Voyou s'est produit à guichets fermés au Trianon pour un concert attendu. Retour sur la soirée !
Mardi 17 mai, nous étions au Trianon à Paris afin d’assister au concert du jeune artiste français, Voyou. En pleine tournée française, cette date à guichets fermés a attiré un public de tout âge et même de l’étranger avec la présence de fans londoniens.
Un début de voyage
Avant l’arrivée de Voyou sur scène, le concert a débuté avec le brésilien Diogo Strausz. Ce compositeur de dance music nous a emmené avec lui – et son accent – jusqu’à Sao Paulo le temps de son passage. Accompagné de ses percussions, son clavier et sa boîte à musique, il nous a incité à nous déhancher grâce à ses sons entraînants digne du festival de Rio.
Diogo Strausz nous a même proposé sa version de la Lambada, ce hit de Kaoma qui a rythmé l’année de sa sortie en 1989. Le Trianon était sa seule date en tant qu’invité. En effet, les autres dates de sa tournée sont des DJ-set. Il aura tout de même su en quelques minutes nous donner envie de se retrouver en bord de plage à boire des cocktails. Et ce, avant de rejoindre Voyou au royaume des minuscules.
En immersion totale
L’heure arrive. Les quatre musiciens de Voyou montent sur scène un par un. Et quel bonheur de découvrir que la moitié des musiciens sont des femmes ! Car évidemment, nous voulons More Women on Stage! ( plus de femmes sur scène!) Ce soir, Voyou est donc entouré de Laure Sanchez à la basse et de Laura Etchegoyhen au clavier et saxophone.
L’immersion est totale grâce aux décors présents. D’immenses dessins de paysages ainsi que des insectes plus grand que nature habillent la scène. L’univers est enfantin. Digne d’un conte. On pourrait presque se prendre pour Alice aux Pays des Merveilles alors que nous sommes avec Voyou au Royaume Minuscule – comme le dit si bien son album. On s’y prend à rêvasser rien qu’avec les yeux. Alors imaginez donc cela en plus d’un voyage auditif.
Une fanfare champêtre
Une batterie, un clavier, une basse, une guitare, un saxophone et une trompette : ce sont les clefs de l’expédition musicale avec Voyou au chant. Une fanfare à l’allure champêtre dans un décor immersif. C’est le résumé de notre périple.
Sourire aux lèvres qui ne disparaît pas. Les yeux émerveillés et émus quelque fois, Voyou nous transporte dans son univers dès son entrée sur Les Insectes. Une chanson qui pose encore plus le décor. Puis, s’enchaînent des morceaux tous aussi entraînants qu’entêtant les uns que les autres. Voyou, ce grand homme à l’allure loufoque avec un costume qui parait trop grand et des chaussures vertes à côté desquelles notre regard ne peut échapper, anime la scène. La salle, elle, ne le quitte pas des yeux.
Une réunion d'amis
Quelques invités surprises sont arrivés sur scène afin d’accompagner Voyou dans son monde.
Tout d’abord, Jaklin Baghdasaryan l’a rejoint pour un duo sur Hypra-Sensoriel. Titre joué pour la toute première fois en live. Puis, c’est au tour de November Ultra – Révélation Féminine 2023 aux Victoires de la Musique – et Guillaume Ferran (musicien de Lomepal) d’entrer en scène. Ce trio d’une douceur rare interprète alors Il Neige. Durant cette chanson, le temps et comme suspendu. En lévitation à l’unisson de leurs voix.
Dans cet univers jazzy rempli de bienveillance et d’humour qui fait chaud au coeur, le concert se passe. Comme si nous nous retrouvions à une réunions de vieux amis qui semblent désormais former une famille soudée. Concert qui se termine sur cette sensation puisque tous les invités se retrouverons sur scène pour un moment solennel sur la chanson Soleil Soleil. Un duo de Voyou et November Ultra. C’est d’ailleurs sur cette réunion que nous nous apprêtons à quitter l’île de Voyou et ses minuscules.