Pour ses 20 ans, le MSF a fait appel à Placebo, Avril Lavigne, Lenny Kravitz ou encore Bring Me The Horizon !
Tout comme pour ses 10 ans, le MSF a fait le choix de 4 jours de festivals afin de fêter ses 20 ans. Quatre jours durant lesquels se sont succédées artistes français et internationaux. Le tout, avec une programmation très éclectique et intergénérationnelle. Retour sur le weekend !
Nos coups de coeur
Tous les ans, le MSF nous permet de découvrir des groupes. Cette année, nous avions particulièrement hâte d’y voir Yonaka, Against the Current, The Warning et The Snuts. Et pour les quatre, nos coups de coeur se sont largement confirmés.
Originaires d’Ecosse, The Snuts ont ouverts la Main Stage samedi 6 juillet. Une bonne manière de se mettre de bonne humeur avec un groupe dont les sonorités nous rappellent les débuts des Arctic Monkeys. Si le groupe perce à l’étranger, ils ne sont pas encore connus en France. On a donc sauté sur l’occasion pour découvrir en live quelques titres de leur album Millennials (2024). Mais aussi leur titre Glasgow issu de W.L. Avec eux, on vous assure que la chaleur et l’humour est clairement dans leurs coeurs !
La même journée Against The Current nous a touché en plein coeur. Ce groupe de rock américain mené par l’énergique Chrissy Costanza gagne à être connu tant leur prestation scénique nous a séduit. Côté musique, on adhère également, certaines sonorités nous faisant penser à Evanescence.
La veille, Yonaka nous avait donné notre premier frisson. Bien qu’arrivée à la Green Room en retard – en raison de l’ouverture des portes tardives -, nous avons immédiatement accroché à l’univers de ces rockeurs originaires de Brighton. Quant à The Warning, c’est pour le moment notre révélation de l’année ! Le trio de soeurs mexicaines dont le 4e album, Keep Me Feed est sorti fin juin est un délice pour les oreilles. Et en live, c’est encore mieux tant les trois artistes nous en mettent plein la vue ! Notez bien leur nom car il risque de revenir très fréquemment dans les années à venir ! Bien qu’elle n’aient pas été nombreuses, cette année, les femmes ont prouver être capable de faire du rock. Et du bon !
Nos incontournables
Dans tout festival, il y a des artistes dont on refuse de manquer le passage. Évidemment, à chacun ses préférences. Dans notre cas, nous attendions impatiemment le passage de Nothing But Thieves. Programmés en milieu de journée, le quintet anglais a enchaîné les titres. À commencer par leur dernier single Oh No :: He Said What? -issu de la réédition de Dead Club City-. Et comme toujours, la performance vocale de Conor Mason nous donne des frissons à chaque envolé. Notamment grâce à Futureproof ou I’m Not Made By Design. Ce dernier nous a aussi fait rire, avouant mal danser et demander aux festivaliers de montrer leur pire danse avant d’entamer Overcome. Bonus, une demande en marriage à eu lieu durant Impossible. Un fait qui arrive de plus en plus fréquemment durant leurs concerts !
Comptait également dans notre liste Tom Odell et Deluxe. Le premier nous a offert un show majoritairement sous la pluie quand les seconds ont fait briller le soleil sur la Main Stage. À y réfléchir, avait-on besoin d’autre chose qu’une petite dépression au-dessus de la citadelle afin d’entendre Black Friday et Another Love ? Vraiment, nous n’aurions échangé ce temps pour rien au monde. Un temps qui ne l’a en rien effrayé puisqu’il n’a pas hésité à monter sur son piano et venir chanter au niveau du premier rang. Seul bémol, si Zaho de Sagazan à rejoint le chanteur durant Black Friday, on avoue l’avoir à peine entendu de là où nous nous trouvions.
Quant à Deluxe, cela fait plus de 10 ans que nous les suivons sans jamais être déçus. Nous sommes donc ravis de voir qu’ils ont assuré sur la Main Stage, apportant joie et bonheur aux festivaliers initialement présents pour Sam Smith. Un pari réussi qui s’est terminé dans un public répondant sans problèmes à toutes les demandes du groupe.
Un samedi LGBT
Samedi 6 juillet, deux artistes issus de la communauté LGBT étaient présents : Eddy de Pretto et Sam Smith. Nombreux étaient les symboles à fleurir partout sur le festival. Licorne, drapeaux, paillettes… Le Main Square s’est paré de ses plus beaux atouts. De plus, si vous n’aviez rien pour soutenir la communauté, il était possible de faire un tour du côté du stand Centre LGBTI+ Fiertés Pas-de-Calais près du Bastion afin de soutenir la cause. De notre côté, nous sommes donc repartis avec deux badges !
Côté live, nous avions raison d’avertir que la Greenroom serait trop juste pour accueillir Eddy de Pretto. Massée d’un bout à l’autre de la scène, le public a accueilli le chanteur avec de nombreuses pancartes, dont un coeur faisant référence à son dernier album, Crash Coeur. On retient également les propos d’un chanteur bienveillant et désireux de voir la santé mentale prendre davantage de place dans nos vies. Mais également le fait de rester sois-même. Parmi les titres interprétés : pApA $ucre, Freaks, être biennn, LOVE’n’Tendresse, Kid et Fête de Trop.
En suivant, nous avons rejoint la Main Stage afin de profiter du phénoménal Sam Smith. De ses changements de tenues à des performances dansées, iel a fait le show. Et de son point de vue, le Main Square est l’un des plus beaux endroits où iel a pu jouer. On ne pouvait d’ailleurs rêver mieux qu’un début de concert sur Stay With Me. On a aussi apprécié Too Good at Goodbyes, Lay Me Down, Latch et bien sûr, l’incroyable Unholy mais surtout qu’iel soit particulièrement proche de son public et toujours souriant.
Un paradis pour millennials
Le MSF a décidé de gâter les millennials en offrant une vague de nostalgie. À commencer par Sean Paul qui a fait monter la température dès le vendredi sur la Main Stage. De ses standards Give It Up to Me à Temperature en passant par son excellent featuring sur Cheap Thrills (Sia), le chanteur jamaïcain nous a rappelé un bon bout de notre adolescence. Et c’est loin d’être le seul !
Nos coeurs emo ont fondus face aux prestation de Bring Me The Horizon, mais surtout d’Avril Lavigne dont l’effet nostalgie était garanti dès le début du show avec Girlfriend et Complicated. Ravie d’être sur scène, la chanteuse canadienne envoie de l’amour à son public qui lui rend très bien, profitant des effets pyrotechniques et des confettis. Et que dire de son final sur Sk8ter Boi, hormis incroyable ?
Il y avait aussi de ces artistes qui ne sortent jamais de nos playlists comme Lenny Kravitz et ses Are You Gonna Go My Way ou American Woman. Et bien sûr Placebo qui restent dans notre top artiste ! On est d’ailleurs ravis que le groupe ait joué autant d’anciens titres tels que Nancy Boy, Taste in Men, Soulmates ou son superbe cover de Running Up That Hill (Kate Bush). Et puis, on ne va pas vous mentir, même si le Placebo d’aujourd’hui est loin de ce que le groupe proposait dans les années 2000, on apprécie toujours autant les voir en live.
La programmation du MSF comptait également Bombay Bicycle Club ainsi que le duo français Justice. De quoi nous remémorer de bons souvenirs. Toujours côté musiques électronique, Mosimann nous a mis une claque. Car il est bien loin le temps de la Star Academy (2007). Lors de son passage sur la Green Room et malgré des problèmes techniques, Mosimann a fait le show. Notamment en switchant entre ses platines, des claviers et une batterie. Peu peuvent se venter d’en faire de même !
La Gen Z n'est pas en reste
Contrairement à leurs ainés, la Gen Z a une large préférence pour les musiques urbaines et électroniques. Et ça, le MSF l’a parfaitement compris ! Du Bastion en passant par la Greenroom et la Main Stage, tous ont pu profiter des venues de Bianca Costa, Ronisia ou encore des rappeurs Josman, Ninho ainsi que du régional Bekar.
Hormis pour découvrir la sensation brésilienne Bianca Costa qui a livré un set très énergique face à une foule en délire, nous n’avons pas passé la tête du côté des autres artistes prisés de la Gen Z. Nous avons beau être ouverts et apprécier le flow de Bekar, la programmation nous a plutôt mené du côté de la Green Room afin d’y découvrir Blue Katrice. Une jeune femme qui risque de faire parler d’elle dans les mois à venir tant son univers rappel une certaine Billie Eilish.
Certain•e•s étaient également largement présents afin d’assister au set d’un certain Louis Tomlinson. L’ex One Direction a fait hurler la Main Stage comme jamais face à des fans en pleurs. De mémoire, nous n’avions encore jamais vu cela au Main Square. Si nous ne connaissions que Out of my System, le chanteur nous a agréablement surpris sur scène par son partage avec son public et des titres penchant clairement vers le rock. Deux jours plus tard, de nombreux fans se sont également rassemblés devant la Main Stage pour Zara Larsson.