Shake Shake Go en toute intimité à La Bulle Café
Jeudi 21 Mars, La Bulle Café a reçu Xavier Polycarpe et Shake Shake Go pour un concert aussi intimiste que rayonnant. Alors que Séries Mania battait son plein, la scène musicale n’est pas restée en inactive. Jeudi 21 mars, le printemps a fait son arrivée aux côtés de Xavier Polycarpe et de Shake Shake Go. Le tout, pour une date en toute intimité à La Bulle Café (Lille). Xavier Polycarpe Parfois, le hasard fait bien les choses. Alors que nous avions évoqué Gush un peu plus tôt dans la semaine au détour d’une conversation entre nous, voilà que Xavier Polycarpe assure la première partie de Shake Shake Go. Une belle surprise puisque nous ne nous y attendions pas du tout. Depuis Gush, l’eau a coulé sous les ponts et Xavier s’est lancé en solo. Si son nom vous dit quelque chose, c’est peut-être parce que vous l’avez découvert lors de la saison 12 de The Voice. À moins que vous n’ayez croisé son nom au générique du film Animal de Cyril Dion. Seul en scène, Xavier Polycarpe nous entraîne dans son univers pop-rock, présentant quelques titres de son premier EP, Minute (2023), dont la chanson éponyme et Nobody but Me. En guise de clin d’oeil au film de Cyril Dion, il interprète également House is Burning. Un petit grain de folie débarque également lorsque, évoquant le printemps, il n’hésite pas à lancer quelques petits cris d’animaux, proposant au public de La Bulle Café d’en faire de même. Nul doute que ce soir, les rangs de ses fans se seront gonflés et qu’un accueil chaleureux lui sera réservé lors de sa prochaine venue à Lille à l’automne. Xavier Polycarpe, La Bulle Café, Lille | ©Raine Xavier Polycarpe, La Bulle Café, Lille | ©Raine Xavier Polycarpe, La Bulle Café, Lille | ©Raine Shake Shake Go : un retour à Lille attendu La dernière fois que Shake Shake Go a joué à Lille remontait au 20 avril 2016 au Splendid. Soit, l’année de la sortie de leur premier album, All in Time. Il aura donc fallu attendre 8 ans avant que le groupe remette les pieds dans le Nord. Un concert attendu puisqu’une cinquantaine de personnes s’est rassemblée pour les voir en toute intimité à La Bulle Café. Bien que les conditions ne soient pas les plus idéales (lumière extrêmement saturées et fumée excessive cachant certains membres du groupe), Shake Shake Go a fait l’unanimité. Parmi les fans, des belges ont même fait le déplacement pour profiter de la soirée ! Le groupe débute sur les chapeaux de roue avec Red Woman issu de leur 3e album, Double Vision (2023) avant d’enchaîner avec Come Back to Me et Hands Up. Désormais, on espère que le groupe ne mettra pas autant d’année à revenir jouer à la capitale des Flandres ! Poppy, Shake Shake Go, La Bulle Café, Lille | ©Raine Poppy, Shake Shake Go, La Bulle Café, Lille | ©Raine Communion avec le public Bien que seule une cinquantaine de personnes soient présentes ce soir (le lieu ne pouvant accueillir plus), Shake Shake Go a su communier avec son public. Lors d’England Skies, Poppy demande à ce que tous reprennent « and I’ll keep on waiting ». Évidemment, les lillois n’ont pas hésité un seul instant à donner de la voix. D’ailleurs, pour cette demande, la chanteuse a fait l’effort de parler en français, achevant la chanson d’un « c’était très joli, merci« . Plus tard, le groupe proposera à plusieurs personnes – plusieurs hommes et une femme – de les rejoindre sur scène afin de chanter des choeurs. Un instant particulièrement amusant puisque les personnes en questions ne sont pas tous de « bons chanteurs ». Cependant, aucune moquerie n’a eu lieu dans l’assemblée, seulement des applaudissements pour le courage que cela demandait. Autant vous dire qu’une excellente ambiance a régné durant tout le show. Comme prête à exploser, La Bulle Café a suivi toutes les demandes de Shake Shake Go. Avant de nous quitter, le groupe demande au public de jumper. Ce, dès le début du morceau. Histoire de laisser un temps de répit entre deux sauts, Poppy demande à l’assemblée de s’assoir avant que tous ne se redressent comme un seul homme. Une superbe conclusion qui montre combien le groupe est proche de son public. Retrouvez ici toutes nos photos de la soirée ! Et vous, comptez-vous voir Shake Shake Go sur scène ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME NOM FONCTION MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Live Report : Lescop au Grand Mix
Venu présenter son 3e album, Rêve Parti, Lescop a enchanté Le Grand Mix avec sa Cold Wave. Vendredi 29 mars, la Cold Wave était à l’honneur au Grand Mix (Tourcoing) avec Josy Basar et Lescop. Retour sur une soirée où le public était particulièrement dissipé. Josy Basar Il est un peu plus de 20h lorsque Josy Basar fait son entrée sur la scène du Grand Mix. Tout droit venu de Metz, le chanteur donne immédiatement le ton avec des titres dont Lescop semble être l’influence. L’avoir choisi comme première partie est donc tout à fait logique. D’ailleurs, il y a si peu de lumière pour l’éclairer qu’on s’est revus plus de 10 ans plus tôt lors de notre premier concert de Lescop ou le chanteur était très mal éclairé. Ce qui leur fait un second point commun. Mais revenons-en au sujet principal ! Timide, Josy Basar prend tout de même le temps de nous parler entre les morceaux afin de nous donner des indications sur ses titres. Il parvient même à nous faire rire à l’annonce d’Opossum. Comment ? Tout simplement en annonçant que la prochaine chanson comme étant pour les moins de trente ans, de trente ans et plus. En somme, une chanson sur la dépression. Comme quoi, il est encore possible de rire tout en parlant de santé mentale ! On retient également Voyageur sédentaire que Josy Basar décide d’interpréter en déambulant dans le public du Grand Mix. Un titre qui nous a d’ailleurs fait largement pensé à ceux que l’on pourrait retrouver dans les films de Xavier Dolan. Josy Basar, Le Grand Mix, Tourcoing | ©Raine Josy Basar, Le Grand Mix, Tourcoing | ©Raine Josy Basar, Le Grand Mix, Tourcoing | ©Raine Lescop : un artiste qu’on suit depuis des années Lescop est le genre d’artistes que nous suivons depuis ses débuts en solo courant 2012 avec « La Forêt ». Bien sûr, nous connaissions déjà le chanteur puisque nous avions eu l’occasion de le voir avec Asyl en première partie d’Indochine quelques années auparavant. D’ailleurs, le chanteur a notamment co-écrit pour ces derniers des titres comme Les Portes du Soir, et plus récemment, Traffic Girl. Plus récemment, Mathieu Peudupin – de son vrai nom – s’est également lancé dans un nouveau groupe : Serpent. D’ailleurs, il s’agissait de notre premier concert post Covid à l’Aéronef. Vous comprendrez donc que dès que nous avons eu vent de son passage par Le Grand Mix fin mars, l’occasion de le revoir sur scène était trop belle. Lescop, Le Grand Mix, Tourcoing | ©Raine Lescop, Le Grand Mix, Tourcoing | ©Raine Lescop, Le Grand Mix, Tourcoing | ©Raine Un set centré sur Rêve Parti Le Grand Mix affiche quasi complet pour le retour de Lescop dans le Nord. On l’avoue, on ne s’attendait pas à ce que ce concert rassemble autant de monde. Surtout au vue du peu de personnes présentes dans la salle pour la première partie. Histoire de donner le ton de la soirée, Lescop débute son set par 3 titres de son troisième album, Rêve Parti, sorti en février 2024. Ce soir, il en jouera d’ailleurs 10 sur les 13 que compte cet opus. À commencer par Elle, Exotica et La femme papillon. Il enchaîne ensuite avec un titre de son second album, Echo (2016), David Palmer. Nous avons également eu droit aux excellents La nuit américaine et Tokyo la nuit, tous deux issus de son premier opus, Lescop (2012). Bien sûr, le chanteur ne pouvait passer outre son nouveau single, Les Garçons qui rentre facilement dans la tête. A l’écoute du set, on peut vous affirmer que Lescop n’a jamais dévié puisque sa cold wave nous transporte dans cet univers si particulier dont on ne se lasse pas. D’ailleurs, nouveaux et anciens morceaux s’entremêlent à la perfection. Petite nouveauté, certains titres de Rêve Parti étant en duo, c’est sa bassiste Camille Frillex, qui prend le relai, partageant la scène avec le chanteur durant La femme papillon et La plupart du temps. Un échange que l’on savoure puisque l’on a eu l’habitude de voir l’artiste seul en scène. Le découvrir accompagné de musicien pour ce projet est donc une nouveauté qui nous a particulièrement plu. Lescop, Le Grand Mix, Tourcoing | ©Raine Lescop, Le Grand Mix, Tourcoing | ©Raine Camille Frillex, Le Grand Mix, Tourcoing | ©Raine Point négatif Malheureusement, tout n’était pas bon à prendre durant cette soirée. Dans ce cas, on ne parle pas de Lescop qui a été à la hauteur mais du public. En effet, si les premiers rangs étaient en pleine écoute, l’arrière de la salle était clairement dissipée. Au point d’entendre davantage les conversations des uns et des autres plutôt que l’artiste sur scène. Que l’on bavarde entre les sets soit, mais durant toute la durée d’un concert… Pour nous, c’est une preuve d’irrespect envers les artistes. D’ailleurs, on ne comprend pas le concept de payer une entrée pour un concert et raconter sa vie durant tout un show plutôt que de simplement aller boire un verre dans un bar. Comme quoi, le respect se perd ! Même Lescop a remarqué à quelle point la salle était indisciplinée puisqu’il a décrit Le Grand Mix comme « bruyant ». Pour les uns, cela pourrait évoquer l’ambiance, pour nous, c’est clairement dans le sens le plus péjoratif. Retrouvez ici toutes nos photos de la soirée ! @insouciantesmag Retrouvez nos photos du concert de @Lescop au Grand Mix (Tourcoing) #france #music #show #insouciantesmag #concertphotography #lescop #laforet #tourcoing #concert ♬ La forêt – Lescop Et vous, irez-vous voir Lescop en live ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Soirée nostalgique avec Kyo
Pour la seconde fois lors de cette tournée, Kyo a réussi à remplir le Zenith de Paris et ce à guichets fermés. Le 17 mars dernier, la tournée Le Chemin, 20 ans de Kyo s’est arrêtée au Zénith de Paris. Retour sur une soirée d’exception et de nostalgie ! Alice et nous Afin d’ouvrir la soirée, c’est Alice et Moi qui a performé sur la scène du Zénith de Paris. Autrice, compositrice et interprète française, elle a su nous transporter dans son univers aux sonorités électro-pop dès son arrivée. À noter que la jeune femme est une véritable touche à tout puisqu’elle supervise elle-même sa direction artistique, la réalisation de ses clips et son style vestimentaire. Si elle a débuté en 2017, c’est véritablement l’année dernière que l’artiste parisienne se fait remarquer avec son second album, Photographie (2023). On a également pu la retrouver lors d’un concert le 8 mars 2024 à la Cigale en tête d’affiche. N’oubliez donc pas le nom d’Alice et Moi car il s’agit là d’une grande artiste en devenir. Une entrée fracassante Avant que Kyo ne fasse son apparition sur scène, la tension monte grâce à des images rétrospectives de ces vingt dernières années. Images qui mettent clairement le public en haleine. Ainsi, leur entrée sur scène est fracassante ! Dès les trois premiers titres, le groupe pose les bases. Et quelles bases ! Trois titres, trois tubes. Le chemin, Je cours, et Dernière danse. On vous l’assure, le retour dans les années 2000 et bel et bien là. Mettre des mots sur l’émo (les maux) N’est-ce pas à travers les chansons que nous réussissons, pour la plupart, à extérioriser nos sentiments ? À nous sentir moins seuls ? Kyo l’avait parfaitement compris et a marqué une génération entière grâce à cela. Mettre des mots sur des maux donne un tout autre sens aux chansons. Aujourd’hui, c’est indéniable, Kyo est un groupe emo français. Surtout au niveau des textes. Leur premier album éponyme sorti en 2000 n’avait pourtant à l’époque pas connu un franc succès… Cependant, le second album, Le chemin (2003) va faire exploser leur carrière jusqu’à ce qu’ils restent graver dans nos mémoires. C’est d’ailleurs cet album que Kyo a choisi de célébrer en l’interprétant en entier lors de cette tournée anniversaire. La soirée des duos Bien évidemment, lorsqu’on parle de duo, on ne parle pas de nous lorsqu’on se se filme en concert et que l’on chante aussi fort que les artistes filmés. « Problème » que l’on a tous connu au moins une fois… Paris oblige, Kyo nous a réservé plusieurs duos de qualité au cours de cette soirée d’exception. À commencer par l’arrivée de Nuit Incolore afin d’interpréter la nouvelle version de Je Cours. Cloud a également rejoint le groupe sur la scène du Zénith pour chanter Je Saigne Encore. Enfin, la dernière invitée n’était pas des moindre puisque c’est Sita qui est venue surprendre la Kyosphère pour une version acoustique de Le Chemin. Kyo a proposé un concert rempli de surprises placé sous le signe de la nostalgie. Désormais, on se demande ce qu’ils vont pouvoir nous réserver pour leur Accor Arena le 7 juin 2025 ! @insouciantesmag Retour en images sur le concert de @Kyo (Officiel) au @Zénith Paris – La Villette le 17 mars dernier ! #kyo #dernieredanse #music #tiktokmusic #live #show #concertphotography #concert #zenithparis ♬ Dernière danse – Kyo RAINE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Live Report : James Arthur au Trianon
Le Bitter Sweet Love World Tour de James Arthur est passé par Paris début février. L’occasion parfaite pour découvrir l’album éponyme en live ! Le jour de la sortie de son dernier album Bitter Sweet Love, James Arthur est parti sillonner les routes pour débuter sa tournée mondiale, en commençant par l’Europe. Il s’est produit le 8 février au Trianon pour son unique date française. Retour sur une soirée riche en émotions ! Petite introduction… Vous connaissez probablement James Arthur comme le grand gagnant de X Factor (saison 9) en 2012. Pourtant, l’artiste écrit et enregistre ses chansons depuis ses 15 ans. En solo ou dans divers groupes. Aujourd’hui, il en est à son 5ème album solo, et en tournée dans le monde entier ! Bitter Sweet Love est un projet très personnel qui alterne entre la pop, l’indie mais aussi le rock. Le chanteur ayant enregistré cet album dans une période où il se sentait un peu déprimé, ce n’est donc pas surprenant d’y retrouver des thèmes assez sombres, mais toujours avec mots très accrocheurs ! Pour la première moitié de ses dates européennes, James Arthur a invité Neve à ouvrir ses shows. Nous avions découvert cette artiste il y a tout juste un an, en première partie de Ryan Mack aux Étoiles (Paris). Elle nous avait subjugués en quelques secondes ! Sa puissance vocale incroyable et ses chansons pop entraînantes restent en tête, si bien qu’elle a percé sur TikTok avec Want U Back quelques mois plus tard. Nous avons eu l’occasion de la revoir en première partie de Henry Moodie au Badaboum (Paris), puis pour son premier concert en headliner au Grace (Londres, UK) en septembre dernier. Et notre petit doigt nous dit qu’elle sera très bientôt de retour à Paris ! Restez à l’affut car son ascension va être rapide et nous sommes persuadés que son nom va être sur toutes les lèvres bientôt ! https://youtu.be/Zx7bA2M1Uow?si=37OHFPR_XGtEZt38 Une setlist variée pour un artiste très généreux Il est 20h30 pile lorsque le public accueille chaleureusement James Arthur sur scène. Celui-ci arrive avec une guitare électrique et des sons très rock, ce qui nous surprend très agréablement ! Le concert commence avec la chanson qui porte le nom de son album, Bitter Sweet Love. Le ton est tout de suite donné et le public est très enthousiaste. Les mélodies des chansons qui l’ont fait connaître plus d’une décennie plus tôt sont vite oubliées pour laisser place à tout un groupe de musiciens très en forme. Bitter Sweet Love à peine terminée, le chanteur en profite pour remercier son public, ce qu’il fera à de nombreuses reprises tout au long de la soirée. En effet, l’ayant annoncé quelques heures plus tôt sur ses réseaux sociaux, il a maintenu son concert contre avis médical. Souffrant d’une infection respiratoire, il nous prévient qu’il risque de perdre sa voix durant la soirée et qu’il va avoir besoin de notre aide ! Le concert reprend avec Blindside, très appréciée par le public mais un peu moins par la régie ! Le sol tremble à cause du public et les régisseurs sont obligés de maintenir leurs ordinateurs en fond de fosse ! S’enchaînent ensuite des titres de ses albums précédents, Empty Space (You, 2019) puis Can I Be Him (Back From The Edge, 2016). Il présente d’ailleurs ce titre comme étant sa chanson d’amour préférée ! La chanson qui suit a probablement fait partie de l’une de nos préférées de la soirée ! En effet, en la présentant comme étant une reprise qu’il a faite en compagnie de la chanteuse Anne-Marie, nous comprenons qu’il s’agit de Rewrite the Stars ! Cette chanson a été écrite par Pasek and Paul, originalement chantée par Zendaya et Zac Efron pour The Greatest Showman en 2017. Mais ce soir là, c’est Neve qui revient sur scène pour l’accompagner ! Et la performance de la chanteuse est à couper le souffle ! Un pur moment de magie. Naked et Train Wreck sont les deux prochaines à être interprétées. On sent que la voix du chanteur s’affaiblit un peu mais son public est toujours aussi motivé à l’aider ! Sa voix casse notamment sur Train Wreck. Les fans chantent alors les notes trop hautes à sa place. La seconde reprise de la soirée sera A Thousand Years (Christina Perri) ! Que de nostalgie en entendant cette chanson en live (qui nous rappelle notre passion pour Twilight !)… Mais l’émotion sera encore plus intense sur la chanson qui suit car James invite l’une de ses fans, Milly Kirk, sur scène afin d’interpréter Just Us. La jeune fille de 19 ans, originaire de Harlow (Essex), suit le chanteur depuis son passage à X Factor et l’a vu en concert près d’une centaine de fois ! Après que celui-ci ait accepté qu’elle chante à ses côtés, elle le rejoint pour la première fois sur la scène parisienne. Très émue, elle parvient toutefois à placer sa voix et le duo nous donne des frissons ! La dernière partie du concert est consacrée aux hits du chanteur : Cars Outside, Impossible, New Generation (coup de cœur), Lasting Lover et pour finir Say You Won’t Let Go. Après nous avoir remerciés une énième fois, il nous rappelle qu’il vit son rêve aujourd’hui grâce à notre soutien et notre amour ! Ne pensant pas réussir à finir ce concert, il termine en nous annonçant qu’il reviendra bientôt mais pour jouer dans des plus grandes salles ! Et nous serons très probablement de la partie. Retrouvez ici toutes nos photos de la soirée ! Et vous, avez-vous écouté le nouvel album de James Arthur ? CYRIELLE Rédactrice MES ARTICLES MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Miles Kane : un véritable One Man Band !
Miles Kane a enflammé l’Aéronef de Lille pour son anniversaire dimanche 17 mars 2024 ! Seul en scène, Miles Kane a prouvé dimanche 17 mars 2024 qu’il se suffisait à lui-même. Retour sur cette soirée survoltée dans le club de l’Aéronef (Lille). Ten Tonnes Les premières parties sont toujours l’occasion de dénicher de nouveaux talents. Ce soir, c’est Ten Tonnes qui nous a tapé dans l’oeil ! Après une arrivée timide sur scène, le chanteur embraye avec Born To Lose. Extrêmement souriant et reconnaissant, il semble plus que ravi de se produire à l’Aéronef. D’ailleurs, il a même appris à prononcer Lille correctement pour l’occasion ! L’enchaînement de ses titres et très bien pensé, laissant entrevoir ses différentes influences. On a même l’impression de discerner du Nirvana à l’écoute des premiers accords de (trouver le titre). À l’écoute des paroles de Monday Morning, c’est un véritable coup de coeur qui se dessine. Prenant doucement confiance, Ten Tonnes nous présente ses morceaux, rappelant que certains sont issus de son nouvel album, Dancing Alone (2023). Alors qu’une pancarte est brandie dans les premiers rangs, annonçant qu’une fille s’est fait plaquer par son mec une semaine plus tôt, il lance un « oh no, so sad » couplé d’un « fuck him« . Jouant sur ce fait, il ajoute que sa prochaine chanson est de circonstance pour elle puisqu’il s’agit de Dancing Alone. On vous parlait de découverte mais Ten Tonnes fait déjà sensation Outre-Manche. En effet, il s’est classé dans le Top 40 des Charts à la sortie de son premier album, sobrement intitulé Ten Tonnes en 2019. On souligne tout de même le fait que quelques personnes dans la salle connaissaient déjà le chanteur, fredonnant les paroles de quelques chansons, dont la plus streamée sur Spotify : Lucy. Si vous aimez The Kooks, Circa Waves ou The Amazon, on vous conseille de tendre une oreille à ses chansons. Petit fun fact, Ten Tonnes n’est autre que le frère de George Ezra. Comme quoi, le monde de la musique est vraiment tout petit ! Ten Tonnes, L’Aéronef, Lille | ©Raine Ten Tonnes, L’Aéronef, Lille | ©Raine La jeunesse au rendez-vous ! Le nouvel album de Miles Kane s’intitulant One Man Band, quoi de mieux qu’une tournée solo pour prouver qu’il n’a besoin de personne pour assurer le show ? Évidemment, nous n’allions pas manquer cette parfaite occasion de le découvrir seul en scène ! Surtout dans de telles conditions puisque l’Aéronef a proposé ce concert en format Club. Soit 300 personnes. Le tout à tout petit budget puisque les places étaient disponibles entre 3 et 6€. Pour cette superbe action, on remercie l’Aéronef ! Si nous pensions que la salle accueillerait majoritairement des trentenaires, nous avons été surpris de constater que c’est en réalité la Gen Z qui s’est déplacée en masse. Les voyant grossir les premiers rangs du club, impossible de ne pas repenser à la première fois où nous avons nous-même découvert Miles Kane en live. C’était en 2012, à l’Olympia (Paris). On avait à peu près leur âge et on se prenait une énorme claque tant le chanteur a une prestance sur scène. On imagine qu’ils ont ressenti la même chose ! Proche de son public, Miles n’hésite pas à aller à leur contact. Il est même sincèrement touché lorsque le public scande un Happy Birthday. Plus tard, il ajoutera qu’il s’agit de son meilleur concert de la semaine. Ce dont on ne doutait pas connaissant parfaitement l’énergie du public lillois. Avant de clore le show, il viendra également saluer ses fans de chaque côté de la scène, apposant même son front contre l’une des personnes présente au premier rang. C’est dans ces conditions que l’on se rend compte à quel point Miles est reconnaissant envers son public. Il a beau avoir des milliers de fans et une réputation solide dans le milieu musical, il ne semble pas avoir pris la grosse tête. Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Un concert mémorable Bien qu’assez court – 15 titres -, Miles Kane a su offrir un concert inoubliable. Piochant dans sa discographie, le chanteur débute avec le titre ouvrant One Man Band (2023), Troubled Son. De quoi faire chanter et danser l’Aéronef qui connait parfaitement les paroles. S’enchaînent ensuite Better Than That, l’excellent The Wonder et Cry on My Guitar avant que ne retentissent les premiers accords de Rearrange. Un morceau qui vieillit aussi bien que du bon vin. Tout comme le reste de Colour of The Trap si vous voulez notre avis. On continue avec One Man Band et Baggio. Là encore, Miles est impeccable, prouvant qu’il n’a besoin de personne d’autre pour assurer le show. Le simple fait de le voir jouer suffit à affirmer son talent. On sent également combien dans l’attitude, le chanteur a tout d’un Mod – période qu’il affectionne particulièrement -. La soirée atteint son premier pic avec Inhaler et Coup de Grace. Histoire de souffler un peu, Miles Kane s’empare d’une guitare acoustique le temps de deux titres. Le premier n’est autre qu’un cover de Dealer (Lana Del Rey). Le second un titre qui a réjouit l’ensemble de la salle : Standing Next to Me (The Last Shadow Puppets). Titre que nous n’avions pas ré-entendu en live depuis le concert des Arctic Monkeys à l’Olympia en 2012. Autant vous dire que l’émotion était palpable. Ne reste plus que quatre titres avant la fin du set. Pas n’importe lesquels puisque Miles nous offre Colour of the Trap, suivi de Never Taking Me Alive. Évidemment, nous ne pouvions passer à côté de l’indémodable Come Closer que l’Aéronef à chanter à plein poumon. Le chanteur en a même profiter pour faire durer un peu le plaisir, proposant au public lillois de répondre à ses ah-ah par des whoa-whoa. Le concert aurait pu se terminer sur cette très bonne note mais Miles repart de plus belle pour un dernier titre : Don’t Forget Who You Are. Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Et vous, avez-vous profité
Live Report : Ronisia au Splendid
Étoile montante du R’n’B, Ronisia est passée par le Splendid en prémisse de son passage par le Main Square Festival cet été ! Vendredi 8 mars, la chanteuse cap-verdienne Ronisia était de passage au Splendid (Lille). Retour sur une soirée placée sous le signe du R’n’B et l’Afropop ! Qui est Ronisia ? Née au Cap-Vert, Ronisia a grandi en France, et plus particulièrement dans l’Essonne. Bien que la musique ait une part importante dans sa vie, elle ne prédestinait absolument pas sa carrière dans ce milieu et a suivi un cursus médico-social afin de devenir éducatrice spécialisée. Poussée par ses proches, elle tente sa première expérience en studio courant 2019. Côté influence, Ronisia puise son inspiration dans des sonorités zouk et afro-caribéennes. Elle cite notamment Rihanna, Alicia Keys, Kehlani, Beyoncé ou encore Usher parmi les artistes qu’elle apprécie. En 2020, son titre Atterrissage gagne en succès auprès de la GenZ sur Tiktok grâce au #AtterrissageChalenge. Depuis 2022, le single est certifié disque de platine et son clip cumule aujourd’hui plus de 66 millions de vues. Pour notre part, nous n’avons découvert ce titre qu’en la voyant performer en duo avec Djébril sur le plateau de la Star Academy cette année. Preuve de son ascension rapide, en 2021, Spotify a choisi Ronisia pour faire partie de son programme Equal, une initiative permettant d’offrir de la visibilité aux artistes féminines. Ainsi, son visage s’est retrouvé exposer en plein Times Square (New-York). La même année, elle assure la première partie de Burna Boy à l’Accorhotel Arena (Paris). Courant 2023 elle est également élue révélation féminine lors de la cérémonie des Flammes – Victoires de la Musique dédiées aux musiques urbaines -. Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Wensly Musicien, batteur et compositeur, Wensly s’est d’abord fait un nom en collaborant avec plusieurs artistes dont Bramsito et Joe Dwet Filé. Après tant d’années passées dans l’ombre de prestigieux studios parisiens, l’artiste originaire de Haïti lance sa carrière. C’est avec assurance que Wensly est monté sur la scène du Splendid pour défendre son univers durant une trentaine de minutes. Le temps pour lui de nous présenter ses quatre single : Wonda, Mauvais Garçon, Memories et le dernier en date Barbie. Après une performance accompagnée de danseuses, nul doute que Wensly risque de se faire une place dans l’industrie musicale très rapidement. Wensly, Le Splendid, Lille | © Jérôme Franko Wensly, Le Splendid, Lille | © Jérôme Franko Wensly, Le Splendid, Lille | © Jérôme Franko Ronisia S’il est plutôt d’usage pour les artistes de mettre leurs titres populaires en fin de concert, Ronisia fait tout l’inverse. Un bon moyen pour son public de s’échauffer la voix, donnant tout sur Atterrissage. Public d’ailleurs très éclectique puisque l’on retrouve un mélange de générations. Enfants, parents et même grands-parents n’ont pas hésité à faire le déplacement pour ce concert très attendu de tous. En effet, en cette fin de semaine, nombreux étaient ceux à se masser devant le Splendid avant l’ouverture des portes. Durant la soirée, Ronisia régale Lille en alternant les titres issus de ses deux albums, Ronisia et Era 24. Notamment avec les nombreux titres sortis en featuring tels que Chill, I Got U, Suis-moi, ou encore 200KM/H. La chanteuse a également inclu Jolie Madame et Toko Toko, deux featuring réalisés pour l’un avec Dadju, l’autre avec Joe Dwèt Filé. Bien sûr, la présence des chanteurs en question était réservé pour sa date sold-out au Zénith de Paris quelques jours plus tôt. Qu’importe, la foule est bien venue pour Ronisia et elle leur rend parfaitement bien proposant un chaud excellent et bien dosé. Un véritable rayon de soleil annonciateur du printemps. On a d’ailleurs apprécié qu’elle inclue à sa setlist Nha terra, titre où elle chante en français ainsi qu’en portugais. Bien sûr, la jeune femme ne pouvait pas non plus passer à côté d’autres succès tels que Mélodie, Joli Coeur ou Hey boo. Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Après une tournée à succès, Ronisia se produira en première partie de Coldplay au Groupama Stadium les 22, 23 et 25 juin 2024. Nous la retrouverons également sur la Green Room du Main Square Festival dimanche 7 juillet. Retrouvez ici toutes nos photos de la soirée ! RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES JEROME Photographe SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin Tania Yoder MUA Finn Lutz Chef Deborah Villa Student
Eddy de Pretto : Le plein de love et de tendresse
Le public de l’Aéronef était en symbiose avec Eddy de Pretto lors de son passage par Lille ! Vendredi 1er mars 2024, la troisième date du Crash Coeur Tour d’Eddy de Pretto a touché son point d’impact à l’Aéronef de Lille. Retour sur une soirée entre performance et connexion entre public et artiste. Un show parfaitement pensé Subjugué par son spectacle Love Factory diffusé sur France 2, nous n’avions pas eu l’occasion de nous rendre sur place. Nous sommes donc ravis de voir qu’Eddy de Pretto confirme son talent pour la mise en scène durant son Crash Coeur Tour. À commencer par son entrée en scène. Off stage, le chanteur interprète son single Love’n’Tendresse, seul son regard apparaissant sur un rideau. Lorsque, à la plus grande joie du public, il entre en scène, c’est en gravissant les échelles menant à une plateforme en centre de scène sur laquelle il peut déambuler. Au sol, de la fumée se répand, donnant l’impression que le chanteur s’élève à des mètres au-dessus du vide surplombé de nuages. Un aspect très cinématique qui nous fait regretter de n’avoir pu prendre des photos tant l’instant est inspirant. La cinématique revient d’ailleurs tout au long du set via divers visuels. Notamment durant R+V où le nom des personnes citées apparaissent derrière lui au fur et à mesure. Ou encore Kids où le chanteur fait face à son reflet comme pour se parler à lui-même. Juliette Armanet fait également une apparition à l’écran pour un duo virtuel sur Eau de vie. Notre coup de coeur va à la mise en scène de Maison où Eddy de Pretto, drone en main pour seul éclairage, se prostre sous une partie du décor. Position qui a renforcé notre compassion et empathie en pleine écoute des paroles abordant une rupture. Dans un registre plus amusant, les images « publicitaires » créés pour accompagner pApA $ucre sont hilarantes. © 8.125studio Eddy de Pretto : un artiste reconnaissant S’il y a une chose qu’on ne peut pas reprocher, c’est la proximité avec son public. Ce soir, l’Aéronef fait salle comble et on comprend parfaitement pourquoi. Eddy de Pretto aime Lille et Lille aime Eddy de Pretto. Un perfect match pour une soirée où chanteur et public se rendent la pareil, seuls les sourires comptant sur les visages. Joueur, le chanteur tend une sucette coeur à un « papa sucre » trouvé au premiers rang. Il n’hésite pas non plus à s’assoir en bord de scène pour chanter un morceau au plus près de ses fans. Ce soir, on sent l’artiste heureux et prêt à rire de tout. Avant Grave, il décide de lancer un jeu consistant à répondre à des questions aléatoires. Afin de faire mine d’avoir compris, une personne lance même depuis la foule : « Est-ce qu’on aime Eddy de Pretto ? Oui !« . Ce qui a évidemment, fait rire l’assemblée. Parmi les questions posées, Eddy demande si certains sont venus sans leur sucette coeur – référence directe à sa pochette d’album -. La plus drôle reste tout de même l’interrogation pour savoir si des personnes hétéros étaient dans la salle suivi d’un « c’est pas grave, c’est pas grave » après quelques oui. Particulièrement reconnaissant envers ses fans, le chanteur est revenu sur le succès de son premier titre, Fête de Trop. À travers ses mots, on sent qu’une part de lui possède un syndrome de l’imposteur alors même qu’il explique adorer pouvoir vivre de son rêve d’enfant. Et c’est franchement mérité ! D’ailleurs, Lille le lui fait parfaitement comprendre en reprenant ses titres à plein poumons. Avant de nous quitter, il nous offre également une chanson « post-générique » en piano-voix. Morceau qu’il décide d’ailleurs de recommencer, assurant rieur faire « n’importe quoi ». https://www.youtube.com/watch?v=bpu_JEa9DC8 En tournée dans toute la France Le Crash Coeur Tour venant seulement de débuter, Eddy de Pretto va se produire dans de nombreuses villes française qui affichent quasiment toutes complets. Si vous n’avez pas vos places pour cette première partie de tournée, pas d’inquiétudes, le chanteur est à l’affiche de nombreux festivals dans toute la France et entamera une tournée de salles plus grandes à l’automne. Notamment avec un passage par l’Accor Arena le 6 décembre. Amis nordistes, si vous avez envie de (re)voir Eddy de Pretto en live au cours de l’année, vos chances sont multiples. En plus d’ouvrir sa tournée automnale au Zénith d’Amiens le 7 novembre et passer par le Zénith de Lille le 4 décembre, le chanteur sera à l’affiche de 3 festivals dans la région. Le 7 juin, vous pourrait le retrouver à Minuit avant la Nuit (Amiens), le 6 juillet au Main Square Festival (Arras) et le 13 juillet au Festival de la Côte d’Opale (Boulogne-Sur-Mer). Et vous, comptez-vous vous rendre sur l’une des dates du Crash Coeur Tour ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Gyasi et The Courettes enflamment l’Aéronef
Gyasi et The Courettes ont enflammé l’Aéronef (Lille) lors d’une soirée sous le signe du rock. Dans le cadre du festival Les Nuits de l’Alligator, Gyasi et The Courettes ont proposé une soirée rock à l’Aéronef de Lille. Le tout, en format club. THE COURETTES Prenez une dose de Danemark, une de Brésil et mixez pour obtenir The Courettes. Un duo à la vie comme à la scène qui manie le rock à la perfection. Depuis quelques années, on sait qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un groupe au grand complet pour faire des étincelles. De The White Stripes à The Kills en passant par Royal Blood ou The Black Keys, nombreux sont ceux à s’être prêté à l’exercice avec succès. Comme eux, The Courettes n’a besoin d’aucun musicien additionnel, leur énergie suffisant amplement à satisfaire l’Aéronef. Du début à la fin de leur set, Flávia et Martin Couri interagissent avec la foule rassemblée devant la scène du club. Martin, n’hésitant pas à demander son nom à une enfant se tenant juste devant sa batterie. Flávia, en s’offrant un bain de foule. Le tout, en déclamant des morceaux fiévreux tels que Want You! Like a Cigarette ou The Boy I Love. On retient aussi Boom! Dynamite! qui est rapidement entrées dans nos têtes. En revanche, le fait de se faire cracher de l’eau dessus tout au long du show par Martin nous a quelque peu refroidi. Martin Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine Flávia Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine Flávia Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine GYASI : le Glam Rock n’est pas mort La soirée se poursuit avec un crochet par Nashville. Berceau de la musique country, elle héberge Gyasi. Une créature androgyne vêtue d’un costume à paillettes rouge et de plateformes qui n’a rien à envier à David Bowie et Marc Bolan. Même ses lèvres sont peintes d’un rouge carmin brillant qu’on se damnerait d’avoir dans notre propre collection. Vous l’aurez compris, ce soir, le Glam Rock est à l’honneur ! Véritable bête de scène, Gyasi exacerbe le public de l’Aéronef grâce à une performance aussi impeccable qu’extravagante. Multipliant les moments de complicité avec ses musiciens, s’allongeant à même le sol ou sortant un boa de nul part, il prouve que le rock a encore de bons jours devant lui. Le temps d’un instant, on se croirait même en plein Rocky Horror Show. Dans la foule, Kiss Kiss était particulièrement attendu et a été acclamée à la seconde où « bisou bisou » est sorti de la bouche du chanteur. En plus de Kiss Kiss, le chanteur a interprété cinq autres titres issus de son second album, Pronounced Jah-See (2022). Dont l’excellent Tongue Tied que nous espérions pouvoir entendre dans sa version live. On a également pu compter sur All Messed Up et Sword Flight. Alors que ce dernier débutait, Gyasi a soudain tiré une épée invisible de son fourreau, prêt à se battre. Bien sûr, le chanteur n’a pas oublié le reste de sa discographie. Notamment en jouant Colorful (Androgyne, 2019) ou encore Sugar Mama et Teacher issus de son EP Peacok Fantasies (2018). Ainsi, Gyasi a permis à tous de découvrir cet univers qui donne envie de replonger avec lui dans l’art du glam. Car le chanteur l’a bien compris. Il s’agit d’art et non seulement de musique. Et pour cela, on lui tire notre chapeau. Gyasi (chant), Leilani Killgore (guitare) et Sam Skorik (batterie), L’Aéronef, Lille | © Lille Gyasi (chant, guitare) et Leilani Killgore (guitare), L’Aéronef, Lille | © Lille Gyasi (chant, guitare), L’Aéronef, Lille | © Lille Jeudi 8 février, Les Nuits de l’Alligator nous ont permis de découvrir deux artistes à côté de qui nous étions passés. Si The Courettes et le genre d’artistes que l’on pourrait écouter une fois de temps en temps, Gyasi fut une révélation. Nous attendrons son prochain passage en France avec impatience ! Et vous, connaissez-vous Gyasi et The Courettes ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Live Report : Dylan au Trabendo
Dylan a enflammé le Trabendo le 3 février dernier ! Retour sur le concert de la nouvelle étoile montante. C’est à guichet fermé que la date parisienne du Rebel Child Tour s’est tenue le week-end dernier. Malheureusement, tou.te.s les fans n’auront pas eu la chance d’assister au concert de Dylan. Mais il n’y a aucun doute sur le retour de la chanteuse dans les années à venir ! Une artiste à surveiller de (très) près. Qui est Dylan ? Âgée de 24 ans, Dylan – de son vrai nom Natasha Woods – nous vient tout droit d’Angleterre, où elle a grandi entourée par la musique. Son nom de scène n’est autre que le prénom qu’aurait voulu lui donner son père si celle-ci avait été un garçon ! Fans de AC/DC, Guns’n’Roses ou encore Rainbow, ses parents l’initient très tôt au rock’n’roll. Elle est diagnostiquée à l’âge de 14 ans du syndrome d’Irlen (complexité à donner un sens à l’information visuelle), ce qui lui engendre beaucoup de difficultés à l’école. Elle préfère alors s’orienter vers la musique, observant son frère jouer de la guitare pour ensuite s’entraîner à son tour. Ben Weston, son ancien professeur de musique, fut un vrai mentor pour elle. Ils se sont rencontrés après qu’elle ait gagné une session d’enregistrement du haut de ses 11 ans. Mais ce n’est que quelques années plus tard, lorsqu’elle croisa à nouveau son chemin après avoir changé d’école, qu’il la prit sous son aile. Envoyant dans son dos un CD de sa musique au producteur Will Hicks (Ed Sheeran, Lily Allen), il permit à la jeune artiste de se faire un nom dans le monde de la musique. Purple, son premier EP, sort en 2019 et est suivi rapidement par un second, Red, en 2020. Dylan écrit sur ses expériences amoureuses, sur l’amitié : la passion, la colère, l’abandon. En 2022, elle revient avec un EP No Romeo, puis une mixtape, The Greatest Thing I’ll Never Learn qui atteint la 19e place du UK Albums Chart ! L’année dernière, elle sort le titre Liar Liar, en collaboration avec le groupe Bastille, qui compte plus de 5 millions d’écoutes sur Spotify ! Son dernier single, Rebel Child, donne son nom à une tournée mondiale qui a débuté fin janvier en Allemagne. https://youtu.be/SG6A59MW34o?si=AxaazUutBauT755N The Rebel Child Tour Après avoir performé en première partie de Bastille, Tate McRae, Ed Sheeran et Gayle, Dylan repart sur les routes mais en headliner cette fois ci ! Une seule et unique date est prévue en France : le Trabendo le 3 février. Pas étonnant que celle-ci affiche complet rapidement. Ayant écouté pendant des mois ses singles, nous ne pouvions faire l’impasse sur cette soirée ! En arrivant dans la salle parisienne, nous pouvons d’ores et déjà voir que le public (jeune et essentiellement féminin) est très en forme ! La fosse est pleine à craquer et chante à tue tête Born This Way de Lady Gaga. Le ton est donné, et on adore ! La première partie, assurée par Sody, est malheureusement déjà terminée à notre arrivée. C’est à 21h pile que les musiciens entrent en scène. Rosie Botterill à la guitare et Connor Hopkins à la batterie commencent seuls devant des fans en ébullition. Les paroles du premier titre de la setlist, qui n’est autre que Rebel Child, résonnent dans la salle avant même que Dylan ne fasse son apparition ! Lorsque l’artiste arrive enfin, les cris redoublent pour l’accueillir comme il se doit. En choisissant son dernier single pour débuter son show, la jeune anglaise impose tout de suite son assurance. La scène est petite mais la présence de Dylan en est tout l’inverse ! Rosie Botterill, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Les sonorités pop laissent place sur certains titres à des morceaux plus rock, notamment avec Girl Of Your Dreams, qui nous rappelle que Dylan ne veut pas seulement être une pop star ! La diversité dans sa musique est rafraîchissante et, bien qu’elle nous rappelle Taylor Swift ou Gwen Stefani à certains moments, on prend vite conscience de son originalité. Même si la jeune femme semble plus heureuse que jamais sur scène, elle n’en oublie pas moins son public. Tout au long du concert, les échanges se font nombreux ! Elle demande à ceux qui sont venus la voir comment ils vont, prend la main de certains, offre des mediators à d’autres… La communion s’opère très facilement et le public est comblé ! Elle prend notamment le temps d’expliquer la naissance de sa prochaine chanson, qui sortira ce vendredi, intitulée Alibi. Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine On retiendra notamment de ce concert sa reprise de Unholy (Sam Smith, Kim Petras) ainsi que son titre Someone Else, que nous avons directement ajouté à nos playlists ! Et, même si elle nous a répété que « nothing last forever » dans sa dernière chanson, nous espérons que sa musique continuera encore longtemps à nous faire chanter ! Retrouvez nos photos de la soirée @insouciantesmag Retrouvez nos photos de @DYLAN au @Trabendo (paris) prises par @Raine Photographie ! #concertphotographer #musiclife #musiclive #gigphotography #insouciantesmag #paris #dylan #concert #concertphotography #livemusic ♬ Nineteen – Dylan La nouvelle chanson de Dylan, Alibi, sort ce vendredi ! Vous allez tenter ? CYRIELLE Rédactrice MES ARTICLES RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
The Vaccines électrisent le Trabendo!
The Vaccines offrent un concert mémorable au Trabendo ! Retour sur l’incroyable concert donné par le groupe londonien, The Vaccines au Trabendo à Paris le 30 janvier. Une soirée placée sous le signe du rock’n’roll pour notre plus grand bonheur ! Du rock venu tout droit du pays des kangourous. Avant l’arrivée des rockers britanniques, la soirée s’est ouverte avec les quatre jeunes australiennes de Teen Jesus and the Jean Teasers. Et quelle arrivée… L’ambiance rock prend directement avec le public. Les titres s’enchaînent et on ne s’en lasse pas. La découverte fait plaisir aux oreilles et à voir. Point bonus : Teen Jesus and the Jean Teasers est un groupe 100% féminin. Et ça, on adore ! Parmi les titres interprétées ce soir, on compte AHHHH!, Treat Me Better, I Don’t Want It ou encore Lights Out. On se doit aussi de souligner leur superbe reprise du Happier Than Ever de Billie Eillish. Une chose est sûre… nous allons suivre de près ces rockeuses. Teen Jesus and the Jean Teasers, Le Trabendo | © Mélanie Pierrat Un début de show qui pose le rythme En attendant The Vaccines, le public du Trabendo se montre chaud et impatient. Lorsque 21 heure sonne, les quatre musiciens entrent en scène. À peine les premières notes de Love to walk away, le public s’électrise et l’ambiance devient explosive. Le groupe enchaîne avec Wreckin’ Bar (Ra Ra Ra). Chanson que l’on retrouve dans l’un des épisodes de la mythique série britannique Skins. Pour les curieux, il s’agit de l’épisode 5 de la saison 1. Encore une fois, l’ambiance monte d’un cran. Troisième titre, troisième chanson phare : Your love is my favourite Band. Les chansons défilent et on reste hypnotisé par la voix et la présence scénique de Justin Young. Ce soir, The Vaccines sont heureux d’être sur scène, de partager ce moment avec nous. Ça se voit, mais surtout, ça se ressent. Puis, la chanson qui a permis au groupe de connaître le succès est jouée. On parle bien évidemment de l’excellent Post break up sex. Comme sur toutes les chansons, le public chante en choeur avec Justin. Le chanteur n’hésite d’ailleurs absolument pas à partager des petits instants avec le public en nous regardant droit dans les yeux. The Vaccines, Le Trabendo | © Mélanie Pierrat Efficace et mémorable Le temps passe, l’ambiance ne redescend pas. Les titres s’enchaînent et font plaisir. En un claquement de doigt : c’est déjà l’heure du rappel. Les trois derniers titres sont là mais pas des moindres : Sometimes I swear (single mais aussi première chanson du dernier album Pick full of Pink carnations), Lunar Eclipse, et All my friends are falling in love. Sincèrement, à la fin de ce concert exceptionnel, c’est nous qui sommes tombés amoureux de The Vaccines. À peine sortis de la salle, on a déjà qu’une envie, les revoir sur scène. The Vaccines, Le Trabendo | © Mélanie Pierrat Et vous, aimeriez vous (re)voir The Vaccines sur scène ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin