14 nouveaux noms pour le Main Square Festival

Zara Larsson, Tom Odell, Eddy de Pretto. Découvrez les 14 artistes qui se produiront au Main Square Festival pour la 20e édition. Le Main Square Festival boucle la programmation de la Main Stage et de la Green Room en étoffant sa programmation de 14 nouveaux noms. Découvrez les artistes qui se produiront à la Citadelle d’Arras du 4 au 7 juillet 2024. Nouvelle annonce éclectique Måneskin, Foo Fighters,… les pronostiques étaient engagés pour découvrir la dernière tête d’affiche à se produire au Main Square Festival jeudi 4 juillet prochain. Malheureusement, ce n’est pas du côté du rock qu’il fallait chercher puisque c’est le chanteur jamaïcain de dancehall et reggae Sean Paul qui rejoint la programmation. On l’avoue, notre connaissance de sa discographie se limite à The Trinity (2005) où apparaissaient Temperature et Give It Up to Me. Le même jour, le producteur est chanteur belgo-marocain Dystinct rythmera la soirée avec sa pop-rap.  Le lendemain, la Main Stage débutera la journée avec le chanteur américain Nathaniel Rateliff & The Night Sweats. Un bon moyen de s’échauffer en écoutant un peu de folk-rock. Dans un tout autre registre, Eddy De Pretto sera présent sur le festival samedi 6 juillet. Si nous avions manqué son passage en 2019, nous ne comptons pas refaire la même erreur cette année. En début de journée, le chanteur canadien Talk, dont le nom est inspiré du titre de Coldplay ouvrira la Green Room tandis que les écossais The Snuts inaugureront la Main Stage. Dimanche 7 juillet, une autre pointure rejoindra la Main Stage : Tom Odell. Le chanteur anglais qui avait fait fondre nos coeurs avec son titre Another Love (2012) viendra présenter son superbe nouvel album, Black Friday, sorti le 26 janvier dernier. On espère notamment pouvoir entendre en live The End, titre qui évoque notamment le décès de Taylor Hawkins (batteur des Foo Fighters). Un peu plus tôt dans la journée vous pourrez également profité des excellents Bombay Bicycle Club et des autraliens Psychedelic Porn Crumpets. https://www.youtube.com/watch?v=fiM4ZNN0YPw Encore du travail sur la parité Sur 41 artistes programmés tout au long des 4 jours du Main Square Festival seules 10 femmes répondent à l’appel. Dont 3 font partis de groupes mixtes. Pourtant, l’industrie musicale ne manque pas de femmes de talents.  Si vous désirez voir des femmes sur scène jeudi 4 juillet, il vous faudra prendre la direction de la Green Room où joueront l’une à la suite de l’autre Gaumar et Bianca Costa – que nous avions déjà annoncée précédemment -. Gaumar est une autrice-compositrice française à l’inspiration éclectique. En venant l’écouter, il faudra s’attendre à un mélange de rap, pop urbaine et chanson française. À noter que la jeune artiste est une habituée des scènes – petites et grandes – puisqu’elle a eu l’occasion de se produire en première partie de Coldplay au Stade de France en 2022. Elle a aussi eu l’occasion d’ouvrir pour d’autres artistes tels Patrice et Deluxe qui sont à la programmation du Main Square. Le lendemain, il faudra à nouveau se rendre du côté de la Green Room pour profiter du rock mexicain de The Warning. Le trio formé de trois soeurs promet d’envoyer du lourd puisqu’elles se sont fait connaître grâce à leur reprise de Enter Sandman (Metallica). Depuis leurs débuts en 2013, le groupe s’est forgée une solide réputation. On a donc hâte de les découvrir en live. Un peu plus tôt dans la journée, c’est Yonaka qui ouvrira le bal. Ce groupe d’alternatif-rock originaire de Brighton mené par Theresa Jarvis au chant va clairement permettre à cette journée de débuter sur les chapeaux de roues. https://www.youtube.com/watch?v=5IS53CZjT6o Il faudra attendre samedi 6 juillet pour que deux artistes féminines aient l’occasion de fouler la scène de la Main Stage : Zara Larsson et Liliboy avec son groupe, Deluxe. D’ailleurs, Zara Larsson se revendique féministe. Peut-être la connaissez vous grâce à  Talang (version suédoise de La France à un incroyable talent) qu’elle a remporté à l’âge de 10 ans. Irène Drésel donnera quant à elle son set sur la Green Room.  Dimanche 7 juillet, seule Avril Lavigne aura l’honneur de jouer sur la Main Stage. En même temps, on voyait mal l’une des icônes des années 2000 se produire sur la Green Room. En revanche, Ronisia et la nouvelle sensation française, Zaho de Sagazan, sont remisées sur la Green Room. Les horaires En plus d’ajouter des noms à sa programmation, le Main Square a dévoilé les heures de passages de chaque artiste sur la Main Stage et la Green Room. Ne restera donc plus qu’à attendre la programmation du Bastion pour que la programmation soit bouclée. Concernant la répartition, nous sommes quelques peu étonnés de constater qu’Eddy de Pretto se produira samedi 6 juillet sur la Green Room. On vous prévient, tout comme ça avait été le cas pour le passage d’Angèle en 2019, la Green Room risque d’être bondée. Autre petit regret, nous devrons certainement partir avant la fin pour pouvoir assister au début du show de Sam Smith. Le même problème se pose vendredi 5 juillet avec l’enchaînement Nothing But Thieves et The Warning.  Si vous souhaitez voir certains concerts dans leur intégralité, il vous faudra donc manquer le début d’autres puisqu’à peine une scène ayant terminé, la seconde enchaînera sans laps de temps. On espère donc pour vous que vos artistes favoris ne joueront pas sur deux scènes différentes s’enchaînant car vous devrez obligatoirement faire des choix. Bien sûr, certains d’entre vous connaissent forcément les raccourcis pour passer d’une scène à l’autre sans trop de difficultés ! Que pensez-vous de la programmation des 20 ans du Main Square Festival ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Celui Qui Chante : un spectacle hommage à Michel Berger

Celui Qui Chante, un voyage à travers l’oeuvre de Michel Berger pose ses valises pour trois dates en France dont une à Lille ! Celui Qui Chante nous amène sur le chemin d’une icône de la chanson : Michel Berger. En effet, que ce soit ses textes et compositions pour les autres ou pour lui-même, la plume de ce grand auteur-compositeur-interprètre est des plus reconnaissables.  Hommage à Michel Berger Avec pas moins de 25 titres de l’artiste disparu, Celui Qui Chante est un véritable hommage à Michel Berger. Produit par Jean-Charles Torres et mis en scène et chorégraphié par Carole Chauvy, le voyage à travers les œuvres de l’artiste est porté par une troupe de six chanteurs et deux danseurs passionnés. Accompagnés de quatre musiciens talentueux, la joyeuse troupe se retrouve autour de l’instrument de prédilection de Michel Berger : le piano. Les thèmes abordés sont fidèles à l’artiste puisque que l’odyssée passera par l’amour, le voyage, la musique ainsi que l’amitié. Trois dates en France Si vous souhaitez prendre part à la balade qu’offre la troupe de Celui Qui Chante, pensez à prendre vos places car, pour l’instant,  il n’y a que trois dates en France cette année. D’ailleurs, c’est la partie Nord du pays qui est privilégiée puisque vous pourrez retrouver la troupe aux Casinos Barrière de Lille le 17 février, celui de Deauville le 23 mars et le lendemain à Enghien les Bains. https://youtu.be/DkvpE0_h_ss?si=QvyXXLmaVLT6sAUd Irez-Vous voir Celui Qui Chante en spectacle? SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Rock En Seine : 19 noms s’ajoutent à l’affiche

Qui sont les nouveaux artistes qui rejoignent Måneskin, Lana Del Rey, The Offspring,… à la programmation de Rock En Seine ? Jeudi 1er février, Rock En Seine a ajouté 19 noms à son édition 2024. Entre inclusivité et rock, découvrez tous les artistes ajoutés à la programmation du festival qui se déroulera les 21, 22, 23, 24 et 25 août au Domaine de Saint-Cloud. Un festival inclusif D’artistes queer à handicapé, Rock en Seine ne laisse personne de côté. Tout le monde le sait, il n’y a jamais eu besoin d’être valide pour faire de la musique. Jeudi, c’est Lucky Love qui aura l’occasion de nous proposer ses compositions oscillant entre chanson française et électro. D’ailleurs, la musique n’est pas le premier amour de l’artiste né avec un seul bras puisque qu’il a d’abord fait ses armes en tant que danseur et artiste au cabaret transformiste Madame Arthur. Samedi 24 août, Astéréotypie bouleversera les clichés liés aux personnes en situation de handicap avec un rock tirant sur le post-punk. À noter que certains membres du groupes font également de la rédaction du journal Le Papotin. En parlant post-punk, le collectif nantais Soyuuz viendra présenter des morceaux de leur premier album sur le festival dimanche 25 août. Un projet porté par HandyArtMix et Artis Facta.  Côté queer, les festivaliers pourront se rassembler devant Gossip, Måneskin ou encore les Destroy Boys jeudi 22 août. Nous aurons également droit à une touche de féminisme avec le duo américain Sleater-Kinney. Considérées comme héroïnes du mouvement Riot Grrrl, elles déverseront leurs valeurs entre féminisme, humanisme et rebellion samedi 24 août. Ce sera aussi l’occasion d’écouter leur onzième album, Little Rope en live. https://www.youtube.com/watch?v=TMXf5mhDfW0 Un jeudi pour les amateurs de rock Il y a quelques années, nombreux étaient ceux à reprocher à Rock En Seine de n’avoir de rock plus que le nom. Cette année, le festival ne pourra pas se targuer de perdre ses influences car le rock est définitivement au coeur de la programmation. Fait que l’on avait déjà pu constater lors de la première vague annoncée en Novembre 2023. Jeudi 22 août, le domaine de Saint-Cloud se transformera en véritable temple du rock mené par la déferlante italienne Måneskin, et les incontrôlables The Hives. En renfort, Frank Carter & The Rattlesnakes viendront présenter leur excellent nouvel album, Dark Rainbow. Le punk sera aussi représenté par les Destroy Boys. Histoire de nous rappeler qu’on prend doucement de l’âge, Gossip, fera cette année son grand retour sur scène après 12 ans d’absence. On pourra aussi compter sur Kasabian. Deux groupes qui ont bercé nos adolescences et vies de jeunes adultes. Pour compléter cette journée déjà riche en émotions, Rock en Seine joue la carte de la jeunesse. Notamment en programmant l’un des groupes qui s’arrache en ce moment : The Last Dinner Party. Seront aussi de la partie Dead Poet Society et The Psychotic Monks. https://www.youtube.com/watch?v=nVQjzru4Id8 Une programmation plus éclectique Après un jeudi sous le signe du rock, Rock En Seine proposera un peu de douceur avec la soul de Sampha, Elmiene et Say She She. Ces dernières ont d’ailleurs choisi ce nom en hommage à Chic – groupe mythique de Niels Rodgers -. Vous pourrez profiter de leurs chansons disco-soul-grouve aux mélodies pailletées vendredi 23 août.  Histoire de contenter tout le monde un peu de rap s’est glissé dans la programmation du festival. Jeudi, c’est Teezo Touchdown qui entamera les hostilités. Cet artiste texan n’a pas de frontières musicales. Vous retrouverez donc des guitares indie-rock, des mélodies pop ou encore du trap et R&B dans ses morceaux. Le lendemain, le britannique Doyle Carter prendra le relais avec des titres hip-hop autobiographiques et fédérateurs.  Durant le weekend, Rock en Seine mettra aussi à l’honneur l’électro. Notamment par le biais de 2manyDJs (ex membres de Soulwax) et de Canblaster. Les premiers sont connus pour leurs mashup. Quant au douaisien Canblaster, il enflammera le festival avec son album Liberosis. La pop sera quant à elle représentée par Baxter Bury. https://www.youtube.com/watch?v=2V6MbhNd1_Q En revanche, il faudra faire preuve d’un peu de patience afin de connaître les artistes qui se produiront avec Lana Del Rey le mercredi 21 août. Un fait qui ne dérange visiblement personne puisque cette première journée de festival annonce déjà complet. Êtes-vous satisfaits de cette nouvelle annonce ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Les Nuits de L’Alligator sont de retour !

Après trois ans d’absence, Les Nuits de l’Alligator sont de retour avec une programmation particulièrement réjouissante. Depuis le 23 janvier, Les Nuits de l’Alligator ont repris du service pour une 18e édition. Si janvier aura permis de partir à la rencontre dans diverses salles de France de Robert Finley et Nat Myers, février sera le moyen de partir à la rencontre de quatre nouveaux artistes. Gyasi et The Courettes En programmant Gyasi et The Courettes ensemble, Les Nuits de l’Alligator nous promettent une soirée des plus rock’n’roll. Gyasi (à prononcer Jassi) nous renverra tout droit dans les années 70. Période où le Glam Rock était roi, cassant tous les codes. Notamment grâce à David Bowie qui est l’une des sources d’inspirations du chanteur. En parallèle, le groupe brésilo-danois The Courettes profite de leur passage en France pour jouer en intégralité leur deuxième album Back in Mono (2021). Eux aussi insufflent un rock 60’s intemporel donnant envie de les découvrir en live. Venir écouter cet album pourrait bien donner envie d’entendre le prochain dont la sortie est prévue à l’automne 2024.  Les deux groupes seront de passage par le Crossroad (La Rochelle) le 2 février,  La Maroquinerie (Paris) le 7 ou encore au 106 (Rouen) le 9 février. Les Hauts-de-France sont particulièrement gâtés puisque l’Aéronef (Lille) les recevra le 8 février et La Lune des Pirates (Amiens) le 10 février prochain. D’ailleurs, The Courettes connaît déjà Lille car ils s’étaient produits à L’Imposture courant 2021. https://www.youtube.com/watch?v=NESESc22O8c Gypsy Mitchell et Muddy Gurdy Les Nuits de l’Alligator seront également un bon moyen de (re)découvrir l’un des pionniers du gospel funk psychédélique. Car s’il est aujourd’hui en solo, Gypsy Mitchell a fait ses gammes dans les années 70 en tant que guitariste et arrangeur de The Relatives. À ses côtés, vous replongerez dans tout ce qui fait le bonheur de la soul. Pour l’accompagner, le festival s’est tourné vers le groupe français Muddy Gurdy. Malgré leurs divergences musicales, le trio s’est tourné vers le blues. Un genre musical qui leur permet de conter des histoires où se mêlent territoires, paysages, époques, lieux et hommes. Cela étant dit, Tia Gouttebel (chant-guitare), Marco Glomeau (percussions) et Gille Chabenat (vieille à roue) n’auront certainement aucun mal à vous transporter dans leur univers. En plus de passages par La Vapeur (Dijon) le 30 janvier et La Maroquinerie (Paris) le lendemain, Gypsy Mitchell et Muddy Curdy auront encore 3 dates en France début février. Vous pourrez donc aller les applaudir à La Nef (Angoulême) le 1er, au Rocher de Palmer (Bordeaux) le 2, ainsi qu’au 106 (Rouen) le 3. https://www.youtube.com/watch?v=vKB_osLrSp0 Comptez-vous vous rendre à l’une des soirées des Nuits de l’Alligator en France ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Michael Gregorio à Lille : A kind of Magic

Le 26 janvier 2024 au Zénith de Lille, Michael Gregorio nous a transporté dans son Odyssée de la Voix. Mais surtout, l’Odyssée de sa vie ! En tournée avec son Odyssée de la Voix depuis 2020, Michael Gregorio a posé ses valises aux Zénith de Lille le 26 janvier 2024. Un spectacle plein d’humour, de sensibilité et d’imitations. Retour sur la soirée ! L’Odyssée de la vie La Voix étant le fil rouge de cette Odyssée, Michael Gregorio revient sur un moment très personnel vécu en 2020 : son extinction de voix. Des mois durant, l’artiste s’est vu dans l’obligation de ne plus utiliser la sienne et a donc dû – à la manière de Céline Dion  – recourir à l’usage d’un carnet pour s’exprimer. Un moment, certes désagréable, mais que Michael raconte tout en humour, romance et poésie, annonçant que “l’odyssée de la voix est l’odyssée de la vie”. Quoi de mieux pour revenir sur cet événement que de s’inspirer du cinéma muet ? Sans vous spoiler, on retrouve une mise en scène particulièrement drôle où Michael Gregorio se retrouve face à Élodie Frégé et François-Xavier Demaison à l’intérieur d’un film muet. Une fois sa voix recouvrée et de retour sur scène, le chanteur se demande comment retrouver cette femme dont il ne connait pas même le nom. Pour cela, une seule solution : parcourir les films qui ont marqué sa vie. De Ghostbusters à Dirty Dancing ou encore Pretty Woman, cette séquence parfaitement rythmée nous laisse nous prendre au jeu, dansant et chantant ces musiques de films cultes. Michael Gregorio, Zénith de Lille | © Raine L’homme aux voix multiples Au cours de ce spectacle, Michael Gregorio retrace le parcours de sa voix. À commencer par ses premières imitations sur « l’immense » banquette arrière de la voiture de son oncle en écoutant des cassettes. Un flashback pour lui comme pour nous avec des titres comme L’Aventurier d’Indochine ou encore Take On Me de A-Ah que l’on hésite pas à reprendre en choeur. Qui dit enfant, dit dessins animés et nouvel ajout de voix à son actif. On salue d’ailleurs ce clin d’œil aux doubleurs si rarement mis en avant malgré leur formidable travail. Michael souligne ses premiers émois. Les premières désillusions aussi. Mais surtout, le fait que ce qu’on oublie en premier d’une personne, c’est sa voix. Comme lui, on aimerait pouvoir encore entendre celles des personnes qui ne font plus partie de nos vies. Pour l’occasion, un bel hommage est rendu à de grands noms de la chanson française aujourd’hui disparus. Un spectacle intéractif Si l’Odyssée de la Voix est son spectacle le plus personnel, Michael Gregorio met toujours le public au premier plan. Ce, même avant le début du show grâce à une Kiss Cam. Certains jouent le jeu. D’autres se montrent plus timides. Dans les deux cas, le public se détend et rit. Lors de son odyssée, le vaisseau de Michael et ses compères se posera un instant dans la fosse du Zénith de Lille. Vêtue d’une combinaison spéciale argenté, la petite troupe nous entraîne dans un moment de karaoké. Ce soir, c’est Sophie qui se lance et choisit d’interpréter J’irai où tu iras (Céline Dion). C’est donc un duo, non pas avec Michael mais Jean-Jacques Goldman qui a eu lieu. S’en suivra un instant particulièrement drôle où deux personnes feront la promotion de leur propre événement ayant lieu durant le weekend. Proche de son public, Michaël propose à plusieurs reprises de se lever afin de danser. Sans surprise, le public Lillois se prête au jeu avec plaisir, allant jusqu’à danser dans les allées du Zénith. Ce, qu’importe l’âge ! Bien sûr, le show ne pouvait se conclure sans un slam de la part de l’artiste. Michael Gregorio et Nicolas Caumon (guitare), Zénith de Lille | © Raine L’écologie au coeur du spectacle Aujourd’hui, bon nombre d’artistes font le choix de se tourner vers des voies plus écologiques pour leurs tournées. C’est notamment ce qu’incite à faire Shaka Ponk avec le collectif The Freaks. Bien qu’il n’en fasse pas parti, ce point est important pour Michael Gregorio. Car, bien que la scène dispose de plusieurs écrans led, la tournée se veut écologique.  Sur cette tournée, les salles ne sont pas chauffées à plus de 19°c. Point sur lequel s’amusera l’artiste en demandant au public de Lille avant d’afficher un 19°c impossible à dépasser. Heureusement, dans le Nord, la chaleur est dans les coeurs ! Hormis ce geste, chaque membre possède sa propre gourde. Plus important encore, l’équipe a planté des arbres au début de la tournée pour pallier à l’empreinte carbone du show. De quoi faire réfléchir l’industrie du spectacle quant aux bonnes manières à user pour prendre soin de la nature tout en nous offrant des moments d’évasion ! Michael Gregorio, Zénith de Lille | © Raine Et vous, avez-vous déjà eu l’occasion d’assister à L’Odyssée de la Voix de Michael Gregorio ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

One Night of Queen, quand Gary Mullen imite Freddie Mercury 

Le public du Zénith de Paris à été conquis par un véritable show le 16 janvier 2024 Freddy Mercury est-il toujours en vie ? Gary Mullen & The Works ont créé One Night of Queen, un tribute qui nous donne presque l’impression d’une résurrection. En 2000,  Mullen a remporté le concours de talents Stars in Their Eyes avec son imitation vocale et visuelle de Freddie Mercury. Il joue aujourd’hui avec David Brockett à la guitare, Jon Halliwell à la batterie, Alan McGeoch à la basse et Malcolm Gentles aux claviers. Ensemble, ils ont performé au Zénith de Paris le 16 janvier 2024. De fan à imitateur, il refait vivre Queen sur scène Gary Mullen est un chanteur écossais de 50 ans. Admirateur de Queen depuis sa tendre enfance, il a créé un véritable hommage à ses idoles. Aujourd’hui, il transporte les fans de Queen à travers une véritable expérience musicale avec son spectacle One Night Of Queen. Au cœur de sa performance, il offre un contact authentique avec le public. Mullen ne se contente pas de chanter les classiques de Queen. La soirée devient inoubliable pour les fans grâce à ces petites interactions avec le public.  Il échange des « tcheks » chaleureux et n’hésite pas à donner son écharpe au premier rang. Les couleurs LGBT prennent vie à plusieurs reprises au cours du spectacle. Freddie Mercury est une icône queer. C’est un des premiers LGBTQ+ à s’afficher ouvertement sur scène. Jouant entre 100 et 150 fois par an, Gary Mullen  & The Works offrent un véritable show qui va bien au-delà de la simple reproduction musicale. Le spectacle ne se limite pas à la voix de Mullen. Les moments où d’autres membres du groupe prennent le devant de la scène sont aussi acclamé, que ce soit pour un solo de batterie ou pour des riffs de guitare emblématiques. C’est un hommage collectif à la virtuosité de Queen et à l’impact de leur musique. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Un spectacle a kind of magic, magic…  Au moment où les premières notes de la deuxième chanson résonnent, la foule se lève. Pourtant, chaque spectateur est initialement installé dans un siège. L’ambiance commence fort. Le spectacle fait échos à de nombreux live de Queen.  Les fameux « Ay – Oh » résonnent à travers la salle et le public répond en chœur comme lors du Live Aid de 1985.  L’utilisation d’accessoires et de tenues emblématiques crée l’illusion d’un retour sur scène de Freddie Mercury. C’est réussi : l’expérience est immersive.  Quelques minutes plus tard, lors de son interprétation de Love of My Life, la scène s’illumine de nuances bleues. La foule, balance la lumière de leur téléphone de gauche à droite. Le public participe à cette atmosphère mélancolique. Mullen conclut la chanson avec un touchant « Paris, je t’aime« . Il enchaîne avec Bohemian Rhapsody, encourageant le public à laisser les lumières allumées : « Ne filmez pas, allumez les lumières !« . L’humour est également au rendez-vous tout au long du spectacle. Gary Mullen apporte une touche légère et comique à la soirée. Il se met à faire des abdos sur Another One Bites the Dust. Plusieurs fois, il montre ses fesses au caméraman. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Le rappel offre les musiques les plus cules Alors que le spectacle atteint son apogée et que les dernières notes résonnent dans la salle, certains spectateurs commencent à se diriger vers la sortie. Ils anticipent le mouvement de foule imminent. Cependant, ceux qui restent sont récompensés par un retour sur scène avec 3 chansons emblématiques : Show Must Go On, We Will Rock You et We Are the Champions. Dans la foule, les smartphones continuent à filmer, capturant chaque instant de cette expérience inoubliable, confirmant que la magie de Queen ne faiblit jamais. Le départ de la scène est accompagné d’un feu d’artifice. Pendant que la foule le réclame encore, Gary Mullen réapparaît avec la couronne et la cape, saluant le public avec une élégance royale. Freddie Mercury avait utilisé cette tenue tout au long de la tournée Magic en 1986. Plus qu’un costume, cette tenue montrait son dévouement aux fans. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Une tournée en France pour profiter d’une nuit avec Queen  Pour bien commencer l’année 2024, One Night of Queen est en tournée française jusqu’à la fin du mois de janvier. Après la tournée 2022-2023 et ses 250 000 billets vendus en France, Gary Mullen revient conquérir la France avec un nouveau spectacle et une nouvelle scénographie.  Depuis 2006, One Night of Queen se produit en France. Dix-huit ans plus tard, ils sont encore présents sur les scènes françaises avec la Société de production de concerts, Richard Walter production qui a à son actif plus de 3000 concerts produits avec les plus grands artistes tels que U2.  Gary Mullen, avec son hommage passionné à Queen, réussit à capturer l’esprit et la magie intemporelle du groupe. Il offre aux spectateurs une expérience musicale qui restera gravée dans les mémoires bien après que le dernier accord a retenti.   Avez vous déjà vu One Night Of Queen ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Pick-up Full Of Pink Carnations : un bouquet mélancolique

The Vaccines sort un nouvel album, Pick-up Full of Pink Carnations, fleurit d’une guitare classique inspirée des 60’s, d’un peu d’Indie-Rock et de New Wave. Le sixième album studio du groupe The Vaccines, intitulé Pick-up Full Of Pink Carnations, est sorti le 12 janvier. Sur un fond mélancolique, The Vaccines servent une guitare classique inspirée par les années 60 qui conserve un savant mélange de New Wave et d’Indie-Rock. Andrew Wells aux manettes À l’écoute de Pick-up Full Of Pink Carnations, on sent les codes classiques de The Vaccines : Un air et un refrain qui restent en tête et donnent envie de danser. La question qui brûle à présent les lèvres des fans est de savoir si cet opus réussira à détrôner What Did You Expect from The Vaccines?(2011). Album qui les avait propulsés à la quatrième place des classements musicaux britanniques ! Pour ce sixième disque, le premier depuis le départ du guitariste, Freddie Cowan, le groupe londonien a confié la production à Andrew Wells. Producteur habitué aux réalisations plus pop puisqu’il a collaboré avec des artistes tels que Phoebe Bridgers et Halsey.  Cette décision montre ainsi l’évolution du groupe vers de nouveaux horizons musicaux.  https://www.youtube.com/watch?v=nIplJnJLre0 Désillusion et acceptation : le message profond de l’album Pick-up Full Of Pink Carnations s’affirme comme un disque traitant de la désillusion. Justin Young souligne d’ailleurs le fait qu’il cherche à accepter la perte, non pas en la pleurant, mais en tentant d’en acquérir une nouvelle compréhension.  Quant au titre de l’album, il vient d’une parole mal mémorisée du morceau American Pie de Don McLean. Une chanson qui évoque la mort de l’innocence et le rêve américain. À ce sujet, The Vaccines ont réussi à rendre encore plus poétique “With a pink carnation and a pickup truck” du morceau original en remplissant le pickup de fleurs roses.  Dans la mesure où Heartbreak Kid a été présentée pour la première fois à l’occasion d’un concert secret à Londres, ces circonstances de diffusion ont ajouté du mystère au disque. À propos de cette chanson, le chanteur, Justin Young explique : « Il y a deux sortes de personnes dans le monde : celles qui ont eu le cœur brisé et celles pour qui cela n’a pas été le cas ».  Cette réflexion donne un avant-goût de l’ambiance mélancolique qui caractérise l’ensemble de l’album. On retrouve cette atmosphère dans le dernier morceau de l’album Anonymous in los Feliz où le chanteur semble hanté par la perte d’une relation passée. Ses souvenirs l’empêchent de dormir, il ne parait pourtant pas y avoir de fautif. Il semble essayer de comprendre, le cœur empli de mélancolie. https://www.youtube.com/watch?v=ncS6WWSWguI The Vaccines va enflammer les scènes européennes Arborant une pochette d’album qui évoque le voyage, The Vaccines se lance dans une tournée européenne. Deux ans après leur dernier album Back In Love City (2021), le groupe londonien prévoit un passage dans la ville de l’amour avec Pick-up Full Of Pink Carnations. Le 3O janvier, ils fouleront les planches du Trabendo, une scène parisienne renommée pour la proximité qu’elle offre entre public et musiciens. Pour ceux qui hésitent encore, les paroles de Discount De Kooning (Last One Standing) semblent indiquer qu’il faut aller les voir en concert.  « Maybe we should keep on dancing » (peut-être qu’on devrait continuer à danser)  » i feel like something good is gonna happen. » (j’ai l’impression quelque chose de bien va arriver). Comptez-vous aller découvrir Pick-up Full Of Pink Carnations en live ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Un concert 5 étoiles pour Hot Milk!

Le 16 novembre 2023, Hot Milk était sur la scène des Étoiles (Paris). Retour sur un show placé sous le signe du pop/punk emo et des pogos. Originaires de Manchester, Hot Milk compte 4 membres : Hannah Mee (chant), Jim Shaw (guitare), Tom Paton (basse) et Harry Deller (batterie). Après avoir atteint plus de 50 millions de streams en 3 EP, nos 4 Mancuniens ont sorti en août dernier leur premier album : A call to the Void. Nos petits coeurs d’emo n’ont donc pas pu rester de marbre face à leur concert incroyable aux Étoiles le 16 novembre dernier ! Une première partie qui donne le ton ! Tout droit venus de Bristol, Superlove ouvre le bal dans cette salle intimiste que sont Les Étoiles. C’est avec des sons oscillants entre résonnances pop/punk et métal que le groupe fait monter l’ambiance. Au vu de leur style musical et de leur ville d’origine, autant vous dire qu’ils auraient clairement pu jouer dans des Skins Party. Ce qu’avaient notamment fait Foals ou encore Crystal Castle. Durant leur set, Superlove a interprété une dizaine de titres issus de leur dernier opus, Follow : Noise, sorti en juin 2023. Parmi eux : Go !, Easier ou encore Something Good. Sur scène, les trois garçons ne cachent pas leur plaisir de faire la première partie de Hot Milk. Ils ne cessent d’exprimer leur joie d’être là et le public leur rend si bien. Même si la salle n’était pas complète, le groupe n’en a pas tenu rigueur, nous chauffant parfaitement pour la suite. Si vous voulez notre avis, nul doute que nous retrouverons prochainement Superlove sur une scène parisienne. Superlove, Les Etoiles, Paris | © Mélanie Pierrat Hot Milk met le feu aux poudres À peine la salle assombrit, des jeux d’ombres et lumières laissent apparaître la grosse caisse de la batterie ornée d’une brique de lait et de flammes. Déjà déchainé, le public semble impatient de retrouver Hot Milk sur scène. Certains ont même fait le déplacement depuis leur pays natal – l’Angleterre – pour venir les voir à Paris ! D’autres sont, comme nous, des rescapés du Main Square Festival où ils étaient programmés l’été dernier. Quel soutien infaillible ! Pour leur arrivée sur scène, le quatuor entre sur scène au son introductif de Welcome To The… avant de laisser place à leur premier titre Horror Show. Comment vous dire que nous étions ravis de rejoindre cet « Horror show » ? Immédiatement, le public s’est enflammé pour ne jamais cesser. Alors que les pogos s’intensifient, le groupe les interrompt de temps à autre afin de lancer des wall of death.  Dans la fosse, les gens se poussent, chantent, hurlent, dansent. L’ambiance est incroyable ! On se prend une immense claque, notamment grâce au public à la hauteur du groupe. Côté setlist, les titres s’enchaînent. De Bloodstream à Alice Cooper’s pool house en passant par Zoned Out ou encore Party on My Death Bed. Tout est là pour nous faire plaisir. Le son, le public, le groupe, l’ambiance ! Hot Milk, Les Etoiles, Paris | © Mélanie Pierrat Des mots sur les maux Hot Milk vibre à l’intérieur de nous-mêmes et nous vibrons aussi. Tout nous fait plaisir, réchauffant nos petites âmes emo en quête de sons qui réussiront à nous toucher et à mettre des mots sur nos maux. C’est avec des titres comme Teenage Runaway et I Think I hate Myself, que Hot Milk fait passer des messages pour toutes les personnes souffrant d’anxiété ou de mal-être mental. D’ailleurs, Hannah s’est servie de sa propre expérience ainsi que ses ressentis pour écrire I Think I Hate Myself courant 2021. Avant de débuter le titre, elle demandera alors un support émotionnel au public qui lui rendra si bien. Si bien qu’elle finira émue tout en tentant de cacher plus ou moins cette émotion. Hot Milk nous a offert un concert incroyable dont on se souviendra très longtemps. Nous avons déjà hâte de les retrouver à nouveau en France. Retrouvez toutes nos photos du concert de Hot Milk Que diriez-vous de voir Hot Milk en live ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Hozier suspend le temps

Hozier était de retour dans la capitale française le 29 novembre 2023 pour un passage remarqué au Zénith de Paris Après une date complète à l’Olympia le 18 juillet 2023 -où nous étions déjà présent.e.s-, Hozier est revenu dans la capitale française pour nous offrir un concert dans une salle beaucoup plus grande : le Zénith ! Deux dates jouées à guichets fermés. Retour sur la soirée ! Beauté et tourbillon Nous sommes ravis d’avoir pu retrouver Hozier ainsi que ses musicien.ne.s sur la scène du Zénith de Paris le 29 novembre. Le tout, devant une fosse pleine à craquer. Cela fut d’ailleurs si impressionnant qu’on se serait presque à nouveau cru au concert de Noel Gallagher (ex Oasis) le 11 novembre dernier au même endroit. En effet, avant même son arrivée sur scène, l’audience était en feu, le sol tremblant au rythme effréné de nos coeurs. Dès les premières notes raisonnant dans le Zénith, l’atmosphère se pose. Aussitôt, on a l’impression d’être sur une autre planète, dans un lieu en dehors du temps, sans conflits externes et sans mauvaises pensées. Seulement de la bonté, de la beauté et des étoiles plein les yeux. Alors même que plus de 6 000 personnes sont présentes, l’impression d’intimité persiste. En effet, chaque fois que la voix de Hozier résonne, un tourbillon d’émotions file vers nous, nous rapprochant du chanteur. Et ce, bien que nous soyons en gradins. Les écrans géants placées derrière les musiciens nous emmènent quant à eux dans l’univers de l’artiste à chaque chanson. Tantôt, en projetant des images issues de clips. Tantôt avec des images en direct ou des illustrations de paysages. Bonté et reconnaissance. Comme à son habitude, Hozier s’est montré reconnaissant et humble envers son public. Chose qu’il fait très clairement comprendre par nombre de remerciements. Le chanteur en a également profité pour saluer la première partie, Last Dinner Party. Groupe que nous avons malheureusement manqué puisque arrivés trop tard mais que l’on espère voir l’an prochain lors de leur passage à La Maroquinerie. En effet, si vous voulez notre avis, ils ont tout pour réussir dans l’industrie musicale. Pour en revenir au concert, Hozier a invité le public français à chanter avec lui dès la quatrième chanson : From Eden (2014). Le chanteur et ses musicien.nes sont heureux d’être ici et Paris leur rend plus que bien ! D’ailleurs, lorsque l’on chante avec Hozier, c’est comme si nous étions le 10e membre du groupe. La communion est totale, intense, touchante et merveilleuse. Ici et là, les têtes se balancent. Les corps s’agitent. Puis, la voix de la foule reprenant à l’unisson « feels good, god it feels good to be alone with you » (To be alone) également issu du premier album d’Hozier. More woman and revolution. Il est très important de souligner à quel point Hozier est un artiste sain et engagé. Notamment concernant l’égalité des genres. En effet, pour l’entourer sur scène, la moitié de ses musiciens sont des femmes. Dans cette même optique, The Last Dinner Party, le groupe ayant assuré sa première partie, est un quintet féminin originaire de Londres. Par ailleurs, durant le concert, Hozier abordera le fait d’être reconnaissant envers les Sufragettes françaises car elles ont permis la révolution en Irlande, son pays natal. Il a également annoncé vouloir que ses chansons soient une part dans la « revolution of love, kindness and solidarity » (la révolution de l’amour, la gentillesse et de la solidarité). Il faut dire qu’après avoir fait tomber son micro au sol par maladresse, la salle entière a remplacé le chanteur afin de le soutenir. Public qui n’a pas hésité à scander à plein poumons «  that’s the kind of love I’ve been dreaming  » (Dinner & Diatribes). Timing parfait nous direz-vous ! Personnellement, nous pensons que rien n’arrive vraiment par hasard. Ainsi, la communion dans cette salle de concert était telle que c’était écrit que cet instant soit aussi incroyable. De plus, n’oublions pas que Hozier est si respectueux envers ses musicien.nes qu’il a fait un duo avec toutes celles-ci sur différentes chansons – Nina Cried Power par exemple -. Comme s’il leur laissait à chacune l’occasion de briller. Working funny. Le sublime être humain qu’est Hozier a une voix que l’on reconnaît entre mille. Le temps file dans cette salle jusqu’à ce qu’il réalise qu’il s’agisse de la plus grande qu’il remplisse en France. Les titres s’enchaînent. Les blagues aussi.  Hozier nous introduit la sublime chanson Francesca (extraite de son dernier album Unreal Unearth sorti en 2023) comme une chanson d’amour entre deux êtres avant de la chanter avec une facilité déconcertante.  Puis, quelqu’un demande au chanteur de lui dessiner son prochain tatouage. Ce à quoi il a répondu en rigolant qu’il ne voulait pas prendre cette énorme responsabilité et qu’il allait demander l’aide du public. Ce qui a donné « a pig on skate paying his taxes » (un cochon sur un skateboard payant ses factures). Tout comme nous, le chanteur en ri beaucoup.  Arrivent ensuite les première notes de Cherry wine. S’arrêtant soudainement, il a ajouté : « please don’t do that » (s’il vous plait, ne faites pas ça) avant de poursuivre. Dès le premier refrain cette fameuse chanson de son premier album éponyme de 2014, Hozier laisse une nouvelle fois son public chanter le refrain seul. Encore un moment très doux.  N’oublions pas Would that I où la foule entière n’a fait plus qu’un pour entonner les chœurs. Un moment hors du temps. Les premiers accords de Eat Your Young – extraite du dernier album- résonnent. L’audience est ravie. 22h22, on touche son nez et le siège rouge sous nous pour se porter chance tout en continuant d’agiter nos portables flash allumés sur First Light. La chanson tant attendue Take me to church commence. Le public devient fou et hurle les paroles engagés du titre qui a fait le succès de Hozier il y a maintenant presque dix ans. Pendant ce temps des images du clip incroyable et marquant sont projetées simultanément. Et vous, qu’attendez vous pour vous plonger dans l’univers somptueux du grand Hozier ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You

KYO en fête au Zénith de Lille !

Vendredi 8 décembre 2023, Kyo fêtait les 20 ans de Le Chemin au Zénith de Lille. Nos âmes adolescentes se sont réjouis ! Aujourd’hui,  les tournées anniversaires sont à la mode et Kyo l’a bien compris. En effet, le groupe a décidé de fêter les 20 ans de leur album culte, Le Chemin. Une tournée qui ne peut que faire plaisir aux fans de la première heure. Ou nous, qui étions visiblement trop jeunes pour assister à l’un de leurs concert à ce moment-là. Retour sur la soirée ! Stéphane en première partie En guise de première partie, Kyo laisse place à Stéphane. Si le nom à une résonance masculine, Stéphane est bien une femme ! Histoire que tout le monde le comprenne, la chanteuse a d’ailleurs appelé son premier album Madame. Un album dans lequel figure notamment une collaboration avec Benoît Poher. D’ailleurs, Stéphane apparaît également sur la ré-édition de Le Chemin où elle chante cette chanson phare à la place de Sita. Il est donc tout à fait logique de la retrouver ce soir au Zénith de Lille. Histoire de nous mettre en jambe, Stéphane débute la soirée avec le single qui l’a fait connaître, Douleur je fuis. Le tout, en format guitares voix. À l’aise sur scène, la chanteuse n’hésite pas à prendre le temps de communiquer avec le public et lui faire reprendre des passages de ses titres. Il n’en fallait pas plus pour que nous tombions sous le charme de son répertoire. Parmi les chansons interprétées, Stéphane nous a proposé la majorité de ses singles : 48h, Nouveau Départ ou encore le dernier en date, Mieux comme ça. Elle a également jouée Green Dream que le public n’a pas hésité à reprendre à ses côtés. À noter que Stéphane sortira son prochain single le 26 janvier 2024. https://www.youtube.com/watch?v=ItzARPJ_Dck Un anniversaire de qualité Pour les 20 ans de son album phare, Kyo n’a pas lésiné sur les moyens. De la mise en lumière en passant par l’usage de pyrotechnie ou de confettis, nous avons eu droit à un véritable show. Le groupe a également fait appel à Light4Events, une application à télécharger en amont permettant de diffuser une certaine couleur sur les smartphones. Une excellente idée qui a inclu les spectateurs durant Pardonné. Enfin, pour ceux ayant la 5G car en 4G, impossible pour l’application de se connecter en raison de la visible saturation du réseau. Évidemment, puisque nous sommes ici pour une soirée spéciale, Kyo a interprété Le Chemin dans son entièreté. En guise d’introduction, des images diffusées ont retracé le succès de l’album. Entre extraits des clips et passages live, on replonge avec eux 20 ans en arrière. Puis, le groupe entre en scène sur le titre éponyme immédiatement repris par la foule. On l’avoue, par nous aussi ! Surtout qu’il nous rappelle nos années chorales. S’enchaîne LA chanson qui nous a permis de comprendre ce qu’était le harcèlement scolaire sans avoir les mots pour le dire : Je cours. Car oui, à 11 ans dans les années 2000, nous n’avons pas conscience de cela. Le sujet n’est pas abordé. Ni en classe. Ni à la maison. Et personne ne prenait notre défense. On subissait, point. Personnellement, l’entendre a fait remonter certains souvenirs mais aussi l’idée que cela n’arrive pas qu’à soi. Et mieux encore, qu’il est possible de s’en sortir. Comme quoi, Kyo a beau être souvent décriés, le groupe était en avance sur son temps ! Florian Dubos (alias Flo), Zénith de Lille | © Raine Nicolas Chassagne (guitare) et Pierre Lavandon (basse), Kyo, Zénith de Lille | © Raine Benoît Poher, Kyo, Zénith de Lille | © Raine Mais revenons-en au concert ! Puisque l’album est joué dans l’ordre s’en suivent Dernière danse, l’excellent Tout envoyer en l’air, Chaque seconde ou encore Comment te dire. Des morceaux qui réjouissent clairement le public Lillois qui ne cesse de donner de la voix. D’autant plus que certains d’entre eux n’ont certainement pas été joué en live depuis quelques années. Notre côté emo ressurgi quant à lui dès les premières notes de Je saigne encore. Que voulez-vous, même 20 ans après on l’apprécie toujours autant ! Tout comme le reste de l’album, on ne va pas se mentir. À croire que l’adolescent en nous est toujours omniprésent car il ne s’agit même pas ici d’un plaisir coupable. Histoire de rester dans la même mouvance mais de façon plus pop-rock, c’est Je te vends mon âme qui prend le relai. La fin approche alors. Après avoir suspendu l’instant durant Pardonné, notamment grâce à l’éclairage de la salle via les smartphones, le groupe enchaîne avec Sur nos lèvres avant que ce ne soit à Flo de conclure avec Tout reste à faire.  Kyo, Zénith de Lille | © Raine Nicolas Chassagne, Kyo, Zénith de Lille | © Raine Benoît Poher, Kyo, Zénith de Lille | © Raine Le Chemin, mais pas que ! Alors que d’autres artistes pourraient se contenter de n’interpréter que l’album anniversaire en question, Kyo est loin de laisser ses fans sur leur faim. Ainsi, le public a eu droit à une seconde partie de soirée comportant pas moins de 13 titres supplémentaires issus de leurs discographie. De quoi réjouir les fans d’hier et ceux d’aujourd’hui ! Afin de débuter cette seconde partie, Ben se lance dans un medley acapella comprenant 3 lettres, Comme des frères et Kyosphère. La suite nous renvoie à la fois aux côtés pop du groupe avec Le Graal et plus rock avec Contact. Alors que Kyo entonne White Trash, nous sommes surpris par des effets pyrotechniques. Ce qui est loin de nous déplaire. Puis, bien que Nuit Incolore ne soit pas de la partie, le groupe propose sa nouvelle version de Je Cours. Cette fois-ci, en duo avec le public du Zénith qui relève le défi avec plaisir. Idem lors de l’interprétation de la version 2023 de Je Saigne Encore sans Cloud. Kyo a également posé un peu les guitares électriques le temps d’un set acoustique comprenant 7 vies, Sarah et Quand je serais jeune. Si nous étions ravis de pouvoir entendre Sarah en live,