Retour sur le Main Square Festival 2023

Du 30 juin au 2 juillet, nous étions au Main Square Festival qui se déroule chaque année à la citadelle d’Arras ! Lors de cette 17e édition du Main Square Festival, le festival a misé sur la jeunesse. En plus d’une programmation tournée vers le rap, le festival a mis en avant des artistes féminines ainsi que des artistes engagés ! Retour sur le weekend ! Une programmation toujours axée rock Bien que le Main Square Festival joue la carte de la jeunesse depuis quelques années, le rock n’est pas passé à la trappe. Cette année, nous avons notamment pu y voir Anna Calvi, Royal Republic, Nova Twins, Ko Ko Mo ou encore Fever 333. Tant d’artistes qui nous ont fait vibrer. Vibrer, c’est bien le mot à employer en parlant de Royal Republic. Car les suédois nous ont donné chaud. Très chaud ! On retient de leur set leur présence scénique ainsi qu’un humour décapant. Samedi 1er juillet, l’ambiance cuir, moustache & rock’n’roll a pris tout de suite! D’ailleurs, le public était aussi enflammé et déchaîné que le groupe et ce de Rata-tata à Stop Movin’ jusqu’à leur reprise de Ace of Spades (Motörhead). Comment parler de Royal Republic sans parler de leurs amis Ko Ko Mo. Malheureusement programmé le lendemain, le duo fut un véritable coup de coeur. En les écoutant, on se demande d’ailleurs comment ils ne peuvent être que deux sur scène : Kevin alias K20 Gromolard (batterie) et Warren Mutton (chant, guitare). Avec eux, le voyage est assuré ! Désormais, on a hâte de pouvoir les retrouver en salle tant ils sont époustoufflants ! Adam Grahn (chant, guitare), Royal Republic | ©Mélanie Pierrat Un air de K-Pop au Main Square Après CL à l’affiche 2022, le Main Square remet le couvert avec un autre groupe sud-coréen : The Rose. Alors que le rap de CL ne nous avait fait ni chaud ni froid, cette année, c’est différent. Et oui, The Rose fut l’occasion de faire une très belle découverte ! Le groupe nous a agréablement surpris avec des titres aux mélodies électrisantes et pop/rock. Le tout couplé à beaucoup de douceur. De leur set, nous retiendrons notamment Heal, un titre issu de leur dernier album.  À noter que The Rose est un groupe indépendant puisqu’ils sont produits sur leur propre label : Windfall.  Main Square et féminisme Depuis #MeToo, le Main Square a bien compris l’importance d’inclure davantage d’artistes féminines à sa programmation. Nous sommes donc ravies de retrouver sur scène Izia, Nova Twins, Sir Chloe, Anna Calvi ou encore Suzane. Izia et Anna Calvi le vendredi Vendredi 30 juin, nous sommes arrivés pile à temps – suite à des problèmes de stationnement – pour Izia. Grâce à son énergie à couper le souffle, la chanteuse a immédiatement emporté la foule. Notamment avec le single issu de son dernier album, La Vitesse, Mon Coeur. Autant dire que cette entrée en matière nous a mis de bonne humeur !  Un peu plus tard dans la soirée, une autre femme nous a permis de bien démarrer cette 17e édition : Anna Calvi. Dès son arrivée sur scène, elle a posé l’ambiance en nous transportant dans son univers. En effet, son timbre si unique et sa guitare nous ont cloué au sol. Par ailleurs, son décor sobre nous a permis de nous focaliser sur la musique si prenante. Anna Calvi, Main Square Festival 2023 | ©Mélanie Pierrat Coup de coeur pour Nova Twins Évidemment, impossible de passer à côté du duo Nova Twins samedi 1er juillet ! Quelle énergie ! Quelle force ! Quelle puissance ! Nous avons été époustouflées par leur set aussi rock que électrisant ! Immédiatement, les festivaliers ont été séduits par leur style, n’hésitant pas à se déhancher au rythme de leurs titres. Des pogos ont même soulevé des tourbillons de poussières. Aucun doute, on vous recommande de voir les Nova Twins en live ! Un dimanche Queer et féministe Si vous nous suivez, vous savez qu’avant son passage au Main Square Festival, nous avons eu la chance de rencontrer Sir Chloe. C’est donc avec plaisir que nous les avons retrouvé dimanche 2 juillet. Iels sont toujours aussi entraînants, emportant le public avec eux. On ne sait pas vous, mais on a déjà hâte de les retrouver pour leur prochain passage en France. Enfin, nous avons assisté au show de Suzane. Et qui dit Suzane, dit féminisme à souhaits ! Ces textes sont engagés et si vrais qu’ils nous parlent aussitôt. On a aussi apprécié qu’elle interprète Pendant 24h, son duo avec Grand Corps Malade. Même s’il n’était pas présent physiquement, sa voix a tout de même résonné sur la Main Stage. D’ailleurs ce titre dénonce le sexisme ordinaire et l’inégalité femmes-hommes. Elle a également interprété son hymne écologique, Il est où le SAV? ainsi que son titre phare Génération Désenchantée. Nova Twins, Main Square Festival | ©Mélanie Pierrat Revoir les bases Maroon 5 Bien que nous adorions découvrir de nouveaux artistes, nous attendons évidemment les têtes d’affiche avec impatience. Vendredi 30 juin, c’est donc Maroon 5 qui s’est produit sur la Main Stage. Alors que nous avions assisté à leur concert décevant de la veille à La Défense Arena (Nanterre), on a décidé de retenter notre chance. Cette fois-ci, nous avons pu être présents dès le début du set. Ainsi, nous avons enfin pu entendre Moves Like Jagger et l’incontournable This Love. Côté ambiance, là aussi rien à voir. En effet, les festivaliers du Main Square se sont montrés bien plus réceptifs et enjoués. Tout comme la veille, Maroon 5 a enchainé les tubes sans changer un seul morceau à son set. Chose dont nous ne tiendrons pas rigueur au vue de l’ambiance. Public nordiste oblige nous direz-vous ! Car oui, l’ambiance festival nous a permis d’avoir un tout autre avis sur le groupe qui s’est d’ailleurs montré plus agréable. Comme quoi, il ne faut jamais rester sur une note négative. Macklemore Nous avons également assisté au concert de l’incroyable Macklemore. Même s’il s’agit d’un habitué du Main Square, on

Maroon 5 déçoit à La Défense Arena !

Le 29 juin 2023, Maroon 5 s’est produit à La Défense Arena dans des circonstances particulières. Avant leur passage par le Main Square Festival, Maroon 5 s’est arrêté à La Défense Arena le 29 juin dernier. Un passage remarqué dans la plus grande salle d’Europe à ce jour. Retour sur la soirée ! Un contexte particulier. Avant d’entamer notre report sur Maroon 5, une remise en contexte est nécessaire. En effet, il est important de spécifier que le concert a eu lieu le 29 juin 2023. Soit, le lendemain de la mort du jeune Nahel des suites d’un tir de policier lors d’un contrôle routier. Évènement qui a causé des émeutes des jours durant dans plusieurs villes de France. L’incident ayant eu lieu à Nanterre, où se trouve La Défense Arena, il était impossible de savoir si le concert serait ou non maintenu. Mais contrairement aux deux concerts de Mylène Farmer au stade de France, celui de Maroon 5 a bien eu lieu. Comme de nombreux fans, nous avons donc pris la direction de la salle.  Sur place, les portes devaient ouvrir à 18H30. Cependant, il a finalement été annoncé via les réseaux sociaux qu’elles n’ouvriraient qu’une heure plus tard. Ce, pour des questions de sécurité et d’organisation. Comprenez que les manifestations et émeutes ayant débutées plus tôt dans la journée, circuler sur les lignes RATP et routières est devenu compliqué. Marroon 5, La Défense Arena | © Mélanie Pierrat Une entrée difficile. Malheureusement, le problème ne s’est pas arrêté à ce tragique événement. Alors que La Défense Arena peut accueillir 40 000 personne, il a été décidé de faire entrer le public par… 3 portes. Dans le cas où l’ouverture de la salle avait bien eu lieu à l’heure prévue, cela aurait été faisable. Mais avec entre 2h à 2h30 de retard, autant dire que c’est mission impossible. Ainsi, des milliers de personnes se sont entassées comme du bétail allant à l’abattoir devant les entrées. Et pour ne rien faciliter, toutes se trouvaient les unes à côté des autres. Lorsque la salle à enfin eu le feu vert, l’entrée s’est fait très lentement. Si lentement que lorsque nous avons enfin pu entrer, Maroon 5 avait déjà débuté son show. À proximité, une personne, aussi dégoûtée que dépitée a même demandé à la sécurité si c’était bien le groupe qui jouait en entendant le début de This Love.  En raison de cette organisation catastrophique, nous avons manqué les 2 premiers titres du set : Moves Like Jagger et This Love. Heureusement, nous avons eu la chance de nous rattraper le lendemain au Main Square Festival. Malheureusement, ce n’est pas le cas de tout le monde. Une ambiance sur la réserve. Avec un groupe tel que Maroon 5, on aurait pu penser que La Défense Arena ferait salle comble, mais non. En effet, la salle était loin d’être pleine et tous les gradins hauts vides. Peut-être qu’un simple Accor Arena aurait suffit. Il est cependant possible qu’une partie de l’audience ait été découragé par les événements extérieurs. Lors de notre arrivée, une chose nous a frappé. Le son était si fort et mal réglé que nous avons eu l’impression de perdre instantanément 30% de notre ouïe. On remercie d’ailleurs la sécurité de nous avoir transmis des bouchons d’oreilles afin de nous libérer.  Côté setlist, Maroon 5 a joué quasiment tout ses standards. Et il y en a bien plus que ce qu’on pourrait penser ! Histoire d’ajouter une dose de déception à cette soirée déjà mal partie, le groupe n’a pas interprété Misery. Un titre que nous attendions pourtant avec impatience. Autour de nous, l’ambiance ne semble pas prendre. Maroon 5 continue donc de jouer face à un public sans âme.  Autre fait déroutant, de One more Night à Animals, en passant par Payphone, Memories ou encore Girl like you, quasiment aucune interaction n’a eu lieu entre le groupe et la foule.  Maroon 5, La Défense Arena | © Mélanie Pierrat Maroon 5 distant avec son public Vous l’aurez compris, Maroon 5 a semblé distant tout le set. Le leader, Adam Levine, se la joue californien irrésistible et guitare Hero. Plus charot que Hero si vous voulez notre avis. Dans tous les cas, la performance n’est pas au rendez-vous.  Plus le temps passe, plus on ne cesse d’attendre que l’ambiance prenne. Pour cela, il aura d’ailleurs fallu attendre longtemps. Très longtemps même. En effet, ce n’est qu’avant le rappel – et un changement de chemise – qu’Adam Levine interagit enfin avec le public. Enfin, juste afin de préciser qu’il n’a pas « fait pipi dans son pantalon« . So weird! Car contrairement à nous, Levine a eu chaud à force de courir et se dandiner sous les projecteurs. Au point que sa sueur coulait dans son dos. Si le moment nous a parût cocasse, la blague a duré un peu trop longtemps à notre goût. Et tout cela pour quoi ? Simplement enchaîner avec une petite chanson d’anniversaire pour l’un des membres du groupe : Sam Farrar. Et oui, le bassiste a fêté ses 45 ans avec nous ce soir là.  Cependant, toutes les bonnes – et mauvaises – choses ont une fin. Aussitôt She will be loved et Sugar terminées que le groupe a disparu. En tout, Maroon 5 aura joué 1h30. Pas une minute de moins, pas une de plus. Le concert fut même presque plus court que les autres dates au vu des setlists. Et vous, étiez-vous à La Défense Arena pour le concert catastrophique de Maroon 5? Mélanie Pierrat SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Indochine au Nancy Open Air

Dans le cadre de leur Festival Tour 2023, le groupe mythique Indochine était présent au Nancy Open Air le 17 juin ! Après un concert intimiste au Roudhouse à Londres le 11 juin, Indochine est revenu en France pour inaugurer le festival Nancy Open Air ! Retour sur un concert qui nous en a mis plein les yeux, avec une setlist exceptionnelle ! Deux premières parties qui ont divisé Si vous connaissez un peu les fans d’Indochine, vous savez qu’ils ne sont en général pas très friands des premières parties du groupe. Dans nos souvenirs, les seuls qui avaient réussi à mettre tout le monde d’accord étaient Klink Clock – lors du Black City Tour – et Toybloïd. Coach Party Pour ne pas changer, l’ambiance dans le public n’était donc pas la meilleure lors du set de Coach Party. Si le groupe britannique tente tant bien que mal de faire participer les spectateurs, ceux-ci ne sont pas très réceptifs. De notre côté, nous avons tout de même apprécié leur set ! Notamment grâce aux deux titres que nous avons ajoutés à nos playlists : Can’t Talk, Won’t et Everybody Hates Me !  Leur rock indé est marqué par leurs influences musicales comme Nirvana et Sonic Youth, avec des riffs de guitare entêtants et une chanteuse qui n’hésite pas à pousser sa voix ! Pour les curieux, KILLJOY, leur premier album, sortira le 8 septembre prochain. Coach Party, Nancy Open Air | © Mélanie Pierrat Hinds S’en suit le quatuor madrilène féminin Hinds. On doit dire que nous avons été surpris lors des trois premiers morceaux. En effet, leur musique sort de notre zone de confort : un rock très coloré, des voix joueuses qui montent dans les aigues ainsi qu’une imagerie qui nous rappelle nos dessins animés et films d’enfance…  Nous avons toutefois été très emballés par Crying my eyes out. Chanson qui n’est pas encore sortie ! Après cela, nous n’avons plus décroché du reste du set. Le peps des membres du groupe et leurs tentatives pour parler en français ont amusé le public qui, cette fois, les a suivies ! Elles nous racontent qu’elles font de la musique depuis 8 ans et que Nicola Sirkis les a contactées il y a 5 ans. Pourtant, c’est la première fois qu’elles peuvent enfin jouer avec eux. Good Bad Times est également à ajouter dans vos setlists sans plus attendre ! Indochine, un groupe hors du temps Indochine arrive sur scène vers 21h45 sous les cris et applaudissements des fans. Nombre d’entre eux attendaient d’ailleurs depuis des heures leur arrivée. Pour ceux qui, comme nous, étaient présents à Londres, nous avons hâte de savoir si la setlist est restée inchangée ou non ! En effet, des surprises – de taille – nous avaient extasiés dans la capitale britannique ! Le show débute avec Nos Célébrations, et la communion avec le public se fait instinctivement. La scène en U (à l’intérieur de laquelle certains fans ont pu accéder) permet à tous les membres de venir nous saluer. Ainsi, personne ne reste dans l’ombre ! S’en suit, Un Été Français, l’un des singles du dernier album, 13.  Les visuels sur les écrans au fond de la scène sont colorés et habillent harmonieusement l’amphithéâtre. Mais ce qui va nous plaire le plus sont les morceaux joués bien plus rarement en live ! Et c’est effectivement avec Manifesto (Les Divisions de la joie) que le groupe poursuit, hommage aux fans présents depuis plusieurs dizaines d’années !  Nous aurons également droit à Punker et Un Ange à ma table (pas jouée depuis 2011) dans la première partie de la setlist. De quoi régaler tout le monde ! Les confettis et divers jeux de lumière colorent les spectateurs. Autant dire que nous sommes agréablement surpris des efforts fournis pour une tournée de festivals ! Une setlist variée pour un public fidèle Indochine est l’un des rares groupes français à rassembler les générations. Et cela se voit notamment durant leurs concerts où le public est très hétéroclite ! Devant nous, un enfant d’environ 12 ans accompagné de sa maman. Les deux vivant la soirée à fond ! Derrière nous, des fans un peu plus âgés mais presque autant énergiques ! Les traditions se perpétuent, notamment pendant Miss Paramount et 3 nuits par semaine. En effet, Nicola Sirkis n’a pas besoin de demander pour que les fans répètent les mouvements de bras que l’on voit à chaque date. Comme tout ne peut pas plaire, nous allons faire l’impasse sur la reprise de Poker Face de Lady Gaga. Reprise qui n’a visiblement pas fait l’unanimité dans le public. Toutefois, le groupe remet tout le monde d’accord lors du set acoustique. Nicola, le leader, remercie le public du groupe une nouvelle fois et fait part de quelques surprises pour les « fans hardcore » ! Les mêmes titres ayant été joués le weekend précédant à Londres, nous n’avons pas la surprise mais nous sommes toutefois ravis de les entendre à nouveau : Je t’aime tant et Une maison perdue… Le concert se terminera au son du mythique L’Aventurier ainsi qu’avec une reprise de You Spin Me Round (Like a Record) des Dead or Alive. 25 titres ont été interprétés au total, démontrant que le groupe reste fidèle à lui même. Et ce, bien qu’il s’agisse d’un concert dans un cadre de festival ! Plus de 40 ans après la naissance d’Indochine, le groupe continue à déplacer les foules et on reste toujours aussi mordus !  Pour le Festival Tour, vous pourrez retrouver Indochine au Paléo Festival et Ronquières Y serez-vous ? CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

L’Europe 2 Live enflamme Tourcoing !

Le Europe 2 live a posé ses bagages à Tourcoing avec Adé, Matmatah, Texas et Louise Attaque au programme ! Vendredi 9 juin 2023, 30 000 personnes se sont rassemblées sur le parvis Saint Christophe de Tourcoing pour le Europe 2 Live. Retour sur cette soirée ou 20h02, Adé, Texas, Matmatah et Louise Attaque ont enflammé la ville ! 20h02 en guise de première partie C’est sous une chaleur étouffante que débute l’Europe 2 Live avec 20h02. Vainqueur du Tremplin Nouvelle Scène organisé par la radio, le duo de frangins nous a immédiatement tapé dans l’oeil. En effet, leurs titres oscillant entre pop-rock et un flow mesuré nous ont donné envie de bouger en rythme.  Profitant de l’ambiance, le chanteur mentionne que pour être ici, il a manqué sa remise de diplôme. Mais bon, ne valait-il mieux pas être sur scène en bonne compagnie ? Personnellement, on pense qu’il n’aura absolument aucun regrets ! Pour l’occasion, le duo nous offre même Swipe en exclusivité ! Adé La soirée se poursuit avec l’une des chanteuses dont la popularité ne fait qu’augmenter : Adé. Après s’être fait connaître avec Thérapie Tai, la jeune femme s’est lancée en solo courant 2022. L’Europe 2 Live était donc l’occasion parfaite pour elle de nous présenter quelques titres de son premier album, Et Alors ? En tout, Adé jouera six morceaux. Parmi eux, ses singles Sunset, Insomnies, Tout Savoir ou encore Q. La chanteuse interprètera également Les Silences ainsi que Avec des si. Bien que l’on ait jamais particulièrement accroché à sa musique on admet qu’elle sait faire le show. Tout sourire, elle a offert un set cheveux aux vents et plein d’énergie. D’ailleurs, on l’imaginerait très bien partager la scène avec Izia. Texas Le moins que l’on puisse dire c’est que le Europe 2 Live ne s’est pas moqué de nous. En effet, pour cette édition, la radio a fait appel à une pointure internationale : Texas. Une nouvelle qui nous avait ravie à son annonce puisque nous aimons particulièrement le groupe sans jamais avoir eu l’occasion de le voir. Rayonnante, Sharleen Spiteri – que nous avions eu l’occasion d’interviewer il y a 10 ans pour Sound of Britain -, s’essaie même au français. Le temps de passage étant relativement court par artistes, Texas débite ses tubes du début à la fin. De Summer Son à Black Eyed Boy en passant par Inner Smile, The Conversation ou Say What You Want, nous avons été gâtés. Le groupe nous a également offert After All, titre inédit issu de leur Best Off qui sortira le 16 juin prochain. Par ailleurs, nous avons beaucoup ri lorsque la chanteuse a désiré faire participer le public en reprenant ses titres. En effet, durant (?), elle n’a pas hésité à annoncer que « c’est merde » pour que la foule chante plus fort. Autant dire que Sharleen ne mâche pas ses mots ! Tony McGovern (Texas), Tourcoing | ©Raine Sharleen Spiteri (Texas), Tourcoing | ©Raine Eddie Campbell (Texas), Tourcoing | ©Raine Matmatah Que diriez-vous maintenant d’un détour par la Bretagne ? Pour l’occasion, des fans bretons ont fait le déplacement, drapeaux évidemment en évidence ! Si l’une d’entre nous les a vu à la Cartonnerie de Reims en mars dernier, ce n’était pas encore notre cas. Habitué de la scène rock, Matmatah enchaîne les titres avec Le rhume des foies et Nous y sommes. Avec un trait d’humour, Tristan Nihouarn – au chant -, ose dire que « dans le Nord, on sait pas faire beau« . La raison ? Il manque un peu de crachin. Et on l’avoue, la pluie, on en aurait bien voulu pour nous rafraîchir tant il faisait chaud ce soir là à Tourcoing. Puis, le groupe interprète Brest-même. Morceau que nous avions adoré sur Miscellanées Bissextiles et qui a été un vrai coup de coeur en live. Bien évidemment, avec Matmatah à la programmation, on ne pouvait passer à côté de leur standard : Lambé An Dro qui a fait exulter le public. Afin de clore leur set, c’est finalement L’Excuse qui sera jouer. Matmatah | ©Raine Matmatah | ©Raine Matmatah | ©Raine Matmatah | ©Raine Matmatah | ©Raine Matmatah | ©Raine Louise Attaque Pour clore ce Europe 2 live, qui de mieux que Louise Attaque ? Très attendu par le public Tourquennois, le groupe ne jouera malheureusement que quatre morceaux. De quoi laisser un goût amer lorsque les autres artistes ont proposé deux titres supplémentaires. Malgré ce bémol, nous avons eu la chance de pouvoir assister à la première prestation live du duo fraichement sortie entre Louise Attaque et Sharleen Spiteri. En effet, le matin même le groupe a révélé une nouvelle version de leur titre Nous dans une version bilingue avec la chanteuse. Appelez pour l’occasion Nous (I Want It All), nous l’avons autant aimé que sa version initiale. Le groupe enchaîne ensuite avec le premier single de Planète Terre (2022), La Frousse. Un titre dont la ligne de guitare résonne toujours dans nos têtes. Puis, Louise Attaque enchaîne deux de ses standards avec Les Nuits Parisiennes et Je t’emmène au vent. De quoi emballer la foule qui en souhaiterait beaucoup plus. Malheureusement, c’est déjà la fin de l’évènement. On se dit alors que l’on aurait préféré que certains artistes jouent un peu moins pour laisser plus de place à Louise Attaque. Gaetan Roussel, Louise Attaque | ©Raine Gaetan Roussel, Louise Attaque | ©Raine Nicolas Musset, Louise Attaque | ©Raine Gaetan Roussel, Louise Attaque | ©Raine Arnaud Samuel, Louise Attaque | ©Raine Arnaud Samuel, Louise Attaque | ©Raine Robin Feix, Louise Attaque | ©Raine Sharleen Spiteri et Gaetan Roussel | © Raine Sharleen Spiteri et Gaetan Roussel | © Raine Et vous, étiez-vous au Europe 2 Live à Tourcoing ? 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Le Main Square, un festival engagé et engageant

L’édition 2023 du Main Square s’est tenue le week-end du 30 juin, 1-2 juillet. Retour sur un festival engagé et toujours plus engageant ! Du 30 juin au 2 juillet le Main Square Festival s’est à nouveau emparé de la Citadelle d’Arras.  Un festival engagé depuis plusieurs années La Citadelle d’Arras, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, a accueilli plus de 120 000 festivaliers pour la 17e édition du Main Square Festival. Et pour tenir tout ce beau monde dans ce lieu d’exception, il faut de l’organisation ! Pour ça, le festival s’engage depuis plusieurs années.  D’abord, en 2019, avec la signature d’une Charte Partenariale d’Engagement de la communauté urbaine d’Arras au profit de la Transition Ecologique. En tout, 19 conventions écologiques ont été signées à Arras. Parmi les objectifs, celui de dé-carboniser le festival en réduisant sa consommation électrique. Ça passe, par exemple, par des bornes Wifi, ou par moins de groupes électrogènes. La scène du Bastion, sur laquelle se sont produits les artistes locaux, fonctionne à l’énergie 100% verte depuis l’année dernière.  Un autre objectif notable, celui de la réduction des déchets : tous les ans, les décorations et le mobilier sont réutilisés au maximum. La vaisselle est aussi consignée et réutilisable. Les restaurateurs sont d’ailleurs encouragés à travailler avec des producteurs locaux. L’huile de cuisson est quant à elle, recyclée ! Pas question non plus de se retrouver avec des programmes en version papier qui risqueraient d’être abandonnés, ça et là, ou bien de s’envoler des mains des festivaliers. Le Main Square a développé une application mobile qui vous permet de tout savoir et de tout faire. Quant aux déchets, sur le site, nous avons trouvé de nombreuses poubelles, qui permettent de faire le tri, mais aussi des cendriers. Mention spéciale aux bénévoles qui ont régulièrement vidés les poubelles. Malgré les plus de 40 000 personnes présentes par jour, rares sont les déchets qui ont eu le temps de s’entasser et en fin de soirée, les sols n’étaient pas souillés le moins du monde… Collaboration avec des associations Le Main Square Festival collabore avec des associations pour sensibiliser sur les questions sociétales mais aussi écologiques. Un village associatif était installé cette année près de la scène du Bastion. On a pu y retrouver notamment Greenpeace, La Cloche, Sea Shepard, Amnesty International, LPO 64, Fiertés Pas-de-Calais, le dispositif Safer et le Syndicat Mixte Artois Valorisation. Une association en particulier a retenu notre attention : World Clean Up Day. Louise Gommeaux, la coordinatrice Pas-de-Calais, nous a expliqué comment ils sont arrivés jusqu’au Main Square : «  Les festivals veulent changer leur image et avoir un impact écologique plus positif qu’avant. Le covid a tout retardé, mais nous, on a démarré avec le MSF en 2022. On a mis en place un atelier de création de cendriers de poche avec Tetra Pak. Ca a très bien marché cette année, environ 80 cendriers ont été créés chaque jour par les festivaliers. ».  La communauté urbaine d’Arras a aussi participé en achetant des cendriers de poches qui ont pu être distribués sur le site : plus de 3 000 en tout. Et que deviennent les mégots dans tout ça ? « C’est nous qui vidons les cendriers. Tout est envoyé en recyclage à Tchao Mégots, une start-up française, qui les transforme en isolant thermique ou en doudoune. ».  En plus de son action sur le terrain, avec les mégots, World Clean Up Day a mis en place plusieurs sessions de nettoyage, des « clean up », sur le camping et à la Citadelle. Les bénévoles, qui ont été tirés au sort, ont même eu droit à un pass 1 jour pour le MSF 2024. Échange de bons procédés… Cette année, World Clean Up Day sera aussi présent du côté du Lollapalooza (Paris), du Delta Festival (Marseille) et des Nuits Secrètes (Aulnoy Aymeries). Dans une ambiance électrique, Suzane, sur la scène du Main Stage, dimanche après-midi, disait, et demandait : « On a cassé la planète, il est où le SAV? ». Pour le SAV, on ne sait pas. Mais l’espoir est toujours permis avec ce genre d’initiative ! https://www.youtube.com/watch?v=Vn2GjrsyE8U Et vous, avez-vous apprécié le tournant engagé et assumé du Main Square Festival ? JULIETTE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Sum 41 incroyables au Zénith de Lille

Ambiance de folie le 14 juin au Zénith de Lille pour Sum 41 ! Mercredi 14 Juin, Sum 41 a retourné le Zénith de Lille dans un concert de folie ! Pour les épauler, LANDMVRKS et Fishbone ainsi qu’un public prêt à passer une très bonne soirée ! LANDMVRKS Avant l’arrivée de Sum 41, c’est LANDMVRKS qui a eu le privilège de se lancer sur la scène du Zénith. Originaires de Marseille et Paris, le groupe nous met immédiatement dans l’ambiance. Avec eux, le ton est tout de suite donné. En effet, le groupe nous propose un set enchaînant des titres qui ne sont pas sans nous rappeler parfois Rage Against The Machine. Normal pour du metalcore nous direz-vous ! De Lost in a Wave a Rainfall en passant par Say No Word ou Self Make Black Hold, le groupe ne laisse aucun répit. Ce qui n’est pas pour nous déplaire. D’ailleurs, on a pu constater que le groupe avait déjà des fans dans l’audience. Certain•e•s portaient effectivement des t-shirt à l’effigie du groupe, marquant ainsi leur support. Cela c’est également reflété dans la foule puisque les paroles ont été reprises en coeur à plusieurs moment.  LANDMVRKS, Zénith de Lille | ©Raine LANDMVRKS, Zénith de Lille | ©Raine LANDMVRKS, Zénith de Lille | ©Raine LANDMVRKS, Zénith de Lille | ©Raine LANDMVRKS, Zénith de Lille | ©Raine Fishbone Changement d’ambiance complet avec les mythiques Fishbone. Fondé à la fin des années 70, le groupe a influencé bien des artistes français. Parmi eux, Shaka Ponk, FFF ou encore Lofofora. Logique nous direz-vous lorsque l’on entend leurs titres jonglant entre Funk rock, ska punk et rock alternatif. Ils sont d’ailleurs les pionniers du genre dit fusion. Bien que le groupe n’ait eu que sept titres pour se défendre, il n’en aura fallu qu’un pour nous convaincre. Au chant, Angelo Moore est impressionnant. Énergique, il fait virevolter sa jupe dans les airs tout en captivant la foule. Quant à ses compères, ils nous laissent également sans voix.  On a également apprécié le fait que Fishbone fonctionne comme si on se retrouvait au coeur d’un boeuf entre amis. En effet, un instant, Angelo Moore est au chant, le suivant, il est au clavier. Ainsi, Paul Hampton prend le lead, montrant toute l’étendu de son talent. Notamment sur le titre I Don’t Care. Le tout, toujours avec une énergie incroyable. Angelo Moore, Fishbone, Zénith de Lille | ©Raine Angelo Moore, Fishbone, Zénith de Lille | ©Raine Angelo Moore, Fishbone, Zénith de Lille | ©Raine Paul Hampton, Fishbone, Zénith de Lille | ©Raine Sum 41 Histoire de nous mettre dans l’ambiance, quoi de mieux qu’un bon TNT d’AC/DC? Immédiatement repris en choeur, les bras se lèvent dans la fosse. Puis, les lumières s’éteignent et le show de Sum 41 peut enfin débuter. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le groupe a encore de la réserve. Entre pyrotechnie et grosses guitares, on en oublierait presque que le groupe a annoncé sa séparation. Deux heures durant, Sum 41 fait la part belle à leur discographie. Ce qui est loin de nous déplaire même si on l’avoue, nous attendions avec impatience les célèbres In Too Deep et Pieces. Que voulez-vous, nous étions adolescents à cette période alors ces titres nous renvoient à de bons souvenirs. Par ailleurs, le groupe n’a joué aucun nouveau titre. Un choix volontaire puisque le chanteur admet qu’ils ne joueront que « du vieux, du très vieux et du très très vieux ». De quoi réjouir les fans de la première heure ! Deux covers se sont également glissés dans la setlist. Tout d’abord, Sum 41 a interprété Sleep Now in the Fire (Rage Against The Machine). Plus tard dans la soirée, c’est le We Will Rock You de Queen dans une version accélérée qui a résonné dans le Zénith. L’occasion pour le groupe de donner du temps de jeu à chaque membre. Et ce, pour notre plus grand plaisir. On peut également ajouter la reprise du gimmick emblématique de Seven Nation Army (The White Stripes) par Deryck. Le tout, afin de laisser le public s’enjailler. Dave Baksh, Sum 41, Zénith de Lille | ©Raine Deryck Whibley, Sum 41, Zénith de Lille | ©Raine Frank Zummo, Sum 41, Zénith de Lille | ©Raine Lille : Meilleur public de France On dit souvent que le Nord est le meilleur public de France. Sachez que pour ce concert en particulier, on peut largement lui décerner ce titre. En effet, en plus de mettre l’ambiance durant les différents sets, certains n’ont pas hésité à le faire en dehors.  Entre Fishbone et Sum 41, des verres se sont mis à voler d’un bout à l’autre de la salle dans un but très précis : créer la tour la plus haute. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’une personne dans la salle avait l’air experte en la matière. En a résulté des acclamations chaque fois que la tour montait d’un nouveau cran. Ou des cris de déception lorsque l’une d’elle tombait. On souhaite également remercier l’homme déguisé en Charlie – de Où est Charlie? qui a largement contribué à l’ambiance. Juché sur les épaules d’un camarade, il a notamment lancé des clapping. Durant le set de Sum 41 il n’a pas hésité non plus à faire écarter la foule afin que se crée un wall of death. Wall of death qui se terminera au passage en moch pit. Si. nous avions l’habitude de le croiser dans sa tenue au Main Square Festival, on est donc ravi de l’avoir compté parmi les fans ce soir ! En sommes, avons largement apprécié l’ambiance générale. Notamment entre Sum 41 et le public. En effet, la foule n’a pas hésité une seconde à reprendre les paroles des diverses chansons. Et ce, que cela soit à la demande ou non de Deryck. Une nouvelle date avant la séparation Suite à l’annonce de leur séparation courant mai 2023, nous pensions tous que Lille et le Hellfest seraient leurs derniers passages en France. Que nenni ! Lors d’un break, Deryck

Evanescence – Zénith

Evanescence a choisi le Zénith de Lille pour une date unique en France le 7 juin 2023 ! Mercredi 7 juin 2023, Evanescence a donné son seul concert en France. Et pour cela, il ne fallait pas prendre la direction de Paris, mais bien de Lille. Une occasion impossible à manquer pour nous. Retour sur la soirée ! Tigress Alors que nous sommes habitués à des débuts de concerts aux alentours de 20H, Evanescence étonne avec une première partie à 19h30. Pour ouvrir la soirée, ce sont les britanniques Tigress qui ont été choisi.  Originaire de l’Essex, le groupe a fait ses débuts en 2015 avec un EP intitulé Human. D’ailleurs, on y retrouve Max Helyer (You Me At Six) à la co-production. Afin de se forger une réputation, Tigress a enchaîné les dates. Notamment en assurant les premières parties de Billy Talent, Gren Day, Bring Me The Horizon ou encore Anti-Flag. Suite à la sortie de leur premier album, Pura Vida (2021), ils ont également eu la chance d’être programmé au Reading and Leeds Festival 2022. La moindre des choses que l’on puisse vous dire c’est que nous avons eu un véritable coup de coeur pour Tigress. Immédiatement nous avons été happé par la présence scénique de Katy Jackson, au chant. Yeux maquillés et pull troué, on ne peut qu’être admiratif de sa voix. On venait pour Evanescence, nous sommes repartis avec un nouveau groupe à ajouter à nos playlists ! Lors de cette soirée, le groupe a notamment interprété Feel It, Human et Disconnect. Katy Jackson, Tigress, Zénith de Lille | ©Raine Katy Jackson, Tigress, Zénith de Lille | ©Raine Katy Jackson, Tigress, Zénith de Lille | ©Raine Katy Jackson, Tigress, Zénith de Lille | ©Raine Evanescence On l’avoue, notre connaissance d’Evanescence se limite clairement à Fallen (2003). Album que nous écoutions durant notre adolescence. C’est donc avec nostalgie – mais aussi l’envie de découvrir le groupe en live 20 ans après – que nous avons pris le chemin du Zénith.  Le temps a beau filer à vive allure, Amy Lee n’a rien perdu de sa puissance vocale. Seule rescapée du groupe originale, la chanteuse a su s’entourer de musiciens de talents. On retrouve notamment à la batterie Will Hunt (Black Label Society, Tommy Lee) ou encore Troy McLawhorn (Seether, Still Rain) à la guitare. Pour ce World Collide Tour, Emma Anzai (basse) a également rejoint le groupe. D’ailleurs, on avoue avoir été ébloui par sa performance énergique tout au long du concert. Côté setlist, Evanescence est largement venu défendre son dernier opus, The Bitter Truth (2021). En effet, sur les 18 titres interprétés par le groupe, 7 en étaient issus. Parmi eux, Broken Pieces Shine et Take Cover ont ouvert la soirée. Plus tard, on retrouvera également Better Without You, Blind Belief, Far Frome Heaven, Wasted on You et Use My Voice. Autant de titres que nous n’avions pas pris le temps d’écouter mais qui nous donne envie de replonger dans notre période émo. Pour le reste, Evanescence a parcouru sa discographie avec des titres issus de Fallen, The Open Door (2006) et Evanescence (2011). Nous avons donc été ravi de pouvoir entendre en live Going Under, Lithium, Bring Me To Life et bien sûr, My Immortal. Amy Lee, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Emma Anzai, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Will Hunt, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Tim McCord, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Amy Lee et Troy McLawhorn, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Amy Lee et Troy McLawhorn, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Un zénith loin d’être complet Malheureusement, malgré cette date unique en France, Evanescence est loin d’avoir fait salle comble. Car si les gradins étaient bien fournis, la fosse, elle, a fait pâle figure. En effet, un noyau dur était concentré en centre de scène mais chaque côté ainsi que le fond de la salle étaient vides.  Heureusement, cela n’a en rien dégradé l’ambiance de la soirée. En partie grâce aux gradins qui sont toujours incroyables à Lille. D’ailleurs, durant My Immortal, nombreux ont été ceux à allumer les flash de leurs smarphones afin d’illuminer la salle. Enfin, tout le monde a également donné de la voix sur l’excellent Bring Me To Life qui a conclu le set d’Evanescence. Fait assez rare pour être souligné, nous sommes ressortis du Zénith avant même que le soleil n’ait eu le temps de se coucher. Et vous, avez-vous assisté à la date unique d’Evanescence en France ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Sir Chloe au Trabendo

Sir Chloe, le groupe à l’origine de Michelle et Animal, est passé par Paris le 9 juin dernier pour présenter son album I am the Dog ! I am the Tour, la tournée internationale de Sir Chloe, s’est arrêtée pour un soir au Trabendo à Paris. Malgré une salle moins remplie que ce qu’ils ne l’espéraient, les membres du groupe ont convaincu leurs spectateurs ! Et nous par la même occasion ! Please, une première partie d’une autre époque Nous ne connaissions pas Please avant de les découvrir en première partie de Sir Chloe. Et quelle découverte ! Le groupe est composé de 3 garçons : Louis, Dylan et Aristide. Leur musique rock nous rappelle les vieux disques de nos parents et la nostalgie de notre enfance. On adore ! La salle est plongée dans le noir avant qu’ils n’entrent sur scène et nous sommes tout de suite transportés par leurs premiers titres. Les musiciens prennent beaucoup de plaisir sur scène et le public se joint à eux sans attendre ! La troisième chanson, Loving Soft, fait danser tout le monde, sans exception.  Au milieu de leur set, Please nous fait part de son enthousiaste en nous expliquant qu’il s’agit de leur 3e fois en première partie de Sir Chloe. D’ailleurs, le public a à chaque fois été très chaleureux et ils nous remercient pour ça. Ils enchainent ensuite avec une chanson déjà interprétée lors de leur dernier concert avec eux : Of Our Own. Un titre parfait pour une scène de séparation dans un film des années 80 ! La complicité entre les membres du groupe est touchante. Notamment entre le chanteur et le guitariste. Avant leur dernier titre, ils annoncent « Vous êtes chauds, vous avez chaud et c’est bientôt la fin du show !« , ce qui nous fait rire. Car oui, on aime les blagues beauf ici ! Le set se termine sur une chanson qui fait danser toute la salle, la bonne humeur s’étant répandue jusqu’aux derniers rangs ! À noter que leur EP Please est disponible sur les plateformes depuis le 7 avril. On vous conseille vivement d’aller écouter ! Please au Trabendo, Paris |©Mélanie Pierrat Sir Chloe, de l’énergie à revendre ! Sir Chloe font leur apparition sur scène peu de temps après le départ de Please. Le groupe prend place sous les applaudissements et les cris d’un public qui semble majoritairement queer. Les premières notes annoncent Should I, également titre d’ouverture sur leur premier album I am the Dog. Ainsi, le ton est tout de suite donné. La soirée s’annonce rock et électrique ! Au chant, Dana Foote, nous salue ensuite, avant de nous faire part de leur joie d’être à Paris ce soir ! Iel en profite pour nous informer qu’ils interprèteront des chansons plus vieilles, en plus de leur nouvel album. S’en suit Salivate, soit, l’un des titres qu’ils avaient le plus hâte de jouer. En effet, le titre remue toute la salle et met tout le monde d’accord. Mais c’est surtout lorsqu’ils commencent à jouer Animal, quelques minutes plus tard, que le public chante à corps perdu ! L’énergie de la salle nous fait même oublier que la date n’était pas sold out ! Puis, le groupe enchaîne avec leur seule chanson d’amour de l’album, Center. Après avoir terminé Know Better, Dana prend à nouveau la parole. Elle remercie alors Please, avec qui ils sont heureux de partager la scène à nouveau. La première moitié du concert se termine avec toujours autant d’énergie puisque le groupe jouera Hooves et Obsession. Deux chansons très appréciées de leur public ! Obsession est d’ailleurs la chanson préférée de Dana sur I am the Dog. Ainsi, elle a été mise en avant par des jeux de lumières très réussis ! Sir Chloe, Trabendo, Paris | ©Mélanie Pierrat Dana Foot, Sir Chloe, Trabendo, Paris | ©Mélanie Pierrat Sir Chloe, Trabendo, Paris | ©Mélanie Pierrat D’un projet de thèse à une tournée internationale Si vous ne le saviez pas encore, le groupe Sir Chloe a vu le jour lorsque Dana Foote a décidé d’organiser un concert en guise de thèse dans son université du Vermont. Bien que le groupe soit guidé par Dana, les quatre musiciens qui l’accompagnent se donnent autant qu’iel sur scène ! Ils reviennent tout juste de Glasgow – en ayant seulement fait un stop à Calais -, pour leur concert ce soir-là. Mais ils ne laissent rien paraitre, défendant leur projet musical jusqu’à la fin du set ! Et leur talent paie puisque leur public ne cesse d’en redemander ! La seconde partie du concert marque l’arrivée de nos chansons favorites ! Notamment Daddy’s Car et Sedona, qui sont encore mieux en live ! Le mélange des chansons de leur EP Party Favors et de leur album I am the Dog est réalisé très intelligemment et les titres s’enchaînent avec fluidité. Michelle est également interprétée et fait crier toute la salle. Compréhensif puisque la chanson a percé dernièrement sur TikTok. Dana n’oublie pas de présenter les personnes sur scène, avec son grand frère à la batterie, et ses ami.e.s pour le reste des instruments. La soirée s’achève avec un rappel de deux chansons, : Easy on you et Too close. Titres que la foule n’hésite pas à chanter à plein poumons également ! Les derniers riffs de guitare résonnent avant que le groupe ne salue la salle. On espère que leur passage dans les festivals cet été va leur apporter une meilleure visibilité car leur performance était à la hauteur de nos espérances ! Sir Chloe reviendront en France dans le cadre du Main Square Festival le 2 juillet 2023 ! Vous y serez ? CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Nessa Barrett au Trabendo

Nessa Barrett, le phénomène Tiktok, est venue présenter son album Young Forever au public français le 23 mai dernier, au Trabendo ! Après l’annulation d’un concert en fin d’année dernière (période compliquée pour la chanteuse), Nessa Barrett est enfin à Paris pour nous présenter son univers pop gothique. Le Trabendo affiche complet pour cette soirée que nous attendons avec presque autant d’enthousiasme que ses fans ! Un public très Gen Z En arrivant aux abords du Trabendo, on se rend compte de la moyenne d’âge très jeune des fans de Nessa Barrett. Ils sont là depuis très tôt pour certains, ne voulant pas louper la nouvelle icône que l’on a découverte grâce à Tiktok. Tenues sombres, bottes et chapeaux de cowboy, on reconnaît bien là le style vestimentaire de l’artiste américaine. Parmi les nombreuses personnes à attendre dans la file se cachent quelques parents. On se rappelle alors nos premiers concerts il y 20 ans de cela. Et ça fait plaisir, même si on se prend un sacré coup de vieux ! Lorenna, 17 ans, est d’ailleurs ici après avoir découvert Nessa fin 2019 sur Tiktok. Fan de concerts, c’est la première fois qu’elle vient la voir. Elle admet surtout avoir hâte d’entendre en live die first et lovebomb ! Elle nous conseille d’aller écouter Madison Beer et Sabrina Carpenter. Elle assistera même au concert de cette dernière lors de son passage à Paris le mois prochain ! La salle du Trabendo, où nous étions il y a tout juste un an pour le concert de Gracie Abrams, est très rapidement pleine. Le show est sold out depuis sa mise en vente. La capacité assez restreinte (700 places) nous avait fait penser qu’un changement de salle aurait peut-être été opéré mais il n’en est rien. Néanmoins, le style de l’artiste correspond bien à la configuration de la salle de la Villette. Si sa notoriété continue à grimper de la même manière, il est d’ailleurs probable qu’elle élise domicile au Zénith juste à côté lors de sa prochaine venue. https://www.youtube.com/watch?v=gbY3BzsPIUo BRISKIN La première partie, Briskin, se présente en début de soirée. Bien qu’il s’agisse d’un projet solo du britannique Daniel Briskin, ils sont toutefois deux sur scène ce soir. Daniel au chant et Benji, qui oscillera entre son ordinateur et sa guitare pour l’instrumental. Le set débute avec In the middle, un morceau déjà sorti sur les plateformes. En effet, il s’agit d’un des premiers titres à avoir été dévoilé en amont de la sortie de leur album The Circus, paru le 2 juin dernier. Le public est en partie réceptif, des flashs s’allument notamment pour Love songs in the rain, le titre suivant. Il s’agit du dernier soir pour Briskin en première partie de Nessa. Ce qui explique peut-être l’énergie en dents de scie de l’artiste. La chanson que nous avons le plus appréciée du set de 20 min, Break, est jouée en acoustique. Bien que les interactions avec le public et notamment les premiers rangs soient nombreuses, nous restons quant à nous sur notre faim. Briskin au Trabendo le 23 mai 2023 | © Cyrielle Poilpré Nessa Barrett, une jeune artiste accomplie Après le passage de Briskin, le public se prépare à enfin accueillir Nessa Barrett. Alors que 21h sonne en son absence, on sent l’impatience des fans. En attendant, des morceaux comme Creep (Radiohead) sont joués. Quelques minutes plus tard, l’artiste fait enfin son apparition sous les cris de toute la salle. Le show commence avec Madhouse, titre provenant de son excellent album Young Forever. Les fans n’attendent pas une seconde pour chanter avec elle, connaissant les paroles sur le bout des doigts. La chanteuse enchaîne avec Talk to myself et too hot to cry – un de nos coups de cœur -. Tout le monde connaît les paroles et on se croirait presque à un concert d’une artiste avec une carrière bien plus longue derrière elle ! Nessa prend ensuite quelques instants pour nous raconter, avec émotion, qu’elle rêve de venir à Paris depuis qu’elle est petite. Il s’agit de sa première venue ici ! Elle peine à trouver les mots pour exprimer combien elle aime ses fans et les remercie d’être ici ce soir. Par la même occasion, elle rappelle qu’elle souhaite que son concert soit un safe space pour tout le monde. Un endroit où personne ne juge personne. Elle termine son petit discours en disant à ses fans qu’ils ne sont pas seuls. Des mots importants pour ceux qui, comme elle, font face à des problèmes de santé mentale ! Nessa Barrett au Trabendo le 23 mai 2023 | © Cyrielle Poilpré Des fans passionnés Nessa reprend son show avec God’s favourite, extrait de la version deluxe de son album. De nombreux fans sortent alors des feuilles sur lesquelles sont imprimés une photo d’elle enfant accompagné des mots « You made it« . Un projet ayant vu le jour grâce à NessanationFR et qui émeut aux larmes la jeune américaine ! S’ensuivent Scare myself, Dear god et Tired of california où le public commence même à chanter avant elle ! L’instrumental de cette dernière est d’ailleurs remarquable ! Nessa poursuit ensuite avec une cover de 505 des Arctic Monkeys. Pour l’occasion, elle invite ceux qui connaissent la chanson à la chanter avec elle. Pari réussi puisque la reprise est à la hauteur et la salle entière l’accompagne ! Pour les curieux, la cover est également disponible sur la version longue de son album ! La jeune américaine termine la première partie de son concert avec American Jesus avant de sortir de scène. De notre côté, on regrette seulement la vue depuis le fond de la salle. En effet, la lumière n’est pas très bien gérée, un spot unique et trop fort nous éblouissant. Ainsi, lorsque Nessa est assise, impossible de la voir… https://www.youtube.com/watch?v=4mC9KsDTh-0 Des chansons poignantes À son retour sur scène, Nessa Barrett interprète Lovebomb en acoustique. Puis, elle poursuit avec Lucky star, dont le début nous a fait penser à Billie Eilish ! On aime beaucoup ! Elle présente ensuite son prochain titre en

Interview Dana Foote (Sir Chloe)

« L’idée de la forme d’arche pour le titre de l’album est venue de boîtes d’allumettes vintage ! » Avant leur passage au Main Square Festival le 2 juillet prochain, Sir Chloe se sont produits au Trabendo le 9 juin 2023. Nous en avons donc profité pour rencontrer Dana Foote, leader du projet. Vous êtes venu.e.s en France l’année dernière, vous avez donc eu un aperçu du public français. Vous avez hâte de jouer ce soir ? Oui, on a vraiment hâte ! Please vont jouer notre première partie. C’était déjà le cas l’année dernière pour Paris et Londres. Donc on a vraiment hâte ! C’est fun de se retrouver et on a hâte de les revoir eux aussi en live! Vous allez jouer au Main Square Festival le mois prochain, on se demandait si vous préparez vos concerts d’une façon différente pour un festival et pour une salle plus classique comme le Trabendo ? Pour les festivals, on joue moins longtemps. En général, c’est entre 25 et 30 minutes. On a un set raccourci qu’on appelle le « chaos set », parce qu’il est composé de nos chansons les plus rapides et celles où le public peut chanter avec nous ! Nous avons lu que vous aviez hâte de jouer Salivate et Obsession. Il y a quelque chose de spécial avec ces chansons ? Obsession est ma chanson préférée sur l’album que nous venons de sortir, I am the dog. Salivate, c’est une des plus fun parce qu’elle est plus intense et bruyante. Ces deux là sont juste fun en live ! © Mélanie Pierrat À propos de I am the dog, est-ce que vous avez des influences dont vous voulez nous parler ? Comment l’avez-vous écrit ? Des références littéraires ou cinématographiques ? Il n’y a pas de références littéraires directes, mais je lisais beaucoup quand l’album a été écrit. Il a été écrit sur une période de 2 ans et demi. Il y a eu beaucoup de médias différents que nous avons ingérés pendant tout ce temps. Molly Hawkins est arrivée sur le projet en tant que directrice créative. Pour la couverture de l’album, j’ai dû rassembler des photos que j’aimais pour qu’elle s’en inspire. L’idée de la forme d’arche pour le titre de l’album est venue de boîtes d’allumettes vintage ! On s’inspirait de choses et d’autres… Je pense qu’il y a des chansons qui se sont inspirées de la littérature mais je ne dirais pas qu’il y ait eu un truc en particulier pour tout l’album. En parlant de photographie, vous avez travaillé avec Grant Spanier. Comment est-ce arrivé ? Grant Spanier m’a été présenté par Molly Hawkins. Elle a également dirigé tous nos clips pour I am the dog. On a travaillé aussi avec elle en 2020 car elle a dirigé le clip de Michelle. Je l’ai rencontrée grâce à mon manager Zack Tetra. Elle a cette capacité incroyable où elle peut rassembler une équipe de rêve, faite sur mesure, et qui la suit au doigt et à l’œil en matière de création. Comme nous sommes un petit groupe, elle a eu un temps et des fonds assez limités. Mais elle a réussi à créer une équipe fantastique assez rapidement. Et Grant Spanier en faisait partie, en tant que réalisateur.  À propos de votre album, vous avez choisi le titre I am the dog, et vous avez aussi une chanson intitulée I am the dog. Avez-vous choisi cette chanson en particulier pour donner le nom à l’album ? A-t-elle quelque chose de spécial ? I am the dog a été la première chanson qui a été écrite il y a à peu près 2 ans et demi. Peu de temps après qu’elle ait été écrite, j’ai su que je voulais appeler l’album I am the dog. Juste parce que j’aimais le titre de cette chanson, pour être honnête ! L’idée de base pour l’album était que je voulais qu’il soit un album conceptuel, du point de vue d’un chien. Ça ne s’est pas fini comme ça mais c’est une autre raison qui explique le choix du titre de l’album ! © Mélanie Pierrat Vous avez également expliqué que les chansons de Party Favors ont été écrites des années avant que l’album ne sorte. Pour I am the dog, aviez-vous un temps restreint pour l’écriture ? Comment avez-vous fait ? Cet album a fini par prendre beaucoup plus de temps que prévu parce que c’était la première fois qu’on travaillait avec un label et une équipe de professionnels. Pour Party Favors, c’était seulement moi et mon guitariste Teddy O’Mara qui écrivions et produisions les chansons. Quand on a signé avec une maison de disques, on s’est retrouvé.e.s à travailler avec 15 ou 20 personnes qui donnaient leur opinion, changeaient notre timeline, nous disaient quelles chansons on pouvait écrire, quelles chansons ils voulaient eux… Donc tu commences à travailler avec plein de nouvelles règles et collaborer avec ces gens change tout dans l’aspect de création d’un album.  Notre timeline s’est vraiment allongée car on avait prévu que tout soit écrit et enregistré en un an. Et finalement, ça a pris presque 3 ans ! La plus grande différence c’est que, avec I am the dog, on a vraiment cherché à faire une œuvre en elle même, entière. Pour Party Favors, ce n’était pas intentionnel comme ça. C’était juste des chansons écrites par ci par là, qui ont finalement été rassemblées en un album. I am the dog a été écrit de manière intentionnelle. Vous avez travaillé avec d’autres musiciens sur cet album alors que vous étiez seul.e.s avant. Que penses-tu que ça apporte à l’album ? Est-ce encore votre album à vous ou est-ce différent de ce que vous vouliez faire, vous ? À cause de mon expérience, je pense que ce que je voulais faire a beaucoup changé pendant qu’on faisait l’album. J’ai appris beaucoup grâce aux collaborations avec ces gens. Je pense que ce que l’on voulait, changeait à chaque fois que l’on travaillait avec une nouvelle personne. Au final, le résultat est