-M- au Zénith de Lille

-M- était de retour à Lille pour deux nouvelles dates de son En Rêvalité Tour ! Les 22 et 23 mai 2023, -M- a donné deux concerts au Zénith de Lille dans le cadre de son En Rêvalité Tour. Nous avons eu la chance d’être sur place lundi 22. Retour sur une soirée où chanteur et public étaient en symbiose !  -M- en communion avec son public -M- est un artiste familiale et on aime ça ! Des plus petits aux plus âgés, le chanteur parvient à entraîner tout le monde avec lui. Et quoi de mieux qu’une scène amovible pour aller au plus près de son public ? C’est ce que propose -M- durant son show. Ainsi, il a passé quelques titres à l’autre bout du Zénith, permettant aux fans en fond de fosse de pouvoir profiter de sa présence.  Notamment pour y interpréter En tête à tête ou encore La bonne étoile. Titre durant lequel le public n’a pas hésité à allumer les flashs des téléphones afin de donner l’impression de se retrouver dans un champ étoilé. On a également particulièrement apprécié l’initiative du chanteur de performer en duo sur Nombril. Ce soir là, c’est donc Amandine qui a donné de la voix, transmettant sa joie d’être sur scène. Un moment qui restera dans nos mémoires tant le duo envoyait de bonnes ondes. Lors de Je Dis Aime, le chanteur s’offre même un bain de foule. Guitare en main, il descend dans la fosse afin de rejoindre les gradins où il ira au plus proche de ses fans. Tantôt jouant un solo de guitare. Tantôt reposant sa tête sur l’épaule d’une personne âgée. Tantôt gravissant les marches afin que tous aient la chance de profiter de sa présence. Vraiment, -M- est une belle personne et le rend bien à son public venu en masse. -M- au milieu du public du Zénith de Lille le 22 mai 2023 | ©Raine La part belle pour Gail Ann Dorsey Pour son En Rêvalité Tour, -M- a fait appel à l’une des meilleures bassistes au monde : Gail Ann Dorsey. En effet, bien avant sa rencontre avec Matthieu Chedid, Gail Ann a collaboré avec des artistes tels que The The, Tears For Fears ou encore Lenny Kravitz. Son visage est également associé à l’une des légendes de la musique britannique, David Bowie. Bowie à qui sera d’ailleurs rendu un hommage puisqu’elle a interprété Life on Mars? Un moment hors du temps et émouvant que nous sommes loin d’oublier. Lors de cette tournée Matthieu Chédid met particulièrement Gail Ann Dorsey en valeur. D’une part, en lui laissant l’interprétation de Life on Mars? De l’autre, en l’intégrant entièrement à son show. Autrement dit, tous deux forment un très beau duo. Duo qui nous proposera d’ailleurs deux chansons ensemble. Gail Ann rejoint d’abord -M- afin de chanter la partie de Vanessa Paradis sur La Seine. Puis, ils nous ont offert leur reprise de À Toi (Joe Dassin). Gail Ann Dorsey rend hommage à David Bowie au Zénith de Lille le 22 mai 2023 |©Raine -M- et Gail Ann Dorsey au Zénith de Lille le 22 mai 2023 | ©Raine -M- et Gail Ann Dorsey au Zénith de Lille le 22 mai 2023 | ©Raine Gail Ann Dorsey et Maxime Garoute au Zénith de Lille le 22 mai 2023 |©Raine Gail Ann Dorsey et Maxime Garoute au Zénith de Lille le 22 mai 2023 |©Raine -M- et Gail Ann Dorsey au Zénith de Lille le 22 mai 2023 | ©Raine Previous image Next image Une superbe mise en scène S’il y a bien une chose qu’on ne peut pas reprocher à -M-, c’est bien sa mise en scène. Pour ce En Rêvalité Tour, on retrouve en fond de scène l’oeil présent sur la pochette de l’édition Rêvalité Augmentée. Une excellente idée qui permet un jeu de lumière très intéressant tout au long du show. Donnant l’impression de s’ouvrir et se clore, l’oeil permet à -M- et sa bande de s’y frayer un chemin. On a également apprécié l’intermède visuel revenant sur les 26 ans de carrière du chanteur. Il se retrouve dans un salon et l’incarnation de Mogodo -son enfant intérieur-, lui demande où sont passés les différents personnages de l’artiste. On voit alors défilé les différentes personnalités et costumes de -M- accompagnés de leurs titres phares. Un superbe moment permettant à -M- d’arriver en scène vêtue d’une nouvelle tenue ! -M- au Zénith de Lille le 22 mai 2023 |©Raine -M- au Zénith de Lille le 22 mai 2023 |©Raine -M- au Zénith de Lille le 22 mai 2023 |©Raine -M- au Zénith de Lille le 22 mai 2023 |©Raine -M- au Zénith de Lille le 22 mai 2023 |©Raine -M- au Zénith de Lille le 22 mai 2023 |©Raine -M- au Zénith de Lille le 22 mai 2023 |©Raine Previous image Next image Et vous, êtes-vous partis En Rêvalité avec -M-? raine SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Voyou au Trianon de Paris

Voyou s’est produit à guichets fermés au Trianon pour un concert attendu. Retour sur la soirée ! Mardi 17 mai, nous étions au Trianon à Paris afin d’assister au concert du jeune artiste français, Voyou. En pleine tournée française, cette date à guichets fermés a attiré un public de tout âge et même de l’étranger avec la présence de fans londoniens. Un début de voyage Avant l’arrivée de Voyou sur scène, le concert a débuté avec le brésilien Diogo Strausz. Ce compositeur de dance music nous a emmené avec lui – et son accent – jusqu’à Sao Paulo le temps de son passage. Accompagné de ses percussions, son clavier et sa boîte à musique, il nous a incité à nous déhancher grâce à ses sons entraînants digne du festival de Rio.  Diogo Strausz nous a même proposé sa version de la Lambada, ce hit de Kaoma qui a rythmé l’année de sa sortie en 1989. Le Trianon était sa seule date en tant qu’invité. En effet, les autres dates de sa tournée sont des DJ-set. Il aura tout de même su en quelques minutes nous donner envie de se retrouver en bord de plage à boire des cocktails. Et ce, avant de rejoindre Voyou au royaume des minuscules. Diogo Strausz au Trianon le 17 mai 2023 | ©Mélanie Pierrat En immersion totale L’heure arrive. Les quatre musiciens de Voyou montent sur scène un par un. Et quel bonheur de découvrir que la moitié des musiciens sont des femmes ! Car évidemment, nous voulons More Women on Stage! ( plus de femmes sur scène!) Ce soir, Voyou est donc entouré de Laure Sanchez à la basse et de Laura Etchegoyhen au clavier et saxophone. L’immersion est totale grâce aux décors présents. D’immenses dessins de paysages ainsi que des insectes plus grand que nature habillent la scène. L’univers est enfantin. Digne d’un conte. On pourrait presque se prendre pour Alice aux Pays des Merveilles alors que nous sommes avec Voyou au Royaume Minuscule – comme le dit si bien son album. On s’y prend à rêvasser rien qu’avec les yeux. Alors imaginez donc cela en plus d’un voyage auditif. Une fanfare champêtre Une batterie, un clavier, une basse, une guitare, un saxophone et une trompette : ce sont les clefs de l’expédition musicale avec Voyou au chant. Une fanfare à l’allure champêtre dans un décor immersif. C’est le résumé de notre périple. Sourire aux lèvres qui ne disparaît pas. Les yeux émerveillés et émus quelque fois, Voyou nous transporte dans son univers dès son entrée sur Les Insectes. Une chanson qui pose encore plus le décor. Puis, s’enchaînent des morceaux tous aussi entraînants qu’entêtant les uns que les autres. Voyou, ce grand homme à l’allure loufoque avec un costume qui parait trop grand et des chaussures vertes à côté desquelles notre regard ne peut échapper, anime la scène. La salle, elle, ne le quitte pas des yeux. Voyou au Trianon le 17 mai 2023 | ©Mélanie Pierrat Une réunion d’amis Quelques invités surprises sont arrivés sur scène afin d’accompagner Voyou dans son monde. Tout d’abord, Jaklin Baghdasaryan l’a rejoint pour un duo sur Hypra-Sensoriel. Titre joué pour la toute première fois en live. Puis, c’est au tour de November Ultra – Révélation Féminine 2023 aux Victoires de la Musique – et Guillaume Ferran (musicien de Lomepal) d’entrer en scène. Ce trio d’une douceur rare interprète alors Il Neige. Durant cette chanson, le temps et comme suspendu. En lévitation à l’unisson de leurs voix.  Dans cet univers jazzy rempli de bienveillance et d’humour qui fait chaud au coeur, le concert se passe. Comme si nous nous retrouvions à une réunions de vieux amis qui semblent désormais former une famille soudée. Concert qui se termine sur cette sensation puisque tous les invités se retrouverons sur scène pour un moment solennel sur la chanson Soleil Soleil. Un duo de Voyou et November Ultra. C’est d’ailleurs sur cette réunion que nous nous apprêtons à quitter l’île de Voyou et ses minuscules. Nous en profitons pour vous rappeler que Voyou est en tournée dans toute la France avec un nouveau passage par Paris le 31 janvier 2024 à l’Olympia. MELANIE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Sam Smith à l’Accor Arena 

Dans le cadre de sa tournée Gloria The Tour, Sam Smith s’est arrêté.e le 13 mai dernier à Paris et a désinhibé l’Accor Arena le temps d’une soirée ! Alors que son dernier album Gloria est sorti fin janvier, Sam Smith a débuté sa tournée en avril en Angleterre. Nous étions à Londres pour la troisième date de celle-ci et nous avons passé une soirée tellement remarquable que nous avons décidé de remettre le couvert, cette fois-ci à Paris, le 13 mai dernier !  Cat Burns Alors que la scène monumentale de Sam Smith est encore cachée par un drap blanc, c’est Cat Burns qui nous fait l’honneur d’ouvrir la soirée. Vous connaissez surement la jeune femme de 22 ans, autrice-compositrice-interprète britannique, dont le titre Go l’a propulsée au devant de la scène. Notamment via TikTok l’an dernier. Elle a même atteint la deuxième place du UK Singles Chart et a été trois fois nominée aux Brit Awards ! La chanteuse arrive on ne peut plus simplement sur scène, puisqu’elle est accompagnée uniquement de son micro. Notre voisin, Antoine, nous raconte l’avoir déjà vue performer en première partie de Ed Sheeran l’année dernière. Le public hétéroclite l’accueille chaleureusement, certains s’amusant à la saluer tout le long de sa performance.  La britannique n’hésite pas à se balader sur toute la scène alors qu’elle nous présente une à une ses chansons. Elle parle entre autres de sexualité, d’amour et de relations arrivant à leur terme. En effet, le second titre chanté, Free, parle de son coming out à sa famille. Sujet qui touche probablement une bonne partie du public de Sam Smith. Le suivant, You don’t love me anymore, raconte le départ d’un partenaire qui se serait tout simplement rendu compte que ses sentiments avaient disparu. C’est d’ailleurs son nouveau single sorti en ce 26 mai ! Après avoir repris Love Yourself de Justin Bieber, elle poursuit avec des titres auxquels nous nous identifions facilement, comme People Pleaser ou notre préféré Live More & Love More ! Le public participe, chantant et échangeant avec elle tout au long de sa performance. Son set se termine avec son tube Go, qui semble presque inachevé tellement son départ de la scène est brusque. Cat Burns à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | ©Cyrielle Poilpré Love… Il est 20h40 lorsque les lumières s’éteignent pour que se dévoile enfin la scène de Sam Smith. Une femme en robe dorée fait alors son apparition et vient provoquer le retrait du drap qui cachait une statue nue gigantesque. Elle aussi en or. Et c’est la couleur qui va dominer ce soir ! En effet, que ce soit pour le décor, les tenues, les micros, tout est en or ! Le show s’annonce luxueux. Le spectacle est annoncé en trois actes : Love, Beauty & Sex. Et c’est sur Stay with me que Sam va faire son entrée, acclamé.e par la foule et accompagné.e de ses chanteurs/chanteuses et musicien.ne.s. L’hymne résonne dans toute la salle, les fans chantant à tue tête l’un de ses plus grands tubes. Iel enchaîne avec I’m Not the Only One. Le concert a à peine débuté que l’osmose est déjà totale entre Sam et son public. Les frissons nous gagnent et le sourire est sur tous les visages ce soir ! L’artiste britannique n’attend pas longtemps pour échanger avec nous. Iel raconte avec émotion être passé.e à côté des petites salles parisiennes dans lesquelles iel avait joué quand iel n’avait que 21 ans. Après nous avoir remerciés pour notre soutien encore actuel, iel nous rappelle que la liberté est maître mot ce soir. Nous avons même l’autorisation de retirer notre haut si on en a envie ! L’acte I se termine avec Dancing With A Stranger avant que Sam ne quitte la scène. Celle-ci se retrouve baignée dans des lumières bleues, mettant encore plus en valeur l’imposante statue ! Sam Smith à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | © Cyrielle Poilpré … Beauty… L’acte II intitulé Beauty commence avec l’incroyable reprise de I’m Kissing You (Des’ree). Sam revient seul.e sur scène, habillé.e d’une robe bouffante violette, signée Valentino, et d’un serre-tête « Queer ». Toutefois, iel sera rapidement rejoint.e par Ladonna Young sur Lay Me Down. Leur duo nous transcende par son intensité. Les deux artistes se regardent dans les yeux et le moment est comme figé dans le temps ! La chanteuse ne quitte pas la scène pour autant. Elle retrouvera les deux autres choristes Lucita Jules et Patrick Linton pour la suite du concert. Sam continue quant à lui à interragir avec son public. Iel raconte qu’il y a 2 ans et demi, lorsqu’iel a commencé son album Gloria, on se trouvait dans une période très différente d’aujourd’hui. On ne pouvait pas faire ce qu’on fait aujourd’hui (ndlr : des concerts). Iel était à la maison et ce n’était pas arrivé depuis 10 ans. C’est à ce moment qu’iel a réalisé que ce qu’iel aimait le plus dans son métier c’était chanter, danser, être sur scène avec des artistes incroyables. Iel mentionne d’ailleurs sa pianiste, Ruth O’Mahony Brady, sans qui iel ne serait pas là ce soir. Ces soirées nous avait beaucoup manqué aussi ! Les titres s’enchaînent et le rythme du show ne s’estompe pas ! Promises puis I’m Not Here to Make Friends, son dernier single, nous font danser mais c’est surtout Latch qui retient tout particulièrement notre attention ! Et pour cause, on assiste à une séance de voguing avec Sakeema Peng Crook ! Slay Queen ! Sam terminera d’ailleurs son acte II par sa reprise de I Feel Love (Donna Summer), qu’on adore ! Sam Smith et Ladonna Young à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | ©Cyrielle Poilpré … & Sex Impossible de parler du concert de Sam Smith sans mentionner son équipe de danseurs et danseuses incroyablement talentueuse. Entre autres : Daniel Alwell, Pfion Vince, Habibitch, Rio Allison… Nous assistons à un show digne d’un « cabaret gay », où se déhanche une équipe qui prend probablement autant de plaisir que nous ! Les

Arctic Monkeys incroyables à l’Accor Arena !

Les 9 et 10 mai 2023, les Arctic Monkeys étaient à l’Accor Arena pour un concert mémorable ! Après un passage par Rock En Seine l’an dernier, les Arctic Monkeys ont fait leur retour à Paris pour deux dates les 9 et 10 mai dernier. Deux dates qui concluaient leur Tour Européen avant l’attaque de leur UK tour. Évidemment, nous avons sauté sur l’occasion ! Retour sur une soirée incroyable dans une Accor Arena sold out ! Inhaler Afin de les accompagner sur ce tour Européen, les Arctic Monkeys ont confié leurs premières partie à Inhaler. Originaire de Dublin, le quatuor s’est fait connaître en 2020 grâce à leur classement à la 5e position du sondage Sound of 2020 de la BBC. Ils ont également joué en ouverture pour Noel Gallagher. Le groupe supportera également Harry Styles a Dublin en juin. Aujourd’hui, Inhaler compte déjà deux albums, It Won’t Be Like This (2021) et Cuts & Bruises (2023). Ainsi qu’un nombre croissant de fans dont certains sont venus de loin pour les voir. En effet, devant nous, une dizaine d’italiennes ont crié du début à la fin de leur set. On est donc pas vraiment sûr de pouvoir vous parler de leur prestation tant tout ce que nous entendions était des hurlements. De ce que nous pouvons vous en dire, le groupe a de l’énergie à revendre et n’hésite pas à interagir avec le public. Par exemple, durant Who’s Your Money On? (Plastic House) Elijah n’a pas hésité à pointer ses compères du doigt. Croyez-nous, il n’en fallait pas plus pour réveiller l’instinct des groupies présentes dans la salle. Côté musique, on sent particulièrement les inspirations britanniques du groupe. Ce qui n’est pas pour nous déplaire ! Fun fact, le chanteur du groupe n’est autre que Elijah Hewson, le fils de Bono (U2). On lui souhaite donc autant de succès que son père ! INHALER à l’Accor Arena le 9 mai 2023 | © Raine Arctic Monkeys Après 30 minutes d’entracte, les tant attendus Arctic Monkeys entrent en scène face à une salle comble. On est alors immédiatement plongés dans l’univers de The Car avec son troisième single : Sculptures of Anything Goes. Exploration de courte durée puisque s’en suivront Brianstorm, Snap Out Of It, Crying Lightning, Teddy Picker ou encore The View From the Afternoon. Autant dire, que des titres qui ont fait le succès du groupe. Le public le rend d’ailleurs très bien, n’hésitant pas à danser et chanter alors que les différents gimmicks entêtants résonnent dans l’Accor Arena. La dernière fois que l’on avait ressenti une ambiance similaire, c’était en 2012 à l’Olympia. Soit un lieu bien plus intimiste. Qu’importe le nombre de personnes présentes, les Arctic Monkeys parviennent à nous transporter comme si nous n’étions pas plus de 2000 dans la salle. Pourtant, ce sont 20 000 personnes qui sont ce soir à l’Accor Arena. 20 000 à chanter et danser. Et on vous l’assure, ça fait du bruit. Histoire de calmer un peu le jeu, le groupe nous propose un titre que l’on a écouté en boucle pendant le confinement : Four Out of Five. Alors qu’Alex Turner s’approche de notre côté, des cris se font entendre. Cris qu’il fera taire en posant son doigt sur sa bouche. Un fait appréciable car les hurlements d’hystériques sont franchement indésirables lorsqu’on a envie de profiter de la musique. La pause se poursuit avec l’excellent Big Ideas que le chanteur nous annonce en français, s’exclamant « Grandes Idées. » Histoire de rester dans la même ambiance, le anglais enchaînent avec un autre titre de AM, Why’d You Only Call Me When You’re High? Alex Turner, Matt Helders, Nick O’Malley, Jamie Cook – Arctic Monkeys, Accor Arena – Paris ∣ © Raine Jamie Cook – Arctic Monkeys, Accor Arena – Paris ∣ © Raine Alex Turner – Arctic Monkeys, Accor Arena – Paris ∣ © Raine Alex Turner – Arctic Monkeys, Accor Arena – Paris ∣ © Raine Alex Turner – Arctic Monkeys, Accor Arena – Paris ∣ © Raine Previous image Next image La soirée défile à une vitesse si effarante qu’on arrive déjà à la moitié du set avec Arabella. L’une de nos favorites dont nous ne lasserons jamais en live ! S’en suit Pretty Visitors dont le refrain est scandé par la foule. Le groupe poursuit avec Suck It and See, seule rescapée de l’album éponyme sorti en 2011. Le lendemain, le public sera un peu plus chanceux puisque Don’t Sit Down ‘Cause I Moved Your Chair à rejoint la setlist. Histoire de nous remettre en jambes, les Arctic Monkeys nous renvoient à leurs premiers succès avec Fluorescent Adolescent. Puis, ce seront aux guitares reconnaissables entre mille de Do I Wanna Know? de prendre le relais. Et il n’y a pas à dire, le morceau fait toujours son petit effet. Alors que l’heure du rappel se rapproche, le groupe nous propose encore deux titres issus de The Car : There’s Better Be a Mirrorball et Body Paint. Ce dernier marque d’ailleurs l’un de nos coups de coeur de la soirée. En revanche, si nous n’avons pas attendu que 505 devienne une trend sur TikTok pour l’apprécier, nous avons été quelque peu déçus par les nouveaux arrangements. Heureusement, c’est la seule ombre au tableau. Quoi que, From The Ritz To The Rubble aurait pu rendre notre soirée absolument parfaite si elle avait figuré dans la setlist. Mais nous n’en voulons en rien au Arctic Monkeys qui ont tout de même conclu leur set avec trois incontournables ! En premier lieu, avec leur reprise de I Wanna Be Yours (John Cooper Clarke). En second, en terminant de façon rock’n’roll avec les exquis I Bet You Look Good on the Dancefloor et R U Mine? De gauche à droite Matt Helders (batterie), Nick O’Malley (basse), Jamie Cook (guitare) – Arctic Monkeys, Accor Arena – Paris ∣ © Raine Alex Turner – Arctic Monkeys, Accor Arena – Paris ∣ © Raine Matt Helders – Arctic Monkeys, Accor Arena – Paris ∣ © Raine Alex Turner – Arctic Monkeys,

Live Report : Maisie Peters au Trianon

Le 3 mai 2023 s’est tenue une battle impressionnante au Trianon : Maisie Peters vs. son public. Qui chantera le plus fort ? Dans le cadre de sa toute première tournée européenne intitulée “Maisie takes Europe”, la chanteuse britannique Maisie Peters s’est produite au Trianon le 3 mai dernier. Le concert était sold out et le public semblait l’attendre comme le Messie. Récit d’un concert collectif. Mia Wray, une première partie à la voix puissante et captivante Chanteuse australienne multifacette, Mia Wray a été choisie afin d’assurer les premières parties des concerts européens de Maisie Peters. Une chose est sûre, cette artiste autodidacte en aura surpris plus d’un ce soir. En effet, sa voix profonde vient nous saisir et nous accrocher jusqu’à la fin de son set. Accompagnée de ses deux musiciens, la jeune femme aux yeux cernés de paillettes arrive sur la scène du Trianon avec un sourire communicatif. Il s’agit d’ailleurs de son premier concert à Paris et elle ne manquera pas de nous faire savoir à quel point elle est heureuse d’être ici. En guise d’ouverture, elle nous propose son premier single, Work for me (2020). Et dès le début, sa puissance vocale fait l’unanimité dans le public. Les regards sont tous posés sur elle tandis qu’elle se déhanche au rythme de la musique, se baladant sur tout l’espace que la scène lui offre.  Alors qu’elle s’apprête à jouer son troisième morceau, Needs, Mia précise qu’elle souhaite dédier ce titre à toutes les personnes ayant souffert de partenaires sexuels « pas très doués ». Fou rire assuré! D’ailleurs ses interventions sont nombreuses. Elle demandera notamment un peu plus tard si l’on pouvait voir ses tétons. Alors même qu’elle portait des cache-tétons et bien que cela lui soit égal.  Le public participe lui aussi, venant l’accompagner avec enthousiasme lorsqu’elle le demande ou allumant les flashs des téléphones lorsqu’elle présente Monster Brain, son dernier single sorti le 19 avril. Mia terminera son set avec Happy. Chanson qui nous a tant marquée que nous en avons encore des frissons ! Les applaudissements retentissent tandis qu’elle reste incrédule devant nous, répétant des « This is insane ! ». Elle quittera finalement la scène après avoir pris une photo avec le public, souvenir de son premier passage en France ! Mia Wray au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Des fans dévoués pour Maisie Peters Alors que seulement quelques chanceux ont été sélectionnés pour assister aux balances (durant lesquelles Maisie Peters a repris The Louvre de Lorde !), la salle comble est désormais débordante d’énergie. Et pour cause, le concert prévu aux Étoiles le 30 mars 2020 avait dû être annulé. Cela fait donc plus de 3 ans que les fans attendaient cette nouvelle date. Devant nous, Célia et Alix patientent elles aussi. Toutes les deux âgées de 25 ans, elles se sont rencontrées en faisant du RP (Role Play) sur la même plateforme. Célia a connu Maisie il y a plusieurs années sur YouTube avec ses chansons tristes qu’elle adore. Surtout Favourite Ex. Elle ajoute que ces chansons l’inspirent pour ses écrits ainsi que pour beaucoup de ses personnages de RP.  Alix l’a quant à elle découverte en première partie de Ed Sheeran au Stade de France l’an passé. Elles nous recommandent d’aller écouter Nina Nesbitt, une artiste écossaise dont l’univers musical est similaire à celui de Maisie. C’est d’ailleurs à son concert qu’elles se sont vues pour la première fois, alors qu’elles ne savaient pas qu’elles y assistaient chacune de leur côté ! La patience de tous finit par être récompensée puisque la chanteuse arrive peu après 20h30. Sur scène elle est accompagnée de sa guitare et de ses musiciens Joel, Tina et Jeezy. Le concert démarre et les fans n’attendent pas une seconde pour chanter avec elle, certains connaissant probablement la totalité de son répertoire. Alors qu’elle interprète Love Him I Don’t, des roses atterrissent à ses pieds et elle ne manquera pas de remercier son public pour l’attention. Maisie Peters au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Maisie et Paris, une histoire d’amour Bien qu’elle se soit produite à plusieurs reprises à Paris, Maisie Peters fait sa grande première en tête d’affiche. En effet, auparavant elle était venue assurer les premières parties de Tom Walker (2018) et Ed Sheeran(2022). C’est donc dans sa ville préférée d’Europe qu’elle nous offre un show d’un tout petit peu plus d’une heure.  Vêtue d’un crop top noir « what about wendy » et d’un pantalon de sirène, elle est acclamée par son public durant tout le concert. Et elle nous le rend bien puisque, après nous avoir dit se sentir très connectée à notre capitale (allant même jusqu’à nous déclarer « You have rats, I am one !« ), elle interprétera exceptionnellement The List. Une chanson qui compte beaucoup pour elle. D’ailleurs c’est un gros coup de cœur pour nous aussi !  Ce soir, les fans sont au cœur du concert et chantent presque plus fort qu’elle ! La salle entière est debout et les gradins ne se reposeront pas une seule fois non plus. Les plus fervents chantent à plein poumons, ce qui fait sourire Maisie. Pour Brooklyn, elle s’amuse à changer les paroles afin de nous faire chanter « if you’re looking for the girl of your dreams, she’s in Paris with me« .  Maisie Peters au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Une symphonie de cœurs brisés Si vous connaissez Maisie Peters, vous savez probablement que ses chansons abordent souvent les thèmes des relations amoureuses, des ruptures, des cœurs brisés… Tout ce qu’on aime ! Son prochain album, The Good Witch, sortira le 23 juin ! À cette occasion, elle nous présente l’un de ses titres, You’re Just A Boy (And I’m Kinda The Man), et on est tout de suite convaincus ! Quelques chansons plus tard, elle lance son medley acoustique composés des chansons qu’elle considère comme les plus traumatisantes. On y retrouve notamment Glowing Review, Favourite Ex ainsi qu’une reprise de Dear John (Taylor Swift).  La communauté queer n’est pas oubliée puisqu’elle nous dédiera la chanson John Hughes Movie en fin de concert, avant de terminer par son dernier single, Lost The Breakup. Maisie reviendra pour le

Aime Simone @ Le Grand Mix

Aime Simone présentait son nouvel opus Oh Glory en live le 4 mai dernier au Grand Mix de Tourcoing. Le 4 mai 2023, Aime Simone s’est produit au Grand Mix de Tourcoing. L’occasion parfaite pour lui de nous présenter son deuxième album, Oh Glory en avant première. Retour sur cette soirée à guichet fermé ! Qui est Aime Simone ? Si le nom d’Aime Simone ne vous dit rien, on vous garanti que vous avez déjà entendu au moins un de ses titres. Comme nous tous, vous êtes probablement habitués aux publicités audiovisuelles. Car c’est bien de ce côté qu’il faut chercher. En effet, courant 2021, Leroy Merlin a utilisé Shining Light dans l’une des ses publicités. Depuis, le morceau cartonne et a massivement été diffusé en radio. La même année, il a également été Lauréat du Chorus 2021. Un prix qu’a notamment remporté l’année suivante une autre artiste qu’on entend désormais beaucoup : Zaho de Sagazan. Pour notre part, si nous avions aimé Shining Lights, c’est lors d’un concert RFM que nous avons eu le déclic. Aime Simone étant de la partie, nous avons eu l’occasion de le voir sur scène pour quelques morceaux. À partir de cet instant, nous avons su que l’artiste avait un énorme potentiel et méritait largement son succès. Blasé Le concert d’Aime Simone affichant complet, il n’était pas étonnant de trouver quelques personnes attendant devant Le Grand Mix avant l’ouverture des portes. Peu après 19h, on se glisse dans cette salle que l’on côtoie désormais depuis une dizaine d’année pour profiter de cette soirée sous le signe de l’électro-pop. Avant d’accueillir la tête d’affiche, c’est le franco-américain Blasé qui entre en scène. Guitare en main et ordinateur posé près de lui, Blasé nous entraîne aussitôt dans son univers. Ce dernier n’est pas sans nous rappeler ce qu’on aime chez des artistes comme Oldelaf, Mickey 3D ou encore Didier Super.  En effet, les titres chantés en français « J’aimerais« , « Mélodie » ou encore « Instant magique » nous entraînent dans des scènes du quotidien. Entre rêve et solitude, Blasé reste dans son personnage désabusé au point d’en devenir comique. Les morceaux que l’artiste nous partage en anglais, « Number One » et « You Like It » restent quant à eux dans la même lignée que leurs confrères francophone à notre plus grand plaisir.  Blasé au Grand Mix le 5 mai 2023 | ©Raine Aime Simone Avec pas moins de 16 titres, Aime Simone embarque le public du Grand Mix dans un voyage personnel sur l’acceptation de soi et de l’autre. Alors que son second album, Oh Glory sort le lendemain, cette soirée prend des airs de Release Party. Ce qui n’est pas pour nous déplaire. Après une Intro, le chanteur débute son set avec New World. « There’s a world I once believed in that just Hurt. There’s a world I wanna give up, but I cannot. So I resign myself to live wounded » chante-t-il, donnant immédiatement le ton de la soirée. S’enchaînent alors les titres issues de Oh Glory. L’album sera d’ailleurs quasiment joué dans son intégralité. De Oh Yeah à Baby Don’t Quit en passant par Answer The Night ou encore Life In This Pain, nous avons largement eu de quoi nous faire un avis sur ce second opus. Plus tard, Aime Simone revient sur In This Dark Time. Un morceau qu’il se souvient être le premier a avoir entendu repris par des milliers de personnes. Pas n’importe lesquelles puisqu’il s’agissait d’Ukrainiens nouvellement en guerre. Afin de recréer la collégiale de ce peuple, le chanteur nous demande de reprendre le refrain avec lui. Chose qui fonctionnera particulièrement bien. Aime Simone au Grand Mix le 5 mai 2023 | ©Raine  S’enchaînent ensuite Strange Inside, Everything’s Changing et Not a rockstar. Trois titres sur l’acceptation de soi, de vivre au jour le jour et d’accepter ce qui survient. Autant de messages porteur d’espoir qui nous donnent envie d’écouter davantage cet artiste aux textes inspirants. Faisant face à un public particulièrement réceptif et bienveillant, Aime Simone n’a pas hésité à faire quelques propositions. En effet, le jeune homme annonce d’entrée qu’après avoir désiré lancer un moch pit lors d’une autre date, le tout avait échoué. Mais qui connait Lille, sait que le public ne décevra jamais. C’est donc dans la bonne humeur que la foule s’est exécutée. Un peu plus tard s’en suivra également un Wall of Death durant lequel le public rira aux éclats. Bien sûr Aime Simone ne pouvait passer à côté du titre qui l’a révélé : Shining Light. Morceau évidemment repris en choeur par le public. Côté cover, nous avons également été ravie de pouvoir réentendre son interprétation du As It Was de Harry Styles. Et vous, comptez-vous voir Aime Simone en concert ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : GIRLI au Pop Up du Label​

Le 14 avril 2023, GIRLI a convaincu l’intégralité de son public au Pop Up du Label lors de sa première date française ! La chanteuse britannique GIRLI était de passage dans la capitale française pour son F**ked it up tour. Le rendez-vous a été donné le 14 avril dernier au Pop Up Du Label. Un show coloré et de l’énergie à revendre !  Qui est GIRLI ? Si vous ne connaissez pas encore GIRLI, nous ne pouvons que vous inviter à plonger dans son répertoire musical sans attendre. En effet, la jeune icône queer a construit un univers qui lui est propre avec des chansons oscillant entre l’électro pop punk et le rap. Ses textes abordent quant à eux principalement les thèmes suivants : féminisme, culture queer, santé mentale et sexualité.   Son dernier single en date, Cheap Love, met d’ailleurs en scène une romance queer dans un univers de biker et de couleurs néons. Le refrain reste en tête et la musique est pleine de peps. Une réussite !  Louis III, une première partie tape à l’œil All my friends are rich, c’est la chanson d’ouverture de l’auteur-compositeur-interprète Louis III. Après s’être frayé un chemin dans les premiers rangs, c’est le premier à monter sur scène ce soir-là ! Ce titre est d’ailleurs un très bon choix de sa part puisque, très accrocheur, il interpelle le public et l’attention lui est tout de suite accordée. Alternant entre pop, dance et R&B, la musique du britannique redonne un agréable coup de fraicheur à la scène du R&B masculin queer. Lui-même nous confiera qu’il écrit pour les gays et les personnes instables mentalement. Ce qui est tout à son honneur. Mettant en avant son corps d’Apollon, Louis III nous présente également son nouveau single Pretty Little Lies, sorti un mois plus tôt. Ce sera toutefois Sad on Sundays qui retiendra davantage notre attention. En effet, les paroles racontent la difficulté d’accepter la fin de quelque chose que l’on n’est pas prêt à laisser derrière soi.   LOUIS III au Pop Up du Label, Paris | © Mélanie Pierrat Un premier concert français en tête d’affiche Bien qu’il ne s’agisse pas de sa première performance en France, c’est toutefois la première fois que GIRLI présente son propre concert en headliner dans notre pays. Sa dernière venue remonte en effet à 2017. Une date où elle s’était produite au Badaboum en première partie de Declan McKenna. Le pari est réussi puisque la date est sold out ! C’est donc devant pas moins de 150 personnes qu’elle arrive sur scène en compagnie de ses deux musiciennes, Faber (chant) et Sara Stix (batterie). On retiendra une chose, le rose bonbon est omniprésent. De la lampe néon portant le nom de la chanteuse aux cheveux de cette dernière, tout en passant par les jeux de lumières et les vêtements d’une majorité des gens dans la salle. La couleur du soir est bien le rose ! Le concert commence avec Has Been, ne nous laissant pas le temps de nous échauffer. Aussitôt, le sol vibre sous les sauts rythmés du public, la salle scandant le refrain à tue-tête. On sent immédiatement que les premiers rangs sont uniquement composés de fans connaissant sur le bout des doigts les paroles de chacune de ses chansons.  Girli au Pop Up du Label, Paris, en 2023 | © Mélanie Pierrat Un moment de partage Rapidement après le début du show, GIRLI est rejointe au centre de la scène par Faber. Lors des premiers titres, cette dernière se contentait des chœurs. Imposter Syndrome et Girl I Met On The Internet sont alors presque interprétés en duo. Les deux femmes s’amusent entre elles tout en faisant participer le public dans une ambiance fun. Quelques titres plus tard, GIRLI se retrouve même au milieu de la foule pour chanter sous la boule disco du Pop Up du Label. Alors encerclée par ses fans, sa photographe Monika – qui parle français ! – immortalise le moment de complicité entre la britannique et le public. Jusqu’à la fin du concert, le lien ne sera pas rompu et les échanges seront nombreux. Une proximité que l’on aime avoir avec les artistes !  La soirée se termine en apothéose avec un rappel de deux chansons. C’est d’ailleurs notre favorite qui clos le set : More Than A Friend.   Girli au Pop Up du Label, Paris, en 2023 | © Mélanie Pierrat GIRLI vient tout juste d’annoncer son nouvel EP « why am I like this?? » qui sortira le 12 mai ! Il comportera I Really F**ked It Up, Imposter Syndrome, Cheap Love ainsi qu’un nouvelle chanson intitulée Inner Child ! GIRLI repart sur la route cet été pour plusieurs festivals à travers l’Europe, dont 4 en Angleterre. Mais pour l’instant aucun en France. Une chose est sûre, nous serons là sur sa prochaine tournée ! CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Hayley Kiyoko à l’Elysée Montmartre

Presque 5 ans après sa dernière venue en France, Hayley Kiyoko a enflammé l’Elysée Montmartre le 16 avril 2023 ! Le 16 avril dernier, Hayley Kiyoko est revenue embraser la capitale française dans la même salle où elle s’était produite lors de son premier concert en France en octobre 2018. Ce soir là, l’Elysée Montmartre était aux couleurs du drapeau queer, dans une ambiance électrique et très sexy. Nous y étions ! Une première partie qui donne tout de suite la température Si vous êtes un.e habitué.e des réseaux sociaux et notamment de Tiktok, vous connaissez probablement la chanson 10 things I hate about you de Leah Kate, qui cartonne en ce moment.  L’interprète, qui s’est produite à La Boule Noire en novembre dernier, était avec nous ce soir pour ouvrir la danse. Et le public n’a pas attendu une seule seconde pour accompagner l’artiste. Débordant d’énergie, elle a joué pas loin de 10 chansons de son répertoire pop / rock, ce qui peut paraître long pour une première partie mais qui était loin de nous déplaire ! Derrière nous dans le public, certains spectateurs nous avouent même être venus spécialement pour elle, ce que l’on peut tout à fait comprendre. Parmis les titres joués, elle nous a notamment présenté 2 titres qui sortiront très prochainement. Gros coup de coeur pour Superover, qui entrera directement dans nos playlists dès qu’il sera disponible ! Leah Kate à l’Elysée Montmartre | © Mélanie Pierrat Une attente longue mais qui en valait la peine Il aura fallut attendre plus de quatre ans pour que Hayley Kiyoko vienne chanter à nouveau en France. En effet, la dernière venue de l’icône lesbienne à guichets fermés date du 28 octobre 2018 à l’Elysée Montmartre. Ce soir encore, l’interprète de l’indémodable Girls like girls, considérée comme la première artiste pop ouvertement lesbienne et parlant sans filtre de ses histoires amoureuses, a rassemblé une nouvelle fois la jeunesse queer.  En attendant l’arrivée de la musicienne, nous avons fait la connaissance d’Oswald, 21 ans, arrivé.e en premier.e devant la salle ce matin. Déjà présent.e lors de sa première tournée en France, iel y a rencontré son copain. Pour l’anecdote, tous deux avaient perdu leurs billets VIP.  Iel nous conseille également de jeter un oeil au répertoire de Zolita. Bien qu’elles ne se connaissent pas, Zolita et Hayley ont fréquenté le même lycée. Du fait que les deux artistes soient lesbiennes et fassent de la musique pop, iel avait soumis l’idée d’un feat à Hayley lors du Q&A organisé avec les fans VIP en 2018. D’ailleurs, Zolita part en tournée aux côtés de Bebe Rexha en juin prochain, aux Etats-Unis. Nous sommes donc curieux d’assister à son évolution en attendant un passage en France avec enthousiasme ! https://www.youtube.com/watch?v=d2o6x-3hJeE Un show très chaud ! Arrivant sur scène peu après 21h, Hayley Kiyoko est accompagnée de ses deux danseuses. Dès sa première chanson, Found my friends, le ton est donné. Le public crie et chante avec elle, tandis que se déhanchent sur la scène les trois jeunes femmes.  Les danseuses portent des tenues très légères, les fesses à l’air. L’une d’elle arborre même un tee-shirt sur lequel est inscrit « lesbian jesus », soit, le surnom que ses fans ont donné à Hayley. Durant toute la performance, les changements de tenues sont multiples. D’ailleurs, pour terminer le show, elles portent des tee-shirts issus du merchandising. Ces derniers ont été offerts au public.  Bien que la chanteuse prenne le temps d’interagir avec ses fans, les titres se succèdent rapidement. Les premiers rangs n’hésitent pas à l’interpeler, lui criant des « You are my gay awakening » ou « I love you more than baguette« . Une jeune femme lui demande même de signer sa poitrine, ce que fera volontiers Hayley, un peu plus tard pendant le show. Hayley Kiyoko à l’Elysée Montmartre | © Mélanie Pierrat Une safe place queer Tout au long du concert, Hayley Kiyoko rappelle au public qu’elle souhaite que chacun.e se sente à sa place. Elle n’hésite pas à répéter que l’on doit tou.te.s être bienveillant.e.s les uns envers les autres. Alors qu’elle joue essentiellement son nouvel album Panorama pendant la première partie du concert, c’est à son tour de nous présenter une nouvelle chanson : Greenlight.  Le public est réceptif et profite du show où Hayley accompagne ses danseuses, nous rappelant qu’elle est aussi à l’aise dans ce domaine. Quelques minutes plus tard, un tabouret est apporté sur scène et elle invite l’une des VIP, Johanna, à la rejoindre. Elle interprète alors Pretty Girl en acoustique, la regardant dans les yeux. Le moment semble un peu hors du temps. Arrive bientôt l’hymne tant attendu de la chanteuse, apothéose de la soirée. À peine les premières notes de Girls like girls jouées que des drapeaux arc-en-ciel sont brandis par tout le public, virevoletant au dessus de la foule. Tout le monde chante à tue-tête et l’artiste américaine termine, elle aussi, avec un drapeau entre les mains. On se croirait presque à la Pride !  Le concert se termine après quelques titres supplémentaires. Comme nous, le public sort comblé de la salle et espère déjà une prochaine tournée. Ce, bien que la chanteuse reparte cette fois-ci outre atlantique pour ses dates US. Et vous, étiez-vous à l’Elysée Montmartre pour le concert de Hayley Kiyoko ? 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Ed Sheeran à l’Accor Arena

Ed Sheeran était de passage par l’Accor Arena pour un concert unique en France avant la sortie de son album Subtract ! Alors que son cinquième album, Subtract est prévu pour le 5 mai 2023, Ed Sheeran a offert à ses fans un mini-tour dont la dernière date avait lieu le 2 avril à l’Accor Arena de Paris. Grâce à Wea et la chance légendaire de l’une de nos rédactrices, nous avons eu la chance d’y assister. Retour sur cette soirée mémorable ! Cian Ducrot Afin d’assurer la première partie du mini tour d’Ed Sheeran, c’est l’irlandais Cian Ducrot qui a été choisi. D’entrée de jeu, on sent qu’on va autant apprécier l’artiste pour sa personnalité que sa musique donnant l’impression d’avoir affaire à un croisement entre Duncan Laurence, Lewis Capaldi et Ed Sheeran. Tout ce qu’on aime donc ! On a aussi apprécié sa façon de créer du lien avec le public. En effet, le chanteur n’a pas hésité à s’exprimer en français tout au long de son set. Notamment pour nous raconter qu’une personne fréquemment présente à ses concerts s’exclamait toujours lorsqu’il annonçait un nouveau titre. Mots qui ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd puisque l’Accor Arena réagira de la même manière pour la remplacer. Côté musique Cian Ducrot nous a offert 9 morceaux dont celui qui est devenu populaire sur Tik Tok, All For You. Ed Sheeran Une tournée pour les fans Habitué des passages au Stade de France, Ed Sheeran a choisi une configuration plus petite -même si pas vraiment intimiste-. Évidemment, on ne va pas lui en vouloir de partager la scène avec le plus de fans possible. Car c’est avant tout pour eux qu’il a décidé de repartir sur les routes. En effet, le but de ce mini-tour n’était pas de promouvoir la sortie de Subtract en jouant l’intégralité de l’album en avant première. Lui-même a avoué qu’il avait eu envie de profiter de la sortie de son nouveau single pour faire une série de concerts. Ainsi, on voit plutôt ce moment comme une rétrospective de sa carrière.  Afin de nous satisfaire, Ed Sheeran a tout de même interprété deux nouveaux titres : Eyes Closed et Boat. Cette dernière a notamment été offerte comme récompense à son meilleur public. Et oui, si Dublin l’avait emporté jusqu’ici, Paris a repris la tête. Le chanteur a même ajouté qu’il s’agissait de la meilleure ambiance au monde. Au vu du public en folie de la première à la dernière note, c’est compréhensible ! Bien sûr, d’autres titres issus de Subtract ont été interprétés lors de ce tour. Si vous souhaitez les entendre, on vous conseille de faire un tour du côté de Youtube. Une rétrospective de sa carrière Tout au long de ce concert, Ed Sheeran a écumé les titres qui ont traversé les ans. À commencer par Give Me Love, I’m a Mess ou le plus récent Shivers. 3 titres, 3 albums. La foule s’est ensuite emballé pour The A Team, Castle on the Hill et Lego House. Qui dit Paris, dit Vianney. Et oui, le chanteur a piqué une tête afin d’interpréter leur duo Call on Me. On l’aimait déjà beaucoup dans sa version studio, on valide totalement le live ! C’était d’ailleurs la première fois que les deux artistes partageaient la scène pour la chanter. Autant vous dire qu’on est pas peu fier d’avoir pu être de la partie ! Puis, Ed Sheeran a continué de parcourir son univers. De One / Photograph aux sublimes Perfect et Thinking Out Loud, ou encore Shape of You, l’Arena a eu de quoi être satisfaite. Sans parler du dansant Bad Habits qui a déchaîné l’intégralité de la salle. Pour notre part, on a été impressionné par sa reprise du chant traditionnel écossais The Parting Glass. Mise en scène simple et efficace Si nous avons été surpris de ne pas voir de scène centrale, nous n’avons eu aucun regret. Afin d’habiller la scène, un large écran centrale accompagné de larges faisceaux – eux aussi fait d’écrans – ont offert un superbe visuel. Outre l’ambiance, c’est même ce qui nous a le plus impressionné. En effet, chaque morceau à sa propre esthétique, jouant avec les codes des quatre albums. Ainsi, on a pu fréquemment voir les symboles les représentant se balader sur les écrans. Par ailleurs, sa mise en scène donne une perspective visuelle aussi agréable que mettant le chanteur en valeur. Et vous, étiez-vous au concert de Ed Sheeran à Paris ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Måneskin galvanise l’Accor Arena !

Lors de leur passage par Paris, Måneskin a prouvé que le rock était loin d’être mort ! Lundi 13 mars, les italiens Måneskin se sont produits à l’Accor Arena de Paris. Un concert à guichet fermé qu’il ne fallait surtout pas manquer ! Coup de chance, nous étions sur place pour votre plaisir – et aussi beaucoup le notre ! Un public international Comme c’est souvent le cas lors d’événements internationaux, le concert de Måneskin a rassemblé un public cosmopolite. Parmi les 20 000 chanceux à avoir décroché leur sésame, certains sont venus de plus ou moins loin. En effet, mêlés aux français, nous avons pu croiser des allemands, anglais ou plus surprenant encore, des brésiliens. Bien sûr, bon nombre d’italiens ont également fait le déplacement. En parlant des fans, nous tenions à féliciter la bonne ambiance qui a régné dans la salle. Car contrairement à certains concerts où les plus « hardcore » sont prêts à tout – même à mordre – pour obtenir la meilleure place ou toucher leur idole, ici, rien de tout cela. Au contraire, tout le monde semble s’être rassemblé dans le seul but de passer une bonne soirée. Et c’était franchement appréciable ! Il y a cependant eu une légère ombre au tableau : l’organisation. Alors que certains ont attendus des heures, leur patience n’a pas payé. La raison ? Le changement de salle dû au report de la date prévue en 2022. En effet, si on nous assurait que les places pour le Zénith restaient valides pour l’Accor Arena, ça n’a visiblement pas été le cas pour tous. Dans notre cas, nous avions pensé à re-télécharger nos billets à la bonne date, donc, aucun souci à l’entrée. On ne vous parle même pas des personnes ayant achetées leurs billets en revente et ayant eu de mauvaises surprises. Vraiment, qui achète ses billets sur Vinted? Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis et Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Måneskin : Rock is not Dead! Tubes sur tubes Il est un peu plus de 21 heures lorsque les lumières s’éteignent pour laisser place aux tant attendus Måneskin. Cachés derrière un voile rouge projetant leurs ombres, la musique rugit jusqu’à ce que Damiano David chante les premières paroles de Don’t Wanna Sleep. Pour le coup, nous ne sommes pas véritablement surpris par cette mise en scène puisque Indochine utilisait le même procédé durant son Black City Tour (2013). Cependant, cela fait toujours son petit effet. Surtout lorsque le voile tombe pour laisser les fans exulter leur joie ! Une fois retiré, on ne sait plus où donner de la tête tant le groupe prend possession de la scène sans rien avoir à envier aux plus grands. Taillés pour le live, les titres de Rush! se mêlent dans un ensemble harmonieux à ceux des précédents albums. D’ailleurs, si vous avez trouvé cet opus « trop commercial », on vous assure que le ressenti est bien différent en live. De Gossip à Zitti e Buoni, en passant par Supermodel, le groupe enchaîne ses standards. Même les titres en italiens sont repris en choeur pour le plus grand plaisir du groupe. À ce sujet, Coraline a été accompagnée d’une marée de flash blancs et bleus en provenance du public donnant l’impression d’un roulement de vagues. Après cette petite parenthèse, Måneskin redémarre sur les chapeaux de roue avec Baby Said. S’en suivent les excellents Bla Bla Bla et In Nome Del Padre avant que Damiano n’annonce l’un de « leurs morceaux les plus connus » : Beggin. En revanche, la pyrotechnie durant Gasoline nous a laissé sur notre faim. Cependant, nous ne leur en tiendront pas rigueur puisque  c’est l’Accor Arena qui semble peu friande de ce genre d’effets. Qu’importe, Måneskin se suffisent à eux-même, Thomas, Victoria et Damiano, n’hésitant pas à aller prendre des bains de foule à plusieurs reprises. Puis, Damiano et Thomas se retrouvent sur une plateforme en milieu de fosse afin de proposer deux titres en guitare-voix : Vent’anni  et If Not For You. Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Une deuxième partie de soirée 100% rock Suite au set acoustique, Måneskin ne nous laissera pas une minute de répit. À commencer par LE titre qui déchaine les foules : I wanna be your slave. Devenu l’un des hymnes du groupe, il a été repris par toute la salle. Damiano en profitera d’ailleurs pour littéralement mettre à genoux l’entièreté de l’Arena – gradins compris -. En poursuivant avec La Fine et de l’une de nos chansons feel good, Feel, impossible d’arrêter de se déhancher. Mais attention, elle est TRÈS entêtante ! Quelques jours sont passés, et pourtant, on fredonne toujours les La lalalalala. Vous les avez en tête ? Navrés ! Histoire d’accélérer encore un peu le mouvement, le groupe envoie Mark Chapman. Quant à Mammamia, elle ralentie légèrement la cadence mais ne nous arrête pas pour autant. Évidemment,