[FESTIVAL ANNULÉ] Series Mania 2020 : Les séries en compétitions

Avant de débuter sa nouvelle édition le 20 mars 2020, Séries Mania dévoile la sélection de séries en compétition. Du 20 au 28 mars 2020, Séries Mania investira Lille pour une troisième saison. Cette année, les compétitions s’orientent majoritairement vers des thématiques comme la politique, l’histoire et le féminisme. Découvrez les séries sélectionnées dans les différentes catégories ainsi que les membres du jury international. Un jury international Séries Mania 2020 propose à nouveau un jury international majoritairement féminin. Afin de juger la Compétition Internationale, ont été invitées les françaises Caroline Proust (Engrenages) et la romancière Karine Tuil. Seront également présentes l’australienne Rachel Griffiths (Six Feet Under, Blow) et la canadienne Veena Sud (The Killing). Elles côtoieront le réalisateur israélien, Nir Bergman (Broken Wings), le tout, sous la présidence de l’américain Tom Perrotta (The Leftovers). Afin de juger la Compétition Française, Séries Mania a fait appel à un jury de presse internationale. Le composeront : Dov Alfon (Israël), Patrick Heidmann (Allemagne), Sarah Hugues (Royaume-Uni), Alberto Rey (Espagne) et May Synnøve Rogne (Norvège). Le Jury de la Compétition Formats Courts sera quant à lui constitué de Slimane-Baptiste Berhoun (France), Helen Bowden (Australie) et Flora Fischbach (France). La Compétition Internationale Cette année le féminisme est mis à l’honneur par le Royaume-Uni et le Danemark avec Adult Material et Cry Wolf. La première brosse le portrait contemporain d’une femme alliant vie de famille à son emploi : actrice de film porno. Une série avec Hayley Squires (Southcliffe, Collateral), Rupert Everett (Les liaisons dangereuses, Le Nom de la rose), Julian Ovenden (Downton Abbey, Person of Interest) et Joe Dempsie (Game of Thrones). Cry Wolf propose quant à elle un drame social. Le sujet ? La véracité des propos d’une adolescente décrivant les violences subit par sa famille dans une rédaction. À la création de ce drame Maja Jul Larsen (Borgen, Les héritiers). 2020 est aussi l’année des adaptations ! Pierre Lemaître adapte son roman Cadres Noirs sous le nom Dérapages. Elle met en scène Eric Cantona dans le rôle d’Alain Delambre, un cadre au chômage humilié par une entreprise prestigieuse. À ses côtés Suzanne Clément et Alex Lutz. Outre Manche c’est Little Birds d’Anaïs Nin qui sera porté sur le petit écran par Juno Temple, Jean-Marc Barr et Rossy de Palma. L’Espagne adapte quant à elle le best-seller Patria de Fernando Aramburu. Une série sur les blessures encore à vif du terrorisme basque malgré le dépôt des armes de l’ETA. L’Allemagne offre Unorthodox, une série autour d’une jeune femme fuyant un mariage imposé par sa communauté religieuse. Au scénario, Anna Winger (Deutschland 83) et Alexa Karolinski sont accompagnés par la réalisatrice Maria Schrader ! Côté société, Moloch d’Arnaud Malherbe abordera des questions sociales et psychanalytiques sous couvert de mystères inexpliqués. No Man’s Land – Prix du Meilleur Projet au Forum professionnel de Séries Mania en 2017 sous le nom de Fertile Crescent -, sera aussi de la partie. Un drame familiale aux accents de thriller d’espionnage suivant des combattantes kurdes en plein conflit syrien. Le football trouve aussi sa place avec El Presidente qui retrace la chute de Joseph Blatter à la tête de la Fifa. Cette farce satirique est conduite par Amando Bo (Oscar du Meilleur Scénario pour Birdman en 2015). Enfin, Valley of Tears racontent à travers les yeux de trois personnages le traumatisme de jeunes soldats isolés lors d’une attaque surprise de la guerre du Kippour en 1973. Réalisée par Yaron Zilberman, la série est le plus gros budget historique pour une série israélienne. La Compétition Française Après Insoupçonnable et Engrenages Virginie Brac revient avec Cheyenne et Lola. Le duo féminin mené par Veerle Baetens et Charlotte Le Bon s’unit face à l’adversité masculine sous couvert des trafics sur les ferrys du Nord. Dans le thème historique on notera la présence de La Garçonne. Ici, Laura Smet interprète une jeune femme accusée de meurtre en 1920. Usurpant l’identité de son frère, elle mène l’enquête en plein coeur des nuits parisiennes. C’est ensuite un retour à l’ère préhistorique avec Moah de Benjamin Rocher. Une série sans dialogue ni musique où un homme tente d’échapper à l’emprise de sa tribu anthropophage. Le célèbre roman Dix Petits Nègres d’Agatha Christie se voit quant à lui transposé dans les Caraïbes. Confié au réalisateur de films d’horreur Pascal Laugier, la série est présentée sous le nom de Ils étaient dix. Au casting on retrouve notamment Samuel Le Bihan (Alex Hugo) et Romane Bohringer (Le tueur du lac). La satire des coulisses de l’Union européenne Parlement réalisée par Emilie Noblet et Jérémie Sein donnera une touche politique à cette sélection française. Quant à Romance, le titre parle de lui-même. La dernière création d’Hervé Hadmar nous amène au coeur d’un thriller amoureux, musical et fantastique. Cette année, le Prix de la Meilleure Musique Originale rejoint les Prix de la Meilleure Série, Prix de la Meilleure Actrice et le Prix du Meilleur Acteur. Les Formats Courts On poursuit avec les dix séries en compétition pour la Meilleure Séries en format court. Cette année, vous pourrez découvrir en première internationale : #Martyisdead, Soul Food ou encore El Sueño del Pibe (The Kid’s Dream). La première est originaire de République Tchèque et évoque un père découvrant des vidéos perturbantes sur l’ordinateur de son fils décédé. La seconde, comme son nom l’indique, est une ode à la gastronomie singapourienne. La dernière est originaire d’Argentine et annoncée par Séries Mania comme « une folle histoire que n’aurait pas renié Michel Gondry« . Deux séries françaises vous seront également présentées en première mondiale : 18H30 de Maxime Chamoux et Sylvain Gouverneur, Couronnes de Salif Cissé et Fluide de Thomas Cadène et Joseph Sadieddine. Cette dernière abordera notamment la gentrification des banlieues. Avec Fluide, c’est une dramédie autour du désir et des injonctions contradictoires du couple au XXIe siècle qui vous attend. Toujours côté première mondiale, vous pourrez jeter un oeil à Laif (Mexique), La loi c’est la loi (Canada), Pulse (Danemark) ou encore What we talk about when we talk about sex (Luxembourg). On a d’ailleurs hâte de voir Pulse qui est décrit comme une série « racontant l’adolescence de façon brute et poétique« . Séries Mania : Le Panorama International Comme les années précédentes, c’est un Jury composé de sept étudiants qui

Les Témoins : Un drame journalistique signé Yann Reuzeau

8 ans après avoir traité une campagne électorale dans La Chute d’une Nation, Yann Reuzeau revient avec Les Témoins. Une pièce à voir à la Manufacture des Abbesses jusqu’au 22 mars 2020.  Les Témoins se déroule quelques heures après l’élection d’un certain Thomas Mérendien, candidat d’extrême droite élu président de la République. Un scénario dramatique et terriblement réaliste imaginé et mis en scène par Yann Reuzeau. La pièce Les Témoins est un journal reconnu pour son sérieux et son intégrité. Pourtant, l’arrivée au pouvoir d’un candidat d’extrême-droite va bouleverser l’unité de la rédaction désignée comme LA cible à abattre. Tous s’interrogent : faut-il jouer le jeu ou entrer en résistance et défier le pouvoir ? Tant de questions qui divisent brutalement la rédaction. En quête de liberté, les personnages se lancent dans une course effrénée avec des enquêtes aussi explosives les unes que les autres. En tête, la rédactrice en chef adjointe Catherine Stère (Sophie Vonlanthen) essaie tant bien que mal de garder l’espoir que la liberté de la presse ne sera pas muselée malgré la pression de plus en plus grandissante du pouvoir sur les journaux. Autour d’elle s’orchestre la vie de la rédaction. Alors que Eric (Frédéric Andrau), le rédacteur en chef, prend peur, les journalistes travaillent sur diverses affaires. Anna (Frédérique Lazarini) est sollicitée à l’Elysée tandis que Rebecca (Marjorie Ciccone) dévoile une affaire dantesque d’espionnage industriel commandité par un proche du nouveau président. De son côté, Cyril (Frédéric Andrau) s’infiltre dans un groupuscule écologiste radical et découvre leurs plans terroristes. Par le biais de Romain (Morgan Perez) on découvre également une ébauche de résistance armée préparant un Coup d’Etat. Quant à Hassan (Tewfik Snoussi), il suspecte qu’un pays ami ait tué un agent secret français. Une condamnation morale Les Témoins met en avant un système où les condamnations morales sont nombreuses. Rapidement, les premières mesures pleuvent, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont radicales. En effet, le président Mérendien – qui apparaît uniquement dans des séquences pré-filmées – met en place un système visant à classer la population selon leurs origines et leur arrivée sur le territoire français. La presse voit quant à elle ses droits durcis via le biais d’une loi nommée PAWLOC. Désormais, toute diffamation et injure est passable de cinq ans de prison ferme. Ainsi, les journalistes doivent obligatoirement dévoiler leurs sources sous peine de condamnation. À noter que cette loi ne vise pas seulement les écrits qui déplairaient au Président. Ainsi, on prend conscience de ce que serait le pays sous un tel diktat. Un décor modéré pour une ambiance discordante À peine entrés dans la salle, nous sommes confrontées à un homme assis. L’air soucieux et angoissé, il semble réfléchir. Alors que la salle se remplit, il fait les quatre cents pas. Outre cette présence intrigante, le plateau s’apparente à une cellule de crise. En bout de table, apparaissent les noms des Témoins tandis qu’au-dessus, un écran affiche la home page du journal, ses archives ainsi que le mode édition façon WordPress de chaque journaliste. La tension est permanente. Chacun explose à mesure que l’étau dictatorial se resserre. Les relations humaines se fissurent comme le décor, qui n’est plus qu’un champ de ruines à la fin de la représentation. Une pièce terriblement dystopique A côté des frictions entre les personnages, l’intrigue fait en sorte que le spectateur devienne lui aussi un témoin de ce vacillement du journalisme. On peut notamment y trouver des échos avec 1984 de George Orwell mais aussi avec les thématiques des fake news, largement relayées aux Etats-Unis ou au Brésil, au sens où Les Témoins se trouvent pris au piège d’un pouvoir qui les dépasse. Au-delà de l’épouvante grandissante, il faut souligner la qualité de jeu des comédiens, habités par leurs personnages au point que l’on ressent en nous-mêmes le climat anxiogène de la rédaction. Et si cela se produisait pour de vrai, que ferions-nous ? Rendez-vous jusqu’au 22 mars 2020 pour voir Les Témoins sur les planches de la Manufacture des Abbesses (Paris).

[ANNULÉ] Main Square Festival 2020 : Les premiers noms !

Quelques semaines avant noël, le Main Square Festival 2020 dévoile ses 13 premiers noms et la date de mise en vente de ses billets ! Comme l’année dernière le Main Square Festival 2020 lève le voile sur ses 13 premiers noms à travers une projection sur le beffroi de la ville d’Arras. Une nouvelle édition programmée entre les 3-4 et 5 juillet 2020 ! Un vendredi pop-rock Dès le vendredi 3 juillet, le Main Square 2020 nous offre une vague pop-rock avec Sting et LP. À noter que le premier était déjà venu chanter les standards de The Police ainsi que ses titres solos lors de l’édition 2013. Autant vous dire qu’on a déjà hâte d’y être afin de reprendre en coeur Roxanne ou encore Every Breath You Take. Quant à l’auteure-compositrice LP, on est curieuses de découvrir sur scène celle qui a composé pour Mylène Farmer, Rihanna, Christina Aguilera, Cher, ou encore, Leona Lewis. La house sera également de la partie avec le DJ Alan Walker, anciennement connu sous le nom de DJ Walkzz. Un samedi éclectique  Le samedi 4 juillet, rap, pop et rock s’entremêleront à la programmation. Les plus jeunes seront ainsi ravis de retrouver à l’affiche du Main Square 2020 Therapie Taxi, Vald ou encore Koba Led. De notre côté, notre âme d’adolescent s’est éveillée avec l’annonce de la présence des Black Eyed Peas. Si le groupe était venu en 2010 avec David Guetta, c’est sans Fergie qu’ils reprendront possession de l’une des scènes du festival. Très attendus également The Pixies dont le Where is my Mine trotte souvent dans nos têtes. Quant à -M- alias Matthieu Chedid, le chanteur français devient abonné au Main Square avec une quatrième programmation depuis 2009. Le Main Square 2020 s’offre un tour du monde le 5 juillet Pour clore ses trois jours, la citadelle d’Arras s’offre Twenty One Pilots pour une date unique en France. Le retour du duo américain venu en 2014 était d’ailleurs espéré par leurs fans depuis plusieurs années. Après The Police et The Pixies, l’édition 2020 compte combler les nostalgiques de Supertramp. En effet, Roger Hodgson viendra interpréter les plus grands standards du groupe. Seront aussi de la partie l’australienne Tones & I ainsi que les rappeurs belges Caballero & Jeanjass. La mise en vente des billets débutera le mardi 26 novembre 2019 à 10h !

Main Square Festival : le recap

Quelques jours avant le début des festivités, découvrez ce que vous réserve la 15e édition du Main Square Festival d’Arras.

Avengers Endgame : Entre émotions et déception

Un peu plus de dix ans après les débuts d’Iron Man (2008), Avengers Endgame boucle la boucle. Réalisé par Anthony et Joe Russo, cet opus réunit vos héros favoris dans l’espoir de vaincre Thanos. Un an après Infinity War, Avengers Endgame est dans nos salles. Que vaut la 22ème production des Studios Marvel sortie le 24 avril ? Voici notre avis AVEC SPOILER ! Avengers Endgame : La secousse émotionnelle Contrairement à ses prédécesseurs, Avengers Endgame verse dans l’émotion plutôt que l’action. Dès les premières minutes, le film se concentre sur des héros meurtris par la disparition de trillion de personnes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que chacun gère la défaite à sa façon. Clint Barton baigne dans le sang. Natasha Romanoff a du mal à gérer ses émotions. Thor est anéanti. Steve Rogers, malgré son chagrin, cherche à faire le bien autour de lui. Bruce Banner est en paix avec lui-même. Quant à Tony, il coule des jours paisibles dans un chalet avec Pepper. Qui dit émotion, dit performance. Et à ce petit jeu, Robert Downey Jr fait un sans faute. Une fois encore, l’interprète de Tony Stark nous attendrit autant qu’il nous émeut aux larmes par la justesse de son jeu. Mention spéciale pour le travail physique de l’acteur dont l’amaigrissement nous a fait frissonner. Mais il n’est pas le seul à briller. Paul Rudd offre un Scott Lang en plein détresse. À ses côtés, on vit crainte, douleur et soulagement. Quant à Natasha Romanoff (Scarlett Johansson), l’espionne ne nous est jamais apparue si ébranlée que dans Avengers Endgame. Ici, seule sa relation fraternel avec Clint Barton (Jeremy Renner) prime, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Seule ombre au tableau, celle que l’on nomme désormais Captain Marvel (Brie Larson) ne semble absolument pas affectée par la disparition de ses pairs. Un fait étonnant puisqu’elle demandait immédiatement des nouvelles de Fury dans la scène post-générique de son film. Pourtant, rien ne transparaît à l’écran. La raison ? La demoiselle à bien d’autres préoccupation que la souffrance terrienne. Pas présomptueuse du tout cette Carol Danvers. Poursuite d’une phase féministe Vous le savez, depuis quelques années maintenant, les Studios Marvel et Disney ont décidé de mettre les personnages féminins en avant. Évidemment, Avengers Endgame ne déroge pas à la règle. Après Infinity War et son temps accordé à Gamora (Zoe Saldana) et Scarlett Witch (Elizabeth Olsen), c’est au tour de Black Widow et Nebula (Karen Gillan) d’avoir leur heure de gloire. Cette dernière nous fait la surprise d’être au coeur même de l’intrigue. Une chose à laquelle on ne s’attendait pas une seconde et qui nous a fait le plus grand bien. L’arc de Black Widow nous a quant à lui touché tout au long du film, nous la présentant aussi secouée qu’indomptable. Tout aussi étonnant, le fait d’avoir survendu Captain Marvel (Brie Larson) pour finalement la reléguer au second plan. Okoye (Danai Gurira) voit également son temps de jeu se résumer à de brèves apparitions. Quant au snap volontaire de Shuri (Letitia Wright), on le regrette franchement. En effet, la jeune femme aurait probablement pu aider les Avengers à trouver une solution sans faire patauger le film. Évidemment, on ne pouvait vous parler des femmes du MCU sans évoquer la bataille finale. La scène réunissant les héroïnes en un seul et même endroit à eu l’effet escompté puisque largement applaudie dans notre salle. On avoue pourtant lui préférer un instant centré sur Scarlet Witch. Désireuse de venger Vision, elle compte bien en découdre avec ses opposants. Ou plutôt avec Thanos. Et franchement, elle est absolument badass comparée à une Captain Marvel mis à mal par le titan en moins de deux. Des personnages risibles On l’avoue, après Ragnarok et Infinity War, on espérait un Thor (Chris Hemsworth) à son apogée. Pourtant, de divin et mature, il n’est plus que misérable et idiot. Même sa nouvelle apparence drôle sur le coup de la surprise devient lourde – sans mauvais jeu de mot – et lassante. Ainsi, au lieu de profiter d’un Dieu du Tonnerre admirable sur le champ de bataille, on tremble à l’idée de le voir tomber au combat tant il est incapable de briller. Avengers Endgame nous permet aussi de renouer avec le côté extravagant de Bruce Banner (Mark Ruffalo)… en pire. D’homme en conflit permanent avec Hulk, il devient rapidement un mélange des deux. Soit, le Professeur Hulk. Sur le papier, l’idée est bonne mais c’est la douche froide. Comme le dit si bien la Valkyrie (Tessa Thompson), on préfère ses deux autres apparences. Après cela, quasiment plus rien ne va. Lui autrefois si sérieux n’est aujourd’hui plus qu’objet comique. Heureusement, sa rencontre avec l’Ancien (Tilda Swinton) permet de renouer un peu avec le scientifique qu’on aime tant. On retient également son geste de bravoure afin de ramener les disparus à la vie. Quant au redoutable et conquérant Thanos (Josh Brolin), il n’a plus rien de tel. Il devient même tellement passif qu’on en vient à se demander s’il y a bien un vilain avant la bataille finale. Une virée dans les scènes cultes du MCU Vous en rêviez ? Marvel l’a fait. En compagnie d’Iron Man, Captain America et Ant-Man, on se replonge gaiement dans Avengers (2012). Pour notre plus grand plaisir, on découvre l’envers de l’arrestation de Loki (Tom Hiddleston). Une scène qui ne manque pas de piquant, signant un nouvel instant culte du MCU. Avengers Endgame fait également un clin d’oeil au Soldat de l’Hiver (2014) en détournant la scène de l’ascenseur. Toujours la même année, on file ensuite dans l’univers pré Docteur Strange pour un moment très agréable. Et cette fois, c’est Tilda Swinton alias l’Ancien qui revient à l’écran. Rocket et Thor nous ramènent quant à eux sur Asgard. Détruite durant le Ragnarok, la cité offre au Dieu du Tonnerre un instant avec sa mère, Frigga (Rene Russo). On revoit aussi rapidement Loki emprisonné ainsi que Jane Foster (Natalie Portman). Toujours dans l’espace, War Machine (Don Cheadle) et Nebula

Festival Séries Mania 2019 : Les rencontres et projections

Invités d’honneurs, projections spéciales, rencontres. Qui sont les comédien•nes• que vous pourrez rencontrer lors de la seconde édition lilloise du Festival Séries Mania du 22 au 30 mars 2019 ? Le Festival Séries Mania 2019 c’est aussi de nombreuses rencontres et plus de 100 projections gratuites. On fait le point avec vous sur les invités d’honneur, les marathons, séances spéciales et autres rencontres. Les invités d’honneur Cette année, le Festival Séries Mania frappe fort en proposant des masterclasses avec des invités prestigieux. N’ayant pu être présent l’an passé, Freddie Highmore se rattrape cette année avec une masterclass. Organisée le 23 mars au Nouveau Siècle elle permettra de converser avec ce jeune acteur talentueux vu dès son plus jeune âge dans Charlie et la Chocolaterie ou Neverland. Évidemment, les séries étant à l’honneur, on a hâte de l’entendre évoquer Good Doctor et Bates Motel. Le 25 mars, la réalisatrice Marti Noxon (Buffy Contre les Vampires – Mad Men) se prêtera au même jeu à l’UGC Ciné-Cité de Lille. Le lendemain, se déroulera au Nouveau Siècle une masterclass que l’on attend avec une grande impatience, celle de Uma Thurman. L’actrice internationale réputée pour ses nombreux rôles dans Pulp Fiction, Kill Bill ou encore Les Liaisons Dangereuses nous parlera de son parcours ainsi que de Chambers. Le temps du Séries Mania Culte, l’acteur, scénariste et réalisateur français Yves Rénier (Commissaire Moulin – Jacqueline Sauvage : c’était lui ou moi) donnera de sa personne. Cette rencontre organisée le 24 mars sera suivie de la projection de Pour tout l’or du Transvaal. Enfin, les scénaristes et producteurs de Black Mirror, Annabel Jones et Charlie Brooker seront présents à l’UGC le 28 mars. Qui rencontrer durant le Festival Séries Mania ? Entre les 22 et 30 mars, nombreuses seront les personnalités à participer au Festival Séries Mania. Cette année, le Fan Club accueillera le casting de Dix pour Cent, Les Grands ou encore Demain Nous Appartient. Pour tout savoir sur les dates et acteurs présents, rendez-vous sur le site de Séries Mania. Pour la première fois, la quasi entièreté du casting de Scènes de Ménage sera là afin de présenter des extraits inédits. Le tout suivi d’une séance de dédicace au Village Festival by Crédit Mutuel qui se tiendra au Tripostal. Seront de la partie : Anne-Élisabeth Blateau, David Mora, Marion Game, Gérard Hernandez, Amélie Etasse, Grégoire Bonnet et Claire Chust. Par ailleurs, suite à la projection de l’intégrale d’Eden (France|Allemagne), Dominik Moll viendra à votre rencontre. Ce sera aussi le cas d’Anna Paquin lors de la projection de Flack le 23 mars. Adam Scott sera quant à lui présent le 30 mars afin de présenter The Twilight Zone. Enfin, vous pourrez assister à un dialogue croisé avec Eric Rochant (Bureau des légendes – Un monde sans pitié) et Hugo Blick (Black Earth Rising – The Honourable Woman).  Deux nuits blanches au programme Après le Mange ta Série dédiée à Game of Thrones l’an dernier, 2019 remet le couvert  le 28 mars avec la programmation d’une nuit intitulée 7 Seasons of Winter. Cette fois-ci pas de repas mais l’organisation d’une nuit spéciale pour redécouvrir les épisodes emblématiques des précédentes saisons. Au programme : Baelor (S01E09), Blackwater (S02E09), The Rains of Castamere (S03E09), The Lion and the Rose (S04E02), Hardhome (S05E08), The Winds of Winter (S06E10) et Beyond the Wall (S07E06). GOT ne vous dit rien ? Laissez-vous tentez par La nuit des comédies le 23 mars. Six séries y seront projetées parmi lesquels Miracle Workers (USA) dont la diffusion a débuté le 12 février dernier sur TBS. Au casting, un Daniel Radcliffe toujours plus surprenant dans le rôle d’un ange essayant de convaincre son patron de sauver l’humanité. Lors de ce marathon, Séries Mania proposera aussi Hang Ups (RU) – avec l’excellent David Tennant -, Arde Madrid (Espagne), M’entends-tu ? (Canada), The Other Two (USA) et Women on the Verge (RU-Irlande). Cette dernière est d’ailleurs co-créée par Sharon Horgan (Catastrophe). Les séances spéciales Alors que la date fatidique du Brexit approche à grand pas, le 29 mars, Série Mania diffusera le téléfilm Brexit : The Uncivil War. Dans le rôle du directeur de campagne « Vote Leave », Dominic Cummings, nul autre que Benedict Cumberbatch. Le même jour, vous pourrez aussi assister à la projection du documentaire The Art of Television II de Charlotte Blum. Le lendemain, l’intégrale d’Eden sera diffusé en deux séances à l’UGC. La première aura lieu à 11h30, la seconde à 14h. Si votre choix s’est porté sur cette dernière, sachez que vous aurez l’occasion de rencontrer le réalisateur Dominik Moll. Grâce au Séries Mania Culte, plongez au coeur de séries cultes, populaires ou rares. À commencer le 26 mars par Angela, 15 ans, une série qui, au cours des années 90, a révolutionné le genre à l’écran. Les fans de DC Comics pourront quant à eux profiter de la projection de deux épisodes de la toute première série Batman(1966) le 27 mars au Majestic. Enfin, en collaboration avec les Éditions Montparnasse, Séries Mania fêtera les 40 ans de la série de Nina Companeez : Les Dames de la Côte (1979) le 30 mars. Une délocalisation du festival en région En soutien avec la Région Hauts-de-France, Séries Mania se décentralise tout au long de l’année, mais aussi durant le festival. En 2019, c’est donc six villes qui ont été choisies pour une projection en présence des équipes. Au programme, compétition officielle, panorama international mais aussi séances spéciales. Le dimanche 24 mars, la série britannico-américaine Les Misérables sera présentée au Casino d’Arras. Le 26 mars, le théâtre municipal Raymond Devos (Tourcoing) accueillera Les Petits Meurtres d’Agatha Christie et le théâtre municipal Le Colisée (Lens) Un avion sans elle. Le lendemain, dans le cadre de la compétition officielle, la ville de Dunkerque pourra découvrir Mytho au Studio 43. Roubaix accueillera quant à elle le jeudi 28 mars Meurtres à Lille au Colisée. Présentée dans le cadre du Panorama International, la série indonésienne Folklore : A Mother’s Love | Nobody | Tatami aura lieu le vendredi 29 mars à la Maison de la Culture – Cinéma Orson Welles. Alors, que comptez vous voir durant le Festival Séries Mania 2019 ?

Festival Séries Mania : L’édition 2019 se dévoile

Évènement de la région Hauts-de-France, le Festival Séries Mania a dévoilé sa programmation ! Du 22 au 30 mars 2019, le Festival Séries Mania investira Lille pour la deuxième année consécutive. Découvrez les séries en compétition pour cette seconde édition dans le Nord ainsi que les membres du jury International. Un jury international à dominance féminine Pour son édition 2019, le Festival Séries Mania met les femmes à l’honneur au sein même de son jury international. Cette année, la compétition officielle sera présidée par la productrice, scénariste et réalisatrice américaine Marti Noxon (To the Bone – Buffy contre les vampires). L’entoureront Julianna Margulies (Urgences – The Good Wife), Audrey Fleurot (Kaamelott – Engrenages) et Delphine de Vigan (No et moi – D’après une histoire vraie). Deux hommes seront aussi de la partie : les réalisateurs Thomas Lilti (Hippocrate – Première Année) et Podz (Minuit – Xanadu). La compétition française sera quant à elle supervisée par un jury de presse internationale. Pour le composer : Stefania Carini (Italie), Stuart Heritage (UK), Lola Lemaigre (Belgique) Henrik Palle (Danemark) et Claudia Tieschky (Allemagne). La compétition officielle Cette année, la compétition officielle sera l’occasion de présenter dix séries inédites en avant première mondiale. Parmi elles, Chambers, la nouvelle série américaine mettant en scène Uma Thurman dans le rôle titre. Jack Thorne sera aussi de retour. Après Kiri, l’an passé, le britannique revient avec une co-scénarisation sur The Virtues dont la musique est signée PJ Harvey. Series Mania sera aussi l’occasion de découvrir la série franco-allemande Eden avec Sylvie Testud. Quant à leurs concurrents il s’agit de : Baghdad Central (RU), Chimerica (RU), Identification (Russie), Just For Today (Israël), Lambs of God (Australie), Mytho (France) et Twin (Norvège). La compétition française Côté compétition française, La dernière vague (Rodolphe Tissot) a retenu notre attention. Située dans les Landes, cette série met en scène une compétition de surf. Jusque là, rien de bien original, si ce n’est que les surfeurs vont disparaître, puis, réapparaître de longues heures plus tard. La raison ? Une vague provenant d’un arcus (nuage). On ne sait pas vous, mais nous, ça nous intrigue ! On a tout autant envie de jeter un oeil à la dystopie de Julius Berg : Osmosis. À l’heure où même l’amour est trouvable sur le net, Osmosis nous a aussi sauté aux yeux. Dans cette dystopie signée Julius Berg, l’application Osmosis repousse les frontières de l’inimaginable. Son objectif ? Trouver l’âme soeur – pour la vie – grâce à des microrobots implantés dans le cerveau de chaque utilisateur.  Intrigant n’est-ce pas ? Seront aussi en compétition : Double Je (Laurent Dussaux), Le Grand Bazar (Baya Kasmi), Soupçons (Lionel Bailliu) et Une île (Julien Trousselier). Les formats courts Le Festival Séries Mania est aussi l’occasion de récompenser les formats courts. Pour l’occasion, dix séries en provenance du monde entier seront projetées. À terme, une seule obtiendra une récompense. D’ailleurs, si vous aimez Stephen Frears (Les Liaisons Dangereuses), vous pourrez découvrir sa nouvelle réalisation qui met en scène Rosamund Pike (Gone Girl) et Chris O’Dowd (Good Morning England) : State of the Union. Zérostérone, réalisée par Nadja Anane et produite par La Dame de Coeur représentera quant à elle la France. Lors des séances de projection, vous pourrez aussi regarder People Talking (Espagne), Rasbhari (Inde), M (Argentine), Hell is Other People (Danemark), Germain s’éteint (Canada), Fourchette (Canada), Drive (Singapour) et Break up (France). Le panorama international À l’issu du visionnage, un jury entièrement constitué d’étudiants remettra le Prix des Étudiants de la Meilleure Série. Au total, quinze séries présentées en avant première française, européenne, voire mondiale constituent ce panorama international. Parmi elles, 8 Days. Une série qui suit une famille berlinoise tentant de survivre au chaos. La raison ? Une météorite va s’écraser sur le centre de l’Europe. Cry a tout autant piqué notre attention. En effet, cette production anglo-australienne met en scène un couple au coeur d’une enquête suite à la disparition de leur enfant. Évidemment, la presse va s’emparer de l’affaire. Notre amour pour les pleines écossaises nous donne aussi envie de nous attarder sur Curfew. Oscillant entre Angleterre et Écosse, la série se déroule sur fond de régime totalitaire et de course automobile. Au casting : Sean Bean (The Frankenstein Chronicles), Phoebe Fox (Eye in the sky), Adrian Lester (Primary Colors), Billy Zane (Titanic) ainsi que l’admirable Adrian Brody (The Singing Detective). Quant à la musique elle est signé par nul autre que Magnus Fiennes (Chromophobia). Enfin nous ne pouvions passer à côté d’une autre série anglaise : Flack. Portée par Anna Paquin (Margaret), l’histoire nous porte au sein d’une agence de relations publiques dans laquelle elle excelle alors que sa vie personnelle est un véritable fiasco ! Complètent cette compétition : Asylum City (Israël), Blackout (Russie), Exit (Norvège), Les Misérables (Royaume-Uni), Monzon (Argentine), Motherfatherson (Royaume-Uni), Pros and Cons (Danemark), Success (Croatie), Folklore (A Mother’s love, Nobody, Tatami), The Guest (Corée du Sud) et Hierro (Franco-espagnole). Un petit nouveau : Le Prix Vidocq En 2019, une nouvelle récompense voit le jour : le Prix Vidocq. Tout comme le Prix du Quai des Orfèvres en littérature, le Prix Vidocq récompensera le 29 mars prochain la meilleure série policière française. Évidemment, le trophée représentera la canne emblématique de Vidocq mais nous n’avons encore aucune information sur les séries nommées. Afin de décerner ce prix, le festival a fait appel à des professionnels de la sécurité intérieure. À sa présidence, la grande figure de la police nationale : Mme Mireille Ballestrazzi. Elle sera entourée d’un jury à dominance féminine constitué de Mme Cécile Dindar – secrétaire générale pour les affaires régionales auprès du préfet de la région Hauts-de-France -, de Mme Dominique Buffin – officier de police affectée au ministère de la Culture -, de Madame Blandine Clerc – commissaire de police -, de M. Michel Lalande – préfet de la région Hauts-de-France -, de M. Marc Drouet – directeur régional des affaires culturelles des Hauts-de-France – et de M. Christian Belpaire – commandant divisionnaire fonctionnel -. Comme les années précédentes, le public sera également invité à donner son avis sur les projections afin de discerner le Prix du Public. À noter que la Cérémonie d’ouverture sera présentée par Frédérique Bel (La Mante

Supernatural atteint le 300ème épisode

Avec son 300ème épisode diffusé le 7 février dernier, la série emblématique Supernatural entre dans le cercle très fermé des séries de longue durée. Début février, Supernatural a passé le cap du 300ème épisode. Pour l’occasion, la série diffusée par la chaîne américaine CW a proposé un épisode unique et émouvant en présence de John Winchester (Jeffrey Dean Morgan). Le retour de John Winchester C’est avec une grande excitation et émotion que l’on apprenait en décembre dernier que Jeffrey Dean Morgan, alias John Winchester, père des deux frères, serait de la partie pour ce 300ème épisode. À plusieurs reprises, l’acteur avait confirmé ne pas être contre un retour de son personnage lors d’épisodes de ce genre. C’est désormais chose faite ! Afin d’expliquer le retour du personnage mort à la fin de la saison 1, rien de mieux qu’un voeux de Dean (Jensen Ackles) fait avec une perle magique. Pour la première fois, on assiste alors à leurs retrouvailles ainsi qu’à une réunion de famille dans son entièreté. En effet, Mary (Samantha Smith), la mère des deux frères morte durant leur enfance a été ressuscitée depuis la saison 12. Un épisode tant attendu Depuis l’annonce de la présence de Jeffrey Dean Morgan, les fans trépignaient autant d’impatience que de crainte. En effet, ce 300ème épisode marque une étape supplémentaire pour la série. Un cap leur permettant de rejoindre des séries telles que NCIS ou Grey’s Anatomy. Quant aux craintes, elles s’expliquent surtout par le fait que les deux acteurs principaux, Jensen Ackles et Jared Padalecki, avaient déclaré par le passé que le meilleur moment pour arrêter la série serait le 300è épisode. Soyez rassuré, CW n’a aucune intention de s’arrêter en si bon chemin puisque la série est renouvelé pour une 15ème saison. OUF ! Au final, cet épisode réunissant la famille Winchester nous a ému. Désormais, on espère voir d’autres réunions avec d’anciens acteurs de la série ! Et vous, qu’avez-vous pensé de ce 300ème épisode de Supernatural ?

Indochine : La douche froide

Évènement de la semaine, la mise en vente des concerts d’Indochine les 22 et 23 juin au Stade Pierre Mauroy a eu ses déboires.  Indochine est au coeur de l’actualité. Avec un premier stade affichant complet 4h après sa mise en vente fastidieuse, un second a été ajouté. Problème, si le groupe français a souhaité répondre à l’engouement collectif, la vente a rapidement viré au cauchemar. Une première mise en vente catastrophique À peine 10h a-t-il sonné mercredi 30 janvier, jour de pré-vente avec la FNAC pour la date du 22 juin au Stade Pierre Mauroy que les fans déchantent. Au lieu de se réduire, les files d’attentes se rallongent. En raison de bugs du serveur, l’accès à la page d’accueil devient mission impossible. L’un d’eux consistait d’ailleurs à vous remettre en fin de queue au lieu de vous donner accès à la page permettant la réservation. Rapidement, le quota de places dédiées à cette pré-vente s’envolent. Pour palier à la demande croissante, la mise en vente générale est alors avancée à l’après-midi même sur les autres plateformes. Décision qui déclenche autant de réactions positives que négatives. En effet, certains avaient posé un jour de congé le vendredi dans l’espérance d’obtenir une place. À 14h30, la ferveur n’est pas retombée, les bugs persistent et le demi stade se complète en l’espace de quelques heures. Une seconde date aussi difficile d’accès Face à l’engouement des fans, Indochine annonce le soir-même une seconde date pour le 23 juin avec une mise en vente générale le vendredi 1er février. Soit la date initiale de vente du premier stade. Si la nouvelle est déplorée par certains trouvant que les fans passent pour des pigeons, le reste de la communauté se réjouit de la nouvelle. #13Tour #LaDernièreVague : suite au succès des ventes pour le 22 juin, date supplémentaire au @StadePM le dimanche 23 juin. Ouverture de la billetterie le vendredi 1er février à 10h en points de vente habituels. Merci à tous ! pic.twitter.com/RDJMpcJqWj — Indochine (@indochinetwitt) January 31, 2019 Malheureusement, le jour J, même les points de vente habituels sont submergés face à la lenteur des serveurs. De notre côté, à 10h02, il était impossible d’obtenir la moindre place malgré les multiples essais d’une vendeuse compréhensive. On la remercie d’ailleurs d’avoir fait tout son possible, nous conseillant même d’essayer via nos téléphones. Vous ne pensiez pas que les choses puissent aller de mal en pis ? Comme nous, vous vous trompiez. Alors que les serveurs rencontrent de nouveaux problèmes, deux cas de figure se dessinent. D’un côté, certains – comme nous -, voient leurs comptes débités mais leur panier annulé après paiement. En ce cas, aucun suivi de commande et le dépit de comprendre que nous n’aurons pas de places, mais un compte en banque bien débité ( et ce pour plus de 48h avec le weekend). De l’autre, la réception d’une facturation avec confirmation de la commande suivi d’un numéro client. Là, l’espoir persiste, et pourtant, ces commandes sont factices. Une communication désastreuse Plus les heures passent, plus les messages annonçant l’annulation de commandes pleuvent. Tous sont déçus, énervés, dépités. Même pour des concerts d’artistes internationaux, personne n’avait jamais vu ça. Le préjudice moral est énorme. Les problèmes liés aux annulations, Justine les a appris via les réseaux sociaux. De panique, elle a même quitté son travail plus tôt dans l’espérance de récupérer ses places. Malheureusement, malgré les documents fournis, le numéro n’est pas reconnu au Furet du Nord. Plus tard, elle apprendra que sa « commande n’a pas pu aboutir et sera remboursée sous 48h« . Évidemment, à cet instant, le concert est déjà annoncé complet et elle ne pourra pas retenter sa chance. Sur Twitter, jlaur51 nous annonce également les dommages collatéraux. De son côté, ce sont 200€ de frais d’hôtel non remboursables. Et toutes deux ne sont pas des cas isolés. Comme elles, ils sont environ 4000 affectés par le bug. Compte tenu du problème, Ticketmaster ne compte visiblement faire aucun geste commercial. Pire encore, Caroline nous a appris que le compte de son conjoint avait été supprimé après un mail exprimant son mécontentement. En parcourant les réseaux, on s’est alors rendu compte qu’ils ne sont pas les seuls. Certains ont bien leur mail de confirmation, la facture mais leurs comptes sur le site gérant est inexistant. Problème ? Aucun mail afin d’annoncer l’annulation de la commande ne semble leur être parvenu. Quant à ceux ayant reçu un mail d’excuse de la billetterie, il n’est arrivé dans leurs boîtes mail qu’aux environs de 18h30… Soit bien trop tard pour essayer de récupérer de nouvelles places. La gestion de crise est donc catastrophique. Que faire pour ces fans laissés pour compte ? Tous les fans convergent en ce sens, Indochine n’est pas fautif. Cependant, l’annonce d’une remise en vente de 500 places peu avant les 22 et 23 juin pour palier au marché noir a fait parler d’elle. En effet, s’il s’agit d’un fait habituel sur les tournées du groupe, aucune solution n’a été proposée aux victimes du bug. Depuis, de nombreux commentaires afflux sur les réseaux sociaux. Tous remettent en cause la gestion pitoyable de Tickemaster. Sous les posts concernés, des victimes demandent une pensée pour eux. D’autres marquent une volonté de redistribution des places supplémentaires aux personnes touchées par ces annulations massives. Selon Stéphane, « un tirage au sort pour ceux qui ont eu une confirmation de commande serait le plus juste même s’il y aurait des déçus« .  Fait sur lequel le rejoigne Nathalie qui « se sent désolée pour sa meilleure amie à qui elle espérait offrir le concert pour son anniversaire le 22 juin » ou Lo Ve qui aimerait voir deux places attribuées en cas de tirage au sort. Un autre cas pourrait s’envisager : une invitation sur une toute autre date du groupe. Solution qui plairait davantage à Nadia même si pour cela, elle devrait attendre plus longtemps pour revoir Indochine en concert. Aux dernières nouvelles, un commentaire Facebook posté il y a quelques heures annonce « qu’une demande pour que les personnes dont les commandes ont été annulées soient prioritaires pour les