Séries Mania : Que vous réserve la saison 3 ?

Envie de faire un tour à Séries Mania cet été ? Découvrez ce qui vous attend pour la troisième édition lilloise qui se tiendra du 26 août au 2 septembre 2021. En fin d’été, Séries Mania sera de retour à Lille pour une saison 3. Projections à Lille, en région ou en ligne, rencontres, activités. Voici ce qui vous attend entre les 26 août et 2 septembre 2021. Un nouveau lieu pour le village festival Cette année, Séries Mania mise entièrement sur la carte estivale. Habituellement installé au Tripostal, le village du festival est délocalisé en plein coeur de Lille. En effet, c’est place Rihour que vous pourrez vous rassemblez afin de profiter d’ateliers jeune public ou encore de la boutique et la librairie du festival. Le point informations et la billetterie s’y trouveront également. Incontournable du festival, les décors immersifs inspirés des séries seront de retour. Il sera donc possible de vous plonger dans les décors de Friends, Dexter et The Mandalorian. Seront aussi de la partie des programmes VR ainsi qu’un Escape Game autour du Bureau des Légendes. À noter que chaque journée au Village Festival aura sa propre thématique. Le weekend débutera dans la bonne humeur avec un vendredi sous le signe de la comédie. Le lendemain, les Super-Héros prendront le relai. Pour l’occasion, des Cosplayers professionnels déambuleront dans la ville. Vous pourrez également vous grimer puisqu’un prix du plus beau costume sera remis pour l’occasion. Les enfants ne seront pas oubliés grâce à une animation maquillage. Le dimanche 29 août sera quant à lui sous le signe des Geeks. Quoi de mieux qu’une thématique sanglante pour débuter la semaine ? Et oui, le lundi 30 août, c’est un « Ze Serie Horror Pixi Show #2 » par Cellofan’ qui vous attend. Les deux dernières journées seront respectivement une journée musicales et une journée dans l’espace. La première proposera notamment un cours de danse par la Compagnie Farid’O et le Flow ainsi qu’un Karaoke Live avec les Okay Monday. Enfin, qui dit journée dans l’espace dit Star Wars. En plus d’un atelier conception de sabres laser, la Légion 501 – The Mandalorian – déambulera en ville. La journée se conclura quant à elle avec un Blind Test des Airnadettes. Les Rencontres Comme de coutume, Séries Mania recevra quelques équipes de vos séries préférées. Le vendredi 27 août, Kamel Belghazi, Honorine Magnier, Frank Monsigny, Luce Mouchel et Ariane Seguillon viendront représenter le feuilleton de TF1, Demain nous appartient. Le lendemain, on reste sur la première pour une rencontre avec les acteurs de la série Ici tout commence. Seront présents : Benjamin Baroche, Rebecca Benhamour, Azize Diabate, Mikaël Mittelstadt ainsi que Clément Rémiens. Téïlo Azaïs, Aurore Delplace, Fabrice Deville et Naïma Rodric vous donneront quant à eux rendez-vous au village festival à partir de 14h30 le 30 août où ils représenteront le feuilleton phare de France 2 : Un si grand soleil. Lundi 30 août, Séries Mania recevra Marie Papillon au village du festival afin de parler de sa série Marie et les choses. Discussion qui sera précédée de la diffusion d’épisodes inédits. En espérant que le soleil soit avec elles, Béatrice de La Boulaye et Sonia Rolland viendront représenter la série policière française Tropiques Criminels le lendemain. Le premier jour de septembre sera lui accompagné des Petits Meurtres d’Agatha Christie qui feront leur apparition annuelle sur le festival. Seront présents : Chloé Chaudoye, Arthur Dupont et Emilie Gavois-Khan. Tous les jours, des rencontres auront également lieu à l’UGC de Lille. Notamment avec Hagai Levi, Olivier Marchal, Anny Duperey, Audra McDonald, Muriel Robin ou encore Steven Canals, En parallèle, des séances de dédicaces se dérouleront avec certains invités au village du festival. S’y rendront notamment Florence Aubenas, Tania de Montaigne, Marianne Levy ou encore Delphine Horvilleur. Les projections en région Tout comme en 2019, Séries Mania se décentralise afin de vous proposer des séances dans cinq villes des Hauts-de-France. Cette année ce sont Amiens, Dunkerque, Lens, Wallers-Arenberg et Tourcoing qui ont été retenues. Ce n’est pas une, mais deux séances auxquels auront droit les Tourquennois. Le cinéma Les Ecrans vous donne donc rendez-vous le samedi 28 août à 20h pour la projection de La Tri et Or de Lui. À noter que La Tri sera diffusée en première partie de la séance de Or de Lui. Ainsi, vous n’aurez pas à choisir entre les deux. Le lendemain, c’est la dramédie française Nona et ses filles qui aura droit à une projection au Studio 43 de Dunkerque en présence de sa réalisatrice : Valérie Donzelli. Le cinéma Orson Welles d’Amiens recevra quant à lui la production française Jeune et Golri le 30 août. Seront présentes la réalisatrice Agnès Hurstel ainsi que la comédienne Marie Papillon. Quoi de mieux que le lieu du tournage pour découvrir les premiers épisodes de Germinal ? C’est bien ce que vous propose Séries Mania avec une projection le 31 août à l’Arenberg Creative Mine. Bonus, l’équipe de la série sera présente afin de vous parler de cette série adaptée du livre éponyme de Zola. Enfin, Lens aura droit au lancement de la nouvelle saison des Petits Meurtres d’Agatha Christie le 1 septembre au théâtre Le Colysée. Le tout, en présence d’une partie de l’équipe. Carte Blanche à la scène du Stand-Up Après des mois de pandémie, Séries Mania mise sur une thématique qui fera du bien : l’humour. En effet, le festival donne carte blanche à la scène du Stand-Up français avec des projections, des rencontres ou encore une exposition. En partenariat avec Kiblind, cette dernière mettra en avant 15 illustrateur•ices livrant leur interprétation des séries de stand-up. Dès le vendredi 27 août, le festival vous proposera en partenariat avec Le Spotlight son Séries Mania Comedy Club. Une soirée animée par l’humoriste et youtubeur Thomas Deseur où seront mis à l’honneur 4 talents des Hauts-de-France : Mahé, Lila Benchabane, Jojo Bernard et Varobaz. À noter que cette soirée sera parrainée par nul autre que Kyan Khojandi. Kyan que l’on retrouvera d’ailleurs plus tôt dans la journée au Majestic pour sa Carte Blanche. Il vous y présentera la série Master of None. Kyan Khojandi Toujours côté Carte Blanche, Nora Hamzahoui a choisi de vous parler de Seinfeld et Curb Your Enthusiasm le 28 août tandis que celle d’Agnès Hurstel sera dédiée à Crashing et Broad City le lendemain. Fadily Camara vous présentera quant à elle Ramy et Everybody Hates Chris le 30 août. Enfin, Alex Ramirès conclura ses Cartes Blanche avec la présentation le 31 août de The Marvelous Mrs Maisel et This Way Up par l’humoriste Alex Ramirès. Toutes ces séances auront lieu au Majestic. Enfin, Renan Cros animera une rencontre en compagnie de la créatrice de la série Drôle, Fanny Herrero. Conseillère stand-up sur le projet mettant en

Nous sommes les Wildcats – Siobhan Vivian

Après « La Liste », Siobhan Vivian revient avec un roman coup de poing, « Nous sommes les Wildcats » paru le 17 juin chez Nathan. Nous sommes les Wildcats signe le retour de Siobhan Vivian sur nos étagères croulantes de livres. Sorti le 17 juin 2021, il aborde la toxicité des manipulations ainsi que les mensonges pour arriver à ses fins. On vous en dit plus sur ce livre dévoré en quelques heures tant il est prenant. Avis Général Nous sommes les Wildcats nous offre de suivre les péripéties d’une équipe féminine sénior de hockey sur gazon. Une aventure de 24 heures au cœur des problèmes que rencontrent les filles. Parmi eux, mensonges et non-dits. Pour cela, Siobhan Vivian fait preuve d’originalité puisque le roman retrace ces heures à travers six points de vue différents. Points de vues qui nous permettent de découvrir les forces et failles de chacune des six joueuses. À noter que toutes sont issues de milieux sociaux différents, d’origines différentes. Comme le soulève si bien Ali, Luci se rend-elle compte qu’elles ne sont que deux personnes racisées dans l’équipe cette année ? Au fil des pages on sent combien la pression mise sur leurs épaules est énorme. Autre point soulevé : la manipulation de leur coach. Afin d’envenimer les choses, il joue sur leur avenir pour mieux assouvir le sien. Cependant, les filles forment une équipe et elles lui réservent bien des surprises ! Ainsi, une certaine tension est palpable jusqu’à un dénouement laissant sur sa faim. En effet, l’issue du match n’est pas révélé. Une charge que Siobhan Vivian laisse à l’imagination du lecteur. We are the Wildcats – Couverture étrangère Une prévention sur le sport féminin Nul doute que Nous sommes les Wildcats serait à mettre entre toutes les mains. En effet, avec ce livre, Siobhan Vivian met en avant ce qui se produit dans la réalité : sous-estimation des sports féminins au profit des sports masculins et mental des athlètes relégué dans une zone sombre. À travers le regard de la toute jeune Luci, une partie des règles que les filles doivent respecter sont abordées. On compte parmi elles l’obligation du port d’une jupe ou robe les jours de match, l’interdiction de porter un jean ou encore proscription du maquillage, des bijoux ou des parfums. Pourtant, tant elles sont douées, les joueuses de cette équipe senior sont les seules à être désignées par le nom « Wildcats ». Preuve en est, certaines comptent déjà des sélections en équipe nationale ou obtiennent des bourses pour différentes universités. Grâce à ce roman, il serait sûrement possible d’ouvrir le débat sur ces sujets sensibles au sein d’écoles, mais aussi des clubs. Ainsi, élèves et athlètes disposeraient d’un meilleur accompagnement et d’une écoute afin d’éviter que de telles situations se répètent. Illustration « We are the Wildcats » ©Michelle Kondrich Un livre en lien avec l’actualité Alors que les JO de Tokyo – valides entendons-nous – se sont clos il y a peu, nous n’avons pu nous empêcher de faire un rapprochement avec Nous Sommes les Wildcats. En effet, de nombreuses athlètes y ont fait entendre leur voix. Et ce, pour des raisons diverses abordées dans ce roman. Sexisme dans le sport La santé mentale dans le sport La majorité du roman s’attarde d’ailleurs sur le moral des six joueuses. De leur point de vue mais aussi via les paroles que leur renvoient leur coach. En effet, selon lui, si ça ne va pas dans leur tête, elles perdront le match. On découvre également leurs blessures portées seules, leurs nons-dits, les mensonges et manipulations. Est aussi évoquée la notion des abus, si petits soient-ils, qui les empêchent d’avancer et de créer une cohésion parfaite. En France, ce phénomène se produit régulièrement. Notamment avec LE sport considéré comme masculin par excellence : le football. Il y a quelques années, une banderole mysogyne « Hommes au stade, Femmes à la cuisine » était en effet apparue lors d’un match de l’Olympique Lyonnais. Ce, alors même que l’équipe féminine gagne – encore aujourd’hui – plus de titres européens que leurs collègues masculins. Pourtant, les stades restent partiellement vides en raison de leur « jeu plus lent, moins technique et donc moins attrayant » (dixit certains hommes). Misogynie lors du match OL-LOSC le 28 janvier 2017 Les frustrations de l’adulte et leur dangerosité Nous l’évoquions un peu plus haut, Nous sommes les Wildcats, Siobhan Vivian revient sur les mensonges et la manipulation d’un adulte auprès de jeunes athlètes. Un fait reconnu quelque soit le pays et les coutumes. En effet, les adultes n’hésitent pas à mettre la pression sur les épaules de leurs enfants. Et ce, que cela concerne les activités extra-scolaires ou scolaires. Cependant, certains pays mettent la barre toujours plus haut. Par exemple, aux USA, les études sont si chères que décrocher une bourse pour rentrer à l’université devient une nécessité. Bourse d’excellence obtenue de deux façons : de très bons résultats en cours ou une bourse sportive. Ainsi, la pression est mise sur les épaules des enfants dès le plus jeune âge. Certains ont même un plan de vie tout tracé dès la naissance tandis que d’autres le découvre au cours de leur scolarité. Lorsqu’un enfant excelle dans une discipline, que ça lui plaît, pourquoi pas ? Cependant, la pression dont nous parle Siobhan Vivian dans ce roman est encore différente. Plus perverse. Il s’agit de celle des adultes frustrés de ne pas avoir atteint leurs objectifs de vie ou sportifs. Par exemple, ce vieux médecin qui rêvait d’être chirurgien ou cet entraineur de seconde zone qui souhaitait devenir un grand champion dans sa discipline. Vous la voyez venir cette frustration ? Dans Nous somme les Wildcats, ce dernier exemple prime. L’entraîneur oscille entre la manipulation, les mensonges et l’abus de pouvoir. Outrepassant ses droits et devoirs envers les filles qui lui sont confiées. Malgré le sacré palmarès – contrairement aux équipes masculines du lycée -, leur coach souhaite trouver une meilleure position sociale que son poste actuel. Pour cela, il est prêt à tout, quitte à ce qu’une joueuse se blesse au point de ne plus pouvoir évoluer. Quitte à faire croire à certaines joueuses qu’elles sont spéciales. Assez pour avoir une relation privilégiée avec lui.