Rush! : Sex and Rock’n’Roll pour Måneskin
Måneskin est de retour avec un troisième album, Rush! Une sortie à ne surtout pas manquer ! Le 20 janvier 2023, Måneskin a sorti son troisième album, Rush! Si on s’est pressé pour l’écouter, on a attendu de ne plus pouvoir s’en passer avant de vous en parler! De la rue au succès mondiale Bien avant Rush!, Måneskin jouait dans les rues de Rome. C’est leur participation à la version italienne du télé-crochet X FACTOR en 2017 qui leur donne un premier coup de pousse. Repérés par le label Sony Music – RCA, Damiano, Victoria, Thomas et Ethan décrochent leur premier contrat. S’en suit aussitôt un premier EP, Chosen (2017). EP majoritairement composé de reprises dont les excellentes Beggin (The Four Seasons) ou Let’s Get It Started (Black Eyed Peas). Un an plus tard, Måneskin sort son premier album, Il ballo della vita. Il faudra cependant attendre quatre ans et une participation à l’Eurovision pour que la carrière de Måneskin prenne un tournant internationale. Malgré une rude concurrence – dont Gjon’s Tears (Suisse) et Barbara Pravi (France)-, le groupe décroche la victoire. C’est d’ailleurs lors de ce concours que nous les découvrons avec leur titre Zitti e buoni. Chanson figurant sur leur second album, Teatro d’ira : Vol.I (2021), qui pousse à être libre et rester nous-même. Depuis, le groupe est reconnu à travers le monde est remporte un franc succès partout où il passe. Ils ont même eu l’occasion d’ouvrir pour les Rolling Stones à Vegas fin 2021. Pour notre part, on a eu la chance de les voir au Global Citizen 2021 et on en redemandait déjà ! Rush! : Un album résolument Sex & Rock’n’Roll Lorsque l’on pense rock, on s’imagine une attitude, du sex et de la drogue. Ça tombe bien, c’est exactement le sentiment que nous laisse Rush! Produit par Max Martin (Simple Plan, Maroon 5), ce troisième LP est une véritable machine à tubes. En effet, sur les 17 titres, absolument aucun n’est à jeter. On pourrait même l’écouter en boucle jusqu’à leur concert à l’Accor Arena de Paris le 13 mars prochain sans nous en lasser une seconde. Aucun doute, avec Martin, Fabrizio Ferraguzzo – manager du groupe – a su flairer le bon coup. Horny Time ! Après avoir écouté Rush!, on a aucun doute sur le fait que certain•e•s vont s’amuser au lit en l’écoutant. Entre sous-entendus et paroles cash, Måneskin a de quoi éveiller les fantasmes de ses fans. Parlons par exemple du prochain single du groupe : Baby Said. Ce titre particulièrement radiophonique aux influences américaines n’a rien de réservé. En effet, le refrain évoque clairement un rapport oral via « Baby said, let me taste your silhouette, you can talk between my legs » . On constate d’ailleurs que cette envie de désir de l’autre revient très fréquemment. De Own My Mind à Feel en passant par Bla Bla Bla ou le single Mammamia, toutes évoquent cette notion. Le tout, sur des rythmes aussi entraînants qu’entêtants. Par ailleurs, comme c’était le cas avec I Wanna Be Your Slave, Måneskin nous parle de sexe sans tabous. Parmi les sujets évoqués : les fantasmes, la masturbation, les rapports à risque, le fait de ne pouvoir bander ou encore le consentement. On retrouve aussi le côté LGBT dans la chanson d’ouverture Own My Mind avec les paroles suivantes : « In my civilisation, you’e the King and the Queen » . De cette manière, le titre n’englobe pas seulement un genre mais tous. On retient également Kool Kids qui évoque le fait que « Vic préfère les nanas chaudes ». https://youtu.be/ABbggjVQm6A Du sexe à l’amour ! Tout comme pour le sexe, Måneskin explore les relations amoureuses sous différents angles. Sont entre autres abordés : l’amour non réciproque, les relations à distance ou encore l’érotomanie. Ce dernier point apparaît dans Read Your Diary. Contrairement à la lenteur de Every Breath You Take (The Police), les italiens jouent la carte de la jeunesse avec un titre pop aux allures adolescentes. En l’écoutant, on imagine même parfaitement la scène dans nos esprits. Là, dans la chambre de la personne convoitée, son stalker lit son journal intime. Il en profite pour danser dans les chaussures de celle qu’il aime, allant jusqu’à porter son parfum pour « avoir le même goût » . Le côté malsain est notamment accentué par le fait de « pleurer sur les nudes » de son crush ou se masturbant en l’imaginant à la place de sa main. Chanson la plus rapide du groupe, Mark Chapman n’échappe pas à la règle. En italien, le groupe retrace « l’amour » d’un fan pour son idole. En l’occurence, celle de Mark Chapman pour John Lennon. Vous savez, l’homme qui finira par assassiner le chanteur en raison de son obsession malsaine. Timezone mentionne quant à elle une relation à distance. De part son tempo lent et la façon d’interpréter de Damiano, le titre résonne comme l’un de nos favoris. Même si le sujet n’est pas tout à fait le même, on la place au même niveau que Coraline (Teatro d’ira : Vol.I). Par ailleurs, la power ballade The Loneliest possède tout ce qu’on aime. Des couplets doux et des envolés sur les refrains ainsi que le break. https://youtu.be/odWKEfp2QMY Sans oublier la santé mentale et l’engagement Bien que Rush! aborde majoritairement les mêmes thèmes, d’autres sont parvenus à se glisser dans l’album. À commencer par Gasoline. Dévoilé en guise de soutien à l’Ukraine, Gasoline possède une ligne de basse proéminente couplée à une instrumentalisation minimaliste mais brute. Les pré-chorus et choeurs nous ont quant à eux fait penser aux titres de 30 Seconds To Mars. Nul doute qu’elle devrait prendre une tout autre dimension en live. Passons maintenant à la santé mentale. Don’t Wanna Sleep apparaît comme très borderline. On en retient notamment les paroles : « Gonna drink away all my feeling, and no, it’s not gonna heal » . De ce fait, on comprend le besoin de se noyer dans le sexe et l’alcool pour oublier le reste. Côté musique, on reste sur la même base que le reste de l’album. Un titre catchy avec un refrain entêtant. On peut également évoquer If not for you. Une balade d’autant plus poignante qu’elle marque une vraie sensibilité et une amitié solide entre les membres du groupes. Notamment via les paroles : « All thoses crowds,
Ant-man & la Guêpe : Quantumania (Avis avec SPOILER)
Ant-Man et la Guêpe : Quantumania pose les bases de la Phase 5 sans jamais décoller ! Le 15 février 2023 est sortie dans nos salles obscures Ant-Man et la Guêpe : Quantumania. Un film qui pose les bases de la Phase 5 du MCU sans trop se risquer. Attention, SPOILERS ! Une famille soudée Si Quantumania possède un scénario plutôt creux, il a au moins le mérite de présenter une famille unie. En effet, depuis le Blitz, Scott Lang (Paul Rudd) mène une vie bien rangée et n’a pas eu à ressortir son costume. Du moins, pas pour combattre des super-vilains. C’est donc un Scott heureux et ayant sorti son autobiographie que l’on découvre. De son côté, Hope Van Dyne (Evangeline Lilly) a repris les rênes de l’entreprise Pym et développe de nouvelles technologies. Pour leur part, Hank (Michael Douglas) et Janet (Michelle Pfieffer) semblent avoir leurs plus beaux jours devant eux. Se greffe à eux la fille de Scott, Cassie (Kathryn Newton). Parfaitement intégrée à la famille, elle considère désormais Hank et Janet comme ses propres grands-parents. Elle travaille même à leurs côtés. Si bien que c’est son projet qui va les mener dans l’espace quantique. Malgré le fait que Janet ait caché ce qu’elle a vécu, les liens familiaux ne s’effritent jamais. Par exemple, Hank ne reproche pas à sa femme d’avoir eu une aventure pendant son absence. D’autant plus que lui aussi en a eu une. Plutôt que de les séparer, chaque nouvelle épreuve semble au contraire les rapprocher. Idem pour Scott dont l’amour profond pour sa fille lui ferait faire n’importe quoi. L’inverse est aussi vrai. On sent également combien la jeune femme compte pour Hank, Janet et Hope. D’ailleurs, le lien entre les cinq membres de la famille est d’autant plus important qu’il permet de résoudre leurs problèmes. Janet Van Dyne (Michelle Pfieffer) et Hank Pym (Micheal Douglas) Des personnages féminins décevants Bien qu’elles soient représentées dans Quantumania, aucune ne brille à l’écran. Notons que c’est loin d’être la faute des actrices, mais plutôt d’un scénario ne leur donnant pas l’occasion d’exprimer leurs talents. Au regard de ce dernier, seule Michelle Pfeiffer sort légèrement du lot. En effet, dès les premières minutes, on comprend que Janet va être le fil conducteur de ce volet. Pourtant, là où on pourrait en avoir davantage sur la première guêpe, l’effet tombe à plat. Après 30 ans passés dans l’espace quantique, on espérait un peu plus qu’une anecdote sur d’anciennes relations sexuelles avec Lord Krylar (Bill Murray) et une intrigue sur une amitié avortée en raison de la véritable nature de Kang. Prenons ensuite le cas de Hope. Si le nom de la Guêpe est bien sur l’affiche, le personnage n’a jamais été aussi creux. Hope semble seulement enfiler son costume pour lancer ses piqûres sur ses ennemis et apparaître durant le plot-twist final pour sauver les fesses de Ant-Man. Moment qu’on avait vu venir à des kilomètres. Rien de bien glorieux donc. Par ailleurs, Cassie est présentée comme ayant une grande intelligence et étant activiste – elle se bat pour les droits des « réfugiés du Blitz » -. Malheureusement, c’est à peu près tout. On sent que l’on se trouve dans les prémisses de cette nouvelle super-héroïne qui n’a pas encore de nom. Car si elle enfile un costume aux mêmes capacités que Ant-Man et la Guêpe, le nom de Stature n’est jamais évoqué. Logique nous direz-vous, puisqu’elle n’est censé prendre ce nom qu’en rejoignant les Young Avengers. Pourtant, les Studios Marvel assurent qu’aucun projet les concernant n’est au programme. Enfin, on passe le sujet de Jentorra qui apparaît à peine à l’écran pour se battre auprès des super-héros. S’il y avait du potentiel, il n’a absolument pas été exploité. Scott Lang (Paul Rudd), Cassie Lang (Kathryn Newton) et Hope Van Dyne (Evangeline Lilly) Kang : Un conquérant pas si terrifiant Précédemment révélé dans la première saison de Loki, l’arrivée de Kang dans le MCU était très attendue. Apparu sous les traits de Celui qui Demeure, Jonathan Majors avait fait une très bonne impression. Malheureusement, ça ne suffit pas dans Quantumania. En effet, si Kang le Conquérant annonçait un antagoniste à la hauteur de Thanos, il a été aussitôt expédié aux oubliettes. Car, à moins que la première scène post-génerique n’évoque la mort de Celui-qui-demeure, Kang le Conquérant serait bien mort. Dans la mesure ou il a fallu une armée de super-héros pour venir à bout de Thanos, quelques fourmis ne devraient pas suffire à arrêter Kang. Autrement dit, on aurait préféré que Kang parvienne à s’échapper de l’espace quantique pour se retrouver sur Terre. De ce fait, la suite du programme aurait été des plus intéressante. Mais que voulez-vous, Marvel semble bien dans son schéma de toujours faire gagner le héros à la fin ! Toutefois, rien à dire sur la performance de Jonathan Majors. On a donc hâte de le revoir dans cette Phase 5. D’autant plus qu’avec Kang, l’acteur va pouvoir endosser plusieurs costumes. Jonathan Majors alias Kang Le Conquérent Dans l’ensemble, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania se laisse regarder mais n’offre pas grand chose à se mettre sous la dent. Espérons que ce premier aperçu de la Phase 5 est une mise en bouche un peu à part pour poser les bases de l’ère Kang. Et vous, qu’avez-vous pensez de Ant-Man et la Guêpe : Quantumania ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Måneskin au Casino de Paris, on y était !
Mi février, les italiens de Måneskin étaient au Casino de Paris pour un concert privé organisé par Europe 2 ! Le 10 février dernier, quelques 2000 chanceux ont eu l’occasion d’assister au concert privé du groupe de rock italien Måneskin au Casino de Paris. Un événement organisé par Europe 2 auquel nous avons eu le bonheur d’assister ! L’avant concert ! Pour voir Måneskin, certains fans se sont présentés devant le Casino de Paris à 6h du matin. Il faut dire que la présence des gagnants de l’Eurovision 2021 dans une salle aussi petite était assez exceptionnelle. En effet, c’est à guichet fermé que le groupe va se produire à l’Accor Arena le 13 mars prochain. Une ambiance plus intimiste et une plus grande proximité avec le public était donc promise ce soir là ! C’est aux alentours de 19h15 que les portes s’ouvrent enfin, laissant passer les premiers spectateurs qui découvrent le hall du Casino de Paris. Ce dernier a été décoré à l’effigie du groupe pour l’occasion. Tandis que certains courent pour obtenir leur place dans les premiers rangs, d’autres se prêtent au jeu des interviews, photos de la presse et de la radio organisatrice. La salle se remplit au fur et à mesure, l’ambiance commençant déjà à s’échauffer malgré la place assez restreinte en fosse. Kaky pour ouvrir le bal Afin d’assurer la première partie de cette soirée, c’est le jeune artiste français, Kaky qui a été choisi. À l’aise sur la scène et entraînant facilement le public avec ses chansons oscillants entre divers registres musicaux, il convaint sans difficulté. La salle est réceptive et ses sons éclectiques restent en tête, promettant de jolies surprises dans son répertoire. Parmi eux, un titre issu de Room 404, Voyage de nuit. Après une prestation efficace d’un quart d’heure, il remercie son public et s’éclipse, tandis que les derniers retardataires s’installent dans les gradins. À noter que Kaky a sorti son premier album, Joli Monde, en juin 2022. On vous recommande donc d’aller y tendre une oreille ! https://www.youtube.com/watch?v=KJIVrxYf6C0 Måneskin fait le show Quelques minutes seulement avant 21h arrive enfin le groupe tant attendu ! Les membres venant prendre un à un place sur la scène sous les cris enthousiastes des fans français. Måneskin démarre avec l’un de ses nouveaux titres phares : Kool Kids. Titre qui déchaîne déjà les foules. L’ambiance est tout de suite lancée, le public chantant à tue-tête les paroles avec un Damiano (chanteur) en forme. Tant les membres du groupe se donnent en spectacle, on ne sait même plus où poser les yeux. On constate rapidement combien leur énergie est communicative, leur single Gossip dynamisant encore plus leurs adeptes. S’en suit Baby Said. Choisi comme cinquième single, il s’agit probablement de l’un des meilleurs morceaux de Rush! S’enchaînent ensuite Bla Bla Bla et Zitti E Buoni durant lesquels Victoria (basse) et Thomas (guitare) se font un plaisir d’aller visiter la fosse. Ethan (batterie), en fond de scène, ne décélère quant à lui pas le rythme. C’est juste avant de commencer Beggin’ que Damiano revient sur le bad buzz Tiktok. Il rappelle alors qu’il n’a aucune lassitude à jouer ce morceau qui les a propulsé sur la scène internationale. Avec cette reprise, ils prouvent une nouvelle fois leur efficacité, ne laissant aucun repos à leurs fans. Supermodel est la prochaine sur leur setlist qui arrive déjà bientôt à sa fin. Photographie du guitariste Thomas Raggi (Maneskin) lors du concert au Casino de Paris | © Cyrielle Poilpre C’est toutefois lors de leur titre suivant, le single The Loneliest, que la communion se fait dans toute la salle. Les flashs s’allument, accompagnant la voix puissante du chanteur sur cette ballade mélancolique. Les paroles résonnent dans toutes les bouches, ne laissant plus aucun doute quant à leur talent et leur renommée. La soirée se termine en beauté avec I Wanna Be Your Slave. Hymne du groupe qui nous fait regretter la courte durée de ce concert. Victoria retourne à nouveau parmi les fans dans la fosse tandis que Thomas nous offre un rapide solo de guitare. Alors que la foule est en délire, Damiano enflamme une nouvelle fois le Casino de Paris, jusqu’aux dernières notes avant leur salut final. Måneskin séduit une nouvelle fois le public français lors de cette soirée exceptionnelle! On ne peut que vous donner rendez-vous à l’Accor Arena de Paris pour leur passage unique en France ! Maintenant que vous avez eu un avant goût, avez-vous hâte d’être le 13 mars 2023 pour voir Måneskin à l’Accor Arena ? CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Matmatah revient avec un nouvel album !
Matmatah sort un nouvel album au nom aussi singulier qu’eux : Miscellanées Bissextiles ! Après six ans d’absence, Matmatah revient avec un sixième album : Miscellanées bissextiles. Un nom plutôt bien choisi au vu du contenu divers qu’il nous offre ! Un groupe de rock français incontournable Célèbre groupe de rock français venu de Brest, Matmatah ne cesse de remplir les salles depuis son premier succès, Lambé an dro. Aujourd’hui, il s’agit même de l’un des groupes phares du paysage musical français. De l’originel restent Stan (chant) et Eric (basse). Les accompagnent désormais Julien (piano), Benoit (batterie) et Léo (guitare). Pour la petite histoire, en 1998, Matmatah s’est retrouvé au tribunal à cause de L’Apologie. En effet, cette chanson issue de leur premier album, La Ouache (1998) a été considérée comme une provocation à l’usage de stupéfiants. S’en suit Rebelote (2001) dans lequel on peut trouver des titres anglais et français mais pas de référence à la Bretagne. Il est donc résolument très rock. Avec Archie Kramer (2004), le groupe passe un nouveau cap puisque plusieurs chansons sont calibrées pour la radio. On y retrouve d’ailleurs le titre Au conditionnel dont le succès n’est plus à présenter. Après La cerise (2007), le groupe annonce sa séparation en fin de tournée. Ils se reformeront cependant quasiment 10 ans après (2016) pour sortir Plates coutures (2017). Un album qui leur permet de parler des problèmes de société qui les touchent, tout en gardant leur univers musical résolument rock’n roll. C’est donc le début d’une nouvelle aventure, puisque le 3 février 2023 est sorti leur dernier album en date, Miscellanées bissextiles, dont nous allons parler plus en détail dans cet article. Les prémices du nouvel album C’est en juin 2021 que tout a commencé avec un nouveau titre en anglais : Bet you and I. On a même eu la chance d’avoir la version mixée par le célèbre producteur de musique anglais, Brian Rawling. Producteur qui a notamment produit Cher. Suite à cette chanson, Matmatah nous laisse sur notre faim. En effet, il faudra attendre fin 2022 pour voir défiler les nouveautés. Tout d’abord, le single Brest-même en novembre 2022. Puis, Hypnagogia le mois suivant. Enfin, avec la nouvelle année est arrivé un troisième titre très rock’n’roll : Fière allure. Le clip de ce dernier révèle notamment nombre de photos d’archives. Ainsi, on y voit les cinq membres du groupes enfants, déjà devant leurs instruments et respirant la joie de vivre (sauf pour Eric Digaire, mais on lui pardonne). Matmatah « Quitte les sentiers battus« S’il y a bien une phrase qui peut résumer cet album, c’est un extrait de l’entêtante L’aventure : « quittons les sentiers battus« . C’est en effet ce qu’à fait Matmatah en enregistrant entre Brest, Hérouville, Auray ou encore la Macédoine du Nord. Et bien sûr, ce sixième opus est toujours auto-produit. À l’écoute de Miscellanées bissextiles on se rend compte qu’il n’y a pas de règles. Les musiques n’ont pas de thème commun. Ni forcément de logique. Et pourtant, elles s’enchaînent naturellement. Stan précisait que « Matmatah fait ce qu’il veut » et nous sommes bien d’accord ! C’est d’ailleurs ce qui en fait un grand album car on sent que les chansons sont à leur place tant elles sont voulues par le groupe. https://youtu.be/JAJPFW3VLY8 Histoire de bien déroger à la règle de « Faites des chansons qui peuvent passer en radio », Matmatah démarre son album par une musique de – tenez-vous bien – environs 20 minutes : Erlenmeyer. Un mélange de toutes sortes de rythmes et de genres qui peut en surprendre plus d’un. Malgré sa longueur, on ne s’ennuie pas, se laissant prendre par le flot. Évidemment, on retrouve les influences bretonnes chères à Matmatah. Trenkenn Fisel et Brest-même sont de ces chansons dont le rythme vous colle à la peau, salée par l’air marin. D’un autre côté, on peut entendre des musiques engagées : Populaire, SklogW et Obscène Anthropocène critiquent tour à tour la vindicte populaire, l’inaction des hautes sphères et la transformation néfaste de la Terre par l’Homme. Si vous nous demandiez nos coups de coeur, nous n’aurions aucun mal à vous répondre. Hypnagogia vous entrainera dans un univers flottant, entre rêve et réalité. On ne peut s’empêcher de bouger lentement sur cette mélodie, pour profiter de chaque sensation que la musique et la voix hypnotique de Tristan nous procurent. D’un style totalement différent, L’aventure nous a particulièrement séduit. C’est une chanson qui vous mettra de bonne humeur et qui vous invitera à vivre tout ce qui s’offre à vous. Après tout, nous n’avons qu’une seule vie et « les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais ». Et vous, qu’avez-vous pensé du nouvel album de Matmatah ? AZRAEL SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin
Mademoiselle K de retour à l’Aéronef!
Fin janvier, Mademoiselle K était de passage par l’Aéronef pour sa tournée au nom éponyme. Retour sur une soirée indie-rock ! Après avoir fêté les 15 ans de Ça me vexe en 2021, Mademoiselle K est de retour sur scène avec un sixième album. Vendredi 27 janvier 2023, nous nous sommes donc rendus à l’Aéronef de Lille afin de découvrir ces nouveaux titres en live. Et on vous l’assure, la soirée était loin d’être gâchée ! Ravage Club Fraîchement annoncés à l’affiche du Main Square Festival 2023, Ravage Club a ouvert pour Mademoiselle K vendredi soir. Avec un tel nom, autant dire que l’on sait à peu près à quoi s’attendre : un groupe brut et dévastateur. Originaire de Boulogne-Sur-Mer, ce duo insuffle un rock qui n’est pas sans nous rappeler les Wampas ou Noir Désir tout en s’inspirant des Libertines. Mais peut-être connaissiez-vous déjà Vincent et Claudia ? En effet, tous deux sont dans la musique depuis 15 ans et se sont notamment fait connaître avec un autre groupe d’indie punk : Jack’On Fire. Au fil de leur set, on découvre les titres de leur premier EP, C’est L’Enfer, sorti en décembre 2022, dont leur reprise en français de l’un des classiques des Runaways : Cherry Bomb. Et quoi de mieux que le titre éponyme de leur EP pour clore leur performance ? Morceau d’ailleurs réclamé par un membre du public ! Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Précédent Suivant Mademoiselle K Ce soir, Mademoiselle K ne fait pas dans la demie-mesure. En effet, le set comporte pas moins de 20 titres, dont l’intégralité de son nouvel opus. Afin de nous mettre directement dans l’ambiance, la chanteuse à carrément fait installer un lit en milieu de scène. Une référence directe à son clip Chloroforme où on la voyait dans un lit sur une plage. Ne manquerait plus qu’un coucher de soleil en fond de scène et le clip aurait été recréé à la perfection. Mais pourquoi vouloir en faire de trop quand la chanteuse se suffit à elle-même ? C’est donc Chloroforme qui ouvre le set, rapidement suivi de Nos Intensités et R U Swimming? Trois titres appréciés du public qui reprend immédiatement les paroles. Avec une telle ambiance, nul doute que la soirée va être bonne. Et elle le fut ! Entre des titres qui s’enchaînent harmonieusement, les petites anecdotes de Katerine et le public qui donne de la voix, tous les éléments étaient rassemblés pour passer un bon moment. En parlant d’anecdotes, Katerine évoque une vidéo découverte un peu plus tôt. Vidéo montrant apparemment un mur d’escalade avec des prises plutôt… sexe. Évidemment, l’histoire fait rire tout le monde. On n’aurait d’ailleurs pas pu choisir meilleure introduction à Vercors Hardcore dont les paroles sont pleines de sous-entendus ! Les Trains n’est pas mal non plus dans son genre. En l’écoutant, nous avons même pensé à un autre morceau qu’on adore : Enjoliveur (Jamais La Paix). Est également évoqué la polémique autour des M&M’s. Si vous n’êtes pas au courant, la FOX et le parti conservateur se sont insurgés de l’arrivée d’un M&M’s violet en soutien à la communauté LGBT. Une histoire qui va si loin que l’intégralité des personnages vont au final disparaître des publicités. En réponse, Mademoiselle K déclare qu’elle peindra des M&M’s en violet et les postera sur son Instagram. Et parce que la chanteuse est politisée, on retient J’rêve d’un CRS ou elle déclare vouloir d’un CRS « moins lacrymo » ou qui « la soutiendrait dans sa quête du plaisir non violent » . Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Peter, Aéronef, Lille | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Précédent Suivant Parce que Mademoiselle K c’est aussi une bonne dose d’humour, elle plaisante sur le fait qu’elle va faire ses deux titres les plus péchus. Comprenez bien évidemment… l’inverse. Après une version guitare-voix de Sous mon Pull, la chanteuse est rejoint sur scène par ses compères afin d’interpréter Gâché. La soirée se déroulant, le titre qui a fait le succès de la chanteuse fait son apparition. On parle évidemment de Ça Me Vexe. Dès les premiers accords, le public s’emporte, déjà prêts à déclarer sa flamme à celle qu’il n’est pas prêt à laisser tomber de sitôt. De son côté, Katerine joue sur le fait qu’ »on ne l’appelle toujours pas« . Après un pont, elle continue sur sa lancée, lançant à tour de bras les réflexions reçues : « tu fais encore de la musique ?« , « on te vois pas à la TV » ou encore, « tu vieillis bien pourtant« . Avouez qu’il y a de quoi vexer ! Deux chansons plus tard, elle demande à son public s’il reviendra. Habitude prise grâce à Final où elle se demande ce que faisaient les gens juste avant son show, s’il à plu, et bien sûr, s’il reviendra. Evidemment, ce sont de multiples OUI qui montent de la foule. Une bonne nouvelle pour la chanteuse à qui l’on garanti le succès aussi longtemps qu’elle fera de la musique. En guise de premier rappel, Mademoiselle K nous offre Gratin de Tendresse. Morceau qu’elle nous avait déjà offert lors de sa dernière venue à l’Aéronef. Cette fois-ci, elle décide de faire monter l’une de ses fans sur scène. C’est donc Lilou qui aura droit à son instant de partage avec le groupe. Car, que ce soit avec Peter, Pilou ou Katerine, la jeune fille a pleinement profité de son moment en dansant énergiquement. Enfin, avant de clore la
Skip The Use retourne l’Aéronef
Le 18 janvier 2023, Skip The Use et Dedhomiz ont régalé l’Aéronef de Lille! Grâce à Skip The Use, joie et bonne humeur étaient au rendez-vous ce mercredi 18 janvier 2023 à l’Aéronef. Retour sur une soirée mémorable dans la capitale des Flandres ! Dedhomiz Déjà présents sur 9 dates du Human Disorder Tour de Skip The Use en 2022, Dedhomiz ouvre à nouveau le bal à l’Aéronef. Ce n’est cependant pas notre première avec ce duo roubaisien puisque nous les avons découverts lors de leur passage au Main Square 2022. C’est donc une soirée 100% nordistes qui se profile ! Premier constat, en quelques mois, Dedhomiz – contraction de Dead Homies – a pris de l’assurance. Car si Enzo a toujours autant la tchatche, Youv, lui, apparaît clairement plus libéré. On pourrait presque croire que si le duo ne versait pas dans la musique, nous aurions à faire à un duo comique. En effet, les deux garçons n’hésitent pas créer du lien avec le public, les mettant dans leur poche grâce à une bonne dose d’humour. Nul doute qu’avec une telle première partie, vous allez vous détendre. Musicalement, le duo n’a pas eu besoin de 30 minutes pour nous embarqué dans son univers teinté de pop et d’électro. Leurs influences diverses font leur force, naviguant parmi les styles musicaux sans se perdre. Quant aux compositions, elles sont fraîches et sublimées par la voix envoutante de Youv. Ecoutez Keep Control et Let It Down et vous ne vous débarrasserez plus de leurs refrains entêtants dignes de titres radiophoniques. Et on a beau l’avoir déjà entendu, leur reprise de Crazy (Gnarls Barkley) …. nous rend crazy ! Tout à fait le genre de groupe que l’on a envie d’écouter pour chiller. Autre point positif, Dedhomiz reste particulièrement humble. En effet, on sent les deux garçons habitués à jouer devant peu de public et ravis de se retrouver face à une salle comble. Nul doute qu’après leur performance à l’Aéronef, ils vont repartir avec de nouveaux fans à leurs actifs. Et qui sait, peut-être reviendront-ils à Lille en tête d’affiche ? Précédent Suivant Skip The Use C’est à guichet fermé que Skip The Use vient défendre Human Disorder (2022). Suite à leur passage au Main Square, le public a pris un sacré coup de jeune. Un bien pour le groupe qui parvient à se renouveler. Un mal pour nos pauvres oreilles non préparées aux hurlements de quelques groupies. Et au vue des conversations, c’est la présence d’Enzo qui y est pour quelque chose. Bien sûr, des fans de la première heure étaient aussi de la partie. Contrairement à l’habitude, ce n’est pas People In The Shadow mais Down qui ouvre le set. Cagoulés, Yan, Nelson et Enzo entrent en scène. Une mise en scène innovante allant de paire avec les paroles « All the faces are dark ». Paroles entonnées par Mat Bastard, lui aussi masqué, du haut du balcon de l’Aéronef. Le refrain résonne quant à lui comme la meilleure des introductions pour un show post pandémie. Show portant d’ailleurs les symptômes de la pandémie. Même en guise de reprise, Skip The Use s’est tourné vers Bad Guy de Billie Ellish. En effet, Human Disorder revient sur les doutes, anxiétés ou la dépression auxquels nous pouvons tous être confrontés. Heureusement, afin de contrecarrer tant de noirceur, nous pouvons compter sur le dansant et porteur d’espoir Nameless World ou l’adorable Cup of Coffee. Le groupe a également demandé au public de se lancer dans un déplacement de gauche à droite en jouant un bout de Give Me Your Life. Evidemment, l’humour de Mat Bastard et les rythmes endiablés permettent de ne pas se focaliser uniquement sur les paroles. Pour nous, assister à un concert de Skip The Use est comme une thérapie ! Ne manquait que Birds Are Born To Fly pour nous combler. Précédent Suivant Ce concert ayant lieu à domicile, il est spécial pour Skip The Use. Car qui dit domicile dit famille. Parmi les fans mais aussi en backstage, le groupe voit donc se réunir familles et amis. Avant d’interpréter Ellipse et Till The End, Mat évoque notamment sa meilleure amie d’enfance. Si elle ne le rejoindra pas sur scène, le chanteur explique que s’il chantera les deux personnages, contrairement à d’habitude, ce soir, elle est quelque part dans la salle. Un peu plus tard, tout comme au Main Square, Anthéa – femme de Mat -, a rejoint le groupe pour interpréter leur dernier single, The One Two. Et parce que chez Skip The Use le terme famille inclus également le public, le groupe n’a pas hésité à faire monter quelques fans sur scène pour Dancing Alone. Après avoir été invités à danser de la façon la plus ridicule possible, ces quelques chanceux se sont vus offert un slam sur She’s My Lady. Portés à bout de bras, tous se sont ainsi baladés d’un bout à l’autre de la salle les 3/4 du morceau. Un moment qui restera aussi bien gravés dans nos mémoires que les leurs. Considéré comme LA chanson des Bastards – fans du groupe -, Bastard Song a également été joué. Et ce, pour notre plus grand plaisir. On retient aussi la prestation de piano voix de Fou ou Misérable depuis le balcon de l’Aéronef. Et oui, Skip The Use aime les bains de foule, et on ne va pas leur reprocher ! Après ce concert de folie, la date prévue au Zénith de Lille le 19 octobre 2022 devrait être Sold Out sous peu. On espère d’ailleurs que cette date sera aussi mémorable que leur premier passage en octobre 2014. Nous y étions, et on se souvient encore de la chenille géante formée en fin de concert. Alors on vous le garanti, on devrait être de la partie ! Et vous, comptez-vous assister au Human Disorder Tour de Skip The Use ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin
« La Femme qui danse » : Marie-Claude Pietragalla fête ses 40 ans de carrière !
Avec La femme qui danse, Marie-Claude Pietragalla offre un spectacle de danse autobiographique. À 59 ans, Marie-Claude Pietragalla reste une danseuse emblématique. Aujourd’hui, elle présente La femme qui danse au Théâtre de la Madeleine à Paris. De danseuse Étoile de l’Opéra de Paris à chorégraphe de sa propre compagnie le Théâtre du Corps (co-fondée avec son mari Julien Derouault), Pietragalla vit la danse comme un art total. Dans ce spectacle d’1h15, elle présente de la danse mais aussi des textes inédits éclairant sa pensée, son ressenti, son expérience et ses sources d’inspirations. Un spectacle autobiographique Un souffle, c’est ce qu’on entend avant que le rideau se lève. Puis, des animations sonores et des projections sur les dorures du Théâtre de la Madeleine transformé pour l’occasion en véritable temple de danse. « Je suis un animal vivant, je suis un animal dansant. » C’est par ces paroles que Marie-Claude Pietragalla commence sa représentation. À travers La femme qui danse, nous redécouvrons le parcours de celle qui fut nommée danseuse étoile à 27 ans sous la direction de Patrick Dupond. De sa révélation pour la danse à l’âge de huit ans devant un spectacle de Maurice Béjart à ses moments père-fille en écoutant de la musique classique en passant par sa formation à l’école de l’opéra de Paris, Pietragalla nous transporte dans son univers. La danseuse revient également sur sa rencontre avec des maîtres prestigieux constituant un moment clé de sa carrière. Parmi les cités : Rudolf Noureev, Mats-Ek, Jerome Robbins, William Forsythe, Roland Petit, John Neumeier, Martha Graham, Ca-rolyn Carlson ou encore Jiri Kylian. Autant de noms qui ont façonné « La Pietra ». Sur scène, elle vole, interagit avec les éléments : feu, air et eau. Elle ne danse pas : elle EST la danse ! Les applaudissements nourris et la standing ovation du public le confirment. Comme elle dit si bien : « La danse est pour moi une pensée au quotidien, une douce dépendance, une nécessité de chaque instant. » Et de conclure par une citation de Barbara : « Ma plus belle histoire d’amour c’est vous » Quelques informations Si La femme qui danse est joué actuellement, il faut savoir que ce spectacle a été conçu il y a 3 ans. Soit avant la pandémie de Covid19 et ses nombreux confinements. Moment où la culture et les arts ont souvent été remis en question. Est-ce que la danse est essentielle ? Après avoir vu Marie-Claude Pietragalla sur scène, on ne peut que répondre : « Oui ». Ce spectacle doit sa mise en scène à Julien Derouault. Il sera joué au Théâtre de la Madeleine jusqu’au 4 décembre 2022. Par ailleurs, si nous vous avons donné envie de voir ce spectacle, vous devez prendre conscience des effets sonores et visuels. En effet, ces derniers peuvent créer des troubles chez les personnes épileptiques. https://youtu.be/DYef-JT_qAU Et vous, avez-vous envie de découvrir La femme qui danse de Marie-Claude Pietragalla ? ELISA SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Un dimanche au Main Square Festival 2022
Dimanche 3 juillet 2022, la Citadelle d’Arras clotûrait la première édition post COVID19 du Main Square Festival ! Après 3 jours de concerts, le Main Square Festival s’est achevé sur une note particulièrement rock’n’roll. Retour sur ce dimanche où se sont côtoyés You Me At Six, Brass Against, Skip The Use, Sum41 et Twenty One Pilots ! Coup de coeur pour Dedhomiz ! Comme chaque année, nous avons la chance de pouvoir découvrir des artistes inconnus à notre bataillon. Pour le meilleur comme pour le pire. Soyons franc•hes, dans cette optique, Betical ne nous a fait ni chaud ni froid. En revanche, Dedhomiz s’est révélé comme un véritable coup de coeur. Et on ne dit pas ça car on a eu la chance de voir évoluer Enzo sur scène depuis qu’il a 10-11 ans. Si nous le connaissions en tant que batteur, nous avons eu la surprise de découvrir que son talent ne se limite pas à un instrument. En effet, accompagnant son ami d’enfance Youv, il joue tantôt de la basse, tantôt de la guitare, et bien sûr, de la batterie. Du set de Dedhomiz, on retient la richesse de l’univers, de l’humour à revendre et la voix de Youv. Une voix comportant un grain que nous apprécions d’autant plus qu’elle nous a rappellé le grain de Sam Smith ou le flow de Rag’n’Bone Man. Autant vous dire qu’on s’est largement laissé porter par leurs titres. Ce, qu’ils soient dansants ou plus « déprimants ». Chapeau également à leur superbe reprise du Crazy de Gnarls Barkley ! Dedhomiz sur la scène du Bastion – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Enzo du duo Dedhomiz au Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Youv du duo Dedhomiz au Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Enzo (Dedhomiz) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Youv du duo Dedhomiz au Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Enzo (Dedhomiz) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Précédent Suivant Un retour dans les années 2000 Bien que le Main Square soit un véritable tremplin pour les artistes en devenir, il nous permet aussi de retomber en adolescence. Cette année, c’est You Me at Six et Sum 41 qui ont produit cet effet. On se demande d’ailleurs comment on avait pu oublier le charme fou de Josh Franceschi. Mais là n’est pas la question. Que ce soit pour You Me at Six ou Sum 41, une chose nous a marqué : la proximité avec le public. L’un comme l’autre ont sans cesse chercher leurs fans, les laissant chanter à plusieurs reprises. Notamment sur Into Deep pour Sum 41 qui a vu la Citadelle se soulever et reprendre en choeur l’intégralité du titre. Même effet avec le mélancolique Pieces – qui reste probablement l’un des morceaux que l’on a le plus écouté. Josh-Franceschi – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Josh-Franceschi (You Me At Six) – Main Square Festival 2022 | ©Raine Josh-Franceschi (You Me At Six) – Main Square Festival 2022 | ©Raine Matthew James Barnes (You Me At Six)- Main Square Festival 2022 | ©Raine Deryck Whibley(Sum 41) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Précédent Suivant Une place pour les reprises au Main Square Le collectif new-yorkais Brass Against nous a offert un set composé de reprises survoltées. Accompagnée d’une section de cuivre, Sophia Urista a attisé le public dès les premières notes de Figure It Out (Royal Blood). Peu de temps après, on la retrouve en plein headband avant de prendre directement la température de la Greenroom. Tout leur set durant, s’enchaîneront des titres de Led Zeppelin, Bob Dylan, Alice in Chains et bien sûr Rage Against The Machine. Ces derniers nous ont d’autant plus fait plaisir qu’on adore Wake Up et Killing in the Name. Sophia Urista (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Brad Hammonds (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Wayne Tucker (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Sophia Urista (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Précédent Suivant Nos nordistes préférés Qui dit festival dans le Pas-de-Calais dit Skip The Use. Déjà présents lors de l’édition pré-COVID, les nordistes ont comme toujours enflammés la Main Stage. Venus défendre leur sixième opus, Human Disorder, le groupe enchaîne entre nouveaux et anciens titres. Skip The Use a également gâté le public du Main Square avec deux duos. Pour The One Two, Mat Bastard a fait appel à sa femme, Anthéa (A-Vox) pour un moment entre énergie et complicité. Nul doute, ces deux là ce sont bien trouvés ! Un peu plus tard, histoire de marquer les esprits, c’est au tour de Youv Dee de rejoindre la Main Stage. On ne l’avait pas vu venir mais cette collaboration avec le rappeur parisien coche toutes les cases de la réussite. Avec Call Me, on sent à quel point le rock compte pour les deux artistes qui nous en ont mis plein la vue. Et comme avec Skip The Use les surprises ne s’arrêtent jamais, c’est au milieu de la foule que le groupe a décidé de conclure. Non pas avec Bastard Song comme à l’accoutumé, mais avec leur reprise de Song 2 (Blur). Un instant qui restera aussi bien dans nos mémoires que celles des festivaliers ! Précédent Suivant Une clôture au TOP Cette année, le Main Square Festival a confié la clôture du festival au duo américain Twenty One Pilots. On l’admet, on ne connaissait d’eux que leurs singles et avons été agréablement surpris•es. De l’ouverture sur Heavens – BO de Suicide Squad – à Ride en passant par Chlorine, Car Radio et bien sûr Stressed Out, tous les succès du duo étaient là. Côté spectacle, Twenty One Pilots a proposé un véritable show à l’américaine. Entre pyrotechnie, fumées, confettis, ambiance feu de camp et jeux de lumières, le duo nous a régalé. Josh Dun ira
Mignonnes : Une bande de filles en quête de liberté
Mignonnes suit cinq pré-adolescentes en quête d’émancipation. Une première réalisation signée Maïmouna Doucouré en salle depuis le 19 août 2020
Endgame : au coeur de l’absurde !
62 ans après sa première anglaise, Endgame se joue jusqu’au 28 mars 2020 sur les planches du Old Vic Theatre. Une pièce toujours d’actualité avec Alan Cumming et Daniel Radcliffe. Depuis le 27 janvier, le Old Vic accueil une nouvelle mise en scène du Endgame de Samuel Beckett par Richard Jones. Dix ans après l’avoir étudié pour le bac, impossible de passer à côté de cette pièce avec Alan Cumming et Daniel Radcliffe dans les rôles de Hamm et Clov. Bonus, la pièce se joue en double avec une interprétation de Rough For Theatre II jusqu’au 28 mars. Les pièces Créé en 1957, Fin de Partie est la seconde pièce de Samuel Beckett. Originellement écrite en français elle a été suivie d’une traduction anglaise sous le nom de Endgame. À travers cette pièce, Beckett met en scène quatre personnages handicapés : Nagg et Nell ont perdu l’usage de leurs jambes dans un accident de tandem, Hamm est aveugle et paraplégique et Clov est incapable de s’assoir. Toute l’action réside donc dans la capacité de mouvement de ce dernier. Pour cette nouvelle production, Richard Jones a confié les rôles de Hamm à Alan Cumming (Spy Kids, The Good Wife, Instinct), Clov à Daniel Radcliffe (Harry Potter, Insaisissable, Swiss Army Man), Nagg à Karl Johnson (Prick Up Your Ears, Mr Turner) et Nell à Jane Horrocks (The Rise and Fall of Little Voice, The Witches). Tout comme Endgame, Rough For Theatre II a d’abord été écrite en français sous le nom de Fragment de Théâtre II. Elle met en scène deux personnes (A et B) tentant de déterminer si un troisième personnage – muet – doit ou non se suicider. C’est d’ailleurs cette dernière que Richard Jones a décidé de présenter en premier au public du Old Vic. Jane Horrocks (Nell) et Karl Johnson (Nagg) dans « Endgame » | © Manuel Harlan Rough For Theatre II : une pièce sur le suicide Dès le lever de rideau, nos regards se posent sur un homme accolé à une fenêtre, dos à nous. Interprété par Karl Johnson, il ne bougera pas d’un pouce, laissant Daniel Radcliffe et Alan Cumming graviter autour de lui. Acteurs qui semblent d’ailleurs camper deux anges chargés de revenir sur la vie de cet humain afin de choisir son destin. Un aspect qui nous a fortement fait penser à l’un des derniers rôles de Daniel Radcliffe. En effet, dans la série Miracle Workers, le jeune homme interprète un ange de bas niveau chargé de recevoir les prières de l’humanité. Ici, il n’est cependant pas question de miracle mais de positionnement quant à laisser un homme mettre fin à ses jours. Si le sujet est grave, Rough For Theatre II revient de façon comique et grinçante sur la condition humaine. Via les dossiers compilés par nos deux anges bureaucrates, on découvre le passé parfois trouble de cet homme, le tout, en restant dans la tonalité de Beckett. Autant dire que ce fragment est aussi grinçants qu’hilarant. On a aussi particulièrement apprécié la façon dont sont mis en scène certains sous-entendus sur l’homosexualité de B. On a d’ailleurs été ravies que cette tâche ait été confiée à Alan Cumming, soit, une figure emblématique LGBTQ. À noter cependant que s’agissant d’un fragment de théâtre, la pièce s’interrompt assez brutalement, ce qui peut laisser perplexe avec une volonté d’en savoir plus. Malheureusement, aucune suite n’arrivera jamais. Intrigué ? Sachez que vous pouvez la retrouver à la suite de Pas dans une publication des éditions de Minuit. De gauche à droite : Karl Johnson (C), Daniel Radcliffe (A) et Alan Cumming (B) dans « Rough For Theatre II » (Samuel Beckett) | © Manuel Harlan Endgame Trois ans après avoir vu Daniel Radcliffe dans Rosencrantz et Guildenstern are Dead, le voici de retour sur les planches du Old Vic. Trois années durant lesquelles nous avons nourri l’espérance que l’une de ses prochaines productions dans le West End soit Endgame. C’est aujourd’hui chose faite ! Et on peut vous assurer que nous ne nous étions pas trompées quant à nos attentes ! En effet, Clov est parfaitement taillé pour cet acteur non effrayé par le ridicule. Dans cette pièce, vous le verrez monter et descendre un escabeau de façon ridicule ou encore s’asperger de talc jusque dans le pantalon. Le tout, montrant parfaitement le talent comique du jeune homme ! Face à lui, Alan Cumming interprète Hamm avec brio. Affublé de jambes factices donnant l’impression qu’il est particulièrement sous alimenté, l’acteur nous laisse pendu à ses lèvres. Et si nous avions peur de son accent irlandais, Cumming l’a complètement gommé, rendant ses paroles parfaitement compréhensibles. On s’est alors pleinement concentré sur la pièce et ce duo qui fonctionne à merveille. Avec eux, on rit, on se tend, on attend que « quelque chose suive son cours », et pourtant, rien ne vient. Car c’est aussi cela Beckett. L’attente d’un dénouement qui ne viendra jamais, laissant chacun imaginer ce qu’il souhaite. Alan Cumming (Hamm) et Daniel Radcliffe (Clov) | Old Vic Theatre | © Manuel Harlan À noter que si la pièce a soixante-trois ans, Endgame n’a pas prit une ride. En effet, on peut toujours s’identifier à Hamm et Clov. Hamm, comme un homme reclu et aux paroles sarcastiques. Clov, comme un homme désireux de quitter son « maître » sans jamais le pouvoir. On peut également replacer ce contexte post seconde guerre mondiale dans un contexte de terrorisme. On pourrait aussi vous parler du COVID-19 qui nous oblige à rester dans nos appartements sans trop savoir ce qui se passe à l’extérieur, mais ceci est une autre histoire ! Nos conseils Histoire d’avoir les deux pièces en tête le jour de la représentation, n’hésitez pas à (re)lire Fin de Partie et Fragment de Théâtre II. Nous ne connaissions pas la seconde et cela nous a vraiment permis de profiter pleinement de la mise en scène ainsi que du jeu des acteurs sans incompréhension. Concernant Endgame, on vous recommande davantage une version bilingue. En effet, après notre sortie du théâtre, nous nous sommes rendues compte que si certains jeux de mots fonctionnaient uniquement en français, il en va de même en anglais. Si vous ne voulez rien manquer, mieux vaut donc lire la pièce dans sa version anglaise. Côté tarif, le Old Vic est un théâtre particulièrement abordable. En effet, l’entrée de gamme est à £8,50 (≃10€). Vous pourrez également trouvez des places entre £12,50 (≃15€) et £20 (≃ 23,50€). Attention cependant à ces places qui