MSF 2024 : Une édition intergénérationnelle

Pour ses 20 ans, le MSF a fait appel à Placebo, Avril Lavigne, Lenny Kravitz ou encore Bring Me The Horizon ! Tout comme pour ses 10 ans, le MSF a fait le choix de 4 jours de festivals afin de fêter ses 20 ans. Quatre jours durant lesquels se sont succédées artistes français et internationaux. Le tout, avec une programmation très éclectique et intergénérationnelle. Retour sur le weekend !  Nos coups de coeur Tous les ans, le MSF nous permet de découvrir des groupes. Cette année, nous avions particulièrement hâte d’y voir Yonaka, Against the Current, The Warning et The Snuts. Et pour les quatre, nos coups de coeur se sont largement confirmés. Originaires d’Ecosse, The Snuts ont ouverts la Main Stage samedi 6 juillet. Une bonne manière de se mettre de bonne humeur avec un groupe dont les sonorités nous rappellent les débuts des Arctic Monkeys. Si le groupe perce à l’étranger, ils ne sont pas encore connus en France. On a donc sauté sur l’occasion pour découvrir en live quelques titres de leur album Millennials (2024). Mais aussi leur titre Glasgow issu de W.L. Avec eux, on vous assure que la chaleur et l’humour est clairement dans leurs coeurs ! La même journée Against The Current nous a touché en plein coeur. Ce groupe de rock américain mené par l’énergique Chrissy Costanza gagne à être connu tant leur prestation scénique nous a séduit. Côté musique, on adhère également, certaines sonorités nous faisant penser à Evanescence.  La veille, Yonaka nous avait donné notre premier frisson. Bien qu’arrivée à la Green Room en retard – en raison de l’ouverture des portes tardives -, nous avons immédiatement accroché à l’univers de ces rockeurs originaires de Brighton. Quant à The Warning, c’est pour le moment notre révélation de l’année ! Le trio de soeurs mexicaines dont le 4e album, Keep Me Feed est sorti fin juin est un délice pour les oreilles. Et en live, c’est encore mieux tant les trois artistes nous en mettent plein la vue ! Notez bien leur nom car il risque de revenir très fréquemment dans les années à venir ! Bien qu’elle n’aient pas été nombreuses, cette année, les femmes ont prouver être capable de faire du rock. Et du bon ! Alejandra Villarreal Vélez, The Warning, MSF 2024, Arras | © Raine Jack Cochrane, The Snuts, Main Square Festival, Arras | © Raine Chrissy Costanza, Against The Current, Main Square Festival, Arras | © Raine Nos incontournables Dans tout festival, il y a des artistes dont on refuse de manquer le passage. Évidemment, à chacun ses préférences. Dans notre cas, nous attendions impatiemment le passage de Nothing But Thieves. Programmés en milieu de journée, le quintet anglais a enchaîné les titres. À commencer par leur dernier single Oh No :: He Said What? -issu de la réédition de Dead Club City-. Et comme toujours, la performance vocale de Conor Mason nous donne des frissons à chaque envolé. Notamment grâce à Futureproof ou I’m Not Made By Design. Ce dernier nous a aussi fait rire, avouant mal danser et demander aux festivaliers de montrer leur pire danse avant d’entamer Overcome. Bonus, une demande en marriage à eu lieu durant Impossible. Un fait qui arrive de plus en plus fréquemment durant leurs concerts ! Comptait également dans notre liste Tom Odell et Deluxe. Le premier nous a offert un show majoritairement sous la pluie quand les seconds ont fait briller le soleil sur la Main Stage. À y réfléchir, avait-on besoin d’autre chose qu’une petite dépression au-dessus de la citadelle afin d’entendre Black Friday et Another Love ? Vraiment, nous n’aurions échangé ce temps pour rien au monde. Un temps qui ne l’a en rien effrayé puisqu’il n’a pas hésité à monter sur son piano et venir chanter au niveau du premier rang. Seul bémol, si Zaho de Sagazan à rejoint le chanteur durant Black Friday, on avoue l’avoir à peine entendu de là où nous nous trouvions.  Quant à Deluxe, cela fait plus de 10 ans que nous les suivons sans jamais être déçus. Nous sommes donc ravis de voir qu’ils ont assuré sur la Main Stage, apportant joie et bonheur aux festivaliers initialement présents pour Sam Smith. Un pari réussi qui s’est terminé dans un public répondant sans problèmes à toutes les demandes du groupe. Joe Langridge-Brown, Nothing But Thieves, Main Square Festival, Arras | © Raine Liliboy, Deluxe, Main Square Festival, Arras | © Raine Pépé, Deluxe, Main Square Festival, Arras | © Raine Un samedi LGBT Samedi 6 juillet, deux artistes issus de la communauté LGBT étaient présents : Eddy de Pretto et Sam Smith. Nombreux étaient les symboles à fleurir partout sur le festival. Licorne, drapeaux, paillettes… Le Main Square s’est paré de ses plus beaux atouts. De plus, si vous n’aviez rien pour soutenir la communauté, il était possible de faire un tour du côté du stand Centre LGBTI+ Fiertés Pas-de-Calais près du Bastion afin de soutenir la cause. De notre côté, nous sommes donc repartis avec deux badges !   Côté live, nous avions raison d’avertir que la Greenroom serait trop juste pour accueillir Eddy de Pretto. Massée d’un bout à l’autre de la scène, le public a accueilli le chanteur avec de nombreuses pancartes, dont un coeur faisant référence à son dernier album, Crash Coeur. On retient également les propos d’un chanteur bienveillant et désireux de voir la santé mentale prendre davantage de place dans nos vies. Mais également le fait de rester sois-même. Parmi les titres interprétés : pApA $ucre, Freaks, être biennn, LOVE’n’Tendresse, Kid et Fête de Trop. En suivant, nous avons rejoint la Main Stage afin de profiter du phénoménal Sam Smith. De ses changements de tenues à des performances dansées, iel a fait le show. Et de son point de vue, le Main Square est l’un des plus beaux endroits où iel a pu jouer. On ne pouvait d’ailleurs rêver mieux qu’un début de concert sur Stay With Me. On a aussi apprécié Too Good at Goodbyes, Lay Me Down, Latch et bien sûr, l’incroyable Unholy mais surtout qu’iel soit particulièrement proche de son public et toujours souriant. Sam Smith, Main

Agatha All Along : La nouvelle bande annonce!

Agatha Harkness est de retour dans sa propre série : Agatha All Along en septembre sur Disney+ ! Le 19 septembre 2024 débutera la diffusion de la nouvelle série du MCU, Agatha All Along. Avant sa sortie dans deux mois, découvrez la nouvelle bande-annonce autour de ce personnage qu’on a hâte de retrouver. De WandaVision à sa propre série Personnage phare et antagoniste de la série WandaVision, Agatha Harkness (Kathryn Hahn) est de retour sur nos petits écrans avec sa propre série. Histoire de rester sur les bases de la série dans laquelle nous l’avons découverte, Marvel a fait appel à la showrunneuse Jac Schaeffer afin de réaliser son pilote. Ainsi, les codes présents dans WandaVision seront présents. D’ailleurs, le trailer nous montre la sorcière coincée dans le sort de distorsion de Wanda, revêtant plusieurs look présent dans la série précédente. Alors que certain•e•s espéraient un possible retour de Scarlett Witch dans le MCU, la bande annonce d’Agatha All Along confirme le funèbre destin de la sorcière. Il faudra donc vous contenter d’Agatha à la place ! Agatha qui semble désormais travailler au sein de la police. Du moins, jusqu’à ce qu’un adolescent gothique l’aide à se libérer de son sort et la supplie d’arpenter la légendaire Route des Sorcières à ses côtés. Un chemin mythique où les attendront une série d’épreuves avec à la clé la possibilité de retrouver ses pleins pouvoirs. Pour notre part, on apprécie déjà l’ambiance witchy de la série qui nous plongera directement dans le confort de l’automne. https://www.youtube.com/watch?v=TwQHX_rcFNc Un casting alléchant Lorsque l’on jette un oeil au casting d’Agatha All Along, tout nous donne envie de regarder cette nouvelle série. Après Heartstopper, Joe Locke fait son entrée dans le MCU. Visiblement en tant que familier. Il devrait donc logiquement être celui qui l’accompagnera sur le chemin de la reconquête de ses pouvoirs. Le casting compte également l’incroyable Patti Lupone dans le rôle de Lilia Calderu alias une leader de coven et gardienne du Livre de Cagliostro. Elle est également descendante de Mordo présent dans l’univers Doctor Strange. On se demande donc comment les ficelles vont être tirés afin de faire le lien avec le sorcier. Au vue de son impressionnante performance dans Penny Dreadful, nul doute que l’actrice assurera en tant que Lilia Calderu. Joueront aussi dans la série Aubrey Plaza (The White Lotus), Paul Adelstein (Prison Break) et Maria Dizzia (Orange is a the black).  Plusieurs personnages issus de WandaVision seront quant à eux de retour. Debra Jo Rupp (Mrs. Hart), Emma Caulfield Ford (Sarah Proctor alias Dottie) ou encore Brian Brightman (Sheriff Miler). Sans oublier, Kate Forbes aka la leader du coven de Salem et mère d’Agatha, Evanora Harkness. Avez-vous hâte de découvrir Agatha All Along ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

RES : La programmation complète !

Club Avant Seine, scène Firestone, journée 100% féminine ! On vous dit tout sur la programmation complète de RES ! Lundi 3 juin 2024, RES à compléter sa programmation. Découvrez qui se produira aux côtés de Lana Del Rey le mercredi 21 août ainsi que les artistes des scènes Firestone et du Club Avant Seine ! RES : Un mercredi Girl Power Tout comme c’était le cas l’an passé, la journée d’ouverture de Rock En Seine sera 100% féminine. Une volonté que l’on savoure et qu’on espère voir perdurer au fil du temps. Si nous en connaissions la tête d’affiche depuis plusieurs mois, on se demandait quelles artistes rejoindraient Lana Del Rey. Côté artistes francophones, sont programmées ce mercredi 21 août, Pomme et Rori. On ne vous présente plus la première qui a été sacrée à plusieurs reprises aux Victoires de la Musique. On est d’ailleurs ravie de la retrouver à la programmation de cette journée puisque Pomme n’a jamais caché son engagement pour la cause féministe. Notamment en prenant la parole à propos du mouvement #MusicToo. La seconde est belge et déjà prometteuse. Et oui, Rori – dont le nom est emprunté à la série Gilmore Girls – est déjà considérée comme l’un des espoirs de la pop francophone avec son EP Ma saison en enfer (2023).  Vous aurez aussi l’occasion de découvrir la danseuse, comédienne et metteuse en scène franco-suisse : YOA. Inspirée par Nina Simone, Madonna, Rosalía ou encore Lana Del Rey, la jeune femme présentera son EP Chansons (+) Tristes (2023) ainsi que son nouveau titre Matcha Queen. Lors de cette journée Girl Power, la jeune irlandaise Nell Mescal vous offrira un voyage aux accents pop-folk grâce à son EP Can I Miss It For A Minute? Enfin, cette première journée de RES mettra l’accent sur Towa Bird. Celle qui a été guitariste pour Olivia Rodrigo et dont Billie Eilish est visiblement fan promet de réveiller la foule avec des titres rock. https://www.youtube.com/watch?v=WHDjBjnuZ1s La scène Firestone Avec l’annonce de sa programmation complète, RES a révélé le line-up de la scène Firestone. Dès le jeudi 22 août, vous y retrouverez trois groupes ! Durry, un duo formé durant la pandémie et composé d’un frère et une soeur originaire du Minnesota. Peut-être avez-vous déjà entendu leur titre Who’s Laughing Now ? Soft Launch, qui ont récemment joué en première partie de Declan McKenna. Avec eux, on peut s’attendre à des titres oscillant entre pop, indier-rock et psyché. Et The Scratch qui nous emmèneront pour une balade en Irlande ! Le lendemain, quatre nouveaux artistes se produiront sur la Scène Firestone : Aili, Bina., New West et Emily Jeffri. Si vous êtes adeptes de Tik Tok, vous connaissez probablement Emily Jeffri depuis l’été 2023. On la recommande aux fans de Stranger Things et de Kavinski ! Toujours côté musique électroniques, le duo Aili mixera des rythmes chaloupés couplés à des textes en japonais. Pour notre part, on aurait plutôt tendance à tendre une oreille à Bina. En même temps, qui peut résister à un mix entre néo-soul, jazz et R&B? Samedi 24 août, les festivités continueront avec CVC, Vox Low et Loverman. On est particulièrement attiré par le projet de Loverman dont on nous promet un songwriting digne des plus grands ainsi qu’un timbre de voix grave. Tout ce qu’on aime ! Evidemment, on ne pourra pas non plus passer à côté de CVC (alias Church Village Collective). Le simple fait que le groupe soit originaire de Cardif nous suffit à vouloir écouter leurs compositions inspirés par la Californie et les sixties. Histoire de conclure les festivités sur la Scène Firestone, Monobloc, Martha Da’Ro, Joy (Anonymous) et les Dynamite Shakers viendront vous présenter leurs univers respectifs. Les premiers sont originaires de New-York et tenteront de vous charmer avec leur titre I’m Just Trying to Love You. Les seconds sont français et sont déjà comparés aux Arctic Monkeys. Autant dire qu’ils sont très prometteurs ! https://www.youtube.com/watch?v=LnaUA4OMUmY Le Club Avant Seine Depuis 2005, RES mise sur les talents émergeants. Cette année, pas moins de 15 artistes de tout horizons se produiront sur la scène du Club Avant Seine du 22 au 25 août.  Parmi cette sélection, 3 artistes féminines se dégagent : Lisa Ducasse, Joe La Panic et Nina Versyp. Coup de Coeur FORTE (Fond Régional pour les Talents Émergeants), Lisa Ducasse jouera au Club Avant Seine jeudi 22 août. L’occasion de découvrir son univers influencé par Barbara et Pomme. En plus d’avoir reçu le Coup de Coeur Give Me Five, Joe La Panic est également la lauréate du Prix Rock En Seine 2024. Avec cette artiste originaire de Montpelier, c’est la pop qui sera mis à l’honneur vendredi 23 août. Quant Nina Versyp, vous en avez peut-être entendu parler plus tôt dans l’année. En effet, la jeune femme a remporté le Prix Chorus des Hauts de Seine et s’est produit en première partie d’artistes telles que Pomme ou Clara Ysé. Vous la retrouverez au Club Avant Seine dimanche 25 août. Jeudi 22 août, vous retrouverez également au Club Avant Seine Menades et Past Life Romeo. D’ailleurs, cette dernière c’est d’abord fait connaître via le groupe de rock Sugar Pills. Aujourd’hui, elle met de côté le rock pour nous proposer des titres aux influences electro-pop. Le lendemain, ce sont 135, Please et Rallye qui rejoignent la programmation aux côtés de Joe La Panic. Samedi 24, les quatre groupes qui se produiront au Club Avant Seine sont : Astral Bakers, Clara Kimera, Dog Park et GeaGea. Enfin, Bada-Bada, Madam et Merryn Jeann vous emporterons dans leur univers respectifs dimanche 25 août. https://www.youtube.com/watch?v=4Q4tvXyRH_Y Retrouvez la programmation complète par jour ! Avez-vous hâte de vous rendre à l’édition 2024 de RES? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Mois des Fiertés : de Stonewall à aujourd’hui

Le mois des Fiertés est souvent assimilé au mois de juin. Mais que représente-t-il exactement ? Aujourd’hui nous voulions revenir sur les origines du mois des Fiertés via la lutte continuelle des droits des personnes LGBTQ+. Pourquoi le mois de juin est-il si important pour la communauté queer ? Pourquoi le bar Stonewall Inn raisonne-t-il dans toutes les têtes lorsqu’une personne demande ce qu’est le « Pride Month » ?  Les émeutes de Stonewall et les origines du Mois des Fiertés L’histoire du Mois des Fiertés trouve ses racines dans les émeutes de Stonewall. Un événement marquant qui a eu lieu à New York le 28 juin 1969. Ce jour-là, la police fait une descente au Stonewall Inn, un bar gay situé dans le quartier de Greenwich Village. Démarre alors une série de manifestations violentes et spontanées. Des émeutes catalysées par des décennies de harcèlement et de discrimination systématique envers la communauté LGBTQ+. Les émeutes de Stonewall ont été un tournant dans le mouvement pour les droits des LGBTQ+. Auparavant, ces manifestations étaient généralement modestes et souvent ignorées par les médias. Cependant, l’intensité et la visibilité des émeutes ont attiré l’attention nationale et internationale, marquant le début d’une ère de militantisme plus agressif et plus organisé. Des figures emblématiques comme Marsha P. Johnson et Sylvia Rivera, deux activistes transgenres racisées, ont joué un rôle crucial dans les émeutes et ont ensuite contribué à fonder des organisations de défense des droits LGBTQ+. En 1970, pour commémorer le premier anniversaire des émeutes de Stonewall, les premières marches des fiertés ont été organisées à New York, Los Angeles, Chicago et San Francisco. Initialement appelées « Christopher Street Liberation Day » en référence à l’emplacement du Stonewall Inn, elles ont posé les bases des Prides qui sont aujourd’hui une caractéristique centrale des célébrations du Mois des Fiertés à travers le monde. L’évolution du Mois des Fiertés à travers les décennies Depuis 1970, le Mois des Fiertés a évolué et s’est étendu pour inclure une variété d’événements et d’activités célébrant la diversité et la résilience de la communauté LGBTQ+. Dans les années 1980, en dépit de la crise du VIH/sida qui ravageait la communauté, les marches des fiertés ont continué à se développer en taille et en portée. Elles sont devenues des plateformes pour sensibiliser le public à l’épidémie de sida et pour exiger des actions de la part des gouvernements et des institutions médicales. Les années 1990 ont vu une reconnaissance croissante des droits des LGBTQ+ à travers le monde. Notamment via des événements de la fierté qui s’étendaient à de nouveaux pays et de nouvelles villes. En 1999, le président américain Bill Clinton a officiellement déclaré juin comme Mois de la Fierté Gay et Lesbienne. Une reconnaissance élargie par le président Barack Obama en 2009 afin d’inclure toutes les identités LGBTQ+. Une étape importante dans l’acceptation et la célébration des droits des LGBTQ+ aux États-Unis. Au fil des décennies, le Mois des Fiertés a également intégré des éléments culturels et artistiques : festivals de cinéma, expositions d’art, performances musicales et théâtrales et conférences éducatives. Parmi ses événements compte la WorldPride qui a lieu dans différentes villes du monde, attirant des millions de participants et mettant en lumière les progrès et les défis actuels de la communauté LGBTQ+ à l’échelle mondiale. Le Mois des Fiertés aujourd’hui et son importance continue Nous l’évoquions à l’instant, le Mois des Fiertés est célébré dans le monde entier via des parades, festivals et autres événements visant à célébrer l’amour, l’égalité et la diversité. De grandes villes comme New York, San Francisco, Londres, Paris et Toronto accueillent certaines des plus grandes célébrations, attirant des participants de tous horizons pour commémorer les luttes passées et les victoires présentes. Ainsi, le Mois des Fiertés sert non seulement de célébration, mais aussi de rappel des défis persistants auxquels la communauté LGBTQ+ est confrontée. Car il ne faut pas l’oublier, dans de nombreux pays, les personnes LGBTQ+ continuent de subir des discriminations, des violences et des inégalités juridiques. Par exemple, dans certains pays, l’homosexualité est encore criminalisée, et les droits des personnes transgenres sont souvent ignorés ou violés. Le Mois des Fiertés est une occasion de solidarité mondiale. Les participants peuvent sensibiliser le public, plaider pour des changements politiques et sociaux, et montrer leur soutien aux communautés LGBTQ+ dans les régions les plus répressives. L’importance du Mois des Fiertés réside également dans son rôle éducatif. En célébrant les avancées et en honorant les figures historiques et contemporaines du mouvement LGBTQ+, ces événements éduquent le grand public sur l’histoire, les cultures et les défis de la communauté LGBTQ+. Des initiatives comme les lectures publiques, les expositions historiques et les programmes scolaires inclusifs permettent de diffuser une compréhension plus profonde et plus respectueuse des identités LGBTQ+. L’histoire du Mois des Fiertés, depuis les émeutes de Stonewall jusqu’à aujourd’hui, est une histoire de lutte, de résilience et de célébration. En tant que symbole mondial de l’égalité et de la diversité, le Mois des Fiertés continue d’évoluer, reflétant les progrès réalisés et les défis qui restent à surmonter. C’est une période pour honorer le passé, célébrer le présent et inspirer un futur où toutes les personnes, indépendamment de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, peuvent vivre avec dignité et respect. Allez-vous participer à une Pride cette année ? saevin Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Le “Mini Tour” pas si mini de Styleto !

Le Mini Tour de Styleto

De YouTube à la scène, Styleto comble la Cigale !​ Qui a dit que les rêves ne pouvaient pas devenir réalité ? En tout cas, pas Laure alias Styleto ! Revivez avec nous son concert parisien à La Cigale, le 28 mai dernier.  From Youtube to La Cigale… Pour Styleto, tout a commencé sur Youtube il y a 10 ans. Sans forcément avouer au début sa passion pour le chant, ses abonnés ont vite compris son attrait pour la musique. Notamment grâce à ses Playlist du moment et ses vlogs toujours accompagnés des bonnes musiques.  En décembre 2016, son talent est révélé au grand jour lors de sa collaboration avec l’ancien groupe français Arcadian. Ensemble, ils ont repris de nombreuses chansons. Depuis ce jour, un déclic s’est produit et la jeune youtubeuse n’a plus caché son envie de chanter. Il aura fallu attendre décembre 2020 pour que Styleto poste son premier cover sur Instagram. 1 an plus tard, le 21 novembre 2021, tout s’enchaîne. Sa reprise de Gaffe aux autres (Ben Mazué) est devenue virale et cumule à l’heure actuelle plus de 3 millions de vues sur Instagram. Ben Mazué a d’ailleurs donné l’opportunité à la jeune fille de chanter son titre en live avec lui lors de l’un de ses concerts. Le 27 août 2022, l’artiste sort son premier album : Carrousel. Un LP constitué de nombreuses reprises de ses artistes favoris. De Dalida à Orelsan, en passant par Ben Mazué évidemment, cet album varié lui aura permis de commencer en douceur dans le monde de la musique. Le 10 juin 2023, c’est la consécration ! Laure (alias Styleto) dévoile sa signature avec Columbia. S’ensuit la réalisation de plusieurs singles, un featuring avec la chanteuse Louane et une annonce très attendue par ses fans : une tournée. Du moins, un mini tour de 5 dates évidemment sold-out en moins de 3 minutes ! Pour ne pas décevoir son public, d’autres dates françaises et belges ont alors été annoncées dont La Cigale ce 28 mai et L’Olympia le 19 octobre prochain.  Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par STYLETO (@styleto) Styleto à La Cigale : une safe place de 1 800 personnes ! La deuxième partie du Mini Tour de Styleto s’est terminée le 28 mai dernier à La Cigale. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il y a eu beaucoup d’émotions ! Au fil de la soirée, Styleto jongle entre compositions personnelles et reprises présentes sur Carrousel. Évidemment, nous auront droit à Paroles Paroles ainsi que la cover qui l’a révélé : Gaffe aux autres. Elle interprètera également son dernier single sortie en mars dernier, Faut que tu m’aimes. On compte aussi parmi les titres joués Se casser. Accompagnée de ses musiciens, Styleto fait face à une salle comble. Si elle nous gâte avec une scénographie haute en couleur, elle est aussi capable de faire rire, chanter, danser, et même verser quelques larmes à son public. De nature timide et réservée, la jeune chanteuse s’est révélée. D’ailleurs, on a remarqué une chose : le rapport qu’elle a avec son public est très spécial puisqu’on avait l’impression que tout le monde était amis ! S’il y a bien une chose que l’on peut retenir de ce Mini Tour, ce sont les bonnes ondes qui s’en dégagent. Tout le monde s’y sent bien et ressort avec le sourire à coup sûr !  https://youtu.be/1TCYpxsaXm8 Et vous, serez-vous au rendez-vous pour L’Olympia de Styleto ? BYKAHINA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

La ferveur Star Academy de retour !

Les 18 et 19 mai 2024, la Star Academy a enflammé le Zénith de Lille avec quatre shows en deux jours ! 16 ans après la dernière tournée, la ferveur Star Academy est de retour ! Parmi les 68 dates de la tournée, un nouvel arrêt au Zénith de Lille pour pas moins de quatre dates en deux jours.  Un succès clairement renouée puisque les académiciens ont réussi à faire salle comble. Louis Albi s’affirme ! La Star Academy étant une histoire de famille, ce soir, la première partie est assurée par l’un des finalistes de la saison précédente, Louis Albi. Lui dont la promotion n’avait pas eu sa propre tournée Star Ac a aujourd’hui la chance de savourer l’engouement du public pour l’émission. Cependant, on trouve dommage que tout le monde n’ait pas été logé à la même enseigne. Car si vous assistiez à la séance de 15h, point de première partie. Dans le sillage de Louis, un vent de générosité et bienveillance. De quoi nous mettre de bonne humeur avec cinq titres issus de son premier album, Pleurer de Joie (2023) que nous avions eu l’occasion d’entendre dans son entièreté lors de son passage par La Bulle Café en novembre 2023. Ce soir, la scène lui offre tout l’espace dont il a besoin pour se libérer, révélant une personnalité aussi solaire que sincère avec un trait d’humour. Il nous a d’ailleurs assuré « s’amuser énormément » lors de ces premières parties. On vous l’assure, depuis ses quelques dates l’an dernier, Louis Albi s’est affirmé ! On espère donc qu’il aura l’occasion de se produire sur des scènes lui permettant de se lâcher aussi bien que ce soir à Lille ! À noter que Louis Albi se produira à la Arras Pride Festival le 8 juin prochain. Vous pourrez d’ailleurs y retrouver le même jour Margot Abate. Il sera aussi à nouveau sur plusieurs dates de la Star Academy entre le 12 juin (Angers) et le 7 juillet (Bruxelles). Dont le 6 juillet au Gayant Expo de Douai.  Louis Albi, Zénith de Lille | ©Raine Louis Albi, Zénith de Lille | ©Raine Louis Albi, Zénith de Lille | ©Raine L’essence Star Academy sur scène Lorsque l’on évoque la Star Academy, on pense chant mais aussi danse. Un point particulièrement mis à l’honneur durant tout le show proposé par la promotion 2023. De la chorégraphie de leur hymne, Au bout de mes rêves, à de nombreux tableaux, les académiciens enchaînent sans la moindre fausse note. Mention spéciale pour Djébril dont l’évolution scénique nous a impressionné. On le retrouvera même dans les airs pour une interprétation de Diamonds (Rihanna). Cette tournée revisitant les meilleurs moments de la saison, on retrouve des duos marquants tels que L’effet de masse (Candice et Axel) ou Shallow (Héléna et Pierre). Nous sommes également ravis de voir qu’après avoir laissé Kid (Eddy de Pretto) à Djébril lors d’un prime, Axel a désormais la possibilité de l’interpréter en duo durant cette tournée ! C’est aussi l’occasion de (re)voir quelques tableaux créés pour le télé-crochet de TF1. Ainsi, Candice et Pierre interprètent You’re the one that I want (Grease) tandis que Héléna, Djébril et Lénie chantent L’Assasymphonie. On ne pouvait non plus passer à côté du medley Michael Jackson qui avait marqué la saison. S’il arrive que d’autres académiciens rejoignent Héléna afin d’interpréter Popcorn Salé (Santa), ce soir, aucun invité ne s’est montré. C’est donc Julien qui a rejoint Héléna afin de chanter le titre sous une pluie de neige artificielle. Héléna et Julien, Zénith de Lille | ©Raine Candice, Pierre, Julien, Djebril, Héléna, Axel et Lénie, Zénith de Lille | ©Raine De droite à gauche : Djebril, Candice, Julien et Pierre, Zénith de Lille | | ©Raine Un public au rendez-vous On ne va pas mentir, il y a une véritable ferveur autour de cette tournée Star Academy. Si nous avons l’habitude du public nordiste à la réputation sans faille, ce soir, le Zénith de Lille était plus survolté que jamais. À tel point que nous nous sommes demandés si nous étions bien face à la Star Academy ou devant une star internationale ! Les académiciens ont reçu une véritable vague d’amour de la part des lillois. Et on ne peut qu’imaginer l’effet que cela doit faire multiplié par 4 ! Chaque intermède voit certain•e•s déclamer leur amour pour tel ou tel artiste. Tous sont touchés, et ça se voit ! Au vue de l’ambiance, le grand gagnant de cette saison, Pierre, décide même de tourner son prochain clip au Zénith de Lille. Après avoir interprété son premier single, Ceux qu’on était, Pierre offre ainsi son nouveau titre, Nous on sait. Toujours dans le but de supporter les projets personnels des académiciens, Axel a pu voir des centaines de coeur sur lesquels étaient inscrit « Chante plus fort » – en écho à son premier single Chante – s’élever dans la salle. Un joyeux anniversaire à son intention montera également du public -même s’il n’est que le lendemain -. À noter que Hélena et Julien ont également eu l’occasion de présenter leurs propres singles. Plus tard, alors que Lénie interprète Ne Me Jugez Pas (Camille Lellouche), des feuilles sont brandis en fosse et gradins avec son visage dans un coeur couplé d’un merci. En terminant par Famille, les académiciens englobent d’ailleurs les spectateurs dans la grande famille qu’est la Star Academy. Retrouvez ici toutes nos photos de la soirée ! Et vous, comptez-vous participer à la ferveur Star Academy ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Taylor Swift à la Défense Arena

Du 9 au 12 mai 2024, Taylor Swift est venue présenter sa nouvelle version du Eras Tour à La Défense Arena. Retour sur l’un des événements les plus attendus de l’année ! C’est face à 45 000 personnes par soir que Taylor Swift a fait le show pendant près de 3h15 ! Un spectacle à couper le souffle, tant par la prestance de la chanteuse américaine que par ses tenues et les chorégraphies parfaitement exécutées de ses danseuses et danseurs. Nous y étions les 4 soirs et avons encore du mal à redescendre ! The Eras Tour : la tournée fantasmée par les fans La mise en vente des billets pour le Eras Tour a fait plus de déçus que de chanceux. Il faut dire que le nombre de fans espérant obtenir leur précieux sésame était démesuré ! Selon Bathilde Lorenzetti (patronne de La Défense Arena), un million de connexions ont été recensées par concert. Une jauge bien au-delà des 45 000 places disponibles à la Défense Arena, alias, la plus grande salle couverte d’Europe. Cette très forte demande s’explique notamment par le fait que Paris soit la première ville du monde à découvrir les chansons du très attendu The Tortured Poets Department. Album sorti seulement quelques jours avant le passage de la star américaine en France. La tournée Européenne se voit donc affublée d’une nouvelle Era. Car, comme l’expliquera Taylor au début du concert, le Eras Tour a pour but de revisiter toute sa discographie, soit 18 ans de musique « One Era at a time ».  Parmi les fans de Taylor Swift à Paris, près d’un tiers des spectateurs venaient de l’étranger. De quoi faire rager les fans français de la chanteuse dont le dernier passage en France remontait à 2011. Quelques fans aux regards désespérés ont donc tenté leur chance avec des pancartes « Cherche 1 place » tout le long de la file d’attente. Pendant ce temps, d’autres – une cinquantaine – ont passé la nuit devant l’Arena, désireux de se retrouver au plus près de l’artiste. Hors de question cependant de ne pas respecter le dress code des Swifties : paillettes, sequins, chapeaux ou encore tenues selon certaines Eras. On vous l’assure, il y en avait pour tous les goûts et les couleurs ! Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Par amour Paris Lors du tour américain de Taylor Swift, de nombreuses étoiles montantes de la scène pop ont foulé la scène du Eras Tour. Parmi elles : Gracie Abrams, Girl in Red, Haim, Phoebe Bridgers, Beabadoobee, Muna, Gayle, Owenn et Sabrina Carpenter. Une liste d’artistes très qualitative dont certaines font parties de nos coups de coeur !  Cependant, pour l’ouverture de son show en Europe, Taylor Swift  s’est tournée vers l’une de ses amies de longue date : Hayley Williams. Une nouvelle qui a ravit les fans de Paramore. D’autant plus que le groupe n’avait pas joué en France depuis leur Olympia en janvier 2018 avec leur After Laughter Tour ! Alors merci Taylor Swift sans qui on espèrerait encore le retour du groupe. Mais après tout… Si l’on fait un mix des mots « Paramore » et « Taylor » cela donne « Partay » alors… Let’s Partay ! (faisons la fête) Lors de ces quatre soirs en première partie du Eras Tour, Paramore a principalement joué des titres très pop. Un fait sûrement dû au virage musical effectué avec de la sortie de After Laughter (2017). Soit l’album le plus pop du groupe et très loin des sons pop punk de All We Know Is Falling ou encore Riot!. En France, leur set ne comportera d’ailleurs qu’un titre de ce dernier, That’s What You Get. Parmi les titres joués, on compte aussi Brick By Boring Brick, ou encore le tant attendu (par les vampires) Decode qui sont extraits de l’album Brand New Eyes (2009). Des sons plus pop que rock tels que Still Into You ou Caught In The Middle posaient quant à eux l’ambiance pendant que Hayley Williams (chanteuse) dansait toujours aussi bien sur scène accompagnée de ses acolytes Taylor York (guitariste) et Zac Farro (batteur). Sans oublier le doux morceau, The Only Exception, qui aura permis (entre autres) à Hayley de pouvoir davantage montrer sa puissance vocale à la Défense Arena.  Ces ouvertures de concerts pendant quatre soirs de suite étant remplies d’énergie et d’entrain de la part de Paramore, le public ne pouvait qu’être ravi. Ce, qu’il soit familier ou non de Paramore ! Paramore, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Paramore, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Un show hors compétition Taylor Swift n’est pas connue pour faire les choses dans la mesure et le Eras Tour n’y échappe pas ! Peu avant le début des festivités, un compteur s’affiche sur l’écran principal, annonçant qu’il ne reste plus que quelques minutes d’attente ! Dans l’Arena, la tension monte et les fans se mettent à crier alors que l’on se rapproche dangereusement de zéro ! L’entrée en scène de Taylor est encore plus surprenante en vrai qu’au cinéma ! Nous étions au Grand Rex pour la diffusion du Eras Tour l’an dernier et le live n’a rien à envier aux salles obscures. Les frissons nous parcourent déjà lorsque quelques danseurs s’avancent sur la scène, portant comme des coquillages ou des pétales de fleur géantes qu’ils manient avec élégance. Se repliant tous sur eux-mêmes, ils cachent l’entrée de Taylor Swift sur scène pour ensuite la révéler aux yeux de tous, comme un bourgeon qui fleurit enfin ! Le sourire sur les lèvres de la chanteuse est communicatif. Sa présence nous fait oublier tout le reste alors qu’elle commence avec une version courte de Miss Americana & the Heartbreak Prince. Même si vous ne connaissez pas les paroles, vous serez directement happé.e tant l’ambiance et la prestance de la chanteuse sont extraordinaires ! La salle entière résonne et enchaîne directement avec Cruel Summer, dont le premier bridge de la soirée sera hurlé par tous ceux dont la chanson leur est familière ! Il faut dire que l’américaine est réputée pour ses bridges très catchy, et nous plaidons coupables car on adore tout autant ces passages ! Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Dès le début du

Caroline Vigneaux : In Vigneaux Veritas

Caroline Vigneaux fait salle comble au Colisée de Roubaix avec son quatrième spectacle In Vigneaux Veritas ! Mercredi 15 mai, Caroline Vigneaux nous a dit toute la vérité dans In Vigneaux Veritas. Un spectacle plus personnel que les précédents et dont elle a entièrement signé l’écriture, la mise en scène et la production. Les difficultés d’être humoriste Comme bon nombre de collègues, produire un spectacle peut être difficile. Bien que Caroline Vigneaux en soit aujourd’hui à son quatrième spectacle, elle reste confrontée aux refus des boites de productions. Elle raconte donc, non sans rire, qu’elle a dû hypothéquer sa maison afin de pouvoir produire elle-même In Vigneaux Veritas. Une très bonne décision puisqu’elle se produira au Grand Rex (Paris) les 20, 21 et 22 mars 2025. D’ailleurs, elle en profitera pour y capter son spectacle. Caroline a également mis à profit son passage au Colisée de Roubaix pour enregistrer avec le public une annonce et pas des moindres. En effet, l’humoriste jouera au théâtre La Scala lors du Off du Festival d’Avignon les 6 et 7 juillet prochain. Soit lors du rendez-vous incontournable des amateurs de théâtre et d’humour ! Un spectacle plus personnel Après un Croque la Pomme particulièrement engagé et féministe, Caroline Vigneaux revient avec un spectacle plus personnel sans pour autant oublier les deux points précédents. Dans In Vigneaux Veritas, l’humoriste aborde des sujets tels que le décès de son père, l’éducation de ses enfants durant le confinement ou encore ses relations après son divorce. Notamment via l’utilisation d’applications et sites de rencontres. Pour la première fois, Caroline évoque également les agressions sexuelles ainsi que le viol qu’elle a subit. Un passage émouvant mais qu’elle parvient à tourner de façon à ce que nous puissions en rire. Ce qui n’était pas gagné. On a d’ailleurs apprécié le fait qu’elle conclue sur le fait que malgré le fait d’avoir été victime – ce, qu’importe son genre – il soit possible de remonter la pente. Caroline Vigneaux | ©Justine Lephay Jamais sans féminisme Caroline Vigneaux est indissociable de féminisme. C’est d’ailleurs pour cela qu’on apprécie tant son humour. Avec elle, on peut rire de tout, et surtout, ressortir de son spectacle en ayant appris des choses. En tant qu’ex avocate, elle n’hésite pas à nous informer sur certaines lois, et ce, pour notre plus grand plaisir ! Par exemple, en appuyant sur le fait que les « Tontons Gérard » aurait dû respecter le consentement depuis des années et qu’il n’est en rien question de wokisme. Wokisme sur lequel s’étend largement l’humoriste. Il faut dire que depuis quelques années, le mot a envahi les réseaux sociaux. Tantôt s’en prenant à Eric Ciotti, tantôt reprenant des polémiques autour de certains contes de fées, Caroline Vigneaux met son expertise à notre service afin de remettre les points sur les i. Passe alors tranquillement le message de réfléchir et se renseigner sur des sujets avant de balancer n’importe quoi sur les réseaux sociaux. On la remercie d’ailleurs de revenir sur le conte originel de La Belle aux Bois Dormant ainsi que la métaphore derrière La Petite Sirène. Parmi les autres sujets évoqués, le plaisir féminin (orgasme, womanizer), l’IVG et son entrée dans la Constitution française (ce, malgré les jérémiades de Gérard Larcher), ou encore les masculinistes. Le féminisme désirant l’égalité entre hommes et femmes, Caroline Vigneaux n’hésite pas à décomplexer hommes et femmes quant à deux sujets : la taille du sexe pour les premiers, le no bra pour les secondes. En allant voir In Vigneaux Veritas, on vous l’assure, vous ressortirez bien moins complexés. Bonus Alors qu’elle évoque la communauté LGBT, on ne peut s’empêcher de penser au sketch de Pablo Miro sur le même thème. Comme lui, elle revient sur la signification des lettres de l’acronyme ainsi que sa version longue LGBTQIA+. D’ailleurs, si Caroline Vigneaux ne l’évoque pas, elle est clairement définie comme alliée puisqu’elle mentionne le fait que « qu’importe votre lettre, vous êtes les bienvenues ». Une bonne chose puisqu’on a remarqué la présence de plusieurs personnes faisant partis de la communauté.  Caroline Vigneaux | ©Justine Lephay Et vous, comptez-vous voir Caroline Vigneaux sur scène ? Raine Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Clap de fin pour le Printemps de Bourges

M.Pokora au Printemps de Bourges | ©ByKahina

NEJ et M.Pokora clôturent la 47e édition du Printemps de Bourges ! Dimanche 28 avril 2024, l’univers de la pop urbaine RnB s’est invité sur la scène du W pour clôturer en beauté ces 5 jours de festivités au sein de la ville de Bourges. NEJ En début d’après-midi, un set rempli de bonnes ondes, de sincérité et de pureté a pris place sur la scène du W. Dès son arrivée, la chanteuse NEJ a déclenché les foules ! Enchaînant les titres en français et en arabe, elle n’a laissé personne indifférent avec cette voix presque angélique et ses titres ambiançants. Après le succès phénoménal de Paro sur les réseaux sociaux – qui cumule à l’heure actuelle plus de 16 millions d’écoutes sur les plateformes de streaming -, NEJ s’est produite pour la première fois au Printemps de Bourges. Une nouvelle qui n’est pas passée inaperçue puisque ses fans étaient au rendez-vous, connaissant toutes les paroles du nouveau phénomène français. NEJ au Printemps de Bourges | ©ByKahina M.Pokora En fin de journée, le Printemps de Bourges s’est clôturé de façon endiablé avec un adepte du festival : M. Pokora. Pour fêter ses 20 ans de carrière, et après une vingtaine de dates de sa tournée Épicentre Tour, le chanteur a décidé de faire un arrêt dans plusieurs festivals dont le premier stop au Printemps de Bourges !  L’occasion pour le public de (re)découvrir des tubes emblématiques tels que Juste une photo de toi, Pas sans toi, ou encore – pour les fans de la première heure -, Dangerous. Bien sûr, M.Pokora a alterné avec des titres de son nouvel album comme Fahrenheit et Tombé. Sur scène, c’est bien plus qu’un concert, c’est un vrai show ! Chant, danse, effets pyrotechniques, échanges avec le public, M.Pokora est LE showman français et ne fait aucune différence entre les concerts et les festivals. La scénographie, l’implication, l’énergie sur scène et avec son public, tout est pareil ! Après plus d’1h de show à enchaîner les titres et les chorégraphies sur ses titres les plus connus, s’il y a bien une chose qu’on a retenu de lui ce jour-là, c’est l’amour pour son métier et la reconnaissance envers ses fans, avec sa phrase fêtiche : “Avec le cœur, toujours”. M.Pokora au Printemps de Bourges | ©ByKahina M.Pokora au Printemps de Bourges | ©ByKahina Si vous souhaitez voir des shows à l’américaine en France, la tournée Épicentre Tour de M.Pokora n’est pas terminée et passera dans les plus grands festivals et salles françaises jusqu’à l’été 2024. QUE PEUT-ON RETENIR DE CETTE ÉDITION 2024 ? Après ces quelques jours de festivités dans la ville de Bourges et les 130 concerts organisés sur les différentes scènes au sein du festival, le Printemps de Bourges s’est terminé sur deux concerts exceptionnels au dispositif encore méconnu, dont nous n’avons pas encore parlé. En effet, les deux concerts qui ont eu lieu ce jour-là, dimanche 28 avril, étaient entièrement chant-signés par Aurélie NAHON et Perrine DIOT, deux interprètes en LSF (Langue des Signes Françaises) de l’association 10 Doigts en Cavale. Un dispositif qui a permis à un plus grand nombre de spectateurs de profiter de ces concerts. Des concerts accessibles à tous et pour tous. Et vous, serez-vous au rendez-vous pour la prochaine édition du Printemps de Bourges ? BYKAHINA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Zazie : un concert entre amour, humour et société

La pétillante Zazie s’est produite au Sébastopol de Lille 3 soirées d’affilées ! Mercredi 24 avril, Zazie a investi le Théâtre Sébastopol de Lille avec son Air Tour pour trois soirées à guichet fermé. Un excellent moment entre chansons, et humour ! Max Novik Originaire du Nord, Max Novik s’est fait remarqué lors de son passage dans la saison 12 de The Voice. Suite à son élimination durant les cross-battle, sa coach – qui n’était autre que Zazie -, lui avait promis de ne pas le lâcher. Promesse largement tenue puisqu’après avoir assuré les premières parties de la chanteuse à Caen, Rennes et Paris lors de ces passages en Zénith, Max s’est retrouvé pour deux soirs de suite à se produire sur la scène du Théâtre Sébastopol. En guise de clin d’oeil à son aventure dans le télécrochet, Max Novik débute son set par la « chanson avec laquelle tout à commencer » : Creep. Une reprise de Radiohead qui nous met immédiatement dans le bain. Profitant d’être dans sa région natale, le chanteur annonce en avant première la sortie de son prochain single, Rien n’est clair (disponible depuis le 3 mai). Toujours dans le but de faire le lien entre lui et le public, Max Novik a également demandé au public d’allumer les flash de leurs téléphones durant son dernier titre. Max Novik, Théâtre Sébastopol, Lille | ©Raine Max Novik, Théâtre Sébastopol, Lille | ©Raine Max Novik, Théâtre Sébastopol, Lille | ©Raine Zazie : Ça commence en backstage Quel titre était plus approprié que Ça Commence pour débuter la soirée ? Chanson dans laquelle Zazie parle des tournées. Puisqu’elle y évoque le fait de commencer en coulisses, c’est de là que la chanteuse interprète la majeure partie de ce premier titre. On regrette seulement de ne pas avoir un écran la présentant face au miroir dans les loges dont elle parle dans la chanson afin que le public puisse la voir hors scène plutôt que de simplement l’entendre. On admet, après avoir vu les possibilités offertes hors scène, notamment grâce à la prestation d’Eddy de Pretto sur son Crash Tour, on en deviendrait presque exigeant. Bien sûr, on en veut absolument pas à Zazie qui se suffit largement à elle même et n’a pas besoin de mise en scène spécifique pour transmettre des émotions. De plus, on est certain que ce choix à simplement permis aux fans d’être d’autant plus dans une position d’attente de leur artiste favorite sur scène. Air Tour : reflet de la société Le Air Tour est un parfait écho de la société actuelle. Bien que datant de 2007, J’étais Là trouve encore une parfaite résonance face au monde qui continue de s’agiter sous nos yeux sans que nous puissions rien y faire. En appui, la chanteuse en rajoute une couche à travers Gilles qui évoque l’extrême droite ainsi que la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Une situation qui l’effraie au point de développer un symptôme Gilles de la Tourette. En rapport à cette dernière, Zazie rit du fait d’avoir écrit des textes « dépressifs » ces 15 dernières années. Point que le COVID et les conflits n’ont fait que renforcer. Elle déconseille alors d’écrire un texte tout en regardant le JT sous peine d’obtenir « une mélodie bien mais un texte affligeant« . Ce qui nous a fait beaucoup rire. Plus généralement, la setlist appuie sur nos angoisses et peurs. De On éteint à Tais-toi en passant par Où allons-nous et Les lendemains qui déchantent, la société en prend pour son grade. Bien sûr, l’écologie tenant toujours une part importante dans le coeur de Zazie, on ne pouvait passer à côté du superbe Je suis un Homme. Zazie, Théâtre Sébastopol, Lille | ©Raine Une histoire d’amour entre le Nord et Zazie Pour ce premier soir au Théâtre Sébastopol, Zazie n’a pas caché son plaisir à venir jouer à Lille. Un rendez-vous qu’elle attendait impatiemment, admettant avoir compté les jours avant ces retrouvailles. Et on la comprend car le public nordiste lui rend particulièrement bien son affection dès le début du show, entonnant un joyeux anniversaire collectif. Ce, même si en réalité l’anniversaire de la chanteuse était la semaine précédente. Tout au long de la soirée, le lien unissant les lillois et la Zazie sera indéfectible. Quelque part, un enfant déclame son amour à la chanteuse qui lui répond aussitôt. Une vague d’amour monte alors de part et d’autre du théâtre. Preuve que la chanteuse se soucie de son public, elle explique s’être assurée que les personnes assises au 2e balcon du théâtre puissent tout de même voir à minima leurs têtes lors d’un set acoustique. Une délicate attention que l’on apprécie car souvent, ces places sont attribuées aux plus démunis.  Plus tard, Zazie n’hésite pas à spécifier que ses fans lui envoient des courriers pour lui parler de tout et de rien, comme si elle faisait partie intégrantes de leurs familles. Elle évoque également ceux qui, plus véhéments, ne veulent plus venir à ses concerts car elle n’a pas joué « leur chanson« … sans mentionner le titre en question. Elle poursuit, espérant que le titre à venir fera plaisir au public du théâtre Sébastopol. À peine les premiers accords de J’envoie Valser débutés, la foule clame son contentement. Zazie en profite alors pour venir au plus près de son public, se baladant dans l’allée centrale du parterre. Là, elle prend notamment le temps de saluer les quelques personnes handicapés présentes dans l’assemblée, ce qui nous fait chaud au coeur tant elles sont souvent oubliées. Édith Fambuena (guitare) et Zazie, Théâtre Sébastopol, Lille | ©Raine Humour toujours Bien que la setlist aborde majoritairement des thèmes que l’on ne pourrait qualifiés de joyeux, on peut compter sur l’humour de Zazie pour palier. Entre sa complicité avec ses musiciens et ses anecdotes, la chanteuse ne cesse de nous faire rire. C’est d’ailleurs ce qu’on apprécie chez elle. La capacité d’écrire des textes forts couplé à un humour décapant. En point culminant, un set acoustique où Zazie présente ces backliners en leur inventant des métiers improbables. On vous met au défi