Miles Kane : un véritable One Man Band !
Miles Kane a enflammé l’Aéronef de Lille pour son anniversaire dimanche 17 mars 2024 ! Seul en scène, Miles Kane a prouvé dimanche 17 mars 2024 qu’il se suffisait à lui-même. Retour sur cette soirée survoltée dans le club de l’Aéronef (Lille). Ten Tonnes Les premières parties sont toujours l’occasion de dénicher de nouveaux talents. Ce soir, c’est Ten Tonnes qui nous a tapé dans l’oeil ! Après une arrivée timide sur scène, le chanteur embraye avec Born To Lose. Extrêmement souriant et reconnaissant, il semble plus que ravi de se produire à l’Aéronef. D’ailleurs, il a même appris à prononcer Lille correctement pour l’occasion ! L’enchaînement de ses titres et très bien pensé, laissant entrevoir ses différentes influences. On a même l’impression de discerner du Nirvana à l’écoute des premiers accords de (trouver le titre). À l’écoute des paroles de Monday Morning, c’est un véritable coup de coeur qui se dessine. Prenant doucement confiance, Ten Tonnes nous présente ses morceaux, rappelant que certains sont issus de son nouvel album, Dancing Alone (2023). Alors qu’une pancarte est brandie dans les premiers rangs, annonçant qu’une fille s’est fait plaquer par son mec une semaine plus tôt, il lance un « oh no, so sad » couplé d’un « fuck him« . Jouant sur ce fait, il ajoute que sa prochaine chanson est de circonstance pour elle puisqu’il s’agit de Dancing Alone. On vous parlait de découverte mais Ten Tonnes fait déjà sensation Outre-Manche. En effet, il s’est classé dans le Top 40 des Charts à la sortie de son premier album, sobrement intitulé Ten Tonnes en 2019. On souligne tout de même le fait que quelques personnes dans la salle connaissaient déjà le chanteur, fredonnant les paroles de quelques chansons, dont la plus streamée sur Spotify : Lucy. Si vous aimez The Kooks, Circa Waves ou The Amazon, on vous conseille de tendre une oreille à ses chansons. Petit fun fact, Ten Tonnes n’est autre que le frère de George Ezra. Comme quoi, le monde de la musique est vraiment tout petit ! Ten Tonnes, L’Aéronef, Lille | ©Raine Ten Tonnes, L’Aéronef, Lille | ©Raine La jeunesse au rendez-vous ! Le nouvel album de Miles Kane s’intitulant One Man Band, quoi de mieux qu’une tournée solo pour prouver qu’il n’a besoin de personne pour assurer le show ? Évidemment, nous n’allions pas manquer cette parfaite occasion de le découvrir seul en scène ! Surtout dans de telles conditions puisque l’Aéronef a proposé ce concert en format Club. Soit 300 personnes. Le tout à tout petit budget puisque les places étaient disponibles entre 3 et 6€. Pour cette superbe action, on remercie l’Aéronef ! Si nous pensions que la salle accueillerait majoritairement des trentenaires, nous avons été surpris de constater que c’est en réalité la Gen Z qui s’est déplacée en masse. Les voyant grossir les premiers rangs du club, impossible de ne pas repenser à la première fois où nous avons nous-même découvert Miles Kane en live. C’était en 2012, à l’Olympia (Paris). On avait à peu près leur âge et on se prenait une énorme claque tant le chanteur a une prestance sur scène. On imagine qu’ils ont ressenti la même chose ! Proche de son public, Miles n’hésite pas à aller à leur contact. Il est même sincèrement touché lorsque le public scande un Happy Birthday. Plus tard, il ajoutera qu’il s’agit de son meilleur concert de la semaine. Ce dont on ne doutait pas connaissant parfaitement l’énergie du public lillois. Avant de clore le show, il viendra également saluer ses fans de chaque côté de la scène, apposant même son front contre l’une des personnes présente au premier rang. C’est dans ces conditions que l’on se rend compte à quel point Miles est reconnaissant envers son public. Il a beau avoir des milliers de fans et une réputation solide dans le milieu musical, il ne semble pas avoir pris la grosse tête. Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Un concert mémorable Bien qu’assez court – 15 titres -, Miles Kane a su offrir un concert inoubliable. Piochant dans sa discographie, le chanteur débute avec le titre ouvrant One Man Band (2023), Troubled Son. De quoi faire chanter et danser l’Aéronef qui connait parfaitement les paroles. S’enchaînent ensuite Better Than That, l’excellent The Wonder et Cry on My Guitar avant que ne retentissent les premiers accords de Rearrange. Un morceau qui vieillit aussi bien que du bon vin. Tout comme le reste de Colour of The Trap si vous voulez notre avis. On continue avec One Man Band et Baggio. Là encore, Miles est impeccable, prouvant qu’il n’a besoin de personne d’autre pour assurer le show. Le simple fait de le voir jouer suffit à affirmer son talent. On sent également combien dans l’attitude, le chanteur a tout d’un Mod – période qu’il affectionne particulièrement -. La soirée atteint son premier pic avec Inhaler et Coup de Grace. Histoire de souffler un peu, Miles Kane s’empare d’une guitare acoustique le temps de deux titres. Le premier n’est autre qu’un cover de Dealer (Lana Del Rey). Le second un titre qui a réjouit l’ensemble de la salle : Standing Next to Me (The Last Shadow Puppets). Titre que nous n’avions pas ré-entendu en live depuis le concert des Arctic Monkeys à l’Olympia en 2012. Autant vous dire que l’émotion était palpable. Ne reste plus que quatre titres avant la fin du set. Pas n’importe lesquels puisque Miles nous offre Colour of the Trap, suivi de Never Taking Me Alive. Évidemment, nous ne pouvions passer à côté de l’indémodable Come Closer que l’Aéronef à chanter à plein poumon. Le chanteur en a même profiter pour faire durer un peu le plaisir, proposant au public lillois de répondre à ses ah-ah par des whoa-whoa. Le concert aurait pu se terminer sur cette très bonne note mais Miles repart de plus belle pour un dernier titre : Don’t Forget Who You Are. Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Et vous, avez-vous profité
Live Report : Ronisia au Splendid
Étoile montante du R’n’B, Ronisia est passée par le Splendid en prémisse de son passage par le Main Square Festival cet été ! Vendredi 8 mars, la chanteuse cap-verdienne Ronisia était de passage au Splendid (Lille). Retour sur une soirée placée sous le signe du R’n’B et l’Afropop ! Qui est Ronisia ? Née au Cap-Vert, Ronisia a grandi en France, et plus particulièrement dans l’Essonne. Bien que la musique ait une part importante dans sa vie, elle ne prédestinait absolument pas sa carrière dans ce milieu et a suivi un cursus médico-social afin de devenir éducatrice spécialisée. Poussée par ses proches, elle tente sa première expérience en studio courant 2019. Côté influence, Ronisia puise son inspiration dans des sonorités zouk et afro-caribéennes. Elle cite notamment Rihanna, Alicia Keys, Kehlani, Beyoncé ou encore Usher parmi les artistes qu’elle apprécie. En 2020, son titre Atterrissage gagne en succès auprès de la GenZ sur Tiktok grâce au #AtterrissageChalenge. Depuis 2022, le single est certifié disque de platine et son clip cumule aujourd’hui plus de 66 millions de vues. Pour notre part, nous n’avons découvert ce titre qu’en la voyant performer en duo avec Djébril sur le plateau de la Star Academy cette année. Preuve de son ascension rapide, en 2021, Spotify a choisi Ronisia pour faire partie de son programme Equal, une initiative permettant d’offrir de la visibilité aux artistes féminines. Ainsi, son visage s’est retrouvé exposer en plein Times Square (New-York). La même année, elle assure la première partie de Burna Boy à l’Accorhotel Arena (Paris). Courant 2023 elle est également élue révélation féminine lors de la cérémonie des Flammes – Victoires de la Musique dédiées aux musiques urbaines -. Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Wensly Musicien, batteur et compositeur, Wensly s’est d’abord fait un nom en collaborant avec plusieurs artistes dont Bramsito et Joe Dwet Filé. Après tant d’années passées dans l’ombre de prestigieux studios parisiens, l’artiste originaire de Haïti lance sa carrière. C’est avec assurance que Wensly est monté sur la scène du Splendid pour défendre son univers durant une trentaine de minutes. Le temps pour lui de nous présenter ses quatre single : Wonda, Mauvais Garçon, Memories et le dernier en date Barbie. Après une performance accompagnée de danseuses, nul doute que Wensly risque de se faire une place dans l’industrie musicale très rapidement. Wensly, Le Splendid, Lille | © Jérôme Franko Wensly, Le Splendid, Lille | © Jérôme Franko Wensly, Le Splendid, Lille | © Jérôme Franko Ronisia S’il est plutôt d’usage pour les artistes de mettre leurs titres populaires en fin de concert, Ronisia fait tout l’inverse. Un bon moyen pour son public de s’échauffer la voix, donnant tout sur Atterrissage. Public d’ailleurs très éclectique puisque l’on retrouve un mélange de générations. Enfants, parents et même grands-parents n’ont pas hésité à faire le déplacement pour ce concert très attendu de tous. En effet, en cette fin de semaine, nombreux étaient ceux à se masser devant le Splendid avant l’ouverture des portes. Durant la soirée, Ronisia régale Lille en alternant les titres issus de ses deux albums, Ronisia et Era 24. Notamment avec les nombreux titres sortis en featuring tels que Chill, I Got U, Suis-moi, ou encore 200KM/H. La chanteuse a également inclu Jolie Madame et Toko Toko, deux featuring réalisés pour l’un avec Dadju, l’autre avec Joe Dwèt Filé. Bien sûr, la présence des chanteurs en question était réservé pour sa date sold-out au Zénith de Paris quelques jours plus tôt. Qu’importe, la foule est bien venue pour Ronisia et elle leur rend parfaitement bien proposant un chaud excellent et bien dosé. Un véritable rayon de soleil annonciateur du printemps. On a d’ailleurs apprécié qu’elle inclue à sa setlist Nha terra, titre où elle chante en français ainsi qu’en portugais. Bien sûr, la jeune femme ne pouvait pas non plus passer à côté d’autres succès tels que Mélodie, Joli Coeur ou Hey boo. Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Après une tournée à succès, Ronisia se produira en première partie de Coldplay au Groupama Stadium les 22, 23 et 25 juin 2024. Nous la retrouverons également sur la Green Room du Main Square Festival dimanche 7 juillet. Retrouvez ici toutes nos photos de la soirée ! RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES JEROME Photographe SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin Tania Yoder MUA Finn Lutz Chef Deborah Villa Student
Eddy de Pretto : Le plein de love et de tendresse
Le public de l’Aéronef était en symbiose avec Eddy de Pretto lors de son passage par Lille ! Vendredi 1er mars 2024, la troisième date du Crash Coeur Tour d’Eddy de Pretto a touché son point d’impact à l’Aéronef de Lille. Retour sur une soirée entre performance et connexion entre public et artiste. Un show parfaitement pensé Subjugué par son spectacle Love Factory diffusé sur France 2, nous n’avions pas eu l’occasion de nous rendre sur place. Nous sommes donc ravis de voir qu’Eddy de Pretto confirme son talent pour la mise en scène durant son Crash Coeur Tour. À commencer par son entrée en scène. Off stage, le chanteur interprète son single Love’n’Tendresse, seul son regard apparaissant sur un rideau. Lorsque, à la plus grande joie du public, il entre en scène, c’est en gravissant les échelles menant à une plateforme en centre de scène sur laquelle il peut déambuler. Au sol, de la fumée se répand, donnant l’impression que le chanteur s’élève à des mètres au-dessus du vide surplombé de nuages. Un aspect très cinématique qui nous fait regretter de n’avoir pu prendre des photos tant l’instant est inspirant. La cinématique revient d’ailleurs tout au long du set via divers visuels. Notamment durant R+V où le nom des personnes citées apparaissent derrière lui au fur et à mesure. Ou encore Kids où le chanteur fait face à son reflet comme pour se parler à lui-même. Juliette Armanet fait également une apparition à l’écran pour un duo virtuel sur Eau de vie. Notre coup de coeur va à la mise en scène de Maison où Eddy de Pretto, drone en main pour seul éclairage, se prostre sous une partie du décor. Position qui a renforcé notre compassion et empathie en pleine écoute des paroles abordant une rupture. Dans un registre plus amusant, les images « publicitaires » créés pour accompagner pApA $ucre sont hilarantes. © 8.125studio Eddy de Pretto : un artiste reconnaissant S’il y a une chose qu’on ne peut pas reprocher, c’est la proximité avec son public. Ce soir, l’Aéronef fait salle comble et on comprend parfaitement pourquoi. Eddy de Pretto aime Lille et Lille aime Eddy de Pretto. Un perfect match pour une soirée où chanteur et public se rendent la pareil, seuls les sourires comptant sur les visages. Joueur, le chanteur tend une sucette coeur à un « papa sucre » trouvé au premiers rang. Il n’hésite pas non plus à s’assoir en bord de scène pour chanter un morceau au plus près de ses fans. Ce soir, on sent l’artiste heureux et prêt à rire de tout. Avant Grave, il décide de lancer un jeu consistant à répondre à des questions aléatoires. Afin de faire mine d’avoir compris, une personne lance même depuis la foule : « Est-ce qu’on aime Eddy de Pretto ? Oui !« . Ce qui a évidemment, fait rire l’assemblée. Parmi les questions posées, Eddy demande si certains sont venus sans leur sucette coeur – référence directe à sa pochette d’album -. La plus drôle reste tout de même l’interrogation pour savoir si des personnes hétéros étaient dans la salle suivi d’un « c’est pas grave, c’est pas grave » après quelques oui. Particulièrement reconnaissant envers ses fans, le chanteur est revenu sur le succès de son premier titre, Fête de Trop. À travers ses mots, on sent qu’une part de lui possède un syndrome de l’imposteur alors même qu’il explique adorer pouvoir vivre de son rêve d’enfant. Et c’est franchement mérité ! D’ailleurs, Lille le lui fait parfaitement comprendre en reprenant ses titres à plein poumons. Avant de nous quitter, il nous offre également une chanson « post-générique » en piano-voix. Morceau qu’il décide d’ailleurs de recommencer, assurant rieur faire « n’importe quoi ». https://www.youtube.com/watch?v=bpu_JEa9DC8 En tournée dans toute la France Le Crash Coeur Tour venant seulement de débuter, Eddy de Pretto va se produire dans de nombreuses villes française qui affichent quasiment toutes complets. Si vous n’avez pas vos places pour cette première partie de tournée, pas d’inquiétudes, le chanteur est à l’affiche de nombreux festivals dans toute la France et entamera une tournée de salles plus grandes à l’automne. Notamment avec un passage par l’Accor Arena le 6 décembre. Amis nordistes, si vous avez envie de (re)voir Eddy de Pretto en live au cours de l’année, vos chances sont multiples. En plus d’ouvrir sa tournée automnale au Zénith d’Amiens le 7 novembre et passer par le Zénith de Lille le 4 décembre, le chanteur sera à l’affiche de 3 festivals dans la région. Le 7 juin, vous pourrait le retrouver à Minuit avant la Nuit (Amiens), le 6 juillet au Main Square Festival (Arras) et le 13 juillet au Festival de la Côte d’Opale (Boulogne-Sur-Mer). Et vous, comptez-vous vous rendre sur l’une des dates du Crash Coeur Tour ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Paloma au PluriElles : la consécration
Couronnée première reine de Drag Race France, Paloma sillonne la France avec son premier spectacle, Paloma au PluriElles. Mardi 27 février 2024, Hugo Bardin, alias Paloma a de nouveau fait salle comble à Lille. Après un passage remarqué au Théâtre Louis Pasteur (Grand Palais) l’année dernière, c’est au Splendid que l’artiste aux multiples talents nous a donné rendez-vous ! Comme des millions de téléspectateurs, nous avons découvert Paloma lors de la première saison de Drag Race France. Ayant eu un coup de coeur immédiat pour son drag, on ne pouvait passer à côté de l’occasion de la voir sur la scène du Splendid ! Personnages multiples Hugo Bardin est un comédien avant tout, et on vous l’assure, à travers ses personnages, il montre l’intégralité de son talent. De la comédie au lyp sync – sur un enregistrement de sa propre voix -, à la danse, rien n’effraie Hugo. Ou plutôt Paloma puisqu’il s’agit bien de son alter-ego féminin qui se présente à nous ce soir. Face aux 500 personnes venues lui clamer leur allégeance, Paloma se met dans la peau de 7 femmes très différentes les unes des autres. Les habitués de Drag Race et Quotidien connaissent forcément quelques unes d’entre elles puisque Paloma les fait vivre régulièrement à l’antenne. Certaines sont déjà devenues cultes à l’instar de sa romanesque Fanny Ardant qui nous avait fait mourir de rire durant le Snatch Game. C’est d’ailleurs sous ses traits que débute Paloma au pluriElles. Le spectacle est à l’image de Paloma : drôle, intelligent et piquant. De la peinture au cinéma en passant par la littérature, ces femmes servent un florilège de références aussi éclectiques que culturelles. Pas étonnant lorsqu’on sait que Hugo est particulièrement cultivé – ou culturé pour Laeticia/Néfertiti -. Quant à la conclusion du show, elle nous laisse sans voix face à une performance en lyp sync sur un titre encore inédit de Paloma. Instant qui nous a fait penser à la scène finale des Liaisons Dangereuses ou Madame de Merteuil retire bijoux et maquillage. Ici, pas d’humiliation mais une acclamation méritée suivi d’une standing ovation pour Hugo Bardin qui pose une couronne sur sa tête, nous rappelant qu’il reste notre reine. Le temps des remerciements, il en profite pour annoncer que le titre entendu (P.A.L.O.M.A) sortira dans quelques jours. Il s’agit d’une collaboration avec Rebeka Warrior et RAUMM qui sera accompagnée d’un clip. Un spectacle féminin et féministe Paloma au pluriElles est une ode aux femmes. Jouant sur de nombreux clichés, ses personnages passent un message résolument féministe. Guide de musée et autrice de littérature saphique, Delphine pose les termes en s’attardant sur une oeuvre de Pablo Picasso représentant Dora Maar de façon difforme. Elle dépeint alors l’homme comme misogyne, violent et possédant le talent d’un enfant de 4 ans tandis qu’à l’inverse, Dora Maar était une femme exceptionnelle et « plus talentueuse que lui ». Dans un autre registre, Depardieu en prend aussi pour son grade. Et ça, on approuve totalement ! Delphine laisse ensuite place au tableau de Marie-Antoinette à la rose. Perchée dans son cadre, la dernière reine de France surnommée « Madame Déficit » revient sur le fait qu’elle n’était en vérité pas la plus dépensière. En atteste les nombreuses passions de son mari, Louis XVI pour la chasse mais aussi les horloges et les cadenas. De façon hilarante, Marie-Antoinette dépeint la situation comme un rapport Freudien lié au sexe. À travers toutes ces femmes, Paloma recoupe de façon comique les différentes phases de la vie d’une femme. Lolashiva cherche à se reconnecter avec son soi intérieur tandis que Viviane Vivier évoque la ménopause. Même la bourgeoise Anne-Cyprine annonce combien vieillir n’est pas beau en faisant du tri dans les vêtements de sa belle-mère décédée. Notamment en s’enroulant dans une énorme culottes ayant connu de meilleurs jours. Sans aucun doute, Paloma au pluriElles est un spectacle respirant un amour profond pour les femmes. On apprécie aussi le fait que pour s’entourer sur ce spectacle, Hugo Bardin n’ait fait confiance qu’à des femmes. Du son à la lumière en passant par sa compère en scène (Elodie), pas à un homme à l’horizon. Fait qui prouve que, même si elles sont bien moins nombreuses, les femmes dans le milieu du spectacle ont du talent ! https://www.youtube.com/watch?v=rD5CZzraSUY Une troisième date lilloise On profite de cet article pour vous informer que si vous avez manqué Paloma au PluriElles lors de l’un de ces deux passages par Lille, elle sera de retour le 30 octobre 2024 au Sébastopol. Une parfaite occasion pour suivre son ascension et lui montrer votre soutien. À noter que les places sont déjà en ventre entre 23€ et 47€. Le Pas-de-Calais n’est pas non plus en reste puisqu’elle jouera au Casino d’Arras le 15 octobre. Bien sûr, cette année, Paloma est en tournée dans toute la France. Vous pourrez notamment la retrouver aux Folies Bergères les 10 et 11 avril, à l’opéra de Clermont-Ferrand – sa ville natale – le 19 avril ou encore au Théâtre Fémina de Bordeaux le 5 juin. Toutes les dates sont disponibles sur lnkfi.re. Et vous, avez-vous vu Paloma au PluriElles ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Gyasi et The Courettes enflamment l’Aéronef
Gyasi et The Courettes ont enflammé l’Aéronef (Lille) lors d’une soirée sous le signe du rock. Dans le cadre du festival Les Nuits de l’Alligator, Gyasi et The Courettes ont proposé une soirée rock à l’Aéronef de Lille. Le tout, en format club. THE COURETTES Prenez une dose de Danemark, une de Brésil et mixez pour obtenir The Courettes. Un duo à la vie comme à la scène qui manie le rock à la perfection. Depuis quelques années, on sait qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un groupe au grand complet pour faire des étincelles. De The White Stripes à The Kills en passant par Royal Blood ou The Black Keys, nombreux sont ceux à s’être prêté à l’exercice avec succès. Comme eux, The Courettes n’a besoin d’aucun musicien additionnel, leur énergie suffisant amplement à satisfaire l’Aéronef. Du début à la fin de leur set, Flávia et Martin Couri interagissent avec la foule rassemblée devant la scène du club. Martin, n’hésitant pas à demander son nom à une enfant se tenant juste devant sa batterie. Flávia, en s’offrant un bain de foule. Le tout, en déclamant des morceaux fiévreux tels que Want You! Like a Cigarette ou The Boy I Love. On retient aussi Boom! Dynamite! qui est rapidement entrées dans nos têtes. En revanche, le fait de se faire cracher de l’eau dessus tout au long du show par Martin nous a quelque peu refroidi. Martin Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine Flávia Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine Flávia Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine GYASI : le Glam Rock n’est pas mort La soirée se poursuit avec un crochet par Nashville. Berceau de la musique country, elle héberge Gyasi. Une créature androgyne vêtue d’un costume à paillettes rouge et de plateformes qui n’a rien à envier à David Bowie et Marc Bolan. Même ses lèvres sont peintes d’un rouge carmin brillant qu’on se damnerait d’avoir dans notre propre collection. Vous l’aurez compris, ce soir, le Glam Rock est à l’honneur ! Véritable bête de scène, Gyasi exacerbe le public de l’Aéronef grâce à une performance aussi impeccable qu’extravagante. Multipliant les moments de complicité avec ses musiciens, s’allongeant à même le sol ou sortant un boa de nul part, il prouve que le rock a encore de bons jours devant lui. Le temps d’un instant, on se croirait même en plein Rocky Horror Show. Dans la foule, Kiss Kiss était particulièrement attendu et a été acclamée à la seconde où « bisou bisou » est sorti de la bouche du chanteur. En plus de Kiss Kiss, le chanteur a interprété cinq autres titres issus de son second album, Pronounced Jah-See (2022). Dont l’excellent Tongue Tied que nous espérions pouvoir entendre dans sa version live. On a également pu compter sur All Messed Up et Sword Flight. Alors que ce dernier débutait, Gyasi a soudain tiré une épée invisible de son fourreau, prêt à se battre. Bien sûr, le chanteur n’a pas oublié le reste de sa discographie. Notamment en jouant Colorful (Androgyne, 2019) ou encore Sugar Mama et Teacher issus de son EP Peacok Fantasies (2018). Ainsi, Gyasi a permis à tous de découvrir cet univers qui donne envie de replonger avec lui dans l’art du glam. Car le chanteur l’a bien compris. Il s’agit d’art et non seulement de musique. Et pour cela, on lui tire notre chapeau. Gyasi (chant), Leilani Killgore (guitare) et Sam Skorik (batterie), L’Aéronef, Lille | © Lille Gyasi (chant, guitare) et Leilani Killgore (guitare), L’Aéronef, Lille | © Lille Gyasi (chant, guitare), L’Aéronef, Lille | © Lille Jeudi 8 février, Les Nuits de l’Alligator nous ont permis de découvrir deux artistes à côté de qui nous étions passés. Si The Courettes et le genre d’artistes que l’on pourrait écouter une fois de temps en temps, Gyasi fut une révélation. Nous attendrons son prochain passage en France avec impatience ! Et vous, connaissez-vous Gyasi et The Courettes ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Live Report : Dylan au Trabendo
Dylan a enflammé le Trabendo le 3 février dernier ! Retour sur le concert de la nouvelle étoile montante. C’est à guichet fermé que la date parisienne du Rebel Child Tour s’est tenue le week-end dernier. Malheureusement, tou.te.s les fans n’auront pas eu la chance d’assister au concert de Dylan. Mais il n’y a aucun doute sur le retour de la chanteuse dans les années à venir ! Une artiste à surveiller de (très) près. Qui est Dylan ? Âgée de 24 ans, Dylan – de son vrai nom Natasha Woods – nous vient tout droit d’Angleterre, où elle a grandi entourée par la musique. Son nom de scène n’est autre que le prénom qu’aurait voulu lui donner son père si celle-ci avait été un garçon ! Fans de AC/DC, Guns’n’Roses ou encore Rainbow, ses parents l’initient très tôt au rock’n’roll. Elle est diagnostiquée à l’âge de 14 ans du syndrome d’Irlen (complexité à donner un sens à l’information visuelle), ce qui lui engendre beaucoup de difficultés à l’école. Elle préfère alors s’orienter vers la musique, observant son frère jouer de la guitare pour ensuite s’entraîner à son tour. Ben Weston, son ancien professeur de musique, fut un vrai mentor pour elle. Ils se sont rencontrés après qu’elle ait gagné une session d’enregistrement du haut de ses 11 ans. Mais ce n’est que quelques années plus tard, lorsqu’elle croisa à nouveau son chemin après avoir changé d’école, qu’il la prit sous son aile. Envoyant dans son dos un CD de sa musique au producteur Will Hicks (Ed Sheeran, Lily Allen), il permit à la jeune artiste de se faire un nom dans le monde de la musique. Purple, son premier EP, sort en 2019 et est suivi rapidement par un second, Red, en 2020. Dylan écrit sur ses expériences amoureuses, sur l’amitié : la passion, la colère, l’abandon. En 2022, elle revient avec un EP No Romeo, puis une mixtape, The Greatest Thing I’ll Never Learn qui atteint la 19e place du UK Albums Chart ! L’année dernière, elle sort le titre Liar Liar, en collaboration avec le groupe Bastille, qui compte plus de 5 millions d’écoutes sur Spotify ! Son dernier single, Rebel Child, donne son nom à une tournée mondiale qui a débuté fin janvier en Allemagne. https://youtu.be/SG6A59MW34o?si=AxaazUutBauT755N The Rebel Child Tour Après avoir performé en première partie de Bastille, Tate McRae, Ed Sheeran et Gayle, Dylan repart sur les routes mais en headliner cette fois ci ! Une seule et unique date est prévue en France : le Trabendo le 3 février. Pas étonnant que celle-ci affiche complet rapidement. Ayant écouté pendant des mois ses singles, nous ne pouvions faire l’impasse sur cette soirée ! En arrivant dans la salle parisienne, nous pouvons d’ores et déjà voir que le public (jeune et essentiellement féminin) est très en forme ! La fosse est pleine à craquer et chante à tue tête Born This Way de Lady Gaga. Le ton est donné, et on adore ! La première partie, assurée par Sody, est malheureusement déjà terminée à notre arrivée. C’est à 21h pile que les musiciens entrent en scène. Rosie Botterill à la guitare et Connor Hopkins à la batterie commencent seuls devant des fans en ébullition. Les paroles du premier titre de la setlist, qui n’est autre que Rebel Child, résonnent dans la salle avant même que Dylan ne fasse son apparition ! Lorsque l’artiste arrive enfin, les cris redoublent pour l’accueillir comme il se doit. En choisissant son dernier single pour débuter son show, la jeune anglaise impose tout de suite son assurance. La scène est petite mais la présence de Dylan en est tout l’inverse ! Rosie Botterill, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Les sonorités pop laissent place sur certains titres à des morceaux plus rock, notamment avec Girl Of Your Dreams, qui nous rappelle que Dylan ne veut pas seulement être une pop star ! La diversité dans sa musique est rafraîchissante et, bien qu’elle nous rappelle Taylor Swift ou Gwen Stefani à certains moments, on prend vite conscience de son originalité. Même si la jeune femme semble plus heureuse que jamais sur scène, elle n’en oublie pas moins son public. Tout au long du concert, les échanges se font nombreux ! Elle demande à ceux qui sont venus la voir comment ils vont, prend la main de certains, offre des mediators à d’autres… La communion s’opère très facilement et le public est comblé ! Elle prend notamment le temps d’expliquer la naissance de sa prochaine chanson, qui sortira ce vendredi, intitulée Alibi. Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine On retiendra notamment de ce concert sa reprise de Unholy (Sam Smith, Kim Petras) ainsi que son titre Someone Else, que nous avons directement ajouté à nos playlists ! Et, même si elle nous a répété que « nothing last forever » dans sa dernière chanson, nous espérons que sa musique continuera encore longtemps à nous faire chanter ! Retrouvez nos photos de la soirée @insouciantesmag Retrouvez nos photos de @DYLAN au @Trabendo (paris) prises par @Raine Photographie ! #concertphotographer #musiclife #musiclive #gigphotography #insouciantesmag #paris #dylan #concert #concertphotography #livemusic ♬ Nineteen – Dylan La nouvelle chanson de Dylan, Alibi, sort ce vendredi ! Vous allez tenter ? CYRIELLE Rédactrice MES ARTICLES RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
14 nouveaux noms pour le Main Square Festival
Zara Larsson, Tom Odell, Eddy de Pretto. Découvrez les 14 artistes qui se produiront au Main Square Festival pour la 20e édition. Le Main Square Festival boucle la programmation de la Main Stage et de la Green Room en étoffant sa programmation de 14 nouveaux noms. Découvrez les artistes qui se produiront à la Citadelle d’Arras du 4 au 7 juillet 2024. Nouvelle annonce éclectique Måneskin, Foo Fighters,… les pronostiques étaient engagés pour découvrir la dernière tête d’affiche à se produire au Main Square Festival jeudi 4 juillet prochain. Malheureusement, ce n’est pas du côté du rock qu’il fallait chercher puisque c’est le chanteur jamaïcain de dancehall et reggae Sean Paul qui rejoint la programmation. On l’avoue, notre connaissance de sa discographie se limite à The Trinity (2005) où apparaissaient Temperature et Give It Up to Me. Le même jour, le producteur est chanteur belgo-marocain Dystinct rythmera la soirée avec sa pop-rap. Le lendemain, la Main Stage débutera la journée avec le chanteur américain Nathaniel Rateliff & The Night Sweats. Un bon moyen de s’échauffer en écoutant un peu de folk-rock. Dans un tout autre registre, Eddy De Pretto sera présent sur le festival samedi 6 juillet. Si nous avions manqué son passage en 2019, nous ne comptons pas refaire la même erreur cette année. En début de journée, le chanteur canadien Talk, dont le nom est inspiré du titre de Coldplay ouvrira la Green Room tandis que les écossais The Snuts inaugureront la Main Stage. Dimanche 7 juillet, une autre pointure rejoindra la Main Stage : Tom Odell. Le chanteur anglais qui avait fait fondre nos coeurs avec son titre Another Love (2012) viendra présenter son superbe nouvel album, Black Friday, sorti le 26 janvier dernier. On espère notamment pouvoir entendre en live The End, titre qui évoque notamment le décès de Taylor Hawkins (batteur des Foo Fighters). Un peu plus tôt dans la journée vous pourrez également profité des excellents Bombay Bicycle Club et des autraliens Psychedelic Porn Crumpets. https://www.youtube.com/watch?v=fiM4ZNN0YPw Encore du travail sur la parité Sur 41 artistes programmés tout au long des 4 jours du Main Square Festival seules 10 femmes répondent à l’appel. Dont 3 font partis de groupes mixtes. Pourtant, l’industrie musicale ne manque pas de femmes de talents. Si vous désirez voir des femmes sur scène jeudi 4 juillet, il vous faudra prendre la direction de la Green Room où joueront l’une à la suite de l’autre Gaumar et Bianca Costa – que nous avions déjà annoncée précédemment -. Gaumar est une autrice-compositrice française à l’inspiration éclectique. En venant l’écouter, il faudra s’attendre à un mélange de rap, pop urbaine et chanson française. À noter que la jeune artiste est une habituée des scènes – petites et grandes – puisqu’elle a eu l’occasion de se produire en première partie de Coldplay au Stade de France en 2022. Elle a aussi eu l’occasion d’ouvrir pour d’autres artistes tels Patrice et Deluxe qui sont à la programmation du Main Square. Le lendemain, il faudra à nouveau se rendre du côté de la Green Room pour profiter du rock mexicain de The Warning. Le trio formé de trois soeurs promet d’envoyer du lourd puisqu’elles se sont fait connaître grâce à leur reprise de Enter Sandman (Metallica). Depuis leurs débuts en 2013, le groupe s’est forgée une solide réputation. On a donc hâte de les découvrir en live. Un peu plus tôt dans la journée, c’est Yonaka qui ouvrira le bal. Ce groupe d’alternatif-rock originaire de Brighton mené par Theresa Jarvis au chant va clairement permettre à cette journée de débuter sur les chapeaux de roues. https://www.youtube.com/watch?v=5IS53CZjT6o Il faudra attendre samedi 6 juillet pour que deux artistes féminines aient l’occasion de fouler la scène de la Main Stage : Zara Larsson et Liliboy avec son groupe, Deluxe. D’ailleurs, Zara Larsson se revendique féministe. Peut-être la connaissez vous grâce à Talang (version suédoise de La France à un incroyable talent) qu’elle a remporté à l’âge de 10 ans. Irène Drésel donnera quant à elle son set sur la Green Room. Dimanche 7 juillet, seule Avril Lavigne aura l’honneur de jouer sur la Main Stage. En même temps, on voyait mal l’une des icônes des années 2000 se produire sur la Green Room. En revanche, Ronisia et la nouvelle sensation française, Zaho de Sagazan, sont remisées sur la Green Room. Les horaires En plus d’ajouter des noms à sa programmation, le Main Square a dévoilé les heures de passages de chaque artiste sur la Main Stage et la Green Room. Ne restera donc plus qu’à attendre la programmation du Bastion pour que la programmation soit bouclée. Concernant la répartition, nous sommes quelques peu étonnés de constater qu’Eddy de Pretto se produira samedi 6 juillet sur la Green Room. On vous prévient, tout comme ça avait été le cas pour le passage d’Angèle en 2019, la Green Room risque d’être bondée. Autre petit regret, nous devrons certainement partir avant la fin pour pouvoir assister au début du show de Sam Smith. Le même problème se pose vendredi 5 juillet avec l’enchaînement Nothing But Thieves et The Warning. Si vous souhaitez voir certains concerts dans leur intégralité, il vous faudra donc manquer le début d’autres puisqu’à peine une scène ayant terminé, la seconde enchaînera sans laps de temps. On espère donc pour vous que vos artistes favoris ne joueront pas sur deux scènes différentes s’enchaînant car vous devrez obligatoirement faire des choix. Bien sûr, certains d’entre vous connaissent forcément les raccourcis pour passer d’une scène à l’autre sans trop de difficultés ! Que pensez-vous de la programmation des 20 ans du Main Square Festival ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Celui Qui Chante : un spectacle hommage à Michel Berger
Celui Qui Chante, un voyage à travers l’oeuvre de Michel Berger pose ses valises pour trois dates en France dont une à Lille ! Celui Qui Chante nous amène sur le chemin d’une icône de la chanson : Michel Berger. En effet, que ce soit ses textes et compositions pour les autres ou pour lui-même, la plume de ce grand auteur-compositeur-interprètre est des plus reconnaissables. Hommage à Michel Berger Avec pas moins de 25 titres de l’artiste disparu, Celui Qui Chante est un véritable hommage à Michel Berger. Produit par Jean-Charles Torres et mis en scène et chorégraphié par Carole Chauvy, le voyage à travers les œuvres de l’artiste est porté par une troupe de six chanteurs et deux danseurs passionnés. Accompagnés de quatre musiciens talentueux, la joyeuse troupe se retrouve autour de l’instrument de prédilection de Michel Berger : le piano. Les thèmes abordés sont fidèles à l’artiste puisque que l’odyssée passera par l’amour, le voyage, la musique ainsi que l’amitié. Trois dates en France Si vous souhaitez prendre part à la balade qu’offre la troupe de Celui Qui Chante, pensez à prendre vos places car, pour l’instant, il n’y a que trois dates en France cette année. D’ailleurs, c’est la partie Nord du pays qui est privilégiée puisque vous pourrez retrouver la troupe aux Casinos Barrière de Lille le 17 février, celui de Deauville le 23 mars et le lendemain à Enghien les Bains. https://youtu.be/DkvpE0_h_ss?si=QvyXXLmaVLT6sAUd Irez-Vous voir Celui Qui Chante en spectacle? SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Rock En Seine : 19 noms s’ajoutent à l’affiche
Qui sont les nouveaux artistes qui rejoignent Måneskin, Lana Del Rey, The Offspring,… à la programmation de Rock En Seine ? Jeudi 1er février, Rock En Seine a ajouté 19 noms à son édition 2024. Entre inclusivité et rock, découvrez tous les artistes ajoutés à la programmation du festival qui se déroulera les 21, 22, 23, 24 et 25 août au Domaine de Saint-Cloud. Un festival inclusif D’artistes queer à handicapé, Rock en Seine ne laisse personne de côté. Tout le monde le sait, il n’y a jamais eu besoin d’être valide pour faire de la musique. Jeudi, c’est Lucky Love qui aura l’occasion de nous proposer ses compositions oscillant entre chanson française et électro. D’ailleurs, la musique n’est pas le premier amour de l’artiste né avec un seul bras puisque qu’il a d’abord fait ses armes en tant que danseur et artiste au cabaret transformiste Madame Arthur. Samedi 24 août, Astéréotypie bouleversera les clichés liés aux personnes en situation de handicap avec un rock tirant sur le post-punk. À noter que certains membres du groupes font également de la rédaction du journal Le Papotin. En parlant post-punk, le collectif nantais Soyuuz viendra présenter des morceaux de leur premier album sur le festival dimanche 25 août. Un projet porté par HandyArtMix et Artis Facta. Côté queer, les festivaliers pourront se rassembler devant Gossip, Måneskin ou encore les Destroy Boys jeudi 22 août. Nous aurons également droit à une touche de féminisme avec le duo américain Sleater-Kinney. Considérées comme héroïnes du mouvement Riot Grrrl, elles déverseront leurs valeurs entre féminisme, humanisme et rebellion samedi 24 août. Ce sera aussi l’occasion d’écouter leur onzième album, Little Rope en live. https://www.youtube.com/watch?v=TMXf5mhDfW0 Un jeudi pour les amateurs de rock Il y a quelques années, nombreux étaient ceux à reprocher à Rock En Seine de n’avoir de rock plus que le nom. Cette année, le festival ne pourra pas se targuer de perdre ses influences car le rock est définitivement au coeur de la programmation. Fait que l’on avait déjà pu constater lors de la première vague annoncée en Novembre 2023. Jeudi 22 août, le domaine de Saint-Cloud se transformera en véritable temple du rock mené par la déferlante italienne Måneskin, et les incontrôlables The Hives. En renfort, Frank Carter & The Rattlesnakes viendront présenter leur excellent nouvel album, Dark Rainbow. Le punk sera aussi représenté par les Destroy Boys. Histoire de nous rappeler qu’on prend doucement de l’âge, Gossip, fera cette année son grand retour sur scène après 12 ans d’absence. On pourra aussi compter sur Kasabian. Deux groupes qui ont bercé nos adolescences et vies de jeunes adultes. Pour compléter cette journée déjà riche en émotions, Rock en Seine joue la carte de la jeunesse. Notamment en programmant l’un des groupes qui s’arrache en ce moment : The Last Dinner Party. Seront aussi de la partie Dead Poet Society et The Psychotic Monks. https://www.youtube.com/watch?v=nVQjzru4Id8 Une programmation plus éclectique Après un jeudi sous le signe du rock, Rock En Seine proposera un peu de douceur avec la soul de Sampha, Elmiene et Say She She. Ces dernières ont d’ailleurs choisi ce nom en hommage à Chic – groupe mythique de Niels Rodgers -. Vous pourrez profiter de leurs chansons disco-soul-grouve aux mélodies pailletées vendredi 23 août. Histoire de contenter tout le monde un peu de rap s’est glissé dans la programmation du festival. Jeudi, c’est Teezo Touchdown qui entamera les hostilités. Cet artiste texan n’a pas de frontières musicales. Vous retrouverez donc des guitares indie-rock, des mélodies pop ou encore du trap et R&B dans ses morceaux. Le lendemain, le britannique Doyle Carter prendra le relais avec des titres hip-hop autobiographiques et fédérateurs. Durant le weekend, Rock en Seine mettra aussi à l’honneur l’électro. Notamment par le biais de 2manyDJs (ex membres de Soulwax) et de Canblaster. Les premiers sont connus pour leurs mashup. Quant au douaisien Canblaster, il enflammera le festival avec son album Liberosis. La pop sera quant à elle représentée par Baxter Bury. https://www.youtube.com/watch?v=2V6MbhNd1_Q En revanche, il faudra faire preuve d’un peu de patience afin de connaître les artistes qui se produiront avec Lana Del Rey le mercredi 21 août. Un fait qui ne dérange visiblement personne puisque cette première journée de festival annonce déjà complet. Êtes-vous satisfaits de cette nouvelle annonce ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Michael Gregorio à Lille : A kind of Magic
Le 26 janvier 2024 au Zénith de Lille, Michael Gregorio nous a transporté dans son Odyssée de la Voix. Mais surtout, l’Odyssée de sa vie ! En tournée avec son Odyssée de la Voix depuis 2020, Michael Gregorio a posé ses valises aux Zénith de Lille le 26 janvier 2024. Un spectacle plein d’humour, de sensibilité et d’imitations. Retour sur la soirée ! L’Odyssée de la vie La Voix étant le fil rouge de cette Odyssée, Michael Gregorio revient sur un moment très personnel vécu en 2020 : son extinction de voix. Des mois durant, l’artiste s’est vu dans l’obligation de ne plus utiliser la sienne et a donc dû – à la manière de Céline Dion – recourir à l’usage d’un carnet pour s’exprimer. Un moment, certes désagréable, mais que Michael raconte tout en humour, romance et poésie, annonçant que “l’odyssée de la voix est l’odyssée de la vie”. Quoi de mieux pour revenir sur cet événement que de s’inspirer du cinéma muet ? Sans vous spoiler, on retrouve une mise en scène particulièrement drôle où Michael Gregorio se retrouve face à Élodie Frégé et François-Xavier Demaison à l’intérieur d’un film muet. Une fois sa voix recouvrée et de retour sur scène, le chanteur se demande comment retrouver cette femme dont il ne connait pas même le nom. Pour cela, une seule solution : parcourir les films qui ont marqué sa vie. De Ghostbusters à Dirty Dancing ou encore Pretty Woman, cette séquence parfaitement rythmée nous laisse nous prendre au jeu, dansant et chantant ces musiques de films cultes. Michael Gregorio, Zénith de Lille | © Raine L’homme aux voix multiples Au cours de ce spectacle, Michael Gregorio retrace le parcours de sa voix. À commencer par ses premières imitations sur « l’immense » banquette arrière de la voiture de son oncle en écoutant des cassettes. Un flashback pour lui comme pour nous avec des titres comme L’Aventurier d’Indochine ou encore Take On Me de A-Ah que l’on hésite pas à reprendre en choeur. Qui dit enfant, dit dessins animés et nouvel ajout de voix à son actif. On salue d’ailleurs ce clin d’œil aux doubleurs si rarement mis en avant malgré leur formidable travail. Michael souligne ses premiers émois. Les premières désillusions aussi. Mais surtout, le fait que ce qu’on oublie en premier d’une personne, c’est sa voix. Comme lui, on aimerait pouvoir encore entendre celles des personnes qui ne font plus partie de nos vies. Pour l’occasion, un bel hommage est rendu à de grands noms de la chanson française aujourd’hui disparus. Un spectacle intéractif Si l’Odyssée de la Voix est son spectacle le plus personnel, Michael Gregorio met toujours le public au premier plan. Ce, même avant le début du show grâce à une Kiss Cam. Certains jouent le jeu. D’autres se montrent plus timides. Dans les deux cas, le public se détend et rit. Lors de son odyssée, le vaisseau de Michael et ses compères se posera un instant dans la fosse du Zénith de Lille. Vêtue d’une combinaison spéciale argenté, la petite troupe nous entraîne dans un moment de karaoké. Ce soir, c’est Sophie qui se lance et choisit d’interpréter J’irai où tu iras (Céline Dion). C’est donc un duo, non pas avec Michael mais Jean-Jacques Goldman qui a eu lieu. S’en suivra un instant particulièrement drôle où deux personnes feront la promotion de leur propre événement ayant lieu durant le weekend. Proche de son public, Michaël propose à plusieurs reprises de se lever afin de danser. Sans surprise, le public Lillois se prête au jeu avec plaisir, allant jusqu’à danser dans les allées du Zénith. Ce, qu’importe l’âge ! Bien sûr, le show ne pouvait se conclure sans un slam de la part de l’artiste. Michael Gregorio et Nicolas Caumon (guitare), Zénith de Lille | © Raine L’écologie au coeur du spectacle Aujourd’hui, bon nombre d’artistes font le choix de se tourner vers des voies plus écologiques pour leurs tournées. C’est notamment ce qu’incite à faire Shaka Ponk avec le collectif The Freaks. Bien qu’il n’en fasse pas parti, ce point est important pour Michael Gregorio. Car, bien que la scène dispose de plusieurs écrans led, la tournée se veut écologique. Sur cette tournée, les salles ne sont pas chauffées à plus de 19°c. Point sur lequel s’amusera l’artiste en demandant au public de Lille avant d’afficher un 19°c impossible à dépasser. Heureusement, dans le Nord, la chaleur est dans les coeurs ! Hormis ce geste, chaque membre possède sa propre gourde. Plus important encore, l’équipe a planté des arbres au début de la tournée pour pallier à l’empreinte carbone du show. De quoi faire réfléchir l’industrie du spectacle quant aux bonnes manières à user pour prendre soin de la nature tout en nous offrant des moments d’évasion ! Michael Gregorio, Zénith de Lille | © Raine Et vous, avez-vous déjà eu l’occasion d’assister à L’Odyssée de la Voix de Michael Gregorio ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin