Live Report : Sam Smith à l’Accor Arena
Dans le cadre de sa tournée Gloria The Tour, Sam Smith s’est arrêté.e le 13 mai dernier à Paris et a désinhibé l’Accor Arena le temps d’une soirée ! Alors que son dernier album Gloria est sorti fin janvier, Sam Smith a débuté sa tournée en avril en Angleterre. Nous étions à Londres pour la troisième date de celle-ci et nous avons passé une soirée tellement remarquable que nous avons décidé de remettre le couvert, cette fois-ci à Paris, le 13 mai dernier ! Cat Burns Alors que la scène monumentale de Sam Smith est encore cachée par un drap blanc, c’est Cat Burns qui nous fait l’honneur d’ouvrir la soirée. Vous connaissez surement la jeune femme de 22 ans, autrice-compositrice-interprète britannique, dont le titre Go l’a propulsée au devant de la scène. Notamment via TikTok l’an dernier. Elle a même atteint la deuxième place du UK Singles Chart et a été trois fois nominée aux Brit Awards ! La chanteuse arrive on ne peut plus simplement sur scène, puisqu’elle est accompagnée uniquement de son micro. Notre voisin, Antoine, nous raconte l’avoir déjà vue performer en première partie de Ed Sheeran l’année dernière. Le public hétéroclite l’accueille chaleureusement, certains s’amusant à la saluer tout le long de sa performance. La britannique n’hésite pas à se balader sur toute la scène alors qu’elle nous présente une à une ses chansons. Elle parle entre autres de sexualité, d’amour et de relations arrivant à leur terme. En effet, le second titre chanté, Free, parle de son coming out à sa famille. Sujet qui touche probablement une bonne partie du public de Sam Smith. Le suivant, You don’t love me anymore, raconte le départ d’un partenaire qui se serait tout simplement rendu compte que ses sentiments avaient disparu. C’est d’ailleurs son nouveau single sorti en ce 26 mai ! Après avoir repris Love Yourself de Justin Bieber, elle poursuit avec des titres auxquels nous nous identifions facilement, comme People Pleaser ou notre préféré Live More & Love More ! Le public participe, chantant et échangeant avec elle tout au long de sa performance. Son set se termine avec son tube Go, qui semble presque inachevé tellement son départ de la scène est brusque. Cat Burns à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | ©Cyrielle Poilpré Love… Il est 20h40 lorsque les lumières s’éteignent pour que se dévoile enfin la scène de Sam Smith. Une femme en robe dorée fait alors son apparition et vient provoquer le retrait du drap qui cachait une statue nue gigantesque. Elle aussi en or. Et c’est la couleur qui va dominer ce soir ! En effet, que ce soit pour le décor, les tenues, les micros, tout est en or ! Le show s’annonce luxueux. Le spectacle est annoncé en trois actes : Love, Beauty & Sex. Et c’est sur Stay with me que Sam va faire son entrée, acclamé.e par la foule et accompagné.e de ses chanteurs/chanteuses et musicien.ne.s. L’hymne résonne dans toute la salle, les fans chantant à tue tête l’un de ses plus grands tubes. Iel enchaîne avec I’m Not the Only One. Le concert a à peine débuté que l’osmose est déjà totale entre Sam et son public. Les frissons nous gagnent et le sourire est sur tous les visages ce soir ! L’artiste britannique n’attend pas longtemps pour échanger avec nous. Iel raconte avec émotion être passé.e à côté des petites salles parisiennes dans lesquelles iel avait joué quand iel n’avait que 21 ans. Après nous avoir remerciés pour notre soutien encore actuel, iel nous rappelle que la liberté est maître mot ce soir. Nous avons même l’autorisation de retirer notre haut si on en a envie ! L’acte I se termine avec Dancing With A Stranger avant que Sam ne quitte la scène. Celle-ci se retrouve baignée dans des lumières bleues, mettant encore plus en valeur l’imposante statue ! Sam Smith à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | © Cyrielle Poilpré … Beauty… L’acte II intitulé Beauty commence avec l’incroyable reprise de I’m Kissing You (Des’ree). Sam revient seul.e sur scène, habillé.e d’une robe bouffante violette, signée Valentino, et d’un serre-tête « Queer ». Toutefois, iel sera rapidement rejoint.e par Ladonna Young sur Lay Me Down. Leur duo nous transcende par son intensité. Les deux artistes se regardent dans les yeux et le moment est comme figé dans le temps ! La chanteuse ne quitte pas la scène pour autant. Elle retrouvera les deux autres choristes Lucita Jules et Patrick Linton pour la suite du concert. Sam continue quant à lui à interragir avec son public. Iel raconte qu’il y a 2 ans et demi, lorsqu’iel a commencé son album Gloria, on se trouvait dans une période très différente d’aujourd’hui. On ne pouvait pas faire ce qu’on fait aujourd’hui (ndlr : des concerts). Iel était à la maison et ce n’était pas arrivé depuis 10 ans. C’est à ce moment qu’iel a réalisé que ce qu’iel aimait le plus dans son métier c’était chanter, danser, être sur scène avec des artistes incroyables. Iel mentionne d’ailleurs sa pianiste, Ruth O’Mahony Brady, sans qui iel ne serait pas là ce soir. Ces soirées nous avait beaucoup manqué aussi ! Les titres s’enchaînent et le rythme du show ne s’estompe pas ! Promises puis I’m Not Here to Make Friends, son dernier single, nous font danser mais c’est surtout Latch qui retient tout particulièrement notre attention ! Et pour cause, on assiste à une séance de voguing avec Sakeema Peng Crook ! Slay Queen ! Sam terminera d’ailleurs son acte II par sa reprise de I Feel Love (Donna Summer), qu’on adore ! Sam Smith et Ladonna Young à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | ©Cyrielle Poilpré … & Sex Impossible de parler du concert de Sam Smith sans mentionner son équipe de danseurs et danseuses incroyablement talentueuse. Entre autres : Daniel Alwell, Pfion Vince, Habibitch, Rio Allison… Nous assistons à un show digne d’un « cabaret gay », où se déhanche une équipe qui prend probablement autant de plaisir que nous ! Les
Live Report : Maisie Peters au Trianon
Le 3 mai 2023 s’est tenue une battle impressionnante au Trianon : Maisie Peters vs. son public. Qui chantera le plus fort ? Dans le cadre de sa toute première tournée européenne intitulée “Maisie takes Europe”, la chanteuse britannique Maisie Peters s’est produite au Trianon le 3 mai dernier. Le concert était sold out et le public semblait l’attendre comme le Messie. Récit d’un concert collectif. Mia Wray, une première partie à la voix puissante et captivante Chanteuse australienne multifacette, Mia Wray a été choisie afin d’assurer les premières parties des concerts européens de Maisie Peters. Une chose est sûre, cette artiste autodidacte en aura surpris plus d’un ce soir. En effet, sa voix profonde vient nous saisir et nous accrocher jusqu’à la fin de son set. Accompagnée de ses deux musiciens, la jeune femme aux yeux cernés de paillettes arrive sur la scène du Trianon avec un sourire communicatif. Il s’agit d’ailleurs de son premier concert à Paris et elle ne manquera pas de nous faire savoir à quel point elle est heureuse d’être ici. En guise d’ouverture, elle nous propose son premier single, Work for me (2020). Et dès le début, sa puissance vocale fait l’unanimité dans le public. Les regards sont tous posés sur elle tandis qu’elle se déhanche au rythme de la musique, se baladant sur tout l’espace que la scène lui offre. Alors qu’elle s’apprête à jouer son troisième morceau, Needs, Mia précise qu’elle souhaite dédier ce titre à toutes les personnes ayant souffert de partenaires sexuels « pas très doués ». Fou rire assuré! D’ailleurs ses interventions sont nombreuses. Elle demandera notamment un peu plus tard si l’on pouvait voir ses tétons. Alors même qu’elle portait des cache-tétons et bien que cela lui soit égal. Le public participe lui aussi, venant l’accompagner avec enthousiasme lorsqu’elle le demande ou allumant les flashs des téléphones lorsqu’elle présente Monster Brain, son dernier single sorti le 19 avril. Mia terminera son set avec Happy. Chanson qui nous a tant marquée que nous en avons encore des frissons ! Les applaudissements retentissent tandis qu’elle reste incrédule devant nous, répétant des « This is insane ! ». Elle quittera finalement la scène après avoir pris une photo avec le public, souvenir de son premier passage en France ! Mia Wray au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Des fans dévoués pour Maisie Peters Alors que seulement quelques chanceux ont été sélectionnés pour assister aux balances (durant lesquelles Maisie Peters a repris The Louvre de Lorde !), la salle comble est désormais débordante d’énergie. Et pour cause, le concert prévu aux Étoiles le 30 mars 2020 avait dû être annulé. Cela fait donc plus de 3 ans que les fans attendaient cette nouvelle date. Devant nous, Célia et Alix patientent elles aussi. Toutes les deux âgées de 25 ans, elles se sont rencontrées en faisant du RP (Role Play) sur la même plateforme. Célia a connu Maisie il y a plusieurs années sur YouTube avec ses chansons tristes qu’elle adore. Surtout Favourite Ex. Elle ajoute que ces chansons l’inspirent pour ses écrits ainsi que pour beaucoup de ses personnages de RP. Alix l’a quant à elle découverte en première partie de Ed Sheeran au Stade de France l’an passé. Elles nous recommandent d’aller écouter Nina Nesbitt, une artiste écossaise dont l’univers musical est similaire à celui de Maisie. C’est d’ailleurs à son concert qu’elles se sont vues pour la première fois, alors qu’elles ne savaient pas qu’elles y assistaient chacune de leur côté ! La patience de tous finit par être récompensée puisque la chanteuse arrive peu après 20h30. Sur scène elle est accompagnée de sa guitare et de ses musiciens Joel, Tina et Jeezy. Le concert démarre et les fans n’attendent pas une seconde pour chanter avec elle, certains connaissant probablement la totalité de son répertoire. Alors qu’elle interprète Love Him I Don’t, des roses atterrissent à ses pieds et elle ne manquera pas de remercier son public pour l’attention. Maisie Peters au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Maisie et Paris, une histoire d’amour Bien qu’elle se soit produite à plusieurs reprises à Paris, Maisie Peters fait sa grande première en tête d’affiche. En effet, auparavant elle était venue assurer les premières parties de Tom Walker (2018) et Ed Sheeran(2022). C’est donc dans sa ville préférée d’Europe qu’elle nous offre un show d’un tout petit peu plus d’une heure. Vêtue d’un crop top noir « what about wendy » et d’un pantalon de sirène, elle est acclamée par son public durant tout le concert. Et elle nous le rend bien puisque, après nous avoir dit se sentir très connectée à notre capitale (allant même jusqu’à nous déclarer « You have rats, I am one !« ), elle interprétera exceptionnellement The List. Une chanson qui compte beaucoup pour elle. D’ailleurs c’est un gros coup de cœur pour nous aussi ! Ce soir, les fans sont au cœur du concert et chantent presque plus fort qu’elle ! La salle entière est debout et les gradins ne se reposeront pas une seule fois non plus. Les plus fervents chantent à plein poumons, ce qui fait sourire Maisie. Pour Brooklyn, elle s’amuse à changer les paroles afin de nous faire chanter « if you’re looking for the girl of your dreams, she’s in Paris with me« . Maisie Peters au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Une symphonie de cœurs brisés Si vous connaissez Maisie Peters, vous savez probablement que ses chansons abordent souvent les thèmes des relations amoureuses, des ruptures, des cœurs brisés… Tout ce qu’on aime ! Son prochain album, The Good Witch, sortira le 23 juin ! À cette occasion, elle nous présente l’un de ses titres, You’re Just A Boy (And I’m Kinda The Man), et on est tout de suite convaincus ! Quelques chansons plus tard, elle lance son medley acoustique composés des chansons qu’elle considère comme les plus traumatisantes. On y retrouve notamment Glowing Review, Favourite Ex ainsi qu’une reprise de Dear John (Taylor Swift). La communauté queer n’est pas oubliée puisqu’elle nous dédiera la chanson John Hughes Movie en fin de concert, avant de terminer par son dernier single, Lost The Breakup. Maisie reviendra pour le
Live Report : GIRLI au Pop Up du Label
Le 14 avril 2023, GIRLI a convaincu l’intégralité de son public au Pop Up du Label lors de sa première date française ! La chanteuse britannique GIRLI était de passage dans la capitale française pour son F**ked it up tour. Le rendez-vous a été donné le 14 avril dernier au Pop Up Du Label. Un show coloré et de l’énergie à revendre ! Qui est GIRLI ? Si vous ne connaissez pas encore GIRLI, nous ne pouvons que vous inviter à plonger dans son répertoire musical sans attendre. En effet, la jeune icône queer a construit un univers qui lui est propre avec des chansons oscillant entre l’électro pop punk et le rap. Ses textes abordent quant à eux principalement les thèmes suivants : féminisme, culture queer, santé mentale et sexualité. Son dernier single en date, Cheap Love, met d’ailleurs en scène une romance queer dans un univers de biker et de couleurs néons. Le refrain reste en tête et la musique est pleine de peps. Une réussite ! Louis III, une première partie tape à l’œil All my friends are rich, c’est la chanson d’ouverture de l’auteur-compositeur-interprète Louis III. Après s’être frayé un chemin dans les premiers rangs, c’est le premier à monter sur scène ce soir-là ! Ce titre est d’ailleurs un très bon choix de sa part puisque, très accrocheur, il interpelle le public et l’attention lui est tout de suite accordée. Alternant entre pop, dance et R&B, la musique du britannique redonne un agréable coup de fraicheur à la scène du R&B masculin queer. Lui-même nous confiera qu’il écrit pour les gays et les personnes instables mentalement. Ce qui est tout à son honneur. Mettant en avant son corps d’Apollon, Louis III nous présente également son nouveau single Pretty Little Lies, sorti un mois plus tôt. Ce sera toutefois Sad on Sundays qui retiendra davantage notre attention. En effet, les paroles racontent la difficulté d’accepter la fin de quelque chose que l’on n’est pas prêt à laisser derrière soi. LOUIS III au Pop Up du Label, Paris | © Mélanie Pierrat Un premier concert français en tête d’affiche Bien qu’il ne s’agisse pas de sa première performance en France, c’est toutefois la première fois que GIRLI présente son propre concert en headliner dans notre pays. Sa dernière venue remonte en effet à 2017. Une date où elle s’était produite au Badaboum en première partie de Declan McKenna. Le pari est réussi puisque la date est sold out ! C’est donc devant pas moins de 150 personnes qu’elle arrive sur scène en compagnie de ses deux musiciennes, Faber (chant) et Sara Stix (batterie). On retiendra une chose, le rose bonbon est omniprésent. De la lampe néon portant le nom de la chanteuse aux cheveux de cette dernière, tout en passant par les jeux de lumières et les vêtements d’une majorité des gens dans la salle. La couleur du soir est bien le rose ! Le concert commence avec Has Been, ne nous laissant pas le temps de nous échauffer. Aussitôt, le sol vibre sous les sauts rythmés du public, la salle scandant le refrain à tue-tête. On sent immédiatement que les premiers rangs sont uniquement composés de fans connaissant sur le bout des doigts les paroles de chacune de ses chansons. Girli au Pop Up du Label, Paris, en 2023 | © Mélanie Pierrat Un moment de partage Rapidement après le début du show, GIRLI est rejointe au centre de la scène par Faber. Lors des premiers titres, cette dernière se contentait des chœurs. Imposter Syndrome et Girl I Met On The Internet sont alors presque interprétés en duo. Les deux femmes s’amusent entre elles tout en faisant participer le public dans une ambiance fun. Quelques titres plus tard, GIRLI se retrouve même au milieu de la foule pour chanter sous la boule disco du Pop Up du Label. Alors encerclée par ses fans, sa photographe Monika – qui parle français ! – immortalise le moment de complicité entre la britannique et le public. Jusqu’à la fin du concert, le lien ne sera pas rompu et les échanges seront nombreux. Une proximité que l’on aime avoir avec les artistes ! La soirée se termine en apothéose avec un rappel de deux chansons. C’est d’ailleurs notre favorite qui clos le set : More Than A Friend. Girli au Pop Up du Label, Paris, en 2023 | © Mélanie Pierrat GIRLI vient tout juste d’annoncer son nouvel EP « why am I like this?? » qui sortira le 12 mai ! Il comportera I Really F**ked It Up, Imposter Syndrome, Cheap Love ainsi qu’un nouvelle chanson intitulée Inner Child ! GIRLI repart sur la route cet été pour plusieurs festivals à travers l’Europe, dont 4 en Angleterre. Mais pour l’instant aucun en France. Une chose est sûre, nous serons là sur sa prochaine tournée ! CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Live Report : Hayley Kiyoko à l’Elysée Montmartre
Presque 5 ans après sa dernière venue en France, Hayley Kiyoko a enflammé l’Elysée Montmartre le 16 avril 2023 ! Le 16 avril dernier, Hayley Kiyoko est revenue embraser la capitale française dans la même salle où elle s’était produite lors de son premier concert en France en octobre 2018. Ce soir là, l’Elysée Montmartre était aux couleurs du drapeau queer, dans une ambiance électrique et très sexy. Nous y étions ! Une première partie qui donne tout de suite la température Si vous êtes un.e habitué.e des réseaux sociaux et notamment de Tiktok, vous connaissez probablement la chanson 10 things I hate about you de Leah Kate, qui cartonne en ce moment. L’interprète, qui s’est produite à La Boule Noire en novembre dernier, était avec nous ce soir pour ouvrir la danse. Et le public n’a pas attendu une seule seconde pour accompagner l’artiste. Débordant d’énergie, elle a joué pas loin de 10 chansons de son répertoire pop / rock, ce qui peut paraître long pour une première partie mais qui était loin de nous déplaire ! Derrière nous dans le public, certains spectateurs nous avouent même être venus spécialement pour elle, ce que l’on peut tout à fait comprendre. Parmis les titres joués, elle nous a notamment présenté 2 titres qui sortiront très prochainement. Gros coup de coeur pour Superover, qui entrera directement dans nos playlists dès qu’il sera disponible ! Leah Kate à l’Elysée Montmartre | © Mélanie Pierrat Une attente longue mais qui en valait la peine Il aura fallut attendre plus de quatre ans pour que Hayley Kiyoko vienne chanter à nouveau en France. En effet, la dernière venue de l’icône lesbienne à guichets fermés date du 28 octobre 2018 à l’Elysée Montmartre. Ce soir encore, l’interprète de l’indémodable Girls like girls, considérée comme la première artiste pop ouvertement lesbienne et parlant sans filtre de ses histoires amoureuses, a rassemblé une nouvelle fois la jeunesse queer. En attendant l’arrivée de la musicienne, nous avons fait la connaissance d’Oswald, 21 ans, arrivé.e en premier.e devant la salle ce matin. Déjà présent.e lors de sa première tournée en France, iel y a rencontré son copain. Pour l’anecdote, tous deux avaient perdu leurs billets VIP. Iel nous conseille également de jeter un oeil au répertoire de Zolita. Bien qu’elles ne se connaissent pas, Zolita et Hayley ont fréquenté le même lycée. Du fait que les deux artistes soient lesbiennes et fassent de la musique pop, iel avait soumis l’idée d’un feat à Hayley lors du Q&A organisé avec les fans VIP en 2018. D’ailleurs, Zolita part en tournée aux côtés de Bebe Rexha en juin prochain, aux Etats-Unis. Nous sommes donc curieux d’assister à son évolution en attendant un passage en France avec enthousiasme ! https://www.youtube.com/watch?v=d2o6x-3hJeE Un show très chaud ! Arrivant sur scène peu après 21h, Hayley Kiyoko est accompagnée de ses deux danseuses. Dès sa première chanson, Found my friends, le ton est donné. Le public crie et chante avec elle, tandis que se déhanchent sur la scène les trois jeunes femmes. Les danseuses portent des tenues très légères, les fesses à l’air. L’une d’elle arborre même un tee-shirt sur lequel est inscrit « lesbian jesus », soit, le surnom que ses fans ont donné à Hayley. Durant toute la performance, les changements de tenues sont multiples. D’ailleurs, pour terminer le show, elles portent des tee-shirts issus du merchandising. Ces derniers ont été offerts au public. Bien que la chanteuse prenne le temps d’interagir avec ses fans, les titres se succèdent rapidement. Les premiers rangs n’hésitent pas à l’interpeler, lui criant des « You are my gay awakening » ou « I love you more than baguette« . Une jeune femme lui demande même de signer sa poitrine, ce que fera volontiers Hayley, un peu plus tard pendant le show. Hayley Kiyoko à l’Elysée Montmartre | © Mélanie Pierrat Une safe place queer Tout au long du concert, Hayley Kiyoko rappelle au public qu’elle souhaite que chacun.e se sente à sa place. Elle n’hésite pas à répéter que l’on doit tou.te.s être bienveillant.e.s les uns envers les autres. Alors qu’elle joue essentiellement son nouvel album Panorama pendant la première partie du concert, c’est à son tour de nous présenter une nouvelle chanson : Greenlight. Le public est réceptif et profite du show où Hayley accompagne ses danseuses, nous rappelant qu’elle est aussi à l’aise dans ce domaine. Quelques minutes plus tard, un tabouret est apporté sur scène et elle invite l’une des VIP, Johanna, à la rejoindre. Elle interprète alors Pretty Girl en acoustique, la regardant dans les yeux. Le moment semble un peu hors du temps. Arrive bientôt l’hymne tant attendu de la chanteuse, apothéose de la soirée. À peine les premières notes de Girls like girls jouées que des drapeaux arc-en-ciel sont brandis par tout le public, virevoletant au dessus de la foule. Tout le monde chante à tue-tête et l’artiste américaine termine, elle aussi, avec un drapeau entre les mains. On se croirait presque à la Pride ! Le concert se termine après quelques titres supplémentaires. Comme nous, le public sort comblé de la salle et espère déjà une prochaine tournée. Ce, bien que la chanteuse reparte cette fois-ci outre atlantique pour ses dates US. Et vous, étiez-vous à l’Elysée Montmartre pour le concert de Hayley Kiyoko ? CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Ed Sheeran à l’Accor Arena
Ed Sheeran était de passage par l’Accor Arena pour un concert unique en France avant la sortie de son album Subtract ! Alors que son cinquième album, Subtract est prévu pour le 5 mai 2023, Ed Sheeran a offert à ses fans un mini-tour dont la dernière date avait lieu le 2 avril à l’Accor Arena de Paris. Grâce à Wea et la chance légendaire de l’une de nos rédactrices, nous avons eu la chance d’y assister. Retour sur cette soirée mémorable ! Cian Ducrot Afin d’assurer la première partie du mini tour d’Ed Sheeran, c’est l’irlandais Cian Ducrot qui a été choisi. D’entrée de jeu, on sent qu’on va autant apprécier l’artiste pour sa personnalité que sa musique donnant l’impression d’avoir affaire à un croisement entre Duncan Laurence, Lewis Capaldi et Ed Sheeran. Tout ce qu’on aime donc ! On a aussi apprécié sa façon de créer du lien avec le public. En effet, le chanteur n’a pas hésité à s’exprimer en français tout au long de son set. Notamment pour nous raconter qu’une personne fréquemment présente à ses concerts s’exclamait toujours lorsqu’il annonçait un nouveau titre. Mots qui ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd puisque l’Accor Arena réagira de la même manière pour la remplacer. Côté musique Cian Ducrot nous a offert 9 morceaux dont celui qui est devenu populaire sur Tik Tok, All For You. Ed Sheeran Une tournée pour les fans Habitué des passages au Stade de France, Ed Sheeran a choisi une configuration plus petite -même si pas vraiment intimiste-. Évidemment, on ne va pas lui en vouloir de partager la scène avec le plus de fans possible. Car c’est avant tout pour eux qu’il a décidé de repartir sur les routes. En effet, le but de ce mini-tour n’était pas de promouvoir la sortie de Subtract en jouant l’intégralité de l’album en avant première. Lui-même a avoué qu’il avait eu envie de profiter de la sortie de son nouveau single pour faire une série de concerts. Ainsi, on voit plutôt ce moment comme une rétrospective de sa carrière. Afin de nous satisfaire, Ed Sheeran a tout de même interprété deux nouveaux titres : Eyes Closed et Boat. Cette dernière a notamment été offerte comme récompense à son meilleur public. Et oui, si Dublin l’avait emporté jusqu’ici, Paris a repris la tête. Le chanteur a même ajouté qu’il s’agissait de la meilleure ambiance au monde. Au vu du public en folie de la première à la dernière note, c’est compréhensible ! Bien sûr, d’autres titres issus de Subtract ont été interprétés lors de ce tour. Si vous souhaitez les entendre, on vous conseille de faire un tour du côté de Youtube. Une rétrospective de sa carrière Tout au long de ce concert, Ed Sheeran a écumé les titres qui ont traversé les ans. À commencer par Give Me Love, I’m a Mess ou le plus récent Shivers. 3 titres, 3 albums. La foule s’est ensuite emballé pour The A Team, Castle on the Hill et Lego House. Qui dit Paris, dit Vianney. Et oui, le chanteur a piqué une tête afin d’interpréter leur duo Call on Me. On l’aimait déjà beaucoup dans sa version studio, on valide totalement le live ! C’était d’ailleurs la première fois que les deux artistes partageaient la scène pour la chanter. Autant vous dire qu’on est pas peu fier d’avoir pu être de la partie ! Puis, Ed Sheeran a continué de parcourir son univers. De One / Photograph aux sublimes Perfect et Thinking Out Loud, ou encore Shape of You, l’Arena a eu de quoi être satisfaite. Sans parler du dansant Bad Habits qui a déchaîné l’intégralité de la salle. Pour notre part, on a été impressionné par sa reprise du chant traditionnel écossais The Parting Glass. Mise en scène simple et efficace Si nous avons été surpris de ne pas voir de scène centrale, nous n’avons eu aucun regret. Afin d’habiller la scène, un large écran centrale accompagné de larges faisceaux – eux aussi fait d’écrans – ont offert un superbe visuel. Outre l’ambiance, c’est même ce qui nous a le plus impressionné. En effet, chaque morceau à sa propre esthétique, jouant avec les codes des quatre albums. Ainsi, on a pu fréquemment voir les symboles les représentant se balader sur les écrans. Par ailleurs, sa mise en scène donne une perspective visuelle aussi agréable que mettant le chanteur en valeur. Et vous, étiez-vous au concert de Ed Sheeran à Paris ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Måneskin galvanise l’Accor Arena !
Lors de leur passage par Paris, Måneskin a prouvé que le rock était loin d’être mort ! Lundi 13 mars, les italiens Måneskin se sont produits à l’Accor Arena de Paris. Un concert à guichet fermé qu’il ne fallait surtout pas manquer ! Coup de chance, nous étions sur place pour votre plaisir – et aussi beaucoup le notre ! Un public international Comme c’est souvent le cas lors d’événements internationaux, le concert de Måneskin a rassemblé un public cosmopolite. Parmi les 20 000 chanceux à avoir décroché leur sésame, certains sont venus de plus ou moins loin. En effet, mêlés aux français, nous avons pu croiser des allemands, anglais ou plus surprenant encore, des brésiliens. Bien sûr, bon nombre d’italiens ont également fait le déplacement. En parlant des fans, nous tenions à féliciter la bonne ambiance qui a régné dans la salle. Car contrairement à certains concerts où les plus « hardcore » sont prêts à tout – même à mordre – pour obtenir la meilleure place ou toucher leur idole, ici, rien de tout cela. Au contraire, tout le monde semble s’être rassemblé dans le seul but de passer une bonne soirée. Et c’était franchement appréciable ! Il y a cependant eu une légère ombre au tableau : l’organisation. Alors que certains ont attendus des heures, leur patience n’a pas payé. La raison ? Le changement de salle dû au report de la date prévue en 2022. En effet, si on nous assurait que les places pour le Zénith restaient valides pour l’Accor Arena, ça n’a visiblement pas été le cas pour tous. Dans notre cas, nous avions pensé à re-télécharger nos billets à la bonne date, donc, aucun souci à l’entrée. On ne vous parle même pas des personnes ayant achetées leurs billets en revente et ayant eu de mauvaises surprises. Vraiment, qui achète ses billets sur Vinted? Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis et Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Måneskin : Rock is not Dead! Tubes sur tubes Il est un peu plus de 21 heures lorsque les lumières s’éteignent pour laisser place aux tant attendus Måneskin. Cachés derrière un voile rouge projetant leurs ombres, la musique rugit jusqu’à ce que Damiano David chante les premières paroles de Don’t Wanna Sleep. Pour le coup, nous ne sommes pas véritablement surpris par cette mise en scène puisque Indochine utilisait le même procédé durant son Black City Tour (2013). Cependant, cela fait toujours son petit effet. Surtout lorsque le voile tombe pour laisser les fans exulter leur joie ! Une fois retiré, on ne sait plus où donner de la tête tant le groupe prend possession de la scène sans rien avoir à envier aux plus grands. Taillés pour le live, les titres de Rush! se mêlent dans un ensemble harmonieux à ceux des précédents albums. D’ailleurs, si vous avez trouvé cet opus « trop commercial », on vous assure que le ressenti est bien différent en live. De Gossip à Zitti e Buoni, en passant par Supermodel, le groupe enchaîne ses standards. Même les titres en italiens sont repris en choeur pour le plus grand plaisir du groupe. À ce sujet, Coraline a été accompagnée d’une marée de flash blancs et bleus en provenance du public donnant l’impression d’un roulement de vagues. Après cette petite parenthèse, Måneskin redémarre sur les chapeaux de roue avec Baby Said. S’en suivent les excellents Bla Bla Bla et In Nome Del Padre avant que Damiano n’annonce l’un de « leurs morceaux les plus connus » : Beggin. En revanche, la pyrotechnie durant Gasoline nous a laissé sur notre faim. Cependant, nous ne leur en tiendront pas rigueur puisque c’est l’Accor Arena qui semble peu friande de ce genre d’effets. Qu’importe, Måneskin se suffisent à eux-même, Thomas, Victoria et Damiano, n’hésitant pas à aller prendre des bains de foule à plusieurs reprises. Puis, Damiano et Thomas se retrouvent sur une plateforme en milieu de fosse afin de proposer deux titres en guitare-voix : Vent’anni et If Not For You. Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Une deuxième partie de soirée 100% rock Suite au set acoustique, Måneskin ne nous laissera pas une minute de répit. À commencer par LE titre qui déchaine les foules : I wanna be your slave. Devenu l’un des hymnes du groupe, il a été repris par toute la salle. Damiano en profitera d’ailleurs pour littéralement mettre à genoux l’entièreté de l’Arena – gradins compris -. En poursuivant avec La Fine et de l’une de nos chansons feel good, Feel, impossible d’arrêter de se déhancher. Mais attention, elle est TRÈS entêtante ! Quelques jours sont passés, et pourtant, on fredonne toujours les La lalalalala. Vous les avez en tête ? Navrés ! Histoire d’accélérer encore un peu le mouvement, le groupe envoie Mark Chapman. Quant à Mammamia, elle ralentie légèrement la cadence mais ne nous arrête pas pour autant. Évidemment,
Måneskin au Casino de Paris, on y était !
Mi février, les italiens de Måneskin étaient au Casino de Paris pour un concert privé organisé par Europe 2 ! Le 10 février dernier, quelques 2000 chanceux ont eu l’occasion d’assister au concert privé du groupe de rock italien Måneskin au Casino de Paris. Un événement organisé par Europe 2 auquel nous avons eu le bonheur d’assister ! L’avant concert ! Pour voir Måneskin, certains fans se sont présentés devant le Casino de Paris à 6h du matin. Il faut dire que la présence des gagnants de l’Eurovision 2021 dans une salle aussi petite était assez exceptionnelle. En effet, c’est à guichet fermé que le groupe va se produire à l’Accor Arena le 13 mars prochain. Une ambiance plus intimiste et une plus grande proximité avec le public était donc promise ce soir là ! C’est aux alentours de 19h15 que les portes s’ouvrent enfin, laissant passer les premiers spectateurs qui découvrent le hall du Casino de Paris. Ce dernier a été décoré à l’effigie du groupe pour l’occasion. Tandis que certains courent pour obtenir leur place dans les premiers rangs, d’autres se prêtent au jeu des interviews, photos de la presse et de la radio organisatrice. La salle se remplit au fur et à mesure, l’ambiance commençant déjà à s’échauffer malgré la place assez restreinte en fosse. Kaky pour ouvrir le bal Afin d’assurer la première partie de cette soirée, c’est le jeune artiste français, Kaky qui a été choisi. À l’aise sur la scène et entraînant facilement le public avec ses chansons oscillants entre divers registres musicaux, il convaint sans difficulté. La salle est réceptive et ses sons éclectiques restent en tête, promettant de jolies surprises dans son répertoire. Parmi eux, un titre issu de Room 404, Voyage de nuit. Après une prestation efficace d’un quart d’heure, il remercie son public et s’éclipse, tandis que les derniers retardataires s’installent dans les gradins. À noter que Kaky a sorti son premier album, Joli Monde, en juin 2022. On vous recommande donc d’aller y tendre une oreille ! https://www.youtube.com/watch?v=KJIVrxYf6C0 Måneskin fait le show Quelques minutes seulement avant 21h arrive enfin le groupe tant attendu ! Les membres venant prendre un à un place sur la scène sous les cris enthousiastes des fans français. Måneskin démarre avec l’un de ses nouveaux titres phares : Kool Kids. Titre qui déchaîne déjà les foules. L’ambiance est tout de suite lancée, le public chantant à tue-tête les paroles avec un Damiano (chanteur) en forme. Tant les membres du groupe se donnent en spectacle, on ne sait même plus où poser les yeux. On constate rapidement combien leur énergie est communicative, leur single Gossip dynamisant encore plus leurs adeptes. S’en suit Baby Said. Choisi comme cinquième single, il s’agit probablement de l’un des meilleurs morceaux de Rush! S’enchaînent ensuite Bla Bla Bla et Zitti E Buoni durant lesquels Victoria (basse) et Thomas (guitare) se font un plaisir d’aller visiter la fosse. Ethan (batterie), en fond de scène, ne décélère quant à lui pas le rythme. C’est juste avant de commencer Beggin’ que Damiano revient sur le bad buzz Tiktok. Il rappelle alors qu’il n’a aucune lassitude à jouer ce morceau qui les a propulsé sur la scène internationale. Avec cette reprise, ils prouvent une nouvelle fois leur efficacité, ne laissant aucun repos à leurs fans. Supermodel est la prochaine sur leur setlist qui arrive déjà bientôt à sa fin. Photographie du guitariste Thomas Raggi (Maneskin) lors du concert au Casino de Paris | © Cyrielle Poilpre C’est toutefois lors de leur titre suivant, le single The Loneliest, que la communion se fait dans toute la salle. Les flashs s’allument, accompagnant la voix puissante du chanteur sur cette ballade mélancolique. Les paroles résonnent dans toutes les bouches, ne laissant plus aucun doute quant à leur talent et leur renommée. La soirée se termine en beauté avec I Wanna Be Your Slave. Hymne du groupe qui nous fait regretter la courte durée de ce concert. Victoria retourne à nouveau parmi les fans dans la fosse tandis que Thomas nous offre un rapide solo de guitare. Alors que la foule est en délire, Damiano enflamme une nouvelle fois le Casino de Paris, jusqu’aux dernières notes avant leur salut final. Måneskin séduit une nouvelle fois le public français lors de cette soirée exceptionnelle! On ne peut que vous donner rendez-vous à l’Accor Arena de Paris pour leur passage unique en France ! Maintenant que vous avez eu un avant goût, avez-vous hâte d’être le 13 mars 2023 pour voir Måneskin à l’Accor Arena ? CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Mademoiselle K @ Aéronef 2021
Le 7 novembre 2021, Mademoiselle K nous a replongé dans ses débuts en interprétant à l’Aéronef l’intégrale de son premier album : Ça me vexe !
Download Festival : Foo Fighters, The Hives et The Noface ont fait le show
Dimanche 17 juin 2018, le Download Festival de Brétigny-sur-Orge accueillait les Foo Fighters, The Hives ou encore THE NOFACE. Généreux, le Download Festival a compensé son impossibilité à nous accréditer en nous invitant sur le site de la base aérienne de Brétigny-sur-Orge. Au programme : THE NOFACE, The Last Internationale, Frank Carter and The Rattlesnakes, The Hives et les Foo Fighters. Retour sur une journée que nous ne sommes pas prêtes d’oublier ! THE NOFACE : Une femme prend le contrôle de la Main Stage Parce que le Download Festival programme aussi des femmes, on avait hâte de retrouver Oma Jali avec THE NOFACE. Si nous avons été contraintes de manquer le début de leur set -merci les grèves-, on peut vous garantir que le groupe se faisait entendre de loin. Très loin même puisque la chanteuse était bien décidée à réveiller tout le camping. Accompagnée de ses quatre musiciens masqués, la lionne a sorti les griffes, sautant de part et d’autre de la scène. Ce qu’elle veut, Oma l’obtient, les festivaliers formant à sa demande le premier circle pit de la journée. Du single I Am Over You à Transe en passant par Mermaid Chant, THE NOFACE ont fait danser la Main Stage 1 et créer la première bonne surprise de la journée pour les spectateurs ne les connaissant pas encore. The Last Internationale : A l’assaut du Download À l’autre bout du festival, une autre femme a fait le show : Delila Paz. Chanteuse et bassiste de The Last Internationale, elle a su intriguer la foule réunie face à la Spitfire Stage. Peu connus en France, le groupe new yorkais officie pourtant depuis dix ans à travers le monde avec ses performances live et leur textes engagés. Courant 2015, ils ont notamment fait la première partie des légendaires The Who lors de leur tournée européenne The Who Hits 50. Pour leur troisième passage dans l’hexagone, le duo a offert les prestations de Wanted Man, à Hard Times, en passant par Hit ‘Em With Your Blues, Killing Fields, 1968, ou encore Liberty and the Pursuit of Indian Blood a un public alerte et réactif. Frank Carter & The Rattlesnakes : une prestation parfaite Autre groupe à la notoriété montante, Frank Carter & The Rattlesnakes n’a pas déçu. Découvert l’an dernier au Main Square Festival d’Arras, les anglais ont fait le job en proposant un set enflammé. Charismatique, le chanteur n’a eu aucun mal à fédérer la foule qui a dansé au gré des rythmes furibonds. De Juggernaut à I Hate You en passant par Vampires ou encore Snake Eyes, les britanniques ont su faire briller la Main Stage autant que le soleil cet après-midi là ! THE HIVES : Inépuisables suédois Après avoir flâné de-ci de-là dans tout le festival, refait notre garde robe et retrouvé des amis, c’est encore une fois la programmation de la Main Stage 1 qui nous a attiré. Avec le soleil au rendez-vous, on a donc posé nos fesses dans l’herbe fraiche et profité du show proposé par les suédois de The Hives. Des années que nous ne les avions pas vu sur scène, et c’est comme si on s’était quitté la veille. Toujours aussi enjoué, Pelle Almqvist s’amuse avec son public, allant jusqu’à monter sur les épaules d’un festivalier afin qu’il le porte dans la foule. Même les membres des Foo Fighters n’ont pas résisté à la tentation du phénomène. Bien sûr, même si on avoue ne pas avoir tendue une oreille à leur dernier opus, le plaisir de fredonner Hate You Say I Told You So ou Tick Tick Boom reste. Les Foo Fighters nous laissent sans voix Un peu moins d’un an après leur passage à l’Accorhotels Arena, les Foo Fighters ont investi la Main Stage 1 du Download Festival avec un de leur titre phare : All My Life. De quoi mettre en jambe un public ravi de retrouver les américains qui se font si rares en France. S’enchaîneront alors morceaux du dernier album (Concrete and Gold) et plus « old school » tels que The Pretender, Monkey Wrench, Breakout ou encore Everlong. Seul bémol, des ponts musicaux, qui, raccourcis, auraient pu permettre l’ajout d’un ou deux morceaux supplémentaires. Mais nous ne leur en tiendrons pas rigueur puisqu’ils sont liés aux problèmes de voix de Dave Grohl datant du festival Rock Am Ring (Allemagne) début juin. Appréciable également, la présence de trois choristes qui ont mis en valeur les choeurs quasi omniprésent sur les titres de Concrete and Gold. Mis en avant à deux reprises, Taylor Hawkins, perché en hauteur, a quant à lui interprété Sunday Rain derrière sa batterie avant d’échanger sa place avec Dave Grohl pour une reprise de Under Pressure. À cette occasion, il a été rejoint par Luke Spiller (The Struts), offrant un duo digne de l’original. Après un tel dimanche, on a déjà hâte d’être à la prochaine édition pour savoir ce que nous réserve le Download Festival ! Et vous, quels ont été vos coups de coeur ?
Indochine enflamme l’AccorHotels Arena de Paris
Du 16 au 18 février 2018, le 13 Tour d’Indochine a posé ses valises à l’AccorHotels Arena de Paris. Le samedi 17 février, c’est avec une certaine hâte qu’une partie de la rédaction s’est retrouvée à l’Accorhotels Arena de Paris pour applaudir Indochine dont le 13 Tour a débuté à Épernay le 10 février dernier. Retour sur une soirée placée sous le signe du spectacle et de l’album 13. Une setlist centrée sur 13 Même s’il nous faudra prendre de la hauteur pour nous en rendre compte, l’emblème de ce nouvel opus, le 13, se révèle jusque dans le montage de la scène. Avec pas moins de onze morceaux joués, le treizième album d’Indochine sorti le 8 septembre 2017 se retrouve en plein cœur de cette tournée. Parmi eux, les singles Un été français et La vie est belle. La réalisation du clip de ce dernier avait d’ailleurs été confié à l’artiste italienne pluridisciplinaire Asia Argento que nous retrouverons sur un large écran disposé au plafond pour un duo virtuel durant Gloria. Seront également interprétés Black Sky, 2033, Henri Darger ou encore Karma Girls qui conclura le set. Bien sûr, si 13 est omniprésent, les précédents albums n’ont pas été mis de côté. Pour notre plus grand plaisir, Adora (Alice & June) ainsi que À l’Assaut (des ombres sur l’O) (3) ont été joués dans leur entièreté et en version électrique s’il vous plait. ©thibaudtour Un set engagé Depuis ses débuts, Indochine n’hésite pas à prôner la tolérance, et le 13 Tour ne fait pas exception. Après 3e Sexe, et plus récemment Playboy où Nicola Sirkis disait avoir « essayé les vêtements de sa mère« , c’est au tour de Tomboy 1 de prendre la relève. Accompagné d’une basse dansante, les écrans mettent en avant l’artiste transsexuel Kiddy Smile en train de se maquiller. Et cela, on approuve totalement ! L’aspect politique est lui aussi mis sur le tapis durant les 2h30 de show proposé par Indochine grâce à Un été français et son « froid national ». Alors que nous nous attendions à l’apparition de Trump Le Monde et sa possibilité d’offrir un spectacle visuel, le morceau a été délaissé. Dommage ! On soulignera la présence de College Boy, où, tout comme sur la précédente tournée, le clip a été diffusé en sens inverse sur l’écran derrière la scène. Pour ceux qui auraient la mémoire courte, cette réalisation signée Xavier Dolan s’était vue censurer par le CSA en raison de ses images controversées. © Photo Goledzinowski Un concept grandiose mais peu utilisé Après avoir conquis le public et les médias avec son concept original de serpent lors du Black City Tour, nous attendions Indochine au tournant. Annoncée comme la tournée qui « donnera le vertige« , le 13 Tour parvient une fois encore à surprendre de par son renouveau visuel. Cette fois, plus de serpent embrassant la fosse, cependant, incroyable mais vrai, un écran installé au plafond. On vous laisse imaginer notre surprise face à ce projet d’envergure aussi innovant que relevant d’un coup de génie. Dès l’introduction, nos yeux sont attirés vers ce plafond menant à d’autres galaxies. Prometteur face à ce fantastique voyage interstellaire, nous en espérions sans doute beaucoup trop, et avons quelque peu été déçues de voir cet écran massif délaissé une partie du concert. En effet, sitôt mises en routes, nos petites têtes se sont imaginées la poursuite d’un voyage avec cet écran diffusant de l’image en continu. Avec lui, nous aurions pu faire un arrêt sur Venus – non joué-, suivre Bob Morane dans ses aventures, et bien sûr, découvrir d’autres civilisations. Aurait également pu être projeté la rétrospective du clip College Boy dessus en plus des écrans derrière la scène. À noter que cela aurait résolu quelques problèmes de transitions entre les morceaux, ce qui est bien dommage, le groupe nous ayant habitué à mieux. © Goledzinowski Equité pour les fans grâce à la Zone 13 Comme d’habitude, Indochine prend soin de ses fans. Grâce à une tarification peu élevée par rapport à d’autres spectacles de la même envergure, le groupe rend ses concerts accessibles à tous. Seulement, là ou bon nombre d’artistes abusent des carrés or à des tarifs exorbitants, avec sa Zone 13, Indochine a mis en place tout le contraire. Le principe ? Lorsque les billets sont scannés dans les soixante ou quatre-vingt-dix premières minutes après l’ouverture des portes, des autocollants sont donnés au hasard permettant l’obtention d’un ticket et d’un bracelet Zone 13. Les gagnants se retrouvent ainsi cantonnés dans un arc de cercle autour de la scène et l’avancée, profitant ainsi du spectacle en étant aux premières loges. Une très belle initiative qui permettra aux spectateurs habitués des fonds de salles de pouvoir espérer se retrouver au plus près de leurs idoles. En soit, Indochine propose encore une fois un spectacle impressionnant et abordable pour toutes les bourses. Et si la setlist est particulièrement centré sur 13, peut-être pouvons nous mettre cela sur le compte du futur projet prévu pour les quarante ans du groupe. En effet, dans une interview accordée au Parisien, Nicola Sirkis soulignait son souhait de jouer tous les albums dans différentes villes. Le 13 Tour ne serait-il qu’un prélude pour cet anniversaire ? En attendant, nous avons hâte de les retrouver au Zénith de Lille courant Mai afin de découvrir le spectacle dans une salle plus intimiste que l’AccorHotels Arena. Retrouvez les dates du 13 Tour