One Night of Queen, quand Gary Mullen imite Freddie Mercury
Le public du Zénith de Paris à été conquis par un véritable show le 16 janvier 2024 Freddy Mercury est-il toujours en vie ? Gary Mullen & The Works ont créé One Night of Queen, un tribute qui nous donne presque l’impression d’une résurrection. En 2000, Mullen a remporté le concours de talents Stars in Their Eyes avec son imitation vocale et visuelle de Freddie Mercury. Il joue aujourd’hui avec David Brockett à la guitare, Jon Halliwell à la batterie, Alan McGeoch à la basse et Malcolm Gentles aux claviers. Ensemble, ils ont performé au Zénith de Paris le 16 janvier 2024. De fan à imitateur, il refait vivre Queen sur scène Gary Mullen est un chanteur écossais de 50 ans. Admirateur de Queen depuis sa tendre enfance, il a créé un véritable hommage à ses idoles. Aujourd’hui, il transporte les fans de Queen à travers une véritable expérience musicale avec son spectacle One Night Of Queen. Au cœur de sa performance, il offre un contact authentique avec le public. Mullen ne se contente pas de chanter les classiques de Queen. La soirée devient inoubliable pour les fans grâce à ces petites interactions avec le public. Il échange des « tcheks » chaleureux et n’hésite pas à donner son écharpe au premier rang. Les couleurs LGBT prennent vie à plusieurs reprises au cours du spectacle. Freddie Mercury est une icône queer. C’est un des premiers LGBTQ+ à s’afficher ouvertement sur scène. Jouant entre 100 et 150 fois par an, Gary Mullen & The Works offrent un véritable show qui va bien au-delà de la simple reproduction musicale. Le spectacle ne se limite pas à la voix de Mullen. Les moments où d’autres membres du groupe prennent le devant de la scène sont aussi acclamé, que ce soit pour un solo de batterie ou pour des riffs de guitare emblématiques. C’est un hommage collectif à la virtuosité de Queen et à l’impact de leur musique. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Un spectacle a kind of magic, magic… Au moment où les premières notes de la deuxième chanson résonnent, la foule se lève. Pourtant, chaque spectateur est initialement installé dans un siège. L’ambiance commence fort. Le spectacle fait échos à de nombreux live de Queen. Les fameux « Ay – Oh » résonnent à travers la salle et le public répond en chœur comme lors du Live Aid de 1985. L’utilisation d’accessoires et de tenues emblématiques crée l’illusion d’un retour sur scène de Freddie Mercury. C’est réussi : l’expérience est immersive. Quelques minutes plus tard, lors de son interprétation de Love of My Life, la scène s’illumine de nuances bleues. La foule, balance la lumière de leur téléphone de gauche à droite. Le public participe à cette atmosphère mélancolique. Mullen conclut la chanson avec un touchant « Paris, je t’aime« . Il enchaîne avec Bohemian Rhapsody, encourageant le public à laisser les lumières allumées : « Ne filmez pas, allumez les lumières !« . L’humour est également au rendez-vous tout au long du spectacle. Gary Mullen apporte une touche légère et comique à la soirée. Il se met à faire des abdos sur Another One Bites the Dust. Plusieurs fois, il montre ses fesses au caméraman. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Le rappel offre les musiques les plus cules Alors que le spectacle atteint son apogée et que les dernières notes résonnent dans la salle, certains spectateurs commencent à se diriger vers la sortie. Ils anticipent le mouvement de foule imminent. Cependant, ceux qui restent sont récompensés par un retour sur scène avec 3 chansons emblématiques : Show Must Go On, We Will Rock You et We Are the Champions. Dans la foule, les smartphones continuent à filmer, capturant chaque instant de cette expérience inoubliable, confirmant que la magie de Queen ne faiblit jamais. Le départ de la scène est accompagné d’un feu d’artifice. Pendant que la foule le réclame encore, Gary Mullen réapparaît avec la couronne et la cape, saluant le public avec une élégance royale. Freddie Mercury avait utilisé cette tenue tout au long de la tournée Magic en 1986. Plus qu’un costume, cette tenue montrait son dévouement aux fans. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Une tournée en France pour profiter d’une nuit avec Queen Pour bien commencer l’année 2024, One Night of Queen est en tournée française jusqu’à la fin du mois de janvier. Après la tournée 2022-2023 et ses 250 000 billets vendus en France, Gary Mullen revient conquérir la France avec un nouveau spectacle et une nouvelle scénographie. Depuis 2006, One Night of Queen se produit en France. Dix-huit ans plus tard, ils sont encore présents sur les scènes françaises avec la Société de production de concerts, Richard Walter production qui a à son actif plus de 3000 concerts produits avec les plus grands artistes tels que U2. Gary Mullen, avec son hommage passionné à Queen, réussit à capturer l’esprit et la magie intemporelle du groupe. Il offre aux spectateurs une expérience musicale qui restera gravée dans les mémoires bien après que le dernier accord a retenti. Avez vous déjà vu One Night Of Queen ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Pick-up Full Of Pink Carnations : un bouquet mélancolique
The Vaccines sort un nouvel album, Pick-up Full of Pink Carnations, fleurit d’une guitare classique inspirée des 60’s, d’un peu d’Indie-Rock et de New Wave. Le sixième album studio du groupe The Vaccines, intitulé Pick-up Full Of Pink Carnations, est sorti le 12 janvier. Sur un fond mélancolique, The Vaccines servent une guitare classique inspirée par les années 60 qui conserve un savant mélange de New Wave et d’Indie-Rock. Andrew Wells aux manettes À l’écoute de Pick-up Full Of Pink Carnations, on sent les codes classiques de The Vaccines : Un air et un refrain qui restent en tête et donnent envie de danser. La question qui brûle à présent les lèvres des fans est de savoir si cet opus réussira à détrôner What Did You Expect from The Vaccines?(2011). Album qui les avait propulsés à la quatrième place des classements musicaux britanniques ! Pour ce sixième disque, le premier depuis le départ du guitariste, Freddie Cowan, le groupe londonien a confié la production à Andrew Wells. Producteur habitué aux réalisations plus pop puisqu’il a collaboré avec des artistes tels que Phoebe Bridgers et Halsey. Cette décision montre ainsi l’évolution du groupe vers de nouveaux horizons musicaux. https://www.youtube.com/watch?v=nIplJnJLre0 Désillusion et acceptation : le message profond de l’album Pick-up Full Of Pink Carnations s’affirme comme un disque traitant de la désillusion. Justin Young souligne d’ailleurs le fait qu’il cherche à accepter la perte, non pas en la pleurant, mais en tentant d’en acquérir une nouvelle compréhension. Quant au titre de l’album, il vient d’une parole mal mémorisée du morceau American Pie de Don McLean. Une chanson qui évoque la mort de l’innocence et le rêve américain. À ce sujet, The Vaccines ont réussi à rendre encore plus poétique “With a pink carnation and a pickup truck” du morceau original en remplissant le pickup de fleurs roses. Dans la mesure où Heartbreak Kid a été présentée pour la première fois à l’occasion d’un concert secret à Londres, ces circonstances de diffusion ont ajouté du mystère au disque. À propos de cette chanson, le chanteur, Justin Young explique : « Il y a deux sortes de personnes dans le monde : celles qui ont eu le cœur brisé et celles pour qui cela n’a pas été le cas ». Cette réflexion donne un avant-goût de l’ambiance mélancolique qui caractérise l’ensemble de l’album. On retrouve cette atmosphère dans le dernier morceau de l’album Anonymous in los Feliz où le chanteur semble hanté par la perte d’une relation passée. Ses souvenirs l’empêchent de dormir, il ne parait pourtant pas y avoir de fautif. Il semble essayer de comprendre, le cœur empli de mélancolie. https://www.youtube.com/watch?v=ncS6WWSWguI The Vaccines va enflammer les scènes européennes Arborant une pochette d’album qui évoque le voyage, The Vaccines se lance dans une tournée européenne. Deux ans après leur dernier album Back In Love City (2021), le groupe londonien prévoit un passage dans la ville de l’amour avec Pick-up Full Of Pink Carnations. Le 3O janvier, ils fouleront les planches du Trabendo, une scène parisienne renommée pour la proximité qu’elle offre entre public et musiciens. Pour ceux qui hésitent encore, les paroles de Discount De Kooning (Last One Standing) semblent indiquer qu’il faut aller les voir en concert. « Maybe we should keep on dancing » (peut-être qu’on devrait continuer à danser) » i feel like something good is gonna happen. » (j’ai l’impression quelque chose de bien va arriver). Comptez-vous aller découvrir Pick-up Full Of Pink Carnations en live ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Un concert 5 étoiles pour Hot Milk!
Le 16 novembre 2023, Hot Milk était sur la scène des Étoiles (Paris). Retour sur un show placé sous le signe du pop/punk emo et des pogos. Originaires de Manchester, Hot Milk compte 4 membres : Hannah Mee (chant), Jim Shaw (guitare), Tom Paton (basse) et Harry Deller (batterie). Après avoir atteint plus de 50 millions de streams en 3 EP, nos 4 Mancuniens ont sorti en août dernier leur premier album : A call to the Void. Nos petits coeurs d’emo n’ont donc pas pu rester de marbre face à leur concert incroyable aux Étoiles le 16 novembre dernier ! Une première partie qui donne le ton ! Tout droit venus de Bristol, Superlove ouvre le bal dans cette salle intimiste que sont Les Étoiles. C’est avec des sons oscillants entre résonnances pop/punk et métal que le groupe fait monter l’ambiance. Au vu de leur style musical et de leur ville d’origine, autant vous dire qu’ils auraient clairement pu jouer dans des Skins Party. Ce qu’avaient notamment fait Foals ou encore Crystal Castle. Durant leur set, Superlove a interprété une dizaine de titres issus de leur dernier opus, Follow : Noise, sorti en juin 2023. Parmi eux : Go !, Easier ou encore Something Good. Sur scène, les trois garçons ne cachent pas leur plaisir de faire la première partie de Hot Milk. Ils ne cessent d’exprimer leur joie d’être là et le public leur rend si bien. Même si la salle n’était pas complète, le groupe n’en a pas tenu rigueur, nous chauffant parfaitement pour la suite. Si vous voulez notre avis, nul doute que nous retrouverons prochainement Superlove sur une scène parisienne. Superlove, Les Etoiles, Paris | © Mélanie Pierrat Hot Milk met le feu aux poudres À peine la salle assombrit, des jeux d’ombres et lumières laissent apparaître la grosse caisse de la batterie ornée d’une brique de lait et de flammes. Déjà déchainé, le public semble impatient de retrouver Hot Milk sur scène. Certains ont même fait le déplacement depuis leur pays natal – l’Angleterre – pour venir les voir à Paris ! D’autres sont, comme nous, des rescapés du Main Square Festival où ils étaient programmés l’été dernier. Quel soutien infaillible ! Pour leur arrivée sur scène, le quatuor entre sur scène au son introductif de Welcome To The… avant de laisser place à leur premier titre Horror Show. Comment vous dire que nous étions ravis de rejoindre cet « Horror show » ? Immédiatement, le public s’est enflammé pour ne jamais cesser. Alors que les pogos s’intensifient, le groupe les interrompt de temps à autre afin de lancer des wall of death. Dans la fosse, les gens se poussent, chantent, hurlent, dansent. L’ambiance est incroyable ! On se prend une immense claque, notamment grâce au public à la hauteur du groupe. Côté setlist, les titres s’enchaînent. De Bloodstream à Alice Cooper’s pool house en passant par Zoned Out ou encore Party on My Death Bed. Tout est là pour nous faire plaisir. Le son, le public, le groupe, l’ambiance ! Hot Milk, Les Etoiles, Paris | © Mélanie Pierrat Des mots sur les maux Hot Milk vibre à l’intérieur de nous-mêmes et nous vibrons aussi. Tout nous fait plaisir, réchauffant nos petites âmes emo en quête de sons qui réussiront à nous toucher et à mettre des mots sur nos maux. C’est avec des titres comme Teenage Runaway et I Think I hate Myself, que Hot Milk fait passer des messages pour toutes les personnes souffrant d’anxiété ou de mal-être mental. D’ailleurs, Hannah s’est servie de sa propre expérience ainsi que ses ressentis pour écrire I Think I Hate Myself courant 2021. Avant de débuter le titre, elle demandera alors un support émotionnel au public qui lui rendra si bien. Si bien qu’elle finira émue tout en tentant de cacher plus ou moins cette émotion. Hot Milk nous a offert un concert incroyable dont on se souviendra très longtemps. Nous avons déjà hâte de les retrouver à nouveau en France. Retrouvez toutes nos photos du concert de Hot Milk Que diriez-vous de voir Hot Milk en live ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Coach Party enflamme le Café de la Danse à Paris !

Véritable étoile montante du rock indépendant anglais, Coach Party s’est produit au Café de la Danse à Paris, le 3 novembre dernier. Après avoir assuré la première partie d’Indochine – dont cet été lors du Nancy Open Air -, Coach Party déboule avec un tout premier album, Killjoy. 10 titres déchaînés sur lesquels il est impossible de ne pas sauter ! Retour sur leur concert au Café de la Danse le 3 novembre 2023. Un moment suspendu en première partie Après s’être installés dans une salle cosy et agréable, la première partie commence sur les coups de 20 heures avec Lya!. Accompagnée à la batterie, l’artiste se défend plutôt bien avec de jolis riffs de guitare et une voix qui nous suspend sur des airs indie-rock. Notamment sur des morceaux tels que So Tired et Where I’m Going. Dans la salle, le public se prête au jeu, lui réservant un bel accueil. Lya! nous transporte rapidement dans son univers. Et ce, bien que l’on distingue une légère timidité qui donne le ton. Si certaines chansons sont douces en apparence, d’autres, plus rock, échauffent le public pour la suite ! Malgré un léger moment de panique dû à un problème technique – vite éclipsé par un solo de batterie -, Lya! aura révélé de belles chansons émouvantes. Une superbe entrée en matière qui donne envie de la découvrir davantage. Place à Coach Party Après un léger retard, Coach Party entrent en scène sur Scandalous des Mis-teeq. Le Café de la Danse n’est pas tout à fait complet, mais bon nombre de personnes se sont rassemblées pour la venue des britanniques. Quoi de mieux pour prédire une bonne ambiance ? D’ailleurs, le groupe ouvre la soirée avec l’un de leurs single issus de Killjoy : Micro Aggression. La découverte en live de cette première réalisation se poursuit avec What’s The Point In Life et Born Leader. D’excellents choix permettant de faire monter l’ambiance crescendo. À noter que lors de leur set, Coach Party a quasiment joué l’album dans son intégralité puisque 9 titres sur 10 font partis de la setlist. Bien sûr, les britanniques n’oublient pas leurs précédents EP. Le groupe interprétera 3 titres issus de Nothing Is Real (2022) et 4 de After Party (2021). Parmi eux, Flag (Feel Like A Girl), Everybody Hates Me, I’m Sad ou encore Can’t Talk, Won’t. Sous les vibrations des guitares et de la batterie, les gradins tremblent. Le groupe est déchaîné. Le public aussi. Dans la fosse, le centre n’est plus que pogos. Tout comme eux, on se laisse porter par les différents morceaux résonnant dans la salle. Un groupe proche de son public S’il est une chose que l’on ne peut reprocher à Coach Party, c’est sa proximité avec le public. En effet, les membres du groupe interagissent avec le public pratiquement entre chaque chanson. Ce, que ce soit pour des remerciements, de petites anecdotes ou même des discussions. Le tout, en anglais puisque seul le batteur – et producteur – Guy Page parle un peu français. En parlant de proximité, Coach Party nous a fait bonne impression avant même son entrée en scène. Plus tôt dans la soirée, alors que les fans attendaient devant la salle, le groupe est venu remercier les fans attendant devant le Café de la Danse. Ils ont également fait une apparition dans la fosse avant le début de la première partie afin de pouvoir saluer d’autres personnes. Des échanges qui vaudront au groupe de recevoir un très bel accueil, le public se déchaînant au rythme de l’énergie des Coach Party. Un vrai bonheur pour les yeux… et les oreilles! Au bout d’une heure et demie, le groupe joue ses dernières chansons, les enchaînant sans interruption. Break-down conclura le set. Après des saluts acclamés par une assistance survoltée, le groupe part, laissant place à ce qu’on pensait être un rappel. Cependant, la régie lance la version originale d’Il en faut peu pour être heureux du Livre de la Jungle. Peut-être le choix parfait pour résumer cette soirée ? Et vous, allez-vous voir Coach Party sur scène ? ELISA Rédactrice MES ARTICLES MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Hozier suspend le temps
Hozier était de retour dans la capitale française le 29 novembre 2023 pour un passage remarqué au Zénith de Paris Après une date complète à l’Olympia le 18 juillet 2023 -où nous étions déjà présent.e.s-, Hozier est revenu dans la capitale française pour nous offrir un concert dans une salle beaucoup plus grande : le Zénith ! Deux dates jouées à guichets fermés. Retour sur la soirée ! Beauté et tourbillon Nous sommes ravis d’avoir pu retrouver Hozier ainsi que ses musicien.ne.s sur la scène du Zénith de Paris le 29 novembre. Le tout, devant une fosse pleine à craquer. Cela fut d’ailleurs si impressionnant qu’on se serait presque à nouveau cru au concert de Noel Gallagher (ex Oasis) le 11 novembre dernier au même endroit. En effet, avant même son arrivée sur scène, l’audience était en feu, le sol tremblant au rythme effréné de nos coeurs. Dès les premières notes raisonnant dans le Zénith, l’atmosphère se pose. Aussitôt, on a l’impression d’être sur une autre planète, dans un lieu en dehors du temps, sans conflits externes et sans mauvaises pensées. Seulement de la bonté, de la beauté et des étoiles plein les yeux. Alors même que plus de 6 000 personnes sont présentes, l’impression d’intimité persiste. En effet, chaque fois que la voix de Hozier résonne, un tourbillon d’émotions file vers nous, nous rapprochant du chanteur. Et ce, bien que nous soyons en gradins. Les écrans géants placées derrière les musiciens nous emmènent quant à eux dans l’univers de l’artiste à chaque chanson. Tantôt, en projetant des images issues de clips. Tantôt avec des images en direct ou des illustrations de paysages. Bonté et reconnaissance. Comme à son habitude, Hozier s’est montré reconnaissant et humble envers son public. Chose qu’il fait très clairement comprendre par nombre de remerciements. Le chanteur en a également profité pour saluer la première partie, Last Dinner Party. Groupe que nous avons malheureusement manqué puisque arrivés trop tard mais que l’on espère voir l’an prochain lors de leur passage à La Maroquinerie. En effet, si vous voulez notre avis, ils ont tout pour réussir dans l’industrie musicale. Pour en revenir au concert, Hozier a invité le public français à chanter avec lui dès la quatrième chanson : From Eden (2014). Le chanteur et ses musicien.nes sont heureux d’être ici et Paris leur rend plus que bien ! D’ailleurs, lorsque l’on chante avec Hozier, c’est comme si nous étions le 10e membre du groupe. La communion est totale, intense, touchante et merveilleuse. Ici et là, les têtes se balancent. Les corps s’agitent. Puis, la voix de la foule reprenant à l’unisson « feels good, god it feels good to be alone with you » (To be alone) également issu du premier album d’Hozier. More woman and revolution. Il est très important de souligner à quel point Hozier est un artiste sain et engagé. Notamment concernant l’égalité des genres. En effet, pour l’entourer sur scène, la moitié de ses musiciens sont des femmes. Dans cette même optique, The Last Dinner Party, le groupe ayant assuré sa première partie, est un quintet féminin originaire de Londres. Par ailleurs, durant le concert, Hozier abordera le fait d’être reconnaissant envers les Sufragettes françaises car elles ont permis la révolution en Irlande, son pays natal. Il a également annoncé vouloir que ses chansons soient une part dans la « revolution of love, kindness and solidarity » (la révolution de l’amour, la gentillesse et de la solidarité). Il faut dire qu’après avoir fait tomber son micro au sol par maladresse, la salle entière a remplacé le chanteur afin de le soutenir. Public qui n’a pas hésité à scander à plein poumons « that’s the kind of love I’ve been dreaming » (Dinner & Diatribes). Timing parfait nous direz-vous ! Personnellement, nous pensons que rien n’arrive vraiment par hasard. Ainsi, la communion dans cette salle de concert était telle que c’était écrit que cet instant soit aussi incroyable. De plus, n’oublions pas que Hozier est si respectueux envers ses musicien.nes qu’il a fait un duo avec toutes celles-ci sur différentes chansons – Nina Cried Power par exemple -. Comme s’il leur laissait à chacune l’occasion de briller. Working funny. Le sublime être humain qu’est Hozier a une voix que l’on reconnaît entre mille. Le temps file dans cette salle jusqu’à ce qu’il réalise qu’il s’agisse de la plus grande qu’il remplisse en France. Les titres s’enchaînent. Les blagues aussi. Hozier nous introduit la sublime chanson Francesca (extraite de son dernier album Unreal Unearth sorti en 2023) comme une chanson d’amour entre deux êtres avant de la chanter avec une facilité déconcertante. Puis, quelqu’un demande au chanteur de lui dessiner son prochain tatouage. Ce à quoi il a répondu en rigolant qu’il ne voulait pas prendre cette énorme responsabilité et qu’il allait demander l’aide du public. Ce qui a donné « a pig on skate paying his taxes » (un cochon sur un skateboard payant ses factures). Tout comme nous, le chanteur en ri beaucoup. Arrivent ensuite les première notes de Cherry wine. S’arrêtant soudainement, il a ajouté : « please don’t do that » (s’il vous plait, ne faites pas ça) avant de poursuivre. Dès le premier refrain cette fameuse chanson de son premier album éponyme de 2014, Hozier laisse une nouvelle fois son public chanter le refrain seul. Encore un moment très doux. N’oublions pas Would that I où la foule entière n’a fait plus qu’un pour entonner les chœurs. Un moment hors du temps. Les premiers accords de Eat Your Young – extraite du dernier album- résonnent. L’audience est ravie. 22h22, on touche son nez et le siège rouge sous nous pour se porter chance tout en continuant d’agiter nos portables flash allumés sur First Light. La chanson tant attendue Take me to church commence. Le public devient fou et hurle les paroles engagés du titre qui a fait le succès de Hozier il y a maintenant presque dix ans. Pendant ce temps des images du clip incroyable et marquant sont projetées simultanément. Et vous, qu’attendez vous pour vous plonger dans l’univers somptueux du grand Hozier ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You
KYO en fête au Zénith de Lille !
Vendredi 8 décembre 2023, Kyo fêtait les 20 ans de Le Chemin au Zénith de Lille. Nos âmes adolescentes se sont réjouis ! Aujourd’hui, les tournées anniversaires sont à la mode et Kyo l’a bien compris. En effet, le groupe a décidé de fêter les 20 ans de leur album culte, Le Chemin. Une tournée qui ne peut que faire plaisir aux fans de la première heure. Ou nous, qui étions visiblement trop jeunes pour assister à l’un de leurs concert à ce moment-là. Retour sur la soirée ! Stéphane en première partie En guise de première partie, Kyo laisse place à Stéphane. Si le nom à une résonance masculine, Stéphane est bien une femme ! Histoire que tout le monde le comprenne, la chanteuse a d’ailleurs appelé son premier album Madame. Un album dans lequel figure notamment une collaboration avec Benoît Poher. D’ailleurs, Stéphane apparaît également sur la ré-édition de Le Chemin où elle chante cette chanson phare à la place de Sita. Il est donc tout à fait logique de la retrouver ce soir au Zénith de Lille. Histoire de nous mettre en jambe, Stéphane débute la soirée avec le single qui l’a fait connaître, Douleur je fuis. Le tout, en format guitares voix. À l’aise sur scène, la chanteuse n’hésite pas à prendre le temps de communiquer avec le public et lui faire reprendre des passages de ses titres. Il n’en fallait pas plus pour que nous tombions sous le charme de son répertoire. Parmi les chansons interprétées, Stéphane nous a proposé la majorité de ses singles : 48h, Nouveau Départ ou encore le dernier en date, Mieux comme ça. Elle a également jouée Green Dream que le public n’a pas hésité à reprendre à ses côtés. À noter que Stéphane sortira son prochain single le 26 janvier 2024. https://www.youtube.com/watch?v=ItzARPJ_Dck Un anniversaire de qualité Pour les 20 ans de son album phare, Kyo n’a pas lésiné sur les moyens. De la mise en lumière en passant par l’usage de pyrotechnie ou de confettis, nous avons eu droit à un véritable show. Le groupe a également fait appel à Light4Events, une application à télécharger en amont permettant de diffuser une certaine couleur sur les smartphones. Une excellente idée qui a inclu les spectateurs durant Pardonné. Enfin, pour ceux ayant la 5G car en 4G, impossible pour l’application de se connecter en raison de la visible saturation du réseau. Évidemment, puisque nous sommes ici pour une soirée spéciale, Kyo a interprété Le Chemin dans son entièreté. En guise d’introduction, des images diffusées ont retracé le succès de l’album. Entre extraits des clips et passages live, on replonge avec eux 20 ans en arrière. Puis, le groupe entre en scène sur le titre éponyme immédiatement repris par la foule. On l’avoue, par nous aussi ! Surtout qu’il nous rappelle nos années chorales. S’enchaîne LA chanson qui nous a permis de comprendre ce qu’était le harcèlement scolaire sans avoir les mots pour le dire : Je cours. Car oui, à 11 ans dans les années 2000, nous n’avons pas conscience de cela. Le sujet n’est pas abordé. Ni en classe. Ni à la maison. Et personne ne prenait notre défense. On subissait, point. Personnellement, l’entendre a fait remonter certains souvenirs mais aussi l’idée que cela n’arrive pas qu’à soi. Et mieux encore, qu’il est possible de s’en sortir. Comme quoi, Kyo a beau être souvent décriés, le groupe était en avance sur son temps ! Florian Dubos (alias Flo), Zénith de Lille | © Raine Nicolas Chassagne (guitare) et Pierre Lavandon (basse), Kyo, Zénith de Lille | © Raine Benoît Poher, Kyo, Zénith de Lille | © Raine Mais revenons-en au concert ! Puisque l’album est joué dans l’ordre s’en suivent Dernière danse, l’excellent Tout envoyer en l’air, Chaque seconde ou encore Comment te dire. Des morceaux qui réjouissent clairement le public Lillois qui ne cesse de donner de la voix. D’autant plus que certains d’entre eux n’ont certainement pas été joué en live depuis quelques années. Notre côté emo ressurgi quant à lui dès les premières notes de Je saigne encore. Que voulez-vous, même 20 ans après on l’apprécie toujours autant ! Tout comme le reste de l’album, on ne va pas se mentir. À croire que l’adolescent en nous est toujours omniprésent car il ne s’agit même pas ici d’un plaisir coupable. Histoire de rester dans la même mouvance mais de façon plus pop-rock, c’est Je te vends mon âme qui prend le relai. La fin approche alors. Après avoir suspendu l’instant durant Pardonné, notamment grâce à l’éclairage de la salle via les smartphones, le groupe enchaîne avec Sur nos lèvres avant que ce ne soit à Flo de conclure avec Tout reste à faire. Kyo, Zénith de Lille | © Raine Nicolas Chassagne, Kyo, Zénith de Lille | © Raine Benoît Poher, Kyo, Zénith de Lille | © Raine Le Chemin, mais pas que ! Alors que d’autres artistes pourraient se contenter de n’interpréter que l’album anniversaire en question, Kyo est loin de laisser ses fans sur leur faim. Ainsi, le public a eu droit à une seconde partie de soirée comportant pas moins de 13 titres supplémentaires issus de leurs discographie. De quoi réjouir les fans d’hier et ceux d’aujourd’hui ! Afin de débuter cette seconde partie, Ben se lance dans un medley acapella comprenant 3 lettres, Comme des frères et Kyosphère. La suite nous renvoie à la fois aux côtés pop du groupe avec Le Graal et plus rock avec Contact. Alors que Kyo entonne White Trash, nous sommes surpris par des effets pyrotechniques. Ce qui est loin de nous déplaire. Puis, bien que Nuit Incolore ne soit pas de la partie, le groupe propose sa nouvelle version de Je Cours. Cette fois-ci, en duo avec le public du Zénith qui relève le défi avec plaisir. Idem lors de l’interprétation de la version 2023 de Je Saigne Encore sans Cloud. Kyo a également posé un peu les guitares électriques le temps d’un set acoustique comprenant 7 vies, Sarah et Quand je serais jeune. Si nous étions ravis de pouvoir entendre Sarah en live,
Première salve pour les 20 ans du Main Square Festival
Placebo, Sam Smith, Avril Lavigne, ils seront à Arras pour les 20 ans du Main Square Festival entre les 4 et 7 juillet 2024! Ce mardi 11 décembre 2023, le Main Square Festival a enfin dévoilé une partie de sa programmation. Sans plus attendre, découvrez les artistes qui se produiront à la citadelle d’Arras pour les 20 ans du festival ! Les têtes d’affiche ! Pour ses 20 ans, le Main Square festival ne proposera pas 3 mais 4 jours de festivités. Et c’est le duo britannique Placebo qui fera à nouveau l’honneur de jouer à la Citadelle le 4 juillet 2024. En effet, le groupe faisait partie de la toute première programmation du festival. On salue donc le petit clin d’oeil ! À leurs côté se produira un artiste qui risque de rapporter de nombreuses entrées : Louis Tomlinson. Et oui, l’ancien membre de One Direction posera ses valises à la citadelle d’Arras le temps d’une soirée. À noter qu’une autre tête d’affiche semble encore se masquer derrière une multitude de X. On attend donc avec impatience de pouvoir découvrir qui se cache derrière ! Vendredi 5 juillet, on gardera une touche de rock avec Bring Me The Horizon en ajoutant une autre de rap avec la venue de Ninho. Pour le coup, nous sommes peu surpris puisque, en plus de faire revenir inlassablement les mêmes groupes touts les deux, trois ans, le festival programme de plus en plus de musiques urbaines. Le lendemain, nous sommes ravis de voir s’ajouter à la programmation Sam Smith ainsi que les mythiques Justice. Enfin deux pointures du rock clôtureront le festival : Lenny Kravitz et Avril Lavigne. L’un connaît le Main Square comme sa poche. L’autre, n’y a jamais mis les pieds et risque de raviver nos coeurs d’adolescents. Dans les deux cas, les deux vont nous faire danser et chanter à plein poumons ! https://www.youtube.com/watch?v=gPxE_E-gvG0 Les artistes internationaux Si vous nous suivez depuis un certain temps, vous savez combien nous sommes attachés aux artistes pop-rock. Malheureusement, en focalisant sa cible sur la jeunesse, le festival évolue pour proposer plus de musiques urbaines. Ce qui, on l’avoue, n’est pas franchement notre tasse de thé. L’an passé, nous avions été plus que déçu au premier coup d’oeil. Aujourd’hui, nous ne sommes pas sur un petit nuage, mais de nombreux noms nous donnent le sourire. À commencer par Nothing But Thieves. Découverts courant 2017, nous avions eu la chance d’assister à leur passage sur la Main Stage du festival à l’été 2018. Alors qu’ils n’apparaissaient à l’affiche d’aucun festivals français, nous espérions secrètement les revoir au Main Square. Ce qui sera chose faite car Dead Club City est l’un de nos albums phare cette année. Le rendez-vous est donc pris pour le vendredi 5 juillet où ils partageront l’affiche avec le groupe de metal-core français Landmvarks qu’on avait adoré en première partie de Sum 41 au Zénith de Lille. Par ailleurs, le roi de la transe, Armin Van Buuren vous permettra de danser jusqu’au bout de la nuit. Le lendemain, Against The Current seront à la citadelle d’Arras pour vous proposer leurs sons pop-rock. Et parce qu’on ne peut parler de rock sans penser à ses racines blues, le chanteur américain Christone « Kingfish » Ingram sera présent dimanche 7 juillet. Côté pop, la brésilienne Bianca Costa est à l’affiche du jeudi 4 juillet. Le même jour, on retrouvera Patrice et son « sweggae ». https://www.youtube.com/watch?v=AnA9jMaoPVU Les artistes français Parmi les artistes français programmés au Main Square Festival il y en a pour tous les goûts. De la pop en passant par l’électro, et bien sûr, le rap ! C’est d’ailleurs bien ce genre qui prime lorsque l’on parle d’artistes français. Tout au long des quatre jours de festivités, vous aurez donc la possibilité de voir sur scène : Zola, Luther, Josman, Alonzo et les régionaux Bekar. Un choix 100% masculin donc ! Côté musiques électroniques, les artistes français ne sont pas non plus en reste puisque des pointures seront présentes. À commencer par le rémois Vladimir Cauchemar. Vous pourrez également vous ambiancer aux sons des sets de Irène Drésel, Mosiman et bien sûr, The Blaze – que l’on avait découvert sur le festival-. Histoire d’un peu tout regrouper, le Main Square a convié à ses 20 ans un groupe que l’on a eu l’occasion de voir à de nombreuses reprises sur scène : Deluxe. Nul doute qu’ils vous feront danser et chanter au rythme de leurs titres oscillant entre hip-hop, soul, funk et jazz. Afin de les voir, il faudra se rendre sur le festival samedi 6 juillet. D’ailleurs, ce même jour, vous pourrez aller tendre une oreille au belge Pierre de Maere alias LA révélation francophone de l’année 2023 aux Victoires de la Musique. En parlant de révélation, Zaho de Sagazan sera quant à elle présente dimanche 7 juillet. On regrette cependant de ne pas voir figurer à l’affiche Jaïn qui avait réussi le pari d’ambiancer le festival en 2019. On aurait également pu s’attendre à d’autres grands artistes français pour dignement fêter les 20 ans du festival mais de Louise Attaque à Indochine en passant par Jean-Michel Jarre, aucun n’est présent sur l’affiche du Main Square Festival. https://www.youtube.com/watch?v=jzl3GQcVpZ4 Envie de fêter les 20 ans du Main Square Festival, la mise en vente aura lieu le 14 décembre à 10H ! RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Solidays 2024 : Découvrez les 1ers noms !
Sam Smith, Adèle Castillon et Louise Attaque parmi les premiers noms de l’édition 2024 de Solidays ! Après Rock en Seine, c’est au tour de Solidays d’annoncer les premiers noms de sa programmation 2024. Le festival qui se déroulera du 28 au 30 juin 2024 à l’hippodrome de Longchamp accueillera notamment Sam Smith. Sans plus attendre, voici les premiers noms ! Une programmation entre rap et électro En 2024, Solidays met l’accent sur le rap. Parmi les 13 noms révélés, pas moins de 5 sont issus de ce genre musical. D’ailleurs, le festival propose une large place au rap français. En effet, cette première annonce a dévoilé la présence de SDM, PLK, Zola ou encore Gazo & Tiakola. L’algérien Tif sera également de la partie. Solidays ne se moquent pas non plus des amateurs de musiques électroniques puisque le festival recevra ni plus ni moins Martin Garrix. Nul doute que le DJ néerlandais vous permettra de passer une bonne soirée au son de ses plus grands standards. Vous retrouverez aussi le DJ américain Diplo. Impossible que son nom ne vous dise rien au vue de ses nombreuses collaborations avec des artistes internationaux tels que : Madonna, Britney Spears, Snoop Dogg et même Soolking. Toujours côté musiques électronique, soyez prêts à vous déhancher au rythme des sets de Brutalismus 3000 et Trinix. https://www.youtube.com/watch?v=aDNRphs9MiY Et sinon ? Si vos goûts musicaux sont plus « classiques », pas d’inquiétudes. Solidays a également prévu à son affiche des artistes plus pop-rock. Comme nous vous l’annoncions en introduction, Sam Smith sera présent lors de l’édition 2024. On ne sait pas vous, mais on a déjà hâte de pouvoir reprendre avec lui les titres de son dernier album, Gloria (2023) et bien sûr son tube Stay with Me. Afin de l’accompagner, Solidays a joué la carte francophone. Le tout, sans se moquer de nous car Louise Attaque sera de la partie ! En revanche, pour le moment, le festival ne compte que deux artistes féminines à sa programmation : Pomme et Adèle Castillon. Enfin, trois avec Victoria Vassiliki du duo Brutalismus 3000. On espère donc voir d’autres femmes à l’affiche pour la suite ! https://www.youtube.com/watch?v=3yXWSK7SkF0 La mise en vente des billets et pass aura lieu à compter du 7 décembre, 12h ! RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Rock En Seine : Les premiers noms sont là !
Massive Attack, The Kills, PJ Harvey, Måneskin,… Découvrez les artistes présents à l’édition 2024 de Rock En Seine. Mercredi 29 novembre, le festival parisien Rock En Seine a dévoilé les premiers noms de son affiche 2024. L’édition se déroulera du 22 au 25 août 2024 sur le domaine de Saint-Cloud. Sans plus tarder, découvrez le début de la programmation ! Jeu de piste en amont Quelques jours avant l’annonce officielle, Rock En Seine nous a proposé de nous prendre pour Sherlock Holmes. En effet, depuis un mois, le festival dissimule des indices dans ses posts. Nous avons donc enquêté de notre côté ! Afin de trouver quelques noms, il fallait notamment se pencher sur le contenu de certains t-shirt. Par ce biais, il était notamment possible de trouver Massive Attack, dont leur titre Teardrop était caché dans un QR code. On pouvait également retrouver l’inscription The Kills sur une photo des Nova Twins ou encore le logo de The Offspring dans le visuel proposant de partager la prog de nos rêves. Par ailleurs, Cyrielle a eu l’oeil en découvrant la signification de chiffres ajoutés à une photo représentant Uzi Freyja. Ces derniers n’étaient autre que les coordonnées de la ville d’origine de PJ Harvey. En regardant de plus près la bio du compte Twitter de Rock En Seine, on pouvait aussi lire : « Yeah, I done it before and I can do it some more » qui est une référence au titre culte de The Hives, Tick Tick Boom. Enfin, leur « il y a des souvenirs qui donnent le Smile » impliquait la présence du trio The Smile composé de Thom Yorke et Jonny Greenwood (Radiohead) ainsi que du batteur Tom Skinner. Le Rock véritablement de retour En 2024, vous aurez à nouveau droit à 4 jours de festivité au Domaine de Saint-Cloud. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la première journée va démarrer sur les chapeaux de roues. En effet, ce sont deux bêtes de scènes qui se partagent l’affiche du jeudi 22 août : The Hives et Måneskin. Une nouvelle qui nous réjouit particulièrement ! Le samedi ne nous laisse pas non plus en reste. Pour cette troisième journée de festival, Rock en Seine recevra des pointures du rock. À commencer par The Offspring et Massive Attack. Seront également de la partie Blond Redhead et Inhaler – que nous avions découverts en première partie des Arctic Monkeys en mai dernier -. Cerise sur le gâteau, puisque leur Olympia est déjà complet, nous profiterons de The Kills sur le festival. Dimanche 25 août fera place à deux autres légendes : LCD Sound System et PJ Harvey. Graviterons autour d’eux The Smile, Róisín Murphy ainsi que la française Zaho de Sagazan. https://youtu.be/8XQYz7JKjWI?si=gNVs5-LDvR8F3vrR Un vendredi éclectique Histoire de nous donner un peu de répit, le vendredi 23 août propose un début de programmation éclectique. Au programme de cette journée, la néo-soul d’Olivia Dean ou encore la dance-funk de Jungle. Les deux étant britanniques, on admet être curieux de voir leurs performances respectives. Côté musique électroniques, vous pourrez danser au rythme des flamands Soulwax ou de Fred Again…! La mise en vente des billets aura lieu le 1er décembre à partir de 12H ! RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Louis Albi enchante La Bulle Café
Vendredi 10 novembre, Louis Albi était à La Bulle Café pour un concert aussi intimiste qu’énergique. Avant son passage par La Maroquinerie le 14 novembre 2023, Louis Albi s’est produit à La Bulle Café de Lille le 10 novembre. Retour sur la soirée ! De la Star Ac à la scène Un an plus tôt, nous découvrions Louis Albi à la Star Academy. Avec son effet madeleine de Proust, l’émission nous a surtout permis d’avoir un coup de coeur pour le jeune homme. Depuis, on sent combien Louis a évolué. De sa voix à sa prestation scénique, c’est un tout autre homme que celui découvert lors du premier prime. Aujourd’hui, il apparaît plus libéré. Fier de pouvoir monter sur une scène tant rêvée. Contrairement à Paris, Louis ne s’est pas produit à Lille dans une salle de concert à proprement parlé. En effet, il fallait se rendre à La Bulle Café afin de pouvoir profiter de sa venue. Un lieu convivial à deux pas du parc Jean-Baptiste Lebas où se produisent habituellement des groupes allant du rock au hip-hop. Mais ce soir-là, c’est de la pop que nous a proposé la salle. Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine La Bulle Café en joie Il est aux alentours de 20h30 lorsque Louis Albi entre en scène. Malgré un léger couac technique d’entrée de jeu, le chanteur ne se dégonfle pas. Tout sourire, il s’excuse et, professionnel, reprend avec le premier titre de la soirée : Oiseau blessé. Le concert se poursuit avec Seul à deux ainsi que son premier single, Que tu te mentes. Comme vous vous en doutez sûrement, Pleurer de Joie a été interprété dans son entièreté. De quoi se faire un bon avis comparatif entre versions studios et live. Connaissant son envie de faire plaisir à ses fans, Louis nous a également concocté un medley reprenant quelques chansons interprétées lors de son passage à la Star Academy. À commencer par Même pas mal, titre composé par Slimane pour la finale de l’édition 2022. D’ailleurs, le public n’a pas hésité à reprendre les paroles. S’il a débuté ce medley avec le morceau qui a conclu son aventure, Louis a inclus celui par lequel tout à commencé : Je te promets (Johnny Hallyday). Un excellent choix si vous voulez notre avis. Puis, le chanteur enchaîne avec Un autre monde (Téléphone) et l’excellent Born This Way (Lady Gaga). Bientôt, la fin approche. Il faut dire qu’avec seulement 12 titres à son répertoire, le concert ne pouvait durer éternellement. Pourtant, nous sommes ravis de la tournure de la soirée. De part son énergie et sa bienveillance, Louis Albi transmet des émotions multiples. Et ce, bien que le son de la salle n’est pas rendu justice à son set. Pour l’avoir vu la semaine suivante à La Maroquinerie, on vous assure que Louis a davantage sa place dans une véritable salle de concert plutôt qu’un café / bar. Louis Albi et deux jeunes fans, La Bulle Café, Lille | © Raine Une dévotion pour ses fans Louis Albi a un profond respect pour ses fans, et c’est réciproque. Dès les premières secondes du show, quelqu’un scande un compliment au chanteur touché. Touché, il l’est également en entendant ses paroles reprises parmi les premiers rangs. D’ailleurs, avant même que le concert ne commence, nous avons pu constater que le public a bien révisé avant de venir à La Bulle Café. En effet, quelques uns fredonnaient l’air de diverses chansons, dont, Entre moi, entre nous. Durant le set, Louis nous a également surpris en demandant si quelqu’un connaissait les paroles de Mon Frère. Deux jeunes fans l’ont ainsi rejoint sur scène afin de passer un bon moment à ses côtés. Un moment qui restera gravé dans leurs mémoires, mais aussi dans les nôtres tant on pouvait sentir la bienveillance émanant du chanteur. Tout au long de la soirée, nous avons constaté qu’une véritable complicité s’est instaurée entre public et artiste, ce qui nous rappelle pourquoi nous aimons tant les petites salles. Complicité qui se poursuivra après le concert puisque Louis n’est pas du genre à laisser ses fans de côté. Ainsi, le chanteur s’est adonné à une longue séance de dédicaces. Autant dire que tout le monde a pu repartir avec son souvenir. Pour cela, on lui tire notre chapeau car rares sont les artistes à prendre autant de temps pour leurs fans. Et vous, avez-vous vu Louis Albi sur l’une de ses 4 dates ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin