KO KO MO : Rock à l’état pur au Splendid

Le Need Some Mo Tour de KO KO MO s’est arrêté au Splendid de Lille le temps d’une soirée. Un concert qu’il ne fallait pas manquer ! Jeudi 2 novembre, KO KO MO s’est produit au Splendid de Lille. Une date en pleine tempête qui n’a pas empêché le duo de tout dévaster sur son passage. Retour sur une soirée entre rock et proximité avec le public ! Dynamite Shakers Afin d’assurer leurs premières parties, KO KO MO a fait appel à quatre vendéens : les Dynamite Shakers. En effet, après Angers et Nîmes, le quatuor s’est emparé de la scène lilloise. D’ailleurs, ne vous fiez surtout pas à leur jeune âge car ce groupe a énormément de potentiel. Musicalement, on adhère. Scéniquement, l’énergie est là. Supplément, on sent l’amitié qui lie le groupe, leur permettant d’offrir une belle prestation. On a notamment pu entendre leur dernier single sorti en octobre : The Bell Behind The Door. Pour ceux qui compterez (re)voir KO KO MO en France, sachez que Dynamite Shakers sera de la partie au Bikini (Toulouse) le 15 novembre ainsi qu’au Rocher de Palmer (Cenon) le 17 novembre. Le groupe sera également à la programmation des Transmusicales de Rennes le 7 décembre et participera aux Rockeurs ont du Coeur à Nantes le 16 décembre. Dynamite Shakers, Splendid (Lille) | ©Raine Photographie Dynamite Shakers, Splendid (Lille) | ©Raine Photographie Dynamite Shakers, Splendid (Lille) | ©Raine Photographie KO KO MO : du rock à l’état brut Après leur passage remarqué au Main Square Festival l’été dernier, nous avions hâte de retrouver KO KO MO sur scène. Et s’il a fait chaud… très chaud à Arras, ce 2 novembre, la chaleur était clairement à l’intérieur de la salle. Que voulez-vous, avec l’arrivée du duo nantais a suivi la tempête Ciaran. Un temps parfait pour un concert de rock si vous voulez notre avis. Car oui, KO KO MO dévaste tout sur leur passage grâce à leur énergie débordante. Derrière sa batterie, Kevin « K20 » Grosmolard transpire la joie de vivre. C’est d’ailleurs par lui que passe la majeure partie des interactions avec le public, Warren se concentrant davantage sur le chant tout en faisant le show. Une chose est sûre, on sent l’alchimie entre deux musiciens habités par un rock authentique. Une batterie, une guitare, nous n’avions besoin de rien de plus pour nous transpercer le coeur. Parmi les morceaux interprétés, on compte les excellents Non Essential Man, Need Some Mo en passant par So Down ou encore Technicolor Life. Au milieu de tout cela, Kevin nous offre un incroyable solo de batterie sur The Lemon Twins, encouragé par le public. Un set laissant un goût de reviens-y, on est gourmand ici ! Kevin « K20 » Grosmolard, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Warren Mutton, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Kevin « K20 » Grosmolard, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Warren Mutton, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Kevin « K20 » Grosmolard, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Warren Mutton, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine KO KO MO, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Kevin « K20 » Grosmolard, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Warren Mutton, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Une proximité incontestable avec le public Malgré les intempéries, la foule s’est déplacée en masse pour applaudir les deux nantais. D’ailleurs, s’il y a bien un terrain sur lequel KO KO MO n’a strictement rien à se reprocher, c’est bien sa proximité avec leur public. Le duo s’est même offert deux bains de foule au court de la soirée. La première, durant leur reprise de Personal Jesus (Depeche Mode) où Kevin n’hésitera pas à lâcher un « alors les vieux, ça va? » à destination des personnes assises dans les sièges derrières la console. Ce qui, on l’admet, nous a fait rire. La seconde, en conclusion du concert. Cette fois, c’est l’intimité qu’a cherché KO KO MO. À leur demande, un cercle se forme dans la fosse, les gens se baissent afin d’offrir une bonne visibilité à tous et les téléphones regagnent les poches. Une lumière à led descend alors entre eux, les éclairant tandis que Warren entame Show Must Go On (Queen). Bien sûr, il sera rejoint par l’entièreté de la salle qui n’a pas résisté à pousser la voix. On a également senti l’attachement profond du groupe pour le public lillois. D’abord en demandant qui était présent lors de leur passage au Splendid un an plus tôt. Puis, en mentionnant que s’ils devaient vivre ailleurs qu’à Nantes, ils choisiraient probablement Lille. Comme quoi, la chaleur du Nord est loin d’être un mythe ! En même temps, on les comprends. Nous non plus ne sommes pas originaires de la région et nous n’avons absolument aucune envie d’en partir. Ainsi, tous les éléments étaient réunis afin de passer une excellente soirée ! Et vous, étiez-vous de la partie pour KO KO MO ce 2 novembre au Splendid? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

« Le Consentement » ou l’emprise d’un pédophile acclamé par la critique littéraire

Dans Le Consentement, Vanessa Filho met en images la relation de Vanessa Springora avec l’écrivain Gabriel Matzneff. Un film avec pour thématique l’emprise d’un véritable prédateur. Sortit en salle le 11 octobre 2023, Le Consentement est largement inspiré du récit éponyme de Vanessa Springora publié en 2020. Sur fonds d’années 80, Vanessa, 13 ans, côtoyait écrivains et férus de littérature lors de dîners mondains. Parmi eux, Gabriel Matzneff, un écrivain qui se révèlera être un effroyable prédateur.  TRIGGER WARNING Le Consentement aborde la pédocriminalité. Il n’est donc par recommandé pour toutes et tous ! × Ignorer cette alerte. Une époque où il était interdit d’interdire: entre complicité et laxisme Le Consentement débute dans une cour d’école. Une scène à priori banale. Pourtant, Vanessa Springora (Kim Higelin), 13 ans n’a rien de l’adolescente lambda. Habituée aux dîners mondains donnés par sa mère (Laetitia Casta), elle y apparaît comme une enfant timide, n’adressant la parole à personne. En revanche, elle y écoute très attentivement un homme chauve, la cinquantaine passée et au phrasé particulier : Gabriel Matzneff. Grimé pour l’occasion, Jean-Paul Rouve tient ce rôle particulièrement effrayant. En premier lieu prévenant, son personnage envoie par la suite des dizaines de courriers à Vanessa. D’abord réticente à cette relation, la mère finira par laisser les choses se faire. Le tout, par lassitude ou aveuglement, comme si elle aussi, était sous emprise. À moins que ce ne soit de la jalousie. Une mise en parallèle entre une femme délaissée par son mari – par les hommes en général -, en proie aux addictions et sa fille, jeune, innocente et déjà très convoitée. L’un des passages les plus marquant reste l’intervention de Denise Bombardier dans  Apostrophes. Émission où l’écrivaine québécoise y attaque frontalement Gabriel Matzneff, reprochant à sa littérature de  servir «d’alibi» à ses crimes et abus de pouvoir. «Moi, M. Matzneff me semble pitoyable», lance-t-elle avant de poursuivre : «Comment s’en sortent-elles, ces petites filles, après coup? Moi je crois qu’elles sont flétries et la plupart d’entre elles, peut-être, pour le restant de leurs jours.»  Ce jour là, en plateau, elle est la seule à remettre ces agissements en question face à des invités hilares. Face à cette émission, la mère de Vanessa éteint la télévision. En effet, ces paroles entrent en contradiction avec ce qu’elle laissait faire au même moment au sein de son propre foyer. En outre, lorsque le personnage de Vanessa décide de rompre avec son « amant », celui-ci appelle inlassablement, et en pleine nuit sur le téléphone du domicile familial. La mère s’étonne alors : « Mais, c’est dommage, il t’aime bien pourtant. » Un passage qui a largement fait soupirer d’exaspération l’entièreté de la salle, marquant ainsi désapprobation et incompréhension. Deux rangées derrière la notre, nous avons même pu entendre un couple chuchoter « C’est tellement dégueulasse« . https://www.youtube.com/watch?v=H0LQiv7x4xs&t=2s Une relation d’emprise qui va crescendo Sans connaissance du contexte, on pourrait croire que Le Consentement est une histoire d’amour entre un homme et une femme incluant une grande différence d’âge. Ce qui dérange certains, même lorsque les deux parties sont majeurs. Cependant, il n’en est rien. Car on le répète, Vanessa n’a que 13 ans et l’homme face à elle à le quadruple de son âge. Et bien que Kim Higelin, l’interprète de la jeune fille en ait 23 en réalité, la voir dans ce rôle nous met mal à l’aise. Évidemment, comme dans chaque relation impliquant de l’emprise, tout débute de manière quasi romantique. Dans les années 80, on parle ici de relation épistolaire. D’abord, uniquement du côté de Gabriel Matzneff. Puis, de Vanessa. Viennent ensuite les premières balades et enfin, une invitation à l’appartement de l’homme. Lieu où, pour détendre l’atmosphère, Matzneff met de la musique sur son tourne-disques, esquissant quelques pas de danse un peu gauche. Mais, comme dans toute relation toxique, le vrai visage du prédateur ne tarde jamais à se dévoiler. Étape par étape, on passe ainsi d’avances, à la séduction, et bien sûr, la manipulation. SPOILER & TW 1 Tout au long du films, les scènes “d’amour” sont vraiment déstabilisantes. En effet, elles mettent en images ce que nous avons lu dans le livre. Ce ne sont donc pas deux personnes qui s’aiment comme on veut bien nous le faire entendre, mais une adolescente abusée par un homme de 50 ans. Homme qui lui fait croire que tout cela est “très beau, très rare” et bien sûr, “que de l’amour“.  Gabriel Matzneff (Jean-Paul Rouve) et Vanessa Springora (Kim Higelin) Pour Vanessa, la désillusion est terrible. Elle, que Matzneff appelle souvent « mon enfant », découvre qu’il cumule en cachette les « amours » avec d’autres adolescentes. Parfois, en même temps. Et pour ne rien arranger, qu’il pratique également le tourisme sexuel sur de petits garçons aux Philippines. C’est notamment la lecture de l’un des livres de l’écrivain qui agit comme élément déclencheur et véritable prise de conscience. En effet, Matzneff y décrit sans vergogne sa passion pour « les culs frais de Manille« . On découvre alors une adolescente tantôt désoeuvrée, abattue, tantôt en proie à une énorme crise de panique. Le tout, dans la chambre d’hôtel permanente de son amant. Là, seule face à un miroir, elle réalise ce qu’elle vient de lire. Dans son reflet, elle aperçoit alors quatre ou cinq jeunes garçons dont certains d’origine asiatique. SPOILER & TW 2 Parmi les scènes choquantes compte également un jour où Vanessa et Gabriel Matzneff sont dans leur chambre d’hôtel. L’homme y apparaît assis au bord du lit, chemise ouverte et pantalon baissé jusqu’aux chevilles, sexe apparent. S’en suit une fellation montrée de manière subjective. Une scène qui a également secouer la salle. Avis final Le Consentement est un film qui marque. Pas seulement pour ces scènes que l’on juge glauques et malaisantes mais aussi par la dépiction de l’emprise telle qu’elle est en vérité. En effet, pour l’avoir vécu nous-même, nous savons qu’elle peut provenir d’une relation amicale, familiale ou amoureuse.  Autant dire qu’après ces deux heures à regarder cela, de nombreuses questions nous viennent à l’esprit :  « Comment la société a-t-elle pu être aussi laxiste ?« , « Combien d’autres enfants ont subis

Interview : Louis Albi se livre avant sa tournée

« Je parle à toutes ces personnes qui se sentent un petit peu seules, différentes. Que ce soit pour leurs émotions, leur sexualité, ou plus globalement, l’ethnie, la religion. Je parle à tout le monde.«  Le 20 octobre 2023, Louis Albi a dévoilé son premier album, Pleurer de Joie. Avant son passage par La Bulle Café à Lille le 10 novembre prochain, nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec lui. Un entretien particulièrement inspirant autour de son projet mais aussi un peu de culture. Pour toi, tout a changé très vite après la Star Academy. Y a-t-il eu une prise en charge après l’émission ou tu t’es retrouvé livré à toi-même ? (ce qui peut causer du stress) Louis : J’ai eu beaucoup de stress, parce qu’on a toujours peur de se tromper, de faire les mauvais choix. Après j’avais quand même un contact avec les équipes de casting qui nous ont suivi et un peu materné tout au long de l’aventure. Donc je savais que je pouvais avoir ce soutien là.  Même au niveau des professeurs, beaucoup ont continué à nous encadrer, nous aider un petit peu dans notre voie. Moi, j’avoue que j’ai mon avocate que j’avais pris avant l’aventure qui a continué, m’a aiguillé. Ensuite, Sony a pris le relais très très vite. De manière plus générale, aujourd’hui il est impossible de communiquer sans passer par les réseaux sociaux. Alors que beaucoup d’artistes ont des Community Manager pour les gérer, tu sembles t’en occuper toi-même. Est-ce une volonté de ta part? C’est une volonté de ma part parce que je trouve que c’est plus humain. Plus vivant. C’est plus moi, tout simplement. J’ai un projet qui est très personnel, donc ne pas se donner soi, ce serait un peu hypocrite je trouve (rires). Mais c’est du travail supplémentaire.  Après, j’ai aussi des gens chez Sony qui m’aident parfois pour les grosses grosses échéances à faire un petit planning ou à préparer certaines choses. Mais tout vient de moi parce que j’ai besoin de cette authenticité. De créer un lien sincère avec les gens. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Louis Albi (@albilouis) Si on ne se trompe pas, tu es le premier de la saison 2022 à sortir ton album. Comment as-tu géré cette pression? Y a pas eu de pression d’être le premier, parce que pour moi l’aventure était terminée. C’est juste que chacun fait ses projets. Prend le temps qu’il a besoin, etc… Après je vais pas mentir, j’ai eu vachement de déferlement de haine parce que j’étais le premier. Dans le sens où beaucoup de personnes, qui étaient dans la fanbase de la gagnante (Anisha, ndlr) par exemple, ou d’autres personnes, ne me trouvaient pas légitime de sortir mon projet en premier parce qu’ils ont du mal à comprendre que la compétition est terminée. J’ai fait mon aventure et maintenant je suis artiste en fait. Je suis artiste. J’ai mon propre projet. Donc c’est plus là où il y a eu un petit peu de mélancolie qui s’est installée face à la haine un peu gratuite des gens et leur incompréhension. Parce que à l’époque, il y avait une idée de priorité sur le premier. Aujourd’hui ça n’existe plus. Et heureusement parce qu’on fait des projets tellement différents et aussi enrichissant que ce serait dommage de se priver de travailler juste pour laisser certains en priorité. Je trouve que c’est bien cette idée qu’on prenne tous le temps qu’on veut, et voilà. En parlant de ton album, dès ton premier single, Que Tu te mentes, on a tout de suite compris que tu allais jouer la carte personnelle. C’est plutôt rare pour une première réalisation. Qu’est-ce qui t’as donné envie de te livrer de cette façon? Déjà mes idoles – enfin, mes idoles -, les personnes dont je respecte énormément le travail, c’est des gens qui partagent et qui ont peut-être presque une non pudeur sur leur vie perso. Et qui partagent beaucoup. C’est ça que je trouve hyper riche chez les artistes.  Donc je voulais en faire de même pendant l’aventure. J’étais quelqu’un mis à nu très facilement face aux autres, aux caméras, au public. Et je trouvais bien de rester dans cette continuité là. Continuer à leur donner de moi. Leur donner ma sincérité, mes larmes, mes rires, et qui je suis personnellement. On est aussi de grands hypersensibles. Du coup, Pleurer de joie nous a fait beaucoup de bien. Si tu l’as écrite comme pied-de-nez aux personnes critiquant ta sensibilité, est-ce que tu espères libérer, ne serait-ce qu’un peu, la parole sur ce sujet grâce à ce titre ? Totalement. Enfin, ce titre et l’album en général. Je parle à toutes ces personnes qui se sentent un petit peu seules, différentes. Que ce soit pour leurs émotions, leur sexualité, ou plus globalement, l’ethnie, la religion. Je parle à tout le monde. À tous les gens qui sont un petit peu à côté et pas forcément représentés ou écoutés. Et leur dire juste qu’ils ont le droit d’être comme ils sont. De vivre pleinement et d’être juste fier de qui ils sont. De leur chemin, leur travail. Donc oui, Pleurer de Joie, c’est une chanson sur l’hypersensibilité. Sur la mienne, mais aussi celle que des milliers, voir des millions de gens vivent au quotidien. Et voilà, c’est pour dédramatiser. Dire qu’on a le droit d’être comme on est. Et c’est beau. Nos larmes sont belles. Nos rires sont beaux. Toutes nos émotions doivent être vécues pleinement sans avoir besoin d’être bridées. https://www.youtube.com/watch?v=VZPZGOBNmZI D’ailleurs, tu joues la carte de la sensibilité à 100 % en incluant des mouchoirs dans l’un des packs proposés à la vente. Comment est venue cette idée très originale ? Alors l’idée vient pas de moi ! (rires) C’est mon avocate qui l’a eu. Et on trouvait ça vraiment super drôle.  Avec mon équipe on s’est dit, pourquoi pas jouer le truc à fond ? Du coup, je leur ai dit, on pourrait faire ça et c’est moi qui

Quatre dates pour Louis Albi

Un an après la Star Academy, Louis Albi part sur les routes pour quelques dates. Du 8 au 14 novembre, Louis Albi sillonnera la France et passera également à Bruxelles afin de donner vie à son premier album, Pleurer de Joie. Découvrez tout de suite les villes où aller le voir ! Qui est Louis Albi ? Si vous n’avez pas suivi le grand retour de l’émission culte de TF1, la Star Academy, le nom de Louis Albi ne vous dit probablement rien. Pour notre part, nous étions devant notre TV et on doit dire que le jeune homme nous a immédiatement tapé dans l’oeil. Sensible, drôle et surtout vrai. Voilà ce qui pourrait caractériser cet artiste. C’est également ce qui nous a donné envie de suivre son parcours après l’émission. D’ailleurs, son premier album, Pleurer de Joie est disponible depuis le 20 octobre dernier. Album dans lequel on retrouve des thématiques qui lui sont chères telles que : le harcèlement scolaire, l’homosexualité ou encore l’hypersensibilité. Le tout, évoqué d’une manière particulièrement solaire sur des rythmes pop.  https://www.youtube.com/watch?v=VZPZGOBNmZI Où voir Louis Albi en tournée ? Si comme nous vous avez la curiosité de découvrir Louis Albi en live, sachez qu’il débutera une mini tournée en novembre. Vous pourrez donc le retrouvez le 8 novembre à La Marquise (Lyon). Puis, le chanteur viendra se produire dans le Nord avec un passage par La Bulle Café (Lille) le 10 novembre. Le lendemain, Louis se produira en Belgique, et plus particulièrement du côté de Bruxelles au The Club du Cirque Royal. Enfin, cette mini tournée s’achèvera à Paris avec une date à La Maroquinerie le 14 novembre.   Bien que ces quatre dates se résument plutôt au nord de la France, nul doute que Louis sera de retour sur scène dans les mois à venir ! Évidemment, nous vous tiendrons au courant ! Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Louis Albi (@albilouis) Comptez-vous découvrir Louis Albi en live ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Shaka Ponk retourne le Zénith de Lille

Shaka Ponk a installé son Final Fucked Up Tour pour deux jours à Lille les 13 et 14 octobre 2023. Un dernier moment de communion entre le groupe et ses fans ! Vendredi 13 octobre, Shaka Ponk s’est produit au Zénith de Lille dans le cadre de leur Final Fucked Up Tour. Évidemment, nous ne pouvions manquer cet événement. La dernière tournée de Shaka Ponk Lors de l’annonce de leur nouvel album, sobrement intitulé Shaka Ponk, le groupe a troublé tout le monde. En effet, ils ne souhaitent plus faire de concerts. La raison ? L’écologie. Les tournées étant particulièrement gourmandes en énergie et polluantes, ils ont du faire un choix entre leurs vies professionnelles et leurs aspirations personnelles.  Après avoir pesé le pour et le contre, Sam et Frah ont expliqué qu’ils avaient davantage « envie d’être sur le terrain » afin d’agir sur la question du dérèglement climatique. Ainsi, après avoir fait leurs adieux à la scène, Shaka Ponk se concentrera sur The Freaks. Si vous n’en avait encore jamais entendu parlé, The Freaks est un collectif d’artistes et personnalités qui s’engagent écologiquement. On y retrouve notamment Matthieu Chedid, Zazie, Pomme, Mademoiselle K ou encore Juliette Binoche. The Last Internationale En guise d’ouverture, Shaka Ponk ne s’est pas moqué de nous. En effet, ce sont les américains The Last Internationale qui ont assuré le show. Un choix logique puisque depuis 2020, 3 membres de Shaka Ponk jouent pour eux. Mais pas ce soir. Ce soir ils ne sont que 3 sur scène. Delilah Paz au chant, Edgey Pires a la guitare et un batteur. On l’avoue, nous étions bien trop loin pour savoir s’il s’agissait ou non de Ion. Formé en 2008, le duo a commencé à avoir du succès en 2014. Ils ont notamment eu l’occasion de se produire en première partie de Robert Plant, The Who et plus récemment les Guns N’Roses. Delila et Edgey sont également reconnus pour leurs chansons abordant la politique et l’écologie. Deux thèmes chers à Shaka Ponk. Côté live, impossible d’être déçu. À peine en scène, Delila nous hypnotise par sa voix imprimée de soul. Musicalement, le duo possède tout ce qu’on aime dans le rock. Des gimmicks entraînants et des solos à ne plus savoir où donner de la tête. Pardonnez-nous de ne pas avoir retenus les titres des morceaux. On était tellement pris dans l’ambiance qu’on s’est uniquement focalisés sur la musique. Autre bon point, Delila n’a pas hésité à prendre un bain de foule et faire chanter le public dans son micro. C’est d’ailleurs quelque chose qui nous a marqué, la chanteuse n’hésitait pas une seule seconde à s’exprimer envers le publique soit en anglais soit dans un français très approximatif. The Last Internationale fut donc une très belle révélation pour nos oreilles et un nouveau groupe à ajouter à nos playlist ! https://www.youtube.com/watch?v=W2JRKNy3KY4 Shaka Ponk : Un début en acoustique C’est depuis le public que Shaka Ponk fait son entrée en scène. Une excellente initiative pour un groupe qui a toujours été proche de ses fans. Afin de conserver cette intimité, Sam, Frah et CC rejoignent une plateforme au fond de la fosse afin d’y débuter le concert d’une façon originale. Le tout, en escaladant les barrières de sécurité des gradins afin de gagner la fosse. Que voulez-vous, on est punk où on ne l’est pas. Contrairement à l’habitude où le groupe débute de façon énergique, ici, c’est l’acoustique qui a été préférée. Un bon moyen de débuter le show en douceur avant de ne plus pouvoir respirer. Ont été interprétés en acoustique I’m Picky, Run Run Run, Gung Ho ainsi qu’une reprise de House of The Rising Sun (Animals). Un set électrisant Une fois de retour sur la scène principale, Shaka Ponk ne nous laissera pas une minute de répit. À commencer par Je m’avance et son influence à la Noir Désir. On retrouve également Wanna Get Free, Twisted Mind, Sex Ball ou encore Circle Pit. Évidemment, puisqu’il était question de circle pit, Frah a de nouveau gagné la plateforme centrale afin que la fosse puisse tourner autour de lui. Le tout en demandant aux personnes fragiles et aux enfants de s’éloigner afin de ne pas se blesser. En parlant du public, Shaka Ponk en reste particulièrement proche. Après leur arrivée remarquée, Frah n’a pas hésité à faire monter une fan sur scène avant que le groupe n’entame leur reprise de Smell Like Teen Spirit (Nirvana). Un moment inoubliable pour elle puisque la jeune femme finira par s’offrir un joli slam sous le regard du chanteur. Parmi les titres de la setlist, Shaka Ponk n’a pas hésité à battre le fer. Notamment avec trois titre de leur dernier album : J’aime pas les gens, Tout le monde danse et 13000 heures. On espérait d’ailleurs avoir l’occasion d’entendre cette dernière en live puisqu’elle aborde le harcèlement scolaire. Le groupe n’a pas hésité non plus à déployer un drapeau LGBTQ+. Le tout couplé à des messages sur écrans poussant à « être qui ont est » vraiment ou « mourir en essayant de l’être ».  On retient aussi J’aime pas les gens ou Sam n’a pas hésité à allumer une cigarette sur scène dans le simple but de faire réagir le public. Shaka Ponk, Zénith de Lille | ©Raine Shaka Ponk au Zénith de Lille | ©Raine Shaka Ponk au Zénith de Lille le 13 octobre 2023 | ©Raine Samaha, Shaka Ponk au Zénith de Lille le 13 octobre 2023 | ©Raine Samaha, Shaka Ponk au Zénith de Lille | ©Raine Frah, Shaka Ponk au Zénith de Lille | ©Raine Un show très bien pensé Comme toujours Shaka Ponk ne déçoit pas visuellement. En guise de décor, des piles de livres s’imposent de chaque côté de la scène ainsi que sous les plateformes où jouent Steve (claviers) et CC (guitare) d’un côté, Mandris (basse) et Ion (batterie) de l’autre. Par ce choix on comprend une chose : instruisez-vous plutôt que de vous laisser manipuler par les gouvernements. En effet, durant Tout le monde danse, des images du gouvernement ont été projetées, provoquant une huée

Définition du viol : le gouvernement contre la loi européenne

La Commission européenne bloquée par le refus de se positionner sur la définition du viol par la France et d’autres pays. Actuellement, la Commission européenne étudie un projet de loi à propos de la définition du viol. Une loi visant à protéger les femmes de tout type de violences. Alors que plus de 100 000 viols sont enregistrés dans l’Union européenne chaque année, le gouvernement français refuse au Conseil européen cette avancée majeure concernant la protection des femmes. La décision finale doit se tenir lors de prochaines réunions entre le Parlement européen – incluant cette définition dans sa loi -, la Commission européenne – pour l’inclusion – et le Conseil Européen, bloqué par certains pays. Qu’est-ce que cette loi ? La Commission européenne souhaite définir le viol, mais que cela veut-il dire ? Tout d’abord, faisons un point sur la situation. Selon les Nations Unies, en Europe, sept femmes meurent chaque jour sous les coups de leur conjoint ou autre membre de leur famille. En France, l’association féministe #NousToutes à recensé 147 féminicides en 2022. Suite à cela, la Commission européenne a mis une proposition de directive sur la table. S’est donc imposé la nécessité d’harmoniser les définitions des violences faites aux femmes entre chaque pays membre ainsi que les sanctions prononcées contre celle-ci. Par ailleurs, sont également prévus un meilleur accompagnement des victimes et plus de prévention. L’eurodéputée et rapporteuse du texte Nathalie Colin-Oesterlé a déclaré qu’il « s’agit de la première loi européenne pour lutter contre les violences faites aux femmes ». Autant dire, un signal extrêmement fort envoyé aux victimes de violences. Malheureusement, si une large majorité s’est dégagée en faveur de ce texte le 28 juin dernier, certains pays, comme la France se sont positionnés contre. Un appel à la mobilisation Pour le Parlement européen, le sexe sans consentement est un viol. Un fait évident pour nombre d’entre nous mais visiblement pas pour le gouvernement français. Logique nous direz-vous vu les membres statuant encore parmi nos ministres. Ainsi, le 20 septembre dernier, le mouvement Place Public a lancé une pétition afin de sensibiliser les français au choix de notre gouvernement. Mené par l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, Place Public défend entre autre l’urgence féministe. Le sujet tient d’ailleurs à coeur aux français•es puisque la pétition a recueilli plus de 50.000 signatures en quelques heures. Par ailleurs, cet appel vise à soutenir l’eurodéputée Evin Incir qui  représentera et défendra la  position de Place Publique et d’associations féministes lors de prochains trilogues (négociations entre le Parlement européen, la Commission européenne et les États membres). On le rappelle, imposer un rapport sexuel à une personne contre son consentement est un viol. Le Parlement européen l’a voté à l’unanimité, gauche et droite confondues. Pourtant, le gouvernement français s’oppose au Conseil européen. Actuellement, 12 pays membres plaçent leur définition du viol sur le consentement, là où la France le fonde seulement sur la surprise, la violence et la contrainte. A quelques mois des élections européennes, cette loi n’est pas seulement boudée par la France sur la définition d’un viol. Pour Anne-Cécile Maifert, présidente de la Fondation des Femmes, « il est difficile d’imaginer, depuis notre quotidien, que l’Europe puisse être un quelconque secours » dans ces situations. Il faut donc retenir que, contrairement à d’autres pays, la France met un point de blocage à l’avancée du droit au Conseil européen. C’est donc avec l’ambition d’une mobilisation importante, que le mouvement Place Publique souhaite faire entendre ses revendications afin de faire évoluer les lois de protection des droits des femmes européennes et faire enfin entendre la voix des victimes de violence. Cependant, la France ne l’entend pas de cette oreille. En effet, le 4 octobre dernier, Paris s’est opposé à l’inscription du viol dans la première directive européenne dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes. Pour signer la pétition : https://droitsdesfemmes.place-publique.eu/ ELISA Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Retour sur l’incroyable concert de Blanks

Le 19 septembre nous avons eu la chance d’assister au concert de Blanks qui se produisait pour la seconde fois à La Boule Noire. 3 ans que les fans de Blanks attendaient le groupe. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas été déçus. Retour sur ce concert exceptionnel qui a réjoui une foule en extase et en communion avec le chanteur. Jude Todd : une première partie qui met tout le monde d’accord ! Afin d’ouvrir les festivités c’est Jude Todd qui s’est lancé en première partie de Blanks. Ancien participant de The Voice, il interprète des chansons franco-anglaises aux airs pop folk. Les rythmes entraînants et la joie de Jude Todd (accompagné d’un batteur) ont directement ambiancé le public. Cela a donc donné le ton pour la suite.  Le public a tant apprécié les morceaux proposés que tout le monde a allumé les lumières des portables lors d’un titre. Ambiance intimiste garantie ! De plus, la foule s’est pris au jeu, chantant et les accompagnant avec leur cœur. D’ailleurs, à la fin du concert des roses ont été données au chanteur et son musicien. Indéniablement, Jude Todd est un artiste interprète complet à suivre de très près ! Judd Todd et son musicien en première partie de Blanks | © Mélanie Pierrat Qui est Blanks ? Le moment fatidique arrive : Simon de Wit, alias Blanks monte sur scène. Le grand néerlandais passe donc de YouTube à la scène. Et qu’il est bon dans les deux domaines ! Mais revenons d’abord sur ses prémices. Peut être que certains d’entre vous ne connaissent pas encore Blanks. Comme nous le mentionnions ci-dessus, le jeune homme n’a pas fait ses débuts sur scène mais sur Youtube. Sur sa chaine, on retrouve notamment des covers en tout genre. Par exemple, si Someone you loved (Lewis Capaldi) était de Blink 182. Ou encore si Another Love de Tom Odell était une chanson joyeuse au Ukulélé.  Par la suite, Blanks a créé ses premiers morceaux. Le tout, de manière participative. En effet, il laissait les gens voter via des sondages Instagram afin de déterminer les préférences de sa communauté. On découvre alors l’univers aux sonorités plus pop et entrainantes. Une pop un poil kitsch agrémentée de synthés. Un concert attendu Ā peine arrivé vêtu de la même tenue que celle qu’il porte sur l’affiche de sa tournée, soit, un costume et des converses, Blanks est acclamé par la foule. Il ne faudra d’ailleurs pas longtemps pour que tout le monde s’emballe sur chacun de ses titres. C’est ça quand on sait mettre l’ambiance !  D’ailleurs, il s’agit d’un concert « reporté » puisque le chanteur aurait du se produire à Paris il y a quelques années. Malheureusement, sa venue avait été compromise en raison du COVID. Public durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Public durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie PierratPublic durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Public durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Un artiste reconnaissant Tout le long du concert, Blanks interagit avec son public, ne cessant de répéter à quel point il est heureux et reconnaissant de faire ce concert. Les titres s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Évidemment, le chanteur va jouer ses titres phares telles que la reprise de Better now (Post Malone), en passant par  I’m not scared anymore et bien sûr Breathe in breathe out où le public reprend les paroles. N’oublions pas de citer LE morceau avec lequel Banks s’est fait connaître au moment du confinement : Dance Alone. Un morceau participatif au rythme joyeux qui l’a propulsé sur le devant de la scène. Et, dans notre cas, nous a bercé durant le confinement. Le concert se passe comme une grosse soirée à la maison entouré de personnes bienveillantes et heureuses d’être là. Toutes profitent de chaque instant. Histoire de garder cette proximité, Blanks a également annoncé qu’il viendrait à la rencontre du public suite à son set. https://www.youtube.com/watch?v=Z4DEi1-t2sI Et vous, avez-vous découvert Blanks pendant le confinement ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

L’Olympia sous le charme de Hozier

Hozier s’est produit dans un Olympia complet le 18 juillet ! Le 18 juillet 2023, nous avions rendez-vous à l’Olympia pour le concert tant attendu du grand et admirable Hozier. Retour sur ce formidable concert ! Une ouverture qui fait l’unanimité La soirée a commencé avec une jeune artiste américaine indépendante : Victoria Canal. Dès son arrivée seule sur scène avec sa guitare et son piano le public s’emporte et la soutien instantanément. Et ce, même durant les chansons « tristes ». Un fait qui a eu le don de faire rire l’artiste. Qu’importe son handicap physique – malformation de son bras droit de naissance -, Victoria Canal est une artiste complète qui risque d’aller loin. Ses chansons douces nous emmènent dans son univers qu’on adore immédiatement. Ce soir là, la chanteuse n’a cessé de répéter que le public de l’Olympia était l’un des meilleurs qu’elle ait eu. Elle a ajouté que c’est d’ailleurs pour ces moments qu’elle fait de la musique. La chanteuse nous a également glissé qu’elle aimait énormément le public de Hozier car « nous sommes tous gays » ! Un public qui la rend heureuse et reconnaissante. Elle nous as aussi fait la belle surprise de reprendre un titre de Phoebe Bridgers, Motion Sickness.  Autant dire que Victoria Canal nous a directement touché en plein cœur avec son entièreté et sa sincérité. Lors de cet événement, elle a annoncé qu’elle reviendrait à Paris pour sa première date en solo. On vous donne donc rendez-vous le 6 décembre au Pop up du Label. Victoria Canal, Olympia (Paris) | ©Mélanie Pierrat Un public à l’unisson Après s’être échauffé sur les chansons diffusées en attendant l’artiste – notamment Ho hey de The Lumineers – le public était plus que prêt à recevoir Hozier sur scène dignement ! Il est 21h lorsque Hozier et ses musicien.nes arrivent sur scène. L’Olympia est déjà tellement bruyant et heureux de le voir que le chanteur retire immédiatement ses oreillettes pour nous entendre de plus belle. Déchainé, c’est même de toute son âme que la foule a repris avec Hozier le premier titre du set : Eat Your Young. En parlant du public, nous lui tirons notre révérence. En effet, a de nombreuses reprises, Hozier a dû retirer ses oreillettes afin de l’entendre chanter. De Someone New à Would That I, la foule reprend les choeurs à pleins poumons. Sans compter les fans qui se sont déchaînés en rythme contre les barrières des premiers rangs.  Évidemment, lorsque les premières notes de Take me to Church ont résonné dans l’Olympia, le public s’est mis à hurler, chantant à tue-tête cette chanson devenue phare. Hozier en profite alors pour tendre son micro ou ramasser un drapeau LGBTQIA+ avant de l’accrocher délicatement au pied de son micro.  Aucun doute, en ce 18 juillet 2023, l’osmose entre Hozier et son public était bien présente. En plus de prendre les devants, le public se prêtera au jeu du chanteur à sa demande. Ainsi, l’Olympia reprendra une dernière fois Cherry Wine, accompagnant Hozier, seul à la guitare. Hozier à l’Olympia (Paris) | © Mélanie Pierrat Un concert incroyable Chaque secondes et chansons qui passent, la voix de Hozier nous fait vibrer. Tout ceci est notamment possible grâce à ses musicien.nes. Car sur scène, le chanteur est entouré de huit musiciens, dont quatre femmes. Et ça : on adore.  D’ailleurs, Hozier a insisté pour tous nous les présenter un par un. Le chanteur a également ajouté que tous ses musicien.nes sont des artistes indépendants. Comprenez donc qu’il enjoint à les soutenir dans leurs projets personnels. Toujours modeste, Hozier n’a pas hésité à inviter Victoria Canal à le rejoindre sur scène. Ainsi, ils ont interprété ensemble la ballade Like Real People Do. Hozier surprend également avec De Selby Pt. 1&2 qu’il n’avait joué en live qu’une fois auparavant. Hozier à l’Olympia (Paris) | © Mélanie Pierrat Bonne nouvelle, Hozier sera de retour à Paris le 29 novembre 2023. Cette fois-ci, au Zénith ! Serez-vous de la partie ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Retour sur le Main Square Festival 2023

Du 30 juin au 2 juillet, nous étions au Main Square Festival qui se déroule chaque année à la citadelle d’Arras ! Lors de cette 17e édition du Main Square Festival, le festival a misé sur la jeunesse. En plus d’une programmation tournée vers le rap, le festival a mis en avant des artistes féminines ainsi que des artistes engagés ! Retour sur le weekend ! Une programmation toujours axée rock Bien que le Main Square Festival joue la carte de la jeunesse depuis quelques années, le rock n’est pas passé à la trappe. Cette année, nous avons notamment pu y voir Anna Calvi, Royal Republic, Nova Twins, Ko Ko Mo ou encore Fever 333. Tant d’artistes qui nous ont fait vibrer. Vibrer, c’est bien le mot à employer en parlant de Royal Republic. Car les suédois nous ont donné chaud. Très chaud ! On retient de leur set leur présence scénique ainsi qu’un humour décapant. Samedi 1er juillet, l’ambiance cuir, moustache & rock’n’roll a pris tout de suite! D’ailleurs, le public était aussi enflammé et déchaîné que le groupe et ce de Rata-tata à Stop Movin’ jusqu’à leur reprise de Ace of Spades (Motörhead). Comment parler de Royal Republic sans parler de leurs amis Ko Ko Mo. Malheureusement programmé le lendemain, le duo fut un véritable coup de coeur. En les écoutant, on se demande d’ailleurs comment ils ne peuvent être que deux sur scène : Kevin alias K20 Gromolard (batterie) et Warren Mutton (chant, guitare). Avec eux, le voyage est assuré ! Désormais, on a hâte de pouvoir les retrouver en salle tant ils sont époustoufflants ! Adam Grahn (chant, guitare), Royal Republic | ©Mélanie Pierrat Un air de K-Pop au Main Square Après CL à l’affiche 2022, le Main Square remet le couvert avec un autre groupe sud-coréen : The Rose. Alors que le rap de CL ne nous avait fait ni chaud ni froid, cette année, c’est différent. Et oui, The Rose fut l’occasion de faire une très belle découverte ! Le groupe nous a agréablement surpris avec des titres aux mélodies électrisantes et pop/rock. Le tout couplé à beaucoup de douceur. De leur set, nous retiendrons notamment Heal, un titre issu de leur dernier album.  À noter que The Rose est un groupe indépendant puisqu’ils sont produits sur leur propre label : Windfall.  Main Square et féminisme Depuis #MeToo, le Main Square a bien compris l’importance d’inclure davantage d’artistes féminines à sa programmation. Nous sommes donc ravies de retrouver sur scène Izia, Nova Twins, Sir Chloe, Anna Calvi ou encore Suzane. Izia et Anna Calvi le vendredi Vendredi 30 juin, nous sommes arrivés pile à temps – suite à des problèmes de stationnement – pour Izia. Grâce à son énergie à couper le souffle, la chanteuse a immédiatement emporté la foule. Notamment avec le single issu de son dernier album, La Vitesse, Mon Coeur. Autant dire que cette entrée en matière nous a mis de bonne humeur !  Un peu plus tard dans la soirée, une autre femme nous a permis de bien démarrer cette 17e édition : Anna Calvi. Dès son arrivée sur scène, elle a posé l’ambiance en nous transportant dans son univers. En effet, son timbre si unique et sa guitare nous ont cloué au sol. Par ailleurs, son décor sobre nous a permis de nous focaliser sur la musique si prenante. Anna Calvi, Main Square Festival 2023 | ©Mélanie Pierrat Coup de coeur pour Nova Twins Évidemment, impossible de passer à côté du duo Nova Twins samedi 1er juillet ! Quelle énergie ! Quelle force ! Quelle puissance ! Nous avons été époustouflées par leur set aussi rock que électrisant ! Immédiatement, les festivaliers ont été séduits par leur style, n’hésitant pas à se déhancher au rythme de leurs titres. Des pogos ont même soulevé des tourbillons de poussières. Aucun doute, on vous recommande de voir les Nova Twins en live ! Un dimanche Queer et féministe Si vous nous suivez, vous savez qu’avant son passage au Main Square Festival, nous avons eu la chance de rencontrer Sir Chloe. C’est donc avec plaisir que nous les avons retrouvé dimanche 2 juillet. Iels sont toujours aussi entraînants, emportant le public avec eux. On ne sait pas vous, mais on a déjà hâte de les retrouver pour leur prochain passage en France. Enfin, nous avons assisté au show de Suzane. Et qui dit Suzane, dit féminisme à souhaits ! Ces textes sont engagés et si vrais qu’ils nous parlent aussitôt. On a aussi apprécié qu’elle interprète Pendant 24h, son duo avec Grand Corps Malade. Même s’il n’était pas présent physiquement, sa voix a tout de même résonné sur la Main Stage. D’ailleurs ce titre dénonce le sexisme ordinaire et l’inégalité femmes-hommes. Elle a également interprété son hymne écologique, Il est où le SAV? ainsi que son titre phare Génération Désenchantée. Nova Twins, Main Square Festival | ©Mélanie Pierrat Revoir les bases Maroon 5 Bien que nous adorions découvrir de nouveaux artistes, nous attendons évidemment les têtes d’affiche avec impatience. Vendredi 30 juin, c’est donc Maroon 5 qui s’est produit sur la Main Stage. Alors que nous avions assisté à leur concert décevant de la veille à La Défense Arena (Nanterre), on a décidé de retenter notre chance. Cette fois-ci, nous avons pu être présents dès le début du set. Ainsi, nous avons enfin pu entendre Moves Like Jagger et l’incontournable This Love. Côté ambiance, là aussi rien à voir. En effet, les festivaliers du Main Square se sont montrés bien plus réceptifs et enjoués. Tout comme la veille, Maroon 5 a enchainé les tubes sans changer un seul morceau à son set. Chose dont nous ne tiendrons pas rigueur au vue de l’ambiance. Public nordiste oblige nous direz-vous ! Car oui, l’ambiance festival nous a permis d’avoir un tout autre avis sur le groupe qui s’est d’ailleurs montré plus agréable. Comme quoi, il ne faut jamais rester sur une note négative. Macklemore Nous avons également assisté au concert de l’incroyable Macklemore. Même s’il s’agit d’un habitué du Main Square, on

Maroon 5 déçoit à La Défense Arena !

Le 29 juin 2023, Maroon 5 s’est produit à La Défense Arena dans des circonstances particulières. Avant leur passage par le Main Square Festival, Maroon 5 s’est arrêté à La Défense Arena le 29 juin dernier. Un passage remarqué dans la plus grande salle d’Europe à ce jour. Retour sur la soirée ! Un contexte particulier. Avant d’entamer notre report sur Maroon 5, une remise en contexte est nécessaire. En effet, il est important de spécifier que le concert a eu lieu le 29 juin 2023. Soit, le lendemain de la mort du jeune Nahel des suites d’un tir de policier lors d’un contrôle routier. Évènement qui a causé des émeutes des jours durant dans plusieurs villes de France. L’incident ayant eu lieu à Nanterre, où se trouve La Défense Arena, il était impossible de savoir si le concert serait ou non maintenu. Mais contrairement aux deux concerts de Mylène Farmer au stade de France, celui de Maroon 5 a bien eu lieu. Comme de nombreux fans, nous avons donc pris la direction de la salle.  Sur place, les portes devaient ouvrir à 18H30. Cependant, il a finalement été annoncé via les réseaux sociaux qu’elles n’ouvriraient qu’une heure plus tard. Ce, pour des questions de sécurité et d’organisation. Comprenez que les manifestations et émeutes ayant débutées plus tôt dans la journée, circuler sur les lignes RATP et routières est devenu compliqué. Marroon 5, La Défense Arena | © Mélanie Pierrat Une entrée difficile. Malheureusement, le problème ne s’est pas arrêté à ce tragique événement. Alors que La Défense Arena peut accueillir 40 000 personne, il a été décidé de faire entrer le public par… 3 portes. Dans le cas où l’ouverture de la salle avait bien eu lieu à l’heure prévue, cela aurait été faisable. Mais avec entre 2h à 2h30 de retard, autant dire que c’est mission impossible. Ainsi, des milliers de personnes se sont entassées comme du bétail allant à l’abattoir devant les entrées. Et pour ne rien faciliter, toutes se trouvaient les unes à côté des autres. Lorsque la salle à enfin eu le feu vert, l’entrée s’est fait très lentement. Si lentement que lorsque nous avons enfin pu entrer, Maroon 5 avait déjà débuté son show. À proximité, une personne, aussi dégoûtée que dépitée a même demandé à la sécurité si c’était bien le groupe qui jouait en entendant le début de This Love.  En raison de cette organisation catastrophique, nous avons manqué les 2 premiers titres du set : Moves Like Jagger et This Love. Heureusement, nous avons eu la chance de nous rattraper le lendemain au Main Square Festival. Malheureusement, ce n’est pas le cas de tout le monde. Une ambiance sur la réserve. Avec un groupe tel que Maroon 5, on aurait pu penser que La Défense Arena ferait salle comble, mais non. En effet, la salle était loin d’être pleine et tous les gradins hauts vides. Peut-être qu’un simple Accor Arena aurait suffit. Il est cependant possible qu’une partie de l’audience ait été découragé par les événements extérieurs. Lors de notre arrivée, une chose nous a frappé. Le son était si fort et mal réglé que nous avons eu l’impression de perdre instantanément 30% de notre ouïe. On remercie d’ailleurs la sécurité de nous avoir transmis des bouchons d’oreilles afin de nous libérer.  Côté setlist, Maroon 5 a joué quasiment tout ses standards. Et il y en a bien plus que ce qu’on pourrait penser ! Histoire d’ajouter une dose de déception à cette soirée déjà mal partie, le groupe n’a pas interprété Misery. Un titre que nous attendions pourtant avec impatience. Autour de nous, l’ambiance ne semble pas prendre. Maroon 5 continue donc de jouer face à un public sans âme.  Autre fait déroutant, de One more Night à Animals, en passant par Payphone, Memories ou encore Girl like you, quasiment aucune interaction n’a eu lieu entre le groupe et la foule.  Maroon 5, La Défense Arena | © Mélanie Pierrat Maroon 5 distant avec son public Vous l’aurez compris, Maroon 5 a semblé distant tout le set. Le leader, Adam Levine, se la joue californien irrésistible et guitare Hero. Plus charot que Hero si vous voulez notre avis. Dans tous les cas, la performance n’est pas au rendez-vous.  Plus le temps passe, plus on ne cesse d’attendre que l’ambiance prenne. Pour cela, il aura d’ailleurs fallu attendre longtemps. Très longtemps même. En effet, ce n’est qu’avant le rappel – et un changement de chemise – qu’Adam Levine interagit enfin avec le public. Enfin, juste afin de préciser qu’il n’a pas « fait pipi dans son pantalon« . So weird! Car contrairement à nous, Levine a eu chaud à force de courir et se dandiner sous les projecteurs. Au point que sa sueur coulait dans son dos. Si le moment nous a parût cocasse, la blague a duré un peu trop longtemps à notre goût. Et tout cela pour quoi ? Simplement enchaîner avec une petite chanson d’anniversaire pour l’un des membres du groupe : Sam Farrar. Et oui, le bassiste a fêté ses 45 ans avec nous ce soir là.  Cependant, toutes les bonnes – et mauvaises – choses ont une fin. Aussitôt She will be loved et Sugar terminées que le groupe a disparu. En tout, Maroon 5 aura joué 1h30. Pas une minute de moins, pas une de plus. Le concert fut même presque plus court que les autres dates au vu des setlists. Et vous, étiez-vous à La Défense Arena pour le concert catastrophique de Maroon 5? Mélanie Pierrat SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin