Live Report : Maisie Peters au Trianon

Le 3 mai 2023 s’est tenue une battle impressionnante au Trianon : Maisie Peters vs. son public. Qui chantera le plus fort ? Dans le cadre de sa toute première tournée européenne intitulée “Maisie takes Europe”, la chanteuse britannique Maisie Peters s’est produite au Trianon le 3 mai dernier. Le concert était sold out et le public semblait l’attendre comme le Messie. Récit d’un concert collectif. Mia Wray, une première partie à la voix puissante et captivante Chanteuse australienne multifacette, Mia Wray a été choisie afin d’assurer les premières parties des concerts européens de Maisie Peters. Une chose est sûre, cette artiste autodidacte en aura surpris plus d’un ce soir. En effet, sa voix profonde vient nous saisir et nous accrocher jusqu’à la fin de son set. Accompagnée de ses deux musiciens, la jeune femme aux yeux cernés de paillettes arrive sur la scène du Trianon avec un sourire communicatif. Il s’agit d’ailleurs de son premier concert à Paris et elle ne manquera pas de nous faire savoir à quel point elle est heureuse d’être ici. En guise d’ouverture, elle nous propose son premier single, Work for me (2020). Et dès le début, sa puissance vocale fait l’unanimité dans le public. Les regards sont tous posés sur elle tandis qu’elle se déhanche au rythme de la musique, se baladant sur tout l’espace que la scène lui offre.  Alors qu’elle s’apprête à jouer son troisième morceau, Needs, Mia précise qu’elle souhaite dédier ce titre à toutes les personnes ayant souffert de partenaires sexuels « pas très doués ». Fou rire assuré! D’ailleurs ses interventions sont nombreuses. Elle demandera notamment un peu plus tard si l’on pouvait voir ses tétons. Alors même qu’elle portait des cache-tétons et bien que cela lui soit égal.  Le public participe lui aussi, venant l’accompagner avec enthousiasme lorsqu’elle le demande ou allumant les flashs des téléphones lorsqu’elle présente Monster Brain, son dernier single sorti le 19 avril. Mia terminera son set avec Happy. Chanson qui nous a tant marquée que nous en avons encore des frissons ! Les applaudissements retentissent tandis qu’elle reste incrédule devant nous, répétant des « This is insane ! ». Elle quittera finalement la scène après avoir pris une photo avec le public, souvenir de son premier passage en France ! Mia Wray au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Des fans dévoués pour Maisie Peters Alors que seulement quelques chanceux ont été sélectionnés pour assister aux balances (durant lesquelles Maisie Peters a repris The Louvre de Lorde !), la salle comble est désormais débordante d’énergie. Et pour cause, le concert prévu aux Étoiles le 30 mars 2020 avait dû être annulé. Cela fait donc plus de 3 ans que les fans attendaient cette nouvelle date. Devant nous, Célia et Alix patientent elles aussi. Toutes les deux âgées de 25 ans, elles se sont rencontrées en faisant du RP (Role Play) sur la même plateforme. Célia a connu Maisie il y a plusieurs années sur YouTube avec ses chansons tristes qu’elle adore. Surtout Favourite Ex. Elle ajoute que ces chansons l’inspirent pour ses écrits ainsi que pour beaucoup de ses personnages de RP.  Alix l’a quant à elle découverte en première partie de Ed Sheeran au Stade de France l’an passé. Elles nous recommandent d’aller écouter Nina Nesbitt, une artiste écossaise dont l’univers musical est similaire à celui de Maisie. C’est d’ailleurs à son concert qu’elles se sont vues pour la première fois, alors qu’elles ne savaient pas qu’elles y assistaient chacune de leur côté ! La patience de tous finit par être récompensée puisque la chanteuse arrive peu après 20h30. Sur scène elle est accompagnée de sa guitare et de ses musiciens Joel, Tina et Jeezy. Le concert démarre et les fans n’attendent pas une seconde pour chanter avec elle, certains connaissant probablement la totalité de son répertoire. Alors qu’elle interprète Love Him I Don’t, des roses atterrissent à ses pieds et elle ne manquera pas de remercier son public pour l’attention. Maisie Peters au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Maisie et Paris, une histoire d’amour Bien qu’elle se soit produite à plusieurs reprises à Paris, Maisie Peters fait sa grande première en tête d’affiche. En effet, auparavant elle était venue assurer les premières parties de Tom Walker (2018) et Ed Sheeran(2022). C’est donc dans sa ville préférée d’Europe qu’elle nous offre un show d’un tout petit peu plus d’une heure.  Vêtue d’un crop top noir « what about wendy » et d’un pantalon de sirène, elle est acclamée par son public durant tout le concert. Et elle nous le rend bien puisque, après nous avoir dit se sentir très connectée à notre capitale (allant même jusqu’à nous déclarer « You have rats, I am one !« ), elle interprétera exceptionnellement The List. Une chanson qui compte beaucoup pour elle. D’ailleurs c’est un gros coup de cœur pour nous aussi !  Ce soir, les fans sont au cœur du concert et chantent presque plus fort qu’elle ! La salle entière est debout et les gradins ne se reposeront pas une seule fois non plus. Les plus fervents chantent à plein poumons, ce qui fait sourire Maisie. Pour Brooklyn, elle s’amuse à changer les paroles afin de nous faire chanter « if you’re looking for the girl of your dreams, she’s in Paris with me« .  Maisie Peters au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Une symphonie de cœurs brisés Si vous connaissez Maisie Peters, vous savez probablement que ses chansons abordent souvent les thèmes des relations amoureuses, des ruptures, des cœurs brisés… Tout ce qu’on aime ! Son prochain album, The Good Witch, sortira le 23 juin ! À cette occasion, elle nous présente l’un de ses titres, You’re Just A Boy (And I’m Kinda The Man), et on est tout de suite convaincus ! Quelques chansons plus tard, elle lance son medley acoustique composés des chansons qu’elle considère comme les plus traumatisantes. On y retrouve notamment Glowing Review, Favourite Ex ainsi qu’une reprise de Dear John (Taylor Swift).  La communauté queer n’est pas oubliée puisqu’elle nous dédiera la chanson John Hughes Movie en fin de concert, avant de terminer par son dernier single, Lost The Breakup. Maisie reviendra pour le

Aime Simone @ Le Grand Mix

Aime Simone présentait son nouvel opus Oh Glory en live le 4 mai dernier au Grand Mix de Tourcoing. Le 4 mai 2023, Aime Simone s’est produit au Grand Mix de Tourcoing. L’occasion parfaite pour lui de nous présenter son deuxième album, Oh Glory en avant première. Retour sur cette soirée à guichet fermé ! Qui est Aime Simone ? Si le nom d’Aime Simone ne vous dit rien, on vous garanti que vous avez déjà entendu au moins un de ses titres. Comme nous tous, vous êtes probablement habitués aux publicités audiovisuelles. Car c’est bien de ce côté qu’il faut chercher. En effet, courant 2021, Leroy Merlin a utilisé Shining Light dans l’une des ses publicités. Depuis, le morceau cartonne et a massivement été diffusé en radio. La même année, il a également été Lauréat du Chorus 2021. Un prix qu’a notamment remporté l’année suivante une autre artiste qu’on entend désormais beaucoup : Zaho de Sagazan. Pour notre part, si nous avions aimé Shining Lights, c’est lors d’un concert RFM que nous avons eu le déclic. Aime Simone étant de la partie, nous avons eu l’occasion de le voir sur scène pour quelques morceaux. À partir de cet instant, nous avons su que l’artiste avait un énorme potentiel et méritait largement son succès. Blasé Le concert d’Aime Simone affichant complet, il n’était pas étonnant de trouver quelques personnes attendant devant Le Grand Mix avant l’ouverture des portes. Peu après 19h, on se glisse dans cette salle que l’on côtoie désormais depuis une dizaine d’année pour profiter de cette soirée sous le signe de l’électro-pop. Avant d’accueillir la tête d’affiche, c’est le franco-américain Blasé qui entre en scène. Guitare en main et ordinateur posé près de lui, Blasé nous entraîne aussitôt dans son univers. Ce dernier n’est pas sans nous rappeler ce qu’on aime chez des artistes comme Oldelaf, Mickey 3D ou encore Didier Super.  En effet, les titres chantés en français « J’aimerais« , « Mélodie » ou encore « Instant magique » nous entraînent dans des scènes du quotidien. Entre rêve et solitude, Blasé reste dans son personnage désabusé au point d’en devenir comique. Les morceaux que l’artiste nous partage en anglais, « Number One » et « You Like It » restent quant à eux dans la même lignée que leurs confrères francophone à notre plus grand plaisir.  Blasé au Grand Mix le 5 mai 2023 | ©Raine Aime Simone Avec pas moins de 16 titres, Aime Simone embarque le public du Grand Mix dans un voyage personnel sur l’acceptation de soi et de l’autre. Alors que son second album, Oh Glory sort le lendemain, cette soirée prend des airs de Release Party. Ce qui n’est pas pour nous déplaire. Après une Intro, le chanteur débute son set avec New World. « There’s a world I once believed in that just Hurt. There’s a world I wanna give up, but I cannot. So I resign myself to live wounded » chante-t-il, donnant immédiatement le ton de la soirée. S’enchaînent alors les titres issues de Oh Glory. L’album sera d’ailleurs quasiment joué dans son intégralité. De Oh Yeah à Baby Don’t Quit en passant par Answer The Night ou encore Life In This Pain, nous avons largement eu de quoi nous faire un avis sur ce second opus. Plus tard, Aime Simone revient sur In This Dark Time. Un morceau qu’il se souvient être le premier a avoir entendu repris par des milliers de personnes. Pas n’importe lesquelles puisqu’il s’agissait d’Ukrainiens nouvellement en guerre. Afin de recréer la collégiale de ce peuple, le chanteur nous demande de reprendre le refrain avec lui. Chose qui fonctionnera particulièrement bien. Aime Simone au Grand Mix le 5 mai 2023 | ©Raine  S’enchaînent ensuite Strange Inside, Everything’s Changing et Not a rockstar. Trois titres sur l’acceptation de soi, de vivre au jour le jour et d’accepter ce qui survient. Autant de messages porteur d’espoir qui nous donnent envie d’écouter davantage cet artiste aux textes inspirants. Faisant face à un public particulièrement réceptif et bienveillant, Aime Simone n’a pas hésité à faire quelques propositions. En effet, le jeune homme annonce d’entrée qu’après avoir désiré lancer un moch pit lors d’une autre date, le tout avait échoué. Mais qui connait Lille, sait que le public ne décevra jamais. C’est donc dans la bonne humeur que la foule s’est exécutée. Un peu plus tard s’en suivra également un Wall of Death durant lequel le public rira aux éclats. Bien sûr Aime Simone ne pouvait passer à côté du titre qui l’a révélé : Shining Light. Morceau évidemment repris en choeur par le public. Côté cover, nous avons également été ravie de pouvoir réentendre son interprétation du As It Was de Harry Styles. Et vous, comptez-vous voir Aime Simone en concert ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

TOUR D’HORIZON #4

Nothing But Thieves, Les Gardiens de La Galaxie et bien d’autres font partis de notre Tour d’Horizon #4 ! On poursuit le mois de Mai avec un Tour d’Horizon #4 ! Parmi nos actus de la semaine, on reviendra sur le dernier Marvel mais aussi de la musique ou encore le congé menstruel. Nothing But Thieves – Overcome On débute ce Tour d’Horizon #4 par un énorme coup de coeur musical ! Découverts il y a quelques années avec leur excellent Amsterdam, Nothing But Thieves s’est depuis fait une place dans nos coeurs. Cette semaine, les britanniques sont de retour avec un nouveau single : Overcome.  Dès la première écoute, on comprend que le titre va devenir un incontournable de l’été. En effet, la musique est entraînante et donne des envies de voyages. Même le clip nous emmène en road trip, c’est pour dire ! Côté paroles, on retrouve la patte Nothing But Thieves. Une touche d’espoir en plus ! Désormais, nous avons hâte de pouvoir entendre l’intégralité de Dead Club City dès le 7 juillet 2023. https://www.youtube.com/watch?v=TzTv976ghws Les Gardiens de la Galaxie 3 Mai est également synonyme de sortie du dernier volume des Gardiens de la Galaxies. Et à nouveau, James Gunn signe une très bonne réalisation. Dans ces nouvelles aventures, les Gardiens doivent venir en aide à l’un des leurs, conférant à l’équipe un véritable esprit de famille. On a également apprécié que le film revienne sur le passé de Rocket. De plus, comme toujours, les choix musicaux sont impeccables. Oui, on s’est permis de fredonner dans le cinéma, mais que voulez-vous, on ne peut pas s’en empêcher ! Concernant Adam Warlock (Will Poulter), nous avons d’abord été déçus par sa candeur. Puis, nous avons compris où voulait en venir James Gunn. Étant considéré comme une « création parfaite », il n’est autre qu’un enfant dans un corps d’adulte. Il se doit donc d’apprendre. Cela en tête, son évolution paraît donc intéressante. Désormais, on espère pouvoir le retrouver prochainement chez Marvel. https://www.youtube.com/watch?v=07a5jW2mEU0 Eurovision Ce samedi 13 mai avait lieu la 67e édition de l’Eurovision. Un événement à côté duquel nous ne pouvons décidément pas passer ! Certains d’entre vous se diront peut-être que c’est absolument ridicule mais on y déniche souvent des talents insoupçonnés. À titre d’exemple, nous avons pu y découvrir Duncan Laurence, Rosa Linn ou encore Måneskin ! N’oublions pas non plus que c’est grâce à l’Eurovision qu’ABBA a connu un succès planétaire. Si l’Ukraine a remporté l’édition 2022, il était impossible d’organiser le concours à domicile. Ce, pour des raisons de sécurités évidentes. C’est donc à Liverpool (Angleterre) que l’Eurovision a posé ses valises. D’ailleurs, si la soirée ne s’est pas tenue en Ukraine, le pays était bien au coeur de l’évènement. D’une part grâce à l’une des présentatrice, elle-même ukrainienne. La seconde, de part le choix des tenues vestimentaires. Et enfin, grâce au public et autres artistes qui n’ont pas hésité à assurer leur support. Alors pas de doutes, cette année encore, certains sont sortis du lot ! Parmi nos favoris comptait l’Italie, la Suisse ou encore la Suède. On a également apprécié My Sister’s Crown, l’hymne féministe des Tchèques Vesna. Un titre qui collait parfaitement à l’ambiance Eurovision avec sa superbe mise en scène. La Norvège nous a aussi tapé dans l’oeil avec le Queen of Kings de l’italo-norvégienne Alessandra. https://www.youtube.com/watch?v=ag8qxpvTTy0 Lille rejette le congé menstruel Impossible de poursuivre ce Tour d’Horizon #4 sans aborder ce qui se passe au sein de notre propre ville. Et oui, alors que l’expérimentation d’un congé menstruel pour les fonctionnaires de la ville avait été abordé, le conseil municipal de Lille l’a refusé. La raison ? Un congé menstruel renforcerait les discriminations à l’égard des femmes. Par ailleurs, Charlotte Brun, coprésidente du groupe majoritaire et adjointe au maire a tenu des propos loin d’être féministes. Selon elle, un tel congé amènerait « à donner raison aux hommes qui nous ramènent à notre condition naturelle en prenant le risque de renforcer les discriminations à l’embauche« .  Des propos qui nous choquent puisque d’autres pays ont déjà instauré le congé menstruel sans que cela ne pose problème. Le fait que Madame Brun ait ajouté qu’un tel congé « invisibiliserait certaines femmes durant cette période et les amènerait à une rupture de soins » nous laisse également sans voix. Car par là, on cherche à nouveau à mettre en compétition des femmes 100% valides à d’autres ayant des soucis de santé. Et personnellement, cela nous met dans une colère noire. Pour rappel, selon un sondage IFOP de 2022, 53% des salariées seraient victimes de règles douloureuses. Parmi elles, 35% affirment que cela les gêne durant leur travail. Étant nous-même concernée, on admet que travailler avec des crampes, migraines, fatigue et sensation de perte de connaissance, c’est le top ! Mais bon, ne frustrons pas les femmes à 100% de leur capacité pour 2 jours de congés ! Et vous, qu’elles actus ont fait votre Tour d’Horizon ? LA REDACTION SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : GIRLI au Pop Up du Label​

Le 14 avril 2023, GIRLI a convaincu l’intégralité de son public au Pop Up du Label lors de sa première date française ! La chanteuse britannique GIRLI était de passage dans la capitale française pour son F**ked it up tour. Le rendez-vous a été donné le 14 avril dernier au Pop Up Du Label. Un show coloré et de l’énergie à revendre !  Qui est GIRLI ? Si vous ne connaissez pas encore GIRLI, nous ne pouvons que vous inviter à plonger dans son répertoire musical sans attendre. En effet, la jeune icône queer a construit un univers qui lui est propre avec des chansons oscillant entre l’électro pop punk et le rap. Ses textes abordent quant à eux principalement les thèmes suivants : féminisme, culture queer, santé mentale et sexualité.   Son dernier single en date, Cheap Love, met d’ailleurs en scène une romance queer dans un univers de biker et de couleurs néons. Le refrain reste en tête et la musique est pleine de peps. Une réussite !  Louis III, une première partie tape à l’œil All my friends are rich, c’est la chanson d’ouverture de l’auteur-compositeur-interprète Louis III. Après s’être frayé un chemin dans les premiers rangs, c’est le premier à monter sur scène ce soir-là ! Ce titre est d’ailleurs un très bon choix de sa part puisque, très accrocheur, il interpelle le public et l’attention lui est tout de suite accordée. Alternant entre pop, dance et R&B, la musique du britannique redonne un agréable coup de fraicheur à la scène du R&B masculin queer. Lui-même nous confiera qu’il écrit pour les gays et les personnes instables mentalement. Ce qui est tout à son honneur. Mettant en avant son corps d’Apollon, Louis III nous présente également son nouveau single Pretty Little Lies, sorti un mois plus tôt. Ce sera toutefois Sad on Sundays qui retiendra davantage notre attention. En effet, les paroles racontent la difficulté d’accepter la fin de quelque chose que l’on n’est pas prêt à laisser derrière soi.   LOUIS III au Pop Up du Label, Paris | © Mélanie Pierrat Un premier concert français en tête d’affiche Bien qu’il ne s’agisse pas de sa première performance en France, c’est toutefois la première fois que GIRLI présente son propre concert en headliner dans notre pays. Sa dernière venue remonte en effet à 2017. Une date où elle s’était produite au Badaboum en première partie de Declan McKenna. Le pari est réussi puisque la date est sold out ! C’est donc devant pas moins de 150 personnes qu’elle arrive sur scène en compagnie de ses deux musiciennes, Faber (chant) et Sara Stix (batterie). On retiendra une chose, le rose bonbon est omniprésent. De la lampe néon portant le nom de la chanteuse aux cheveux de cette dernière, tout en passant par les jeux de lumières et les vêtements d’une majorité des gens dans la salle. La couleur du soir est bien le rose ! Le concert commence avec Has Been, ne nous laissant pas le temps de nous échauffer. Aussitôt, le sol vibre sous les sauts rythmés du public, la salle scandant le refrain à tue-tête. On sent immédiatement que les premiers rangs sont uniquement composés de fans connaissant sur le bout des doigts les paroles de chacune de ses chansons.  Girli au Pop Up du Label, Paris, en 2023 | © Mélanie Pierrat Un moment de partage Rapidement après le début du show, GIRLI est rejointe au centre de la scène par Faber. Lors des premiers titres, cette dernière se contentait des chœurs. Imposter Syndrome et Girl I Met On The Internet sont alors presque interprétés en duo. Les deux femmes s’amusent entre elles tout en faisant participer le public dans une ambiance fun. Quelques titres plus tard, GIRLI se retrouve même au milieu de la foule pour chanter sous la boule disco du Pop Up du Label. Alors encerclée par ses fans, sa photographe Monika – qui parle français ! – immortalise le moment de complicité entre la britannique et le public. Jusqu’à la fin du concert, le lien ne sera pas rompu et les échanges seront nombreux. Une proximité que l’on aime avoir avec les artistes !  La soirée se termine en apothéose avec un rappel de deux chansons. C’est d’ailleurs notre favorite qui clos le set : More Than A Friend.   Girli au Pop Up du Label, Paris, en 2023 | © Mélanie Pierrat GIRLI vient tout juste d’annoncer son nouvel EP « why am I like this?? » qui sortira le 12 mai ! Il comportera I Really F**ked It Up, Imposter Syndrome, Cheap Love ainsi qu’un nouvelle chanson intitulée Inner Child ! GIRLI repart sur la route cet été pour plusieurs festivals à travers l’Europe, dont 4 en Angleterre. Mais pour l’instant aucun en France. Une chose est sûre, nous serons là sur sa prochaine tournée ! CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Tour d’Horizon #3

Musique, cinéma, actualités, découvrez notre Tour d’Horizon #3! Après quelques semaines d’errance, nous sommes de retour pour un Tour d’Horizon #3. Du cinéma en passant par la musique et bien sûr l’actualité, découvrez ce que nous avons retenu de ces derniers jours ! Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur On débute notre Tour d’Horizon #3 avec la bande annonce du préquel de la saga Hunger Games ! La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur se dévoile un peu plus et nous enchante. Bien que nous n’avions pas été forcément séduit.e.s par le choix de Tom Blyth pour incarner le jeune Coriolanus Snow, le reste du casting nous fait toutefois espérer que le film soit à la hauteur du dernier roman de Suzanne Collins. En effet, avec Rachel Zegler, Viola Davis, Peter Dinklage ou encore Hunter Schafer, on peut s’attendre à de la qualité. Il faudra cependant attendre jusqu’au 15 novembre prochain pour le découvrir au cinéma. Et puisse le sort vous être favorable ! https://www.youtube.com/watch?v=BLJSN_UNqbc Une barbie porteuse de Trisomie21 Bien sûr, on ne pouvait pas passer à côté de la poursuite d’inclusivité désirée chez MATEL. Après la sortie de barbies de couleurs, en fauteuil roulant ou encore atteinte de vitiligo, la marque a collaboré avec la National Down Syndrome Society (NDSS). Ainsi, nous pourrons retrouver dans les rayons de nos magasins une Barbie porteuse de Trisomie 21. En guise de caractéristiques, cette Barbie sera plus petite que ses consoeurs. Elle aura également un torse plus long, de petites oreilles, ou encore des yeux en amandes et un nez plat. MATEL a poussé les détails jusqu’aux lignes de la main. En effet, la poupée n’en comportera qu’une seule. Côté vêtements, le choix d’une robe représentant des papillons et des fleurs jaunes et bleus n’est pas anodin. Des couleurs associés à la sensibilisation du syndrome. Même le collier rose qu’elle porte est une référence puisqu’il comporte les trois copies du chromosome 21. La pilule contraceptive gratuite pour toutes en Italie Alors que le monde a les yeux rivés sur les USA où la pilule est en sursis, l’Italie fait un pas en avant. Enfin, de manière indépendante car le gouvernement ultra conservateur est contre cette mesure !  Et oui, si l’Agence Italienne des médicaments (AIFA) a voté une mesure afin que les femmes puissent accéder à la pilule contraceptive, le gouvernement lui demande de faire marche arrière. Bien sûr, l’AIFA ne compte pas changer d’avis, rendant ainsi la pilule gratuite pour toutes. Car si en France, elle ne l’est que jusqu’à 26 ans, en Italie, elle le sera à tout âge. Peut-être que notre gouvernement devrait en prendre de la graine ? Par ailleurs, l’AIFA a également décidé de rendre gratuit le traitement préventif contre le VIH, alias Prep. Une excellente nouvelle pour la communauté queer ! S’il faudra attendre quelques semaines avant leur entrée en vigueur, on est ravie d’apprendre que les italiennes pourront accéder à ce moyen de contraception. Surtout à l’heure où 67% des gynécologues du pays ont déjà refusé de pratiquer un avortement. Hacienda – Poor Lads Par le biais de ce Tour d’Horizon #3 nous avions également envie de mettre en avant Hacienda. Avec pour référence le mythique club mancunien, vous l’aurez deviné, leurs influences sont britanniques. Notamment avec la vague Brit Pop mais plus généralement la pop, rock, indé et même le mouvement post-punk. Histoire de pousser le délire jusqu’au bout, le quintuplé se revendique de Nantchester. Comprendre une contraction entre Nantes et Manchester. Et ce mois-ci, ils ont sorti leur premier clip :  Poor Lads. Le groupe explique que les paroles abordent le fait que « la vie n’est pas une ligne droite » à travers l’histoire « d’un mec qui se la joue Great Escape ».  Ainsi, ils nous questionnent nous-même sur nos vies afin de nous demander si nous ne sommes pas nous-même des « Poor Lads ». Si le morceau vous a plu, n’hésitez pas à checker leurs réseaux sociaux pour les découvrir en live près de chez vous ! https://www.youtube.com/watch?v=jxnrww-Felk Et vous, quelles actualités avez-vous retenues cette semaine ? LA REDACTION SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Hayley Kiyoko à l’Elysée Montmartre

Presque 5 ans après sa dernière venue en France, Hayley Kiyoko a enflammé l’Elysée Montmartre le 16 avril 2023 ! Le 16 avril dernier, Hayley Kiyoko est revenue embraser la capitale française dans la même salle où elle s’était produite lors de son premier concert en France en octobre 2018. Ce soir là, l’Elysée Montmartre était aux couleurs du drapeau queer, dans une ambiance électrique et très sexy. Nous y étions ! Une première partie qui donne tout de suite la température Si vous êtes un.e habitué.e des réseaux sociaux et notamment de Tiktok, vous connaissez probablement la chanson 10 things I hate about you de Leah Kate, qui cartonne en ce moment.  L’interprète, qui s’est produite à La Boule Noire en novembre dernier, était avec nous ce soir pour ouvrir la danse. Et le public n’a pas attendu une seule seconde pour accompagner l’artiste. Débordant d’énergie, elle a joué pas loin de 10 chansons de son répertoire pop / rock, ce qui peut paraître long pour une première partie mais qui était loin de nous déplaire ! Derrière nous dans le public, certains spectateurs nous avouent même être venus spécialement pour elle, ce que l’on peut tout à fait comprendre. Parmis les titres joués, elle nous a notamment présenté 2 titres qui sortiront très prochainement. Gros coup de coeur pour Superover, qui entrera directement dans nos playlists dès qu’il sera disponible ! Leah Kate à l’Elysée Montmartre | © Mélanie Pierrat Une attente longue mais qui en valait la peine Il aura fallut attendre plus de quatre ans pour que Hayley Kiyoko vienne chanter à nouveau en France. En effet, la dernière venue de l’icône lesbienne à guichets fermés date du 28 octobre 2018 à l’Elysée Montmartre. Ce soir encore, l’interprète de l’indémodable Girls like girls, considérée comme la première artiste pop ouvertement lesbienne et parlant sans filtre de ses histoires amoureuses, a rassemblé une nouvelle fois la jeunesse queer.  En attendant l’arrivée de la musicienne, nous avons fait la connaissance d’Oswald, 21 ans, arrivé.e en premier.e devant la salle ce matin. Déjà présent.e lors de sa première tournée en France, iel y a rencontré son copain. Pour l’anecdote, tous deux avaient perdu leurs billets VIP.  Iel nous conseille également de jeter un oeil au répertoire de Zolita. Bien qu’elles ne se connaissent pas, Zolita et Hayley ont fréquenté le même lycée. Du fait que les deux artistes soient lesbiennes et fassent de la musique pop, iel avait soumis l’idée d’un feat à Hayley lors du Q&A organisé avec les fans VIP en 2018. D’ailleurs, Zolita part en tournée aux côtés de Bebe Rexha en juin prochain, aux Etats-Unis. Nous sommes donc curieux d’assister à son évolution en attendant un passage en France avec enthousiasme ! https://www.youtube.com/watch?v=d2o6x-3hJeE Un show très chaud ! Arrivant sur scène peu après 21h, Hayley Kiyoko est accompagnée de ses deux danseuses. Dès sa première chanson, Found my friends, le ton est donné. Le public crie et chante avec elle, tandis que se déhanchent sur la scène les trois jeunes femmes.  Les danseuses portent des tenues très légères, les fesses à l’air. L’une d’elle arborre même un tee-shirt sur lequel est inscrit « lesbian jesus », soit, le surnom que ses fans ont donné à Hayley. Durant toute la performance, les changements de tenues sont multiples. D’ailleurs, pour terminer le show, elles portent des tee-shirts issus du merchandising. Ces derniers ont été offerts au public.  Bien que la chanteuse prenne le temps d’interagir avec ses fans, les titres se succèdent rapidement. Les premiers rangs n’hésitent pas à l’interpeler, lui criant des « You are my gay awakening » ou « I love you more than baguette« . Une jeune femme lui demande même de signer sa poitrine, ce que fera volontiers Hayley, un peu plus tard pendant le show. Hayley Kiyoko à l’Elysée Montmartre | © Mélanie Pierrat Une safe place queer Tout au long du concert, Hayley Kiyoko rappelle au public qu’elle souhaite que chacun.e se sente à sa place. Elle n’hésite pas à répéter que l’on doit tou.te.s être bienveillant.e.s les uns envers les autres. Alors qu’elle joue essentiellement son nouvel album Panorama pendant la première partie du concert, c’est à son tour de nous présenter une nouvelle chanson : Greenlight.  Le public est réceptif et profite du show où Hayley accompagne ses danseuses, nous rappelant qu’elle est aussi à l’aise dans ce domaine. Quelques minutes plus tard, un tabouret est apporté sur scène et elle invite l’une des VIP, Johanna, à la rejoindre. Elle interprète alors Pretty Girl en acoustique, la regardant dans les yeux. Le moment semble un peu hors du temps. Arrive bientôt l’hymne tant attendu de la chanteuse, apothéose de la soirée. À peine les premières notes de Girls like girls jouées que des drapeaux arc-en-ciel sont brandis par tout le public, virevoletant au dessus de la foule. Tout le monde chante à tue-tête et l’artiste américaine termine, elle aussi, avec un drapeau entre les mains. On se croirait presque à la Pride !  Le concert se termine après quelques titres supplémentaires. Comme nous, le public sort comblé de la salle et espère déjà une prochaine tournée. Ce, bien que la chanteuse reparte cette fois-ci outre atlantique pour ses dates US. Et vous, étiez-vous à l’Elysée Montmartre pour le concert de Hayley Kiyoko ? 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Cécile Garcia ou le webtoon français !

Lors de notre visite au Paris Fan Festival, nous avons rencontré la présidente de l’association Eventoon, Cécile Garcia ! À proximité du Village Cosplay, nous nous sommes arrêtés un moment sur le stand d’Eventoon, un collectif de webtooners français originaux. Nous y avons rencontré la présidente de l’association, Cécile Garcia qui nous a parlé de son webtoon, Mez et les filles de Sar. Cécile Garcia et le webtoon Cécile Garcia est une autrice et scénariste française. Lors de notre discussion, elle nous explique être tombée dans le webtoon car, en tant que scénariste, il est beaucoup plus facile de s’y faire éditer. En effet il y a, d’après elle, un plus grand accès à l’édition par rapport au roman papier. Cependant, ce dernier reste toutefois son objectif. Dans ce milieu, elle apprécie pouvoir travailler avec des illustrateurs/illustratrices et cumuler plusieurs histoires en même temps. Ainsi, la plateforme lui convient parfaitement. Si Mez et les filles de Sar est son premier webtoon, Cécile admet avoir toujours écrit. Elle ajoute même que « tous les gens de sa génération sont passés par l’écriture de fanfiction » et qu’elle en a « déjà écrit une où Kakashi était son père. » Comme évoquée en introduction, Cécile est également présidente de l’association Eventoon. Ce collectif a pour but de réunir les webtooners français afin qu’ils puissent gagner en visibilité. Car si le webtoon est majoritairement asiatique, il existe des auteur•ice•s près de chez nous. Ainsi, Eventoon permet aux créateurs de webtoon français de se regrouper et d’obtenir une communication autour de leurs oeuvres. Cécile Garcia lors du Paris Fan Festival La genèse de Mez et les filles de Sar Cécile Garcia étant scénariste et co-autrice du webtoon Mez et les filles de Sar, c’est cette oeuvre qu’elle a décidé de nous présenter. Cette histoire a vu le jour lors du concours Webtoon 2021 (été) et a commencé à être éditée le 16 décembre 2021. Aujourd’hui, on arrive à la moitié, voire la fin, de la saison 2 qui sera la fin de la série.  À son initiative, Cécile – bien sûr – et l’illustratrice Hycopank. Toutes deux se sont rencontrées par hasard et ont commencé à travailler ensemble. Puisqu’elles ont trouvé un très bon équilibre, autant dire que ce webtoon ne sera certainement pas leur dernière série commune ! En plus, toutes deux s’adorent autant qu’elles aiment travailler ensemble. De quoi ça parle ? Mez et les filles de Sar est une romance entre une jeune fille et son ami d’enfance dont elle est amoureuse. L’héroïne semble toutefois être connectée à une sorte de monde parallèle à travers lequel d’autres filles peuvent prendre sa place dans la vraie vie. Les autrices tiennent d’ailleurs à présenter leur histoire tout en douceur, en couleur ainsi qu’avec une relation amoureuse saine. En effet, elles en ont “marre de voir des romances très toxiques et romantisées”. Des paroles qui font particulièrement plaisir à entendre ! Afin de diversifier les personnages, Cécile Garcia et Hycopank ont intégré des éléments de la culture queer. Ce, à travers des questionnements sur la sexualité de certains personnages et d’autres visions du couple.  Métaphore du trouble du TDI (Trouble Dissociatif de l’Identité), le webtoon met en lumière les réalités de différents troubles psychologiques. Son ami d’enfance est surtout atteint d’anxiété sociale mais on retrouve aussi les thèmes du harcèlement scolaire, du TDI et de comment on vit avec, de l’emprise psychologique,…  © Hycopank Cécile Garcia au futur ! Cécile Garcia a bien-sûr des projets pour le futur ! Notamment un en production avec Ankama pour leur nouvelle plateforme (Allskreen).  Elle a également pas moins de 3 webtoons en cours dont le prochain avec Hycopank. On vous avait bien dit qu’elles n’allaient plus se lâcher ! Cette fois, il s’agira d’une histoire complètement différente qui va explorer un peu plus la fantaisie, le monde des elfes, les complots du gouvernement… Un nouvel univers prometteur ! D’autres projets BD sont également en cours pour les deux collaboratrices. Cependant, cela prend un peu plus de temps que le webtoon, qui va excessivement vite en comparaison. Enfin, des collaborations avec d’autres artistes arrivent. On ne sait pas vous, mais on a très hâte de voir ça !   Et vous, avez-vous envie de lire les oeuvres de Cécile Garcia ? CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Ed Sheeran à l’Accor Arena

Ed Sheeran était de passage par l’Accor Arena pour un concert unique en France avant la sortie de son album Subtract ! Alors que son cinquième album, Subtract est prévu pour le 5 mai 2023, Ed Sheeran a offert à ses fans un mini-tour dont la dernière date avait lieu le 2 avril à l’Accor Arena de Paris. Grâce à Wea et la chance légendaire de l’une de nos rédactrices, nous avons eu la chance d’y assister. Retour sur cette soirée mémorable ! Cian Ducrot Afin d’assurer la première partie du mini tour d’Ed Sheeran, c’est l’irlandais Cian Ducrot qui a été choisi. D’entrée de jeu, on sent qu’on va autant apprécier l’artiste pour sa personnalité que sa musique donnant l’impression d’avoir affaire à un croisement entre Duncan Laurence, Lewis Capaldi et Ed Sheeran. Tout ce qu’on aime donc ! On a aussi apprécié sa façon de créer du lien avec le public. En effet, le chanteur n’a pas hésité à s’exprimer en français tout au long de son set. Notamment pour nous raconter qu’une personne fréquemment présente à ses concerts s’exclamait toujours lorsqu’il annonçait un nouveau titre. Mots qui ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd puisque l’Accor Arena réagira de la même manière pour la remplacer. Côté musique Cian Ducrot nous a offert 9 morceaux dont celui qui est devenu populaire sur Tik Tok, All For You. Ed Sheeran Une tournée pour les fans Habitué des passages au Stade de France, Ed Sheeran a choisi une configuration plus petite -même si pas vraiment intimiste-. Évidemment, on ne va pas lui en vouloir de partager la scène avec le plus de fans possible. Car c’est avant tout pour eux qu’il a décidé de repartir sur les routes. En effet, le but de ce mini-tour n’était pas de promouvoir la sortie de Subtract en jouant l’intégralité de l’album en avant première. Lui-même a avoué qu’il avait eu envie de profiter de la sortie de son nouveau single pour faire une série de concerts. Ainsi, on voit plutôt ce moment comme une rétrospective de sa carrière.  Afin de nous satisfaire, Ed Sheeran a tout de même interprété deux nouveaux titres : Eyes Closed et Boat. Cette dernière a notamment été offerte comme récompense à son meilleur public. Et oui, si Dublin l’avait emporté jusqu’ici, Paris a repris la tête. Le chanteur a même ajouté qu’il s’agissait de la meilleure ambiance au monde. Au vu du public en folie de la première à la dernière note, c’est compréhensible ! Bien sûr, d’autres titres issus de Subtract ont été interprétés lors de ce tour. Si vous souhaitez les entendre, on vous conseille de faire un tour du côté de Youtube. Une rétrospective de sa carrière Tout au long de ce concert, Ed Sheeran a écumé les titres qui ont traversé les ans. À commencer par Give Me Love, I’m a Mess ou le plus récent Shivers. 3 titres, 3 albums. La foule s’est ensuite emballé pour The A Team, Castle on the Hill et Lego House. Qui dit Paris, dit Vianney. Et oui, le chanteur a piqué une tête afin d’interpréter leur duo Call on Me. On l’aimait déjà beaucoup dans sa version studio, on valide totalement le live ! C’était d’ailleurs la première fois que les deux artistes partageaient la scène pour la chanter. Autant vous dire qu’on est pas peu fier d’avoir pu être de la partie ! Puis, Ed Sheeran a continué de parcourir son univers. De One / Photograph aux sublimes Perfect et Thinking Out Loud, ou encore Shape of You, l’Arena a eu de quoi être satisfaite. Sans parler du dansant Bad Habits qui a déchaîné l’intégralité de la salle. Pour notre part, on a été impressionné par sa reprise du chant traditionnel écossais The Parting Glass. Mise en scène simple et efficace Si nous avons été surpris de ne pas voir de scène centrale, nous n’avons eu aucun regret. Afin d’habiller la scène, un large écran centrale accompagné de larges faisceaux – eux aussi fait d’écrans – ont offert un superbe visuel. Outre l’ambiance, c’est même ce qui nous a le plus impressionné. En effet, chaque morceau à sa propre esthétique, jouant avec les codes des quatre albums. Ainsi, on a pu fréquemment voir les symboles les représentant se balader sur les écrans. Par ailleurs, sa mise en scène donne une perspective visuelle aussi agréable que mettant le chanteur en valeur. Et vous, étiez-vous au concert de Ed Sheeran à Paris ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Séries Mania 2023 : Qu’en a-t-on retenu ?

Maintenant que Séries Mania est terminé, retour sur une édition qu’on a particulièrement appréciée ! Du 17 au 24 mars, Lille s’est mis aux couleurs du Festival Séries Mania. De son expo Don’t Skip It aux masterclasses en passant par les nombreuses projections, on vous raconte notre festival ! Don’t Skip It : l’exposition sur les génériques Cette année, Séries Mania a décidé de tout miser sur les génériques. Dès vendredi 17 mars, nous nous sommes donc rendus au Village Festival installé au Tri Postal pour profiter de l’exposition leur étant consacrée : Don’t Skip It. Pour notre part, on l’a trouvé très intéressante. D’une, car elle revenait sur les génériques de séries de leur création à nos jours. De deux, car si les génériques étaient importants, ils ont été mis en scène. Ainsi, nous nous sommes retrouvés tantôt dans un salon digne des années 60, tantôt dans une chambre adolescente inspirée des années 90-2000. On a particulièrement apprécié l’accent mis à la fois sur l’écriture de la musique et la conception de son imagerie. De ce fait, nous pouvions observer des feuilles de timbres, des esquisses dessinées de génériques ou encore divers logo de séries. Outre la possibilité de regarder de nombreux génériques (Mission Impossible, Buffy, Dexter ou encore Game of Thrones), il était possible d’en écouter. Car ce que l’on retient le plus souvent, c’est bien la musique ! Pour cela, il suffisait de mettre un casque sur vos oreilles afin de vous retrouver dans une bulle. Bonus, Don’t Skip It n’a pas oublié de mettre en avant les femmes. Toute une série de panneaux est d’ailleurs revenue sur le mouvement #MeToo et ses conséquences. En effet, grâce à cela, les femmes ont pu se faire davantage de place dans le milieu. C’est notamment le cas de l’artiste Aura Lewis, choisie pour créer une vingtaine d’aquarelles pour le générique de Mrs. America.  Masterclasses et conférences Cette année, Séries Mania nous a gâté avec des rencontres plus que qualitatives. De Brian Cox à Lisa Joy, en passant par Cécile de France, Tomer Sisley et Marcia Cross, il y avait de quoi se réjouir. Sans parler des nombreuses conférences aux sujets tous plus intéressants les uns que les autres. On l’avoue, on ne s’est pas rendu à la masterclasse de Brian Cox car elle avait lieu en même temps qu’une projection importante à nos yeux. Et si on pensait avoir le temps de la regarder en replay sur SeriesManiaPlus, on a clairement manqué de temps. En revanche, nous n’avons pas laissé filer celle de Marcia Cross. On y a d’ailleurs découvert une actrice pleine d’humour, humble et très inspirante. Pour tout vous dire, on retiendra de ce moment le fait qu’elle ait enjoint toute personne à « croire en nos rêves et de ne laisser personne nous arrêter ». Durant cette masterclass, elle n’a pas hésité à aborder son cancer de l’anus en ces termes : « Je voyais le combat comme une façon de rester en vie. La vie n’est pas un fleuve tranquille, la clé c’est de se relever ». Autant dire qu’après 2 heures à l’écouter, on est ressortis très inspirés. Nous avons également profité du festival pour assister à la conférence Les séries ont-elles du style ? Un excellent choix tant Stéphane Foekinos et Hugo Bardin on maîtrisé le sujet avec beaucoup d’humour. De plus, le duo n’a pas hésité à mettre l’accent sur la mode féminine. Notamment, en revenant sur le fait qu’aujourd’hui, les marques pouvaient décider d’un show plus que l’inverse. Autant vous dire que leur avis sur Emily in Paris n’est pas très sympa ! Ce qui n’est pas pour nous déplaire. On lui a toujours largement préféré sa pionnière, Sex and The City. Nos séries favorites Encore une fois, nous avons eu de quoi nous mettre à croquer sous la dent. Pendant une semaine complète, nous avons essayé de regarder un maximum de séries. Sur place ou depuis notre appartement lillois. Car s’il y a une très bonne chose depuis la pandémie, c’est bien l’apparition de la plateforme SeriesManiaPlus.  Grâce à elle, les personnes ne pouvant se déplacer sur le festival peuvent également le suivre. Dans notre cas, nous nous en sommes servi pour rattraper des séances que nous souhaitions absolument voir. Mais revenons-en plutôt aux séries. Si nous n’en avons pas vu autant que souhaité, nous avons tout de même eu d’énormes coups de coeur ! On vous propose donc de découvrir parmi les séries que nous avons vu, celles qui nous ont touché ! Désobéir : Le choix de Chantale Daigle Dans un premier temps, nous avons eu l’occasion de voir au Majestic Désobéir : Le choix de Chantale Daigle. Cette série québécoise revient sur l’histoire réelle de Chantale Daigle, une jeune femme ayant reçu une injonction de la part de son ex-conjoint afin qu’elle ne puisse pas avorter. Ce, alors même que l’IVG avait été décriminalisé l’année précédente.  Nous avons aimé détester ces deux épisodes qui reviennent sur l’affaire Trembley contre Daigle. Nous insurger contre cet homme qui pense avoir droit sur le corps d’une femme, la contraignant à garder un enfant dont elle ne veut plus. Et tout cela pour quoi ? Par frustration d’une rupture alors que la relation entre les deux était clairement malsaine. En effet, Trembley y apparaît clairement comme un pervers narcissique, manipulateur et extrêmement jaloux. Qui voudrait d’un enfant dans ce cas ? Grâce à cette série, on se rend compte d’à quel point il est simple de faire basculer un droit acquis. À quel point il est d’ailleurs actuellement facile de revenir dessus comme sont en train de le faire les Etats-Unis. Même en France, des messages anti IVG ont été tagués sur les murs d’un planning familial à Strasbourg. On vous l’assure mesdames, nos droits ne sont jamais acquis ! Little Bird Voilà une série que nous attendions avec impatience. En effet, Saevin ayant pour passion depuis son enfance la culture autochtones, nous ne pouvions pas passer à côté de Little Bird. D’autant plus que cette série

Måneskin galvanise l’Accor Arena !

Lors de leur passage par Paris, Måneskin a prouvé que le rock était loin d’être mort ! Lundi 13 mars, les italiens Måneskin se sont produits à l’Accor Arena de Paris. Un concert à guichet fermé qu’il ne fallait surtout pas manquer ! Coup de chance, nous étions sur place pour votre plaisir – et aussi beaucoup le notre ! Un public international Comme c’est souvent le cas lors d’événements internationaux, le concert de Måneskin a rassemblé un public cosmopolite. Parmi les 20 000 chanceux à avoir décroché leur sésame, certains sont venus de plus ou moins loin. En effet, mêlés aux français, nous avons pu croiser des allemands, anglais ou plus surprenant encore, des brésiliens. Bien sûr, bon nombre d’italiens ont également fait le déplacement. En parlant des fans, nous tenions à féliciter la bonne ambiance qui a régné dans la salle. Car contrairement à certains concerts où les plus « hardcore » sont prêts à tout – même à mordre – pour obtenir la meilleure place ou toucher leur idole, ici, rien de tout cela. Au contraire, tout le monde semble s’être rassemblé dans le seul but de passer une bonne soirée. Et c’était franchement appréciable ! Il y a cependant eu une légère ombre au tableau : l’organisation. Alors que certains ont attendus des heures, leur patience n’a pas payé. La raison ? Le changement de salle dû au report de la date prévue en 2022. En effet, si on nous assurait que les places pour le Zénith restaient valides pour l’Accor Arena, ça n’a visiblement pas été le cas pour tous. Dans notre cas, nous avions pensé à re-télécharger nos billets à la bonne date, donc, aucun souci à l’entrée. On ne vous parle même pas des personnes ayant achetées leurs billets en revente et ayant eu de mauvaises surprises. Vraiment, qui achète ses billets sur Vinted? Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis et Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Måneskin : Rock is not Dead! Tubes sur tubes Il est un peu plus de 21 heures lorsque les lumières s’éteignent pour laisser place aux tant attendus Måneskin. Cachés derrière un voile rouge projetant leurs ombres, la musique rugit jusqu’à ce que Damiano David chante les premières paroles de Don’t Wanna Sleep. Pour le coup, nous ne sommes pas véritablement surpris par cette mise en scène puisque Indochine utilisait le même procédé durant son Black City Tour (2013). Cependant, cela fait toujours son petit effet. Surtout lorsque le voile tombe pour laisser les fans exulter leur joie ! Une fois retiré, on ne sait plus où donner de la tête tant le groupe prend possession de la scène sans rien avoir à envier aux plus grands. Taillés pour le live, les titres de Rush! se mêlent dans un ensemble harmonieux à ceux des précédents albums. D’ailleurs, si vous avez trouvé cet opus « trop commercial », on vous assure que le ressenti est bien différent en live. De Gossip à Zitti e Buoni, en passant par Supermodel, le groupe enchaîne ses standards. Même les titres en italiens sont repris en choeur pour le plus grand plaisir du groupe. À ce sujet, Coraline a été accompagnée d’une marée de flash blancs et bleus en provenance du public donnant l’impression d’un roulement de vagues. Après cette petite parenthèse, Måneskin redémarre sur les chapeaux de roue avec Baby Said. S’en suivent les excellents Bla Bla Bla et In Nome Del Padre avant que Damiano n’annonce l’un de « leurs morceaux les plus connus » : Beggin. En revanche, la pyrotechnie durant Gasoline nous a laissé sur notre faim. Cependant, nous ne leur en tiendront pas rigueur puisque  c’est l’Accor Arena qui semble peu friande de ce genre d’effets. Qu’importe, Måneskin se suffisent à eux-même, Thomas, Victoria et Damiano, n’hésitant pas à aller prendre des bains de foule à plusieurs reprises. Puis, Damiano et Thomas se retrouvent sur une plateforme en milieu de fosse afin de proposer deux titres en guitare-voix : Vent’anni  et If Not For You. Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Une deuxième partie de soirée 100% rock Suite au set acoustique, Måneskin ne nous laissera pas une minute de répit. À commencer par LE titre qui déchaine les foules : I wanna be your slave. Devenu l’un des hymnes du groupe, il a été repris par toute la salle. Damiano en profitera d’ailleurs pour littéralement mettre à genoux l’entièreté de l’Arena – gradins compris -. En poursuivant avec La Fine et de l’une de nos chansons feel good, Feel, impossible d’arrêter de se déhancher. Mais attention, elle est TRÈS entêtante ! Quelques jours sont passés, et pourtant, on fredonne toujours les La lalalalala. Vous les avez en tête ? Navrés ! Histoire d’accélérer encore un peu le mouvement, le groupe envoie Mark Chapman. Quant à Mammamia, elle ralentie légèrement la cadence mais ne nous arrête pas pour autant. Évidemment,