Interview : Louis Albi se livre avant sa tournée
« Je parle à toutes ces personnes qui se sentent un petit peu seules, différentes. Que ce soit pour leurs émotions, leur sexualité, ou plus globalement, l’ethnie, la religion. Je parle à tout le monde.« Le 20 octobre 2023, Louis Albi a dévoilé son premier album, Pleurer de Joie. Avant son passage par La Bulle Café à Lille le 10 novembre prochain, nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec lui. Un entretien particulièrement inspirant autour de son projet mais aussi un peu de culture. Pour toi, tout a changé très vite après la Star Academy. Y a-t-il eu une prise en charge après l’émission ou tu t’es retrouvé livré à toi-même ? (ce qui peut causer du stress) Louis : J’ai eu beaucoup de stress, parce qu’on a toujours peur de se tromper, de faire les mauvais choix. Après j’avais quand même un contact avec les équipes de casting qui nous ont suivi et un peu materné tout au long de l’aventure. Donc je savais que je pouvais avoir ce soutien là. Même au niveau des professeurs, beaucoup ont continué à nous encadrer, nous aider un petit peu dans notre voie. Moi, j’avoue que j’ai mon avocate que j’avais pris avant l’aventure qui a continué, m’a aiguillé. Ensuite, Sony a pris le relais très très vite. De manière plus générale, aujourd’hui il est impossible de communiquer sans passer par les réseaux sociaux. Alors que beaucoup d’artistes ont des Community Manager pour les gérer, tu sembles t’en occuper toi-même. Est-ce une volonté de ta part? C’est une volonté de ma part parce que je trouve que c’est plus humain. Plus vivant. C’est plus moi, tout simplement. J’ai un projet qui est très personnel, donc ne pas se donner soi, ce serait un peu hypocrite je trouve (rires). Mais c’est du travail supplémentaire. Après, j’ai aussi des gens chez Sony qui m’aident parfois pour les grosses grosses échéances à faire un petit planning ou à préparer certaines choses. Mais tout vient de moi parce que j’ai besoin de cette authenticité. De créer un lien sincère avec les gens. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Louis Albi (@albilouis) Si on ne se trompe pas, tu es le premier de la saison 2022 à sortir ton album. Comment as-tu géré cette pression? Y a pas eu de pression d’être le premier, parce que pour moi l’aventure était terminée. C’est juste que chacun fait ses projets. Prend le temps qu’il a besoin, etc… Après je vais pas mentir, j’ai eu vachement de déferlement de haine parce que j’étais le premier. Dans le sens où beaucoup de personnes, qui étaient dans la fanbase de la gagnante (Anisha, ndlr) par exemple, ou d’autres personnes, ne me trouvaient pas légitime de sortir mon projet en premier parce qu’ils ont du mal à comprendre que la compétition est terminée. J’ai fait mon aventure et maintenant je suis artiste en fait. Je suis artiste. J’ai mon propre projet. Donc c’est plus là où il y a eu un petit peu de mélancolie qui s’est installée face à la haine un peu gratuite des gens et leur incompréhension. Parce que à l’époque, il y avait une idée de priorité sur le premier. Aujourd’hui ça n’existe plus. Et heureusement parce qu’on fait des projets tellement différents et aussi enrichissant que ce serait dommage de se priver de travailler juste pour laisser certains en priorité. Je trouve que c’est bien cette idée qu’on prenne tous le temps qu’on veut, et voilà. En parlant de ton album, dès ton premier single, Que Tu te mentes, on a tout de suite compris que tu allais jouer la carte personnelle. C’est plutôt rare pour une première réalisation. Qu’est-ce qui t’as donné envie de te livrer de cette façon? Déjà mes idoles – enfin, mes idoles -, les personnes dont je respecte énormément le travail, c’est des gens qui partagent et qui ont peut-être presque une non pudeur sur leur vie perso. Et qui partagent beaucoup. C’est ça que je trouve hyper riche chez les artistes. Donc je voulais en faire de même pendant l’aventure. J’étais quelqu’un mis à nu très facilement face aux autres, aux caméras, au public. Et je trouvais bien de rester dans cette continuité là. Continuer à leur donner de moi. Leur donner ma sincérité, mes larmes, mes rires, et qui je suis personnellement. On est aussi de grands hypersensibles. Du coup, Pleurer de joie nous a fait beaucoup de bien. Si tu l’as écrite comme pied-de-nez aux personnes critiquant ta sensibilité, est-ce que tu espères libérer, ne serait-ce qu’un peu, la parole sur ce sujet grâce à ce titre ? Totalement. Enfin, ce titre et l’album en général. Je parle à toutes ces personnes qui se sentent un petit peu seules, différentes. Que ce soit pour leurs émotions, leur sexualité, ou plus globalement, l’ethnie, la religion. Je parle à tout le monde. À tous les gens qui sont un petit peu à côté et pas forcément représentés ou écoutés. Et leur dire juste qu’ils ont le droit d’être comme ils sont. De vivre pleinement et d’être juste fier de qui ils sont. De leur chemin, leur travail. Donc oui, Pleurer de Joie, c’est une chanson sur l’hypersensibilité. Sur la mienne, mais aussi celle que des milliers, voir des millions de gens vivent au quotidien. Et voilà, c’est pour dédramatiser. Dire qu’on a le droit d’être comme on est. Et c’est beau. Nos larmes sont belles. Nos rires sont beaux. Toutes nos émotions doivent être vécues pleinement sans avoir besoin d’être bridées. https://www.youtube.com/watch?v=VZPZGOBNmZI D’ailleurs, tu joues la carte de la sensibilité à 100 % en incluant des mouchoirs dans l’un des packs proposés à la vente. Comment est venue cette idée très originale ? Alors l’idée vient pas de moi ! (rires) C’est mon avocate qui l’a eu. Et on trouvait ça vraiment super drôle. Avec mon équipe on s’est dit, pourquoi pas jouer le truc à fond ? Du coup, je leur ai dit, on pourrait faire ça et c’est moi qui
Vivez un moment de féérie pendant les fêtes
La Féérie sur Glace revient cette année avec un nouveau spectacle : Voyage. Ils seront sur leurs patins le 26 novembre à la patinoire Michel Raffoux de Dunkerque. Chorégraphié par Laurent Porteret, la troupe de la Féérie Sur Glace débarque à Dunkerque le 26 novembre à 20h00 afin de vous présenter leur nouveau spectacle : Voyage. Que vous réserve la Féérie sur Glace ? Ecrit et mis en scène par Nathalie Pasini, Voyage va faire rêver petits et grands. Vous y suivrez les aventures de Sophia à travers une quête épique. Durant le spectacle, elle bravera les dangers à tour de bras pour sauver l’esprit de Noël ! Car oui, il y a forcément un méchant qui n’aime pas les fêtes de fin d’année. Un méchant qui fera tout pour briser la magie de ce moment. Avec Voyage, Féérie sur Glace vous emmènera dans un lointain village. Village où un pouvoir surnaturel venu d’une magnifique étoile fait régner la magie de Noël. Malheureusement, les pierres précieuses illuminants cette dernière durant les fêtes va être volée. Afin que le village ne court pas à la catastrophe, Sophia va donc devoir retrouver le vilain Oscar pour redonner la magie de Noël à son village. Réussira-t-elle à sauver son village et la magie de Noël ? A noter que les places sont à prix particulièrement raisonnable. En effet, il vous faudra débourser 15€ par adulte et 12€ par enfant de moins de 12 ans. Prenez vite vos places pour le découvrir ! Impossible d’aller à Dunkerque ? Si vous ne pouvez pas vous rendre à Dunkerque le 26 novembre, pas d’inquiétude. Voyage sera également joué à Paris. En effet, La Féérie sur Glace sera de passage à l’AccorHotel Arena de Bercy du 27 décembre 2022 au 1er janvier 2023. Vous pouvez vous procurer des billets pour cette période par ici. Alors, allez-vous craquer pour cette histoire féérique ? ZELOPHE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin
« La Femme qui danse » : Marie-Claude Pietragalla fête ses 40 ans de carrière !
Avec La femme qui danse, Marie-Claude Pietragalla offre un spectacle de danse autobiographique. À 59 ans, Marie-Claude Pietragalla reste une danseuse emblématique. Aujourd’hui, elle présente La femme qui danse au Théâtre de la Madeleine à Paris. De danseuse Étoile de l’Opéra de Paris à chorégraphe de sa propre compagnie le Théâtre du Corps (co-fondée avec son mari Julien Derouault), Pietragalla vit la danse comme un art total. Dans ce spectacle d’1h15, elle présente de la danse mais aussi des textes inédits éclairant sa pensée, son ressenti, son expérience et ses sources d’inspirations. Un spectacle autobiographique Un souffle, c’est ce qu’on entend avant que le rideau se lève. Puis, des animations sonores et des projections sur les dorures du Théâtre de la Madeleine transformé pour l’occasion en véritable temple de danse. « Je suis un animal vivant, je suis un animal dansant. » C’est par ces paroles que Marie-Claude Pietragalla commence sa représentation. À travers La femme qui danse, nous redécouvrons le parcours de celle qui fut nommée danseuse étoile à 27 ans sous la direction de Patrick Dupond. De sa révélation pour la danse à l’âge de huit ans devant un spectacle de Maurice Béjart à ses moments père-fille en écoutant de la musique classique en passant par sa formation à l’école de l’opéra de Paris, Pietragalla nous transporte dans son univers. La danseuse revient également sur sa rencontre avec des maîtres prestigieux constituant un moment clé de sa carrière. Parmi les cités : Rudolf Noureev, Mats-Ek, Jerome Robbins, William Forsythe, Roland Petit, John Neumeier, Martha Graham, Ca-rolyn Carlson ou encore Jiri Kylian. Autant de noms qui ont façonné « La Pietra ». Sur scène, elle vole, interagit avec les éléments : feu, air et eau. Elle ne danse pas : elle EST la danse ! Les applaudissements nourris et la standing ovation du public le confirment. Comme elle dit si bien : « La danse est pour moi une pensée au quotidien, une douce dépendance, une nécessité de chaque instant. » Et de conclure par une citation de Barbara : « Ma plus belle histoire d’amour c’est vous » Quelques informations Si La femme qui danse est joué actuellement, il faut savoir que ce spectacle a été conçu il y a 3 ans. Soit avant la pandémie de Covid19 et ses nombreux confinements. Moment où la culture et les arts ont souvent été remis en question. Est-ce que la danse est essentielle ? Après avoir vu Marie-Claude Pietragalla sur scène, on ne peut que répondre : « Oui ». Ce spectacle doit sa mise en scène à Julien Derouault. Il sera joué au Théâtre de la Madeleine jusqu’au 4 décembre 2022. Par ailleurs, si nous vous avons donné envie de voir ce spectacle, vous devez prendre conscience des effets sonores et visuels. En effet, ces derniers peuvent créer des troubles chez les personnes épileptiques. https://youtu.be/DYef-JT_qAU Et vous, avez-vous envie de découvrir La femme qui danse de Marie-Claude Pietragalla ? ELISA SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Mignonnes : Une bande de filles en quête de liberté
Mignonnes suit cinq pré-adolescentes en quête d’émancipation. Une première réalisation signée Maïmouna Doucouré en salle depuis le 19 août 2020
Casse-Noisette et les Quatre Royaumes : un bon divertissement pour Noël
Ce noël, Disney marque le coup grâce à Casse-Noisette et les Quatre Royaumes en salle depuis le 28 novembre. Pour accompagner cette fin 2018, les Studios Disney nous offre Casse-Noisette et les Quatre Royaumes. Un film qui s’inscrit dans la mouvance féministe sans hésiter à reprendre des éléments du ballet. Girl Power Outre Clara Stahlbaum (Mackenzie Foy), Casse-Noisette et les Quatre Royaumes met largement les Femmes en avant. Omniprésentes, elles apparaissent d’abord sous les traits d’une soeur (Ellie Bamber) et d’une mère (Anna Madeley). Cette dernière est d’ailleurs le point de départ de l’histoire puisque suite à sa mort, Clara reçoit une sorte d’oeuf de Fabergé qu’elle ne peut ouvrir sans une clé à goupille. Petit à petit, le spectateur découvre donc que mère et fille sont aussi intelligentes qu’inventrices grâce à des situations spécifiques. Au pays des quatre royaumes deux femmes intrigues. En parfaite opposition, la Fée Dragée (Keira Knightley) est solaire quand Mère Gingembre (Helen Mirren) semble tout droit sortie d’un placard oublié. Mention spéciale pour Keira Knightley dont le timbre de voix haut perchée apporte à son personnage un aspect aussi féerique qu’arrogant. Avec elles, ce sont deux femmes mystérieuses, assurées et pleines de nuances qui s’offrent à nous. Et pour cela, nous tirons notre chapeau ! Une reprise du ballet Casse-Noisette Afin de raconter l’histoire des quatre royaumes, quoi de mieux qu’une reprise du ballet Casse-Noisette ? On y voit en effet certaines chorégraphies de Lev Ivanov et Marius Petipa sur la mythique musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski. On l’avoue sans modération, notre coeur a littéralement chaviré face à cette séquence reprenant des éléments du ballet original. Tels des enfants, nous avons regardé avec émerveillement Misty Copeland s’emparer de tout l’espace, nous transportant sans jamais nous ennuyer dans l’univers de Casse-Noisette. Pour l’accompagner, la production a fait appel à une autre célébrité de la danse classique : Sergei Poulunin. Pour le coup, les voir danser ainsi nous a donné envie de voir le ballet. Visuels et costumes sauvent le scénario Malheureusement, Casse-Noisette et les Quatre Royaumes est quelque peu tiré par le bas en raison d’un schéma assez linéaire. En effet, si comme toute héroïne qui se respecte, Clara rencontre des problèmes, ils sont rapidement résolus. Dommage puisque l’adolescente est présentée comme étant dotée d’un esprit particulièrement intelligent. Malgré un scénario qui traîne un peu la patte, le film reste un bon divertissement. Des décors, on a aimé la balance entre un univers jouant sur les codes de l’enfance et des mécanismes aux allures steampunk. En parlant d’enfance, on retrouve en Terre du Divertissement un parc d’attractions avec son carrousel et quelques clowns inspirés des matriochka. Côté costumes, ce sont les choix plus ou moins réalistes qui ont fait leur petit effet. Les soldats ne sont que de vulgaires soldats quand les souris mécaniques sont terriblement réelles. Dame Gingembre et son visage craquelé a quant à elle l’impression de ne plus être qu’une vieille poupée reléguée aux oubliettes. Le tout est accompagné d’un visuel époustouflant permettant à la magie de noël d’opérer. Et vous, qu’avez-vous pensé de Casse-Noisette et les Quatre Royaumes ?
CONCOURS : Casse-Noisette par le Ballet sur glace de Saint-Pétersbourg
Remportez vos places pour la représentation de Casse-Noisette par le Ballet sur glace de Saint-Pétersbourg le 27 octobre au Palais des Congrès de Paris. Pour la première fois à Paris, le Ballet sur glace de Saint-Pétersbourg présentera Casse-Noisette au Palais des Congrès. Vous n’avez pas encore vos places ? Respirez, en partenariat avec Dooweet Agency, on vous en fait gagner deux ! Un événement exceptionnel Le 27 octobre, l’accueil du Ballet sur glace de Saint Pétersbourg devrait créer l’exploit. En effet, pour la première fois dans l’histoire du spectacle parisien, le Palais des Congrès va être recouvert de 3,5 tonnes de glace. Une technique unique et possible « grâce à une installation particulière et spécialement conçue pour le Ballet sur glace en Autriche. » Pour l’occasion, le premier ballet sur glace au monde jouera sous sa forme originelle le chef-d’oeuvre de Pyotr Ilyich Tchaikovsky, Casse-Noisette. Cet événement sera également l’occasion de fêter le cinquantième anniversaire du Ballet Nationale de Saint-Pétersbourg. Les conditions Vous souhaitez tenter votre chance pour assister à la représentation du Ballet sur glace de Saint-Pétersbourg ? Pour cela, rien de plus simple, suivez-nous sur Twitter et partager le tweet ci-contre. Le tirage au sort aura lieu le 15 octobre aux alentours de 20h. #CONCOURS : Gagner 1×2 places pour le Ballet sur glace de Saint-Pétersbourg qui se produira pour la première fois à Paris le 27 octobre au Palais des Congrès dans une représentation de Casse-Noisette. CONDITIONS : Follow + RT jusqu’au 15 octobre 18H. pic.twitter.com/iIaYZXZBHl — Les Insouciantes (@InsouciantesMAG) 8 octobre 2018 Je n’ai pas Twitter, comment participer ? Les Insouciantes ont parfaitement conscience que vous n’utilisez pas tous Twitter. Nous vous donnons donc la chance d’entrer dans le tirage au sort en nous laissant un commentaire via cet article. Attention ! Pour que votre participation soit prise en compte, veillez à nous laisser une adresse mail valide* afin que l’on puisse vous recontacter facilement. Le tirage au sort aura ainsi lieu entre participants des réseaux sociaux et du blog le 15 octobre 2018. Vous laisserez-vous tenter par l’expérience du Ballet sur glace de Saint-Pétersbourg ? * Les données personnelles ne sont pas utilisées à des fins commerciales et se verront supprimées dès la fin du concours. Si vous ne souhaitez pas divulguer vos informations sur notre site, mentionnez-le dans votre commentaire. Votre participation sera ainsi prise en compte, mais n’apparaîtra pas dans le flux public.