KYO en fête au Zénith de Lille !
Vendredi 8 décembre 2023, Kyo fêtait les 20 ans de Le Chemin au Zénith de Lille. Nos âmes adolescentes se sont réjouis ! Aujourd’hui, les tournées anniversaires sont à la mode et Kyo l’a bien compris. En effet, le groupe a décidé de fêter les 20 ans de leur album culte, Le Chemin. Une tournée qui ne peut que faire plaisir aux fans de la première heure. Ou nous, qui étions visiblement trop jeunes pour assister à l’un de leurs concert à ce moment-là. Retour sur la soirée ! Stéphane en première partie En guise de première partie, Kyo laisse place à Stéphane. Si le nom à une résonance masculine, Stéphane est bien une femme ! Histoire que tout le monde le comprenne, la chanteuse a d’ailleurs appelé son premier album Madame. Un album dans lequel figure notamment une collaboration avec Benoît Poher. D’ailleurs, Stéphane apparaît également sur la ré-édition de Le Chemin où elle chante cette chanson phare à la place de Sita. Il est donc tout à fait logique de la retrouver ce soir au Zénith de Lille. Histoire de nous mettre en jambe, Stéphane débute la soirée avec le single qui l’a fait connaître, Douleur je fuis. Le tout, en format guitares voix. À l’aise sur scène, la chanteuse n’hésite pas à prendre le temps de communiquer avec le public et lui faire reprendre des passages de ses titres. Il n’en fallait pas plus pour que nous tombions sous le charme de son répertoire. Parmi les chansons interprétées, Stéphane nous a proposé la majorité de ses singles : 48h, Nouveau Départ ou encore le dernier en date, Mieux comme ça. Elle a également jouée Green Dream que le public n’a pas hésité à reprendre à ses côtés. À noter que Stéphane sortira son prochain single le 26 janvier 2024. https://www.youtube.com/watch?v=ItzARPJ_Dck Un anniversaire de qualité Pour les 20 ans de son album phare, Kyo n’a pas lésiné sur les moyens. De la mise en lumière en passant par l’usage de pyrotechnie ou de confettis, nous avons eu droit à un véritable show. Le groupe a également fait appel à Light4Events, une application à télécharger en amont permettant de diffuser une certaine couleur sur les smartphones. Une excellente idée qui a inclu les spectateurs durant Pardonné. Enfin, pour ceux ayant la 5G car en 4G, impossible pour l’application de se connecter en raison de la visible saturation du réseau. Évidemment, puisque nous sommes ici pour une soirée spéciale, Kyo a interprété Le Chemin dans son entièreté. En guise d’introduction, des images diffusées ont retracé le succès de l’album. Entre extraits des clips et passages live, on replonge avec eux 20 ans en arrière. Puis, le groupe entre en scène sur le titre éponyme immédiatement repris par la foule. On l’avoue, par nous aussi ! Surtout qu’il nous rappelle nos années chorales. S’enchaîne LA chanson qui nous a permis de comprendre ce qu’était le harcèlement scolaire sans avoir les mots pour le dire : Je cours. Car oui, à 11 ans dans les années 2000, nous n’avons pas conscience de cela. Le sujet n’est pas abordé. Ni en classe. Ni à la maison. Et personne ne prenait notre défense. On subissait, point. Personnellement, l’entendre a fait remonter certains souvenirs mais aussi l’idée que cela n’arrive pas qu’à soi. Et mieux encore, qu’il est possible de s’en sortir. Comme quoi, Kyo a beau être souvent décriés, le groupe était en avance sur son temps ! Florian Dubos (alias Flo), Zénith de Lille | © Raine Nicolas Chassagne (guitare) et Pierre Lavandon (basse), Kyo, Zénith de Lille | © Raine Benoît Poher, Kyo, Zénith de Lille | © Raine Mais revenons-en au concert ! Puisque l’album est joué dans l’ordre s’en suivent Dernière danse, l’excellent Tout envoyer en l’air, Chaque seconde ou encore Comment te dire. Des morceaux qui réjouissent clairement le public Lillois qui ne cesse de donner de la voix. D’autant plus que certains d’entre eux n’ont certainement pas été joué en live depuis quelques années. Notre côté emo ressurgi quant à lui dès les premières notes de Je saigne encore. Que voulez-vous, même 20 ans après on l’apprécie toujours autant ! Tout comme le reste de l’album, on ne va pas se mentir. À croire que l’adolescent en nous est toujours omniprésent car il ne s’agit même pas ici d’un plaisir coupable. Histoire de rester dans la même mouvance mais de façon plus pop-rock, c’est Je te vends mon âme qui prend le relai. La fin approche alors. Après avoir suspendu l’instant durant Pardonné, notamment grâce à l’éclairage de la salle via les smartphones, le groupe enchaîne avec Sur nos lèvres avant que ce ne soit à Flo de conclure avec Tout reste à faire. Kyo, Zénith de Lille | © Raine Nicolas Chassagne, Kyo, Zénith de Lille | © Raine Benoît Poher, Kyo, Zénith de Lille | © Raine Le Chemin, mais pas que ! Alors que d’autres artistes pourraient se contenter de n’interpréter que l’album anniversaire en question, Kyo est loin de laisser ses fans sur leur faim. Ainsi, le public a eu droit à une seconde partie de soirée comportant pas moins de 13 titres supplémentaires issus de leurs discographie. De quoi réjouir les fans d’hier et ceux d’aujourd’hui ! Afin de débuter cette seconde partie, Ben se lance dans un medley acapella comprenant 3 lettres, Comme des frères et Kyosphère. La suite nous renvoie à la fois aux côtés pop du groupe avec Le Graal et plus rock avec Contact. Alors que Kyo entonne White Trash, nous sommes surpris par des effets pyrotechniques. Ce qui est loin de nous déplaire. Puis, bien que Nuit Incolore ne soit pas de la partie, le groupe propose sa nouvelle version de Je Cours. Cette fois-ci, en duo avec le public du Zénith qui relève le défi avec plaisir. Idem lors de l’interprétation de la version 2023 de Je Saigne Encore sans Cloud. Kyo a également posé un peu les guitares électriques le temps d’un set acoustique comprenant 7 vies, Sarah et Quand je serais jeune. Si nous étions ravis de pouvoir entendre Sarah en live,
Louis Albi enchante La Bulle Café
Vendredi 10 novembre, Louis Albi était à La Bulle Café pour un concert aussi intimiste qu’énergique. Avant son passage par La Maroquinerie le 14 novembre 2023, Louis Albi s’est produit à La Bulle Café de Lille le 10 novembre. Retour sur la soirée ! De la Star Ac à la scène Un an plus tôt, nous découvrions Louis Albi à la Star Academy. Avec son effet madeleine de Proust, l’émission nous a surtout permis d’avoir un coup de coeur pour le jeune homme. Depuis, on sent combien Louis a évolué. De sa voix à sa prestation scénique, c’est un tout autre homme que celui découvert lors du premier prime. Aujourd’hui, il apparaît plus libéré. Fier de pouvoir monter sur une scène tant rêvée. Contrairement à Paris, Louis ne s’est pas produit à Lille dans une salle de concert à proprement parlé. En effet, il fallait se rendre à La Bulle Café afin de pouvoir profiter de sa venue. Un lieu convivial à deux pas du parc Jean-Baptiste Lebas où se produisent habituellement des groupes allant du rock au hip-hop. Mais ce soir-là, c’est de la pop que nous a proposé la salle. Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine Louis Albi, La Bulle Café, Lille | © Raine La Bulle Café en joie Il est aux alentours de 20h30 lorsque Louis Albi entre en scène. Malgré un léger couac technique d’entrée de jeu, le chanteur ne se dégonfle pas. Tout sourire, il s’excuse et, professionnel, reprend avec le premier titre de la soirée : Oiseau blessé. Le concert se poursuit avec Seul à deux ainsi que son premier single, Que tu te mentes. Comme vous vous en doutez sûrement, Pleurer de Joie a été interprété dans son entièreté. De quoi se faire un bon avis comparatif entre versions studios et live. Connaissant son envie de faire plaisir à ses fans, Louis nous a également concocté un medley reprenant quelques chansons interprétées lors de son passage à la Star Academy. À commencer par Même pas mal, titre composé par Slimane pour la finale de l’édition 2022. D’ailleurs, le public n’a pas hésité à reprendre les paroles. S’il a débuté ce medley avec le morceau qui a conclu son aventure, Louis a inclus celui par lequel tout à commencé : Je te promets (Johnny Hallyday). Un excellent choix si vous voulez notre avis. Puis, le chanteur enchaîne avec Un autre monde (Téléphone) et l’excellent Born This Way (Lady Gaga). Bientôt, la fin approche. Il faut dire qu’avec seulement 12 titres à son répertoire, le concert ne pouvait durer éternellement. Pourtant, nous sommes ravis de la tournure de la soirée. De part son énergie et sa bienveillance, Louis Albi transmet des émotions multiples. Et ce, bien que le son de la salle n’est pas rendu justice à son set. Pour l’avoir vu la semaine suivante à La Maroquinerie, on vous assure que Louis a davantage sa place dans une véritable salle de concert plutôt qu’un café / bar. Louis Albi et deux jeunes fans, La Bulle Café, Lille | © Raine Une dévotion pour ses fans Louis Albi a un profond respect pour ses fans, et c’est réciproque. Dès les premières secondes du show, quelqu’un scande un compliment au chanteur touché. Touché, il l’est également en entendant ses paroles reprises parmi les premiers rangs. D’ailleurs, avant même que le concert ne commence, nous avons pu constater que le public a bien révisé avant de venir à La Bulle Café. En effet, quelques uns fredonnaient l’air de diverses chansons, dont, Entre moi, entre nous. Durant le set, Louis nous a également surpris en demandant si quelqu’un connaissait les paroles de Mon Frère. Deux jeunes fans l’ont ainsi rejoint sur scène afin de passer un bon moment à ses côtés. Un moment qui restera gravé dans leurs mémoires, mais aussi dans les nôtres tant on pouvait sentir la bienveillance émanant du chanteur. Tout au long de la soirée, nous avons constaté qu’une véritable complicité s’est instaurée entre public et artiste, ce qui nous rappelle pourquoi nous aimons tant les petites salles. Complicité qui se poursuivra après le concert puisque Louis n’est pas du genre à laisser ses fans de côté. Ainsi, le chanteur s’est adonné à une longue séance de dédicaces. Autant dire que tout le monde a pu repartir avec son souvenir. Pour cela, on lui tire notre chapeau car rares sont les artistes à prendre autant de temps pour leurs fans. Et vous, avez-vous vu Louis Albi sur l’une de ses 4 dates ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Voyou au Trianon de Paris
Voyou s’est produit à guichets fermés au Trianon pour un concert attendu. Retour sur la soirée ! Mardi 17 mai, nous étions au Trianon à Paris afin d’assister au concert du jeune artiste français, Voyou. En pleine tournée française, cette date à guichets fermés a attiré un public de tout âge et même de l’étranger avec la présence de fans londoniens. Un début de voyage Avant l’arrivée de Voyou sur scène, le concert a débuté avec le brésilien Diogo Strausz. Ce compositeur de dance music nous a emmené avec lui – et son accent – jusqu’à Sao Paulo le temps de son passage. Accompagné de ses percussions, son clavier et sa boîte à musique, il nous a incité à nous déhancher grâce à ses sons entraînants digne du festival de Rio. Diogo Strausz nous a même proposé sa version de la Lambada, ce hit de Kaoma qui a rythmé l’année de sa sortie en 1989. Le Trianon était sa seule date en tant qu’invité. En effet, les autres dates de sa tournée sont des DJ-set. Il aura tout de même su en quelques minutes nous donner envie de se retrouver en bord de plage à boire des cocktails. Et ce, avant de rejoindre Voyou au royaume des minuscules. Diogo Strausz au Trianon le 17 mai 2023 | ©Mélanie Pierrat En immersion totale L’heure arrive. Les quatre musiciens de Voyou montent sur scène un par un. Et quel bonheur de découvrir que la moitié des musiciens sont des femmes ! Car évidemment, nous voulons More Women on Stage! ( plus de femmes sur scène!) Ce soir, Voyou est donc entouré de Laure Sanchez à la basse et de Laura Etchegoyhen au clavier et saxophone. L’immersion est totale grâce aux décors présents. D’immenses dessins de paysages ainsi que des insectes plus grand que nature habillent la scène. L’univers est enfantin. Digne d’un conte. On pourrait presque se prendre pour Alice aux Pays des Merveilles alors que nous sommes avec Voyou au Royaume Minuscule – comme le dit si bien son album. On s’y prend à rêvasser rien qu’avec les yeux. Alors imaginez donc cela en plus d’un voyage auditif. Une fanfare champêtre Une batterie, un clavier, une basse, une guitare, un saxophone et une trompette : ce sont les clefs de l’expédition musicale avec Voyou au chant. Une fanfare à l’allure champêtre dans un décor immersif. C’est le résumé de notre périple. Sourire aux lèvres qui ne disparaît pas. Les yeux émerveillés et émus quelque fois, Voyou nous transporte dans son univers dès son entrée sur Les Insectes. Une chanson qui pose encore plus le décor. Puis, s’enchaînent des morceaux tous aussi entraînants qu’entêtant les uns que les autres. Voyou, ce grand homme à l’allure loufoque avec un costume qui parait trop grand et des chaussures vertes à côté desquelles notre regard ne peut échapper, anime la scène. La salle, elle, ne le quitte pas des yeux. Voyou au Trianon le 17 mai 2023 | ©Mélanie Pierrat Une réunion d’amis Quelques invités surprises sont arrivés sur scène afin d’accompagner Voyou dans son monde. Tout d’abord, Jaklin Baghdasaryan l’a rejoint pour un duo sur Hypra-Sensoriel. Titre joué pour la toute première fois en live. Puis, c’est au tour de November Ultra – Révélation Féminine 2023 aux Victoires de la Musique – et Guillaume Ferran (musicien de Lomepal) d’entrer en scène. Ce trio d’une douceur rare interprète alors Il Neige. Durant cette chanson, le temps et comme suspendu. En lévitation à l’unisson de leurs voix. Dans cet univers jazzy rempli de bienveillance et d’humour qui fait chaud au coeur, le concert se passe. Comme si nous nous retrouvions à une réunions de vieux amis qui semblent désormais former une famille soudée. Concert qui se termine sur cette sensation puisque tous les invités se retrouverons sur scène pour un moment solennel sur la chanson Soleil Soleil. Un duo de Voyou et November Ultra. C’est d’ailleurs sur cette réunion que nous nous apprêtons à quitter l’île de Voyou et ses minuscules. Nous en profitons pour vous rappeler que Voyou est en tournée dans toute la France avec un nouveau passage par Paris le 31 janvier 2024 à l’Olympia. MELANIE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Måneskin galvanise l’Accor Arena !
Lors de leur passage par Paris, Måneskin a prouvé que le rock était loin d’être mort ! Lundi 13 mars, les italiens Måneskin se sont produits à l’Accor Arena de Paris. Un concert à guichet fermé qu’il ne fallait surtout pas manquer ! Coup de chance, nous étions sur place pour votre plaisir – et aussi beaucoup le notre ! Un public international Comme c’est souvent le cas lors d’événements internationaux, le concert de Måneskin a rassemblé un public cosmopolite. Parmi les 20 000 chanceux à avoir décroché leur sésame, certains sont venus de plus ou moins loin. En effet, mêlés aux français, nous avons pu croiser des allemands, anglais ou plus surprenant encore, des brésiliens. Bien sûr, bon nombre d’italiens ont également fait le déplacement. En parlant des fans, nous tenions à féliciter la bonne ambiance qui a régné dans la salle. Car contrairement à certains concerts où les plus « hardcore » sont prêts à tout – même à mordre – pour obtenir la meilleure place ou toucher leur idole, ici, rien de tout cela. Au contraire, tout le monde semble s’être rassemblé dans le seul but de passer une bonne soirée. Et c’était franchement appréciable ! Il y a cependant eu une légère ombre au tableau : l’organisation. Alors que certains ont attendus des heures, leur patience n’a pas payé. La raison ? Le changement de salle dû au report de la date prévue en 2022. En effet, si on nous assurait que les places pour le Zénith restaient valides pour l’Accor Arena, ça n’a visiblement pas été le cas pour tous. Dans notre cas, nous avions pensé à re-télécharger nos billets à la bonne date, donc, aucun souci à l’entrée. On ne vous parle même pas des personnes ayant achetées leurs billets en revente et ayant eu de mauvaises surprises. Vraiment, qui achète ses billets sur Vinted? Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis et Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Måneskin : Rock is not Dead! Tubes sur tubes Il est un peu plus de 21 heures lorsque les lumières s’éteignent pour laisser place aux tant attendus Måneskin. Cachés derrière un voile rouge projetant leurs ombres, la musique rugit jusqu’à ce que Damiano David chante les premières paroles de Don’t Wanna Sleep. Pour le coup, nous ne sommes pas véritablement surpris par cette mise en scène puisque Indochine utilisait le même procédé durant son Black City Tour (2013). Cependant, cela fait toujours son petit effet. Surtout lorsque le voile tombe pour laisser les fans exulter leur joie ! Une fois retiré, on ne sait plus où donner de la tête tant le groupe prend possession de la scène sans rien avoir à envier aux plus grands. Taillés pour le live, les titres de Rush! se mêlent dans un ensemble harmonieux à ceux des précédents albums. D’ailleurs, si vous avez trouvé cet opus « trop commercial », on vous assure que le ressenti est bien différent en live. De Gossip à Zitti e Buoni, en passant par Supermodel, le groupe enchaîne ses standards. Même les titres en italiens sont repris en choeur pour le plus grand plaisir du groupe. À ce sujet, Coraline a été accompagnée d’une marée de flash blancs et bleus en provenance du public donnant l’impression d’un roulement de vagues. Après cette petite parenthèse, Måneskin redémarre sur les chapeaux de roue avec Baby Said. S’en suivent les excellents Bla Bla Bla et In Nome Del Padre avant que Damiano n’annonce l’un de « leurs morceaux les plus connus » : Beggin. En revanche, la pyrotechnie durant Gasoline nous a laissé sur notre faim. Cependant, nous ne leur en tiendront pas rigueur puisque c’est l’Accor Arena qui semble peu friande de ce genre d’effets. Qu’importe, Måneskin se suffisent à eux-même, Thomas, Victoria et Damiano, n’hésitant pas à aller prendre des bains de foule à plusieurs reprises. Puis, Damiano et Thomas se retrouvent sur une plateforme en milieu de fosse afin de proposer deux titres en guitare-voix : Vent’anni et If Not For You. Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Une deuxième partie de soirée 100% rock Suite au set acoustique, Måneskin ne nous laissera pas une minute de répit. À commencer par LE titre qui déchaine les foules : I wanna be your slave. Devenu l’un des hymnes du groupe, il a été repris par toute la salle. Damiano en profitera d’ailleurs pour littéralement mettre à genoux l’entièreté de l’Arena – gradins compris -. En poursuivant avec La Fine et de l’une de nos chansons feel good, Feel, impossible d’arrêter de se déhancher. Mais attention, elle est TRÈS entêtante ! Quelques jours sont passés, et pourtant, on fredonne toujours les La lalalalala. Vous les avez en tête ? Navrés ! Histoire d’accélérer encore un peu le mouvement, le groupe envoie Mark Chapman. Quant à Mammamia, elle ralentie légèrement la cadence mais ne nous arrête pas pour autant. Évidemment,
Découvrez les premières parties du Central Tour
Avant le début de son Central Tour dans quelques mois, Indochine révèle les noms de ses premières parties. Ce vendredi 25 février 2022, Indochine a levé le voile sur les artistes qui joueront en première partie du Central Tour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la plupart sont des pointures depuis des années dans leur domaine. On vous dit tout sur les artistes qui ouvriront cette tournée anniversaire. Coach Party au Stade de France Avec le Central Tour, Indochine ne déroge pas à sa volonté de promouvoir de jeunes artistes. En atteste la première date de la tournée au Stade de France le 21 mai 2022 qui donnera sa chance à Coach Party. Bien sûr, si vous suivez Indochine sur les réseaux sociaux, Coach Party doit vous être familier. En effet, depuis 2019, pas moins de 7 titres issus de leurs deux EP ont été partagé dans la « Playlist d’Indo ». Mais revenons tout de même un peu sur le groupe. Originaire de l’Ile de Wight, Coach Party est un quatuor constitué de Jess, Steph, Joe et Guy. Depuis leur premier titre, Oh Lola en 2019, le groupe a sorti deux EP : Party Food (2020) et After Party (2021). Nul doute qu’avec un tel début de carrière Coach Party devrait atteindre les sommets sous peu. Ce qui serait d’ailleurs amplement mérité au vue de leurs titres à la voix parfaitement posée et aux instruments entraînants. Amateurs d’indie rock, Coach Party est fait pour vous ! Mansfield.TYA au Matmut Atlantique Le 4 juin 2022, le Central Tour accueillera à Bordeaux le duo iconique français Mansfield.TYA. Si vous n’avait encore jamais entendu parlé d’elles malgré leur début de carrière il y a 20 ans, vous connaissez forcément la chanteuse. En effet, Julia Lanoë n’est autre que Rebecca Warrior (Sexy Sushi). Avec elles, c’est une plongée dans un univers sombre et mélancolique ponctué de diverses influences qui vous attend. Hannes Bieger au Vélodrome Marseille accueillera le 11 juin Hannes Beiger. Ce musicien et producteur allemand est loin d’être inconnu de la scène internationale. Et oui, en 2015, il a été classé n°4 des 11 personnes les plus influentes pour la scène musicale berlinoise. Rien que ça ! Il faut dire qu’il a travaillé avec bon nombre d’artistes dont : Tales Of Us, Stephan Bodzin, Ellen Allien ou encore Monika Kruse. Hannes Bieger est également reconnu pour donner des cours, lectures et masterclass. Tout cela, dans son propre studio ou aux quatre coins du monde. Parmi ses collaboration compte par exemple l’Abbey Road Institute ou l’Insound Academy. Indochine vous laissera donc entre les mains d’un des hommes les plus calé sur les musiques électroniques pour un DJ set autour de ses productions solos. Clara 3000 au Groupama Stadium Originaire de Versailles, Clara 3000 sera au rendez-vous du Central Tour à Lyon le 25 juin. Si comme nous son nom ne vous dit rien, sachez que la jeune femme se produit déjà partout dans le monde. D’ailleurs, bien avant Indochine, c’est Justice qui avait eu du flair en la programmant en première partie de leur tournée en 2008. Pour aller un peu plus loin, Clara 3000 a même eu l’occasion d’être modèle pour Balenciaga ainsi que responsable des bandes son de leurs défilés. Aucun doute que l’artiste a une longue carrière devant elle et saura vous plaire par sa réinvention de la musique électronique. Superbus et Vitalic à Pierre Mauroy Histoire de terminer cette tournée des stades en beauté, Indochine investira le stade Pierre Mauroy les 2 et 3 juillet 2022. Et oui, il vous faudra choisir entre Main Square, Rock Werchter et les 40 ans d’Indochine. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les premières parties sont loin d’être inconnues au bataillon. En effet, le samedi 2 juillet 2022, Indochine confiera les rennes à un groupe qu’on apprécie particulièrement ici. D’ailleurs, rien que la nouvelle de leur présence nous a directement ramené à 2006 où nous chantions Wow à tue-tête dans nos chambres. On parle évidemment de Superbus. Depuis, le groupe à fait du chemin et a même dernièrement délaissé le rock pour… l’électro. Alors même si nous avons très envie de pouvoir fredonner Lola, Travel The World ou encore Apprends-Moi, on imagine que le set sera plutôt centré sur les titres issus de XX(2020). C’est donc à l’une des pointures de la musique électronique actuelle que reviendra l’honneur de conclure le Central Tour le 3 juillet 2022. En effet, l’auteur-compositeur français Vitalic vous fera danser au rythme d’un DJ set prometteur. À noter que plusieurs de ses compositions ont été utilisées dans des pubs, films,… Notamment Trahison dans la bande-annonce du film de Céline Sciamma, Naissance des Pieuvres. Pour notre part, on a encore un excellent souvenir de son passage au Main Square 2017. Qui avez-vous hâte de découvrir ou retrouver en live ? Raine ARTICLES SIMILAIRES NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin
Mademoiselle K @ Aéronef 2021
Le 7 novembre 2021, Mademoiselle K nous a replongé dans ses débuts en interprétant à l’Aéronef l’intégrale de son premier album : Ça me vexe !
Théâtre confiné : Où voir des pièces gratuitement ?
Envie de théâtre confiné ? Découvrez où vous rendre pour regarder des productions françaises et anglaises ! Quitte à rester chez soi, autant le faire en compagnie d’un peu de culture. Puisque vous connaissez notre penchant pour les arts de la scène, découvrez nos bons plans théâtre confiné. Le tout, en libre accès ! Théâtre confiné : Que propose la France ? Depuis le début du confinement, plusieurs lieux culturels proposent du théâtre confiné. Ainsi, le CDN Normandie-Rouen propose deux fois par semaine des captations. À noter qu’une fois diffusées, elles restent en ligne pendant 7 jours. Actuellement, Dios Proveera (David Bobée) et Illumination(s) (Ahmed Madani) sont gratuites. La Comédie Française met aussi du sien avec une programmation aux petits oignons. Tous les jours, elle propose des contenus divers, dont, des captations. Ces derniers jours ont notamment été diffusées Ondine (Jean Giraudoux), Lucrèce Borgia (Victor Hugo) avec Guillaume Gallienne ou encore Juste la fin du monde (Jean-Luc Lagarce). Samedi 9 mai, c’est Electre / Oreste d’Euripide qui sera diffusée à 20H30. Malheureusement, le contenu ne restant pas en ligne après sa diffusion en live, on vous recommande vivement de bien prendre connaissance du programme disponible sur le site de la Comédie Française. Ainsi, vous ne manquerez rien ! Lucrèce Borgia par la Comédie Française Par ailleurs, via sa Funambule TV, le théâtre du funambule Montmartre offre quelques spectacles adaptés aux petits (2 ans et +) et grands. Le principe ? Un visionnage en direct, puis, un accès gratuit pendant 48h ! Notez bien que les diffusions destinées aux enfants sont à 11h tandis que les grands publics sont à 21h. Dans la même veine, l’Odéon met à disposition bon nombre de captations. Parmi elles Le Misanthrope, Tartuffe ou encore L’école des femmes de Molière ou Les Trois Soeurs d’Anton Tchekhov. Bonus, le film Les Fausses Confidences ayant été tourné au sein même du théâtre de l’Odéon, il est visionnable sur la chaîne Vimeo du théâtre. Si vous aimez Kerry James, sa pièce À vif est également en ligne sur le site officiel du rappeur ! Enfin, on vous conseille de faire un tour du côté des replay et applications des chaînes telles que Arte et France Télévisions. Vous y trouverez certainement votre bonheur ! L’école des Femmes à l’Odéon Le West End à domicile En tant qu’inconditionnelles du West End, impossible de passer à côté des contenus britanniques. Également à l’arrêt en raison de l’épidémie, plusieurs théâtres ont décidé de proposer du contenu en ligne. C’est notamment le cas du Shakespeare’s Globe et du National Theatre. Attention, les contenus en question sont uniquement en anglais sous-titré anglais ! Qui dit détour par l’Angleterre dit Shakespeare. Dans ce cas, quoi de mieux que l’action mise en place par le Shakespeare’s Globe ? En effet, jusqu’au 28 juin 2020, le théâtre propose de redécouvrir quelques pièces du dramaturge. En ce moment, et jusqu’au 3 mai, vous pouvez voir Romeo and Juliet avec Ellie Kendrick et Adetomiwa Edun dans les rôles titres. S’en suivront les diffusions de The Two Noble Kinsmen – du 4 au 17 mai -, Macbeth – 11 mai jusqu’à réouverture des écoles anglaises -, The Winter’s Tale – du 18 au 31 mai ou encore A Midsummer Night’s Dream – du 15 au 28 juin -. De son côté, le National Theatre a décidé de lancer le #NationalTheatreAtHome. Soit, le parfait moyen de voir des productions contemporaines en toute gratuité. Après la diffusion de One Man, Two Guvnors (James Corden), Jane Eyre, Treasure Island et Twelfth Night, c’est au tour du Frankenstein de Danny Boyle d’être partagée. Une adaptation dont les deux acteurs principaux, Johnny Lee Miller et Benedict Cumberbatch échangent les rôles de Victor Frankenstein et sa créature. Original n’est-ce pas ? Quant au prochain live, il aura lieu le 18 juin à 20h (heure française) et vous permettra de voir Small Island. Il s’agit d’ailleurs d’une adaptation du roman de Andrea Leavy avec Leah Harvey (Emilia, Julius Caesar), Gershwyn Eustace J (Pinocchio, Home) et Aisling Loftus (War and Peace, Noises Off). S’en suivra A Midsummer’s Night Dream (Shakespeare) ou encore le 25 juin, Les Blancs le 2 juillet. Dès le 9 juillet, vous pourrez profiter de la production de Carrie Cracknell The Deep Blue Sea avec Helen McCrory (Peaky Blinders, Penny Dreadful). Enfin, la dernière production proposée pour le #NationalTheatreAtHome sera Amadeus. On vous donne donc rendez-vous dès le 16 juillet pour cette production adaptée de la biographie romancée de Mozart. À noter que c’est également la pièce qui a inspiré le film de Miloš Forman. Helen McCrory dans The Deep Blue Sea Bonne nouvelle, le Old Vic proposera à son tour quelques unes de ses productions sur sa chaîne Youtube. La première, A Monster Calls, sera diffusée le 5 juin et restera disponible jusqu’au 11 juin 2020. Du 8 au 14 juillet, vous pourrez également profiter de Mood Music. Et vous, quels sont vos bons plans culture confinés ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
The Inspector Cluzo : un groupe touchant et profondément humain
Le groupe de rock farmers, The Inspector Cluzo, a répondu à nos questions lors du Brussels Summer Festival. Tantôt en tournée à travers le monde, tantôt fermiers, The Inspector Cluzo nous ont intrigué. Nous avons profité de leur passage au Brussels Summer Festival le 15 août dernier pour aller à la rencontre du chanteur et guitariste, Laurent Lacrouts. Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ? Laurent : On est Inspector Cluzo, un duo de blues rock, pour faire dans les grandes lignes, originaires de Mont de Marsan. Cela fait 24 ans qu’on joue ensemble et 10 ans qu’on existe. On a une structuration particulière car on est autonome. On est nos propres producteurs et on possède une ferme bio. On se projette au niveau international aussi avec nos fonds propres. Vous avez enregistré un nouvel album. À quoi peut-on s’attendre ? On va en jouer pas mal ce soir. C’est un album qui est un reflet de la vie qu’on mène, comme tous nos albums d’ailleurs. Depuis 2 ans on bosse énormément à la ferme, et il n’y a rien d’autre que le silence à part le bruit des animaux et les tracteurs. C’est donc un album très connecté à la terre. L’air s’entend dans notre album, on n’a pas peur du blanc ni du silence. C’est la particularité de la musique rurale. Évidemment, l’album reste électrique car on fait quand même du rock. « Il y a un océan entre Paris et nous, en termes de musiques, de comportements. Là où on vit c’est un autre pays. » C’est très différent de ce qu’on entend en France actuellement. No comment ! (sourire) Il y a un océan entre Paris et nous, en termes de musiques, de comportements. En terme de tout. Là où on vit c’est un autre pays. C’est un endroit très accueillant avec une mentalité anglaise et un humour pourri – que vous comprenez très bien d’ailleurs. Les vieux sont énormes chez nous. Avec l’accent qui va avec, la phrase qui reste en suspend : « tu voulais dire quoi ? ben je sais pas ». Pour enregistrez, vous êtes allés jusqu’aux États-Unis afin de travailler avec Vance Powell. Que vous a apporté cette collaboration ? Est-ce que cela a changé quelque chose par rapport à ce que vous vouliez faire ? Non, les maquettes étaient déjà faites. Mais c’est la première fois qu’on a un regard extérieur. On a toujours tout fait tout seuls. Vance est fan de notre musique et nous a dit qu’il était notre homme si on voulait, qu’il adorerait nous enregistrer. Alors, on s’est bien préparé car c’était à l’ancienne, sur bande. Et tout s’est bien passé. En 4 jours on avait fini. C’est un producteur pas trop intrusif. Sa devise est : » I’m here to take the best version of yourself « . Donc c’est génial. Après il ne prend que des gens qui ont un univers qui sonnent et il en retient la meilleure facette. Il ne dit pas : là c’est ton défaut on va le travailler. Il se concentre sur le positif. J’ai noté tout de même que vous travaillez sans basse. Je ne comprends pas c’est vital pourtant ! Je dis ça parce que je suis bassiste évidemment. (rires) Ah d’accord ! Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? Depuis le 1er album on a fait une chanson, Fuck the bass player, qui nous a permis de voyager dans le monde entier. En fait le bassiste ne s’est jamais pointé aux repets. Et on a vu qu’il n’y avait pas de place entre nous deux donc on a fait sans. Du coup, on a adopté un coté un peu jazz et le batteur a changé son jeu. Il est très percusif. Passons à l’agriculture. Vous avez une ferme bio. Comment gérez vous cela avec vos concerts et vos déplacements ? Hé ben c’est la merde ! Ça demande de l’organisation pour nous et beaucoup d’aide. On a ma femme qui bosse à la ferme, nos voisins qui sont là. Après on ne part jamais sur de grandes périodes ni sur des périodes clefs. On ne part pas sur la récolte du blé mi juillet ni en janvier pour le gavage. Pour le moment ça se goupille super bien. Nous avons également vu que vous avez joué dans des salons de l’agriculture mais en même temps vous vous retrouvez dans un grand festival comme celui-ci. Comment vous décidez du lieu de vos représentations ? C’est quand ça nous tient à cœur et quand c’est cohérent. On a des propos avec des convictions fortes dans nos chansons. Et il y a des endroits avec de vraies valeurs. C’est très consensuel. Au salon de l’agriculture il y avait une acoustique super intéressante et on joue devant des vaches. C’est original. Par exemple quand c’est un festival avec Live Nation, on prend le cachet et on le reverse. Là on attend une réponse pour jouer en Argentine et au Brésil. Par contre il y a des endroits où on ne veut pas aller car il y a des conflits d’intérêts, où si la programmation ne nous correspond pas. On vient de jouer au festival Le bout du monde en Bretagne. C’est un festival magnifique et c’est cohérent. Type africain avec du bon son. On est du rock donc de la world music pour eux. On a emmené 20 000 personnes et c’était formidable. « C’est important de préserver les cultures locales dans un pur but écologique. » Et quand vous jouez à l’étranger, en profitez-vous pour échanger des savoirs agricoles avec les locaux ? Oui on le fait souvent, dès qu’on peut. On aime bien discuter avec les locaux. C’est important de préserver les cultures locales dans un pur but écologique. Eux savent exactement comment faire là où ils sont, et cela n’aura rien à voir avec le régime alimentaire. Ici on mange du poisson à telle période, puis un autre aliment à une autre période, et c’est logique, fluide. C’est des endroits où tu te sens Humain avec la preuve qu’on arrive à s’adapter, qu’on n’est pas que négatif. Je vais vous donner un exemple.