À la rencontre d’Alessi Rose !

Interview exclusive : Alessi Rose, la nouvelle étoile montante de la scène internationale ! Son nom vous est peut-être encore inconnu et pourtant ! Alessi Rose, jeune artiste britannique autoproduite, est en train de se faire doucement une place sur la scène musicale internationale. À l’occasion du Main Square Festival 2025 (Arras), nous avons pu la rencontrer pour une interview exclusive. De ses débuts dans la musique, à son nouvel EP « Voyeur », en passant par sa notoriété grandissante, découvrez Alessi Rose ! Les Insouciant.e.s : Bonjour Alessi, bienvenue au Main Square Festival. Nous sommes ravie de t’interviewer aujourd’hui. Étant un média culturel ayant pour but de valoriser les femmes dans la société, cela nous tenait à coeur de t’avoir. Pour les gens qui ne te connaissent pas, peux-tu nous parler de tes débuts dans la musique ? On a vu que tu avais commencé par écrire des poèmes, à quel moment tu as su que tu voulais mettre tes pensées en musique et que c’était plus qu’une passion ? Alessi Rose : Je jouais des instruments lorsque je prenais des cours de comédie musicale. Quand j’étais plus jeune, j’étais même dans un choeur d’église parce qu’à l’époque j’adorais déjà performer ! J’ai commencé à écrire quand j’avais 12 ans. J’avais beaucoup de choses à dire. Mais en réalité, cela a commencé quand j’ai décidé de combiner la poésie et la musique. Mon père aimait, et aime toujours, les artistes de musique country. Moi, j’adore Madonna ou encore, Lana Del Rey, des artistes très expressives, aussi bien artistiquement, qu’idéologiquement. Pour en revenir à la question, j’ai commencé à écrire dans ma chambre, et vers 15-16 ans, j’ai commencé à poster quelques clips musicaux sur Instagram. À l’époque, je bloquais toutes les personnes de ma classe parce que j’avais peur d’être critiquée sur le fait que j’essayais de faire quelque chose qui me passionne. Aujourd’hui, je me dis qu’essayer c’est bien parce que si on n’essaie pas, qu’on n’est pas « cringe », qu’on ne se force pas à faire quelque chose, on ira nul part. Je n’en serais pas là où j’en suis aujourd’hui si je n’avais pas fait tout ça. Ce n’est qu’à mes 19 ans que j’ai commencé à produire mes chansons. Je n’avais aucune expérience, je ne savais pas du tout comment faire, et je n’avais surtout personne qui pouvait m’aider. Du coup, j’ai appris à m’autoproduire et j’ai envoyé mes musiques à BBC Introducing. Dans cette radio, ils diffusaient des musiques que je n’avais même pas terminé de mixer. Ils jouaient ça le weekend, et moi à côté, je postais mes musiques en ligne et faisais beaucoup de lives où je composais. C’est à 19 ans que j’ai rencontré quelqu’un à Londres qui m’a dit : « tu as tout pour avoir ta propre carrière, est-ce que tu as une équipe ? ». Mais à l’époque je n’avais personne, aucune connexion dans la musique, rien ! Quand j’y repense, tout s’est produit d’une manière que l’on dit improbable. Et pourtant, c’est bel et bien possible ! Je devais être là à ce moment-là, et ils [les producteurs] m’ont mis sur le bon chemin. J’ai été aidée par les bonnes personnes, au bon moment. Tu es autodidacte, tu t’autoproduis, en tant que femme autoproduite, est-ce que tu as dû faire face à certaines difficultés ? En réalité, je n’ai pas trop eu de difficultés sur l’aspect « production », mais plus en tant que femme qui ne vient pas d’un milieu musical, ou de Londres, ou qui n’a pas de connaissances dans cette industrie-là. C’est un milieu très fermé et souvent difficile d’accès pour certains. Plein de gens trouvent ça beaucoup plus dur que moi d’y accéder. Ils ont raison, c’est compliqué d’y rentrer si tu ne viens pas d’une famille qui a des connaissances dans ce milieu, ou tout simplement de l’argent. Dans mon cas, je suis sûre à 100% que BBC Introducing a fait la différence parce que c’est une radio régionale, qui aide les artistes émergeants, et cela m’a aidé à me faire une place sur la scène musicale, surtout quand je ne savais pas comment m’y prendre. Mais en réalité, je pense que tout le monde peut créer de l’art et qu’il ne devrait pas y avoir de règles pour savoir « qui peut, ou qui ne peut pas » en faire. Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Tes chansons parlent de sujets très importants, notamment de ton syndrôme de l’imposteur dans « Pretty World », ou de ton TOC dans « Don’t Ask Questions ». Est-ce que tes chansons sont une thérapie pour toi ? Oui ! Quand j’ai commencé à écrire à propos de choses qui se passaient à l’intérieur de moi, ça été un exercice très libérateur. Ça m’a aidé à mettre des mots, et à comprendre des choses qui n’étaient pas claires à l’instant T. Don’t Ask Questions raconte mon expérience avec un TOC que j’ai. J’ai pu comprendre comment est-ce qu’il se manifeste, les doutes et appréhensions que j’éprouve à ce sujet, ainsi que l’ambiguïté liée à quelque chose d’encore inconnu pour moi. En grandissant, j’aurais aimé que des personnes parlent ouvertement des TOC. Je n’avais aucune représentation dans la société. Du coup, je suis toujours très contente quand les gens me disent qu’ils ont trouvé une certaine forme de réconfort dans ce que j’ai écrit. C’est une mission accomplie ! Tu l’as dit, tu t’es tout d’abord fait connaitre sur les réseaux sociaux quand tu étais plus jeune, notamment sur Instagram, mais avec ta carrière grandissante et les nombreuses premières parties que tu as faites (notamment lors de la tournée européenne du Radical Optimism Tour de Dua Lipa, et prochainement, la tournée américaine du Miss Possessive Tour de Tate McRae) ta notoriété n’a fait qu’accroître. Quel est ton rapport aux réseaux sociaux et à la santé mentale ? Je crois que j’en suis encore au stade de l’expérimentation des réseaux sociaux et