Disney Investor Day : Marvel fait le plein d’infos
Le 10 décembre, le Disney Investor Day a révélé de nouvelles informations quant aux sorties Marvel à venir. Séries, films, on vous dit tout ! Évènement de cette fin d’année, le Disney Investor Day a offert une projection sur les films et séries de la firme Marvel à venir. De Ironheart à She Hulk en passant par Doctor Strange ou Black Panther, on fait le point ! Phase 4 en route Présent au Disney Investor Day, Kevin Feige est revenu sur le futur du Marvel Cinematic Universe. Ainsi, Captain Marvel 2, dont la sortie devrait avoir lieu le 11 novembre 2022 verra Monica Rambeau et Ms.Marvel rejoindre Carole Danvers. Cette fois, c’est Nia DaCosta (Little Woods | Candyman) qui sera à la réalisation. Déjà bien fourni au niveau du casting, Doctor Strange in the Multiverse of Madness va accueillir une petite nouvelle : America Chavez alias Miss America. Xochitl Gomez rejoint donc Benedict Cumberbatch (Stephen Strange | Doctor Strange) et Elizabeth Olsen (Wanda Maximoff | Scarlett Witch) dans cette production à la fois en lien avec Spider-Man 3 et WandaVision. Rendez-vous le 25 mars 2022 en salle. Pèle-mêle, Ant-Man & The Wasp : Quantumania voit rejoindre Kathryn Newton (Cassie Lang | Stature) et Jonathan Majors (Kang le Conquérant). Christian Bale est confirmé dans Thor : Love & Thunder afin d’interpréter Gorr. On croise également les doigts pour les sorties de Black Widow le 7 mai 2021, Shang-Chi and the Legend of the Ten Rings le 9 juillet 2021 et The Eternals le 5 novembre 2021. Concernant Black Panther 2, le regretté Chadwick Boseman ne sera pas remplacé. Et ce, de manière physique ou numérique. D’après Kevin Feige, le film lui rendra hommage tout en continuant l’exploration du Wakanda et de ses personnages. Shuri (Letitia Right) y tiendra-t-elle le rôle principal ? Par ailleurs, Kevin Feige a profité de l’événement pour officialiser l’arrivée des Quatre Fantastiques dans le MCU. Si le casting reste encore un mystère, c’est Jon Watts – à qui l’ont doit les deux derniers Spider-Man – qui se collera à la tâche. Des femmes, encore des femmes ! Vous vous en doutez, on ne pouvait écrire cet article sans faire un point « femmes dans le MCU ». Il faut dire qu’outre Captain Marvel, les personnages féminins en stand-alone se font rares à l’écran. Mais voilà, qui dit Disney+, dit davantage de possibilités. En effet, compte tenu du succès de la série Jessica Jones (Netflix), la déclinaison du MCU de cette manière semble judicieux. D’autant plus que, contrairement au cinéma, les séries ont l’avantage de pouvoir approfondir les personnages. Mais revenons-en au sujet principal. Lors de ce Disney Investor Day, les séries ont fait la part belle aux femmes. Annoncé il y a quelques temps, le développement de She Hulk a désormais un début de casting. Et c’est Tatiana Maslany (Orphan Black) qui y interprètera la cousine de Bruce Banner : Jennifer Walter. Mark Ruffalo (Hulk) fera d’ailleurs une apparition dans la série. Tout comme Tim Roth qui reprendra son rôle d’Emil Blonsky, alias l’Abomination. Comme mentionnez plus haut, Ms. Marvel va également avoir droit à sa série. Prévue pour 2022, elle mettra en scène Kamala Khan (Iman Vellani) la première super-héroïne musulmane. Croyez-vous que, comme dans les comics, elle y shipera Spider-Man et Captain Marvel ? Après tout, la super-héroïne rencontrera son idole dans Captain Marvel 2. Toujours côté production connue, Kate Bishop (Hailee Steinfeld) soutiendra Hawkeye (Jeremy Renner) dans la série éponyme et Wanda se retrouvera au centre de l’intrigue de la série WandaVision. Série dont la sortie est prévue le 15 janvier 2021. L’information qui nous a le plus réjouit reste cependant la préparation d’une série autour de IronHeart. Digne héritière de Tony Stark – dont il est l’I.A dans les comics -, Riri Williams (Dominique Thorne) risque de nous réserver son lot de surprises. Des nouveautés pour Disney+ Si l’événement de ce 10 décembre 2020 a permis de faire le point sur les projets d’ors et déjà connus, il a aussi été l’occasion d’en révéler de nouveaux. Parmi eux, trois nouvelles séries et un téléfilm. Et oui, James Gunn reviendra à la réalisation pour Guardians of the Galaxy Holiday Special. Après Sam Wilson et Bucky Barnes, c’est le colonel James Rhodes qui va reprendre du service. Dans ce projet intitulé Armor Wars, Don Cheadle rendossera l’armure de War Machine afin d’affronter le pire cauchemar de Tony Stark. Le petit favori de tous, Baby Groot va lui aussi avoir droit à davantage de temps d’écran dans I am Groot. Par ailleurs, si une série centrée sur Nick Fury avait été évoqué, elle est aujourd’hui officialisée. Intitulée Secret Invasion, cette production nous fait évidemment penser au crossover du même nom où les Skrulls, peuple métamorphe, a secrètement remplacé plusieurs super-héros par des imposteurs. Tout ce que l’on peut pour le moment vous dire, c’est que Samuel L. Jackson et Ben Mendelsohn (Talos) seront de la partie. Séries repoussées, on en est où ? Bousculé en raison de la pandémie, les Studios Marvel ont du s’adapter. En effet, l’impossibilité de tournage a repoussé la sortie des productions initialement prévues pour 2020 à 2021. Ce Disney Investor Day a donc été l’occasion de faire le point. Parmi les plus attendus : What if…?, The Falcon et le Soldat de l’Hiver ou Loki. Bonne nouvelle, toutes trois ont eu droit à des images exclusives. À commencer par What if…? qui nous présente Peggy Carter sous les de Captain Britain. Ce projet animé tease également ce qu’aurait donné la vie de T’Challa – doublé par Chadwick Boseman – s’il s’était retrouvé dans la peau de Star Lord. Autant dire qu’on a déjà hâte d’être à l’été 2021. Située après les événements d’Endgame, The Falcon et le Soldat de l’Hiver promet autant de testostérone que d’action. On y retrouvera notamment l’antagoniste de Captain America, le Baron Zemo (Daniel Brühl) mais aussi Sharon Carter (Emily Van Camp) et John Walker (Wyatt Russell). Une série de six épisodes que vous pourrez dévorer à partir du 19 mars 2021. Bien sûr, le Dieu de la Malice a aussi eu droit à son heure de gloire. Si les premières images montrent la scène d’Avengers : Endgame où Loki s’échappait avec le Tesseract, le reste fait saliver. Alors que le premier teasing de la série durant le Superbowl dévoilait un Loki menaçant la TVA (Time Variance Authority), cette fois, c’est l’un de ses bureaucrates qui se dévoile : Mobius M. Mobius (Owen Wilson). Et si Kevin Feige avait promis un voyage à travers le temps, c’est bien ce qui semble se dessiner. En effet, le Trickster se présente dans cette bande-annonce tantôt comme candidat aux élections présidentielle américaine, tantôt comme le célèbre pirate de l’air D.B Cooper. Il faudra cependant attendre Mai 2021 avant son
Super Bowl 2020 : Les bandes-annonces révélées !
De Top Gun à James Bond en passant par Black Widow, découvrez les bandes-annonces du Super Bowl 2020 ! Le Super Bowl 2020 n’est pas seulement un moment consacré au sport. Il est aussi celui où l’on attend avec impatience de nouvelles bandes-annonces. Sans plus tarder, voici les productions qui ont été mises en avant durant l’événement ! James Bond au rendez-vous Avant son arrivée sur nos écrans le 2 avril 2020, James Bond a fait un détour par le Super Bowl 2020. Dans ce spot, on retrouve Daniel Craig pour sa dernière apparition dans le rôle de l’agent 007 aux côtés de Lashana Lynch. En plus de Rami Malek dans le rôle du vilain, on retrouve la française Léa Sédoux qui campait déjà le rôle de Madeleine Swann dans 007 Spectre. Super Bowl 2020 : Jackpot pour la Paramount ! Cette année, c’est la Paramount qui a décroché le gros lot avec pas moins de quatre spots durant le Super Bowl 2020. Avant de revenir troubler les salles obscures le 18 mars prochain, la seconde partie de Sans Un Bruit a fait un détour par l’événement américain avec un nouveau spot. Inutile d’en dire davantage, les images parlent d’elles-même. Sonic s’est également invité avec un trailer mettant en scène plusieurs athlètes avant de nous plonger dans l’univers du hérisson avec lequel nous avons grandi. Vous y verrez aussi bien le personnage que son antagoniste, le Dr. Robotnik interprété par Jim Carrey. Un court intermède qui nous donne envie de découvrir ses nouvelles aventures dès le 12 février au cinéma. Histoire de rester en enfance, Bob l’Éponge a aussi eu droit à son moment de gloire. Dans ce nouveau film, Bob a perdu son escargot de compagnie, Gary et va devoir le retrouver. Notez au passage les apparitions de Snoop Dogg et Keanu Reeves ! Bien sûr, rien de tel que le Super Bowl 2020 pour retrouver Tom Cruise dans la peau de Maverick. En attendant la sortie des suites des aventures de notre pilote favori le 15 juillet 2020, on vous laisse déguster les nouvelles images de Top Gun : Maverick. Les Minions pour Universal Les Minions se sont incrustés au Super Bowl 2020 avec la promesse d’un film aussi hilarant que les précédents. Au menu : toujours plus de méchants, des explosions, du kung-fu et même des poils de torses épilés. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec Il était une fois Gru, Universal ne compte pas nous laisser indifférent. Il nous faudra cependant attendre le 8 juillet 2020 avant de retrouver les Minions en salle. Trailer final pour Mulan Avant sa sortie le 25 mars 2020, Mulan a révélé sa bande-annonce finale au Super Bowl 2020. Contrairement au live-action de La Belle et La Bête ou du Roi Lion, ce nouveau long métrage de Walt Disney Pictures s’éloigne distinctement du dessin-animé. Une chose qui devrait plaire à certains et être contestée par d’autres. Dans tous les cas, la jeune Mulan est prête à en découdre avec ses adversaires ! https://www.youtube.com/watch?v=GNNUzQoKLYc La part belle aux productions MARVEL Une fois encore, les Studios MARVEL ont profité du Super Bowl 2020 pour promouvoir leurs futures productions. Les amateurs de football américains ont ainsi pu découvrir une quarantaine de secondes autour de Black Widow. Interprétée par Scarlett Johansson, la super espionne va visiblement avoir des choix à faire. On retrouve également dans ce spot Yelena Belova (Florence Pugh), Melina Vostokoff (Rachel Weisz) et Alexei Shostakov (David Harbour) alias Red Guardian. https://www.youtube.com/watch?v=nd59q960YDA MARVEL a aussi promu ses séries à venir sur la plateforme de streaming Disney + via une bande-annonce regroupant Falcon and the Winter Soldier, WandaVision et Loki. De Falcon (Anthony Mackie) lançant le bouclier de Captain America à un face à face entre Zemo (Daniel Brühl) et le Soldat de l’Hiver (Sebastian Stan) ou les retrouvailles entre Wanda (Elizabeth Olsen) et Vision (Paul Bethany), la firme laisse présager de la diversité dans le MCU. Quant à Loki, nous n’avons pu nous empêcher de repérer le TVA inscrit sur sa chemise, soit Time Variance Authority. Allez donc savoir ce qu’à pu entreprendre le personnage campé par Tom Hiddleston pour les menacer de la sorte. L’homme invisible L’homme Invisible a lui aussi fait une courte apparition lors du Super Bowl 2020. Dans ce nouveau spot, on retrouve l’essence de ce qui a été révélé précédemment. Soit, une Cecilia Kass (Elisabeth Moss) harcelée par Adrian Griffin (Oliver Jackson-Cohen), son petit ami qu’elle pensait mort et finalement devenu invisible. Autant dire que nous ne sommes pas particulièrement emballées par cette nouvelle adaptation de l’oeuvre de H.G Wells. Pour les curieux, le film sera en salle à partir du 26 février et promet une expérience SF horrifique. Quelles sont les bandes-annonces révélées lors du Super Bowl 2020 qui vous donnent le plus envie ?
Que vous réserve le West End londonien ?
Lieu incontournable du théâtre anglophone, le West End de Londres regorge d’une programmation alléchante. Découvrez ce que vous réserve la saison 2019-2020 ? Misant sur l’art et la culture, Londres offre une programmation éclectique. Un choix gagnant puisque le succès du West End est tel qu’il amasse aujourd’hui plus de spectateurs que Broadway. Avant de traverser l’Atlantique, pensez donc à faire un tour de l’autre côté de la Manche. Promis, le déplacement vaut la peine! Les musical Tout comme Broadway, le West End londonien regorge de Musical avec une cinquantaine de shows programmés. Si comme nous vous aimez la littérature, pourquoi ne pas vous laisser tenter par une adaptation ? De Wicked et son univers tiré du magicien d’Oz à Matilda ou The Book of Mormon, tous les genres sont représentés. La littérature française est quant à elle illustrée par Les Misérables ou Le Fantôme de l’Opéra. Deux superproductions qui, depuis des décennies, font parties des pièces à avoir le plus de succès au monde. Un musical dans le West End est aussi le parfait moyen de s’offrir un bon moment en redécouvrant un artiste ou un groupe. En tant qu’amatrices de rock, on a forcément envie de vous parler de School of Rock ou du Thriller Live. Le premier est tout simplement l’adaptation de l’iconique film avec Jack Black tandis que le second offre une plongée dans les tubes de Michael Jackson. Notre préférence va cependant au Tina – The Tina Turner Musical. En effet, quoi de mieux que cette production pour découvrir l’histoire de la reine du rock’n’roll ? Dans un autre style, il est également possible d’aller se déhancher sur les titres phares d’ABBA avec Mamma Mia!. Quitte à faire un tour dans le West End, pourquoi ne pas replonger en enfance ? Si Le Roi Lion ou Aladdin connaissent déjà un large succès à Londres, Mary Poppins fera son entrée en scène à partir du 28 octobre 2019 au Prince Edward Theatre. Elle remplace ainsi Aladdin dont la dernière représentation aura lieu le 24 août prochain. Autre bonne nouvelle, Le Prince d’Egypte a lui aussi droit à son musical. Il faudra cependant attendre le 5 février 2020 pour assister à l’une des représentations au Dominion. L’automne 2020 devrait quant à lui voir l’arrivée au Royal Drury Lane de Frozen alias La Reine des Neiges. Quels acteurs voir en 2019-2020 Voir vos acteur•ices favori•es sur les planches, c’est tout à fait possible. De Jude Law à Idris Elba en passant par Kit Harington, Martin Freeman ou encore Maggie Smith, nombreux sont ceux à fréquemment fouler les planches du West End. Nous-même avons eu la chance d’y voir Daniel Radcliffe, Joshua McGuire et David Haig dans Rosencrantz and Guildenstern are dead, Rhys Ifans en Ebenezer Scrooge dans A Christmas Carol, et plus récemment, Charlie Cox, Zawe Ashton et Tom Hiddleston dans une superbe mise en scène de Betrayal. Mais quels sont les stars à se produire à Londres courant la saison 2019 -2020 ? Si vous êtes de passage à Londres avant la rentrée, Sheridan Smith et Jason Donovan partagent actuellement l’affiche de Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat, et ce, jusqu’au 8 septembre. Depuis le 7 juin, le fantastique John Malkovich interprète Barney Fein dans Bitter Wheat de David Mamet. La dernière représentation ayant lieu le 21 septembre, on se damnerait pour assister à l’une d’elles. Du côté du Noel Coward Theatre, c’est Clive Owen qu’il est possible de venir applaudir jusqu’au 28 septembre dans The Night of the Iguana. La rentrée théâtrale 2019 sera bien fournie puisque mi septembre, Stephen Fry sera au Palladium Theatre avec Mythos A Trilogy. Les 13 et 17 septembre, il présentera Gods et le 14 septembre les deux suivantes : Heroes et Men. À partir du 20 septembre le Harold Pinter Theatre accueillera la légende Ian McKellen pour son On Stage. Un véritable immanquable puisque l’acteur revient sur son expérience tout en partageant des anecdotes avec son public. Le tout, jusqu’au 5 janvier 2020. Pèle-mêle, mi septembre, Zoë Wanamaker sera à l’affiche de Two Ladies au Bridge Theatre et Sharon D.Clarke à celle de Death of a Salesman à partir du 24 octobre. L’acteur gallois Rhys Ifans sera à l’affiche de To Kill a Mockingbird au Gielgud Theatre à partir du 19 Mai 2020. Dans le cadre de sa saison au Playhouse Theatre, Jamie Lloyd propose trois pièces : Cyrano de Bergerac, The Seagull (La Mouette) et A Doll’s House. Dans la première, James McAvoy interprète le célèbre personnage d’Edmond Rostand du 27 novembre au 29 février 2020. Du 11 mars au 30 mai une adaptation de The Seagull verra Emilia Clarke faire ses débuts dans le West End. Enfin, du 10 juin au 5 septembre, c’est Jessica Chastain qui fera ses premiers pas à Londres dans A Doll’s House. À partir du 11 juin, Jake Gyllenhaal reprendra son rôle dans le musical Sunday in the Park With George. Entre les 29 juillet et 30 août 2020, le Eventim Apollo accueillera Whoopi Goldberg et Jennifer Saunders pour une nouvelle production de Sister Act. Dès le 6 octobre 2020 David Tentant, Fenella Woolgar et Elliot Levey se produiront au Playhouse Theatre avec un revival du Good de Cecil Philip Taylor. Juste pour le plaisir de vous parler du Old Vic Theatre, sachez que cet l’hiver A Christmas Carol sera de retour pour la troisième année consécutive. Et cette fois, c’est Paterson Joseph qui endossera le rôle du vieil Ebenezer Scrooge. Si vous passez du côté de Londres entre le 23 novembre et le 18 janvier, on vous recommande fortement de vous y rendre, la mise en scène de Jack Thorne étant magnifique. On est extrêmement ravies d’y voir également l’apparition du Endgame – Fin de Partie – de Samuel Beckett. Bonus, ce sont Alan Cumming et Daniel Radcliffe qui interprèteront respectivement Hamm et Clov entre les 27 janvier et 28 mars 2020. Enfin, Eileen Atkins et le petit prince d’Hollywood, Timothée Chalamet seront dans 4000 Miles du 6 avril au 23 mai 2020. Allez au théâtre, oui, mais à quel prix ? OK, on vous entends d’ici penser « c’est sympa tout ça mais les prix doivent être exorbitants« . FAUX ! À Londres, la culture est accessible à tous. Et oui, même avec
MCU : La phase 4 dévoilée au San Diego Comic Con
Black Widow, Thor 4, The Eternals, What if… ? Le 20 juillet, Kevin Feige est revenu sur la phase 4 du MCU lors d’un panel donné au San Diego Comic Con.
Avengers Endgame : Entre émotions et déception
Un peu plus de dix ans après les débuts d’Iron Man (2008), Avengers Endgame boucle la boucle. Réalisé par Anthony et Joe Russo, cet opus réunit vos héros favoris dans l’espoir de vaincre Thanos. Un an après Infinity War, Avengers Endgame est dans nos salles. Que vaut la 22ème production des Studios Marvel sortie le 24 avril ? Voici notre avis AVEC SPOILER ! Avengers Endgame : La secousse émotionnelle Contrairement à ses prédécesseurs, Avengers Endgame verse dans l’émotion plutôt que l’action. Dès les premières minutes, le film se concentre sur des héros meurtris par la disparition de trillion de personnes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que chacun gère la défaite à sa façon. Clint Barton baigne dans le sang. Natasha Romanoff a du mal à gérer ses émotions. Thor est anéanti. Steve Rogers, malgré son chagrin, cherche à faire le bien autour de lui. Bruce Banner est en paix avec lui-même. Quant à Tony, il coule des jours paisibles dans un chalet avec Pepper. Qui dit émotion, dit performance. Et à ce petit jeu, Robert Downey Jr fait un sans faute. Une fois encore, l’interprète de Tony Stark nous attendrit autant qu’il nous émeut aux larmes par la justesse de son jeu. Mention spéciale pour le travail physique de l’acteur dont l’amaigrissement nous a fait frissonner. Mais il n’est pas le seul à briller. Paul Rudd offre un Scott Lang en plein détresse. À ses côtés, on vit crainte, douleur et soulagement. Quant à Natasha Romanoff (Scarlett Johansson), l’espionne ne nous est jamais apparue si ébranlée que dans Avengers Endgame. Ici, seule sa relation fraternel avec Clint Barton (Jeremy Renner) prime, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Seule ombre au tableau, celle que l’on nomme désormais Captain Marvel (Brie Larson) ne semble absolument pas affectée par la disparition de ses pairs. Un fait étonnant puisqu’elle demandait immédiatement des nouvelles de Fury dans la scène post-générique de son film. Pourtant, rien ne transparaît à l’écran. La raison ? La demoiselle à bien d’autres préoccupation que la souffrance terrienne. Pas présomptueuse du tout cette Carol Danvers. Poursuite d’une phase féministe Vous le savez, depuis quelques années maintenant, les Studios Marvel et Disney ont décidé de mettre les personnages féminins en avant. Évidemment, Avengers Endgame ne déroge pas à la règle. Après Infinity War et son temps accordé à Gamora (Zoe Saldana) et Scarlett Witch (Elizabeth Olsen), c’est au tour de Black Widow et Nebula (Karen Gillan) d’avoir leur heure de gloire. Cette dernière nous fait la surprise d’être au coeur même de l’intrigue. Une chose à laquelle on ne s’attendait pas une seconde et qui nous a fait le plus grand bien. L’arc de Black Widow nous a quant à lui touché tout au long du film, nous la présentant aussi secouée qu’indomptable. Tout aussi étonnant, le fait d’avoir survendu Captain Marvel (Brie Larson) pour finalement la reléguer au second plan. Okoye (Danai Gurira) voit également son temps de jeu se résumer à de brèves apparitions. Quant au snap volontaire de Shuri (Letitia Wright), on le regrette franchement. En effet, la jeune femme aurait probablement pu aider les Avengers à trouver une solution sans faire patauger le film. Évidemment, on ne pouvait vous parler des femmes du MCU sans évoquer la bataille finale. La scène réunissant les héroïnes en un seul et même endroit à eu l’effet escompté puisque largement applaudie dans notre salle. On avoue pourtant lui préférer un instant centré sur Scarlet Witch. Désireuse de venger Vision, elle compte bien en découdre avec ses opposants. Ou plutôt avec Thanos. Et franchement, elle est absolument badass comparée à une Captain Marvel mis à mal par le titan en moins de deux. Des personnages risibles On l’avoue, après Ragnarok et Infinity War, on espérait un Thor (Chris Hemsworth) à son apogée. Pourtant, de divin et mature, il n’est plus que misérable et idiot. Même sa nouvelle apparence drôle sur le coup de la surprise devient lourde – sans mauvais jeu de mot – et lassante. Ainsi, au lieu de profiter d’un Dieu du Tonnerre admirable sur le champ de bataille, on tremble à l’idée de le voir tomber au combat tant il est incapable de briller. Avengers Endgame nous permet aussi de renouer avec le côté extravagant de Bruce Banner (Mark Ruffalo)… en pire. D’homme en conflit permanent avec Hulk, il devient rapidement un mélange des deux. Soit, le Professeur Hulk. Sur le papier, l’idée est bonne mais c’est la douche froide. Comme le dit si bien la Valkyrie (Tessa Thompson), on préfère ses deux autres apparences. Après cela, quasiment plus rien ne va. Lui autrefois si sérieux n’est aujourd’hui plus qu’objet comique. Heureusement, sa rencontre avec l’Ancien (Tilda Swinton) permet de renouer un peu avec le scientifique qu’on aime tant. On retient également son geste de bravoure afin de ramener les disparus à la vie. Quant au redoutable et conquérant Thanos (Josh Brolin), il n’a plus rien de tel. Il devient même tellement passif qu’on en vient à se demander s’il y a bien un vilain avant la bataille finale. Une virée dans les scènes cultes du MCU Vous en rêviez ? Marvel l’a fait. En compagnie d’Iron Man, Captain America et Ant-Man, on se replonge gaiement dans Avengers (2012). Pour notre plus grand plaisir, on découvre l’envers de l’arrestation de Loki (Tom Hiddleston). Une scène qui ne manque pas de piquant, signant un nouvel instant culte du MCU. Avengers Endgame fait également un clin d’oeil au Soldat de l’Hiver (2014) en détournant la scène de l’ascenseur. Toujours la même année, on file ensuite dans l’univers pré Docteur Strange pour un moment très agréable. Et cette fois, c’est Tilda Swinton alias l’Ancien qui revient à l’écran. Rocket et Thor nous ramènent quant à eux sur Asgard. Détruite durant le Ragnarok, la cité offre au Dieu du Tonnerre un instant avec sa mère, Frigga (Rene Russo). On revoit aussi rapidement Loki emprisonné ainsi que Jane Foster (Natalie Portman). Toujours dans l’espace, War Machine (Don Cheadle) et Nebula
Betrayal : L’ombre de soi-même vue par Pinter !
Un peu plus de 40 ans après sa première anglaise, Betrayal revient sur les planches du Harold Pinter Theatre du 6 mars au 1er juin 2019 avec une mise en scène de Jamie Lloyd. Le West End londonien regorge de pépites mais c’est sur Betrayal que nous avons jeté notre dévolu. Mise en scène de manière contemporaine et minimaliste par Jamie Lloyd, cette pièce revient non sans émotions sur les relations humaines et leurs non-dits. La pièce Betrayal – Trahisons en français – est une pièce directement inspirée de l’expérience personnelle d’Harold Pinter. En effet, il a lui-même eu des relations extra-conjugales qui se reflètent à travers cette oeuvre un peu particulière. En effet, elle débute deux ans après qu’Emma et Jerry aient mis un terme à leur liaison pour se clore aux origines de celle-ci. Mais ne dit-on pas qu’un « vrai livre se termine là où il doit commencer » ? À travers des mots simples et vifs, Betrayal s’attarde sur la relation des deux amants et de leur entourage. Son omniprésents l’importance de la famille, l’amitié indéfectible de Jerry pour Robert – le mari d’Emma -, ainsi que la désillusion de ce dernier face aux trahisons. Le tout, en eviron 90 minutes. Pour interpréter Emma, Jamie Lloyd a porté son choix sur Zawe Ashton. Récemment apparue dans la série Netflix Velvet Buzzsaw aux côtés de Jake Gyllenhaal, elle a aussi joué dans St Trinian 2. Le duo de meilleurs amis est quant à lui interprété par Chalie Cox (Une merveilleuse histoire du temps | Daredevil ) dans le rôle de Jerry et Tom Hiddleston (Crimson Peak | Only Lovers Left Alive) dans celui de Robert. Décor minimaliste pour une superbe mise en scène En restreignant les décors à deux chaises, une table, un plateau tournant et un mur, Jamie Lloyd oblige le spectateur à faire preuve d’imagination. Si ce fait peut être déroutant pour certains, il ne l’est pas pour nous qui avons l’habitude de ce genre de choix. Seul objet délimitant la scène, le mur se fait aussi oppressant que libérateur. En limitant les comédiens dans leur espace de jeu au moment clé, il resserre l’atmosphère, ne permettant plus qu’une concentration sur les corps tendus, tandis qu’en reprenant sa place initiale, il libère les ombres. Et les ombres parlons en justement. Les jeux d’ombres soignés sont superbes, habillant chaque scène d’une atmosphère à la fois singulière et intime. Tantôt, ils nous renvoient l’impression que la présence de Robert plane autour des deux amants. Tantôt c’est la solitude de cet homme qui transparaît alors que l’ombre d’Emma est projetée non loin de lui, tel un lointain souvenir de leur relation. Visibles ou ombragés, chaque corps a une disposition spécifique traduisant les non-dits du trio et la présence continuelle de chacun dans les esprits. Appréciable aussi le plateau tournant tel les aiguilles du temps filant au gré des liaisons et trahisons. On retient notamment une scène. Tandis qu’Emma et Jerry discutent au centre du plateau, assis sur une chaise, Robert, son enfant dans les bras, tourne autour d’eux, semblant complètement impuissant face aux événements. Ainsi, il semble vouloir coûte que coûte se raccrocher à ce qui représente le mieux sa famille. Charlie Cox (Jerry) ainsi que Tom Hiddleston (Robert) & Zawe Ashton (Emma) sous forme d’ombres dans Betrayal | © Marc Brenner Betrayal : une pièce tout en émotion Quelle plus belle manière d’intensifier les émotions que d’impliquer l’absent dans les scènes des autres ? Ainsi, Jamie Lloyd implique davantage le personnage de Robert. Peu présent dans l’oeuvre originale, son omniprésence l’oblige ici à devenir le propre spectateur des trahisons de sa femme et son meilleur ami. Ce choix donne d’ailleurs l’impression de découvrir la relation d’Emma et Jerry à travers les yeux de Robert, et inversement. Poussant sa réflexion plus loin encore, le metteur en scène inclut parfois Robert dans les scènes où les deux amants batifolent. Une situation quelque peu comique puisque, si l’on est parfaitement conscient de son absence, lui brille par sa présence. Évidemment, Tom Hiddleston a parfaitement compris ce qu’on attendait de lui et n’hésite pas à réagir aux paroles de ses compères. Colère, aversion, tristesse, tout se manifeste à travers son regard ou un geste sans qu’il n’ait à ouvrir la bouche. Zawe Ashton et Charlie Cox sont exactement dans la même posture, jouant tantôt d’expressions faciales, tantôt de réactions physiques. En somme, le trio fonctionne parfaitement, nous faisant passer du rire aux larmes en un claquement de doigt. Zawe Ashton (Emma) and Tom Hiddleston (Robert) dans Betrayal | © Marc Brenner Betrayal c’est aussi différentes phases de l’amour. Avec Emma et Jerry, on retombe dans l’insouciance d’une relation naissante. À l’opposé, Emma et Robert déchantent et se déchirent. Les corps se cherchent, puis se repoussent. Les visages se tendent. Le désir s’évanouit. On le voit d’ailleurs explicitement lors d’une transition où le couple s’embrasse, cherchant précipitamment le contact de l’autre avant d’y mettre brutalement fin. À noter que le consentement implicite entre les comédiens, apporte une certaine douceur à cet instant déconcertant. Enfin, les silences du trio en disent long sur les non-dits de chacun face aux événements. Nos Conseils On préfère vous mettre en garde sur le fait que les oeuvres d’Harold Pinter sont influencées par le travail de Samuel Beckett. Il se peut donc qu’apprécier la pièce à sa juste valeur soit difficile car les nombreuses pauses dans les dialogues peuvent engendrer des longueurs. Dans le cas contraire, si vous êtes amateur•ice du théâtre de l’absurde, foncez car nous ne nous sommes pas ennuyées une seule seconde. Par ailleurs, si vous n’êtes pas bilingue, n’hésitez pas à vous procurer la pièce avant votre voyage. Bien que le texte soit en anglais courant, la lire en amont permet d’éviter les problèmes de compréhension. En plus, elle est très courte et se lit en un rien de temps, et ce, notamment grâces aux courtes répliques permettant un enchaînement agréable. Pour notre part, nous l’avons lu en français – non bilingue – et avons tout compris sur place. Avis aux lillois qui comptent faire le voyage, si vous ne souhaitez pas vous ruiner, Trahisons est disponible (en VF) dans deux médiathèques de la MEL. Images issues du n° spécial de : « L’avant-scène théâtre » | 1982 | Médiathèque Jean-Lévy, Lille Betrayal : Récompenses & nominations Si la pièce dirigée par Jamie Lloyd a récemment