Live Report : Taylor Swift à la Défense Arena

Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat

Du 9 au 12 mai 2024, Taylor Swift est venue présenter sa nouvelle version du Eras Tour à La Défense Arena. Retour sur l’un des événements les plus attendus de l’année ! C’est face à 45 000 personnes par soir que Taylor Swift a fait le show pendant près de 3h15 ! Un spectacle à couper le souffle, tant par la prestance de la chanteuse américaine que par ses tenues et les chorégraphies parfaitement exécutées de ses danseuses et danseurs. Nous y étions les 4 soirs et avons encore du mal à redescendre ! The Eras Tour : la tournée fantasmée par les fans La mise en vente des billets pour le Eras Tour a fait plus de déçus que de chanceux. Il faut dire que le nombre de fans espérant obtenir leur précieux sésame était démesuré ! Selon Bathilde Lorenzetti (patronne de La Défense Arena), un million de connexions ont été recensées par concert. Une jauge bien au-delà des 45 000 places disponibles à la Défense Arena, alias, la plus grande salle couverte d’Europe. Cette très forte demande s’explique notamment par le fait que Paris soit la première ville du monde à découvrir les chansons du très attendu The Tortured Poets Department. Album sorti seulement quelques jours avant le passage de la star américaine en France. La tournée Européenne se voit donc affublée d’une nouvelle Era. Car, comme l’expliquera Taylor au début du concert, le Eras Tour a pour but de revisiter toute sa discographie, soit 18 ans de musique « One Era at a time ».  Parmi les fans de Taylor Swift à Paris, près d’un tiers des spectateurs venaient de l’étranger. De quoi faire rager les fans français de la chanteuse dont le dernier passage en France remontait à 2011. Quelques fans aux regards désespérés ont donc tenté leur chance avec des pancartes « Cherche 1 place » tout le long de la file d’attente. Pendant ce temps, d’autres – une cinquantaine – ont passé la nuit devant l’Arena, désireux de se retrouver au plus près de l’artiste. Hors de question cependant de ne pas respecter le dress code des Swifties : paillettes, sequins, chapeaux ou encore tenues selon certaines Eras. On vous l’assure, il y en avait pour tous les goûts et les couleurs ! Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Par amour Paris Lors du tour américain de Taylor Swift, de nombreuses étoiles montantes de la scène pop ont foulé la scène du Eras Tour. Parmi elles : Gracie Abrams, Girl in Red, Haim, Phoebe Bridgers, Beabadoobee, Muna, Gayle, Owenn et Sabrina Carpenter. Une liste d’artistes très qualitative dont certaines font parties de nos coups de coeur !  Cependant, pour l’ouverture de son show en Europe, Taylor Swift  s’est tournée vers l’une de ses amies de longue date : Hayley Williams. Une nouvelle qui a ravit les fans de Paramore. D’autant plus que le groupe n’avait pas joué en France depuis leur Olympia en janvier 2018 avec leur After Laughter Tour ! Alors merci Taylor Swift sans qui on espèrerait encore le retour du groupe. Mais après tout… Si l’on fait un mix des mots « Paramore » et « Taylor » cela donne « Partay » alors… Let’s Partay ! (faisons la fête) Lors de ces quatre soirs en première partie du Eras Tour, Paramore a principalement joué des titres très pop. Un fait sûrement dû au virage musical effectué avec de la sortie de After Laughter (2017). Soit l’album le plus pop du groupe et très loin des sons pop punk de All We Know Is Falling ou encore Riot!. En France, leur set ne comportera d’ailleurs qu’un titre de ce dernier, That’s What You Get. Parmi les titres joués, on compte aussi Brick By Boring Brick, ou encore le tant attendu (par les vampires) Decode qui sont extraits de l’album Brand New Eyes (2009). Des sons plus pop que rock tels que Still Into You ou Caught In The Middle posaient quant à eux l’ambiance pendant que Hayley Williams (chanteuse) dansait toujours aussi bien sur scène accompagnée de ses acolytes Taylor York (guitariste) et Zac Farro (batteur). Sans oublier le doux morceau, The Only Exception, qui aura permis (entre autres) à Hayley de pouvoir davantage montrer sa puissance vocale à la Défense Arena.  Ces ouvertures de concerts pendant quatre soirs de suite étant remplies d’énergie et d’entrain de la part de Paramore, le public ne pouvait qu’être ravi. Ce, qu’il soit familier ou non de Paramore ! Paramore, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Paramore, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Un show hors compétition Taylor Swift n’est pas connue pour faire les choses dans la mesure et le Eras Tour n’y échappe pas ! Peu avant le début des festivités, un compteur s’affiche sur l’écran principal, annonçant qu’il ne reste plus que quelques minutes d’attente ! Dans l’Arena, la tension monte et les fans se mettent à crier alors que l’on se rapproche dangereusement de zéro ! L’entrée en scène de Taylor est encore plus surprenante en vrai qu’au cinéma ! Nous étions au Grand Rex pour la diffusion du Eras Tour l’an dernier et le live n’a rien à envier aux salles obscures. Les frissons nous parcourent déjà lorsque quelques danseurs s’avancent sur la scène, portant comme des coquillages ou des pétales de fleur géantes qu’ils manient avec élégance. Se repliant tous sur eux-mêmes, ils cachent l’entrée de Taylor Swift sur scène pour ensuite la révéler aux yeux de tous, comme un bourgeon qui fleurit enfin ! Le sourire sur les lèvres de la chanteuse est communicatif. Sa présence nous fait oublier tout le reste alors qu’elle commence avec une version courte de Miss Americana & the Heartbreak Prince. Même si vous ne connaissez pas les paroles, vous serez directement happé.e tant l’ambiance et la prestance de la chanteuse sont extraordinaires ! La salle entière résonne et enchaîne directement avec Cruel Summer, dont le premier bridge de la soirée sera hurlé par tous ceux dont la chanson leur est familière ! Il faut dire que l’américaine est réputée pour ses bridges très catchy, et nous plaidons coupables car on adore tout autant ces passages ! Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Dès le début du

Live Report : James Arthur au Trianon

Le Bitter Sweet Love World Tour de James Arthur est passé par Paris début février. L’occasion parfaite pour découvrir l’album éponyme en live ! Le jour de la sortie de son dernier album Bitter Sweet Love, James Arthur est parti sillonner les routes pour débuter sa tournée mondiale, en commençant par l’Europe. Il s’est produit le 8 février au Trianon pour son unique date française. Retour sur une soirée riche en émotions ! Petite introduction… Vous connaissez probablement James Arthur comme le grand gagnant de X Factor (saison 9) en 2012. Pourtant, l’artiste écrit et enregistre ses chansons depuis ses 15 ans. En solo ou dans divers groupes. Aujourd’hui, il en est à son 5ème album solo, et en tournée dans le monde entier ! Bitter Sweet Love est un projet très personnel qui alterne entre la pop, l’indie mais aussi le rock. Le chanteur ayant enregistré cet album dans une période où il se sentait un peu déprimé, ce n’est donc pas surprenant d’y retrouver des thèmes assez sombres, mais toujours avec mots très accrocheurs ! Pour la première moitié de ses dates européennes, James Arthur a invité Neve à ouvrir ses shows. Nous avions découvert cette artiste il y a tout juste un an, en première partie de Ryan Mack aux Étoiles (Paris). Elle nous avait subjugués en quelques secondes ! Sa puissance vocale incroyable et ses chansons pop entraînantes restent en tête, si bien qu’elle a percé sur TikTok avec Want U Back quelques mois plus tard. Nous avons eu l’occasion de la revoir en première partie de Henry Moodie au Badaboum (Paris), puis pour son premier concert en headliner au Grace (Londres, UK) en septembre dernier. Et notre petit doigt nous dit qu’elle sera très bientôt de retour à Paris ! Restez à l’affut car son ascension va être rapide et nous sommes persuadés que son nom va être sur toutes les lèvres bientôt ! https://youtu.be/Zx7bA2M1Uow?si=37OHFPR_XGtEZt38 Une setlist variée pour un artiste très généreux Il est 20h30 pile lorsque le public accueille chaleureusement James Arthur sur scène. Celui-ci arrive avec une guitare électrique et des sons très rock, ce qui nous surprend très agréablement ! Le concert commence avec la chanson qui porte le nom de son album, Bitter Sweet Love. Le ton est tout de suite donné et le public est très enthousiaste. Les mélodies des chansons qui l’ont fait connaître plus d’une décennie plus tôt sont vite oubliées pour laisser place à tout un groupe de musiciens très en forme.  Bitter Sweet Love à peine terminée, le chanteur en profite pour remercier son public, ce qu’il fera à de nombreuses reprises tout au long de la soirée. En effet, l’ayant annoncé quelques heures plus tôt sur ses réseaux sociaux, il a maintenu son concert contre avis médical. Souffrant d’une infection respiratoire, il nous prévient qu’il risque de perdre sa voix durant la soirée et qu’il va avoir besoin de notre aide ! Le concert reprend avec Blindside, très appréciée par le public mais un peu moins par la régie ! Le sol tremble à cause du public et les régisseurs sont obligés de maintenir leurs ordinateurs en fond de fosse ! S’enchaînent ensuite des titres de ses albums précédents, Empty Space (You, 2019) puis Can I Be Him (Back From The Edge, 2016). Il présente d’ailleurs ce titre comme étant sa chanson d’amour préférée !  La chanson qui suit a probablement fait partie de l’une de nos préférées de la soirée ! En effet, en la présentant comme étant une reprise qu’il a faite en compagnie de la chanteuse Anne-Marie, nous comprenons qu’il s’agit de Rewrite the Stars ! Cette chanson a été écrite par Pasek and Paul, originalement chantée par Zendaya et Zac Efron pour The Greatest Showman en 2017. Mais ce soir là, c’est Neve qui revient sur scène pour l’accompagner ! Et la performance de la chanteuse est à couper le souffle ! Un pur moment de magie. Naked et Train Wreck sont les deux prochaines à être interprétées. On sent que la voix du chanteur s’affaiblit un peu mais son public est toujours aussi motivé à l’aider ! Sa voix casse notamment sur Train Wreck. Les fans chantent alors les notes trop hautes à sa place. La seconde reprise de la soirée sera A Thousand Years (Christina Perri) ! Que de nostalgie en entendant cette chanson en live (qui nous rappelle notre passion pour Twilight !)… Mais l’émotion sera encore plus intense sur la chanson qui suit car James invite l’une de ses fans, Milly Kirk, sur scène afin d’interpréter Just Us. La jeune fille de 19 ans, originaire de Harlow (Essex), suit le chanteur depuis son passage à X Factor et l’a vu en concert près d’une centaine de fois ! Après que celui-ci ait accepté qu’elle chante à ses côtés, elle le rejoint pour la première fois sur la scène parisienne. Très émue, elle parvient toutefois à placer sa voix et le duo nous donne des frissons ! La dernière partie du concert est consacrée aux hits du chanteur : Cars Outside, Impossible, New Generation (coup de cœur), Lasting Lover et pour finir Say You Won’t Let Go. Après nous avoir remerciés une énième fois, il nous rappelle qu’il vit son rêve aujourd’hui grâce à notre soutien et notre amour ! Ne pensant pas réussir à finir ce concert, il termine en nous annonçant qu’il reviendra bientôt mais pour jouer dans des plus grandes salles ! Et nous serons très probablement de la partie. Retrouvez ici toutes nos photos de la soirée ! Et vous, avez-vous écouté le nouvel album de James Arthur ? CYRIELLE Rédactrice MES ARTICLES MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Dylan au Trabendo

Dylan a enflammé le Trabendo le 3 février dernier ! Retour sur le concert de la nouvelle étoile montante. C’est à guichet fermé que la date parisienne du Rebel Child Tour s’est tenue le week-end dernier. Malheureusement, tou.te.s les fans n’auront pas eu la chance d’assister au concert de Dylan. Mais il n’y a aucun doute sur le retour de la chanteuse dans les années à venir ! Une artiste à surveiller de (très) près. Qui est Dylan ? Âgée de 24 ans, Dylan – de son vrai nom Natasha Woods – nous vient tout droit d’Angleterre, où elle a grandi entourée par la musique. Son nom de scène n’est autre que le prénom qu’aurait voulu lui donner son père si celle-ci avait été un garçon ! Fans de AC/DC, Guns’n’Roses ou encore Rainbow, ses parents l’initient très tôt au rock’n’roll. Elle est diagnostiquée à l’âge de 14 ans du syndrome d’Irlen (complexité à donner un sens à l’information visuelle), ce qui lui engendre beaucoup de difficultés à l’école. Elle préfère alors s’orienter vers la musique, observant son frère jouer de la guitare pour ensuite s’entraîner à son tour. Ben Weston, son ancien professeur de musique, fut un vrai mentor pour elle. Ils se sont rencontrés après qu’elle ait gagné une session d’enregistrement du haut de ses 11 ans. Mais ce n’est que quelques années plus tard, lorsqu’elle croisa à nouveau son chemin après avoir changé d’école, qu’il la prit sous son aile. Envoyant dans son dos un CD de sa musique au producteur Will Hicks (Ed Sheeran, Lily Allen), il permit à la jeune artiste de se faire un nom dans le monde de la musique. Purple, son premier EP, sort en 2019 et est suivi rapidement par un second, Red, en 2020. Dylan écrit sur ses expériences amoureuses, sur l’amitié : la passion, la colère, l’abandon. En 2022, elle revient avec un EP No Romeo, puis une mixtape, The Greatest Thing I’ll Never Learn qui atteint la 19e place du UK Albums Chart ! L’année dernière, elle sort le titre Liar Liar, en collaboration avec le groupe Bastille, qui compte plus de 5 millions d’écoutes sur Spotify ! Son dernier single, Rebel Child, donne son nom à une tournée mondiale qui a débuté fin janvier en Allemagne. https://youtu.be/SG6A59MW34o?si=AxaazUutBauT755N The Rebel Child Tour Après avoir performé en première partie de Bastille, Tate McRae, Ed Sheeran et Gayle, Dylan repart sur les routes mais en headliner cette fois ci ! Une seule et unique date est prévue en France : le Trabendo le 3 février. Pas étonnant que celle-ci affiche complet rapidement. Ayant écouté pendant des mois ses singles, nous ne pouvions faire l’impasse sur cette soirée ! En arrivant dans la salle parisienne, nous pouvons d’ores et déjà voir que le public (jeune et essentiellement féminin) est très en forme ! La fosse est pleine à craquer et chante à tue tête Born This Way de Lady Gaga. Le ton est donné, et on adore ! La première partie, assurée par Sody, est malheureusement déjà terminée à notre arrivée. C’est à 21h pile que les musiciens entrent en scène. Rosie Botterill à la guitare et Connor Hopkins à la batterie commencent seuls devant des fans en ébullition. Les paroles du premier titre de la setlist, qui n’est autre que Rebel Child, résonnent dans la salle avant même que Dylan ne fasse son apparition ! Lorsque l’artiste arrive enfin, les cris redoublent pour l’accueillir comme il se doit. En choisissant son dernier single pour débuter son show, la jeune anglaise impose tout de suite son assurance. La scène est petite mais la présence de Dylan en est tout l’inverse !  Rosie Botterill, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Les sonorités pop laissent place sur certains titres à des morceaux plus rock, notamment avec Girl Of Your Dreams, qui nous rappelle que Dylan ne veut pas seulement être une pop star ! La diversité dans sa musique est rafraîchissante et, bien qu’elle nous rappelle Taylor Swift ou Gwen Stefani à certains moments, on prend vite conscience de son originalité.  Même si la jeune femme semble plus heureuse que jamais sur scène, elle n’en oublie pas moins son public. Tout au long du concert, les échanges se font nombreux ! Elle demande à ceux qui sont venus la voir comment ils vont, prend la main de certains, offre des mediators à d’autres… La communion s’opère très facilement et le public est comblé ! Elle prend notamment le temps d’expliquer la naissance de sa prochaine chanson, qui sortira ce vendredi, intitulée Alibi.  Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine On retiendra notamment de ce concert sa reprise de Unholy (Sam Smith, Kim Petras) ainsi que son titre Someone Else, que nous avons directement ajouté à nos playlists ! Et, même si elle nous a répété que « nothing last forever » dans sa dernière chanson, nous espérons que sa musique continuera encore longtemps à nous faire chanter ! Retrouvez nos photos de la soirée @insouciantesmag Retrouvez nos photos de @DYLAN au @Trabendo (paris) prises par @Raine Photographie ! #concertphotographer #musiclife #musiclive #gigphotography #insouciantesmag #paris #dylan #concert #concertphotography #livemusic ♬ Nineteen – Dylan La nouvelle chanson de Dylan, Alibi, sort ce vendredi ! Vous allez tenter ? CYRIELLE Rédactrice MES ARTICLES RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Indochine au Nancy Open Air

Image à la une pour le live report du concert d'Indochine au Nancy Open Air 2023 montrant Nicola Sirkis

Dans le cadre de leur Festival Tour 2023, le groupe mythique Indochine était présent au Nancy Open Air le 17 juin ! Après un concert intimiste au Roudhouse à Londres le 11 juin, Indochine est revenu en France pour inaugurer le festival Nancy Open Air ! Retour sur un concert qui nous en a mis plein les yeux, avec une setlist exceptionnelle ! Deux premières parties qui ont divisé Si vous connaissez un peu les fans d’Indochine, vous savez qu’ils ne sont en général pas très friands des premières parties du groupe. Dans nos souvenirs, les seuls qui avaient réussi à mettre tout le monde d’accord étaient Klink Clock – lors du Black City Tour – et Toybloïd. Coach Party Pour ne pas changer, l’ambiance dans le public n’était donc pas la meilleure lors du set de Coach Party. Si le groupe britannique tente tant bien que mal de faire participer les spectateurs, ceux-ci ne sont pas très réceptifs. De notre côté, nous avons tout de même apprécié leur set ! Notamment grâce aux deux titres que nous avons ajoutés à nos playlists : Can’t Talk, Won’t et Everybody Hates Me !  Leur rock indé est marqué par leurs influences musicales comme Nirvana et Sonic Youth, avec des riffs de guitare entêtants et une chanteuse qui n’hésite pas à pousser sa voix ! Pour les curieux, KILLJOY, leur premier album, sortira le 8 septembre prochain. Coach Party, Nancy Open Air | © Mélanie Pierrat Hinds S’en suit le quatuor madrilène féminin Hinds. On doit dire que nous avons été surpris lors des trois premiers morceaux. En effet, leur musique sort de notre zone de confort : un rock très coloré, des voix joueuses qui montent dans les aigues ainsi qu’une imagerie qui nous rappelle nos dessins animés et films d’enfance…  Nous avons toutefois été très emballés par Crying my eyes out. Chanson qui n’est pas encore sortie ! Après cela, nous n’avons plus décroché du reste du set. Le peps des membres du groupe et leurs tentatives pour parler en français ont amusé le public qui, cette fois, les a suivies ! Elles nous racontent qu’elles font de la musique depuis 8 ans et que Nicola Sirkis les a contactées il y a 5 ans. Pourtant, c’est la première fois qu’elles peuvent enfin jouer avec eux. Good Bad Times est également à ajouter dans vos setlists sans plus attendre ! Indochine, un groupe hors du temps Indochine arrive sur scène vers 21h45 sous les cris et applaudissements des fans. Nombre d’entre eux attendaient d’ailleurs depuis des heures leur arrivée. Pour ceux qui, comme nous, étaient présents à Londres, nous avons hâte de savoir si la setlist est restée inchangée ou non ! En effet, des surprises – de taille – nous avaient extasiés dans la capitale britannique ! Le show débute avec Nos Célébrations, et la communion avec le public se fait instinctivement. La scène en U (à l’intérieur de laquelle certains fans ont pu accéder) permet à tous les membres de venir nous saluer. Ainsi, personne ne reste dans l’ombre ! S’en suit, Un Été Français, l’un des singles du dernier album, 13.  Les visuels sur les écrans au fond de la scène sont colorés et habillent harmonieusement l’amphithéâtre. Mais ce qui va nous plaire le plus sont les morceaux joués bien plus rarement en live ! Et c’est effectivement avec Manifesto (Les Divisions de la joie) que le groupe poursuit, hommage aux fans présents depuis plusieurs dizaines d’années !  Nous aurons également droit à Punker et Un Ange à ma table (pas jouée depuis 2011) dans la première partie de la setlist. De quoi régaler tout le monde ! Les confettis et divers jeux de lumière colorent les spectateurs. Autant dire que nous sommes agréablement surpris des efforts fournis pour une tournée de festivals ! Une setlist variée pour un public fidèle Indochine est l’un des rares groupes français à rassembler les générations. Et cela se voit notamment durant leurs concerts où le public est très hétéroclite ! Devant nous, un enfant d’environ 12 ans accompagné de sa maman. Les deux vivant la soirée à fond ! Derrière nous, des fans un peu plus âgés mais presque autant énergiques ! Les traditions se perpétuent, notamment pendant Miss Paramount et 3 nuits par semaine. En effet, Nicola Sirkis n’a pas besoin de demander pour que les fans répètent les mouvements de bras que l’on voit à chaque date. Comme tout ne peut pas plaire, nous allons faire l’impasse sur la reprise de Poker Face de Lady Gaga. Reprise qui n’a visiblement pas fait l’unanimité dans le public. Toutefois, le groupe remet tout le monde d’accord lors du set acoustique. Nicola, le leader, remercie le public du groupe une nouvelle fois et fait part de quelques surprises pour les « fans hardcore » ! Les mêmes titres ayant été joués le weekend précédant à Londres, nous n’avons pas la surprise mais nous sommes toutefois ravis de les entendre à nouveau : Je t’aime tant et Une maison perdue… Le concert se terminera au son du mythique L’Aventurier ainsi qu’avec une reprise de You Spin Me Round (Like a Record) des Dead or Alive. 25 titres ont été interprétés au total, démontrant que le groupe reste fidèle à lui même. Et ce, bien qu’il s’agisse d’un concert dans un cadre de festival ! Plus de 40 ans après la naissance d’Indochine, le groupe continue à déplacer les foules et on reste toujours aussi mordus !  Pour le Festival Tour, vous pourrez retrouver Indochine au Paléo Festival et Ronquières Y serez-vous ? CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Sir Chloe au Trabendo

Image à la Une pour le concert de Sir Chloe au Trabendo, Paris | ©Mélanie Pierrat

Sir Chloe, le groupe à l’origine de Michelle et Animal, est passé par Paris le 9 juin dernier pour présenter son album I am the Dog ! I am the Tour, la tournée internationale de Sir Chloe, s’est arrêtée pour un soir au Trabendo à Paris. Malgré une salle moins remplie que ce qu’ils ne l’espéraient, les membres du groupe ont convaincu leurs spectateurs ! Et nous par la même occasion ! Please, une première partie d’une autre époque Nous ne connaissions pas Please avant de les découvrir en première partie de Sir Chloe. Et quelle découverte ! Le groupe est composé de 3 garçons : Louis, Dylan et Aristide. Leur musique rock nous rappelle les vieux disques de nos parents et la nostalgie de notre enfance. On adore ! La salle est plongée dans le noir avant qu’ils n’entrent sur scène et nous sommes tout de suite transportés par leurs premiers titres. Les musiciens prennent beaucoup de plaisir sur scène et le public se joint à eux sans attendre ! La troisième chanson, Loving Soft, fait danser tout le monde, sans exception.  Au milieu de leur set, Please nous fait part de son enthousiaste en nous expliquant qu’il s’agit de leur 3e fois en première partie de Sir Chloe. D’ailleurs, le public a à chaque fois été très chaleureux et ils nous remercient pour ça. Ils enchainent ensuite avec une chanson déjà interprétée lors de leur dernier concert avec eux : Of Our Own. Un titre parfait pour une scène de séparation dans un film des années 80 ! La complicité entre les membres du groupe est touchante. Notamment entre le chanteur et le guitariste. Avant leur dernier titre, ils annoncent « Vous êtes chauds, vous avez chaud et c’est bientôt la fin du show !« , ce qui nous fait rire. Car oui, on aime les blagues beauf ici ! Le set se termine sur une chanson qui fait danser toute la salle, la bonne humeur s’étant répandue jusqu’aux derniers rangs ! À noter que leur EP Please est disponible sur les plateformes depuis le 7 avril. On vous conseille vivement d’aller écouter ! Please au Trabendo, Paris |©Mélanie Pierrat Sir Chloe, de l’énergie à revendre ! Sir Chloe font leur apparition sur scène peu de temps après le départ de Please. Le groupe prend place sous les applaudissements et les cris d’un public qui semble majoritairement queer. Les premières notes annoncent Should I, également titre d’ouverture sur leur premier album I am the Dog. Ainsi, le ton est tout de suite donné. La soirée s’annonce rock et électrique ! Au chant, Dana Foote, nous salue ensuite, avant de nous faire part de leur joie d’être à Paris ce soir ! Iel en profite pour nous informer qu’ils interprèteront des chansons plus vieilles, en plus de leur nouvel album. S’en suit Salivate, soit, l’un des titres qu’ils avaient le plus hâte de jouer. En effet, le titre remue toute la salle et met tout le monde d’accord. Mais c’est surtout lorsqu’ils commencent à jouer Animal, quelques minutes plus tard, que le public chante à corps perdu ! L’énergie de la salle nous fait même oublier que la date n’était pas sold out ! Puis, le groupe enchaîne avec leur seule chanson d’amour de l’album, Center. Après avoir terminé Know Better, Dana prend à nouveau la parole. Elle remercie alors Please, avec qui ils sont heureux de partager la scène à nouveau. La première moitié du concert se termine avec toujours autant d’énergie puisque le groupe jouera Hooves et Obsession. Deux chansons très appréciées de leur public ! Obsession est d’ailleurs la chanson préférée de Dana sur I am the Dog. Ainsi, elle a été mise en avant par des jeux de lumières très réussis ! Sir Chloe, Trabendo, Paris | ©Mélanie Pierrat Dana Foot, Sir Chloe, Trabendo, Paris | ©Mélanie Pierrat Sir Chloe, Trabendo, Paris | ©Mélanie Pierrat D’un projet de thèse à une tournée internationale Si vous ne le saviez pas encore, le groupe Sir Chloe a vu le jour lorsque Dana Foote a décidé d’organiser un concert en guise de thèse dans son université du Vermont. Bien que le groupe soit guidé par Dana, les quatre musiciens qui l’accompagnent se donnent autant qu’iel sur scène ! Ils reviennent tout juste de Glasgow – en ayant seulement fait un stop à Calais -, pour leur concert ce soir-là. Mais ils ne laissent rien paraitre, défendant leur projet musical jusqu’à la fin du set ! Et leur talent paie puisque leur public ne cesse d’en redemander ! La seconde partie du concert marque l’arrivée de nos chansons favorites ! Notamment Daddy’s Car et Sedona, qui sont encore mieux en live ! Le mélange des chansons de leur EP Party Favors et de leur album I am the Dog est réalisé très intelligemment et les titres s’enchaînent avec fluidité. Michelle est également interprétée et fait crier toute la salle. Compréhensif puisque la chanson a percé dernièrement sur TikTok. Dana n’oublie pas de présenter les personnes sur scène, avec son grand frère à la batterie, et ses ami.e.s pour le reste des instruments. La soirée s’achève avec un rappel de deux chansons, : Easy on you et Too close. Titres que la foule n’hésite pas à chanter à plein poumons également ! Les derniers riffs de guitare résonnent avant que le groupe ne salue la salle. On espère que leur passage dans les festivals cet été va leur apporter une meilleure visibilité car leur performance était à la hauteur de nos espérances ! Sir Chloe reviendront en France dans le cadre du Main Square Festival le 2 juillet 2023 ! Vous y serez ? CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Nessa Barrett au Trabendo

Image à la une pour le concert au Trabendo de Nessa Barrett

Nessa Barrett, le phénomène Tiktok, est venue présenter son album Young Forever au public français le 23 mai dernier, au Trabendo ! Après l’annulation d’un concert en fin d’année dernière (période compliquée pour la chanteuse), Nessa Barrett est enfin à Paris pour nous présenter son univers pop gothique. Le Trabendo affiche complet pour cette soirée que nous attendons avec presque autant d’enthousiasme que ses fans ! Un public très Gen Z En arrivant aux abords du Trabendo, on se rend compte de la moyenne d’âge très jeune des fans de Nessa Barrett. Ils sont là depuis très tôt pour certains, ne voulant pas louper la nouvelle icône que l’on a découverte grâce à Tiktok. Tenues sombres, bottes et chapeaux de cowboy, on reconnaît bien là le style vestimentaire de l’artiste américaine. Parmi les nombreuses personnes à attendre dans la file se cachent quelques parents. On se rappelle alors nos premiers concerts il y 20 ans de cela. Et ça fait plaisir, même si on se prend un sacré coup de vieux ! Lorenna, 17 ans, est d’ailleurs ici après avoir découvert Nessa fin 2019 sur Tiktok. Fan de concerts, c’est la première fois qu’elle vient la voir. Elle admet surtout avoir hâte d’entendre en live die first et lovebomb ! Elle nous conseille d’aller écouter Madison Beer et Sabrina Carpenter. Elle assistera même au concert de cette dernière lors de son passage à Paris le mois prochain ! La salle du Trabendo, où nous étions il y a tout juste un an pour le concert de Gracie Abrams, est très rapidement pleine. Le show est sold out depuis sa mise en vente. La capacité assez restreinte (700 places) nous avait fait penser qu’un changement de salle aurait peut-être été opéré mais il n’en est rien. Néanmoins, le style de l’artiste correspond bien à la configuration de la salle de la Villette. Si sa notoriété continue à grimper de la même manière, il est d’ailleurs probable qu’elle élise domicile au Zénith juste à côté lors de sa prochaine venue. https://www.youtube.com/watch?v=gbY3BzsPIUo BRISKIN La première partie, Briskin, se présente en début de soirée. Bien qu’il s’agisse d’un projet solo du britannique Daniel Briskin, ils sont toutefois deux sur scène ce soir. Daniel au chant et Benji, qui oscillera entre son ordinateur et sa guitare pour l’instrumental. Le set débute avec In the middle, un morceau déjà sorti sur les plateformes. En effet, il s’agit d’un des premiers titres à avoir été dévoilé en amont de la sortie de leur album The Circus, paru le 2 juin dernier. Le public est en partie réceptif, des flashs s’allument notamment pour Love songs in the rain, le titre suivant. Il s’agit du dernier soir pour Briskin en première partie de Nessa. Ce qui explique peut-être l’énergie en dents de scie de l’artiste. La chanson que nous avons le plus appréciée du set de 20 min, Break, est jouée en acoustique. Bien que les interactions avec le public et notamment les premiers rangs soient nombreuses, nous restons quant à nous sur notre faim. Briskin au Trabendo le 23 mai 2023 | © Cyrielle Poilpré Nessa Barrett, une jeune artiste accomplie Après le passage de Briskin, le public se prépare à enfin accueillir Nessa Barrett. Alors que 21h sonne en son absence, on sent l’impatience des fans. En attendant, des morceaux comme Creep (Radiohead) sont joués. Quelques minutes plus tard, l’artiste fait enfin son apparition sous les cris de toute la salle. Le show commence avec Madhouse, titre provenant de son excellent album Young Forever. Les fans n’attendent pas une seconde pour chanter avec elle, connaissant les paroles sur le bout des doigts. La chanteuse enchaîne avec Talk to myself et too hot to cry – un de nos coups de cœur -. Tout le monde connaît les paroles et on se croirait presque à un concert d’une artiste avec une carrière bien plus longue derrière elle ! Nessa prend ensuite quelques instants pour nous raconter, avec émotion, qu’elle rêve de venir à Paris depuis qu’elle est petite. Il s’agit de sa première venue ici ! Elle peine à trouver les mots pour exprimer combien elle aime ses fans et les remercie d’être ici ce soir. Par la même occasion, elle rappelle qu’elle souhaite que son concert soit un safe space pour tout le monde. Un endroit où personne ne juge personne. Elle termine son petit discours en disant à ses fans qu’ils ne sont pas seuls. Des mots importants pour ceux qui, comme elle, font face à des problèmes de santé mentale ! Nessa Barrett au Trabendo le 23 mai 2023 | © Cyrielle Poilpré Des fans passionnés Nessa reprend son show avec God’s favourite, extrait de la version deluxe de son album. De nombreux fans sortent alors des feuilles sur lesquelles sont imprimés une photo d’elle enfant accompagné des mots « You made it« . Un projet ayant vu le jour grâce à NessanationFR et qui émeut aux larmes la jeune américaine ! S’ensuivent Scare myself, Dear god et Tired of california où le public commence même à chanter avant elle ! L’instrumental de cette dernière est d’ailleurs remarquable ! Nessa poursuit ensuite avec une cover de 505 des Arctic Monkeys. Pour l’occasion, elle invite ceux qui connaissent la chanson à la chanter avec elle. Pari réussi puisque la reprise est à la hauteur et la salle entière l’accompagne ! Pour les curieux, la cover est également disponible sur la version longue de son album ! La jeune américaine termine la première partie de son concert avec American Jesus avant de sortir de scène. De notre côté, on regrette seulement la vue depuis le fond de la salle. En effet, la lumière n’est pas très bien gérée, un spot unique et trop fort nous éblouissant. Ainsi, lorsque Nessa est assise, impossible de la voir… https://www.youtube.com/watch?v=4mC9KsDTh-0 Des chansons poignantes À son retour sur scène, Nessa Barrett interprète Lovebomb en acoustique. Puis, elle poursuit avec Lucky star, dont le début nous a fait penser à Billie Eilish ! On aime beaucoup ! Elle présente ensuite son prochain titre en

Interview Dana Foote (Sir Chloe)

Image à la Une pour notre rencontre avec Dana Foote (Sir Chloe) | © Mélanie Pierrat

« L’idée de la forme d’arche pour le titre de l’album est venue de boîtes d’allumettes vintage ! » Avant leur passage au Main Square Festival le 2 juillet prochain, Sir Chloe se sont produits au Trabendo le 9 juin 2023. Nous en avons donc profité pour rencontrer Dana Foote, leader du projet. Vous êtes venu.e.s en France l’année dernière, vous avez donc eu un aperçu du public français. Vous avez hâte de jouer ce soir ? Oui, on a vraiment hâte ! Please vont jouer notre première partie. C’était déjà le cas l’année dernière pour Paris et Londres. Donc on a vraiment hâte ! C’est fun de se retrouver et on a hâte de les revoir eux aussi en live! Vous allez jouer au Main Square Festival le mois prochain, on se demandait si vous préparez vos concerts d’une façon différente pour un festival et pour une salle plus classique comme le Trabendo ? Pour les festivals, on joue moins longtemps. En général, c’est entre 25 et 30 minutes. On a un set raccourci qu’on appelle le « chaos set », parce qu’il est composé de nos chansons les plus rapides et celles où le public peut chanter avec nous ! Nous avons lu que vous aviez hâte de jouer Salivate et Obsession. Il y a quelque chose de spécial avec ces chansons ? Obsession est ma chanson préférée sur l’album que nous venons de sortir, I am the dog. Salivate, c’est une des plus fun parce qu’elle est plus intense et bruyante. Ces deux là sont juste fun en live ! © Mélanie Pierrat À propos de I am the dog, est-ce que vous avez des influences dont vous voulez nous parler ? Comment l’avez-vous écrit ? Des références littéraires ou cinématographiques ? Il n’y a pas de références littéraires directes, mais je lisais beaucoup quand l’album a été écrit. Il a été écrit sur une période de 2 ans et demi. Il y a eu beaucoup de médias différents que nous avons ingérés pendant tout ce temps. Molly Hawkins est arrivée sur le projet en tant que directrice créative. Pour la couverture de l’album, j’ai dû rassembler des photos que j’aimais pour qu’elle s’en inspire. L’idée de la forme d’arche pour le titre de l’album est venue de boîtes d’allumettes vintage ! On s’inspirait de choses et d’autres… Je pense qu’il y a des chansons qui se sont inspirées de la littérature mais je ne dirais pas qu’il y ait eu un truc en particulier pour tout l’album. En parlant de photographie, vous avez travaillé avec Grant Spanier. Comment est-ce arrivé ? Grant Spanier m’a été présenté par Molly Hawkins. Elle a également dirigé tous nos clips pour I am the dog. On a travaillé aussi avec elle en 2020 car elle a dirigé le clip de Michelle. Je l’ai rencontrée grâce à mon manager Zack Tetra. Elle a cette capacité incroyable où elle peut rassembler une équipe de rêve, faite sur mesure, et qui la suit au doigt et à l’œil en matière de création. Comme nous sommes un petit groupe, elle a eu un temps et des fonds assez limités. Mais elle a réussi à créer une équipe fantastique assez rapidement. Et Grant Spanier en faisait partie, en tant que réalisateur.  À propos de votre album, vous avez choisi le titre I am the dog, et vous avez aussi une chanson intitulée I am the dog. Avez-vous choisi cette chanson en particulier pour donner le nom à l’album ? A-t-elle quelque chose de spécial ? I am the dog a été la première chanson qui a été écrite il y a à peu près 2 ans et demi. Peu de temps après qu’elle ait été écrite, j’ai su que je voulais appeler l’album I am the dog. Juste parce que j’aimais le titre de cette chanson, pour être honnête ! L’idée de base pour l’album était que je voulais qu’il soit un album conceptuel, du point de vue d’un chien. Ça ne s’est pas fini comme ça mais c’est une autre raison qui explique le choix du titre de l’album ! © Mélanie Pierrat Vous avez également expliqué que les chansons de Party Favors ont été écrites des années avant que l’album ne sorte. Pour I am the dog, aviez-vous un temps restreint pour l’écriture ? Comment avez-vous fait ? Cet album a fini par prendre beaucoup plus de temps que prévu parce que c’était la première fois qu’on travaillait avec un label et une équipe de professionnels. Pour Party Favors, c’était seulement moi et mon guitariste Teddy O’Mara qui écrivions et produisions les chansons. Quand on a signé avec une maison de disques, on s’est retrouvé.e.s à travailler avec 15 ou 20 personnes qui donnaient leur opinion, changeaient notre timeline, nous disaient quelles chansons on pouvait écrire, quelles chansons ils voulaient eux… Donc tu commences à travailler avec plein de nouvelles règles et collaborer avec ces gens change tout dans l’aspect de création d’un album.  Notre timeline s’est vraiment allongée car on avait prévu que tout soit écrit et enregistré en un an. Et finalement, ça a pris presque 3 ans ! La plus grande différence c’est que, avec I am the dog, on a vraiment cherché à faire une œuvre en elle même, entière. Pour Party Favors, ce n’était pas intentionnel comme ça. C’était juste des chansons écrites par ci par là, qui ont finalement été rassemblées en un album. I am the dog a été écrit de manière intentionnelle. Vous avez travaillé avec d’autres musiciens sur cet album alors que vous étiez seul.e.s avant. Que penses-tu que ça apporte à l’album ? Est-ce encore votre album à vous ou est-ce différent de ce que vous vouliez faire, vous ? À cause de mon expérience, je pense que ce que je voulais faire a beaucoup changé pendant qu’on faisait l’album. J’ai appris beaucoup grâce aux collaborations avec ces gens. Je pense que ce que l’on voulait, changeait à chaque fois que l’on travaillait avec une nouvelle personne. Au final, le résultat est

Live Report : Sam Smith à l’Accor Arena 

Sam Smith lors de son concert à l'Accor Arena le 13 mai 2023 | © Cyrielle Poilpré

Dans le cadre de sa tournée Gloria The Tour, Sam Smith s’est arrêté.e le 13 mai dernier à Paris et a désinhibé l’Accor Arena le temps d’une soirée ! Alors que son dernier album Gloria est sorti fin janvier, Sam Smith a débuté sa tournée en avril en Angleterre. Nous étions à Londres pour la troisième date de celle-ci et nous avons passé une soirée tellement remarquable que nous avons décidé de remettre le couvert, cette fois-ci à Paris, le 13 mai dernier !  Cat Burns Alors que la scène monumentale de Sam Smith est encore cachée par un drap blanc, c’est Cat Burns qui nous fait l’honneur d’ouvrir la soirée. Vous connaissez surement la jeune femme de 22 ans, autrice-compositrice-interprète britannique, dont le titre Go l’a propulsée au devant de la scène. Notamment via TikTok l’an dernier. Elle a même atteint la deuxième place du UK Singles Chart et a été trois fois nominée aux Brit Awards ! La chanteuse arrive on ne peut plus simplement sur scène, puisqu’elle est accompagnée uniquement de son micro. Notre voisin, Antoine, nous raconte l’avoir déjà vue performer en première partie de Ed Sheeran l’année dernière. Le public hétéroclite l’accueille chaleureusement, certains s’amusant à la saluer tout le long de sa performance.  La britannique n’hésite pas à se balader sur toute la scène alors qu’elle nous présente une à une ses chansons. Elle parle entre autres de sexualité, d’amour et de relations arrivant à leur terme. En effet, le second titre chanté, Free, parle de son coming out à sa famille. Sujet qui touche probablement une bonne partie du public de Sam Smith. Le suivant, You don’t love me anymore, raconte le départ d’un partenaire qui se serait tout simplement rendu compte que ses sentiments avaient disparu. C’est d’ailleurs son nouveau single sorti en ce 26 mai ! Après avoir repris Love Yourself de Justin Bieber, elle poursuit avec des titres auxquels nous nous identifions facilement, comme People Pleaser ou notre préféré Live More & Love More ! Le public participe, chantant et échangeant avec elle tout au long de sa performance. Son set se termine avec son tube Go, qui semble presque inachevé tellement son départ de la scène est brusque. Cat Burns à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | ©Cyrielle Poilpré Love… Il est 20h40 lorsque les lumières s’éteignent pour que se dévoile enfin la scène de Sam Smith. Une femme en robe dorée fait alors son apparition et vient provoquer le retrait du drap qui cachait une statue nue gigantesque. Elle aussi en or. Et c’est la couleur qui va dominer ce soir ! En effet, que ce soit pour le décor, les tenues, les micros, tout est en or ! Le show s’annonce luxueux. Le spectacle est annoncé en trois actes : Love, Beauty & Sex. Et c’est sur Stay with me que Sam va faire son entrée, acclamé.e par la foule et accompagné.e de ses chanteurs/chanteuses et musicien.ne.s. L’hymne résonne dans toute la salle, les fans chantant à tue tête l’un de ses plus grands tubes. Iel enchaîne avec I’m Not the Only One. Le concert a à peine débuté que l’osmose est déjà totale entre Sam et son public. Les frissons nous gagnent et le sourire est sur tous les visages ce soir ! L’artiste britannique n’attend pas longtemps pour échanger avec nous. Iel raconte avec émotion être passé.e à côté des petites salles parisiennes dans lesquelles iel avait joué quand iel n’avait que 21 ans. Après nous avoir remerciés pour notre soutien encore actuel, iel nous rappelle que la liberté est maître mot ce soir. Nous avons même l’autorisation de retirer notre haut si on en a envie ! L’acte I se termine avec Dancing With A Stranger avant que Sam ne quitte la scène. Celle-ci se retrouve baignée dans des lumières bleues, mettant encore plus en valeur l’imposante statue ! Sam Smith à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | © Cyrielle Poilpré … Beauty… L’acte II intitulé Beauty commence avec l’incroyable reprise de I’m Kissing You (Des’ree). Sam revient seul.e sur scène, habillé.e d’une robe bouffante violette, signée Valentino, et d’un serre-tête « Queer ». Toutefois, iel sera rapidement rejoint.e par Ladonna Young sur Lay Me Down. Leur duo nous transcende par son intensité. Les deux artistes se regardent dans les yeux et le moment est comme figé dans le temps ! La chanteuse ne quitte pas la scène pour autant. Elle retrouvera les deux autres choristes Lucita Jules et Patrick Linton pour la suite du concert. Sam continue quant à lui à interragir avec son public. Iel raconte qu’il y a 2 ans et demi, lorsqu’iel a commencé son album Gloria, on se trouvait dans une période très différente d’aujourd’hui. On ne pouvait pas faire ce qu’on fait aujourd’hui (ndlr : des concerts). Iel était à la maison et ce n’était pas arrivé depuis 10 ans. C’est à ce moment qu’iel a réalisé que ce qu’iel aimait le plus dans son métier c’était chanter, danser, être sur scène avec des artistes incroyables. Iel mentionne d’ailleurs sa pianiste, Ruth O’Mahony Brady, sans qui iel ne serait pas là ce soir. Ces soirées nous avait beaucoup manqué aussi ! Les titres s’enchaînent et le rythme du show ne s’estompe pas ! Promises puis I’m Not Here to Make Friends, son dernier single, nous font danser mais c’est surtout Latch qui retient tout particulièrement notre attention ! Et pour cause, on assiste à une séance de voguing avec Sakeema Peng Crook ! Slay Queen ! Sam terminera d’ailleurs son acte II par sa reprise de I Feel Love (Donna Summer), qu’on adore ! Sam Smith et Ladonna Young à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | ©Cyrielle Poilpré … & Sex Impossible de parler du concert de Sam Smith sans mentionner son équipe de danseurs et danseuses incroyablement talentueuse. Entre autres : Daniel Alwell, Pfion Vince, Habibitch, Rio Allison… Nous assistons à un show digne d’un « cabaret gay », où se déhanche une équipe qui prend probablement autant de plaisir que nous ! Les

Live Report : Maisie Peters au Trianon

Maisie Peters au Trianon, Paris, en 2023 | © Cyrielle Poilpré

Le 3 mai 2023 s’est tenue une battle impressionnante au Trianon : Maisie Peters vs. son public. Qui chantera le plus fort ? Dans le cadre de sa toute première tournée européenne intitulée “Maisie takes Europe”, la chanteuse britannique Maisie Peters s’est produite au Trianon le 3 mai dernier. Le concert était sold out et le public semblait l’attendre comme le Messie. Récit d’un concert collectif. Mia Wray, une première partie à la voix puissante et captivante Chanteuse australienne multifacette, Mia Wray a été choisie afin d’assurer les premières parties des concerts européens de Maisie Peters. Une chose est sûre, cette artiste autodidacte en aura surpris plus d’un ce soir. En effet, sa voix profonde vient nous saisir et nous accrocher jusqu’à la fin de son set. Accompagnée de ses deux musiciens, la jeune femme aux yeux cernés de paillettes arrive sur la scène du Trianon avec un sourire communicatif. Il s’agit d’ailleurs de son premier concert à Paris et elle ne manquera pas de nous faire savoir à quel point elle est heureuse d’être ici. En guise d’ouverture, elle nous propose son premier single, Work for me (2020). Et dès le début, sa puissance vocale fait l’unanimité dans le public. Les regards sont tous posés sur elle tandis qu’elle se déhanche au rythme de la musique, se baladant sur tout l’espace que la scène lui offre.  Alors qu’elle s’apprête à jouer son troisième morceau, Needs, Mia précise qu’elle souhaite dédier ce titre à toutes les personnes ayant souffert de partenaires sexuels « pas très doués ». Fou rire assuré! D’ailleurs ses interventions sont nombreuses. Elle demandera notamment un peu plus tard si l’on pouvait voir ses tétons. Alors même qu’elle portait des cache-tétons et bien que cela lui soit égal.  Le public participe lui aussi, venant l’accompagner avec enthousiasme lorsqu’elle le demande ou allumant les flashs des téléphones lorsqu’elle présente Monster Brain, son dernier single sorti le 19 avril. Mia terminera son set avec Happy. Chanson qui nous a tant marquée que nous en avons encore des frissons ! Les applaudissements retentissent tandis qu’elle reste incrédule devant nous, répétant des « This is insane ! ». Elle quittera finalement la scène après avoir pris une photo avec le public, souvenir de son premier passage en France ! Mia Wray au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Des fans dévoués pour Maisie Peters Alors que seulement quelques chanceux ont été sélectionnés pour assister aux balances (durant lesquelles Maisie Peters a repris The Louvre de Lorde !), la salle comble est désormais débordante d’énergie. Et pour cause, le concert prévu aux Étoiles le 30 mars 2020 avait dû être annulé. Cela fait donc plus de 3 ans que les fans attendaient cette nouvelle date. Devant nous, Célia et Alix patientent elles aussi. Toutes les deux âgées de 25 ans, elles se sont rencontrées en faisant du RP (Role Play) sur la même plateforme. Célia a connu Maisie il y a plusieurs années sur YouTube avec ses chansons tristes qu’elle adore. Surtout Favourite Ex. Elle ajoute que ces chansons l’inspirent pour ses écrits ainsi que pour beaucoup de ses personnages de RP.  Alix l’a quant à elle découverte en première partie de Ed Sheeran au Stade de France l’an passé. Elles nous recommandent d’aller écouter Nina Nesbitt, une artiste écossaise dont l’univers musical est similaire à celui de Maisie. C’est d’ailleurs à son concert qu’elles se sont vues pour la première fois, alors qu’elles ne savaient pas qu’elles y assistaient chacune de leur côté ! La patience de tous finit par être récompensée puisque la chanteuse arrive peu après 20h30. Sur scène elle est accompagnée de sa guitare et de ses musiciens Joel, Tina et Jeezy. Le concert démarre et les fans n’attendent pas une seconde pour chanter avec elle, certains connaissant probablement la totalité de son répertoire. Alors qu’elle interprète Love Him I Don’t, des roses atterrissent à ses pieds et elle ne manquera pas de remercier son public pour l’attention. Maisie Peters au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Maisie et Paris, une histoire d’amour Bien qu’elle se soit produite à plusieurs reprises à Paris, Maisie Peters fait sa grande première en tête d’affiche. En effet, auparavant elle était venue assurer les premières parties de Tom Walker (2018) et Ed Sheeran(2022). C’est donc dans sa ville préférée d’Europe qu’elle nous offre un show d’un tout petit peu plus d’une heure.  Vêtue d’un crop top noir « what about wendy » et d’un pantalon de sirène, elle est acclamée par son public durant tout le concert. Et elle nous le rend bien puisque, après nous avoir dit se sentir très connectée à notre capitale (allant même jusqu’à nous déclarer « You have rats, I am one !« ), elle interprétera exceptionnellement The List. Une chanson qui compte beaucoup pour elle. D’ailleurs c’est un gros coup de cœur pour nous aussi !  Ce soir, les fans sont au cœur du concert et chantent presque plus fort qu’elle ! La salle entière est debout et les gradins ne se reposeront pas une seule fois non plus. Les plus fervents chantent à plein poumons, ce qui fait sourire Maisie. Pour Brooklyn, elle s’amuse à changer les paroles afin de nous faire chanter « if you’re looking for the girl of your dreams, she’s in Paris with me« .  Maisie Peters au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Une symphonie de cœurs brisés Si vous connaissez Maisie Peters, vous savez probablement que ses chansons abordent souvent les thèmes des relations amoureuses, des ruptures, des cœurs brisés… Tout ce qu’on aime ! Son prochain album, The Good Witch, sortira le 23 juin ! À cette occasion, elle nous présente l’un de ses titres, You’re Just A Boy (And I’m Kinda The Man), et on est tout de suite convaincus ! Quelques chansons plus tard, elle lance son medley acoustique composés des chansons qu’elle considère comme les plus traumatisantes. On y retrouve notamment Glowing Review, Favourite Ex ainsi qu’une reprise de Dear John (Taylor Swift).  La communauté queer n’est pas oubliée puisqu’elle nous dédiera la chanson John Hughes Movie en fin de concert, avant de terminer par son dernier single, Lost The Breakup. Maisie reviendra pour le

Live Report : GIRLI au Pop Up du Label​

Girli au Pop Up du Label, Paris, en 2023 | © Mélanie Pierrat

Le 14 avril 2023, GIRLI a convaincu l’intégralité de son public au Pop Up du Label lors de sa première date française ! La chanteuse britannique GIRLI était de passage dans la capitale française pour son F**ked it up tour. Le rendez-vous a été donné le 14 avril dernier au Pop Up Du Label. Un show coloré et de l’énergie à revendre !  Qui est GIRLI ? Si vous ne connaissez pas encore GIRLI, nous ne pouvons que vous inviter à plonger dans son répertoire musical sans attendre. En effet, la jeune icône queer a construit un univers qui lui est propre avec des chansons oscillant entre l’électro pop punk et le rap. Ses textes abordent quant à eux principalement les thèmes suivants : féminisme, culture queer, santé mentale et sexualité.   Son dernier single en date, Cheap Love, met d’ailleurs en scène une romance queer dans un univers de biker et de couleurs néons. Le refrain reste en tête et la musique est pleine de peps. Une réussite !  Louis III, une première partie tape à l’œil All my friends are rich, c’est la chanson d’ouverture de l’auteur-compositeur-interprète Louis III. Après s’être frayé un chemin dans les premiers rangs, c’est le premier à monter sur scène ce soir-là ! Ce titre est d’ailleurs un très bon choix de sa part puisque, très accrocheur, il interpelle le public et l’attention lui est tout de suite accordée. Alternant entre pop, dance et R&B, la musique du britannique redonne un agréable coup de fraicheur à la scène du R&B masculin queer. Lui-même nous confiera qu’il écrit pour les gays et les personnes instables mentalement. Ce qui est tout à son honneur. Mettant en avant son corps d’Apollon, Louis III nous présente également son nouveau single Pretty Little Lies, sorti un mois plus tôt. Ce sera toutefois Sad on Sundays qui retiendra davantage notre attention. En effet, les paroles racontent la difficulté d’accepter la fin de quelque chose que l’on n’est pas prêt à laisser derrière soi.   LOUIS III au Pop Up du Label, Paris | © Mélanie Pierrat Un premier concert français en tête d’affiche Bien qu’il ne s’agisse pas de sa première performance en France, c’est toutefois la première fois que GIRLI présente son propre concert en headliner dans notre pays. Sa dernière venue remonte en effet à 2017. Une date où elle s’était produite au Badaboum en première partie de Declan McKenna. Le pari est réussi puisque la date est sold out ! C’est donc devant pas moins de 150 personnes qu’elle arrive sur scène en compagnie de ses deux musiciennes, Faber (chant) et Sara Stix (batterie). On retiendra une chose, le rose bonbon est omniprésent. De la lampe néon portant le nom de la chanteuse aux cheveux de cette dernière, tout en passant par les jeux de lumières et les vêtements d’une majorité des gens dans la salle. La couleur du soir est bien le rose ! Le concert commence avec Has Been, ne nous laissant pas le temps de nous échauffer. Aussitôt, le sol vibre sous les sauts rythmés du public, la salle scandant le refrain à tue-tête. On sent immédiatement que les premiers rangs sont uniquement composés de fans connaissant sur le bout des doigts les paroles de chacune de ses chansons.  Girli au Pop Up du Label, Paris, en 2023 | © Mélanie Pierrat Un moment de partage Rapidement après le début du show, GIRLI est rejointe au centre de la scène par Faber. Lors des premiers titres, cette dernière se contentait des chœurs. Imposter Syndrome et Girl I Met On The Internet sont alors presque interprétés en duo. Les deux femmes s’amusent entre elles tout en faisant participer le public dans une ambiance fun. Quelques titres plus tard, GIRLI se retrouve même au milieu de la foule pour chanter sous la boule disco du Pop Up du Label. Alors encerclée par ses fans, sa photographe Monika – qui parle français ! – immortalise le moment de complicité entre la britannique et le public. Jusqu’à la fin du concert, le lien ne sera pas rompu et les échanges seront nombreux. Une proximité que l’on aime avoir avec les artistes !  La soirée se termine en apothéose avec un rappel de deux chansons. C’est d’ailleurs notre favorite qui clos le set : More Than A Friend.   Girli au Pop Up du Label, Paris, en 2023 | © Mélanie Pierrat GIRLI vient tout juste d’annoncer son nouvel EP « why am I like this?? » qui sortira le 12 mai ! Il comportera I Really F**ked It Up, Imposter Syndrome, Cheap Love ainsi qu’un nouvelle chanson intitulée Inner Child ! GIRLI repart sur la route cet été pour plusieurs festivals à travers l’Europe, dont 4 en Angleterre. Mais pour l’instant aucun en France. Une chose est sûre, nous serons là sur sa prochaine tournée ! CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

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