Linkin Park : un retour sur scène haut en émotions

Dimanche 3 novembre 2024 signait le grand retour de Linkin Park sur la scène française, à La Défense Arena de Nanterre. Retour sur cette soirée remplie de nostalgie et joie de vivre. Depuis le décès tragique du chanteur (et leader) de Linkin Park, Chester Bennington en 2017, le groupe a fait une longue pause dans leur carrière. Ici, tout le monde pensait que le groupe ne reviendrait plus sur scène même si Mike Shinoda (rappeur du groupe) faisait encore des apparitions en solo ou lors de concerts d’autres artistes comme Sum 41  afin de rendre hommage à son grand ami disparu. Mais quelle fut la surprise des fans de voir leur groupe préféré faire un retour sur scène avec cette fois-ci une nouvelle chanteuse : Emily Armstrong ?Son arrivée annonce le retour de Linkin Park en studio mais aussi sur scène. Depuis, tout s’est enchainé très vite et … nous voici en concert à Nanterre le 3 novembre 2024, deux nouveaux singles sortis et un nouvel album en route. Retour sur cette soirée d’exception !  Sleep Token : la première partie qui fait plaisir Après avoir franchi les bancs et vagues de personnes, nous arrivons enfin à l’intérieur de la salle qui bout d’impatience. Il faut dire que c’est nul autre que l’un des grands groupes en devenir, Sleep Token qui ouvre le concert. Formés en 2016, les membres de ce groupe britannique de métal sont constamment masqués afin de garder leur anonymat. Et cela ne fera que renforcer leur incroyable prestance scénique. Tout y est : jeux de lumières, présence sur scène, prestation vocales, instrumentation,… Un bonheur pour les yeux et les oreilles ! Imaginez vous. Fermez les yeux et plongez dans l’atmosphère de Sleep Token bercés par la voix du chanteur qui se fait appeler « Vessel« . Des instruments doux mais violents. Une voix calme et puissante avec quelques screams. Sur scène, la présence de choristes renforce davantage l’intensité du show. De la puissance musicale et vocale à en faire vibrer notre âme. Vraiment, ne passez plus à côté de cette merveille musicale qu’est Sleep Token en concert ! Un concert haut en émotions Après cette ouverture de show qui a fait plaisir à plus d’un, l’heure fatidique arrive. Lorsque Linkin Park arrive sur scène, on sent combien le groupe a marqué les générations. Sur scène, ils sont heureux. Ça se voit et ça se ressent ! Évidemment, la joie est partagée. L’ouverture du concert nous met clairement des frissons avec la foule qui est déjà en ébullition. La voix de Chester résonne également avec des éléments de Castle of Glass pendant l’introduction. Durant tout le concert on aura vu le groupe et le public en cohésion. Un fait qui nous fait chaud au coeur lorsque l’on pense à la tragédie qui a pu les toucher. D’ailleurs, le public a fait largement entendre sa voix afin de remplacer celle de Chester sur les parties des anciens morceaux qui lui appartenaient. Le temps est alors suspendu. Si vous voulez notre avis, c’est le plus des hommages. À La Défense Arena, les gens applaudissent et se réjouissent du concert. Un changement considérable par rapport à leur passage au Download Festival. Si comme nous vous avez assisté à ce concert en 2017, vous avez peut-être vécu l’un des derniers en présence de Chester. Un concert marquant du fait d’un mauvais accueil du public qui n’avait pas hésité à huer le groupe sur scène. Apparemment, les gens ont changé de discours suite au décès du leader de Linkin Park. Hypocrisie ou prise de conscience ? Ici le public était bien différent de celui de ce fameux festival (qui n’existe plus en France). Une nouvelle ère Avec l’arrivée d’Emily Armstrong, Linkin Park signe une nouvelle ère et le public sait aussi en être reconnaissants. Même si cela a clairement été la guerre pour obtenir des places pour ce concert de la tournée From Zéro World Tour. Depuis les gradins nous pouvions déjà observer au moins trois catégories différentes en fosse. Cependant, tout le monde semblait ravis d’être ici.  Mike Shinoda a gardé un sourire aux lèvres la plupart du temps, partageant une belle complicité avec Emily sur scène. Cette dernière reste tout de même par moments sur la réserve, laissant le public chanter et rendre hommage. Ainsi, la chanteuse a su garder un équilibre de présence sur scène tout en ayant à l’esprit que le public avait besoin de rendre faire ses adieux avant de tourner la page. Car même si Linkin Park restera a jamais marqué par cette tragédie et perte immense, leur évolution et joie sur scène reste à souligner. Leur setlist a su mettre en valeur les titres phares du groupe tels que Crawling, Burn It Down ou encore One Step Closer. Elle était d’ailleurs divisée en quatre actes différents, laissant le groupe nous interpréter 28 titres. Un retour sur scène marqué par la reconnaissance et l’hommage. Le temps était en lévitation durant des morceaux piano / voix uniquement comme pour Lost qui marquera l’acte III de la setlist avant de se faire rattraper par Breaking the Habit et What I’ve Done.  L’acte IV lui est quant à lui vraiment marqué par les morceaux les plus forts à vivre en concert de Linkin Park (selon nous) : Numb et In the End. Soit les grands classiques indémodables du groupe. Le rappel marque la cohésion entre les anciens et nouveaux morceaux. Dont le single Heavy is the Crown, interprété la veille à Londres pour la sortie du jeu League of Legends. Le concert s’est terminé en beauté avec Bleed It Out (Minutes to Midnight, 2007). Album qui aura marqué une génération entière avec des titres comme What I’ve Done, Shadow of the Day, ou encore Given Up. Un nouvel album très bientôt … N’oublions pas qu’en plus de leur tournée, Linkin Park sont retournés en studio. En plus des deux nouveaux singles (Over Each Other et Heavy is the Crown) ils nous reservent de nombreux autres titres. Leur nouvel album From Zero sort le 15 novembre prochain ! Et vous, qu’attendez vous pour voir (ou revoir) Linkin

Sum 41, un concert à guichets fermés au Zénith de Caen.

Pour son avant dernière date en France, Sum 41 s’est produit le 24 octobre au Zénith de Caen ! Avant leur ultime passage en France par l’Accor Arena de Paris le 23 novembre 2024, Sum 41 s’est produit au Zénith de Caen. Une soirée basée sur la nostalgie et la bonne ambiance. Il faut dire qu’il y a peu, Sum 41 a annoncé l’arrêt de leur carrière musicale après une tournée d’adieu. Quoi de mieux pour se quitter que des concerts ? Une ouverture de soirée sous le signe du punk. Ce soir, c’est The Bronx qui a eu l’opportunité d’ouvrir le show. Une première partie qui diffère légèrement du reste de la tournée européenne puisque c’est le groupe britannique Neck Deep qui prendra le relai, notamment à l’Accor Arena (Paris) le 23 novembre. The Bronx est un groupe de punk tout droit venu de Los Angeles. Formés en 2002 le groupe est composé du chanteur Matt Caughthran, des guitaristes Joby J. Ford et Ken Horn, du bassiste Brad Magers et du batteur Joey Castillo (ex- Queen of the Stone Age de 2002 à 2012). Leurs sons punk hardcore voire garage punk posent directement les bases et l’ambiance du concert.  Les fans de la série de jeux vidéos Need for Speed ont d’ailleurs probablement entendu l’un de leurs titres puisque Notice of Eviction apparait dans Need For Speed Underground (2004) et Around the Horn dans Need for Speed Carbon (2006). Deux titres présents sur leur premier album éponyme en 2004. Année de sortie de We’re all to blame de Sum 41. The Bronx ont mis une ambiance intense au Zénith de Caen dans un style qui n’est pas sans rappeler Rage Against The Machine. Les pogos s’enchaînent tels un échauffement hardcore pour un marathon (ou un match de boxe). Dans le public, les premiers wall of death et slam font timidement leur apparition. Matt Caughthran, The Bronx, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Matt Caughthran, The Bronx, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Une playlist incroyable En attendant Sum 41, c’est entre les deux shows que la meilleure playlist d’attente que nous ayons pu entendre a fait son apparition. Mieux que des musiques d’attentes téléphoniques ou d’ascenseurs, des sons à en faire des crises cardiaques émotionnelles.  Que des titres figurants dans ma playlist « NOT A PHASE » et qui ont marqués la générations d’emo rockeurs des années 2000. Cela signifie donc : Paramore, Fall Out Boy, Simple Plan, Green Day, The Offspring, My Chemical Romance,… De quoi faire imploser nos cœurs d’emo/adolescents sans aucun doute ! Une arrivée enflammée Suite à cet intermède emo, Sum 41 arrivent en fureur sur scène après une entrée fracassante sur T.N.T de AC/DC. C’est parti pour une soirée bouillante qui nous prépare à la température des enfers ! En guise de premier titre, Sum 41 joue Motivation. De quoi poser les bases pour la suite du concert : des pogos, des slams et des flammes ! Et quel concert enflammé que ce soit sur scène ou dans le public ! Sum 41 sont ravis d’être là et nous aussi ! Les gens présents dans la salle sont déchaînés, heureux de voir (ou revoir) Sum 41 avant leur séparation. Une setlist bien conçue Dès les chansons suivantes ils enchaînent déjà avec un classique : The Hell Song et Over My Head (Better off Dead). La setlist fut d’ailleurs plutôt bien conçue. Les titres phares du groupes s’enchaînaient tels que Walking Disaster et With Me.  Il y a également eu de beaux moments doux, bercés par des titres tels que War, Some Say, ou encore Pieces. Mais l’ambiance reprenait instantanément dès les sons plus pop punk du groupe. Quelques petites reprises se sont glissées dans la setlist comme Smoke On The Water (Deep Purple) Raining Blood (Slayer) ou encore Master of Puppets (Metallica). Il est également important de souligner que c’est une des plus longues setlists que nous avons pu voir puisqu’elle était composée de … 31 titres ! Dave Baksh, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Deryck Whibley, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Des rappels gravés en mémoire Soulignons quand même que le concert n’a pas eu un mais deux rappels. Et ce ne fut pas n’importe quels rappels ! Les titres choisis étaient une rétrospective « rapide » de leur carrière passant par leur premier album, Half Hour of Power avec la chanson Summer jusqu’au dernier album studio sorti Heaven :x: Hell avec le titre Waiting on a Twist of Faith. D’autres titres nous on également fait chaud au cœur avec So Long Goodbye qui n’avait pas été joué depuis 2007 et Skumfuk que Sum 41 considèrent comme l’hymne des fans qui portent le même nom. Entre tous ces beaux moments : le grand, indémodable et entraînant In Too Deep a été placé dans ce rappel. Un concert et une tournée sous le signe de la nostalgie C’est avec émotion que le concert se termine et que nous disons aurevoir à Sum 41 après leurs quasi trente ans de carrière (28 pour être exacts). Ce n’est pas sans un pincement au cœur que l’on se dit aurevoir. Mais c’est avec de le cœur rempli d’amour et d’adrénaline que la séparation se fait.  Bonne route Sum 41 ! Nous ne vous oublierons pas puisque l’on se reverra sûrement à la dernière date européenne à Paris le 23 novembre pour nous dire définitivement adieu. Deryck Whibley, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Tom Thacker, Jason McCaslin et Dave Baksh, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Et vous, serez vous présent pour le dernier concert de la tournée européenne de Sum 41 le 23 novembre à l’Accor Arena de Paris ? Mélanie Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. 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Soirée nostalgique avec Kyo

Pour la seconde fois lors de cette tournée, Kyo a réussi à remplir le Zenith de Paris et ce à guichets fermés. Le 17 mars dernier, la tournée Le Chemin, 20 ans de Kyo s’est arrêtée au Zénith de Paris. Retour sur une soirée d’exception et de nostalgie ! Alice et nous Afin d’ouvrir la soirée, c’est Alice et Moi qui a performé sur la scène du Zénith de Paris. Autrice, compositrice et interprète française, elle a su nous transporter dans son univers aux sonorités électro-pop dès son arrivée. À noter que la jeune femme est une véritable touche à tout puisqu’elle supervise elle-même sa direction artistique, la réalisation de ses clips et son style vestimentaire. Si elle a débuté en 2017, c’est véritablement l’année dernière que l’artiste parisienne se fait remarquer avec son second album, Photographie (2023). On a également pu la retrouver lors d’un concert le 8 mars 2024 à la Cigale en tête d’affiche. N’oubliez donc pas le nom d’Alice et Moi car il s’agit là d’une grande artiste en devenir. Une entrée fracassante Avant que Kyo ne fasse son apparition sur scène, la tension monte grâce à des images rétrospectives de ces vingt dernières années. Images qui mettent clairement le public en haleine. Ainsi, leur entrée sur scène est fracassante !  Dès les trois premiers titres, le groupe pose les bases. Et quelles bases ! Trois titres, trois tubes. Le chemin, Je cours, et Dernière danse. On vous l’assure, le retour dans les années 2000 et bel et bien là. Mettre des mots sur l’émo (les maux) N’est-ce pas à travers les chansons que nous réussissons, pour la plupart, à extérioriser nos sentiments ? À nous sentir moins seuls ? Kyo l’avait parfaitement compris et a marqué une génération entière grâce à cela. Mettre des mots sur des maux donne un tout autre sens aux chansons.  Aujourd’hui, c’est indéniable, Kyo est un groupe emo français. Surtout au niveau des textes. Leur premier album éponyme sorti en 2000 n’avait pourtant à l’époque pas connu un franc succès… Cependant, le second album, Le chemin (2003) va faire exploser leur carrière jusqu’à ce qu’ils restent graver dans nos mémoires. C’est d’ailleurs cet album que Kyo a choisi de célébrer en l’interprétant en entier lors de cette tournée anniversaire. La soirée des duos Bien évidemment, lorsqu’on parle de duo, on ne parle pas de nous lorsqu’on se se filme en concert et que l’on chante aussi fort que les artistes filmés. « Problème » que l’on a tous connu au moins une fois… Paris oblige, Kyo nous a réservé plusieurs duos de qualité au cours de cette soirée d’exception. À commencer par l’arrivée de Nuit Incolore afin d’interpréter la nouvelle version de Je Cours. Cloud a également rejoint le groupe sur la scène du Zénith pour chanter Je Saigne Encore. Enfin, la dernière invitée n’était pas des moindre puisque c’est Sita qui est venue surprendre la Kyosphère pour une version acoustique de Le Chemin. Kyo a proposé un concert rempli de surprises placé sous le signe de la nostalgie. Désormais, on se demande ce qu’ils vont pouvoir nous réserver pour leur Accor Arena le 7 juin 2025 ! @insouciantesmag Retour en images sur le concert de @Kyo (Officiel) au @Zénith Paris – La Villette le 17 mars dernier ! #kyo #dernieredanse #music #tiktokmusic #live #show #concertphotography #concert #zenithparis ♬ Dernière danse – Kyo RAINE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

The Vaccines électrisent le Trabendo!

The Vaccines offrent un concert mémorable au Trabendo ! Retour sur l’incroyable concert donné par le groupe londonien, The Vaccines au Trabendo à Paris le 30 janvier. Une soirée placée sous le signe du rock’n’roll pour notre plus grand bonheur ! Du rock venu tout droit du pays des kangourous. Avant l’arrivée des rockers britanniques, la soirée s’est ouverte avec les quatre jeunes australiennes de Teen Jesus and the Jean Teasers. Et quelle arrivée… L’ambiance rock prend directement avec le public. Les titres s’enchaînent et on ne s’en lasse pas. La découverte fait plaisir aux oreilles et à voir.  Point bonus : Teen Jesus and the Jean Teasers est un groupe 100% féminin. Et ça, on adore ! Parmi les titres interprétées ce soir, on compte AHHHH!, Treat Me Better, I Don’t Want It ou encore Lights Out. On se doit aussi de souligner leur superbe reprise du Happier Than Ever de Billie Eillish. Une chose est sûre… nous allons suivre de près ces rockeuses. Teen Jesus and the Jean Teasers, Le Trabendo | © Mélanie Pierrat Un début de show qui pose le rythme En attendant The Vaccines, le public du Trabendo se montre chaud et impatient. Lorsque 21 heure sonne, les quatre musiciens entrent en scène. À peine les premières notes de Love to walk away, le public s’électrise et l’ambiance devient explosive. Le groupe enchaîne avec Wreckin’ Bar (Ra Ra Ra). Chanson que l’on retrouve dans l’un des épisodes de la mythique série britannique Skins.  Pour les curieux, il s’agit de l’épisode 5 de la saison 1. Encore une fois, l’ambiance monte d’un cran. Troisième titre, troisième chanson phare : Your love is my favourite Band. Les chansons défilent et on reste hypnotisé par la voix et la présence scénique de Justin Young. Ce soir, The Vaccines sont heureux d’être sur scène, de partager ce moment avec nous. Ça se voit, mais surtout, ça se ressent. Puis, la chanson qui a permis au groupe de connaître le succès est jouée. On parle bien évidemment de l’excellent Post break up sex. Comme sur toutes les chansons, le public chante en choeur avec Justin. Le chanteur n’hésite d’ailleurs absolument pas à partager des petits instants avec le public en nous regardant droit dans les yeux. The Vaccines, Le Trabendo | © Mélanie Pierrat Efficace et mémorable Le temps passe, l’ambiance ne redescend pas. Les titres s’enchaînent et font plaisir. En un claquement de doigt : c’est déjà l’heure du rappel. Les trois derniers titres sont là mais pas des moindres : Sometimes I swear (single mais aussi première chanson du dernier album Pick full of Pink carnations), Lunar Eclipse, et All my friends are falling in love.  Sincèrement, à la fin de ce concert exceptionnel, c’est nous qui sommes tombés amoureux de The Vaccines. À peine sortis de la salle, on a déjà qu’une envie, les revoir sur scène. The Vaccines, Le Trabendo | © Mélanie Pierrat Et vous, aimeriez vous (re)voir The Vaccines sur scène ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Un concert 5 étoiles pour Hot Milk!

Image RS Hot Milk aux Etoiles, Paris, 2023 | © Mélanie Pierrat

Le 16 novembre 2023, Hot Milk était sur la scène des Étoiles (Paris). Retour sur un show placé sous le signe du pop/punk emo et des pogos. Originaires de Manchester, Hot Milk compte 4 membres : Hannah Mee (chant), Jim Shaw (guitare), Tom Paton (basse) et Harry Deller (batterie). Après avoir atteint plus de 50 millions de streams en 3 EP, nos 4 Mancuniens ont sorti en août dernier leur premier album : A call to the Void. Nos petits coeurs d’emo n’ont donc pas pu rester de marbre face à leur concert incroyable aux Étoiles le 16 novembre dernier ! Une première partie qui donne le ton ! Tout droit venus de Bristol, Superlove ouvre le bal dans cette salle intimiste que sont Les Étoiles. C’est avec des sons oscillants entre résonnances pop/punk et métal que le groupe fait monter l’ambiance. Au vu de leur style musical et de leur ville d’origine, autant vous dire qu’ils auraient clairement pu jouer dans des Skins Party. Ce qu’avaient notamment fait Foals ou encore Crystal Castle. Durant leur set, Superlove a interprété une dizaine de titres issus de leur dernier opus, Follow : Noise, sorti en juin 2023. Parmi eux : Go !, Easier ou encore Something Good. Sur scène, les trois garçons ne cachent pas leur plaisir de faire la première partie de Hot Milk. Ils ne cessent d’exprimer leur joie d’être là et le public leur rend si bien. Même si la salle n’était pas complète, le groupe n’en a pas tenu rigueur, nous chauffant parfaitement pour la suite. Si vous voulez notre avis, nul doute que nous retrouverons prochainement Superlove sur une scène parisienne. Superlove, Les Etoiles, Paris | © Mélanie Pierrat Hot Milk met le feu aux poudres À peine la salle assombrit, des jeux d’ombres et lumières laissent apparaître la grosse caisse de la batterie ornée d’une brique de lait et de flammes. Déjà déchainé, le public semble impatient de retrouver Hot Milk sur scène. Certains ont même fait le déplacement depuis leur pays natal – l’Angleterre – pour venir les voir à Paris ! D’autres sont, comme nous, des rescapés du Main Square Festival où ils étaient programmés l’été dernier. Quel soutien infaillible ! Pour leur arrivée sur scène, le quatuor entre sur scène au son introductif de Welcome To The… avant de laisser place à leur premier titre Horror Show. Comment vous dire que nous étions ravis de rejoindre cet « Horror show » ? Immédiatement, le public s’est enflammé pour ne jamais cesser. Alors que les pogos s’intensifient, le groupe les interrompt de temps à autre afin de lancer des wall of death.  Dans la fosse, les gens se poussent, chantent, hurlent, dansent. L’ambiance est incroyable ! On se prend une immense claque, notamment grâce au public à la hauteur du groupe. Côté setlist, les titres s’enchaînent. De Bloodstream à Alice Cooper’s pool house en passant par Zoned Out ou encore Party on My Death Bed. Tout est là pour nous faire plaisir. Le son, le public, le groupe, l’ambiance ! Hot Milk, Les Etoiles, Paris | © Mélanie Pierrat Des mots sur les maux Hot Milk vibre à l’intérieur de nous-mêmes et nous vibrons aussi. Tout nous fait plaisir, réchauffant nos petites âmes emo en quête de sons qui réussiront à nous toucher et à mettre des mots sur nos maux. C’est avec des titres comme Teenage Runaway et I Think I hate Myself, que Hot Milk fait passer des messages pour toutes les personnes souffrant d’anxiété ou de mal-être mental. D’ailleurs, Hannah s’est servie de sa propre expérience ainsi que ses ressentis pour écrire I Think I Hate Myself courant 2021. Avant de débuter le titre, elle demandera alors un support émotionnel au public qui lui rendra si bien. Si bien qu’elle finira émue tout en tentant de cacher plus ou moins cette émotion. Hot Milk nous a offert un concert incroyable dont on se souviendra très longtemps. Nous avons déjà hâte de les retrouver à nouveau en France. Retrouvez toutes nos photos du concert de Hot Milk Que diriez-vous de voir Hot Milk en live ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Hozier suspend le temps

Image à la une Hozier au Zénith de Paris fin novembre 2023

Hozier était de retour dans la capitale française le 29 novembre 2023 pour un passage remarqué au Zénith de Paris Après une date complète à l’Olympia le 18 juillet 2023 -où nous étions déjà présent.e.s-, Hozier est revenu dans la capitale française pour nous offrir un concert dans une salle beaucoup plus grande : le Zénith ! Deux dates jouées à guichets fermés. Retour sur la soirée ! Beauté et tourbillon Nous sommes ravis d’avoir pu retrouver Hozier ainsi que ses musicien.ne.s sur la scène du Zénith de Paris le 29 novembre. Le tout, devant une fosse pleine à craquer. Cela fut d’ailleurs si impressionnant qu’on se serait presque à nouveau cru au concert de Noel Gallagher (ex Oasis) le 11 novembre dernier au même endroit. En effet, avant même son arrivée sur scène, l’audience était en feu, le sol tremblant au rythme effréné de nos coeurs. Dès les premières notes raisonnant dans le Zénith, l’atmosphère se pose. Aussitôt, on a l’impression d’être sur une autre planète, dans un lieu en dehors du temps, sans conflits externes et sans mauvaises pensées. Seulement de la bonté, de la beauté et des étoiles plein les yeux. Alors même que plus de 6 000 personnes sont présentes, l’impression d’intimité persiste. En effet, chaque fois que la voix de Hozier résonne, un tourbillon d’émotions file vers nous, nous rapprochant du chanteur. Et ce, bien que nous soyons en gradins. Les écrans géants placées derrière les musiciens nous emmènent quant à eux dans l’univers de l’artiste à chaque chanson. Tantôt, en projetant des images issues de clips. Tantôt avec des images en direct ou des illustrations de paysages. Bonté et reconnaissance. Comme à son habitude, Hozier s’est montré reconnaissant et humble envers son public. Chose qu’il fait très clairement comprendre par nombre de remerciements. Le chanteur en a également profité pour saluer la première partie, Last Dinner Party. Groupe que nous avons malheureusement manqué puisque arrivés trop tard mais que l’on espère voir l’an prochain lors de leur passage à La Maroquinerie. En effet, si vous voulez notre avis, ils ont tout pour réussir dans l’industrie musicale. Pour en revenir au concert, Hozier a invité le public français à chanter avec lui dès la quatrième chanson : From Eden (2014). Le chanteur et ses musicien.nes sont heureux d’être ici et Paris leur rend plus que bien ! D’ailleurs, lorsque l’on chante avec Hozier, c’est comme si nous étions le 10e membre du groupe. La communion est totale, intense, touchante et merveilleuse. Ici et là, les têtes se balancent. Les corps s’agitent. Puis, la voix de la foule reprenant à l’unisson « feels good, god it feels good to be alone with you » (To be alone) également issu du premier album d’Hozier. More woman and revolution. Il est très important de souligner à quel point Hozier est un artiste sain et engagé. Notamment concernant l’égalité des genres. En effet, pour l’entourer sur scène, la moitié de ses musiciens sont des femmes. Dans cette même optique, The Last Dinner Party, le groupe ayant assuré sa première partie, est un quintet féminin originaire de Londres. Par ailleurs, durant le concert, Hozier abordera le fait d’être reconnaissant envers les Sufragettes françaises car elles ont permis la révolution en Irlande, son pays natal. Il a également annoncé vouloir que ses chansons soient une part dans la « revolution of love, kindness and solidarity » (la révolution de l’amour, la gentillesse et de la solidarité). Il faut dire qu’après avoir fait tomber son micro au sol par maladresse, la salle entière a remplacé le chanteur afin de le soutenir. Public qui n’a pas hésité à scander à plein poumons «  that’s the kind of love I’ve been dreaming  » (Dinner & Diatribes). Timing parfait nous direz-vous ! Personnellement, nous pensons que rien n’arrive vraiment par hasard. Ainsi, la communion dans cette salle de concert était telle que c’était écrit que cet instant soit aussi incroyable. De plus, n’oublions pas que Hozier est si respectueux envers ses musicien.nes qu’il a fait un duo avec toutes celles-ci sur différentes chansons – Nina Cried Power par exemple -. Comme s’il leur laissait à chacune l’occasion de briller. Working funny. Le sublime être humain qu’est Hozier a une voix que l’on reconnaît entre mille. Le temps file dans cette salle jusqu’à ce qu’il réalise qu’il s’agisse de la plus grande qu’il remplisse en France. Les titres s’enchaînent. Les blagues aussi.  Hozier nous introduit la sublime chanson Francesca (extraite de son dernier album Unreal Unearth sorti en 2023) comme une chanson d’amour entre deux êtres avant de la chanter avec une facilité déconcertante.  Puis, quelqu’un demande au chanteur de lui dessiner son prochain tatouage. Ce à quoi il a répondu en rigolant qu’il ne voulait pas prendre cette énorme responsabilité et qu’il allait demander l’aide du public. Ce qui a donné « a pig on skate paying his taxes » (un cochon sur un skateboard payant ses factures). Tout comme nous, le chanteur en ri beaucoup.  Arrivent ensuite les première notes de Cherry wine. S’arrêtant soudainement, il a ajouté : « please don’t do that » (s’il vous plait, ne faites pas ça) avant de poursuivre. Dès le premier refrain cette fameuse chanson de son premier album éponyme de 2014, Hozier laisse une nouvelle fois son public chanter le refrain seul. Encore un moment très doux.  N’oublions pas Would that I où la foule entière n’a fait plus qu’un pour entonner les chœurs. Un moment hors du temps. Les premiers accords de Eat Your Young – extraite du dernier album- résonnent. L’audience est ravie. 22h22, on touche son nez et le siège rouge sous nous pour se porter chance tout en continuant d’agiter nos portables flash allumés sur First Light. La chanson tant attendue Take me to church commence. Le public devient fou et hurle les paroles engagés du titre qui a fait le succès de Hozier il y a maintenant presque dix ans. Pendant ce temps des images du clip incroyable et marquant sont projetées simultanément. Et vous, qu’attendez vous pour vous plonger dans l’univers somptueux du grand Hozier ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You

Retour sur l’incroyable concert de Blanks

Image à la une montrant le chanteur néerlandais Blanks en train de chanter | ©Mélanie Pierrat

Le 19 septembre nous avons eu la chance d’assister au concert de Blanks qui se produisait pour la seconde fois à La Boule Noire. 3 ans que les fans de Blanks attendaient le groupe. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas été déçus. Retour sur ce concert exceptionnel qui a réjoui une foule en extase et en communion avec le chanteur. Jude Todd : une première partie qui met tout le monde d’accord ! Afin d’ouvrir les festivités c’est Jude Todd qui s’est lancé en première partie de Blanks. Ancien participant de The Voice, il interprète des chansons franco-anglaises aux airs pop folk. Les rythmes entraînants et la joie de Jude Todd (accompagné d’un batteur) ont directement ambiancé le public. Cela a donc donné le ton pour la suite.  Le public a tant apprécié les morceaux proposés que tout le monde a allumé les lumières des portables lors d’un titre. Ambiance intimiste garantie ! De plus, la foule s’est pris au jeu, chantant et les accompagnant avec leur cœur. D’ailleurs, à la fin du concert des roses ont été données au chanteur et son musicien. Indéniablement, Jude Todd est un artiste interprète complet à suivre de très près ! Judd Todd et son musicien en première partie de Blanks | © Mélanie Pierrat Qui est Blanks ? Le moment fatidique arrive : Simon de Wit, alias Blanks monte sur scène. Le grand néerlandais passe donc de YouTube à la scène. Et qu’il est bon dans les deux domaines ! Mais revenons d’abord sur ses prémices. Peut être que certains d’entre vous ne connaissent pas encore Blanks. Comme nous le mentionnions ci-dessus, le jeune homme n’a pas fait ses débuts sur scène mais sur Youtube. Sur sa chaine, on retrouve notamment des covers en tout genre. Par exemple, si Someone you loved (Lewis Capaldi) était de Blink 182. Ou encore si Another Love de Tom Odell était une chanson joyeuse au Ukulélé.  Par la suite, Blanks a créé ses premiers morceaux. Le tout, de manière participative. En effet, il laissait les gens voter via des sondages Instagram afin de déterminer les préférences de sa communauté. On découvre alors l’univers aux sonorités plus pop et entrainantes. Une pop un poil kitsch agrémentée de synthés. Un concert attendu Ā peine arrivé vêtu de la même tenue que celle qu’il porte sur l’affiche de sa tournée, soit, un costume et des converses, Blanks est acclamé par la foule. Il ne faudra d’ailleurs pas longtemps pour que tout le monde s’emballe sur chacun de ses titres. C’est ça quand on sait mettre l’ambiance !  D’ailleurs, il s’agit d’un concert « reporté » puisque le chanteur aurait du se produire à Paris il y a quelques années. Malheureusement, sa venue avait été compromise en raison du COVID. Public durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Public durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie PierratPublic durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Public durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Un artiste reconnaissant Tout le long du concert, Blanks interagit avec son public, ne cessant de répéter à quel point il est heureux et reconnaissant de faire ce concert. Les titres s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Évidemment, le chanteur va jouer ses titres phares telles que la reprise de Better now (Post Malone), en passant par  I’m not scared anymore et bien sûr Breathe in breathe out où le public reprend les paroles. N’oublions pas de citer LE morceau avec lequel Banks s’est fait connaître au moment du confinement : Dance Alone. Un morceau participatif au rythme joyeux qui l’a propulsé sur le devant de la scène. Et, dans notre cas, nous a bercé durant le confinement. Le concert se passe comme une grosse soirée à la maison entouré de personnes bienveillantes et heureuses d’être là. Toutes profitent de chaque instant. Histoire de garder cette proximité, Blanks a également annoncé qu’il viendrait à la rencontre du public suite à son set. https://www.youtube.com/watch?v=Z4DEi1-t2sI Et vous, avez-vous découvert Blanks pendant le confinement ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

L’Olympia sous le charme de Hozier

Hozier lors de son passage à l'Olympia le 18 juillet 2023 | © Mélanie Pierrat

Hozier s’est produit dans un Olympia complet le 18 juillet ! Le 18 juillet 2023, nous avions rendez-vous à l’Olympia pour le concert tant attendu du grand et admirable Hozier. Retour sur ce formidable concert ! Une ouverture qui fait l’unanimité La soirée a commencé avec une jeune artiste américaine indépendante : Victoria Canal. Dès son arrivée seule sur scène avec sa guitare et son piano le public s’emporte et la soutien instantanément. Et ce, même durant les chansons « tristes ». Un fait qui a eu le don de faire rire l’artiste. Qu’importe son handicap physique – malformation de son bras droit de naissance -, Victoria Canal est une artiste complète qui risque d’aller loin. Ses chansons douces nous emmènent dans son univers qu’on adore immédiatement. Ce soir là, la chanteuse n’a cessé de répéter que le public de l’Olympia était l’un des meilleurs qu’elle ait eu. Elle a ajouté que c’est d’ailleurs pour ces moments qu’elle fait de la musique. La chanteuse nous a également glissé qu’elle aimait énormément le public de Hozier car « nous sommes tous gays » ! Un public qui la rend heureuse et reconnaissante. Elle nous as aussi fait la belle surprise de reprendre un titre de Phoebe Bridgers, Motion Sickness.  Autant dire que Victoria Canal nous a directement touché en plein cœur avec son entièreté et sa sincérité. Lors de cet événement, elle a annoncé qu’elle reviendrait à Paris pour sa première date en solo. On vous donne donc rendez-vous le 6 décembre au Pop up du Label. Victoria Canal, Olympia (Paris) | ©Mélanie Pierrat Un public à l’unisson Après s’être échauffé sur les chansons diffusées en attendant l’artiste – notamment Ho hey de The Lumineers – le public était plus que prêt à recevoir Hozier sur scène dignement ! Il est 21h lorsque Hozier et ses musicien.nes arrivent sur scène. L’Olympia est déjà tellement bruyant et heureux de le voir que le chanteur retire immédiatement ses oreillettes pour nous entendre de plus belle. Déchainé, c’est même de toute son âme que la foule a repris avec Hozier le premier titre du set : Eat Your Young. En parlant du public, nous lui tirons notre révérence. En effet, a de nombreuses reprises, Hozier a dû retirer ses oreillettes afin de l’entendre chanter. De Someone New à Would That I, la foule reprend les choeurs à pleins poumons. Sans compter les fans qui se sont déchaînés en rythme contre les barrières des premiers rangs.  Évidemment, lorsque les premières notes de Take me to Church ont résonné dans l’Olympia, le public s’est mis à hurler, chantant à tue-tête cette chanson devenue phare. Hozier en profite alors pour tendre son micro ou ramasser un drapeau LGBTQIA+ avant de l’accrocher délicatement au pied de son micro.  Aucun doute, en ce 18 juillet 2023, l’osmose entre Hozier et son public était bien présente. En plus de prendre les devants, le public se prêtera au jeu du chanteur à sa demande. Ainsi, l’Olympia reprendra une dernière fois Cherry Wine, accompagnant Hozier, seul à la guitare. Hozier à l’Olympia (Paris) | © Mélanie Pierrat Un concert incroyable Chaque secondes et chansons qui passent, la voix de Hozier nous fait vibrer. Tout ceci est notamment possible grâce à ses musicien.nes. Car sur scène, le chanteur est entouré de huit musiciens, dont quatre femmes. Et ça : on adore.  D’ailleurs, Hozier a insisté pour tous nous les présenter un par un. Le chanteur a également ajouté que tous ses musicien.nes sont des artistes indépendants. Comprenez donc qu’il enjoint à les soutenir dans leurs projets personnels. Toujours modeste, Hozier n’a pas hésité à inviter Victoria Canal à le rejoindre sur scène. Ainsi, ils ont interprété ensemble la ballade Like Real People Do. Hozier surprend également avec De Selby Pt. 1&2 qu’il n’avait joué en live qu’une fois auparavant. Hozier à l’Olympia (Paris) | © Mélanie Pierrat Bonne nouvelle, Hozier sera de retour à Paris le 29 novembre 2023. Cette fois-ci, au Zénith ! Serez-vous de la partie ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Retour sur le Main Square Festival 2023

Collage de plusieurs artistes (Ko Ko Mo, Nova Twins, Royal Republic, Anna Calvi) présents au Main Square Festival 2023.

Du 30 juin au 2 juillet, nous étions au Main Square Festival qui se déroule chaque année à la citadelle d’Arras ! Lors de cette 17e édition du Main Square Festival, le festival a misé sur la jeunesse. En plus d’une programmation tournée vers le rap, le festival a mis en avant des artistes féminines ainsi que des artistes engagés ! Retour sur le weekend ! Une programmation toujours axée rock Bien que le Main Square Festival joue la carte de la jeunesse depuis quelques années, le rock n’est pas passé à la trappe. Cette année, nous avons notamment pu y voir Anna Calvi, Royal Republic, Nova Twins, Ko Ko Mo ou encore Fever 333. Tant d’artistes qui nous ont fait vibrer. Vibrer, c’est bien le mot à employer en parlant de Royal Republic. Car les suédois nous ont donné chaud. Très chaud ! On retient de leur set leur présence scénique ainsi qu’un humour décapant. Samedi 1er juillet, l’ambiance cuir, moustache & rock’n’roll a pris tout de suite! D’ailleurs, le public était aussi enflammé et déchaîné que le groupe et ce de Rata-tata à Stop Movin’ jusqu’à leur reprise de Ace of Spades (Motörhead). Comment parler de Royal Republic sans parler de leurs amis Ko Ko Mo. Malheureusement programmé le lendemain, le duo fut un véritable coup de coeur. En les écoutant, on se demande d’ailleurs comment ils ne peuvent être que deux sur scène : Kevin alias K20 Gromolard (batterie) et Warren Mutton (chant, guitare). Avec eux, le voyage est assuré ! Désormais, on a hâte de pouvoir les retrouver en salle tant ils sont époustoufflants ! Adam Grahn (chant, guitare), Royal Republic | ©Mélanie Pierrat Un air de K-Pop au Main Square Après CL à l’affiche 2022, le Main Square remet le couvert avec un autre groupe sud-coréen : The Rose. Alors que le rap de CL ne nous avait fait ni chaud ni froid, cette année, c’est différent. Et oui, The Rose fut l’occasion de faire une très belle découverte ! Le groupe nous a agréablement surpris avec des titres aux mélodies électrisantes et pop/rock. Le tout couplé à beaucoup de douceur. De leur set, nous retiendrons notamment Heal, un titre issu de leur dernier album.  À noter que The Rose est un groupe indépendant puisqu’ils sont produits sur leur propre label : Windfall.  Main Square et féminisme Depuis #MeToo, le Main Square a bien compris l’importance d’inclure davantage d’artistes féminines à sa programmation. Nous sommes donc ravies de retrouver sur scène Izia, Nova Twins, Sir Chloe, Anna Calvi ou encore Suzane. Izia et Anna Calvi le vendredi Vendredi 30 juin, nous sommes arrivés pile à temps – suite à des problèmes de stationnement – pour Izia. Grâce à son énergie à couper le souffle, la chanteuse a immédiatement emporté la foule. Notamment avec le single issu de son dernier album, La Vitesse, Mon Coeur. Autant dire que cette entrée en matière nous a mis de bonne humeur !  Un peu plus tard dans la soirée, une autre femme nous a permis de bien démarrer cette 17e édition : Anna Calvi. Dès son arrivée sur scène, elle a posé l’ambiance en nous transportant dans son univers. En effet, son timbre si unique et sa guitare nous ont cloué au sol. Par ailleurs, son décor sobre nous a permis de nous focaliser sur la musique si prenante. Anna Calvi, Main Square Festival 2023 | ©Mélanie Pierrat Coup de coeur pour Nova Twins Évidemment, impossible de passer à côté du duo Nova Twins samedi 1er juillet ! Quelle énergie ! Quelle force ! Quelle puissance ! Nous avons été époustouflées par leur set aussi rock que électrisant ! Immédiatement, les festivaliers ont été séduits par leur style, n’hésitant pas à se déhancher au rythme de leurs titres. Des pogos ont même soulevé des tourbillons de poussières. Aucun doute, on vous recommande de voir les Nova Twins en live ! Un dimanche Queer et féministe Si vous nous suivez, vous savez qu’avant son passage au Main Square Festival, nous avons eu la chance de rencontrer Sir Chloe. C’est donc avec plaisir que nous les avons retrouvé dimanche 2 juillet. Iels sont toujours aussi entraînants, emportant le public avec eux. On ne sait pas vous, mais on a déjà hâte de les retrouver pour leur prochain passage en France. Enfin, nous avons assisté au show de Suzane. Et qui dit Suzane, dit féminisme à souhaits ! Ces textes sont engagés et si vrais qu’ils nous parlent aussitôt. On a aussi apprécié qu’elle interprète Pendant 24h, son duo avec Grand Corps Malade. Même s’il n’était pas présent physiquement, sa voix a tout de même résonné sur la Main Stage. D’ailleurs ce titre dénonce le sexisme ordinaire et l’inégalité femmes-hommes. Elle a également interprété son hymne écologique, Il est où le SAV? ainsi que son titre phare Génération Désenchantée. Nova Twins, Main Square Festival | ©Mélanie Pierrat Revoir les bases Maroon 5 Bien que nous adorions découvrir de nouveaux artistes, nous attendons évidemment les têtes d’affiche avec impatience. Vendredi 30 juin, c’est donc Maroon 5 qui s’est produit sur la Main Stage. Alors que nous avions assisté à leur concert décevant de la veille à La Défense Arena (Nanterre), on a décidé de retenter notre chance. Cette fois-ci, nous avons pu être présents dès le début du set. Ainsi, nous avons enfin pu entendre Moves Like Jagger et l’incontournable This Love. Côté ambiance, là aussi rien à voir. En effet, les festivaliers du Main Square se sont montrés bien plus réceptifs et enjoués. Tout comme la veille, Maroon 5 a enchainé les tubes sans changer un seul morceau à son set. Chose dont nous ne tiendrons pas rigueur au vue de l’ambiance. Public nordiste oblige nous direz-vous ! Car oui, l’ambiance festival nous a permis d’avoir un tout autre avis sur le groupe qui s’est d’ailleurs montré plus agréable. Comme quoi, il ne faut jamais rester sur une note négative. Macklemore Nous avons également assisté au concert de l’incroyable Macklemore. Même s’il s’agit d’un habitué du Main Square, on

Maroon 5 déçoit à La Défense Arena !

Image à la une concert Maroon 5 à La Défense Arena (Nanterre)

Le 29 juin 2023, Maroon 5 s’est produit à La Défense Arena dans des circonstances particulières. Avant leur passage par le Main Square Festival, Maroon 5 s’est arrêté à La Défense Arena le 29 juin dernier. Un passage remarqué dans la plus grande salle d’Europe à ce jour. Retour sur la soirée ! Un contexte particulier. Avant d’entamer notre report sur Maroon 5, une remise en contexte est nécessaire. En effet, il est important de spécifier que le concert a eu lieu le 29 juin 2023. Soit, le lendemain de la mort du jeune Nahel des suites d’un tir de policier lors d’un contrôle routier. Évènement qui a causé des émeutes des jours durant dans plusieurs villes de France. L’incident ayant eu lieu à Nanterre, où se trouve La Défense Arena, il était impossible de savoir si le concert serait ou non maintenu. Mais contrairement aux deux concerts de Mylène Farmer au stade de France, celui de Maroon 5 a bien eu lieu. Comme de nombreux fans, nous avons donc pris la direction de la salle.  Sur place, les portes devaient ouvrir à 18H30. Cependant, il a finalement été annoncé via les réseaux sociaux qu’elles n’ouvriraient qu’une heure plus tard. Ce, pour des questions de sécurité et d’organisation. Comprenez que les manifestations et émeutes ayant débutées plus tôt dans la journée, circuler sur les lignes RATP et routières est devenu compliqué. Marroon 5, La Défense Arena | © Mélanie Pierrat Une entrée difficile. Malheureusement, le problème ne s’est pas arrêté à ce tragique événement. Alors que La Défense Arena peut accueillir 40 000 personne, il a été décidé de faire entrer le public par… 3 portes. Dans le cas où l’ouverture de la salle avait bien eu lieu à l’heure prévue, cela aurait été faisable. Mais avec entre 2h à 2h30 de retard, autant dire que c’est mission impossible. Ainsi, des milliers de personnes se sont entassées comme du bétail allant à l’abattoir devant les entrées. Et pour ne rien faciliter, toutes se trouvaient les unes à côté des autres. Lorsque la salle à enfin eu le feu vert, l’entrée s’est fait très lentement. Si lentement que lorsque nous avons enfin pu entrer, Maroon 5 avait déjà débuté son show. À proximité, une personne, aussi dégoûtée que dépitée a même demandé à la sécurité si c’était bien le groupe qui jouait en entendant le début de This Love.  En raison de cette organisation catastrophique, nous avons manqué les 2 premiers titres du set : Moves Like Jagger et This Love. Heureusement, nous avons eu la chance de nous rattraper le lendemain au Main Square Festival. Malheureusement, ce n’est pas le cas de tout le monde. Une ambiance sur la réserve. Avec un groupe tel que Maroon 5, on aurait pu penser que La Défense Arena ferait salle comble, mais non. En effet, la salle était loin d’être pleine et tous les gradins hauts vides. Peut-être qu’un simple Accor Arena aurait suffit. Il est cependant possible qu’une partie de l’audience ait été découragé par les événements extérieurs. Lors de notre arrivée, une chose nous a frappé. Le son était si fort et mal réglé que nous avons eu l’impression de perdre instantanément 30% de notre ouïe. On remercie d’ailleurs la sécurité de nous avoir transmis des bouchons d’oreilles afin de nous libérer.  Côté setlist, Maroon 5 a joué quasiment tout ses standards. Et il y en a bien plus que ce qu’on pourrait penser ! Histoire d’ajouter une dose de déception à cette soirée déjà mal partie, le groupe n’a pas interprété Misery. Un titre que nous attendions pourtant avec impatience. Autour de nous, l’ambiance ne semble pas prendre. Maroon 5 continue donc de jouer face à un public sans âme.  Autre fait déroutant, de One more Night à Animals, en passant par Payphone, Memories ou encore Girl like you, quasiment aucune interaction n’a eu lieu entre le groupe et la foule.  Maroon 5, La Défense Arena | © Mélanie Pierrat Maroon 5 distant avec son public Vous l’aurez compris, Maroon 5 a semblé distant tout le set. Le leader, Adam Levine, se la joue californien irrésistible et guitare Hero. Plus charot que Hero si vous voulez notre avis. Dans tous les cas, la performance n’est pas au rendez-vous.  Plus le temps passe, plus on ne cesse d’attendre que l’ambiance prenne. Pour cela, il aura d’ailleurs fallu attendre longtemps. Très longtemps même. En effet, ce n’est qu’avant le rappel – et un changement de chemise – qu’Adam Levine interagit enfin avec le public. Enfin, juste afin de préciser qu’il n’a pas « fait pipi dans son pantalon« . So weird! Car contrairement à nous, Levine a eu chaud à force de courir et se dandiner sous les projecteurs. Au point que sa sueur coulait dans son dos. Si le moment nous a parût cocasse, la blague a duré un peu trop longtemps à notre goût. Et tout cela pour quoi ? Simplement enchaîner avec une petite chanson d’anniversaire pour l’un des membres du groupe : Sam Farrar. Et oui, le bassiste a fêté ses 45 ans avec nous ce soir là.  Cependant, toutes les bonnes – et mauvaises – choses ont une fin. Aussitôt She will be loved et Sugar terminées que le groupe a disparu. En tout, Maroon 5 aura joué 1h30. Pas une minute de moins, pas une de plus. Le concert fut même presque plus court que les autres dates au vu des setlists. Et vous, étiez-vous à La Défense Arena pour le concert catastrophique de Maroon 5? Mélanie Pierrat SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

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