Stuck in the Sound à la cigale

Le 4 octobre 2024, Stuck in the Sound ont achevé leur tournée internationale à La Cigale. Six albums et plus d’une double décennie de carrière, ça se fête ! Et rien de tel qu’une salle Parisienne emblématique. Une salle où le public est au plus proche des musiciens. Une salle qui a pendant de nombreuses années accueillit le Festival des Inrockuptibles. Le magazine qui a révélé Stuck in the Sound en 2004. Une nouvelle venue à la basse Le groupe montreuillois, de retour depuis septembre 2023 ont enflammé La Cigale. Dans leur rang, une nouvelle venue : Marine, alias reddy__red_ sur Instagram, en tant que bassiste. Un changement qui n’a pas bouleversé leur style musical, mais apporté une nouvelle dynamique à la formation. Dans un post sur leur page Facebook, le groupe expliquait : “Certaines lignes ont été composées par notre grand ancien bassiste, Arno, les autres ont été composées par chacun d’entre nous, apportant une diversité et une inventivité jamais entendue auparavant par Stuck in the Sound”. Marine à la basse pour Stuck in the Sound ©Welloma Marine à la basse pour Stuck in the Sound ©Welloma Marine à la basse pour Stuck in the Sound ©Welloma Un concert électrique Composé de José Réis Fontao (chant et guitare), de Emmanuel Barichase et Romain Dellavalle aux guitares (ce dernier jouant également des claviers), de François Ernie à la batterie, et de Marine la nouvelle recrue, Stuck in the Sound a offert un set explosif, mêlant anciens succès et nouveaux morceaux. Le public a pu savourer plusieurs titres de leur dernier album, 16 Dreams a Minute. Et les fans de longue date ont eu droit à des classiques incontournables, comme Toy Boy et Let’s Go, des titres qui ont fait vibrer toute la salle. L’énergie ne s’est pas essoufflée tout au long du concert, bien au contraire. Les 1500 spectateurs, ont fait trembler le sol de La Cigale, dansant et chantant à tue-tête. Leur enthousiasme était tel que Stuck in the Sound a offert deux rappels pour conclure sourire aux lèvres et transpiration sur le front avec Teen Tale un morceau rarement interprété sur scène d’après José lui-même. Après deux dates sold ou à Paris, un passage à Mexico et un autre à New york, les Stuck ont offert une performance intense, marquant la fin de leur tournée internationale. Stuck in the Sound à la Cigale ©Welloma Stuck in the Sound à la Cigale ©Welloma Depuis quand vous écoutez Stuck in the Sound ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
One Night of Queen, quand Gary Mullen imite Freddie Mercury

Le public du Zénith de Paris à été conquis par un véritable show le 16 janvier 2024 Freddy Mercury est-il toujours en vie ? Gary Mullen & The Works ont créé One Night of Queen, un tribute qui nous donne presque l’impression d’une résurrection. En 2000, Mullen a remporté le concours de talents Stars in Their Eyes avec son imitation vocale et visuelle de Freddie Mercury. Il joue aujourd’hui avec David Brockett à la guitare, Jon Halliwell à la batterie, Alan McGeoch à la basse et Malcolm Gentles aux claviers. Ensemble, ils ont performé au Zénith de Paris le 16 janvier 2024. De fan à imitateur, il refait vivre Queen sur scène Gary Mullen est un chanteur écossais de 50 ans. Admirateur de Queen depuis sa tendre enfance, il a créé un véritable hommage à ses idoles. Aujourd’hui, il transporte les fans de Queen à travers une véritable expérience musicale avec son spectacle One Night Of Queen. Au cœur de sa performance, il offre un contact authentique avec le public. Mullen ne se contente pas de chanter les classiques de Queen. La soirée devient inoubliable pour les fans grâce à ces petites interactions avec le public. Il échange des « tcheks » chaleureux et n’hésite pas à donner son écharpe au premier rang. Les couleurs LGBT prennent vie à plusieurs reprises au cours du spectacle. Freddie Mercury est une icône queer. C’est un des premiers LGBTQ+ à s’afficher ouvertement sur scène. Jouant entre 100 et 150 fois par an, Gary Mullen & The Works offrent un véritable show qui va bien au-delà de la simple reproduction musicale. Le spectacle ne se limite pas à la voix de Mullen. Les moments où d’autres membres du groupe prennent le devant de la scène sont aussi acclamé, que ce soit pour un solo de batterie ou pour des riffs de guitare emblématiques. C’est un hommage collectif à la virtuosité de Queen et à l’impact de leur musique. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Un spectacle a kind of magic, magic… Au moment où les premières notes de la deuxième chanson résonnent, la foule se lève. Pourtant, chaque spectateur est initialement installé dans un siège. L’ambiance commence fort. Le spectacle fait échos à de nombreux live de Queen. Les fameux « Ay – Oh » résonnent à travers la salle et le public répond en chœur comme lors du Live Aid de 1985. L’utilisation d’accessoires et de tenues emblématiques crée l’illusion d’un retour sur scène de Freddie Mercury. C’est réussi : l’expérience est immersive. Quelques minutes plus tard, lors de son interprétation de Love of My Life, la scène s’illumine de nuances bleues. La foule, balance la lumière de leur téléphone de gauche à droite. Le public participe à cette atmosphère mélancolique. Mullen conclut la chanson avec un touchant « Paris, je t’aime« . Il enchaîne avec Bohemian Rhapsody, encourageant le public à laisser les lumières allumées : « Ne filmez pas, allumez les lumières !« . L’humour est également au rendez-vous tout au long du spectacle. Gary Mullen apporte une touche légère et comique à la soirée. Il se met à faire des abdos sur Another One Bites the Dust. Plusieurs fois, il montre ses fesses au caméraman. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Le rappel offre les musiques les plus cules Alors que le spectacle atteint son apogée et que les dernières notes résonnent dans la salle, certains spectateurs commencent à se diriger vers la sortie. Ils anticipent le mouvement de foule imminent. Cependant, ceux qui restent sont récompensés par un retour sur scène avec 3 chansons emblématiques : Show Must Go On, We Will Rock You et We Are the Champions. Dans la foule, les smartphones continuent à filmer, capturant chaque instant de cette expérience inoubliable, confirmant que la magie de Queen ne faiblit jamais. Le départ de la scène est accompagné d’un feu d’artifice. Pendant que la foule le réclame encore, Gary Mullen réapparaît avec la couronne et la cape, saluant le public avec une élégance royale. Freddie Mercury avait utilisé cette tenue tout au long de la tournée Magic en 1986. Plus qu’un costume, cette tenue montrait son dévouement aux fans. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Une tournée en France pour profiter d’une nuit avec Queen Pour bien commencer l’année 2024, One Night of Queen est en tournée française jusqu’à la fin du mois de janvier. Après la tournée 2022-2023 et ses 250 000 billets vendus en France, Gary Mullen revient conquérir la France avec un nouveau spectacle et une nouvelle scénographie. Depuis 2006, One Night of Queen se produit en France. Dix-huit ans plus tard, ils sont encore présents sur les scènes françaises avec la Société de production de concerts, Richard Walter production qui a à son actif plus de 3000 concerts produits avec les plus grands artistes tels que U2. Gary Mullen, avec son hommage passionné à Queen, réussit à capturer l’esprit et la magie intemporelle du groupe. Il offre aux spectateurs une expérience musicale qui restera gravée dans les mémoires bien après que le dernier accord a retenti. Avez vous déjà vu One Night Of Queen ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Pick-up Full Of Pink Carnations : un bouquet mélancolique

The Vaccines sort un nouvel album, Pick-up Full of Pink Carnations, fleurit d’une guitare classique inspirée des 60’s, d’un peu d’Indie-Rock et de New Wave. Le sixième album studio du groupe The Vaccines, intitulé Pick-up Full Of Pink Carnations, est sorti le 12 janvier. Sur un fond mélancolique, The Vaccines servent une guitare classique inspirée par les années 60 qui conserve un savant mélange de New Wave et d’Indie-Rock. Andrew Wells aux manettes À l’écoute de Pick-up Full Of Pink Carnations, on sent les codes classiques de The Vaccines : Un air et un refrain qui restent en tête et donnent envie de danser. La question qui brûle à présent les lèvres des fans est de savoir si cet opus réussira à détrôner What Did You Expect from The Vaccines?(2011). Album qui les avait propulsés à la quatrième place des classements musicaux britanniques ! Pour ce sixième disque, le premier depuis le départ du guitariste, Freddie Cowan, le groupe londonien a confié la production à Andrew Wells. Producteur habitué aux réalisations plus pop puisqu’il a collaboré avec des artistes tels que Phoebe Bridgers et Halsey. Cette décision montre ainsi l’évolution du groupe vers de nouveaux horizons musicaux. https://www.youtube.com/watch?v=nIplJnJLre0 Désillusion et acceptation : le message profond de l’album Pick-up Full Of Pink Carnations s’affirme comme un disque traitant de la désillusion. Justin Young souligne d’ailleurs le fait qu’il cherche à accepter la perte, non pas en la pleurant, mais en tentant d’en acquérir une nouvelle compréhension. Quant au titre de l’album, il vient d’une parole mal mémorisée du morceau American Pie de Don McLean. Une chanson qui évoque la mort de l’innocence et le rêve américain. À ce sujet, The Vaccines ont réussi à rendre encore plus poétique “With a pink carnation and a pickup truck” du morceau original en remplissant le pickup de fleurs roses. Dans la mesure où Heartbreak Kid a été présentée pour la première fois à l’occasion d’un concert secret à Londres, ces circonstances de diffusion ont ajouté du mystère au disque. À propos de cette chanson, le chanteur, Justin Young explique : « Il y a deux sortes de personnes dans le monde : celles qui ont eu le cœur brisé et celles pour qui cela n’a pas été le cas ». Cette réflexion donne un avant-goût de l’ambiance mélancolique qui caractérise l’ensemble de l’album. On retrouve cette atmosphère dans le dernier morceau de l’album Anonymous in los Feliz où le chanteur semble hanté par la perte d’une relation passée. Ses souvenirs l’empêchent de dormir, il ne parait pourtant pas y avoir de fautif. Il semble essayer de comprendre, le cœur empli de mélancolie. https://www.youtube.com/watch?v=ncS6WWSWguI The Vaccines va enflammer les scènes européennes Arborant une pochette d’album qui évoque le voyage, The Vaccines se lance dans une tournée européenne. Deux ans après leur dernier album Back In Love City (2021), le groupe londonien prévoit un passage dans la ville de l’amour avec Pick-up Full Of Pink Carnations. Le 3O janvier, ils fouleront les planches du Trabendo, une scène parisienne renommée pour la proximité qu’elle offre entre public et musiciens. Pour ceux qui hésitent encore, les paroles de Discount De Kooning (Last One Standing) semblent indiquer qu’il faut aller les voir en concert. « Maybe we should keep on dancing » (peut-être qu’on devrait continuer à danser) » i feel like something good is gonna happen. » (j’ai l’impression quelque chose de bien va arriver). Comptez-vous aller découvrir Pick-up Full Of Pink Carnations en live ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin