Jodie Foster : L’icône intemporelle du cinéma et de la résilience

JODIE FOSTER PHOTOGRAPHIÉE PAR ZOEY GROSSMAN. STYLISÉE PAR ALEX WHITE - ELLE MAGAZINE-

Jodie Foster, icône du cinéma et femme inspirante ! Dans le monde du cinéma, certaines personnalités brillent par leur talent, leur détermination et leur charisme. Jodie Foster, actrice légendaire, est sans conteste l’une de ces figures. Au-delà de son immense succès sur grand écran, Jodie Foster incarne la force, la résilience et l’intelligence dans une industrie souvent marquée par les défis. À travers son parcours professionnel et personnel, elle a su inspirer des générations entières. Dans cet article, nous explorerons la vie, les combats et les réalisations de cette femme exceptionnelle. Les débuts d’une étoile montante Jodie Foster a amorcé sa carrière cinématographique à un âge où la plupart des enfants découvrent à peine le monde qui les entoure. Née le 19 novembre 1962 à Los Angeles, en Californie, elle fait ses premiers face caméra à l’âge de 3 ans dans la série télévisée Mayberry R.F.D. Le début d’une trajectoire qui allait la conduire vers les sommets de l’industrie cinématographique. Il faudra attendre 10 ans de plus pour qu’elle se révèle dans Les deux font la paire. Film de science-fiction ou elle incarne la jeune sœur intrépide d’un personnage principal joué par Martin Landau. Cette performance précoce a immédiatement attiré l’attention des critiques et du public sur son incroyable talent et sa présence à l’écran. 4 ans plus tard, Jodie Foster s’impose véritablement avec son rôle dans Taxi Driver (Martin Scorsese). À seulement 14 ans, elle incarne le personnage d’Iris, une prostituée adolescente, avec une maturité et une intensité qui dépassent de loin son jeune âge. Ce rôle lui a d’ailleurs valu une nomination aux Oscars dans la catégorie « Meilleure Actrice dans un second rôle », faisant d’elle la plus jeune nominée dans cette catégorie à l’époque. Cette nomination a été le début de la gloire puisqu’en 1980, Jodie décroche le rôle principal dans Les Accusés, où elle incarne Sarah Tobias, une jeune femme violée cherchant justice. Sa performance courageuse et émotionnellement éprouvante lui a valu son premier Oscar en tant que meilleure actrice. Elle en recevra un second dans la même catégorie pour son interprétation de Clarice Starling (Le Silence des Agneaux) en 1991. Ainsi, elle est devenue l’une des rares actrices à avoir remporté deux Oscars dans la même catégorie. Au fil des années, Jodie Foster a continué à diversifier ses rôles et à explorer une gamme de genres cinématographiques. De drames intenses à des comédies légères, elle a prouvé sa polyvalence et son talent incontestable, établissant ainsi sa réputation en tant qu’une des actrices les plus respectées de sa génération. Son parcours remarquable dans l’industrie cinématographique témoigne non seulement de son talent exceptionnel en tant qu’actrice, mais aussi de sa capacité à naviguer avec succès à travers les défis et les exigences de l’industrie du divertissement. Jodie Foster reste une icône intemporelle du cinéma, dont l’héritage perdurera bien au-delà des projecteurs et des écrans. Au-delà des projecteurs Bien que Jodie Foster soit largement connue pour ses performances sur grand écran, sa vie en dehors des projecteurs est tout aussi remarquable. En tant que femme publique, elle a navigué avec habileté entre sa carrière professionnelle et sa vie privée, tout en utilisant sa notoriété pour défendre des causes qui lui tiennent à cœur. Jodie Foster est réputée pour son activisme et son engagement envers diverses causes sociales. Elle a notamment utilisé sa plateforme pour défendre les droits des femmes, des LGBTQ+ et des enfants, par le biais de discours passionnés, de soutien financier et de participation à des événements caritatifs. Son engagement envers ces causes essentielles témoigne de sa conscience sociale et de son désir de faire une différence positive dans le monde. Parallèlement à son activisme, Jodie Foster a également prouvé son intelligence et son talent en dehors du monde du cinéma. Elle est diplômée de l’Université de Yale, où elle a étudié la littérature anglaise. Son engagement envers l’éducation et son désir de poursuivre ses passions au-delà du monde du divertissement illustrent sa profondeur et sa polyvalence en tant que personne. Le tout, en maintenant une distance respectueuse entre sa vie personnelle et sa carrière publique. Cette capacité à préserver son intimité tout en étant une figure publique lui a d’ailleurs valu le respect et l’admiration de ses pairs et ses fans. En fin de compte, Jodie Foster est bien plus qu’une actrice talentueuse. Elle est une voix influente pour le changement et une source d’inspiration pour ceux qui admirent sa détermination, son intégrité et son engagement envers les autres. Son impact sur et en dehors de l’écran témoigne de sa place en tant que véritable icône, dont l’héritage perdurera bien au-delà de sa carrière cinématographique. https://youtu.be/zgHD_VorukM?si=fo2V__bg5d78XaXp Résilience et triomphe Le parcours professionnel de Jodie Foster n’a pas été sans défis. Malgré son immense talent et son succès précoce, elle a dû surmonter plusieurs obstacles tout au long de sa carrière. Des périodes de moindre visibilité à Hollywood aux difficultés rencontrées en tant que femme dans une industrie dominée par les hommes, elle a fait face à des défis avec résilience et détermination. Au début des années 2000, Jodie Foster a fait le choix de se concentrer davantage sur sa carrière derrière la caméra en tant que réalisatrice et productrice. Cette transition témoigne de sa volonté de se réinventer et d’explorer de nouveaux horizons artistiques. Ses films, tels que Le Complexe du Castor (2011) et Money Monster (2016), démontrent sa capacité à aborder des sujets complexes et contemporains avec intelligence et sensibilité. Malgré les hauts et les bas de sa carrière, Jodie Foster a toujours su rebondir avec force et détermination. Son approche méticuleuse et son engagement envers son métier lui ont permis de maintenir une présence durable à Hollywood, où elle continue à être respectée et admirée tant pour son talent d’actrice que pour ses réalisations en tant que réalisatrice. En plus de sa carrière cinématographique, Jodie Foster a également réussi à concilier sa vie professionnelle avec sa vie personnelle. Mère de deux enfants, elle a toujours veillé à trouver un équilibre entre ses responsabilités familiales et ses engagements professionnels, démontrant ainsi sa capacité

Diane Arbus : une artiste controversée

Des freaks à l’érotisme, Diane Arbus révolutionne la photographie grâce à sa vision originale. Photographe révolutionnaire, Diane Arbus a pourtant débuté cet art tardivement. Aujourd’hui, elle s’inscrit parmi les artistes les plus éminents grâce à des clichés originaux. Portrait d’une femme inspirante qui a permis de découvrir le monde sous un nouvel angle. Un début tardif Diane Arbus n’a pas toujours été derrière le déclencheur. Dans l’ombre de son mari, le photographe Allan Arbus, elle s’occupe essentiellement de la direction artistique et de l’administration du studio photo de pub et mode qu’ils ont monté ensemble. Il lui faudra attendre 1957 pour qu’elle quitte le studio et s’adonne enfin à sa passion. Suite à sa séparation avec son mari, Diane choisi d’approfondir ses connaissances concernant l’art de la photographie. Pour cela, elle décide d’étudier à la New School for Social Research de New York. Tout en menant son travail personnel, Diane Arbus devient photo-reporter pour des magazines tels que Esquire ou Harper’s Bazaar. Cette carrière tardive nous inspire chaque jour, puisqu’elle prouve qu’il est possible d’avoir des perspectives d’avenir qu’importe le chemin emprunté. Maria Christina Drew par Diane Arbus, N.Y.C., 1964 Maria Christina Drew par Diane Arbus, N.Y.C., 1964 Diane Arbus : une révolution du portrait Inspirée par le père du photo-journalisme américain, Walter Evans, Diane Arbus inscrit ses portraits dans une démarche de photo-documentaire. Déroutants, ses clichés s’immiscent dans l’intimité des sujets, révélant leurs quotidiens sans fioritures. On aime d’ailleurs cette façon particulière de se plonger au coeur de ses sujets. Les connaître avant de les saisir. Elle dit d’ailleurs : « Pour moi, le sujet d’une photographie est toujours plus important que la photographie elle-même. » Appareil photo sous le bras, Diane Arbus parcours les rues et bas-fonds de New-York à la recherche de personnes « hors-normes ». Ayant abandonné le format classique (24×36) pour un format plus adapté à sa propre vision du monde (carré : 6×6), elle rencontre bon nombre d’inconnus. Parmi ses autres sujets de prédilection on retrouve des participants à des concours de beauté du troisième âge, école de Pères Noël (si, si), congrès de jumeaux, mais aussi ses propres voisins. LADY AT A MASKED BALL WITH TWO ROSES ON HER DRESS, N. Y. C. Diane Arbus et les Freaks Impossible d’évoquer la photographe sans s’attarder sur ses portraits de freaks. Nains, travestis, handicapés mentaux, transgenres. Quel qu’ils soient, Diane Arbus leur voue une véritable fascination. « La plupart des gens traversent la vie en redoutant les expériences traumatisantes. [Mes personnages] sont nés avec leur traumatisme. Ils ont déjà rencontré l’épreuve de leur vie. Ce sont des aristocrates. » Chacune de ses photographies provoquent en allant à contre courant de la mise en scène. Elle nous met face au fait établi. Impose la vision d’hommes et femmes méprisés en raison de leurs différences. Grâce à elle, on entre pleinement dans un univers aussi fantasmagorique que terrifiant par sa réalité. Homme assis dans un fauteuil – Diane Arbus Ce fait, le film Für : un portrait imaginaire de Diane Arbus (2007) le met particulièrement en avant. Portée à l’écran par Nicole Kidman, une Diane Arbus, dont la vie n’a rien de trépidante, est intriguée par son étrange voisin, Lionel (Robert Downey Jr). Poussée par son mari à faire de la photographie, elle va à la rencontre de cet homme dont la totalité du corps est recouvert de poils. Ensemble, ils nous transportent dans un univers ou les freaks ont leur place. Nicole Kidman et Robert Downey Jr dans fur : un portrait imaginaire de Diane Arbus Une question de corps t sexualité Si Diane Arbus est réputée pour ses séries autour des « freaks », elle est surtout pionnière dans un tout autre genre : l’érotique. « J’ai toujours considéré la photo comme quelque chose de vilain, de pas sage – c’est ça, surtout, qui me plaît. La première fois, j’ai trouvé que c’était très pervers. » Cette vision de la photographie nous amène dans la plus stricte intimité de ses sujets. Fidèle à elle-même, ses nus sont frontaux et loin de ce que proposent les magazines de mode. Elle n’hésite d’ailleurs pas à se rendre dans des camps de nudistes ou à aller voir des échangistes. En 2003, sa fille a également présenté des planches inédites exposant la sexualité de couples. Ainsi, elle s’inscrit clairement en tant que photographe contemporaine. Girl Sitting in Bed with her Boyfriend, N.Y.C., Diane Arbus Aujourd’hui encore, bien que ses clichés fassent partis de l’Histoire de la Photographie, ils sont toujours aussi controversés. Et lorsque Diane Arbus dit « qu’il y a des choses que personne ne verrait si elle ne les avait pas photographiées« , nous lui sommes reconnaissantes d’avoir osé passer de l’autre côté de l’appareil. Et vous, que vous inspire Diane Arbus ?

[FEMMES INSPIRANTES] Asia Argento : portrait d’une femme forte aux multiples talents

Artiste pluridisciplinaire, Asia Argento mène ses combats sur tous les fronts. Actrice, productrice, réalisatrice, scénariste et chanteuse, Asia Argento est aussi une fervente défenderesse pour les droits des Femmes. Récemment mise en lumière en raison de l’affaire Weinstein, ses prises de paroles ont permis à des milliers de femmes de délier leurs langues. Portrait d’une femme inspirante. À l’écran depuis son plus jeune âge. Comment ne pas terminer devant la caméra lorsque l’on a pour père le Maître incontestable du Giallo, Dario Argento, nous direz-vous ? Pourtant, ce n’est pas dans l’un de ses films qu’a débuté Asia Argento. À 9 ans, Asia Argento joue pour la première fois face à la caméra du réalisateur italien Segio Citti, dans le téléfilm Sogni e bisogni (1984). Deux ans plus tard, elle réitère l’expérience dans le film Démons 2 (1986) de Lamberto Bava. Débute alors une longue carrière d’actrice pour la jeune italienne. Son talent a notamment été récompensé lors des Golden Globes Italy 1996 et des David di Donatello Awards 1997 où elle a décroché le prix de la meilleur actrice pour le film Compagne de voyage (1996) de Peter Del Monte. Contrairement à Robert Downey Jr que le père a mis sur les rails depuis son plus jeune âge dans ses propres films, Dario Argento n’a fait appel à sa fille qu’en 1993 pour Trauma. Débute alors une collaboration qui passera par Le Syndrome de Stendhal (1996), Le Fantôme de l’Opéra (1998) ou encore Dracula 3D (2012). Au fil de sa carrière, Asia a également collaboré avec de grands noms du cinéma. On retient particulièrement ses rôles dans Last Days (2005) de Gus Van Sant où elle donne la réplique à Michael Pitt ainsi que dans le Marie-Antoinette (2006) de Sofia Coppola. Asia Argento et le cinéma français Asia Argento semble aimer la France et la France le lui rend plutôt bien. En effet, entre 1994 et 2013, l’actrice italienne a joué dans pas moins de douze productions françaises. Parmi elles, Asia a pu donner la réplique à Isabelle Adjani et Daniel Auteuil dans La Reine Margot (1994 – Patrice Chéreau), être envoûtante dans Les Morsures de l’aube (2001 – Antoine de Caunes) ou encore une femme possessive dans Une vieille maîtresse (2007 – Chaterine Breillat). Son incarnation de Calhoune (Diamant 13) lui a également valu la réception du Prix Capri Arts Award 2009. D’actrice à réalisatrice Dès qu’elle en a l’occasion, Asia Argento passe derrière la caméra afin de mettre en scène des courts et longs métrages. On vous recommande d’ailleurs de jeter un oeil à son adaptation du roman de JT LeRoy, Le livre de Jérémie. Réalisé en 2004, elle y donne la réplique à Cole Sprouse (Riverdale) et Brian Warner alias Marilyn Manson. Ayant vu L’Incompris (1966 – Luigi Comencini), nous n’avons pu résister à L’Incomprise. Sélectionné dans la section Un certain regard au Festival de Cannes 2014, on y retrouve sa fille, Anna Lou Castoldi et Charlotte Gainsbourg. Bien sûr, on ne pouvait passer outre Scarlet Diva (2000) et son Award du meilleur nouveau directeur au Williamsburg Brooklyn Film Festival. Film semi-autobiographique, il met en scène Anna Batista (Asia Argento), une jeune femme tentant de s’extirper de sa descente aux enfers. Côté mode, elle a réalisé en 2012 un court métrage sur la première collection de la styliste Ludovica Amati. Une artiste pluridisciplinaire La carrière d’Asia Argento est bien loin de s’arrêter à la comédie. Si vous ne le saviez pas encore, en plus d’avoir tourné et réalisé des films, Asia est une musicienne et DJ accomplie. En 2002, elle a participé au collectif Trash Palace aux côtés de Alison Shaw, John Cale, Jean-Louis Murat, Harriet Robert, Dimitri Tikovoï et Brian Molko. Elle reprend notamment avec ce dernier Je t’aime…moi non plus de Gainsbourg. En 2013, elle produit son premier album Total Entropy et n’hésite jamais à prêter sa voix pour des duos. Histoire de vous faire une petite idée, Asia a collaboré avec Paulo Furtado – alias The Legendary Tigerman – sur les titres Life Ain’t Enough for You et My stomach is the most violent of all of Italy ainsi que sur Le Sacre Du Printemps avec The Brian Jonestown Massacre. Récemment, elle s’est illustrée sur l’album 13 d’Indochine en interprétant Gloria. Titre qui devrait d’ailleurs sortir sous peu dans sa version italienne, l’actrice ayant révélé son enregistrement avec le leader du groupe, Nicola Sirkis, il y a peu. À noter que Nicola Sirkis avait déjà confié la réalisation du clip de leur single La Vie Est Belle à l’actrice. En plus d’apparaître dans ce dernier, Asia est présente dans d’autres clips tels que (s)AINT (Marilyn Manson), Dead Meat (Sean Lennon), This picture (Placebo) ou encore Live fast die old (Munk). Entre mars et avril 2017, elle s’est aussi produite pour la première fois sur les planches du Theatro Eliseo de Rome dans la pièce Rosalind Franklin : Il Segreto della Vita. Elle y interprète le rôle titre, une célèbre scientifique ayant largement contribué à la découverte de la structure de l’ADN. Asia Argento : fervente activiste contre les agressions sexuelles Tout comme plus de cent autres femmes, Asia Argento a accusé fin 2017 le producteur américain Harvey Weinstein de l’avoir agressé sexuellement. Elle a notamment expliqué au magazine The New Yorker que par peur de voir sa carrière anéantie en cas de refus, elle s’est livrée à cinq années de rapports “consentis”. Dans cette lutte pour la vérité, elle rejoint son amie Rose McGowan et lance le #NoShameFist afin d’accompagner la #RoseArmy et le mouvement #MeToo. Plusieurs dizaines de femmes suivront leur exemple, portant plainte contre le producteur américain. Grâce à ces prises de paroles, les langues se sont déliées dans le monde du cinéma. Soutenue à travers le monde, Asia Argento ne l’est pas dans son propre pays ou elle a été décrédibilisée. Lors du Sommet Mondiale des femmes au Lincoln Center de New-York le 12 avril 2018, Asia a pris la parole pour mettre en garde les américains. Accompagnée de la députée italienne féministe Laura

[FEMMES INSPIRANTES] Emma Watson : De Harry Potter à l’ONU

Image à la UNE article Emma Watson

Femme de valeur, Emma Watson a parcouru du  chemin depuis Harry Potter. Actrice, mannequin et féministe, Emma Watson est aujourd’hui l’une des femmes les plus en vogue. On vous explique pourquoi elle est l’une de nos inspirations quotidiennes. Emma Watson : Des rôles de femmes fortes. À travers chacun de ses rôles, Emma Watson s’est rapidement forgée l’image d’une femme forte et inspirante. En incarnant à l’écran Hermione Granger, Emma a influencé de nombreuses petites filles – dont celles que nous étions, on l’avoue-. Suivant les aventures de la sorcière et ses amis, nous avons appris que l’intelligence n’est pas une honte et qu’elle permet de se tirer de situations périlleuses. Les années s’écoulant, l’enfance à laissé place à l’adolescence avec Le Monde de Charlie (2012) et The Bling Ring (2013). Suivant toujours son parcours, nous sommes à notre tour devenues adultes et avons évolué au gré de ses films. Tantôt, nous avons été compatissante pour Ila (Noé) et sa stérilité. Tantôt, nous avons éprouvé de la méfiance à l’égard de la technologie et des réseaux sociaux (The Circle). Évidemment, nous sommes retombées en enfance avec Belle et son amour des livres dans La Belle et La Bête. Qui d’autre aurait pu tenir le rôle aussi bien qu’elle ? Daniel Brühl & Emma Watson dans « Colonia » Plus mature et désireuse d’interpréter des femmes fortes à l’écran, Emma nous a bluffé avec Colonia (2016). Dans la peau de Lena, elle nous renvoie l’image d’une jeune femme prête à tout pour sauver son petit ami (Daniel Brühl), retenu prisonnier par la police secrète de Pinochet. Avec Régression, elle impressionne également par son interprétation d’Angela, fille accusant son père d’agression sexuelle. Un combat pour l’égalité des droits Réputée pour ses prises de positions féministes depuis quelques années, Emma Watson a su montrer qu’il ne s’agissait pas d’un mouvement engendrant la haine. Comme elle l’explique si bien, le féminisme n’est pas une détestation des hommes mais une attitude positive vers l’égalité des sexes. Ces mots nous ont d’ailleurs conforté dans notre vision du féminisme. Nommée ambassadrice de bonne volonté par l’ONU Femmes (Un Women) en 2014, Emma Watson a appelé hommes et femmes à faire de l’égalité des sexes une priorité lors d’un discours donné au siège des Nations Unies (Washington). Ce discours donné dans le cadre de la campagne HeForShe a d’ailleurs été approuvé par Malala Yousafzai, la jeune prix Nobel de la Paix. Préoccupée par la question de l’éducation des jeunes filles dans le monde, l’actrice n’a pas hésité à se rendre en Afrique et au Bengladesh, mais aussi en Uruguay où elle a incité les femmes à prendre part à la vie politique. Dernièrement, Emma Watson a montré son soutien à Time’s Up, une initiative visant à lutter contre le harcèlement sexuel, à Hollywood, mais aussi dans le reste des corps de métiers. Elle s’est notamment présentée vêtue de noir en présence de l’activiste britannique Marai Larasi sur le tapis des Goldens Globes. Côté Royaume-Uni, Emma a reversé 1,4 million de dollars au Fonds pour la justice et l’égalité mis en place à l’occasion des Bafta, et qui est nul autre que l’équivalent anglais de Time’s Up. Emma Watson et Marai Larasi lors de la cérémonie des Golden Globes Son club de lecture féministe Emma Watson, est, tout comme certains des personnages qu’elle incarne une férue de lecture. De cette passion, né en janvier 2016 son club de lecture dédié à la littérature féministe. Nommé Our Shared Shelf, il permet à l’actrice de partager avec ses fans ses lectures faites dans le cadre de son développement personnel. Aujourd’hui, il compte plus de 21 000 membres venus des quatre coins du monde. Parmi les lectures sélectionnées par l’actrice se trouvent Les Argonautes (Maggie Nelson), Persepolis (Marjane Satrapi), Le Pouvoir (Naomi Alderman), La Couleur Pourpre (Alice Walker) ou encore Les Monologues du Vagin (Eve Ensler). En complémentarité de ce club de lecture, Emma Watson est aussi devenue une Book Fairies. Ainsi, dès qu’elle en a l’occasion, elle cache des livres un peu partout dans le monde. Peut-être vous souvenez-vous de La Servante Écarlate (Margaret Atwood) déposée dans les rues de Paris lors de sa venue pour la promotion de son dernier film en date : The Circle. Emma Watson lisant « Les Monologues du Vagin » Chaque jour, Emma Watson nous donne envie d’ouvrir un nouveau livre afin d’en apprendre davantage sur nos sociétés. Page après page, elle insuffle une détermination dans nos actions et nous donne envie de montrer au monde qui nous sommes. Et vous, que retenez-vous d’Emma Watson ?

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