Pick-up Full Of Pink Carnations : un bouquet mélancolique
![Image à la une représentant le sixième album de The Vaccines, "pick up full of pink carnations" sortit le 12 janvier 2024](https://i0.wp.com/insouciantesmag.com/wp-content/uploads/2024/01/VACCINES-ALVUM-Une.jpg?fit=800%2C600&ssl=1)
The Vaccines sort un nouvel album, Pick-up Full of Pink Carnations, fleurit d’une guitare classique inspirée des 60’s, d’un peu d’Indie-Rock et de New Wave. Le sixième album studio du groupe The Vaccines, intitulé Pick-up Full Of Pink Carnations, est sorti le 12 janvier. Sur un fond mélancolique, The Vaccines servent une guitare classique inspirée par les années 60 qui conserve un savant mélange de New Wave et d’Indie-Rock. Andrew Wells aux manettes À l’écoute de Pick-up Full Of Pink Carnations, on sent les codes classiques de The Vaccines : Un air et un refrain qui restent en tête et donnent envie de danser. La question qui brûle à présent les lèvres des fans est de savoir si cet opus réussira à détrôner What Did You Expect from The Vaccines?(2011). Album qui les avait propulsés à la quatrième place des classements musicaux britanniques ! Pour ce sixième disque, le premier depuis le départ du guitariste, Freddie Cowan, le groupe londonien a confié la production à Andrew Wells. Producteur habitué aux réalisations plus pop puisqu’il a collaboré avec des artistes tels que Phoebe Bridgers et Halsey. Cette décision montre ainsi l’évolution du groupe vers de nouveaux horizons musicaux. https://www.youtube.com/watch?v=nIplJnJLre0 Désillusion et acceptation : le message profond de l’album Pick-up Full Of Pink Carnations s’affirme comme un disque traitant de la désillusion. Justin Young souligne d’ailleurs le fait qu’il cherche à accepter la perte, non pas en la pleurant, mais en tentant d’en acquérir une nouvelle compréhension. Quant au titre de l’album, il vient d’une parole mal mémorisée du morceau American Pie de Don McLean. Une chanson qui évoque la mort de l’innocence et le rêve américain. À ce sujet, The Vaccines ont réussi à rendre encore plus poétique “With a pink carnation and a pickup truck” du morceau original en remplissant le pickup de fleurs roses. Dans la mesure où Heartbreak Kid a été présentée pour la première fois à l’occasion d’un concert secret à Londres, ces circonstances de diffusion ont ajouté du mystère au disque. À propos de cette chanson, le chanteur, Justin Young explique : « Il y a deux sortes de personnes dans le monde : celles qui ont eu le cœur brisé et celles pour qui cela n’a pas été le cas ». Cette réflexion donne un avant-goût de l’ambiance mélancolique qui caractérise l’ensemble de l’album. On retrouve cette atmosphère dans le dernier morceau de l’album Anonymous in los Feliz où le chanteur semble hanté par la perte d’une relation passée. Ses souvenirs l’empêchent de dormir, il ne parait pourtant pas y avoir de fautif. Il semble essayer de comprendre, le cœur empli de mélancolie. https://www.youtube.com/watch?v=ncS6WWSWguI The Vaccines va enflammer les scènes européennes Arborant une pochette d’album qui évoque le voyage, The Vaccines se lance dans une tournée européenne. Deux ans après leur dernier album Back In Love City (2021), le groupe londonien prévoit un passage dans la ville de l’amour avec Pick-up Full Of Pink Carnations. Le 3O janvier, ils fouleront les planches du Trabendo, une scène parisienne renommée pour la proximité qu’elle offre entre public et musiciens. Pour ceux qui hésitent encore, les paroles de Discount De Kooning (Last One Standing) semblent indiquer qu’il faut aller les voir en concert. « Maybe we should keep on dancing » (peut-être qu’on devrait continuer à danser) » i feel like something good is gonna happen. » (j’ai l’impression quelque chose de bien va arriver). Comptez-vous aller découvrir Pick-up Full Of Pink Carnations en live ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Chronique : « Vox » de Christina Dalcher
![Image représentant l'une des couvertures du roman "Vox" de Christina Dalcher](https://i0.wp.com/insouciantesmag.com/wp-content/uploads/2023/03/VOX.png?fit=800%2C600&ssl=1)
Dans Vox, Christina Dalcher raconte l’histoire d’une femme dont le destin à priori scellé, va lui permettre de jouer un rôle décisif pour son pays. Vox, est le premier roman de l’autrice américaine Christina Dalcher. Ce récit dystopique prend place dans une société américaine où toutes les femmes sont limitées à 100 mots par jour. Et pas un de plus. Mais cela risque de changer à ses risques et périls pour le personnage principal. On vous donne notre avis ! Une femme prise au piège En apparence, l’héroïne de Vox vit dans le meilleur des mondes. Jean McClellan habite une belle maison d’un quartier huppé avec ses quatre enfants et son mari. Mais les apparences peuvent être trompeuses. Car si tout semble aller pour le mieux, Jean ne peut pas dire tout ce qu’elle veut. Du moins, oralement. En effet, un compte-mots accroché à son poignet envoie une décharge électrique dès qu’elle dépasse le quota défini à 100 mots par jour. Afin de nous parler le plus possible, Christina Dalcher a fait le choix de placer son histoire aux États-Unis, dans un futur fictif qui semble très proche de notre ligne temporelle. Contrairement à la présidence actuelle, c’est le Révérend Carl Corbin, un fondamentaliste chrétien bien décidé à remettre les femmes dans le droit chemin, qui tient le pays sous sa coupe. D’ailleurs on pourrait comparer le régime en place à celui de Gilead dans La Servante Écarlate (Margaret Atwood). Car, tout comme dans le roman d’Atwood, les opposants au régime – principalement des femmes -, sont envoyés dans des camps. Cependant, contrairement à ce roman, Vox ne va pas aussi loin dans la pensée puisque les femmes ne sont pas dans l’obligation de procréer. Étant donné que le frère du Président va se retrouver dans l’incapacité totale de s’exprimer en raison d’une « aphasie de Wernicke », Jean va entrevoir l’espoir d’échapper à sa condition. En effet, le révérend Corbin va lui proposer un marché. Dans le cas où elle trouverait un remède pour guérir l’homme, elle, ainsi que sa fille Sonia, seraient momentanément libérées de leurs chaînes. Une ode au pouvoir des mots et à la parole Christina Dalcher étant docteure en linguistique, rien d’étonnant à ce que son personnage principal soit spécialisé dans l’étude du langage et des neurosciences. De fait, lorsqu’on lit Vox, on est parfois pris d’une irrépressible envie de parler. De faire entendre sa voix. Tout cela par frustration de voir les personnages du roman en être interdit. Vox, c’est aussi l’histoire d’un combat féministe. D’une lutte contre un pouvoir conservateur et patriarcal où la moindre tentative de rébellion est immédiatement muselée. C’est notamment le cas de Jackie – la meilleure amie de Jean -, qui l’avait pourtant alertée sur la mise au silence des femmes. Par ailleurs, le roman nous averti sur les dérives inhérentes à chaque invention. Ici, on parle évidemment du compteur de mots ainsi que la misogynie qui en découle. Le tout, constamment avec une vision conservatrice de la religion. Durant notre lecture, cette situation nous a notamment rappeler la célèbre citation de Simone de Beauvoir : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. » Des faits bien réels puisque partout dans le monde, des femmes sont actuellement en train de perdre leurs droits. C’est pourquoi dans Vox, Jean s’attèle à donner de la voix. Pour elle, mais aussi pour sa fille et toutes les autres femmes. Avis général Plus on avance dans Vox, plus on remarque des ressemblances avec 1984 de George Orwell. Car ce qui est fascinant avec les dystopies, c’est le fait de nous mettre face à une situation en apparence « normale ». Pourtant, elle apparaît rapidement plus clivante, dérangeante. Une situation qui nous fait réagir et nous interroge en tant que lecteur. Et surtout en tant que femme. Que ferions-nous à sa place, si du jour au lendemain, nous nous retrouvions sans voix ? Nous plierions nous à notre destin ou voudrions nous nous révolter ? Voudrions-nous nous battre pour nos droits comme sont en train de le faire les libanaises ? Ce que l’on peut garantir, c’est que Vox ne laisse pas indifférent. Avec ce roman, on se remet continuellement en question. Sur nous, mais également sur des droits qui ne seront jamais définitivement acquis. Pas tant que les hommes sembleront craindre leurs homologues féminines. Car pourquoi vouloir toujours nous contrôler, si ce n’est par peur ? En effet, qu’importe la dystopie que l’on peut lire mettant des personnages féminins en avant, cette impression de vouloir faire taire les femmes est omniprésente. Christina Dalcher n’a pas dérogé à la règle, la mettant même au premier plan. Au final, à l’heure où les inégalités sociales n’ont jamais été aussi présentes, Christina Dalcher interroge les dysfonctionnements et les dérives potentielles de nos démocraties. Et vous, qu’avez-vous pensé de Vox ? Elisa HUMANN SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Rush! : Sex and Rock’n’Roll pour Måneskin
![Visuel pour article des Insouciantes sur l'album "Rush" de Maneskin](https://i0.wp.com/insouciantesmag.com/wp-content/uploads/2023/02/Maneskin-Une.png?fit=800%2C600&ssl=1)
Måneskin est de retour avec un troisième album, Rush! Une sortie à ne surtout pas manquer ! Le 20 janvier 2023, Måneskin a sorti son troisième album, Rush! Si on s’est pressé pour l’écouter, on a attendu de ne plus pouvoir s’en passer avant de vous en parler! De la rue au succès mondiale Bien avant Rush!, Måneskin jouait dans les rues de Rome. C’est leur participation à la version italienne du télé-crochet X FACTOR en 2017 qui leur donne un premier coup de pousse. Repérés par le label Sony Music – RCA, Damiano, Victoria, Thomas et Ethan décrochent leur premier contrat. S’en suit aussitôt un premier EP, Chosen (2017). EP majoritairement composé de reprises dont les excellentes Beggin (The Four Seasons) ou Let’s Get It Started (Black Eyed Peas). Un an plus tard, Måneskin sort son premier album, Il ballo della vita. Il faudra cependant attendre quatre ans et une participation à l’Eurovision pour que la carrière de Måneskin prenne un tournant internationale. Malgré une rude concurrence – dont Gjon’s Tears (Suisse) et Barbara Pravi (France)-, le groupe décroche la victoire. C’est d’ailleurs lors de ce concours que nous les découvrons avec leur titre Zitti e buoni. Chanson figurant sur leur second album, Teatro d’ira : Vol.I (2021), qui pousse à être libre et rester nous-même. Depuis, le groupe est reconnu à travers le monde est remporte un franc succès partout où il passe. Ils ont même eu l’occasion d’ouvrir pour les Rolling Stones à Vegas fin 2021. Pour notre part, on a eu la chance de les voir au Global Citizen 2021 et on en redemandait déjà ! Rush! : Un album résolument Sex & Rock’n’Roll Lorsque l’on pense rock, on s’imagine une attitude, du sex et de la drogue. Ça tombe bien, c’est exactement le sentiment que nous laisse Rush! Produit par Max Martin (Simple Plan, Maroon 5), ce troisième LP est une véritable machine à tubes. En effet, sur les 17 titres, absolument aucun n’est à jeter. On pourrait même l’écouter en boucle jusqu’à leur concert à l’Accor Arena de Paris le 13 mars prochain sans nous en lasser une seconde. Aucun doute, avec Martin, Fabrizio Ferraguzzo – manager du groupe – a su flairer le bon coup. Horny Time ! Après avoir écouté Rush!, on a aucun doute sur le fait que certain•e•s vont s’amuser au lit en l’écoutant. Entre sous-entendus et paroles cash, Måneskin a de quoi éveiller les fantasmes de ses fans. Parlons par exemple du prochain single du groupe : Baby Said. Ce titre particulièrement radiophonique aux influences américaines n’a rien de réservé. En effet, le refrain évoque clairement un rapport oral via « Baby said, let me taste your silhouette, you can talk between my legs » . On constate d’ailleurs que cette envie de désir de l’autre revient très fréquemment. De Own My Mind à Feel en passant par Bla Bla Bla ou le single Mammamia, toutes évoquent cette notion. Le tout, sur des rythmes aussi entraînants qu’entêtants. Par ailleurs, comme c’était le cas avec I Wanna Be Your Slave, Måneskin nous parle de sexe sans tabous. Parmi les sujets évoqués : les fantasmes, la masturbation, les rapports à risque, le fait de ne pouvoir bander ou encore le consentement. On retrouve aussi le côté LGBT dans la chanson d’ouverture Own My Mind avec les paroles suivantes : « In my civilisation, you’e the King and the Queen » . De cette manière, le titre n’englobe pas seulement un genre mais tous. On retient également Kool Kids qui évoque le fait que « Vic préfère les nanas chaudes ». https://youtu.be/ABbggjVQm6A Du sexe à l’amour ! Tout comme pour le sexe, Måneskin explore les relations amoureuses sous différents angles. Sont entre autres abordés : l’amour non réciproque, les relations à distance ou encore l’érotomanie. Ce dernier point apparaît dans Read Your Diary. Contrairement à la lenteur de Every Breath You Take (The Police), les italiens jouent la carte de la jeunesse avec un titre pop aux allures adolescentes. En l’écoutant, on imagine même parfaitement la scène dans nos esprits. Là, dans la chambre de la personne convoitée, son stalker lit son journal intime. Il en profite pour danser dans les chaussures de celle qu’il aime, allant jusqu’à porter son parfum pour « avoir le même goût » . Le côté malsain est notamment accentué par le fait de « pleurer sur les nudes » de son crush ou se masturbant en l’imaginant à la place de sa main. Chanson la plus rapide du groupe, Mark Chapman n’échappe pas à la règle. En italien, le groupe retrace « l’amour » d’un fan pour son idole. En l’occurence, celle de Mark Chapman pour John Lennon. Vous savez, l’homme qui finira par assassiner le chanteur en raison de son obsession malsaine. Timezone mentionne quant à elle une relation à distance. De part son tempo lent et la façon d’interpréter de Damiano, le titre résonne comme l’un de nos favoris. Même si le sujet n’est pas tout à fait le même, on la place au même niveau que Coraline (Teatro d’ira : Vol.I). Par ailleurs, la power ballade The Loneliest possède tout ce qu’on aime. Des couplets doux et des envolés sur les refrains ainsi que le break. https://youtu.be/odWKEfp2QMY Sans oublier la santé mentale et l’engagement Bien que Rush! aborde majoritairement les mêmes thèmes, d’autres sont parvenus à se glisser dans l’album. À commencer par Gasoline. Dévoilé en guise de soutien à l’Ukraine, Gasoline possède une ligne de basse proéminente couplée à une instrumentalisation minimaliste mais brute. Les pré-chorus et choeurs nous ont quant à eux fait penser aux titres de 30 Seconds To Mars. Nul doute qu’elle devrait prendre une tout autre dimension en live. Passons maintenant à la santé mentale. Don’t Wanna Sleep apparaît comme très borderline. On en retient notamment les paroles : « Gonna drink away all my feeling, and no, it’s not gonna heal » . De ce fait, on comprend le besoin de se noyer dans le sexe et l’alcool pour oublier le reste. Côté musique, on reste sur la même base que le reste de l’album. Un titre catchy avec un refrain entêtant. On peut également évoquer If not for you. Une balade d’autant plus poignante qu’elle marque une vraie sensibilité et une amitié solide entre les membres du groupes. Notamment via les paroles : « All thoses crowds,
Matmatah revient avec un nouvel album !
![Une pour l'article du review de l'album "Miscellanées Bissextiles"](https://i0.wp.com/insouciantesmag.com/wp-content/uploads/2023/02/Matmatah.png?fit=800%2C600&ssl=1)
Matmatah sort un nouvel album au nom aussi singulier qu’eux : Miscellanées Bissextiles ! Après six ans d’absence, Matmatah revient avec un sixième album : Miscellanées bissextiles. Un nom plutôt bien choisi au vu du contenu divers qu’il nous offre ! Un groupe de rock français incontournable Célèbre groupe de rock français venu de Brest, Matmatah ne cesse de remplir les salles depuis son premier succès, Lambé an dro. Aujourd’hui, il s’agit même de l’un des groupes phares du paysage musical français. De l’originel restent Stan (chant) et Eric (basse). Les accompagnent désormais Julien (piano), Benoit (batterie) et Léo (guitare). Pour la petite histoire, en 1998, Matmatah s’est retrouvé au tribunal à cause de L’Apologie. En effet, cette chanson issue de leur premier album, La Ouache (1998) a été considérée comme une provocation à l’usage de stupéfiants. S’en suit Rebelote (2001) dans lequel on peut trouver des titres anglais et français mais pas de référence à la Bretagne. Il est donc résolument très rock. Avec Archie Kramer (2004), le groupe passe un nouveau cap puisque plusieurs chansons sont calibrées pour la radio. On y retrouve d’ailleurs le titre Au conditionnel dont le succès n’est plus à présenter. Après La cerise (2007), le groupe annonce sa séparation en fin de tournée. Ils se reformeront cependant quasiment 10 ans après (2016) pour sortir Plates coutures (2017). Un album qui leur permet de parler des problèmes de société qui les touchent, tout en gardant leur univers musical résolument rock’n roll. C’est donc le début d’une nouvelle aventure, puisque le 3 février 2023 est sorti leur dernier album en date, Miscellanées bissextiles, dont nous allons parler plus en détail dans cet article. Les prémices du nouvel album C’est en juin 2021 que tout a commencé avec un nouveau titre en anglais : Bet you and I. On a même eu la chance d’avoir la version mixée par le célèbre producteur de musique anglais, Brian Rawling. Producteur qui a notamment produit Cher. Suite à cette chanson, Matmatah nous laisse sur notre faim. En effet, il faudra attendre fin 2022 pour voir défiler les nouveautés. Tout d’abord, le single Brest-même en novembre 2022. Puis, Hypnagogia le mois suivant. Enfin, avec la nouvelle année est arrivé un troisième titre très rock’n’roll : Fière allure. Le clip de ce dernier révèle notamment nombre de photos d’archives. Ainsi, on y voit les cinq membres du groupes enfants, déjà devant leurs instruments et respirant la joie de vivre (sauf pour Eric Digaire, mais on lui pardonne). Matmatah « Quitte les sentiers battus« S’il y a bien une phrase qui peut résumer cet album, c’est un extrait de l’entêtante L’aventure : « quittons les sentiers battus« . C’est en effet ce qu’à fait Matmatah en enregistrant entre Brest, Hérouville, Auray ou encore la Macédoine du Nord. Et bien sûr, ce sixième opus est toujours auto-produit. À l’écoute de Miscellanées bissextiles on se rend compte qu’il n’y a pas de règles. Les musiques n’ont pas de thème commun. Ni forcément de logique. Et pourtant, elles s’enchaînent naturellement. Stan précisait que « Matmatah fait ce qu’il veut » et nous sommes bien d’accord ! C’est d’ailleurs ce qui en fait un grand album car on sent que les chansons sont à leur place tant elles sont voulues par le groupe. https://youtu.be/JAJPFW3VLY8 Histoire de bien déroger à la règle de « Faites des chansons qui peuvent passer en radio », Matmatah démarre son album par une musique de – tenez-vous bien – environs 20 minutes : Erlenmeyer. Un mélange de toutes sortes de rythmes et de genres qui peut en surprendre plus d’un. Malgré sa longueur, on ne s’ennuie pas, se laissant prendre par le flot. Évidemment, on retrouve les influences bretonnes chères à Matmatah. Trenkenn Fisel et Brest-même sont de ces chansons dont le rythme vous colle à la peau, salée par l’air marin. D’un autre côté, on peut entendre des musiques engagées : Populaire, SklogW et Obscène Anthropocène critiquent tour à tour la vindicte populaire, l’inaction des hautes sphères et la transformation néfaste de la Terre par l’Homme. Si vous nous demandiez nos coups de coeur, nous n’aurions aucun mal à vous répondre. Hypnagogia vous entrainera dans un univers flottant, entre rêve et réalité. On ne peut s’empêcher de bouger lentement sur cette mélodie, pour profiter de chaque sensation que la musique et la voix hypnotique de Tristan nous procurent. D’un style totalement différent, L’aventure nous a particulièrement séduit. C’est une chanson qui vous mettra de bonne humeur et qui vous invitera à vivre tout ce qui s’offre à vous. Après tout, nous n’avons qu’une seule vie et « les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais ». Et vous, qu’avez-vous pensé du nouvel album de Matmatah ? AZRAEL SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin