Sum 41, un concert à guichets fermés au Zénith de Caen.
Pour son avant dernière date en France, Sum 41 s’est produit le 24 octobre au Zénith de Caen ! Avant leur ultime passage en France par l’Accor Arena de Paris le 23 novembre 2024, Sum 41 s’est produit au Zénith de Caen. Une soirée basée sur la nostalgie et la bonne ambiance. Il faut dire qu’il y a peu, Sum 41 a annoncé l’arrêt de leur carrière musicale après une tournée d’adieu. Quoi de mieux pour se quitter que des concerts ? Une ouverture de soirée sous le signe du punk. Ce soir, c’est The Bronx qui a eu l’opportunité d’ouvrir le show. Une première partie qui diffère légèrement du reste de la tournée européenne puisque c’est le groupe britannique Neck Deep qui prendra le relai, notamment à l’Accor Arena (Paris) le 23 novembre. The Bronx est un groupe de punk tout droit venu de Los Angeles. Formés en 2002 le groupe est composé du chanteur Matt Caughthran, des guitaristes Joby J. Ford et Ken Horn, du bassiste Brad Magers et du batteur Joey Castillo (ex- Queen of the Stone Age de 2002 à 2012). Leurs sons punk hardcore voire garage punk posent directement les bases et l’ambiance du concert. Les fans de la série de jeux vidéos Need for Speed ont d’ailleurs probablement entendu l’un de leurs titres puisque Notice of Eviction apparait dans Need For Speed Underground (2004) et Around the Horn dans Need for Speed Carbon (2006). Deux titres présents sur leur premier album éponyme en 2004. Année de sortie de We’re all to blame de Sum 41. The Bronx ont mis une ambiance intense au Zénith de Caen dans un style qui n’est pas sans rappeler Rage Against The Machine. Les pogos s’enchaînent tels un échauffement hardcore pour un marathon (ou un match de boxe). Dans le public, les premiers wall of death et slam font timidement leur apparition. Matt Caughthran, The Bronx, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Matt Caughthran, The Bronx, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Une playlist incroyable En attendant Sum 41, c’est entre les deux shows que la meilleure playlist d’attente que nous ayons pu entendre a fait son apparition. Mieux que des musiques d’attentes téléphoniques ou d’ascenseurs, des sons à en faire des crises cardiaques émotionnelles. Que des titres figurants dans ma playlist « NOT A PHASE » et qui ont marqués la générations d’emo rockeurs des années 2000. Cela signifie donc : Paramore, Fall Out Boy, Simple Plan, Green Day, The Offspring, My Chemical Romance,… De quoi faire imploser nos cœurs d’emo/adolescents sans aucun doute ! Une arrivée enflammée Suite à cet intermède emo, Sum 41 arrivent en fureur sur scène après une entrée fracassante sur T.N.T de AC/DC. C’est parti pour une soirée bouillante qui nous prépare à la température des enfers ! En guise de premier titre, Sum 41 joue Motivation. De quoi poser les bases pour la suite du concert : des pogos, des slams et des flammes ! Et quel concert enflammé que ce soit sur scène ou dans le public ! Sum 41 sont ravis d’être là et nous aussi ! Les gens présents dans la salle sont déchaînés, heureux de voir (ou revoir) Sum 41 avant leur séparation. Une setlist bien conçue Dès les chansons suivantes ils enchaînent déjà avec un classique : The Hell Song et Over My Head (Better off Dead). La setlist fut d’ailleurs plutôt bien conçue. Les titres phares du groupes s’enchaînaient tels que Walking Disaster et With Me. Il y a également eu de beaux moments doux, bercés par des titres tels que War, Some Say, ou encore Pieces. Mais l’ambiance reprenait instantanément dès les sons plus pop punk du groupe. Quelques petites reprises se sont glissées dans la setlist comme Smoke On The Water (Deep Purple) Raining Blood (Slayer) ou encore Master of Puppets (Metallica). Il est également important de souligner que c’est une des plus longues setlists que nous avons pu voir puisqu’elle était composée de … 31 titres ! Dave Baksh, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Deryck Whibley, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Des rappels gravés en mémoire Soulignons quand même que le concert n’a pas eu un mais deux rappels. Et ce ne fut pas n’importe quels rappels ! Les titres choisis étaient une rétrospective « rapide » de leur carrière passant par leur premier album, Half Hour of Power avec la chanson Summer jusqu’au dernier album studio sorti Heaven :x: Hell avec le titre Waiting on a Twist of Faith. D’autres titres nous on également fait chaud au cœur avec So Long Goodbye qui n’avait pas été joué depuis 2007 et Skumfuk que Sum 41 considèrent comme l’hymne des fans qui portent le même nom. Entre tous ces beaux moments : le grand, indémodable et entraînant In Too Deep a été placé dans ce rappel. Un concert et une tournée sous le signe de la nostalgie C’est avec émotion que le concert se termine et que nous disons aurevoir à Sum 41 après leurs quasi trente ans de carrière (28 pour être exacts). Ce n’est pas sans un pincement au cœur que l’on se dit aurevoir. Mais c’est avec de le cœur rempli d’amour et d’adrénaline que la séparation se fait. Bonne route Sum 41 ! Nous ne vous oublierons pas puisque l’on se reverra sûrement à la dernière date européenne à Paris le 23 novembre pour nous dire définitivement adieu. Deryck Whibley, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Tom Thacker, Jason McCaslin et Dave Baksh, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Et vous, serez vous présent pour le dernier concert de la tournée européenne de Sum 41 le 23 novembre à l’Accor Arena de Paris ? Mélanie Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. 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Retour sur le Paris Fan Festival 2023
Les 15 et 16 avril, la capitale accueillait la 2e édition du Paris Fan Festival. Un rendez-vous pop culture qu’il ne fallait pas manquer ! Après une première édition remarquable en mai 2022, le Paris Fan Festival est revenu ce week-end à Paris. Cette fois-ci, c’est au Parc des Expositions de la Porte de Versailles que le rendez-vous a été donné. Si l’on avait pu rester sur notre faim quant à la petite taille de la salle choisie l’an dernier, il n’en est rien cette année. En général Pour cette deuxième édition du Paris Fan Festival, les organisateurs nous ont promis toujours plus d’animations, de rencontres, d’expositions… Et nous n’avons pas été déçus. La diversité des exposants et le programme varié a permis de réjouir petits et grands. Ce, qu’ils soient venus pour le côté manga / animé, les univers Marvel et DC comics, ou encore les rencontres avec les stars internationales du petit écran. Première bonne surprise lors de notre arrivée : le découpage du hall en plusieurs espaces thématiques, facilitant la fluidité et le repérage pour les visiteurs. Ainsi, chaque pôle est bien délimité et la cohérence des stands appréciable. Par exemple, la zone la plus vaste était réservée au gaming. S’en suivent l’espace manga & animé, les comics & BD, les jeux & jouets, la fantasy et enfin, la science-fiction. Le fond de la salle est quant à lui réservé aux artistes, qu’ils soient jeunes créateurs ou invités principaux du festival. Des invités de marque Si l’an dernier, le Paris Fan Festival avait marqué les esprits avec notamment les venues de Matt Smith (Doctor Who, House of the Dragon), Charlie Heaton (Stranger Things), Holly Marie Combs (Charmed, Pretty Little Liars) ou encore Tyler Hoechlin (Teen Wolf, Superman and Lois), les invités ne sont pas moins prestigieux cette année. James Marsters alias Spike dans Buffy contre les vampires ainsi que le spin-off Angel, était sans doute le plus attendu ce week-end. Charisma Carpenter, qui n’est autre que Cordelia Chase dans le même univers, nous a également fait l’honneur de sa présence. Enfin, Teri Hatcher (Loïs et Clark, Desperate Housewives) était elle aussi parmi nous. Tous les trois ont participé à des panels sur la grande scène, répondant aux nombreuses questions de leurs fans. Précédent Suivant James Marsters Lors des Q&A, une interrogation est revenue à plusieurs reprises concernant l’industrie du cinéma et son évolution. James Marsters a alors avoué que le plus gros changement qu’il ait pu remarqué avait eu lieu grâce au mouvement #MeToo. Mouvement qu’il soutient d’ailleurs fervemment. Dans cette optique, il a parlé de son expérience lors du tournage de la série Marvel Runaways. Série dans laquelle il interprète le personnage de Victor Stein. En effet, lors de chaque début de saison, l’équipe rencontrait un avocat afin de leur expliquer ce qui pouvait ou non être fait. Ainsi, ils savaient quel comportement adopter les uns envers les autres. Pour exemple James a entre autre cité les blagues possibles ou encore les zones du corps que chaque personne autorisait à toucher ou non. Par ce biais, tout le monde s’est alors senti plus en sécurité et détendu lors du tournage. Charisma Carpenter De son côté, Charisma Carpenter a rebondit sur le fait que désormais, beaucoup plus de gens osent parler et dénoncer les discriminations. Cependant, ce sont ces personnes-là qui subissent encore malheureusement une pression supplémentaire. Elle a ajouté que « on essaie toujours de les blâmer et ils perdent trop souvent leur travail ». En suivant, elle a abordé la communauté virtuelle qu’elle a créée : MyCon. Il s’agit d’une plateforme née suite à l’arrêt des conventions physiques pendant la crise sanitaire. Charisma a d’ailleurs expliqué qu’elle recevait de nombreux messages de la part de ses fans sur les réseaux sociaux. Lesquels, avouaient souvent se sentir seuls ou apeurés et avoir besoin d’une présence encourageante, réconfortante. Ainsi, l’idée de rencontres virtuelles était une façon de pallier le manque de revenus pour les acteur•ice•s tout en restant présent pour leurs communautés. Par ailleurs, c’était aussi un moyen de montrer aux fans qu’ils avaient toujours envie d’être à leurs côtés. Précédent Suivant Comme dans tout événement de ce genre, des séances photos et dédicaces étaient programmées. Les fans les plus férus ont donc pu repartir avec leur sésame en main. Le tout, moyennant quelques euros évidemment ! L’espace jeunes créateurs Amay Sancha Pas loin de 20 jeunes créateurs ont cette année installé leur stand pour présenter leurs créations, aussi diverses soient-elles. Bijoux faits mains, prints, pins, porte-clés, pierres… Il y en avait pour tous les goûts. Parmi eux, nous avons retrouvé notre petite favorite, Amay Sancha. Présente sur de nombreuses conventions, Emma propose des prints, des marque-pages, des pins (etc.) issus de divers univers : Stranger Things, Harry Potter, Disney… Vous pourrez d’ailleurs la retrouver bientôt au Stranger Fan Meet, à la Comic Con de Bruxelles puis de Londres, ou encore à la Japan Expo cet été. N’hésitez pas à lui faire part de vos idées de personnages pour de nouveaux designs, elle est très attentive aux demandes ! Emma sur son stand Amay Sancha lors du Paris Fan Festival Maat Nous avons également fait la connaissance de Maat, qui nous a attiré l’œil avec ses dessins de Steddie (nom du ship de Steve Harrington et Eddie Munson dans la série Stranger Things). Âgée de 28 ans, elle sort tout juste de ses études et essaie de se lancer en créant ses prints, charms, pins et stickers qu’elle propose également sur sa boutique en ligne, tout en faisant leur promotion sur ses réseaux Twitter et Instagram. Afin de maximiser ses chances de pouvoir vivre de sa passion, elle dispose également d’un Patreon. Dessinant depuis toute petite, elle voulait tout d’abord se lancer en créant ses propres histoires, comics ou webtoon. Mais c’est un processus assez compliqué et long. Pour commencer, elle a alors préféré se concentrer sur l’illustration et reviendra peut-être, lorsqu’elle aura trouvé une certaine stabilité financière, sur ses projets de BD car elle déborde d’idées. Nous, c’est tout ce qu’on lui souhaite ! Maat tire ses aspirations du monde du jeu vidéo (Undertale), des séries américaines (Stranger Things), des
Séries Mania 2023 : Qu’en a-t-on retenu ?
Maintenant que Séries Mania est terminé, retour sur une édition qu’on a particulièrement appréciée ! Du 17 au 24 mars, Lille s’est mis aux couleurs du Festival Séries Mania. De son expo Don’t Skip It aux masterclasses en passant par les nombreuses projections, on vous raconte notre festival ! Don’t Skip It : l’exposition sur les génériques Cette année, Séries Mania a décidé de tout miser sur les génériques. Dès vendredi 17 mars, nous nous sommes donc rendus au Village Festival installé au Tri Postal pour profiter de l’exposition leur étant consacrée : Don’t Skip It. Pour notre part, on l’a trouvé très intéressante. D’une, car elle revenait sur les génériques de séries de leur création à nos jours. De deux, car si les génériques étaient importants, ils ont été mis en scène. Ainsi, nous nous sommes retrouvés tantôt dans un salon digne des années 60, tantôt dans une chambre adolescente inspirée des années 90-2000. On a particulièrement apprécié l’accent mis à la fois sur l’écriture de la musique et la conception de son imagerie. De ce fait, nous pouvions observer des feuilles de timbres, des esquisses dessinées de génériques ou encore divers logo de séries. Outre la possibilité de regarder de nombreux génériques (Mission Impossible, Buffy, Dexter ou encore Game of Thrones), il était possible d’en écouter. Car ce que l’on retient le plus souvent, c’est bien la musique ! Pour cela, il suffisait de mettre un casque sur vos oreilles afin de vous retrouver dans une bulle. Bonus, Don’t Skip It n’a pas oublié de mettre en avant les femmes. Toute une série de panneaux est d’ailleurs revenue sur le mouvement #MeToo et ses conséquences. En effet, grâce à cela, les femmes ont pu se faire davantage de place dans le milieu. C’est notamment le cas de l’artiste Aura Lewis, choisie pour créer une vingtaine d’aquarelles pour le générique de Mrs. America. Masterclasses et conférences Cette année, Séries Mania nous a gâté avec des rencontres plus que qualitatives. De Brian Cox à Lisa Joy, en passant par Cécile de France, Tomer Sisley et Marcia Cross, il y avait de quoi se réjouir. Sans parler des nombreuses conférences aux sujets tous plus intéressants les uns que les autres. On l’avoue, on ne s’est pas rendu à la masterclasse de Brian Cox car elle avait lieu en même temps qu’une projection importante à nos yeux. Et si on pensait avoir le temps de la regarder en replay sur SeriesManiaPlus, on a clairement manqué de temps. En revanche, nous n’avons pas laissé filer celle de Marcia Cross. On y a d’ailleurs découvert une actrice pleine d’humour, humble et très inspirante. Pour tout vous dire, on retiendra de ce moment le fait qu’elle ait enjoint toute personne à « croire en nos rêves et de ne laisser personne nous arrêter ». Durant cette masterclass, elle n’a pas hésité à aborder son cancer de l’anus en ces termes : « Je voyais le combat comme une façon de rester en vie. La vie n’est pas un fleuve tranquille, la clé c’est de se relever ». Autant dire qu’après 2 heures à l’écouter, on est ressortis très inspirés. Nous avons également profité du festival pour assister à la conférence Les séries ont-elles du style ? Un excellent choix tant Stéphane Foekinos et Hugo Bardin on maîtrisé le sujet avec beaucoup d’humour. De plus, le duo n’a pas hésité à mettre l’accent sur la mode féminine. Notamment, en revenant sur le fait qu’aujourd’hui, les marques pouvaient décider d’un show plus que l’inverse. Autant vous dire que leur avis sur Emily in Paris n’est pas très sympa ! Ce qui n’est pas pour nous déplaire. On lui a toujours largement préféré sa pionnière, Sex and The City. Nos séries favorites Encore une fois, nous avons eu de quoi nous mettre à croquer sous la dent. Pendant une semaine complète, nous avons essayé de regarder un maximum de séries. Sur place ou depuis notre appartement lillois. Car s’il y a une très bonne chose depuis la pandémie, c’est bien l’apparition de la plateforme SeriesManiaPlus. Grâce à elle, les personnes ne pouvant se déplacer sur le festival peuvent également le suivre. Dans notre cas, nous nous en sommes servi pour rattraper des séances que nous souhaitions absolument voir. Mais revenons-en plutôt aux séries. Si nous n’en avons pas vu autant que souhaité, nous avons tout de même eu d’énormes coups de coeur ! On vous propose donc de découvrir parmi les séries que nous avons vu, celles qui nous ont touché ! Désobéir : Le choix de Chantale Daigle Dans un premier temps, nous avons eu l’occasion de voir au Majestic Désobéir : Le choix de Chantale Daigle. Cette série québécoise revient sur l’histoire réelle de Chantale Daigle, une jeune femme ayant reçu une injonction de la part de son ex-conjoint afin qu’elle ne puisse pas avorter. Ce, alors même que l’IVG avait été décriminalisé l’année précédente. Nous avons aimé détester ces deux épisodes qui reviennent sur l’affaire Trembley contre Daigle. Nous insurger contre cet homme qui pense avoir droit sur le corps d’une femme, la contraignant à garder un enfant dont elle ne veut plus. Et tout cela pour quoi ? Par frustration d’une rupture alors que la relation entre les deux était clairement malsaine. En effet, Trembley y apparaît clairement comme un pervers narcissique, manipulateur et extrêmement jaloux. Qui voudrait d’un enfant dans ce cas ? Grâce à cette série, on se rend compte d’à quel point il est simple de faire basculer un droit acquis. À quel point il est d’ailleurs actuellement facile de revenir dessus comme sont en train de le faire les Etats-Unis. Même en France, des messages anti IVG ont été tagués sur les murs d’un planning familial à Strasbourg. On vous l’assure mesdames, nos droits ne sont jamais acquis ! Little Bird Voilà une série que nous attendions avec impatience. En effet, Saevin ayant pour passion depuis son enfance la culture autochtones, nous ne pouvions pas passer à côté de Little Bird. D’autant plus que cette série