Nous sommes les Wildcats – Siobhan Vivian

Après « La Liste », Siobhan Vivian revient avec un roman coup de poing, « Nous sommes les Wildcats » paru le 17 juin chez Nathan. Nous sommes les Wildcats signe le retour de Siobhan Vivian sur nos étagères croulantes de livres. Sorti le 17 juin 2021, il aborde la toxicité des manipulations ainsi que les mensonges pour arriver à ses fins. On vous en dit plus sur ce livre dévoré en quelques heures tant il est prenant. Avis Général Nous sommes les Wildcats nous offre de suivre les péripéties d’une équipe féminine sénior de hockey sur gazon. Une aventure de 24 heures au cœur des problèmes que rencontrent les filles. Parmi eux, mensonges et non-dits. Pour cela, Siobhan Vivian fait preuve d’originalité puisque le roman retrace ces heures à travers six points de vue différents. Points de vues qui nous permettent de découvrir les forces et failles de chacune des six joueuses. À noter que toutes sont issues de milieux sociaux différents, d’origines différentes. Comme le soulève si bien Ali, Luci se rend-elle compte qu’elles ne sont que deux personnes racisées dans l’équipe cette année ? Au fil des pages on sent combien la pression mise sur leurs épaules est énorme. Autre point soulevé : la manipulation de leur coach. Afin d’envenimer les choses, il joue sur leur avenir pour mieux assouvir le sien. Cependant, les filles forment une équipe et elles lui réservent bien des surprises ! Ainsi, une certaine tension est palpable jusqu’à un dénouement laissant sur sa faim. En effet, l’issue du match n’est pas révélé. Une charge que Siobhan Vivian laisse à l’imagination du lecteur. We are the Wildcats – Couverture étrangère Une prévention sur le sport féminin Nul doute que Nous sommes les Wildcats serait à mettre entre toutes les mains. En effet, avec ce livre, Siobhan Vivian met en avant ce qui se produit dans la réalité : sous-estimation des sports féminins au profit des sports masculins et mental des athlètes relégué dans une zone sombre. À travers le regard de la toute jeune Luci, une partie des règles que les filles doivent respecter sont abordées. On compte parmi elles l’obligation du port d’une jupe ou robe les jours de match, l’interdiction de porter un jean ou encore proscription du maquillage, des bijoux ou des parfums. Pourtant, tant elles sont douées, les joueuses de cette équipe senior sont les seules à être désignées par le nom « Wildcats ». Preuve en est, certaines comptent déjà des sélections en équipe nationale ou obtiennent des bourses pour différentes universités. Grâce à ce roman, il serait sûrement possible d’ouvrir le débat sur ces sujets sensibles au sein d’écoles, mais aussi des clubs. Ainsi, élèves et athlètes disposeraient d’un meilleur accompagnement et d’une écoute afin d’éviter que de telles situations se répètent. Illustration « We are the Wildcats » ©Michelle Kondrich Un livre en lien avec l’actualité Alors que les JO de Tokyo – valides entendons-nous – se sont clos il y a peu, nous n’avons pu nous empêcher de faire un rapprochement avec Nous Sommes les Wildcats. En effet, de nombreuses athlètes y ont fait entendre leur voix. Et ce, pour des raisons diverses abordées dans ce roman. Sexisme dans le sport La santé mentale dans le sport La majorité du roman s’attarde d’ailleurs sur le moral des six joueuses. De leur point de vue mais aussi via les paroles que leur renvoient leur coach. En effet, selon lui, si ça ne va pas dans leur tête, elles perdront le match. On découvre également leurs blessures portées seules, leurs nons-dits, les mensonges et manipulations. Est aussi évoquée la notion des abus, si petits soient-ils, qui les empêchent d’avancer et de créer une cohésion parfaite. En France, ce phénomène se produit régulièrement. Notamment avec LE sport considéré comme masculin par excellence : le football. Il y a quelques années, une banderole mysogyne « Hommes au stade, Femmes à la cuisine » était en effet apparue lors d’un match de l’Olympique Lyonnais. Ce, alors même que l’équipe féminine gagne – encore aujourd’hui – plus de titres européens que leurs collègues masculins. Pourtant, les stades restent partiellement vides en raison de leur « jeu plus lent, moins technique et donc moins attrayant » (dixit certains hommes). Misogynie lors du match OL-LOSC le 28 janvier 2017 Les frustrations de l’adulte et leur dangerosité Nous l’évoquions un peu plus haut, Nous sommes les Wildcats, Siobhan Vivian revient sur les mensonges et la manipulation d’un adulte auprès de jeunes athlètes. Un fait reconnu quelque soit le pays et les coutumes. En effet, les adultes n’hésitent pas à mettre la pression sur les épaules de leurs enfants. Et ce, que cela concerne les activités extra-scolaires ou scolaires. Cependant, certains pays mettent la barre toujours plus haut. Par exemple, aux USA, les études sont si chères que décrocher une bourse pour rentrer à l’université devient une nécessité. Bourse d’excellence obtenue de deux façons : de très bons résultats en cours ou une bourse sportive. Ainsi, la pression est mise sur les épaules des enfants dès le plus jeune âge. Certains ont même un plan de vie tout tracé dès la naissance tandis que d’autres le découvre au cours de leur scolarité. Lorsqu’un enfant excelle dans une discipline, que ça lui plaît, pourquoi pas ? Cependant, la pression dont nous parle Siobhan Vivian dans ce roman est encore différente. Plus perverse. Il s’agit de celle des adultes frustrés de ne pas avoir atteint leurs objectifs de vie ou sportifs. Par exemple, ce vieux médecin qui rêvait d’être chirurgien ou cet entraineur de seconde zone qui souhaitait devenir un grand champion dans sa discipline. Vous la voyez venir cette frustration ? Dans Nous somme les Wildcats, ce dernier exemple prime. L’entraîneur oscille entre la manipulation, les mensonges et l’abus de pouvoir. Outrepassant ses droits et devoirs envers les filles qui lui sont confiées. Malgré le sacré palmarès – contrairement aux équipes masculines du lycée -, leur coach souhaite trouver une meilleure position sociale que son poste actuel. Pour cela, il est prêt à tout, quitte à ce qu’une joueuse se blesse au point de ne plus pouvoir évoluer. Quitte à faire croire à certaines joueuses qu’elles sont spéciales. Assez pour avoir une relation privilégiée avec lui.
Main Square en balade : 8 concerts exclusifs en ligne

Du 2 au 4 juillet 2021, le Main Square en balade explore la région avec 8 concerts exclusifs en ligne. Annulé pour la deuxième année consécutive, le Main Square Festival tient à offrir des concerts en ligne à ses festivaliers grâce à un Main Square en balade. Du 2 au 4 juillet 2021, ce sont pas moins de 8 concerts tournés dans 8 lieux symboliques des Hauts-de-France qui seront diffusés en ligne. Peur de les manquer ? Pas d’inquiétude, vous pourrez les retrouver ici-même ! Yseult au château de Chantilly La première session du Main Square en balade dans les Hauts-de-France nous emmène dans l’Oise. En effet, c’est au Château de Chantilly que, telle une reine, Yseult compte nous enchanter. Et quitte à nous plonger corps et âme dans son univers, quoi de mieux qu’une session piano-voix ? Car c’est bien ce qui nous sera proposé. Passée par l’Aéronef de Lille il y a quelques jours, la révélation féminine de l’année 2021 promet un moment intime dans un décor à la hauteur de son talent. Pour en profiter, rendez-vous le vendredi 2 juillet à 20h ! https://www.youtube.com/watch?v=b–OTfH6rhM Feu ! Chatterton à Arras La soirée se poursuivra à 21h30 avec le groupe parisien Feu ! Chatterton. À leurs côtés, le Main Square joue en quelque sorte à domicile puisque c’est le Beffroi de l’Hôtel de ville d’Arras qui les a accueilli. https://www.youtube.com/watch?v=RfXrKyO6Rzc%20rel=no%20playsinline=yes Patrice aux Hortillonages d’Amiens Pour cette seconde journée de Main Square en balade, le festival a fait appel à l’auteur, compositeur et interprète allemand Patrice. Au gré de ses chansons, nous serons amenés à profiter des jardins flottants des Hortillonnages d’Amiens. Nul doute qu’après cela, le Main Square nous donnera envie d’y déambuler à notre tour. https://youtu.be/Vxa9vT8hSFs%20rel=no%20playsinline=yes Marcel et son Orchestre au Stade Bollaert-Delelis Chaque année le Main Square met en avant des artistes régionaux via son tremplin et sa programmation générale. Règle non dérogé avec l’invitation de l’un des groupes les plus représentatifs de la région : Marcel et son Orchestre. Quant au lieu, c’est le temple du foot nordiste, le Stade Bollaert-Delelis (Lens), qui a été choisi pour célébrer le rock festif du groupe originaire du Boulogne-Sur-Mer. Une revanche pour les festivaliers qui auraient dû les voir ce weekend à la Citadelle d’Arras. Rendez-vous à 20h, le 3 juillet pour un peu de folie ! https://youtu.be/h16s-LLbVDs%20rel=no%20playsinline=yes Henri PFR à Haillicourt La soirée du 3 juillet se terminera à 22h avec la diffusion d’un live du DJ belge Henri PFR. Tourné sur les Terril du Pays à Part à Haillicourt, le Main Square en balade nous promet un live chill qui devrait faire du bien à plus d’un spectateur derrière son écran. https://youtu.be/e0xhn6SFyXI%20rel=no%20playsinline=yes P.R2B au Château d’Hardelot Après un début de festival au Château de Chantilly, ce dimanche 4 juillet, le Main Square en balade nous emmène dans un autre château. En effet, c’est au sein du Théâtre Elisabéthain du Château d’Hardelot que se produira P.R2B à 17h. Si comme nous son nom ne vous dis rien, sachez que P.R2B – Pauline Rambeau de Baralon – est une autrice-compositrice-interprète et réalisatrice originaire du Cher. Et on l’avoue, on a hâte de découvrir son univers aux accents pop synthétique dont recèle son premier EP, Des Rêves (2020). https://youtu.be/U8YgFqNOhNA%20rel=no%20playsinline=yes Chilla au FRAC Grand Large À 19h, Chilla prendra le relai. Repérée par Bigflo et Oli il y a quelques années, la rappeuse franco-malgache déclamera ses textes engagées au FRAC Grand Large de Dunkerque. Cette session sera l’occasion de (re)découvrir son univers ! https://youtu.be/YwTT8YdpdRo%20rel=no%20playsinline=yes Skip The Use au Familistère Qui de mieux qu’un groupe régional pour conclure cette édition du Main Square en balade ? En effet, ce sont les nordistes Skip The Use qui prendront possession du Familistère de Guise. Un live endiablé à découvrir dès 21h en ce dimanche 4 juillet. https://youtu.be/0YZUUSTO–E%20rel=no%20playsinline=yes On vous donne rendez-vous en 2022 pour une nouvelle édition du Main Square à la Citadelle d’Arras Y sont déjà programmés : Sting, The Black Eyed Peas et Twenty One Pilots.
Alan Rickman : Du théâtre à l’écran

De sa voix mémorable à ses rôles marquants, en passant par son engagement, Alan Rickman a tout d’un homme inspirant ! Le décès d’Alan Rickman, on s’en souvient comme si c’était hier. Les mains pianotant sur son clavier, Raine effectuait ses recherches pour un mémoire autour de l’esthétique du film A Little Chaos (Les Jardins du Roi). Chaos, c’est la sensation que nous avons eu à l’annonce de la nouvelle. En son honneur, retour sur cet homme dont la voix profonde et les rôles nous ont marqué. Une voix mémorable Rien qu’à l’entente du nom Alan Rickman, on est persuadées que la première chose qui vous vient à l’esprit est sa voix. Mais saviez-vous que ce timbre profond, lent et calme, c’est à un handicap de l’enfance qu’il le doit ? En effet, en raison de sa mâchoire inférieure très serrée, il lui était impossible d’articuler. Résultat, ses paroles sortent de manière étouffées. Avouons-le, cela n’a aucun inconvénient tant il est capable de nous faire frémir au moindre mot. Et en parlant de frémir, son interprétation du Vicomte de Valmont dans l’adaptation théâtrale de Christopher Hampton des Liaisons Dangereuses en 1985 doit son succès à cette voix inoubliable. The Guardian assurait même qu’avec « cette voix traînante empreinte de largeur, et ce visage impassible, il se glisse sournoisement et imperceptiblement dans l’action comme un chat qui connaît le chemin vers la crème« . À noter que suite à ce succès, l’acteur britannique désirait reprendre ce rôle dans Les Liaisons Dangereuses de Stephen Frears. Malheureusement, la production lui a préféré John Malkovich dont la carrière était plus florissante. Imaginez la dimension qu’aurait pu prendre le film si Alan Rickman en avait fait parti. Lindsay Duncan (Marquise de Merteuil) et Alan Rickman (Valmont) – Les Liaisons Dangereuses Courant 2008, une étude de l’Université de Sheffield conduite par le Professeur Andrew Linn a même affirmé que Alan Rickman avait une voix parfaite. En effet, après la notation de 50 voix basée sur une combinaison impliquant tonalité, fréquence, intonation, vitesse et mots à la minute, Rickman est arrivé en première position. On y retrouve également Jeremy Irons et Dame Judy Dench. Alan Rickman et le théâtre S’il est reconnu pour sa carrière cinématographique, il ne faut pas oublier qu’Alan Rickman vient avant tout du théâtre. Théâtre qu’il n’a jamais oublié, y revenant fréquemment au court de sa carrière. Parmi son nombre de crédits impressionnant, on compte pas moins de 13 pièces de Shakespeare. Enfin, 10 puisqu’il a endossé à deux reprises le rôle de Jacques dans Comme il vous plaira, joué Angelo, puis Friar Peter dans Mesure pour Mesure et Laertes, puis, Hamlet dans la pièce éponyme. Alan Rickman dans le rôle d’Hamlet | Mise en scène : Robert Sturua | Londres | 1992 N’ayant jamais eu l’opportunité de le voir sur scène, on aurait tout donné pour être assez âgé à l’époque pour le découvrir face à Helen Mirren dans Antoine et Cléopâtre ou dans une pièce d’Anton Tchekhov. En effet, il a joué dans Oncle Vania et La Mouette. Plus étonnant encore, si l’on connait les différents interprètes au cinéma de Sherlock Holmes, saviez-vous qu’Alan Rickman avait endossé les traits du célèbre détective dans une pièce en 1976 ? Nous non, mais on aurait adoré voir ça. D’autant plus que c’est David Suchet – alias Hercule Poirot – qui y incarnait le Professeur Moriarty. Alan Rickman (Sherlock Holmes) et Michael Hugues (Dr. Watson) lors d’une représentation de Sherlock Holmes au Birmingham Rep (1976) Des antagonistes iconiques On ne va pas se le cacher, les incarnations les plus marquantes d’Alan Rickman restent des « méchants ». À commencer par le charismatique, élégant et rusé Hans Gruber (Die Hard : Piège de Cristal). Premier rôle, premier succès. D’ailleurs, si Gruber reste aujourd’hui l’un des meilleurs vilains de tout les temps, c’est entièrement grâce à son interprète. En effet, en se détachant du cliché du terroriste, il a permis à son personnage de prendre une nouvelle dimension. Évidemment, nous ne pouvions aborder ses rôles d’antagonistes sans mentionner le Shérif de Nottingham (Robin des Bois : prince des voleurs). Rôle accepté uniquement après avoir eu carte blanche concernant la création du personnage. Personnellement, rien que la vue de sa coupe de cheveux suffit à nous effrayer. Mais celui qui vous a certainement le plus marqué reste certainement Severus Snape. Ayant campé le rôle pendant 10 ans, Alan Rickman a offert au personnage tout ce dont nous pouvions rêver – jeunesse en moins -. Car bien que Snape haïsse Potter, le jeu de l’acteur transpire l’histoire en résultant. Un background dont lui seul avait le secret depuis le premier film. Un acteur capable de tout jouer Bien que la carrière d’Alan Rickman ait tardivement décollé, sa filmographie n’en reste pas moins conséquente. De la romance à la comédie en passant par le drame, la palette de l’acteur est impressionnante. De part son aisance à jouer des antagonistes, le drame lui colle à la peau. On le retrouve notamment dans le téléfilm Raspoutine (1996) ainsi que dans Dark Harbor (1998), drame lent et complexe ou il se retrouve face à Norman Reedus. Il apparaît également dans Une promesse (2013) de Patrice Leconte. Mais Alan Rickman a un véritable sens de l’humour et l’a prouvé à plusieurs reprises. Notamment en jouant dans Galaxy Quest, Gambit : Arnaque à l’anglaise ou Blow Dry. Dans ce dernier, il nous a d’ailleurs étonné en coiffeur habitué des concours et délaissé par sa femme. https://thumbs.gfycat.com/CookedAffectionateHoatzin-mobile.mp4 Côté romances, impossible de ne pas citer Raison et Sentiments et son interprétation du Colonel Brandon. Sans compter sur Love Actually qu’on ne peut s’empêcher de regarder chaque année à l’approche de noël ! Qui n’a pas adorer y détester Harry, cet homme attiré par sa secrétaire alors que sa femme – incarnée par Emma Thompson – y est si charmante ? Plus surprenant encore, l’homme est capable de chanter. Vous aurez donc l’occasion d’entendre sa voix grave dans le film Sweeney Todd (2007) de Tim Burton mais aussi dans Gloups ! je suis un poisson et CBGB (2013). On affectionne tout particulièrement ce dernier car il revient sur ce grand club new-yorkais où sont passés de nombreuses pointures musicales (The Ramones, Patti Smith, Sex Pistols, AC/DC…). En parlant musique, Alan Rickman a également posé sa voix sur le titre Start a family de Texas. Il a également chanté en français au cours de l’enregistrement de l’audiobook The Return of the Native de Thomas Hardy. https://www.youtube.com/watch?v=SJIaRnsyaIc Nos rôles favoris Impossible d’aborder nos rôles favoris sans le thriller psychologique Closet Land (1991). Rien que le fait qu’il s’agisse d’une sorte de huis clos permet de nous concentrer
DAVID BOWIE – ICONE DE LA CULTURE POP

Véritable icone de la pop culture, David Bowie laisse derrière lui un héritage certain. Cinq ans après sa disparition, retour sur sa carrière ! Déjà 5 ans ont passé depuis le décès de l’iconique David Bowie le 10 janvier 2016. De ses titres cultes à ses looks inoubliables, le chanteur reste aujourd’hui l’une de nos plus grandes sources d’inspirations. Un style inimitable David Bowie est avant tout l’incarnation de la réinvention à chaque album. Pionnier du Glam Rock avec Marc Bolan, l’icône de la culture pop s’est inspiré de nombreux courants artistiques tout au long de sa carrière. Son talent innovateur et visionnaire lui a notamment valu le surnom de Pablo Picasso de la musique. Il faut dire qu’avec pas moins de 27 albums studio, l’oeuvre laissée derrière lui est aussi conséquente qu’influente pour bon nombre d’artistes. D’après le biographe David Buckley, la mouvance punk rock serait d’ailleurs inspirée du travail de l’artiste britannique. De sa musique, on retient particulièrement sa « trilogie berlinoise » composée des albums Low (1977), Heroes (1977) et Lodger (1979). Enregistré à la fin de l’année 1976 à Berlin-Ouest, ce triptyque a vu David Bowie expérimenter des éléments issus des musiques du monde, de l’électro, du krautrock ou encore de la musique ambiante. Et tout cela, aux côtés du producteur Tony Visconti et l’anglais Brian Eno. Plus tard, David Bowie fera référence à cette trilogie comme une part de son ADN. Quelque part, on peut voir ces albums comme un moyen de remonter la pente. En effet, leurs réalisations font suite à une sombre descente aux enfers du chanteur sur la côte Ouest américaine. En s’établissant en Suisse, puis à Berlin, l’artiste s’est ouvert à la culture. Art contemporain, musique classique et littérature l’ont ainsi inspiré avant qu’il ne reprenne le chemin des studios. À noter que cette convalescence lui a permis de travailler avec son grand ami Iggy Pop sur l’album The Idiot où Bowie teste des sons, enregistrant en parrallèle Low. Parmis ces trois opus on retrouve des titres notables et entêtant comme Speed of Life, Sound and Vision, Beauty and the Beast, Heroes, Blackout, Look Back In Anger, Boys Keep Swinging ou encore Fantastic Voyage. David Bowie et ses tenues iconiques Perfectionniste, David Bowie ne laisse rien au hasard. Scénographies, lumières, maquillages et tenues de scènes sont choisies avec minutie. Et quelles tenues ! Aujourd’hui, toutes sont plus iconiques les unes que les autres. Tantôt Aladdin Sane, tantôt Geisha, Bowie a autant ensorcelé les stylistes de la planète que ses fans. Les couturiers parlons-en ! Parmi eux, le regretté Kansai Yamamoto réputé pour ses créations avant-gardistes et à qui l’on doit justement les tenues de Bowie à l’époque d’Aladdin Sane. Apparas qui resteront certainement les plus emblématiques de la carrière de David Bowie. À l’occasion de The Man Who Sold The World, l’artiste a collaboré pour l’élaboration d’une robe pour homme avec Michael Fish. Le célèbre costume bleu clair porté par David Bowie dans Life On Mars ? a quant à lui été dessiné par Freddie Burretti. Tout comme le costume molletonné de Starman. On peut également cité la créatrice Ola Hudson qui a designé son rôle de Thin White Duke accompagnant la tournée Station to Station. Tout au long de sa carrière David Bowie retrouvera Natasha Korniloff. Elle l’habillera notamment en Pierrot le clown ou dans un costume bouffant marin. Bowie a également offert une place à la jeunesse en faisant confiance à Alexander McQueen pour la confection d’une fabuleuse redingote aux couleurs de l’Union Jack. Aujourd’hui encore, ces tenues toutes plus iconiques et épiques les unes des autres font toujours rêver. Tant et si bien qu’elles font désormais partie de la culture populaire, leurs représentations étant reconnaissables au premier coup d’oeil lorsqu’elles inspirent de nouvelles créations. On peut noter par exemple le shooting photo de Tilda Swinton pour Vogue Italie et i-D en 2003 devant le photographe Craig McDean. La comédienne se présente cheveux teints en rouge orangés, les yeux maquillés à la Bowie, les pauses et les costumes n’étant pas sans nous rappeler le David Bowie du milieu des années 70 ! De l’art du clip En plus de son talent pour la musique et la mise en scène avec ses costumes épatants, David Bowie a offert de superbes clips. On pourrait même dire que chacun de ses clips est un tableau, une scènette. Toujours la main sur son image, l’homme n’a en effet pas hésité à faire appel au plus grands afin de faire vivre morceaux et personnages. Reconnu pour ses photographies d’artistes internationaux (Iggy Pop, Queen, Lady Gaga,…), Mick Rock est passé à la réalisation pour quatre clips de David Bowie : John, I’m Only Dancing, The Jean Genie, Space Odity, et Life on Mars ?. Seuls clips qu’il ait réalisé au cours de sa carrière. On retrouve également le réalisateur David Mallett qui signera une dizaine de clips dont Ashes to Ashes, DJ, Under Pressure, Let’s Dance, China Girl, ou encore Dancing in the Street. Outre des personnes issus de l’univers musical, David Bowie n’a pas hésité à se rapprocher de réalisateurs tels que Gus Van Sant pour la réalisation du clip de Fame ’90 ! Essai concluant qui permettra au réalisateur américain de collaboré ensuite avec les Red Hot Chili Peppers, Elton John, Tracy Chapman ou encore les Hanson entre deux longs métrages. On peut également cité l’appel à la photographe et réalisatrice Floria Sigismondi pour les réalisations de The Stars (Are Out Tonight) et The Next Day. Clip dans lequel apparaît d’ailleurs Tilda Swinton et représente le christianisme de façon satirique. Enfin, le chanteur a fait appel à Johan Renck pour les superbes mises en scène de Blackstar et Lazarus. Deux clips qui nous ont profondément marqué tant on y sentait la fin proche de Bowie. Qu’il nous questionne, nous mette mal à l’aise ou nous laisse sans voix fasse à leur esthétique particulière, la magie opèrent toujours sur nos écrans. De la chanson à l’écran Souvent défini comme un génie de la musique, il ne faut pas oublier que David Bowie est aussi acteur. De caméos
Exposition Pompéi : une visite immersive au Grand Palais !

Jusqu’au 27 septembre, le site archéologique de Pompéi est à l’honneur au Grand Palais de Paris ! Une exposition entre statues, fresques, créations sonores et réalité virtuelle. Initialement prévue au mois de mars, l’exposition Pompéi s’est vue privée de son public pour cause de crise sanitaire. Loin de se laisser abattre, le Grand Palais – en collaboration avec le Parc archéologique de Pompéi -, a permis à de nombreux visiteurs de découvrir l’exposition avant la réouverture du musée. En effet, depuis le 1er juillet, il est possible de (re)découvrir en petit effectif l’histoire de Pompéi, cité figée dans le temps depuis l’an 79, date où le Mont Vésuve, volcan situé sur les hauteurs de la ville, entra en éruption et enfoui la ville de ses cendres. Un parcours entre archéologie et technologie D’entrée de jeu, des ombres projetées de part et d’autres sur les murs nous emmènent au coeur des rues de Pompéi. On y croise des habitants s’interpellant, des charrettes tirées par des ânes, des enfants jouant ou encore des légionnaires en patrouille. Un peu plus loin sur le parcours apparaissent également l’ombre d’ouvriers de chantiers et des touristes se photographiant sur ce site historique. En raison du contexte sanitaire, le Grand Palais s’adapte. Ainsi, les écrans tactiles habituels ont laissé place aux flashcodes à lire sur vos smartphones. Par ce biais, vous pourrez donc reconstituer des fresques ou visionner des animations. Ces derniers, peuvent également faire apparaître en réalité augmentée Livie, l’épouse de l’empereur romain Auguste. À noter que certains espaces sont dédiés aux fouilles effectuées par les archéologues et les chercheurs tandis que d’autres racontent le mode de vie ainsi que le quotidien des Pompéiens et Pompéiennes jusqu’à ce 24 octobre 79. Une cité figée dans le temps À voir les pompéiens déambuler dans les rues de la cité, on comprend qu’ils sont loin de se douter de ce qui les attend. En effet, à l’époque, les romains n’avaient aucune idée que sous cette montagne fertile se cachait un volcan. Volcan qui leur avait pourtant donné un premier avertissement le 5 février de l’an 62 par un tremblement de terre ayant détruit une première fois Pompéi. Un tremblement, c’est d’ailleurs ce que l’on ressent soudainement sous nos pieds. Citadins que nous sommes, nous pensons immédiatement au métro qui circule plusieurs mètres sous nos pieds. Mais ce n’est pas le cas. Alors que la salle s’assombrit, les projections à 360° montrent l’entrée en éruption du Vésuve. Rapidement, des pierres ponces pleuvent, encerclant les habitations. La pluie de cendres finit par jaillir pour laisser place à un silence de plomb dans le Salon d’honneur du Grand Palais. Effet réaliste garanti. La suite de la visite nous fait prendre conscience que l’éruption du Vésuve a figé la cité de Pompéi pour l’éternité. En effet, l’exposition vous propose d’observer des objets retrouvés lors des fouilles. Vous pourrez notamment y trouver des objets décoratifs tels que des sculptures de marbre issus de jardins de villas. Et vous, avez-vous envie de découvrir l’exposition Pompéi ?
Appelez-moi Nathan : Né dans le mauvais corps !
Appelez-moi Nathan lève le voile sur le parcours parfois semé d’embuches des personnes concernées par la transidentité. Un roman graphique signé Catherine Castro et Quentin Zuttion. Roman graphique tiré d’une histoire vraie, Appelez-moi Nathan suit le parcours identitaire de Lila. On vous parle de cette histoire écrite par Catherine Castro et dessiné par Quentin Zuttion qui ne nous a pas laissé de marbre ! Dans Appelez-moi Nathan, Catherine Castro et Quentin Zuttion dépeignent parfaitement les phases auxquelles sont confrontées la plupart des personnes transgenres. L’étant moi-même, j’ai été ravi d’enfin trouver un livre parlant de la transidentité dans mon sens – femme vers homme. Je vous parle donc de ce récit qui m’a permit de me reconnaître dans ce personnage. Stéréotypes de genre D’entrée de jeu, Appelez-moi Nathan renvoie à la figure les stéréotypes de genre auxquels nous sommes confrontés dès notre plus jeune âge. Et ce, que cela soit du point de vue des enfants ou des adultes. En effet, si les filles parviennent à jouer au foot ou au basket avec les garçons en maternelle et primaire, la différence se fait immédiatement ressentir au collège. Rapidement, les garçons vont trouver les filles « nulles » et les exercices physiques vont se différencier. Côté adultes, les parents – s’ils ne le faisaient pas auparavant – vont acheter des vêtements spécifiques à chaque genre. De même pour les cadeaux. Ainsi, malgré les préférences de l’enfant, l’adulte reste maître de la situation et impose ses choix. Vous verrez d’ailleurs Lila enfiler des vêtements féminin afin de faire plaisir à ses parents. Vêtements qui se retrouveront rapidement relégués au fond d’un coffre ou d’une armoire. Bout à bout, ces décisions ne permettent donc pas aux enfants de se trouver et d’assumer qui ils sont. © Catherine Castro & Quentin Zuttion L’image de soi Précédemment, nous vous parlions du collège. Lieu de tous les changements, de toutes les peurs et de l’apparition de la puberté. Bien sûr, Appelez-moi Nathan explique en quoi ce sujet est important en tant que personne transgenre. En effet, le moindre changement est sujet au regard d’autrui. Et quels changements ! Chez les filles, la poitrine se développe et les menstruations s’invitent à la fête. Le tout, accompagné par une poussée de poil inexistants auparavant. Tout comme Lila, j’ai vécu cette période comme un enfer. Auparavant, personne ne me faisait de remarques sur le fait que j’aille à la plage torse nu et vêtu d’un short. Puis, la puberté a changé la donne et je me suis retrouvé bridé par les adultes qui sexualisaient mon corps. Je me suis alors vu imposer des t-shirt et maillots de bain féminins sans que je n’en comprenne la cause. La situation a également changé au collège. Les garçons ne voulaient plus passer leur temps avec moi. J’ai alors commencé à détester ce corps que les adultes me forçait à cacher. Corps devenu aux yeux de tous celui d’un « garçon manqué ». Ni fille, ni garçon. Tout comme Nathan, j’ai ressenti de la colère envers ces gens, ces amis et ce corps qui n’évoluait pas comme je le souhaitais. Sans que je ne le sache, la dysphorie de genre était déjà là. Je ne savais simplement pas, à l’époque, ce que j’étais. © Catherine Castro & Quentin Zuttion La transition S’il est bien une chose appréciable dans Appelez-moi Nathan, ce sont les pensées des parents et de Théo. Un changement de point de vue qui incorpore leurs questionnements sur l’annonce de Nathan concernant sa transidentité. Le roman ne passe également pas à côté des remarques et commentaires transphobes à l’égard de Nathan. Un point important puisqu’il montre à quel point les personnes transgenres sont discriminées. Et ce, que ce soit dans la rue, le cercle familiale ou amical. Au sein de ce roman graphique, la transition de Nathan peut être perçue comme un combat. En effet, la puberté étant constamment associée à une « crise d’adolescence », sa volonté de changer de genre est considérée comme une « phase ». Mais voilà, ce n’est pas qu’une phase. La souffrance morale est belle et bien réelle, et ce, d’autant plus lorsque l’on a la sensation d’être incompris, de se sentir seul et de détester son corps. De plus, la brutalité des paroles blessantes provenant de personnes externes n’arrange rien à la situation. Ainsi, Appelez-moi Nathan est une lecture intéressante sur tous les plans. D’un côté, elle peut aider des alliés à mieux comprendre le vécu d’une personne transgenre. De l’autre, elle est bénéfique pour la communauté transgenre et les enfants. En effet, par son traitement, le roman met en avant le fait que vous ne soyez pas seul et que, si chaque transition est différente, les ressentis sont souvent similaires. Et vous avez-vous lu Appelez-moi Nathan ? Qu’en avez-vous pensé ? SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Coltan Song : Investigation autour des smartphones

Collectif Blackbone – Coltan Song, un premier tome percutant et engagé autour des « minerais de sang » en Afrique ! Collectif Blackbone : Coltan Song entraîne le lecteur sur les traces des « minerais de sang ». Un roman jeunesse incisif et d’actualité écrit à huit mains et portant à réfléchir sur notre usage des smartphones. Coltan Song : Origine du Collectif Blackbone Coltan Song, ce premier tome introduit admirablement le Collectif Blackbone. Un nom qui n’apparaîtra d’ailleurs qu’en toute fin de roman. Si on vous laisse le suspense quant à sa signification, parlons du trio qui le constitue. Au coeur de cette histoire, on découvre Marie Forget. Adolescente métisse à la mémoire eidétique – photographique – et particulièrement intelligente, Marie voit sa vie bouleversée après l’hospitalisation de sa grand-mère et le décès de sa mère. Son avenir tout tracé semble ainsi remis en question. Soudainement seule, elle n’est plus certaine de vouloir poursuivre ses études et se pose toujours des questions sur la mort de son père qu’elle n’a jamais connu. C’était sans compter sur l’apparition de Hell-O, un jeune hacker persuadé que la mort d’Irène Forget n’est pas un accident. Ayant des difficultés à s’exprimer et clairement paranoïaque, il apparait immédiatement comme un personnage attachant. En revanche, de part son côté « metalleux », on n’a pu s’empêcher de penser à Lisbeth Salander (Millenium) – en moins dark. Le dernier membre du trio fait directement partie de l’entourage de Marie. En effet, il s’agit ni plus ni moins de sa marraine, Andréa. Journaliste italienne et meilleure amie d’Irène Forget, Andréa nous a également charmé. Car si elle apparaît comme une bonne vivante, elle a également une grande faiblesse du nom de PTSD. Découvrir l’univers du journalisme On ne va pas se mentir, la première chose nous ayant attirée dans Collectif Blackbone – Coltan Song est l’immersion dans l’univers du journalisme. Un univers fascinant dans lequel nous nous sommes plongées avec une facilité déconcertante. En effet, ce premier tome révèle avec fidélité les ficelles des métiers de reporter de guerre, journaliste ou encore lanceur d’alerte. Et pour couronner le tout, l’une des autrices (Maylis Jean-Préau) est elle-même journaliste indépendante. Avec elle à bord de l’aventure, l’investigation menée par le Collectif Blackbone tient parfaitement la route ! En parlant d’écriture, nous avons particulièrement apprécié la façon dont a été construite l’histoire. En effet, les auteurs nous proposent de revenir à plusieurs reprises sur la mission d’Irène Forget en Sierra Leone. S’offre ainsi au lecteur la possibilité de comprendre comment un reporter agit sur le terrain malgré l’horreur se déroulant sous ses yeux. Un fait qui reviendra d’ailleurs via le biais d’Andréa afin d’expliquer l’arrivée de son traumatisme. Juliette Binoche dans le rôle de Rebecca, une photographe reporter | L’Epreuve (2013) Vous l’aurez compris, la lecture de Coltan Song est très instructive et pourrait même devenir un vecteur à vocation pour certains lecteurs. Une enquête passionnante À l’heure où le monde se rue sur le dernier smartphone tendance, se gavant des dernières nouveautés, voilà un livre qui risque de vous faire réfléchir. En effet, nos téléphones contiennent du coltan, un minerai rare responsable de la mort de centaines de personnes chaque année. Un fait que dénonce admirablement Coltan Song. D’abord, à travers les yeux d’Irène qui voit des familles abattus de sang froid et des enfants kidnappés par la milice du Commandant Cousteau en Sierra Leone. Autant vous dire qu’en étant peu accoutumées à ce qui se déroule en Afrique, l’histoire ouvre brutalement les yeux sur la réalité. Puis, par le biais de l’enquête du Collectif Blackbone autour de la société LookEe. LookEe, c’est LA nouvelle marque à suivre sur le marché dédié aux smartphones. La raison de son succès avant même sortie de son téléphone ? Un produit à priori 100% éthique. Par là, comprenez ne puisant pas le coltan dans des minerais de sang et respectant les normes environnementales. Évidemment, cette société s’inscrit pleinement dans une volonté de greenwashing. Un sujet particulièrement intéressant car toujours d’actualité. En effet, il permet de comprendre efficacement comment des entreprises parviennent à nous vendre des produits en mettant en avant des arguments écologiques afin de cacher le moindre vice. Coltan Song est aussi cruellement réaliste quant à son tableau de LookEe. À la tête de l’entreprise, deux bêtes assoiffées de sang prêtes à tout pour que personne ne se mette en travers de leur chemin. Chemin que compte, à leurs risques et périls, prendre Marie et ses amis. Enfants travaillant pour un minerai | Photo: The Carter Center/ G. Dubourthoumieu À peine terminé, Collectif Blackbone – Coltan Song, nous a donné envie d’en savoir plus sur les minerais de sang mais aussi de faire un peu plus attention à nos smartphones. Si vous souhaitez vous renseigner sur le sujet, un rapport de 2018 recense le rang des firmes en fonction de leurs positions environnementales, animals, humaines ou encore éthique ! Désormais, on a hâte de voir ce que nous réserve la suite des aventures du Collectif Blackbone ! Et vous, avez-vous envie de vous lancer dans la lecture de « Coltan Song » ?