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«  La musique pour moi ça veut dire échanger »

En prévision de leur concert au Gibus le 4 Décembre 2015 en première partie de Manu, Les Insouciantes sont allés à la rencontre de Stephen Fozard alias Steve et Boris Jardel du groupe Supervision 3., que nous vous faisions découvrir l’an passé à l’occasion des Rockeurs Ont du Coeur de Nantes.

En Tête S3

Boris, tu as ce projet en tête depuis un certain nombre d’années maintenant, et initialement James Eller et Maxime Garoute en faisaient parti. Le changement “d’équipe” a-t-il eu lieu en fonction des projets de chacun ?

Boris Jardel : Par rapport à ce que tu viens de dire, James et Maxime c’était plus dans ma tête que pour de vrai. Le fait est qu’ils tournent énormément, et même si on a réussi à faire des trucs, faire revenir James pour répéter et Max qui était tout le temps parti, c’était trop compliqué. Ça c’est plutôt passé côté création, studio, on s’envoyait des trucs. Ce qui se passe aujourd’hui, le vrai line-up, c’est le moment où Steve arrive j’ai envie de dire.

Le changement de line-up ne t’as donc pas donné envie de changer le nom du projet ?

Boris : Disons que je me suis laissé porter. Dès le moment où je savais que James et Max ça pourrait pas le faire, j’ai dû rester un petit moment tout seul puis y a eu Van, grâce à qui j’ai connu Steve. Mais il n’y a pas de volonté de ma part de dire tiens toi tu dégages, toi tu restes. C’est juste que ça se passe comme ça se passe, et il est devenu assez évident que c’était de Steve dont j’avais besoin.

Comment s’est produit la rencontre avec Cathy Gerber et Simon Gardaix ?

Boris : Ma fiancée m’a fait rencontrer Cathy, et ça a été entre guillemets le coup de foudre. Et Simon, bah voilà, c’est le hasard mais qui fait bien les choses. À partir de là, je pense que la base est là et on risque pas de changer avant un petit moment ! (rires)

Suite à votre premier live aux Rockeurs Ont Du Coeur à Nantes (Décembre 2014), nous avons été surprises de découvrir des morceaux qui n’avaient plus rien à voir avec les démos de 2007. Comment expliquez-vous ce tournant ?

Boris : (pointe du doigt Steve en riant ) C’est de sa faute ! Tout est de sa faute !

Steve : C’est le fameux « Hold Up ! »

Boris : Il est arrivé un jour et m’a dit c’est bien Boris, mais quand même ce serait mieux si…. Vas-y explique !

Steve : C’est à dire que, quand un mec fait une maquette chez lui, ça ressemble à la chose que vous avez entendu apparemment, et c’est d’ailleurs ce que j’ai entendu aussi ! Quand on s’est rencontré plus ou moins, la première fois qu’on s’est vu en live, on buvait des bières, et puis là, il m’a fait écouter à peu près tout son disque dur, ça a duré jusqu’à sept heure du matin je crois…

Boris : Sept heure et demi ! (rires)

Steve : Là, j’ai découvert parce que j’en avais juste entendu une par Van, une qui s’appelait Air France à l’époque (ndlr : devenue Innocence). J’avais été assez impressionné par ça et je trouvais que la chanson était vachement bien, donc j’ai commencé à faire une mélodie dessus, parce qu’il n’y en avait pas, et voilà ce qui m’a permis de rencontrer Boris qui a adoré.

Suite à cette fameuse soirée j’ai découvert qu’il y en avait plus qu’une. Y en avait plutôt une dizaine voir une quinzaine qui étaient vraiment excellentes. Après effectivement, quand un groupe joue les maquettes qui ont été créées par une personne, plus une autre personne, chacun chez lui, il y a la sauce qui se fait à trois, quatre, assez naturellement. Donc, ouais, les chansons sont les mêmes à peu de chose près, mais forcément, quatre nouvelles personnes qui les jouent ça changeait l’ambiance et la manière de les jouer je pense. Et de surcroît, quand y a une nouvelle voix dessus.

Boris : Non, puis les morceaux, enfin moi qui voit ça de l’intérieur, j’ai toujours su que ce que je faisais tout seul c’était arrivé à un stade où ça stagnait. Mais voilà, quand tu commences à être bien entouré avec des gens qui ont des idées, fatalement tes petites maquettes qui ont trois ans, elles grandissent, mûrissent, sont là. Donc voilà, merci pour ça en tous cas.

Ma philosophie de la musique, c’est que même si je suis un grand fan des Who et de Pete Townsend, moi je serais plutôt de l’école de Lennon/ McCartney. 

Nous avons remarqué que vos textes étaient poignants. Comment se déroule le processus d’écriture ?

Steve : Vas-y bébé !

Boris : C’est à dire que pour le moment, on a pas non plus un répertoire de folie, mais il y a des choses que moi j’avais faites tout seul, comme un grand, parce que je pense que je me débrouille pas trop mal en anglais. Moins bien que Steve, mais bon quand-même. En fait si on doit compter ce qu’on a là niveau texte, il y en a trois de Steve et moi j’en ai deux. Mais c’est vrai qu’on écrit pas des textes ensemble pour le moment, ce n’est pas encore arrivé. On compose ensemble, mais pour les textes il est plutôt autonome et moi aussi de mon côté. Après je sais pas comment dire ça, je lui fais confiance, je parle bien anglais donc je comprends à peu près tout ce qu’il raconte et si je n’aimais pas je lui dirais. En l’occurrence ça me plaît ce qu’il raconte.

Steve : Et puis c’est toujours assez vague pour que tu comprennes pas exactement de quoi je parle. (rires)

Boris : Voilà !

Pour aborder le sujet des premières démos, Boris, tu t’essayais au chant, mais à Nantes on a pu voir que tu te cantonnais aux chœurs. Un retour au lead est-il envisageable sur quelques morceaux ?

Boris : Oui mais bon on va se partager le truc. Mais moi j’ai pas de problème pour dire que c’est lui le chanteur principal, le leadsinger comme on dit sur les albums. Si j’avais envie d’être à sa place je le ferais. J’adore le fait qu’on ait deux timbres de voix qui se mélangent super bien. Et puis ma philosophie de la musique, c’est que même si je suis un grand fan des Who et de Pete Townsend qui fait tout tout seul, qui balance tout le reste au groupe en disant « ça c’est le nouvel album vous me le faites comme ça », moi je serais plutôt de l’école de Lennon/ McCartney. Donc lui c’est Lennon, moi Harrison. Ou lui c’est Liam et moi je suis Noel ou peut être que des fois il est Noel et moi je suis Liam ça dépend des humeurs.

Steve : En fait c’est plutôt le deuxième !

Boris : J’ai la chance inouïe d’avoir Steve parce qu’il n’est pas que chanteur. Il sait jouer de la guitare, de la basse, et puis il a des idées tout le temps. C’est ce que j’appelle un Songwriter. Ce que je ne suis pas forcément. Je suis plutôt un arrangeur, je trouve des riffs, mais lui c’est un vrai songwriter. En tous cas le premier qui m’ait été donné de rencontrer en chair et en os.

Si vous avez tous ce point commun pour la musique britannique, Simon a aussi des orientations hip / hop avec Tricks (l’un de ses autres projets personnels). En sachant que tu as collaboré avec Alchimie Radicale il y a quelques années, un titre avec ce genre d’influences est-il envisageable ?

Boris : Michael, quand je l’ai connu il avait quoi, une vingtaine d’années ? Il faisait de la boxe et il ne faisait même pas encore de rap ! Il n’avait pas son premier ordinateur, n’avait pas de base, tout ça, et c’est pas moi qui l’ai poussé là dedans. Faut que j’en parle avec le groupe ! Steve serait plutôt trip hop que hip hop. On va dire que s’il y a une influence hip hop, rap dans le groupe ça viendrait plutôt de moi en fait, parce que, Simon honnêtement, ça fait pas très longtemps qu’on se connait, mais ce monsieur a plein de cordes à son arc. Il m’a fait écouter une reprise de Maître Gims qu’il s’est amusé à reprendre comme ça, donc du coup, je me suis aperçu qu’il avait une super jolie voix, mais bon… Simon il écoute du « Thrash (super) métal ». Il a un groupe avec qui il va sortir un album dans pas longtemps je crois. Mais file-lui une guitare et demande lui de jouer du Jazz, tu vas rien comprendre ! Il est flippant pour ça !

« L’idée du groupe de toute façon dans ma tête, c’était plutôt un collectif. »

Avez-vous des envies particulières de collaborations ?

Boris : L’idée du groupe de toute façon dans ma tête, c’était plutôt un collectif. Le côté groupe figé non, même si je m’aperçois que j’ai pas le choix. C’est bien quand c’est tout le temps le même batteur, le même bassiste, le même chanteur mais j’aime bien l’idée de faire venir quelqu’un. Ma fille par exemple, potentiellement, fait partie des choristes du groupe Supervision 3.. A coté de ça, j’ai un autre pote, Mathieu, qui fait de l’harmonica comme un tueur donc si un jour j’ai envie, je l’appelle et il viendra. J’ai pas envie de figer un truc ! Le noyau dur c’est Steve et moi. Après c’est nous quatre avec Simon et Cathy, et après c’est open bar. La musique pour moi ça veut dire échanger, donc je pense que si on restait tous les quatre tout le temps au bout d’un moment on se ferait chier.

Un peu comme Heymoonshaker qui invite des artistes selon les villes où ils se produisent ?

Boris : Je sais pas si on pourrait se le permettre mais l’idée est vachement bien en tous cas !

L’expérience de Steve avec Masternova vous a-t-elle permis de passer à la vitesse supérieure pour un enregistrement ?

Steve : Oh oui, pour sûr ! Est-ce que l’expérience de Masternova va me servir ? Bien sûr ! Parce que Masternova n’a pas fait la moitié de ce que Boris a fait dans sa vie musicalement, mais ça fait quand même plus de dix-sept ans qu’on fait de la musique ensemble. Avec les mêmes gars, mes deux meilleurs amis en fait, on a fait plein de choses : des albums, des EPs, des concerts dans des rades pourries. On a fait des concerts supers, des premières parties. On a fait beaucoup de studio donc toute cette expérience là, autant les déceptions que les réussites servent ! Sans compter évidemment le songwriting, puisqu’il y a dix ans ou quinze ans j’écrivais des choses assez différentes de ce que je peux faire maintenant. Parfois moins bien, parfois mieux, il faut toujours regarder ses vieilles chansons.

Boris : Tu en as plein des bonnes dans les vieilles !

Steve : Justement, voilà ! J’en ai ressuscité une récemment, elle date des années 2000. Donc ouais mon expérience ça c’est sûr, elle servira.

On peut donc s’attendre à la sortie d’un EP dans les mois à venir ?

Boris : J’aimerais pouvoir te dire ça sort le tant, mais il n’est pas encore enregistré. Va falloir être un petit peu patient sur ce coup là, mais oui, ce serait l’idée. Un EP, un album… S’il n’y avait que moi on irait directement à l’album, mais bon… Bref on va voir ! On est pas à l’abri d’une bonne surprise. Le 4 Décembre on va jouer, un gars va faire « Wouahou ! Je vous veux, je vous signe, voilà 200 000 euros d’avance ! »… On peut toujours rêver ! (rires) Non sinon je pense qu’on va faire un truc genre… Phonerising…

Tout le monde : Crowdfunding ?

Boris : Ouais, c’est ça ! Je débute dans le métier ! (rires)

On est des putains de dandys, avec ce coté culture pop rock anglaise, donc fatalement ça s’accompagne de logo

Esthétiquement, vous avez l’air d’être encore en train de vous chercher, notamment avec des changements de polices. Avez-vous une véritable volonté de travailler là-dessus par la suite ou la musique primera-t-elle ?

Boris : Steve et moi on aime bien jouer au ping pong, lui c’est plutôt revers lifté moi c’est plutôt smash !

Louis Eustache (ndlr : leur manager) : Moi je ramasse les balles ! (rires)

Steve : C’est ça ! Mais vous avez donc remarqué !

Boris : Je parle pour moi, et en même temps je crois que je parle pour deux, mais Steve et moi on a ce goût pour le visuel. On est des putains de dandys, avec ce coté culture pop rock anglaise, donc fatalement ça s’accompagne de logo… Tous les groupes qu’on a pu écouter ont toujours eu des putains de look, aussi bien vestimentairement parlant que visuellement. Enfin, je pense pas me tromper en disant ça.

Steve : Non non, c’est important ! C’est un contenu demandé et il faut le délivrer avec un visuel qui est cohérent, qui te donne envie d’écouter le groupe. Après, certains te diront c’est superficiel, l’important c’est juste qu’ils jouent comme des dieux. Moi par exemple, ce qui m’a fait aimer mes groupes favoris à quinze ans, c’était évidemment la super chanson en premier. C’est pour ça qu’on écoute de la musique, il me semble. Mais, le fait que les mecs qui délivraient cette super chanson avaient une classe internationale et s’habillaient bien, avaient une attitude, un visuel et un logo derrière, des photos stylées, etc, c’est super important ! Le mec qui me dit le contraire on doit pas faire le même genre de musique quoi !

Boris : De toute manière, par rapport à ce qu’on aime tous les deux, à savoir la pop anglaise, tu serais étonné de savoir combien de putain de musiciens anglais viennent des Art School ! On peut parler de Led Zepplin, des Who, des Clash, de qui tu veux, ils ont tous, à un moment, été dans une école d’art. Et on ne peut pas m’empêcher de penser ça. Tous les groupes anglais ont toujours eu des putains de logo et de superbes dégaines. Moi je suis un mods par exemple. Ces gars là savent s’habiller, ils ont une superbe culture. Je préfère ça à un pauvre punk et sa crête, un logo fait avec un crachat et un peu de sang pour écrire. (rires) Bref, c’est super important pour nous. On aime bien s’habiller, on aime être beaux. Il faut que le groupe puisse véhiculer ça aussi. Donc ouais, le merchandising à un moment ou un autre sera super important pour nous.

Peut-on s’attendre à voir l’un de vos titres en clip ?

Boris : Le premier clip sera Innocence et je pense pas dire n’importe quoi en disant ça. On va faire le montage nous-même. D’autant plus que Steve s’est découvert un nouveau talent, il est monteur maintenant !

Steve : De clip hein ! C’est la beauté d’avoir tout à porter de main aujourd’hui ! On peut s’improviser monteur de clip. Après faut faire un peu attention. On a la chance d’être vachement bien entourés, d’avoir un mec dont c’est le métier. Je lui ai montré ce que j’ai fait, je lui ai dit,  « je trouve ça bien mais toi tu vas pouvoir voir ce qui cloche » et il m’a dit « c’est vachement bien quand-même, mais je vais te dire là et là il faut peut être changer ça parce que tu as l’air d’un con si tu sors ça. » Pareil pour la musique tout le monde aujourd’hui avec un tout petit peu d’effort et d’énergie peut faire de la musique chez lui. Je parle de l’enregistrer pas seulement de jouer. Avec une qualité qu’on ne trouvait pas il y a cinq ou dix ans ! C’est fantastique, mais ça aussi c’est compliqué car tout le monde peut faire de la musique.

Boris : D’ailleurs, il ne faut pas oublier de parler d’Emmanuel Forat (ndlr : réalisateur, producteur). C’est notre monsieur image.

Steve : C’est de lui dont je parlais à l’instant qui m’a prodigué ses conseils.

Boris : Quand je disais collectif, voilà, chacun à son poste. Nous on fait de la musique, lui il fait des photos, des images, des vidéos. Il est sacrément bon. Le logo c’est lui.

Boris, Supervision 3. n’est pas ton premier projet personnel puisque tu as déjà eu Tish (avec Dimitri Tikovoï et Peter Kingsbery)… Tu espères secrètement ne pas avoir à céder de nouveau des droits à Florent Pagny ?

Boris : Alors Tish, c’était pas mon projet ! La vraie histoire, c’est que c’est Peter Kingsbery, qu’on ne présente plus… Je ne sais plus comment on est tombés l’un sur l’autre, mais il bossait déjà avec Dimitri (ndlr : Tikovoï) parce que ces deux-là se connaissent bien. Ils avaient bossé ensemble sur l’album de Peter à l’époque, et comme il s’est senti complètement délaissé, abandonné par sa maison de disques, il s’est dit, puisqu’ils bossent pas mon album, je vais faire un projet parallèle, Tish donc. Ils ont auditionné des guitaristes, c’est tombé sur moi. Et je suis fier de ça d’ailleurs ! Mais c’est pas mon projet. Et puis, après, Florent Pagny…. Ça s’appelait, Protection je crois. Peter a été réellement royal sur ce coup là, parce que j’aurais jamais dû co-signer ce morceau. J’ai juste trouvé le link (Boris le chante). Et puis, un soir, on est au Réservoir dans le 11ème à Paris, on joue et Florent Pagny est là. Une heure plus tard, dans les loges je le vois en train de discuter avec Peter. Encore une heure plus tard, Peter vient nous voir Dimitri et moi et nous fait « Bon Florent Pagny veut ce morceau. ». Je lui dis, « je sais pas, c’est ton morceau Peter. », et il nous dit « si je le file à Florent, on le signe à trois ! », ce qui était royal. Quelle classe ! Merci Peter. C’est ça la vraie histoire, je n’ai rien fait moi ! Peter a été suffisamment généreux et encore une fois, c’est royal !

Steve : Et c’est sur quel album ça ?

Boris : C’est l’album ou ça a cartonné à fond, Savoir Aimer ! C’était même la face B du single Savoir Aimer.

« On est bien ensemble ! J’aimerais que ce soit le quatre-centième concert ! »

Plus sérieusement, appréhendes-tu l’accueil de ce projet que tu peaufines depuis presque 8 ans ?

Boris : Non, moi ça m’excite ! J’ai envie de savoir. De toute manière, ce n’est pas comme si j’avais des doutes. Je sais qui sont Steve, Simon et Cathy. On est bien ensemble ! Au contraire, j’aimerais que ce soit le quatre-centième concert ! Ça va être bien, je le sais, je le sens ! Je suis quelqu’un d’assez anxiogène en temps normal, mais là, non. Je me dis que c’est dans nos mains. C’est à nous de bien bosser. J’ai confiance dans les chansons, dans les gens. J’ai confiance en moi, même si j’en ai pas l’air, mais franchement, ça va être bien ! Je m’interdis le fait de me dire que ça ne va pas être bien. C’est pas possible ! Il faut que ça le soit. J’en ai besoin pour me prouver des choses à moi-même. J’ai pas le droit de décevoir tous ces gens qui attendent depuis tout ce temps là. Ça existe en chair et en os et ça va être bien ! Parce que de toute manière, on va bosser pour ça et on a aucun intérêt à présenter de la merde. Il faut que ce soit bien.

Au cours de ta carrière tu as pu monter sur scène devant des milliers de personnes aux cotés de différents artistes, ça fait du bien de revenir aux sources avec de petites scènes intimistes ?

Boris : Vraiment oui, j’adore les petites salles ! Je sais d’où je viens. Je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche, et ça se mérite tout ça. Ce que je veux c’est de bonnes chansons à partager.

On parlait de Nantes tout à l’heure, il y aura le Gibus en Décembre, mais pour ceux qui auraient envie de vous découvrir près de chez eux, est-ce que vous êtes déjà en train de penser à des concerts ailleurs en France ?

Boris : Le scoop c’est que le 8 Janvier il y a une deuxième date parisienne qui vient de tomber au Bus Palladium avec les Dead Sexy Inc, Ultra Bullit et The Distance.

La musique étant loin de faire vivre à l’heure actuelle, êtes-vous, comme les membres de Skip The Use par exemple, obligés d’allier travail et musique ?

Boris : Je bosse avec Indochine, c’est un métier à temps plein. J’ai cette chance inouïe de ne faire que de la musique. Intermittent du spectacle.

Steve : Moi non, je travaille pour l’association mondiale des journaux. C’est mon « Dayjob ».

Boris : Cathy bosse à IDF1, elle est dans la production. Et Simon il fait plutôt que de la musique.

Rien à voir mais au mois de Juillet, Boris, tu as parrainé la première édition du festival Domondo organisé par l’Association L’Oiseau Nuage, dont les recettes ont été reversées à l’institut de recherche contre le cancer de l’enfant de Villejuif. Comment en es-tu arrivé à ce parrainage et est-ce la cause qui t’a influencé, sachant que seulement  2% de la recherche  est allouée au cancer des enfants ?

Boris : C’est un de mes meilleurs amis qui m’a branché sur le truc. Il connaissait deux personnes qui s’occupaient de l’Association L’Oiseau Nuage. Quand il s’agit des enfants et du cancer je ne dis jamais non. Je me suis dit que je n’avais pas le droit de ne pas y aller. Et en plus ça c’est super bien passé ! J’ai fait gagner une guitare à un des petits, j’étais assez content de moi.

Comment envisagez-vous la suite ?

Boris : Si tu me reposes la question au soir du 4 Décembre, peut être que je pourrais te répondre ! Là je sais pas trop. Il faut qu’on fasse ce quatre titres, derrière l’album, et puis un maximum de scènes. L’idée serait d’en vivre et de toucher le maximum de monde parce qu’on fait de la bonne musique, je pense. Il faut que ça monte en puissance. Comme je l’ai déjà dit il n’y a pas longtemps, le meilleur reste à venir.

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