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Pour la Saint-Valentin, MARVEL nous a offert son dernier petit bijou : Black Panther. Signé Ryan Coogler, le film nous plonge dans une ambiance Africaine hors du commun.

Annoncé comme l’un des immanquables du mois, Black Panther est sortit le 14 Février 2018. Inutile de vous dire que Les Insouciantes ne pouvaient manquer au rendez-vous de ce petit bijou réalisé par Ryan Coogler.

affiche black panther

Black Panther : le film de tous les records

Autant se le dire tout de suite, Black Panther restera dans l’histoire du cinéma américain, et ce, pas seulement pour son contenu. En effet, le blockbuster qui annonçait déjà des recettes conséquentes bien avant le Jour J au vue de préventes dépassant Captain America : Civil War et Batman VS Superman, a encore battu quelques records.

En terme de démarrage un week-end de Presidents Day (jour férié aux US), il surclasse ainsi Deadpool – une autre signature MARVEL – et ses 152 millions d’euros. En se classant en top position du « meilleur lundi de l’histoire » avec ses 40,1 millions de dollars, il dépasse également Star Wars : le Réveil de la Force. Plus généralement, sur les trois premiers jours d’exploitation, Black Panther s’est placé à la cinquième place du meilleur démarrage de l’histoire derrière les deux derniers Star Wars, Jurassic World (2015) ainsi que le premier Avengers (2012). A-t-on mentionné qu’il n’était pas encore sorti en Chine, au Japon et en Russie ?

Traditions et mythes africains à l’honneur

Le dix-huitième long-métrage MARVEL nous transporte au beau milieu de l’Afrique et ses traditions. Pour se faire, vous partirez à la découverte d’un pays imaginaire : le Wakanda. Mais attention, contrairement aux pays voisins où famine et pauvreté sont de rigueur, cette nation cachée aux yeux du reste du monde en est loin. Tirant sa force du vibranium – vous savez, le métal dont est fait le bouclier de Captain America -, le Wakanda est sans doute le pays le plus perfectionné au monde. À la tête de la Tribu de la Panthère ainsi que d’autres formant le peuple wakandais, celui que l’on nomme Black Panther et son uniforme bien reconnaissable.

Cet uniforme, parlons-en justement ! Si au premier abord Black Panther pourrait désigner le mouvement révolutionnaire afro-américain Black Panther Party, une tout autre idée à effleurer notre esprit. En Afrique, la panthère, tout comme le léopard, est perçue comme le symbole du commandement. De ce fait, des chefs d’État sont déjà apparus en public vêtus de tenues faites de la peau de cet animal. On pourrait donc voir à travers ce costume la poursuite de cette tradition particulière.

T’Challa/Black Panther (Chadwick Boseman) et Erik « Killmonger » Stevens (Micheal.B Jordan) ©Marvel Studios 2018

Prenant part après la mort de l’actuel Black Panther, T’Chaka (John Kani), son fils et héritier, T’Challa (Chadwick Boseman) devra revendiquer ce droit au trône lors d’un combat rituel où la force de la panthère noire lui sera ôtée. Nous avons d’ailleurs particulièrement appréciées la beauté de la mise en scène de ce rituel de combat, autant par le choix du décor, des costumes ou de la musique qui nous ont immédiatement plongé au cœur de l’événement. Évidemment, le lien avec les traditions est présent. En Afrique, musiques, costumes, danses et couleurs sont en effet des éléments rituels et vitaux par excellence. Le port du masque est quant à lui une manière de se cacher comme la représentation d’un autre être (ex : la panthère noire).

Véritable héritage ancestral et identité ethnique, les scarifications n’ont pas été oubliées. En atteste celles en forme de points sur les joues de W’Kabi (Daniel Kaluuya) ainsi que celles de Erik « Killmonger » Stevens (Micheal.B Jordan), le super vilain de l’histoire. On ne vous en dira pas plus à son propos afin de ne pas vous spoiler. Vous pourrez au passage comprendre en regardant le film quelle est leur signification. Oui, parce qu’il existe différents types de scarifications avec des significations toutes plus différentes les unes des autres.

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T’Challa/Black Panther (Chadwick Boseman) et W’Kabi (Daniel Kaluuya) ©Marvel Studios 2018

Bien sûr, impossible de mentionner les mythes et traditions africaines sans évoquer la spiritualité du peuple. Élément important, il s’impose au spectateur par la mise en scène d’aspects initiatiques, mais aussi par le totémisme.

Mais qu’est-ce que le totémisme nous direz-vous ? Et bien, il s’agit « d’une organisation tribale fondée sur le principe du totem » qui représente traditionnellement un parrain, un père, un patron ou même un frère. Ici, il est bien évidemment nulle autre que la panthère noire. Outre son apparition sous la forme d’une incarnation humaine, Black Panther nous la présente comme un objet fabriqué et incrusté dans la roche d’une montagne.

On termine notre tour d’horizon avec des rituels intimement liés à la notion de sacrifice. Exploitée à deux reprises, il apparaît tel un rite de passage. D’abord dans le cadre du combat où les deux hommes sont dans l’obligation de gagner, abandonner ou mourir. Puis, lorsque le vainqueur se doit de boire le jus d’une fleur décuplant les forces de l’homme. À ce stade, intervient un second type de sacrifice qualifié d’identitaire. Enseveli, la nouvelle panthère noire accède alors à un pont entre le monde des vivants et celui des ancêtres à qui il est possible de s’adresser.

T'Chala/Black Panther (Chadwick) face à ses ancêtres.
T’Chala/Black Panther (Chadwick) face à ses ancêtres. ©Marvel Studios 2018

Des femmes de caractère

Contrairement aux autres films de la franchise MARVEL, Black Panther détonne par son omniprésence de femmes aux caractères bien trempés et inspirantes.

Parmi elles, Shuri est certainement le personnage auquel nous nous sommes immédiatement attachées. Jeune sœur de T’Challa, son intelligence n’a d’égal que son humour qui insuffle un véritable vent de fraîcheur et cette touche MARVEL que nous apprécions tant. Letitia Wright excelle dans le rôle, et nous n’avons plus qu’une espérance, qu’elle se confronte à son alter ego sur le plan invention, Tony Stark, dans Avengers : Infinity War. Un conseil, n’essayez pas de l’énerver sous peine de goûter à son artillerie.

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Shuri (Letitia Wright) ©Marvel Studios 2018

Mais Shuri n’est pas la seule femme à sortir les crocs. Après la présentation des Valkyries dans le Thor Ragnarok de Taika Wititi, c’est au tour de Ryan Coogler de mettre une nouvelle armée de guerrières à l’honneur. Telles les Amazones de Dahomey (ou Mino), avec qui elles partagent certains traits physiques, dont le crâne rasé et le regard noir, cette armée féminine semble plus forte et vaillante que ses confrères masculins. Et tout comme les Mino, leur vie est consacrée à la défense de leur roi.

Dans la peau du Général Okoye, Danai Gurira est magistrale. Incarnation de la sagesse comme de l’audace, ce personnage parvient à évoluer sur tous les terrains. Que cela soit sur les terres du Wakanda ou ailleurs dans le monde, rien ne l’effraie. On salue donc sa force qui nous donne envie de prendre quelques cours de self defense en sa compagnie.

Nakia (Lupita Nyong’o) est quant à elle une femme dévouée qui préfère se rendre utile auprès des peuples externes au royaume plutôt que de se terrer au Wakanda. Avec elle, c’est donc un versant mêlant agent de terrain et humanitaire qui vous sera proposé. Rien qu’avec cela, nous pouvons garantir que Nakia, tout comme les autres personnages féminins sauront influencer de nombreuses petites filles de part l’inspiration qu’elle se dégagent.

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Ayo (Florence Kasumba) et Okoye (Danai Gurira) ©Marvel Studios 2018

Un visuel à couper le souffle

Black Panther se dessine comme un film incontestablement visuel.  Et heureusement, car on voyait mal des couleurs ternes crever l’écran pour parler de l’Afrique.

Costumes, décors, rien n’a été laissé au hasard, attirant notre œil à chaque nouvelle scène par ses couleurs chaudes. Durant tout le film, nous seront épatées par la mise en scène des décors. Un instant, ils nous transporteront dans un espace irréel aux tons violets et bleus, l’autre en pleine Asie et ses rues colorées, et même au milieu des États-Unis actuels comme des années 90. Derrière eux, se cachent deux femmes. La première, Hannah Beachler est habituée des plateaux de tournage et a notamment réalisé la décoration de Moonlight. La seconde, Ruth Carter est spécialisé en histoire et costumes africains. Grâce à elles, costumes et décors allient modernité et traditionalisme avec brio, et pour cela, on leur tire notre chapeau.

Côté batailles, les adeptes de la franchise MARVEL ne seront pas déçus puisque Black Panther rivalise fièrement avec ses grands frères Avengers : L’Ère d’Ultron, Les Gardiens de la Galaxies ou encore Thor : Ragnarok. Allant du simple corps à corps à une grande bataille alliant technologies et animaux, Black Panther donne au spectateur la vive impression de prendre part lui-même à l’affrontement.

Et vous, qu’avez-vous pensé du dix-huitième long-métrage de MARVEL ?

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