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En ce 22 mai, Guy Ritchie nous plonge dans l’univers magique d’Aladdin. Combinant images de synthèse, effets spéciaux époustouflants et scènes réelles, le film garanti un véritable retour en enfance.

Après deux ans d’absence, Guy Richie revient à la réalisation avec une adaptation de l’un des chefs-d’oeuvre animés de Disney : Aladdin. Les Insouciantes ont eu l’honneur d’assister à son avant-première le 8 mai dernier.

Synopsis Aladdin - Guy Ritchie (2019) | Disney | © Les Insouciantes

Une histoire pratiquement calquée sur le dessin animé

Bien qu’Aladdin ne soit pas un remake du film d’animation de 1992, celui-ci débute comme un conte en nous précipitant dans le dédale des ruelles d’Agrabah. L’aventure s’ouvre d’ailleurs sur plusieurs chansons inédites issues de la comédie musicale de Broadway. On y retrouve également des thématiques comme le désir d’indépendance, de liberté et de pouvoir.

Fatiguée d’avoir a se dissimuler sous les traits d’une servante, la princesse Jasmine s’attire des ennuis. Obligée de choisir un prétendant afin de créer de nouvelles alliances avec les pays voisins, sa rencontre avec Aladdin fait office de déclic. Cette liberté, Aladdin et le Génie la désirent tout autant. Le jeune homme le rappelle d’ailleurs de nombreuses fois à son singe Abu. Enfin le vizir Jafar ne veut plus jamais être le « second » et souhaite devenir sultan à la place du sultan.

Un film à l’heure féministe

La version 2019 de Jasmine (Naomi Scott) est davantage impliquée que dans le dessin animé. Ici, la princesse s’oppose même au dicton tristement célèbre : « Sois belle et tais-toi ». Lors de la conférence de presse, Guy Ritchie a d’ailleurs précisé qu’à l’heure du mouvement MeToo il avait voulu une version engagée de l’originale.

Composé par Alan Menken, l’inédit Speechless résonne comme un hymne à la liberté d’expression féminine ainsi qu’à la prise de pouvoir. Elle incite aussi à ne pas se contenter de rester à la place que nous attribue systématiquement la société : « Je ne me tairai pas, peu importe ce que vous ferez, vous ne me prendrez pas ma voix… ». 

Image promo Jasmine (naomi scott) dans la version live-action de Aladdin (Disney)

À noter que dans ce live-action cette chanson est uniquement chantée par Jasmine. Un énorme changement avec l’original où la princesse devait se contenter d’un duo avec Aladdin sur Ce Rêve Bleu.

Le film met aussi en avant Nasim Pedrad sous les traits de la fidèle servante de Jasmine : Dalia. Un second rôle inédit aussi brillant qu’essentiel à l’intrigue. Et là encore, la thématique de la liberté est évoquée par son biais.

Une mise en scène inspirée de Bollywood et des blockbusters.

Créée sur le rythme de la marche du chameau – notamment Arabian Nights -, la bande-originale d’Alan Menken nous plonge dès les premières secondes du film dans un Moyen-Orient plus vrai que nature. Les ballades d’Aladdin et de Jasmine marquent les émotions des personnages et nous donnent les frissons.

Tourné en Jordanie, le film recrée à l’identique le paysage oriental propre à l’univers des 1001 nuits. Les chorégraphies sont quant à elles en grande partie inspirées des productions bollywoodiennes et se mélangent à l’action du film qui ne manque jamais.

Guy Ritchie n’a pas non plus été de main morte sur les effets spéciaux, donnant à l’histoire des aspects de blockbusters abracadabrantesques.

Alors, avez-vous envie de découvrir Aladdin en live-action ?

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