DAVID BOWIE – ICONE DE LA CULTURE POP

Véritable icone de la pop culture, David Bowie laisse derrière lui un héritage certain. Cinq ans après sa disparition, retour sur sa carrière ! Déjà 5 ans ont passé depuis le décès de l’iconique David Bowie le 10 janvier 2016. De ses titres cultes à ses looks inoubliables, le chanteur reste aujourd’hui l’une de nos plus grandes sources d’inspirations. Un style inimitable David Bowie est avant tout l’incarnation de la réinvention à chaque album. Pionnier du Glam Rock avec Marc Bolan, l’icône de la culture pop s’est inspiré de nombreux courants artistiques tout au long de sa carrière. Son talent innovateur et visionnaire lui a notamment valu le surnom de Pablo Picasso de la musique. Il faut dire qu’avec pas moins de 27 albums studio, l’oeuvre laissée derrière lui est aussi conséquente qu’influente pour bon nombre d’artistes. D’après le biographe David Buckley, la mouvance punk rock serait d’ailleurs inspirée du travail de l’artiste britannique. De sa musique, on retient particulièrement sa « trilogie berlinoise » composée des albums Low (1977), Heroes (1977) et Lodger (1979). Enregistré à la fin de l’année 1976 à Berlin-Ouest, ce triptyque a vu David Bowie expérimenter des éléments issus des musiques du monde, de l’électro, du krautrock ou encore de la musique ambiante. Et tout cela, aux côtés du producteur Tony Visconti et l’anglais Brian Eno. Plus tard, David Bowie fera référence à cette trilogie comme une part de son ADN. Quelque part, on peut voir ces albums comme un moyen de remonter la pente. En effet, leurs réalisations font suite à une sombre descente aux enfers du chanteur sur la côte Ouest américaine. En s’établissant en Suisse, puis à Berlin, l’artiste s’est ouvert à la culture. Art contemporain, musique classique et littérature l’ont ainsi inspiré avant qu’il ne reprenne le chemin des studios. À noter que cette convalescence lui a permis de travailler avec son grand ami Iggy Pop sur l’album The Idiot où Bowie teste des sons, enregistrant en parrallèle Low. Parmis ces trois opus on retrouve des titres notables et entêtant comme Speed of Life, Sound and Vision, Beauty and the Beast, Heroes, Blackout, Look Back In Anger, Boys Keep Swinging ou encore Fantastic Voyage. David Bowie et ses tenues iconiques  Perfectionniste, David Bowie ne laisse rien au hasard. Scénographies, lumières, maquillages et tenues de scènes sont choisies avec minutie. Et quelles tenues ! Aujourd’hui, toutes sont plus iconiques les unes que les autres. Tantôt Aladdin Sane, tantôt Geisha, Bowie a autant ensorcelé les stylistes de la planète que ses fans. Les couturiers parlons-en ! Parmi eux, le regretté Kansai Yamamoto réputé pour ses créations avant-gardistes et à qui l’on doit justement les tenues de Bowie à l’époque d’Aladdin Sane. Apparas qui resteront certainement les plus emblématiques de la carrière de David Bowie. À l’occasion de The Man Who Sold The World, l’artiste a collaboré pour l’élaboration d’une robe pour homme avec Michael Fish. Le célèbre costume bleu clair porté par David Bowie dans Life On Mars ? a quant à lui été dessiné par Freddie Burretti. Tout comme le costume molletonné de Starman. On peut également cité la créatrice Ola Hudson qui a designé son rôle de Thin White Duke accompagnant la tournée Station to Station. Tout au long de sa carrière David Bowie retrouvera Natasha Korniloff. Elle l’habillera notamment en Pierrot le clown ou dans un costume bouffant marin. Bowie a également offert une place à la jeunesse en faisant confiance à Alexander McQueen pour la confection d’une fabuleuse redingote aux couleurs de l’Union Jack. Aujourd’hui encore, ces tenues toutes plus iconiques et épiques les unes des autres font toujours rêver. Tant et si bien qu’elles font désormais partie de la culture populaire, leurs représentations étant reconnaissables au premier coup d’oeil lorsqu’elles inspirent de nouvelles créations. On peut noter par exemple le shooting photo de Tilda Swinton pour Vogue Italie et i-D en 2003 devant le photographe Craig McDean. La comédienne se présente cheveux teints en rouge orangés, les yeux maquillés à la Bowie, les pauses et les costumes n’étant pas sans nous rappeler le David Bowie du milieu des années 70 ! De l’art du clip En plus de son talent pour la musique et la mise en scène avec ses costumes épatants, David Bowie a offert de superbes clips. On pourrait même dire que chacun de ses clips est un tableau, une scènette. Toujours la main sur son image, l’homme n’a en effet pas hésité à faire appel au plus grands afin de faire vivre morceaux et personnages. Reconnu pour ses photographies d’artistes internationaux (Iggy Pop, Queen, Lady Gaga,…), Mick Rock est passé à la réalisation pour quatre clips de David Bowie : John, I’m Only Dancing, The Jean Genie, Space Odity, et Life on Mars ?. Seuls clips qu’il ait réalisé au cours de sa carrière. On retrouve également le réalisateur David Mallett qui signera une dizaine de clips dont Ashes to Ashes, DJ, Under Pressure, Let’s Dance, China Girl, ou encore Dancing in the Street. Outre des personnes issus de l’univers musical, David Bowie n’a pas hésité à se rapprocher de réalisateurs tels que Gus Van Sant pour la réalisation du clip de Fame ’90 ! Essai concluant qui permettra au réalisateur américain de collaboré ensuite avec les Red Hot Chili Peppers, Elton John, Tracy Chapman ou encore les Hanson entre deux longs métrages. On peut également cité l’appel à la photographe et réalisatrice Floria Sigismondi pour les réalisations de The Stars (Are Out Tonight) et The Next Day. Clip dans lequel apparaît d’ailleurs Tilda Swinton et représente le christianisme de façon satirique. Enfin, le chanteur a fait appel à Johan Renck pour les superbes mises en scène de Blackstar et Lazarus. Deux clips qui nous ont profondément marqué tant on y sentait la fin proche de Bowie. Qu’il nous questionne, nous mette mal à l’aise ou nous laisse sans voix fasse à leur esthétique particulière, la magie opèrent toujours sur nos écrans. De la chanson à l’écran Souvent défini comme un génie de la musique, il ne faut pas oublier que David Bowie est aussi acteur. De caméos

mk2 présente son nouveau cycle mk2 Junior

Les cinémas mk2 réitèrent leur cycle mk2 Junior ! Profitez à moindre coût de films à (re)voir en famille ou entres nostalgiques. Depuis le 20 Juin, les cinémas mk2 du Quai de Loire, BnF (Bibliothèque Nationale Française) et Gambetta à Paris proposent un cycle Junior. Une offre qui contentera aussi bien petits et grands enfants. Bonus, les séances sont au tarif unique de 4€ et la  programmation s’étend jusqu’au 2 Juillet 2019. Pour cette nouvelle saison, ce sont Les Nouveaux Héros (2014) qui ont inauguré le cycle, avant d’enchaîner avec La Petite sirène (1989). On vous dit tout sur la programmation des films projetés dans les mois à venir. Les premiers Disney au programme Cette année, faites un bon dans le passé avec le mk2 Junior afin de découvrir deux classiques de l’animation. Entre le 22 mai et le 4 juin 2019, les mk2 vous proposerons tout simplement d’assister à des projections du tout premier long-métrage animé des Studios Disney : Blanche-Neige et les sept nains (1937). En plus d’avoir marqué l’histoire de l’animation, le film a remporté un Oscar d’honneur en 1939. Si vous aimez le cinéma autant que l’animation, Blanche-Neige et les sept nains devrait être l’un de vos immanquables du mk2 Junior. Auparavant, le mk2 célèbrera du 16 au 29 janvier un autre classique : Fantasia (1940). En plus d’inonder les toiles de sa magie, le troisième long-métrage des Studios Disney est une excellente occasion de s’initier à la musique classique. Sont notamment présents Toccata et fugue en ré-mineur (Bach), divers extraits du ballet Casse-Noisette (Tchaïkovski) ou encore l’Ave Maria (Schubert) Nos madeleines de Proust On continue notre virée dans l’univers Disney avec ces dessins animés qui nous ramènent irrémédiablement en enfance. Du 7 au 20 novembre, c’est le petit favori de Raine qui sera à l’affiche : Aladdin (1992). En plus, le film est sorti l’année de sa naissance. Coïncidence ? On ne croit pas !  Pour Zelophe, c’est Rox et Rouky, mais on vous en parlera plus tard ! Princesse à la pantouffle de verre égarée, Cendrillon (1950) sera quant à elle programmée du 2 au 15 janvier 2019. Une ocassion en or de retrouver les adorables Jack et Gus Gus ou fredonner le Bibbidi-Bobbidi-Boo avec la marraine-fée. Enfin, c’est l’éternel enfant turbulant du monde imaginaire, Peter Pan (1953), qui cloturera ce mk2 Junior 2019 avec des séances du 19 juin au 2 juillet. On avoue, on pense déjà à caler une séances afin de pouvoir retrouver le Capitaine Crochet et Lili la Tigresse. Les animaux s’emparent du mk2 Junior Parce que Disney c’est aussi des long-métrages centrés sur nos amis les bêtes, nos âmes d’enfants sont ravies de voir apparaître La Belle et le Clochard (1955), Les Aristochats (1970), le sous-côté Rox et Rouky (1981) et 1001 Pattes (1998) dans ce mk2 Junior. Le premier s’inscrit dans la lignée 50’s de la programmation et vous guidera du 5 au 18 juin vers une romance entre deux chiens issus de classes différentes. Pour l’anecdote, il s’agit du premier Disney ditribué par Buena Vista Pictures Distribution, une société créé par Walt Disney afin de prendre son indépendance. Du 21 novembre au 4 décembre prochain, foncez (re)découvrir le dernier Disney à entièrement utiliser la technique analogique : Rox et Rouky. On l’avoue, c’est l’un de nos favoris, et on est encore émues à l’idée que le mk2 le diffuse. Avec le printemps, seront diffusés du 27 mars au 9 avril 2019 1001 Pattes (1998), puis du 8 au 21 mai Les Aristochats. Ne nous demandez pas combien de fois nous avons regardé la VHS – inutile d’expliquer hein ? – de ce dernier, l’usure de la bande se suffit à elle-même. Les héroïnes prennent le pouvoir Vous le savez, chez Les Insouciantes on a un petit faible pour les héroïnes. Ce qui tombe bien puisque les femmes prennent le pouvoir dans quatre films. On craque déjà sur Pocahontas (1995) et Mulan (1998) qui nous promettent une retombée en enfance. Seront aussi de la partie les plus récentes Rebelle (2012) et La Reine des neiges (2013). Grâce à la première se dessineront du 10 au 23 octobre le goût de l’aventure et de la nature accompagné du trio infernal constitué de Flit, Meeko et Percy. Bien sûr, vous pourrez aussi profiter des conseils de grand-mère feuillage. S’en suit du 24 au 6 novembre, l’inspirante Mulan qui enjoindra les filles à s’accepter telles qu’elles sont tout en leur donnant une leçon de courage. Si vous préférez les nouvelles générations, les princesses de Rebelle (2012) et La Reine des neiges (2013) seront respectivement projetées sur grand écran du 24 avril au 7 mai 2019 et 19 décembre 2018 au 1er janvier 2019. Ainsi, vous pourrez terminer l’année 2018 en chantant un bon « Libérée, délivrée… » ! Des films pour les milléniales En plus de Rebelle et La Reine des Neiges que nous venons de mentionner, les mk2 vous offrent un florilège de dessin-animés qui vous rappeleront bien des souvenirs. Du 5 au 18 décembre, rejoignez Bob Razowski, Sulli et l’adorable Boo dans Monstres & Cie (2001). Poursuivez votre début d’année 2019 avec les aventures de Volt, Star malgré lui (2008) du 30 janvier au 12 février, avant de fondre pour Lilo & Stich (2002) du 13 au 26 février. Et ne nous faites pas croire que vous arrivez à résister à ce petit extraterestre aussi attachant que surprenant. Le mk2 Junior sera aussi l’occasion de (re)découvrir du 27 février au 12 mars Kuzco, l’empereur mégalo (2000). On avoue, il est loin d’être notre petit chouchou mais rien que pour les répliques cultes et voir un roi transformé en lama, ça vaut quand même le détour ! Mars sera également l’occasion de retourner en cuisine et de mijoter de bons petits plats en compagnie de Gusteau et Rémi. Les deux amis seront à l’affiche de Ratatouille (2007) dans vos mk2 du 13 au 26 mars. Pour clore notre tour d’horizon des années 2000, ce n’est ni plus ni moins que Le Monde de Nemo (2003) qui vous transportera à travers les océans du 10 au 23 avril 2019. On ne sait pas vous, mais nous on a déjà hâte de retrouver la jovialité de Dori et les requins végétariens.

Rencontre avec Toybloïd !

« C’est quand même les héros du punk et les mecs ils te disent que ton concert c’était trop bien, que tel morceau c’est un tube, que tel morceau est cool. » Le 24 Mai 2016, nous avons profité de la venue de Toybloïd à l’Aéronef de Lille afin de leur poser quelques questions. Les Insouciantes : Le choix de Liam Watson a-t-il été instinctif pour l’enregistrement l’EP et de l’album ? Mado : Alors non parce qu’en fait nous on le connaissait pas. Ce sont nos managers qui nous ont intelligemment soufflé de bosser avec lui. On a tapé Liam Watson sur internet, on a vu qu’il avait bossé avec les Kills  et les White Stripes, c’était tout à fait ce qui nous convenait. En plus son studio analogique sans ordinateurs ni rien, tout sur bande c’était extrêmement attrayant. Du coup on a “testé” pour l’EP et comme ça c’est hyper bien passé c’est naturellement qu’on s’est tourné vers lui pour l’album. D’ailleurs, pourquoi avoir préféré un son analogique ? Lou : C’était un peu un challenge parce qu’en analogique t’as vraiment pas le droit à l’erreur. Nous on avait l’habitude et on aime enregistrer en studio en live, quand on joue tous les trois en même temps. Et le coté analogique capte vraiment le moment qui se passe. Mado : Et comme y a pas d’ordinateurs, pas de pistes séparées, tu ne peux pas te dire “ah bah tient finalement le refrain on va le mettre là, on va enlever ce riff, on va rajouter ça…” c’est impossible quoi. Lou : C’était un challenge que nous trois on soit bien coordonnés, puis ça apporte un grain, ça apporte un son, un style… Pierre : Ça nous permet aussi de recréer l’énergie du live. On est plutôt un groupe de scène et c’est très cohérent d’avoir un enregistrement comme ça. Mado : Il faut être cohérent et sûr de soi. Après avoir rodé les morceaux sur de nombreuses scènes, vous n’avez pas peur de décevoir les fans en ne proposant aucun “inédit” ? Pierre : Euh pas tous hein ! Y a deux morceaux qui étaient vraiment nouveaux, Hooked et Off the Post. On les a pourtant entendu en live sur votre dernière tournée ! Lou : Alors Hooked a subi un gros changement en studio. On l’a joué plusieurs fois et Liam était là genre “mmm il manque un truc ou y a un truc en trop” et en fait il nous l’a refait bosser. C’était super mignon parce que pour lui c’était vraiment ce que je chantais sur le couplet qui allait pas. Du coup il s’est mis dans un coin avec son papier, son stylo et il a commencé à écrire les paroles en imitant ma voix à rechercher la mélo, rechercher un nouveau truc et du coup il nous a fait une proposition, on l’a faite et c’était évident que c’était beaucoup mieux ! Donc peut-être qu’il n’y a pas eu d’inédit, que vous les avez déjà entendu en live mais nous vu qu’on les connaît et qu’on les a créé, on voit qu’il y a vraiment eu un gros travail dessus. Pierre : Y a même des structures entières qui ont été changées comme pour If You Dare. Lou : Hell Yeah, la chanson un peu country avec les guitares, il était là “hum c’est pas assez fluide”, y a trop de couplets, un autre demi-couplet, un autre refrain et tout. Du coup il nous a aidé à faire un truc droit, simple. Mado : Après on est arrivé en studio avec des morceaux tout nouveau mais ça ne marchait pas. Je crois que c’est normal d’avoir besoin de les roder en live avant. Pierre : Et on est aussi venu avec des très vieux morceaux mais ils sont pas restés non plus. D’ailleurs en parlant de morceaux rodés, on avait eu l’occasion d’entendre The Riot qui ne figure pas sur l’album. Pourquoi avoir écarté ce titre plutôt qu’un autre ? Lou : The Riot  n’est pas resté, c’était sympa Pierre chantait. Il y avait aussi Puppy with the cats  qui était censé être la balade du truc mais au final quand on réécoutait les prises et tout à la fin on était pas satisfaits, on ne préférait pas la mettre. Avec Hooked on a pu entendre un aspect plus pop que sur le reste de l’album. Y a-t-il une envie de composer d’autres morceaux dans cette veine pour la suite ? Lou : C’est marrant parce que t’es pas la seule à le dire. Les gens sont venus nous parler en disant “c’est un peu le nouveau Toybloïd et tout”. Moi j’ai pas la sensation que ça change de ce qu’on fait d’habitude. Après, oui je pense qu’on va continuer à composer dans cette direction c’est clair. Pierre : Le morceau est quand même à part dans l’album. Après oui on a peut-être envie de faire plus de morceaux comme ça mais je suis pas sûr que ce soit complètement cohérent vis à vis de nous même de faire un album entier de chansons comme ça. Lou : L’histoire de Hooked aussi c’est que moi j’ai l’habitude de chanter dans Toybloïd en mode (cri)“ROCK’N’ROLL EVERYBODY 1.2.3.4” bien bien aigüe bien envoyer du boulet et là Liam m’a dit “please shut up now” et c’est vraiment un changement pour moi car sur ce morceau je chante calmement en mode tout doux. Ouvrir pour des artistes internationaux vous-a-t-il apporté une expérience différente ? Mado: Déjà on est hyper contents car généralement on est hyper fan de ces groupes là. C’est hyper touchant parce qu’en générale ça se passe bien et en plus ils nous disent que c’était mortel ! (rires) Lou : Sans mentir ! Mado : Je pense notamment aux Understones (connus notamment pour leur titre Teenage Kicks). C’est quand même les héros du punk et les mecs ils te disent que ton concert c’était trop bien, que tel morceau c’est un tube, que tel morceau

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