La pétillante Mary Poppins est de retour !

Le 19 décembre, Rob Marshall vous renverra dans l’univers fabuleux de Mary Poppins. En cette fin d’année 2018, Les Insouciantes ont eu le privilège d’assister à l’avant-première du Retour de Mary Poppins. La plus célèbre des nounous revient sur les écrans pour de nouvelles aventures dans un film réalisé par Rob Marshall. Mêlant animations virtuelles et scènes réelles, c’est le retour en enfance assuré ! Une histoire quasiment calquée sur l’originale Bien que le film ne soit pas un remake des Aventures de Mary Poppins (1964), l’histoire est la suite logique des péripéties de Michael (Ben Whishaw) et Jane Banks (Emily Mortimer). Ces derniers ont désormais bien grandi. Michael vit dans la maison familiale de Cherry Tree Lane avec l’impeccable gouvernante Ellen (Julie Walters) et les trois enfants qu’il a eu avec sa femme Kate : Annabel (Pixie Davies), John (Nathanael Saleh) et Georgie (Joel Dawson). Depuis le décès de Kate, la grande sœur Banks, Jane, vient souvent à la maison pour aider la fratrie qui a hérité de la même joie de vivre et imagination que leurs aînés au même âge. Cependant, nous sommes plongés en pleine époque de « Grande Dépression ». Cela se ressent dans l’histoire des protagonistes mais aussi dans la mise en scène choisie par le réalisateur. Il crée un effet de situation de façon à ce que tout le monde tourne au ralenti. Le vieil Amiral sur son toit n’arrive plus à donner l’heure en même temps que Big Ben, ou encore les problèmes au sein du foyer Banks. En plus du décès de Kate, les tuyaux de canalisation lâchent, des huissiers sont envoyés par la banque Fidelity Fiduciary où travaille Michael pour saisir la maison. Quant à la météo londonienne, fidèle à son habitude, prend ici une tournure orageuse, presque aussi effrayante que dans les films d’horreurs… Tout n’est pas toujours drôle dans le film car il aborde les thématiques de la vie avec le manque, le deuil, ainsi que les problèmes financiers et professionnels. Il oppose le monde innocent des enfants à celui cruel et sans appel des adultes. Une leçon d’optimisme Au début, les enfants mènent la danse et veillent sur les « grands ». On en vient à se demander si – tout comme dans Jean-Christophe & Winnie -, ces derniers n’auraient pas perdu leur âme d’enfant face aux difficultés qu’ils rencontrent. Il n’en est plus rien lorsque réapparaît Mary Poppins (Emily Blunt) grâce à sa magie et avec la complicité de Jack (Lin-Manuel Miranda), l’allumeur de réverbères optimiste à toute heure. Durant son séjour dans la famille Banks, elle va tout faire pour ramener l’émerveillement et le bonheur dans leurs vies. Tout cela, en leur faisant découvrir de nouveaux personnages comme son excentrique cousine Topsy, incarnée par une Meryl Streel totalement déjantée. L’intrigue avançant, la magie opère et les nuages s’estompent pour laisser place à l’alchimie entre les enfants Banks (première et deuxième génération) et le monde fantastique donnant la définition même d’un film Disney : fantastique et intemporel. Un conte pour les petits comme pour les grands N’oublions pas que l’univers de Mary Poppins mêle aussi des chansons et des chorégraphies toutes aussi mémorables les unes que les autres. Même si le célèbre titre “Supercalifragilisticexpialidocious” ne fait pas partie de la bande originale dans ce film très attendu, de nouvelles musiques – 27 au total – donnent tout autant l’envie de taper du pied voire de se lever pour danser dans les allées ! Le film fait également clin d’œil aux comédies musicales des années 1930 avec des sons comme Royal Doulton Bowlet Trip a Little Light Fantastic. Mention spéciale à Colin Firth dans le rôle du directeur de banque avare et aux apparitions de Dick Van Dyke (interprète de Bert le ramoneur dans le film de 1964), toujours aussi fringant et facétieux à 92 ans et d’Angela Lansbury (L’apprentie sorcière). Pour conclure, Le Retour de Mary Poppins est un condensé de bonne humeur tourné vers l’avant et qui fait du bien à regarder (et à fredonner), qui pousse à croire en ses rêves car rien n’est impossible, même l’impossible…

mk2 présente son nouveau cycle mk2 Junior

Les cinémas mk2 réitèrent leur cycle mk2 Junior ! Profitez à moindre coût de films à (re)voir en famille ou entres nostalgiques. Depuis le 20 Juin, les cinémas mk2 du Quai de Loire, BnF (Bibliothèque Nationale Française) et Gambetta à Paris proposent un cycle Junior. Une offre qui contentera aussi bien petits et grands enfants. Bonus, les séances sont au tarif unique de 4€ et la  programmation s’étend jusqu’au 2 Juillet 2019. Pour cette nouvelle saison, ce sont Les Nouveaux Héros (2014) qui ont inauguré le cycle, avant d’enchaîner avec La Petite sirène (1989). On vous dit tout sur la programmation des films projetés dans les mois à venir. Les premiers Disney au programme Cette année, faites un bon dans le passé avec le mk2 Junior afin de découvrir deux classiques de l’animation. Entre le 22 mai et le 4 juin 2019, les mk2 vous proposerons tout simplement d’assister à des projections du tout premier long-métrage animé des Studios Disney : Blanche-Neige et les sept nains (1937). En plus d’avoir marqué l’histoire de l’animation, le film a remporté un Oscar d’honneur en 1939. Si vous aimez le cinéma autant que l’animation, Blanche-Neige et les sept nains devrait être l’un de vos immanquables du mk2 Junior. Auparavant, le mk2 célèbrera du 16 au 29 janvier un autre classique : Fantasia (1940). En plus d’inonder les toiles de sa magie, le troisième long-métrage des Studios Disney est une excellente occasion de s’initier à la musique classique. Sont notamment présents Toccata et fugue en ré-mineur (Bach), divers extraits du ballet Casse-Noisette (Tchaïkovski) ou encore l’Ave Maria (Schubert) Nos madeleines de Proust On continue notre virée dans l’univers Disney avec ces dessins animés qui nous ramènent irrémédiablement en enfance. Du 7 au 20 novembre, c’est le petit favori de Raine qui sera à l’affiche : Aladdin (1992). En plus, le film est sorti l’année de sa naissance. Coïncidence ? On ne croit pas !  Pour Zelophe, c’est Rox et Rouky, mais on vous en parlera plus tard ! Princesse à la pantouffle de verre égarée, Cendrillon (1950) sera quant à elle programmée du 2 au 15 janvier 2019. Une ocassion en or de retrouver les adorables Jack et Gus Gus ou fredonner le Bibbidi-Bobbidi-Boo avec la marraine-fée. Enfin, c’est l’éternel enfant turbulant du monde imaginaire, Peter Pan (1953), qui cloturera ce mk2 Junior 2019 avec des séances du 19 juin au 2 juillet. On avoue, on pense déjà à caler une séances afin de pouvoir retrouver le Capitaine Crochet et Lili la Tigresse. Les animaux s’emparent du mk2 Junior Parce que Disney c’est aussi des long-métrages centrés sur nos amis les bêtes, nos âmes d’enfants sont ravies de voir apparaître La Belle et le Clochard (1955), Les Aristochats (1970), le sous-côté Rox et Rouky (1981) et 1001 Pattes (1998) dans ce mk2 Junior. Le premier s’inscrit dans la lignée 50’s de la programmation et vous guidera du 5 au 18 juin vers une romance entre deux chiens issus de classes différentes. Pour l’anecdote, il s’agit du premier Disney ditribué par Buena Vista Pictures Distribution, une société créé par Walt Disney afin de prendre son indépendance. Du 21 novembre au 4 décembre prochain, foncez (re)découvrir le dernier Disney à entièrement utiliser la technique analogique : Rox et Rouky. On l’avoue, c’est l’un de nos favoris, et on est encore émues à l’idée que le mk2 le diffuse. Avec le printemps, seront diffusés du 27 mars au 9 avril 2019 1001 Pattes (1998), puis du 8 au 21 mai Les Aristochats. Ne nous demandez pas combien de fois nous avons regardé la VHS – inutile d’expliquer hein ? – de ce dernier, l’usure de la bande se suffit à elle-même. Les héroïnes prennent le pouvoir Vous le savez, chez Les Insouciantes on a un petit faible pour les héroïnes. Ce qui tombe bien puisque les femmes prennent le pouvoir dans quatre films. On craque déjà sur Pocahontas (1995) et Mulan (1998) qui nous promettent une retombée en enfance. Seront aussi de la partie les plus récentes Rebelle (2012) et La Reine des neiges (2013). Grâce à la première se dessineront du 10 au 23 octobre le goût de l’aventure et de la nature accompagné du trio infernal constitué de Flit, Meeko et Percy. Bien sûr, vous pourrez aussi profiter des conseils de grand-mère feuillage. S’en suit du 24 au 6 novembre, l’inspirante Mulan qui enjoindra les filles à s’accepter telles qu’elles sont tout en leur donnant une leçon de courage. Si vous préférez les nouvelles générations, les princesses de Rebelle (2012) et La Reine des neiges (2013) seront respectivement projetées sur grand écran du 24 avril au 7 mai 2019 et 19 décembre 2018 au 1er janvier 2019. Ainsi, vous pourrez terminer l’année 2018 en chantant un bon « Libérée, délivrée… » ! Des films pour les milléniales En plus de Rebelle et La Reine des Neiges que nous venons de mentionner, les mk2 vous offrent un florilège de dessin-animés qui vous rappeleront bien des souvenirs. Du 5 au 18 décembre, rejoignez Bob Razowski, Sulli et l’adorable Boo dans Monstres & Cie (2001). Poursuivez votre début d’année 2019 avec les aventures de Volt, Star malgré lui (2008) du 30 janvier au 12 février, avant de fondre pour Lilo & Stich (2002) du 13 au 26 février. Et ne nous faites pas croire que vous arrivez à résister à ce petit extraterestre aussi attachant que surprenant. Le mk2 Junior sera aussi l’occasion de (re)découvrir du 27 février au 12 mars Kuzco, l’empereur mégalo (2000). On avoue, il est loin d’être notre petit chouchou mais rien que pour les répliques cultes et voir un roi transformé en lama, ça vaut quand même le détour ! Mars sera également l’occasion de retourner en cuisine et de mijoter de bons petits plats en compagnie de Gusteau et Rémi. Les deux amis seront à l’affiche de Ratatouille (2007) dans vos mk2 du 13 au 26 mars. Pour clore notre tour d’horizon des années 2000, ce n’est ni plus ni moins que Le Monde de Nemo (2003) qui vous transportera à travers les océans du 10 au 23 avril 2019. On ne sait pas vous, mais nous on a déjà hâte de retrouver la jovialité de Dori et les requins végétariens.

On a enfin vu Harry Potter et l’Enfant Maudit

Plus de deux ans après son démarrage au Palace Theatre, Harry Potter et l’Enfant Maudit se joue toujours à guichet fermé.  Le 13 septembre dernier, nos coeurs de potterheads se sont emballés pour Harry Potter et l’Enfant Maudit au Palace Theatre. Mise en scène par le célèbre dramaturge Jack Thorne, la pièce nous présente la nouvelle génération. Une pièce à guichet fermé À l’affiche du Palace Theatre depuis désormais plus de deux ans, Harry Potter et l’Enfant Maudit est toujours aussi difficile à booker. Après de nombreux essais infructueux, nous avons tout de même réussi à dégoter notre précieux sésame pour ce mois-ci durant l’été 2017. Oui, oui, vous avez bien lu. Il nous aura fallu attendre plus d’un an avant de pouvoir assister à l’un des événements de l’année 2016. Incroyable n’est-ce pas ? Si vous n’avez pas notre patience, vous pouvez toujours profiter du #FridayForty. Le principe ? Tous les vendredi, le Palace Theatre remet en vente 40 places pour la semaine suivante au prix tout doux de 20£ par partie. Depuis quelques mois, en plus de se jouer à Londres, Harry Potter et l’Enfant Maudit s’est délocalisé au Lyric Theatre de New-York. Dès l’automne 2019, elle prendra place au Curran de San Francisco, puis au Princess Theatre de Melbourne (Janvier 2019). Enfin, elle s’installera au Mehr ! Theater am Großmarkt de Hambourg à partir du printemps 2020 pour une première en version non anglaise. Malheureusement, aucun arrêt en France n’est prévu pour le moment. Une mise en scène à couper le souffle Peu convaincues par la lecture d’Harry Potter et l’Enfant Maudit, nous espérions qu’avec Jack Thorne aux manettes, la mise en scène sauverait l’honneur. Évidemment, lui qui nous avait bluffé avec A Christmas Carol au Old Vic l’année dernière a plus que réussi le pari de nous surprendre une fois encore. Décor, transitions, illusions. Tout est au rendez-vous pour que le spectateur ressorte des étoiles plein les yeux. Mention spéciale pour les instants transitoires ponctués de danse, mouvements de capes afin d’emporter les décors ainsi que les escaliers. Le tout, accompagné en musique est très agréable à regarder. Cependant, si les effets spéciaux de la première partie sont vraiment impressionnants et laissent sans voix, ceux de la seconde nous on parût plus négligés. Là ou l’on devinait les trucs et astuces mises en place, des mains sont visibles, gachant un peu la fête. Notre placement au dernier rang du balcon le plus haut ne nous a d’ailleurs pas aidé sur ce point. On regrette aussi le choix de mise en forme du patronus de Severus Snape qui aurait pu être bien plus magistral avec une création de toute pièce à faire voguer dans les airs. Harry Potter et l’Enfant Maudit : au coeur des relations familliales Harry Potter et l’Enfant Maudit met en scène les relations familiales sous diverses formes. Chez les Weasley, le père est davantage présent, Hermione délaissant sa famille pour son travail. Côté Potter et Malfoy, là ou Ginny et Astoria s’imposent comme des mères aimantes, Harry et Draco ont tous deux des difficultés avec leur fils. Au fil de la pièce, les confrontations marquantes entre Harry et Albus s’enchaînent. On découvre alors un Harry Potter surprotecteur, colérique et prenant des décisions allant à l’encontre du bien être de son propre fils. À l’opposée, Draco Malfoy n’hésite pas une seconde à s’opposer à sa némésis afin de défendre son enfant. Tout aussi complexe et intéressante, sa relation avec Scorpius s’avère d’autant plus émouvante que la mort d’Astoria entre en jeu. Entre enfin dans l’équation Amos Diggori et son envie de voir son fils, Cédric, revenir à la vie. Delphie a aussi sa part à jouer dans tout cela, mais nous vous laisserons découvrir par vous-même en quoi. La nouvelle génération convaincante  Alors que les retrouvailles avec le Trio d’Or et leur ennemi Draco Malfoy auraient dû nous réjouir, c’est finalement la nouvelle génération qui nous a séduite. Rapidement, on se prend d’affection pour Albus Potter et Scorpius Malfoy tandis que Rose Granger-Weasley se fait quelque peu détestable. Porté sur scène par Joe Idris-Roberts et Jonathan Case, le duo nous entraine sans difficulté dans ses mésaventures. On tiens notamment à saluer l’incroyable performance de Jonathan Case dont l’interprétation de Scorpius Malfoy gomme quasiment le reste du casting. À la fois timide et excentrique, drôle et émouvant, il est impossible de ne pas compatir pour ce jeune homme capable de nous faire passer du rire aux larmes en un clin d’oeil. On s’est même demandé si au final, ce n’était pas lui l’enfant maudit dont parle le titre. Malgré quelques longueurs, illusions et jeux des comédiens font de Harry Potter et l’Enfant Maudit un bon divertissement. Et qui sait, peut-être un jour sera-t-elle adaptée en français pour que les nons anglophones puissent la savourer à leur tour. Et vous, avez-vous vu Harry Potter et l’Enfant Maudit ?

Main Square Festival : l’édition 2018 a ensoleillé les coeurs

Queens of the Stone Age, Liam Gallagher, Depeche Mode, Jamiroquai, Orelsan. Ils étaient tous au Main Square Festival entre les 6 et 8 juillet ! Sous un soleil de plomb, la 14e édition du Main Square Festival a rassemblé toutes les générations pour trois jours de fête. Retour sur notre week-end arrageois ! Main Square 2018 : un festival écologique Outre les éco-cup disponibles sur tous les festivals, le Main Square se veut plus écologique. Entre un bar à vins et petites cabanes – où il était possible de danser au rythme de plusieurs DJ -, la citadelle d’Arras a vu fleurir le bois en ses lieux. L’espace VIP s’est lui aussi paré de décors en bois allant des assises aux tables en passant par des coussins en matériaux recyclés. Même le café respectait cette volonté puisque Café Royal offre une « volonté de respect de l’homme et de la nature ». Côté merchandising, le festival a fait appel à Westford Mill afin de créer des sacs éthiques et écologiques. Un petit geste qui fait plaisir et que l’on approuve entièrement. Une édition entre musique et football  Vendredi 6 juillet, match de l’équipe de France oblige, une vague de maillots bleu a déferlé sur le Main Square Festival. Évidement, pour les accompagner des chants ont résonné dans l’enceinte de la citadelle. On a donc pu entendre à plusieurs reprises La Marseillaise ou des « On est en demis ». C’était sans compter sur nos amis belges, eux aussi toujours en compétition qui ont apporté leur gaieté. Sur scène, le football était aussi présent. Affublé d’un maillot à l’effigie de la Belgique, le rappeur Rome Elvis a tenu a informer le public du premier but de son pays. Le lendemain, Liam Gallagher, fervent supporter de Manchester City, a quant à lui souhaité bonne chance à la France dans la compétition et salué la prestation de l’équipe nationale anglaise en leur dédiant un titre. Comme quoi, le week-end dernier, il n’était pas nécessaire de faire un choix entre Main Square Festival et football !  Les incontournables  Comme tous festivaliers, il y a ces groupes que l’on découvre au gré de nos envies et ceux que l’on attend avec impatience. Queens of the Stone Age en faisait parti. On s’est donc dandinées sur No One Knows, Smooth Sailing, le single The Way You Use to Do et l’incontournable A Song for the Dead. Si le public attendait du OASIS, Liam Gallagher en a servi entre deux titres de son album As You Were. De Rock’n’Roll Star à Morning Glory en passant par Supersonic, Some Might Say et Live Forever, les fans ont eu de quoi se ravir. Le classique Wonderwall n’a pas non plus été oublié et immédiatement repris par la foule. On ne va pas vous le cacher, même si la setlist de Depeche Mode manquait d’un South My Soul, on apprécie toujours les petits déhanchés de Dave Gahan. Le chanteur a d’ailleurs laissé place à Martin Gore pour l’interprétation de Somebody. Évidemment, le Main Square a dansé sur les intemporels Personal Jesus, Enjoy The Silence et Just Can’t Get Enough. Dimanche, bon nombre de nostalgiques du rap français des 90’s ont dansé et fredonné les refrains de ces morceaux qui bercent encore les générations avec IAM avant d’apprécier le funk des anglais Jamiroquai. En clôture, Orelsan a immédiatement emporté la foule avec son titre Basique. Ils ne nous ont pas déçu ! Drapeau rastafari flottant dans les airs, Damian « Jr. Gong » Marley nous a offert un voyage d’une heure. Oscillant entre rap, hip-hop et reggae, ses morceaux n’ont rien à envier à ceux de son père, alias l’iconique Bob Marley. On valide d’ailleurs son discours sur la marijuana et son usage médicinale. Un morceau, c’est ce qu’il leur aura fallut à Courteeners pour nous faire traverser la Manche. Malgré peu d’échange avec un public statique, les mancuniens ont donné le ton de la journée avec un indie rock dansant. Lors de l’annonce de la programmation, nous avions déclaré notre amour pour Nothing But Thieves. Dimanche après-midi, on a vu la poussière décoller du sol au rythme du gimmick survolté de Live Like Animals. On a aussi été agréablement surprises par leur reprise d’Immigrant Song (Led Zeppelin). Main Square Festival 2018 : Nos coups de coeur  En tant qu’amatrices de rock, on a littéralement été hypnotisées par la performance des Black Foxxes. Les morceaux prennent aux tripes alors que la voix du chanteur, Mark Holley, nous fait tantôt penser à Asaf Avidan, tantôt à Thom York (Radiohead). Inconnu au bataillon avant leur passage sur la Green Room, The Hunna nous a charmé. Dans la même veine que Nothing But Thieves, ils débordent d’une telle énergie que le public ne peut que les suivre. Appréciable aussi, la prestation des Okay Monday que l’on manquait sans cesse ces derniers mois. On a d’ailleurs adoré leur reprise de Like A Virgin (Madonna). Dans un tout autre registre, le belge Loïc Nottet nous a surprises avec un spectacle sans fioritures équivalant bien celui d’une SIA ou d’un Justin Timberlake. Chanteur et danseur, sa bonne humeur s’est répercutée sur toute la Main Stage. Même si l’on est pas fan absolu de ce qu’il produit, son show nous a donc bluffé. Et vous, comment avez-vous trouvé cette 14e édition du Main Square Festival ?

Download Festival : Foo Fighters, The Hives et The Noface ont fait le show

Dimanche 17 juin 2018, le Download Festival de Brétigny-sur-Orge accueillait les Foo Fighters, The Hives ou encore THE NOFACE.  Généreux, le Download Festival a compensé son impossibilité à nous accréditer en nous invitant sur le site de la base aérienne de Brétigny-sur-Orge. Au programme : THE NOFACE, The Last Internationale, Frank Carter and The Rattlesnakes, The Hives et les Foo Fighters. Retour sur une journée que nous ne sommes pas prêtes d’oublier ! THE NOFACE : Une femme prend le contrôle de la Main Stage Parce que le Download Festival programme aussi des femmes, on avait hâte de retrouver Oma Jali avec THE NOFACE. Si nous avons été contraintes de manquer le début de leur set -merci les grèves-, on peut vous garantir que le groupe se faisait entendre de loin. Très loin même puisque la chanteuse était bien décidée à réveiller tout le camping. Accompagnée de ses quatre musiciens masqués, la lionne a sorti les griffes, sautant de part et d’autre de la scène. Ce qu’elle veut, Oma l’obtient, les festivaliers formant à sa demande le premier circle pit de la journée. Du single I Am Over You à Transe en passant par Mermaid Chant, THE NOFACE ont fait danser la Main Stage 1 et créer la première bonne surprise de la journée pour les spectateurs ne les connaissant pas encore. The Last Internationale : A l’assaut du Download À l’autre bout du festival, une autre femme a fait le show : Delila Paz. Chanteuse et bassiste de The Last Internationale, elle a su intriguer la foule réunie face à la Spitfire Stage. Peu connus en France, le groupe new yorkais officie pourtant depuis dix ans à travers le monde avec ses performances live et leur textes engagés. Courant 2015, ils ont notamment fait la première partie des légendaires The Who lors de leur tournée européenne The Who Hits 50. Pour leur troisième passage dans l’hexagone, le duo a offert les prestations de Wanted Man, à Hard Times, en passant par Hit ‘Em With Your Blues, Killing Fields, 1968, ou encore Liberty and the Pursuit of Indian Blood a un public alerte et réactif. Frank Carter & The Rattlesnakes : une prestation parfaite Autre groupe à la notoriété montante, Frank Carter & The Rattlesnakes n’a pas déçu. Découvert l’an dernier au Main Square Festival d’Arras, les anglais ont fait le job en proposant un set enflammé. Charismatique, le chanteur n’a eu aucun mal à fédérer la foule qui a dansé au gré des rythmes furibonds. De Juggernaut à I Hate You en passant par Vampires ou encore Snake Eyes, les britanniques ont su faire briller la Main Stage autant que le soleil cet après-midi là ! THE HIVES : Inépuisables suédois Après avoir flâné de-ci de-là dans tout le festival, refait notre garde robe et retrouvé des amis, c’est encore une fois la programmation de la Main Stage 1 qui nous a attiré. Avec le soleil au rendez-vous, on a donc posé nos fesses dans l’herbe fraiche et profité du show proposé par les suédois de The Hives. Des années que nous ne les avions pas vu sur scène, et c’est comme si on s’était quitté la veille. Toujours aussi enjoué, Pelle Almqvist s’amuse avec son public, allant jusqu’à monter sur les épaules d’un festivalier afin qu’il le porte dans la foule. Même les membres des Foo Fighters n’ont pas résisté à la tentation du phénomène. Bien sûr, même si on avoue ne pas avoir tendue une oreille à leur dernier opus, le plaisir de fredonner Hate You Say I Told You So ou Tick Tick Boom reste. Les Foo Fighters nous laissent sans voix  Un peu moins d’un an après leur passage à l’Accorhotels Arena, les Foo Fighters ont investi la Main Stage 1 du Download Festival avec un de leur titre phare : All My Life. De quoi mettre en jambe un public ravi de retrouver les américains qui se font si rares en France. S’enchaîneront alors morceaux du dernier album (Concrete and Gold) et plus « old school » tels que The Pretender, Monkey Wrench, Breakout ou encore Everlong. Seul bémol, des ponts musicaux, qui, raccourcis, auraient pu permettre l’ajout d’un ou deux morceaux supplémentaires. Mais nous ne leur en tiendrons pas rigueur puisqu’ils sont liés aux problèmes de voix de Dave Grohl datant du festival Rock Am Ring (Allemagne) début juin. Appréciable également, la présence de trois choristes qui ont mis en valeur les choeurs quasi omniprésent sur les titres de Concrete and Gold. Mis en avant à deux reprises, Taylor Hawkins, perché en hauteur, a quant à lui interprété Sunday Rain derrière sa batterie avant d’échanger sa place avec Dave Grohl pour une reprise de Under Pressure. À cette occasion, il a été rejoint par Luke Spiller (The Struts), offrant un duo digne de l’original. Après un tel dimanche, on a déjà hâte d’être à la prochaine édition pour savoir ce que nous réserve le Download Festival ! Et vous, quels ont été vos coups de coeur ?

Évadons-nous cet été : Un défi lecture pour rythmer votre été

Du 21 juin au 21 septembre, participez à notre tout premier défi lecture : Évadons-nous cet été ! L’été approche et vous ne savez pas encore ce que vous allez bien pouvoir lire ? Ça tombe bien, la Team des Insouciantes vous a concocté avec soin un défi lecture aux couleurs de la saison : Évadons-nous cet été ! Pourquoi le thème Évadons-nous cet été ? Ce n’est un secret pour personne l’été est synonyme d’évasion. Et puis, que l’on parte ou non en vacances, s’évader grâce à un bon livre, c’est quand même le pied ! Certes, le thème est vaste, mais on peut déjà vous dire qu’on espère vous emmener un peu du côté de la Nouvelle-Zélande et du Canada où vivent deux d’entre nous. On l’avoue, on avait plusieurs thématiques dans nos chapeaux de paille et on ne savait trop lequel choisir. Via Twitter, nous avons donc lancé un sondage pour savoir lequel vous inspirait le plus. Résultat, vous avez privilégier l’évasion. Hello ! Avec la Team on vous prépare notre premier défi lecture. Quelle thématique vous inspire le plus ? @VendrediLecture @MardiConseil @bookfairies_fr, un coup de main ? — Les Insouciant•e•s (@InsouciantesMAG) May 31, 2018 Pour les nombreuses personnes ayant votées en faveur du thème révolte (féminine), promis, on lancera un hashtag dédié dans les mois à venir. Un, parce que ça nous tient à coeur. Deux, parce qu’on a plein de lectures à vous faire découvrir. Et trois, parce qu’on est certaines que vous aussi, vous avez des choses à nous apprendre sur le sujet ! Les livres acceptés Pour coller au thème, on autorise aussi bien la littérature classique que moderne et contemporaine. Romans, nouvelles, poésies,… Une seule condition : épatez-nous ! Si vous avez déjà lu un livre en rapport avec le thème, n’hésitez pas à en parler à votre communauté en utilisant le croisillon dédié pour que nous puissions vous retrouver. Attention ! Ici on parle d’évasion types voyages (road trip, photographie), expéditions ou encore périples. Pas d’évasion de prison donc !  Combien de livres dois-je lire ? Autant que vous voudrez ! Évadons-nous cet été est surtout un défi incitant au partage via Instagram et Twitter. On ne vous impose donc en rien un nombre prédéfini de livres à lire. Pas besoin non plus de chroniquer vos lectures. Un simple post sur les réseaux servira de participation ! Durée du challenge Du 21 juin au 21 septembre inclus, soit, tout l’été ! Où suivre Évadons-nous cet été ?  Instagram : #évadonsnouscetété Twitter : #évadonsnouscetété Une question ? N’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire ou sur l’un de nos réseaux. On y répondra avec plaisir !

Le retour flamboyant de Christine and The Queens

Quatre ans après son premier opus, Christine and The Queens s’offre un retour en force et une nouvelle identité.  Après quelques importants teasings, Christine and The Queens revient sur la scène musicale. Au programme : une nouvelle identité, un second album et un single entraînant prêt à cartonner ces prochaines semaines. Christine and The Queens change de nom Ne la nommez plus Christine and The Queens mais tout simplement Chris. La musicienne queer, devenue une figure majeure de la pop francophone de ces dernières années avec son premier album Chaleur Humaine, revient sur scène. Les premiers teasings, apparus en mars dernier avec l’annonce d’une tournée mondiale, ont indiqué un virage important pour la nantaise. Son nom de scène barré en orange laissait entrevoir les cinq premières lettres – soit « Chris ». L’artiste a également troqué son habituel tailleur contre une silhouette boyish. Une évolution accompagnée par la sortie d’un premier single aux accents funk, Damn, Dis-Moi. Un nouveau titre catchy, sensuel et rétro  Continuant sur sa lancée pop entamée avec Chaleur Humaine, Chris s’est entourée du producteur américain Dâm-Funk, pionnier du style G-Funk. Damn, dis-moi pour sa version francophone, est chargée en sonorités rétro. Un mélange de pop américaine des années 80/90 et de funk, nous rappelant musicalement Madonna ou Janet Jackson. Le texte de cette chanson est centré autour des déceptions amoureuses et sexuelles. Chris a notamment ajouté sa pensée sur les rôles genrés donnés dans la société, ne se retrouvant pas dans une case attribuée. Un second disque bilingue attendu à la rentrée  L’auteure, compositrice et interprète compte poursuivre sa conquête vers l’international, et propose une version anglophone de son single, Girlfriend. Ce lead-single esquisse les premiers contours d’un deuxième album au nom encore inconnu qui devrait arriver à la rentrée. Deux versions de cet opus, l’une francophone, l’autre anglophone, sont d’ores et déjà prévues. D’après un grand entretien accordé au Monde, on retient notamment qu’Héloïse Letissier – son état civil – a réalisé l’album et a fait appel au célèbre photographe britannique Jamie Morgan pour travailler sur la pochette. De quoi nous rendre impatientes jusqu’à cet automne, où Chris lancera sa tournée mondiale au Luxembourg le 11 octobre prochain. Retrouvez Christine and The Queens en concert près de chez vous :  11 octobre : La Rockhal, Esch sur Alzette (Luxembourg) 12 octobre : Forest National, Bruxelles (Belgique) 6 novembre : Place Bell, Montréal (Canada) 20 novembre : Hammersmith Apollo A, Londres (UK) – COMPLET 4 décembre : Zénith de Nantes Métropole, Nantes (44) 5 décembre : Bordeaux Métropole Arena, Floirac (33) 6 décembre : Zénith Sud de Montpellier, Montpellier (34) 11 décembre : Geneva Arena, Genève (Suisse) 12 décembre : Zénith Europe de Strasbourg – Eckolsheim (67) 14 décembre : Halle Tony Garnier, Lyon (69) 15 décembre : Zénith de Toulouse, Toulouse (31) 18 décembre :  Accorhotels Arena, Paris (75) Que pensez-vous de ce nouveau single et êtes-vous impatient de retrouver Chris sur scène ?

13 Tour : dates supplémentaires, prochain single. Que vous réserve Indochine ?

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Prochain single. Nouvelles dates. 40 ans. Zénith de Nancy. Indochine offre une pluie de nouvelles informations pour son 13 Tour. Ce vendredi 25 mai, Indochine a révélé quatre nouvelles dates pour son 13 Tour, dont un nouveau Bercy le 14 Novembre. Le groupe de rock français en a également profité pour revenir sur différents points. Les Insouciantes vous disent tout ce qu’il ne fallait pas manquer de cette conférence de presse ! Le 13 Tour s’offre quatre nouvelles dates Voilà une nouvelle qui devrait réjouir les fans d’Indochine. Avec plus de 600 000 spectateurs et des concerts à guichets fermés, le groupe étoffe son 13 Tour. Au programme quatre dates supplémentaires qui passeront par un quatrième Palais 12 à Bruxelles le 4 Novembre, un sixième Bercy (Accorhotels Arena) le 14 Novembre, Nantes le 23 Novembre et Clermont-Ferrand le 11 Décembre. Malheureusement pour nous, aucun nouveau passage prévu à Lille ! Mise à disposition des places dans tous vos points de vente habituels le 13 Juin 2018. Autre nouvelle, le groupe envisagerait de se produire de nouveau à Londres. Et pour ceux que la question intéresserait, les groupes qui ouvriront pour Indochine lors de cette seconde vague n’ont pas encore été choisis. Nancy : une date particulière Depuis quelques semaines, le concert prévu au Zénith de Nancy le 23 Juin était sujet à une rumeur concernant un changement de setlist. Aujourd’hui, elle s’avère véridique puisque le chanteur et leader, Nicola Sirkis a affirmé que le groupe répétait déjà de nouveaux morceaux pour ce concert. Quant au plein air, il s’explique tout simplement par le fait que la salle ne permette pas d’accueillir la structure proposée pour cette tournée. Les fans présents à cet événement particulier pourront aussi se réjouir d’un nouveau jeu de lumières et d’un long proscenium pour une visibilité optimale. Cerise sur le gâteau, l’actrice et chanteuse italienne, Asia Argento rejoindra le groupe sur scène pour interpréter Gloria. En revanche, pas de zone 13 sur cette date ! Indochine vous réserve également d’autres surprises ainsi que des invités ! Les premières parties de cette soirée seront assurées par Hollysiz et Dream Wife. Et le prochain single sera… Station 13 ! L’été approchant, le choix de ce titre dansant n’étonnera probablement personne. Le titre aux allures de Bronsky Beat sur ses envolées se verra d’ailleurs doté d’un clip tourné en Afrique du Sud. Une question se pose désormais : la version italienne de Gloria enregistrée il y a peu en Italie avec Asia Argento sera-t-elle en face B ? Quarante ans. Album live. Qu’en est-il ? En raison de sa difficulté à être filmé, le 13 Tour ne devrait pas voir sortir d’album ou de DVD live. Déçus ? Pas d’inquiétude, une diffusion en direct de l’un des concerts d’Indochine à l’Accorhotels Arena de Paris (probablement le 16 novembre) est actuellement en pourparlers. Vous devriez donc pouvoir avoir la chance de pouvoir regarder l’un de leur concert depuis votre canapé ! Nicola Sirkis a également abordé la question des 40 ans du groupe. Le projet ? Proposer trois soirs de concerts dans plusieurs villes afin de jouer l’intégralité des 13 albums, soit environ 155 morceaux. Ça vous parait dingue ? À nous aussi, mais rien qu’à l’idée de pouvoir entendre des titres tels que La Main Sur Vous, Mire-Live, More, June, Ultra S, Je N’embrasse Pas, Rose Song, La Chevauchée des Champs de Blé et tant d’autres encore, on signe immédiatement. Alors, êtes-vous prêts à embarquer dans ce vaisseau vers des horizons encore inconnus ?   23 juin : Zénith de Nancy – Amphithéâtre Plein Air, Maxeville (54) 28 juin : Festival Garorock, Marmande (47) 07 juillet : Fête du Bruit à Saint-Nolff, Saint Nolff (56) 13 juillet : Festival de Nimes, Arnes de Nimes (30) – COMPLET 14 juillet : Musilac, Aix Les Bains (73) 22 juillet : Paleo Festival,  Nyon (Suisse) – COMPLET 27 juillet : Foire aux Vins, Colmar (68) – COMPLET 2e VAGUE : 01 novembre : Zénith de Rouen -Grand Quevilly, Rouen (76) – COMPLET 03 novembre : Palais 12, Bruxelles (Belgique) – COMPLET 04 novembre : Palais 12, Bruxelles (Belgique) – NOUVELLE DATE 08 novembre : Zénith de Toulouse, Toulouse (31) – COMPLET 10 novembre : Bordeaux Métropole Arena, Floirac (33) – COMPLET 14 novembre : Accorhotels Arena, Paris (75) – NOUVELLE DATE 16-17 novembre : Accorhotels Arena, Paris (75) – COMPLET 21 novembre : Zénith de Dijon, Dijon (21) – COMPLET 23 novembre : Zénith de Nantes, Nantes (44) – NOUVELLE DATE 24 novembre : Zénith de Nantes, Nantes (44) – COMPLET 01 décembre : Zénith Europe de Strasbourg, Eckbolsheim (67) – COMPLET 05 décembre : Zénith de Lille, Lille (59) – COMPLET 08 décembre : Halle Tony Garnier, Lyon (69) – COMPLET 11 décembre : Zénith d’Auvergne, Clermont-Ferrand (63)- NOUVELLE DATE

Le Main Square Festival boucle sa programmation

Du 6 au 8 Juillet 2018, le Main Square Festival accueillera à la Citadelle d’Arras une trentaine d’artistes. Il y a quelques jours, le festival a clôt sa programmation avec quatre nouveaux noms.  Courant Février, Les Insouciantes revenaient sur la programmation du Main Square Festival d’Arras. Le 30 Mars, une annonce de quatre nouveaux noms a définitivement clôt la 14e édition. Qui sont-ils ? La moderne soul de Jungle La Green Room du Main Square Festival accueillera Jungle le vendredi 6 juillet. Groupe formé à Londres par deux amis d’enfance, Josh Lloyd-Watson et Tom McFarland courant 2013, Jungle a rapidement intrigué la presse en cachant identités et visages. Après s’être produits sur les scènes du Glastonbury Festival et du South by Southwest en 2014, c’est au Main Square Festival que Jungle posera ses valises cet été. Les joueurs de FIFA 15, Forza Horizon 2 ou Tales from the Borderlands devraient d’ailleurs reconnaître leur titre Busy earnin’ puisqu’il fait parti de leurs bandes sons. Une nouvelle dose d’anglais pour le samedi ! Nous vous l’annoncions courant Février, le 7 juillet sera clairement sous le signe de la Grande Bretagne. Fait que les deux derniers noms ajoutés à l’affiche de cette journée confirme. En effet, les amateurs de musique britannique devraient être ravis d’apprendre que le Main Square Festival vient d’annoncer la présence de Courteeners et Basement. Les premiers, originaires de Manchester auront la tâche difficile d’ouvrir la Main Stage avec leurs indie rock. Leurs succèderont les très attendus Wolf Alice, Liam Gallagher et surtout, Depeche Mode. Basement proposeront quant à eux leur pop punk sur la Green Room où se produiront également Black Foxxes. Un peu d’insouciance avec Yougr  Le Main Square Festival n’a pas perdu de vue son insouciance et nous le prouve avec la programmation de Youngr. Derrière ce nom se cache le londonien – et oui, encore un -, Dario Darnell. Fils du leader du groupe phare des années 80 Kid Creole and The Coconuts, Dario risque de vous transporter avec ses morceaux teintés d’électro pop. La programmation vous donne envie de faire un détour par la Citadelle d’Arras début Juillet ? Les places pour l’événement sont disponibles dans tous vos points de vente habituels ainsi que sur le site officiel du Main Square Festival. Si le samedi est complet, vous pouvez toujours vous procurer des pass 3 Jours afin d’y assister.

Black Panther : Au-delà du nouveau blockbuster de MARVEL

Pour la Saint-Valentin, MARVEL nous a offert son dernier petit bijou : Black Panther. Signé Ryan Coogler, le film nous plonge dans une ambiance Africaine hors du commun. Annoncé comme l’un des immanquables du mois, Black Panther est sortit le 14 Février 2018. Inutile de vous dire que Les Insouciantes ne pouvaient manquer au rendez-vous de ce petit bijou réalisé par Ryan Coogler. Black Panther : le film de tous les records Autant se le dire tout de suite, Black Panther restera dans l’histoire du cinéma américain, et ce, pas seulement pour son contenu. En effet, le blockbuster qui annonçait déjà des recettes conséquentes bien avant le Jour J au vue de préventes dépassant Captain America : Civil War et Batman VS Superman, a encore battu quelques records. En terme de démarrage un week-end de Presidents Day (jour férié aux US), il surclasse ainsi Deadpool – une autre signature MARVEL – et ses 152 millions d’euros. En se classant en top position du « meilleur lundi de l’histoire » avec ses 40,1 millions de dollars, il dépasse également Star Wars : le Réveil de la Force. Plus généralement, sur les trois premiers jours d’exploitation, Black Panther s’est placé à la cinquième place du meilleur démarrage de l’histoire derrière les deux derniers Star Wars, Jurassic World (2015) ainsi que le premier Avengers (2012). A-t-on mentionné qu’il n’était pas encore sorti en Chine, au Japon et en Russie ? Traditions et mythes africains à l’honneur Le dix-huitième long-métrage MARVEL nous transporte au beau milieu de l’Afrique et ses traditions. Pour se faire, vous partirez à la découverte d’un pays imaginaire : le Wakanda. Mais attention, contrairement aux pays voisins où famine et pauvreté sont de rigueur, cette nation cachée aux yeux du reste du monde en est loin. Tirant sa force du vibranium – vous savez, le métal dont est fait le bouclier de Captain America -, le Wakanda est sans doute le pays le plus perfectionné au monde. À la tête de la Tribu de la Panthère ainsi que d’autres formant le peuple wakandais, celui que l’on nomme Black Panther et son uniforme bien reconnaissable. Cet uniforme, parlons-en justement ! Si au premier abord Black Panther pourrait désigner le mouvement révolutionnaire afro-américain Black Panther Party, une tout autre idée à effleurer notre esprit. En Afrique, la panthère, tout comme le léopard, est perçue comme le symbole du commandement. De ce fait, des chefs d’État sont déjà apparus en public vêtus de tenues faites de la peau de cet animal. On pourrait donc voir à travers ce costume la poursuite de cette tradition particulière. Prenant part après la mort de l’actuel Black Panther, T’Chaka (John Kani), son fils et héritier, T’Challa (Chadwick Boseman) devra revendiquer ce droit au trône lors d’un combat rituel où la force de la panthère noire lui sera ôtée. Nous avons d’ailleurs particulièrement appréciées la beauté de la mise en scène de ce rituel de combat, autant par le choix du décor, des costumes ou de la musique qui nous ont immédiatement plongé au cœur de l’événement. Évidemment, le lien avec les traditions est présent. En Afrique, musiques, costumes, danses et couleurs sont en effet des éléments rituels et vitaux par excellence. Le port du masque est quant à lui une manière de se cacher comme la représentation d’un autre être (ex : la panthère noire). Véritable héritage ancestral et identité ethnique, les scarifications n’ont pas été oubliées. En atteste celles en forme de points sur les joues de W’Kabi (Daniel Kaluuya) ainsi que celles de Erik « Killmonger » Stevens (Micheal.B Jordan), le super vilain de l’histoire. On ne vous en dira pas plus à son propos afin de ne pas vous spoiler. Vous pourrez au passage comprendre en regardant le film quelle est leur signification. Oui, parce qu’il existe différents types de scarifications avec des significations toutes plus différentes les unes des autres. Bien sûr, impossible de mentionner les mythes et traditions africaines sans évoquer la spiritualité du peuple. Élément important, il s’impose au spectateur par la mise en scène d’aspects initiatiques, mais aussi par le totémisme. Mais qu’est-ce que le totémisme nous direz-vous ? Et bien, il s’agit « d’une organisation tribale fondée sur le principe du totem » qui représente traditionnellement un parrain, un père, un patron ou même un frère. Ici, il est bien évidemment nulle autre que la panthère noire. Outre son apparition sous la forme d’une incarnation humaine, Black Panther nous la présente comme un objet fabriqué et incrusté dans la roche d’une montagne. On termine notre tour d’horizon avec des rituels intimement liés à la notion de sacrifice. Exploitée à deux reprises, il apparaît tel un rite de passage. D’abord dans le cadre du combat où les deux hommes sont dans l’obligation de gagner, abandonner ou mourir. Puis, lorsque le vainqueur se doit de boire le jus d’une fleur décuplant les forces de l’homme. À ce stade, intervient un second type de sacrifice qualifié d’identitaire. Enseveli, la nouvelle panthère noire accède alors à un pont entre le monde des vivants et celui des ancêtres à qui il est possible de s’adresser. Des femmes de caractère Contrairement aux autres films de la franchise MARVEL, Black Panther détonne par son omniprésence de femmes aux caractères bien trempés et inspirantes. Parmi elles, Shuri est certainement le personnage auquel nous nous sommes immédiatement attachées. Jeune sœur de T’Challa, son intelligence n’a d’égal que son humour qui insuffle un véritable vent de fraîcheur et cette touche MARVEL que nous apprécions tant. Letitia Wright excelle dans le rôle, et nous n’avons plus qu’une espérance, qu’elle se confronte à son alter ego sur le plan invention, Tony Stark, dans Avengers : Infinity War. Un conseil, n’essayez pas de l’énerver sous peine de goûter à son artillerie. Mais Shuri n’est pas la seule femme à sortir les crocs. Après la présentation des Valkyries dans le Thor Ragnarok de Taika Wititi, c’est au tour de Ryan Coogler de mettre une nouvelle armée de guerrières à l’honneur. Telles les Amazones de Dahomey (ou Mino), avec qui elles partagent certains traits physiques, dont

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