Les Témoins : Un drame journalistique signé Yann Reuzeau
8 ans après avoir traité une campagne électorale dans La Chute d’une Nation, Yann Reuzeau revient avec Les Témoins. Une pièce à voir à la Manufacture des Abbesses jusqu’au 22 mars 2020. Les Témoins se déroule quelques heures après l’élection d’un certain Thomas Mérendien, candidat d’extrême droite élu président de la République. Un scénario dramatique et terriblement réaliste imaginé et mis en scène par Yann Reuzeau. La pièce Les Témoins est un journal reconnu pour son sérieux et son intégrité. Pourtant, l’arrivée au pouvoir d’un candidat d’extrême-droite va bouleverser l’unité de la rédaction désignée comme LA cible à abattre. Tous s’interrogent : faut-il jouer le jeu ou entrer en résistance et défier le pouvoir ? Tant de questions qui divisent brutalement la rédaction. En quête de liberté, les personnages se lancent dans une course effrénée avec des enquêtes aussi explosives les unes que les autres. En tête, la rédactrice en chef adjointe Catherine Stère (Sophie Vonlanthen) essaie tant bien que mal de garder l’espoir que la liberté de la presse ne sera pas muselée malgré la pression de plus en plus grandissante du pouvoir sur les journaux. Autour d’elle s’orchestre la vie de la rédaction. Alors que Eric (Frédéric Andrau), le rédacteur en chef, prend peur, les journalistes travaillent sur diverses affaires. Anna (Frédérique Lazarini) est sollicitée à l’Elysée tandis que Rebecca (Marjorie Ciccone) dévoile une affaire dantesque d’espionnage industriel commandité par un proche du nouveau président. De son côté, Cyril (Frédéric Andrau) s’infiltre dans un groupuscule écologiste radical et découvre leurs plans terroristes. Par le biais de Romain (Morgan Perez) on découvre également une ébauche de résistance armée préparant un Coup d’Etat. Quant à Hassan (Tewfik Snoussi), il suspecte qu’un pays ami ait tué un agent secret français. Une condamnation morale Les Témoins met en avant un système où les condamnations morales sont nombreuses. Rapidement, les premières mesures pleuvent, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont radicales. En effet, le président Mérendien – qui apparaît uniquement dans des séquences pré-filmées – met en place un système visant à classer la population selon leurs origines et leur arrivée sur le territoire français. La presse voit quant à elle ses droits durcis via le biais d’une loi nommée PAWLOC. Désormais, toute diffamation et injure est passable de cinq ans de prison ferme. Ainsi, les journalistes doivent obligatoirement dévoiler leurs sources sous peine de condamnation. À noter que cette loi ne vise pas seulement les écrits qui déplairaient au Président. Ainsi, on prend conscience de ce que serait le pays sous un tel diktat. Un décor modéré pour une ambiance discordante À peine entrés dans la salle, nous sommes confrontées à un homme assis. L’air soucieux et angoissé, il semble réfléchir. Alors que la salle se remplit, il fait les quatre cents pas. Outre cette présence intrigante, le plateau s’apparente à une cellule de crise. En bout de table, apparaissent les noms des Témoins tandis qu’au-dessus, un écran affiche la home page du journal, ses archives ainsi que le mode édition façon WordPress de chaque journaliste. La tension est permanente. Chacun explose à mesure que l’étau dictatorial se resserre. Les relations humaines se fissurent comme le décor, qui n’est plus qu’un champ de ruines à la fin de la représentation. Une pièce terriblement dystopique A côté des frictions entre les personnages, l’intrigue fait en sorte que le spectateur devienne lui aussi un témoin de ce vacillement du journalisme. On peut notamment y trouver des échos avec 1984 de George Orwell mais aussi avec les thématiques des fake news, largement relayées aux Etats-Unis ou au Brésil, au sens où Les Témoins se trouvent pris au piège d’un pouvoir qui les dépasse. Au-delà de l’épouvante grandissante, il faut souligner la qualité de jeu des comédiens, habités par leurs personnages au point que l’on ressent en nous-mêmes le climat anxiogène de la rédaction. Et si cela se produisait pour de vrai, que ferions-nous ? Rendez-vous jusqu’au 22 mars 2020 pour voir Les Témoins sur les planches de la Manufacture des Abbesses (Paris).
Skip The Use de retour à domicile !
Dans le cadre de leur Past & Future Tour, Skip The Use a fait un passage éclair à domicile le 20 novembre. Ce 20 novembre 2019, l’Aéronef de Lille a accueilli les nordistes de Skip The Use pour un concert à guichet fermé. Retour sur une soirée centrée sur leur dernier opus : Past & Future ! Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine A-Vox : De l’énergie à revendre Sans surprise, c’est A-Vox qui ouvre pour Skip The Use. Un choix peu étonnant puisque le producteur de leur premier album, Not Afraid (2018) n’est autre que Mat Bastard. Composé d’Anthéa et Virgile, le duo nous a transporté dans un univers oscillant entre électro et rock. Un mélange particulièrement surprenant mais pas déplaisant pour autant. On avoue d’ailleurs avoir eu une préférences pour leurs titres rock où Anthéa semblait davantage dans son élément. Chanteuse dont on salue d’ailleurs la remarquable énergie et sa capacité à interagir avec le public. Anthéa – A-VOX | L’Aéronef, Lille | © Raine Skip The Use : on en redemande ! Sur cette tournée, Skip The Use a fait le choix de jouer Past & Future dans sa quasi intégralité. De Lead or Follow à Your Turn to Love en passant par Wait a Minute ou Du bout du doigt, les nordistes ont enchaîné les titres entêtants. Le public s’est quant à lui réellement électrisé au rythme des singles Forever More et Damn Cool. Un public qui semble d’ailleurs s’être renouvelé depuis le break du groupe en 2016. Toujours aussi bavard, Mat Bastard a donné un discours sur la tolérance avant Marine. L’interprétation de The Story of Gods and Men (Little Armageddon) a également été l’occasion de rendre hommage à la régisseuse lumière Nathalie Jardin. Un instant particulièrement émouvant puisque la jeune femme est décédée lors des attentats du Bataclan. Côté anciens albums, le groupe n’est pas passé outre Ghost, People In The Shadow ou encore PIL et Bastard Song. Des standards que l’on est toujours ravis de fredonner tout en dansant. Exit cependant Bullet, Don’t Want To Be A Star ou encore l’excellent Give Me Your Life. Comme mentionné lors du Main Square Festival, le manque d’un clavier sur scène fait défaut. À la place, une simple boucle remplace le musicien, nous faisant regretter le 100% live du Skip The Use d’avant break. Et si nous pensions que le concert allait se clore comme d’habitude sur Bastard Song, le groupe a décidé de rejouer Damn Cool. Un choix sympathique lors de la sortie d’un premier album mais qui nous fait grincer des dents quand le répertoire s’étoffe. Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine Et vous, ravis du retour de Skip The Use sur les routes ?
Deluxe ensoleille l’Aéronef de Lille
Deluxe offre un concert survolté et haut en couleurs à l’Aéronef. Si l’automne est bien installé, le 7 novembre dernier, les aixois Deluxe ont eu à coeur d’amener un rayon de soleil dans le nord. Retour sur cette soirée entre humour, amour et ambiance survoltée à l’Aéronef de Lille ! Deluxe – Aéronef, Lille – 2019 [photo by Raine] Toukan Toukan : L’oiseau timide Avant l’arrivée de Deluxe, l’ouverture de la soirée a été confiée à Toukan Toukan. Malgré leur nom rappelant l’animal tropical, leurs vêtements, eux, avaient davantage des airs de tigre. Entre quelques feuillages parsemés sur scène, le duo a enchaîné les titres aux sonorités électroniques. S’est même glissée une reprise d’un succès des années 80 : Voyage Voyage (Desirless). Face à un public arrivant au compte goûte, leur timidité leur a joué des tours. Un aspect qui n’a pas permis à l’Aéronef de vraiment se chauffer, les conversations montant fortement à l’arrière de la salle. Deluxe : De l’humour, de l’énergie et de l’amour Avec leur Boys & Girl Tour, Deluxe fait preuve d’art de la mise en scène. Alors que leur célèbre moustache trône en hauteur sur fond blanc, tels des artistes de cirque, Liliboy, Kaya, Kilo, Pépé, Pierre et Soubri sont entrés par le biais d’une ouverture au centre du décor. Simple, efficace et reflétant à merveille leur amour pour les acrobaties. Comme à son habitude, Pépé et son saxophone ont réjouit la foule, l’homme déambulant d’un bout à l’autre de la scène avant de se laisser porter pour un petit tour en fosse. Plus tard, c’est Liliboy que l’on a retrouvé allongée sur un piano blanc, Pépé jouant la superbe mélodie de Forward. Un concert de Deluxe reste avant tout une communion avec leur public. De leur entrée en scène à la fin du show, l’engouement de l’Aéronef n’est jamais redescendu. Au gré du concert, reprises en choeur des mélodies – Pony -, refrains – Boys & Girl, Get Down, Oh Oh – et claquements de mains accompagnent les morceaux. Deux spectateurs ont même eu droit de venir danser sur scène avec le groupe. Complices, les six saltimbanques sont également venus interpréter un titre au beau milieu de la foule assise afin que tout le monde puisse en profiter. Moment qui nous a ramené à leur concert sauvage devant la Cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille quelques années plus tôt. Centré autour de Boys & Girl (2019), le set n’a en rien délaissé les fans de la première heure. De My Game à Superman en passant par Pony, Deluxe nous met en joie, proposant même un medley composé de titres moins connus. Liliboy nous aura d’ailleurs bien fait rire en annonçant Bleed On, morceau évoquant les menstruations avant de s’écrier « vivement la ménopause ! ».Pour clore cette date lilloise en beauté, Deluxe nous a offert un inédit qui a immédiatement eu son petit effet. Plus dans l’esprit rock, la foule s’est largement prêtée au jeu en reprenant les « lalala » en choeur lorsque demandé. https://www.youtube.com/watch?v=jzl3GQcVpZ4 Désormais, on espère qu’une chose, voir Deluxe à l’affiche du Main Square Festival 2020. Et vous, avez-vous déjà eu l’occasion de voir Deluxe en concert ?
MCU : La phase 4 dévoilée au San Diego Comic Con
Black Widow, Thor 4, The Eternals, What if… ? Le 20 juillet, Kevin Feige est revenu sur la phase 4 du MCU lors d’un panel donné au San Diego Comic Con.
L’ingénieux Aladdin est de retour !
Après deux ans d’absence, Guy Richie revient à la réalisation avec une adaptation de l’un des chefs-d’oeuvre animés de Disney : Aladdin. Les Insouciantes ont eu l’honneur d’assister à son avant-première le 8 mai dernier.
Betrayal : L’ombre de soi-même vue par Pinter !
Un peu plus de 40 ans après sa première anglaise, Betrayal revient sur les planches du Harold Pinter Theatre du 6 mars au 1er juin 2019 avec une mise en scène de Jamie Lloyd. Le West End londonien regorge de pépites mais c’est sur Betrayal que nous avons jeté notre dévolu. Mise en scène de manière contemporaine et minimaliste par Jamie Lloyd, cette pièce revient non sans émotions sur les relations humaines et leurs non-dits. La pièce Betrayal – Trahisons en français – est une pièce directement inspirée de l’expérience personnelle d’Harold Pinter. En effet, il a lui-même eu des relations extra-conjugales qui se reflètent à travers cette oeuvre un peu particulière. En effet, elle débute deux ans après qu’Emma et Jerry aient mis un terme à leur liaison pour se clore aux origines de celle-ci. Mais ne dit-on pas qu’un « vrai livre se termine là où il doit commencer » ? À travers des mots simples et vifs, Betrayal s’attarde sur la relation des deux amants et de leur entourage. Son omniprésents l’importance de la famille, l’amitié indéfectible de Jerry pour Robert – le mari d’Emma -, ainsi que la désillusion de ce dernier face aux trahisons. Le tout, en eviron 90 minutes. Pour interpréter Emma, Jamie Lloyd a porté son choix sur Zawe Ashton. Récemment apparue dans la série Netflix Velvet Buzzsaw aux côtés de Jake Gyllenhaal, elle a aussi joué dans St Trinian 2. Le duo de meilleurs amis est quant à lui interprété par Chalie Cox (Une merveilleuse histoire du temps | Daredevil ) dans le rôle de Jerry et Tom Hiddleston (Crimson Peak | Only Lovers Left Alive) dans celui de Robert. Décor minimaliste pour une superbe mise en scène En restreignant les décors à deux chaises, une table, un plateau tournant et un mur, Jamie Lloyd oblige le spectateur à faire preuve d’imagination. Si ce fait peut être déroutant pour certains, il ne l’est pas pour nous qui avons l’habitude de ce genre de choix. Seul objet délimitant la scène, le mur se fait aussi oppressant que libérateur. En limitant les comédiens dans leur espace de jeu au moment clé, il resserre l’atmosphère, ne permettant plus qu’une concentration sur les corps tendus, tandis qu’en reprenant sa place initiale, il libère les ombres. Et les ombres parlons en justement. Les jeux d’ombres soignés sont superbes, habillant chaque scène d’une atmosphère à la fois singulière et intime. Tantôt, ils nous renvoient l’impression que la présence de Robert plane autour des deux amants. Tantôt c’est la solitude de cet homme qui transparaît alors que l’ombre d’Emma est projetée non loin de lui, tel un lointain souvenir de leur relation. Visibles ou ombragés, chaque corps a une disposition spécifique traduisant les non-dits du trio et la présence continuelle de chacun dans les esprits. Appréciable aussi le plateau tournant tel les aiguilles du temps filant au gré des liaisons et trahisons. On retient notamment une scène. Tandis qu’Emma et Jerry discutent au centre du plateau, assis sur une chaise, Robert, son enfant dans les bras, tourne autour d’eux, semblant complètement impuissant face aux événements. Ainsi, il semble vouloir coûte que coûte se raccrocher à ce qui représente le mieux sa famille. Charlie Cox (Jerry) ainsi que Tom Hiddleston (Robert) & Zawe Ashton (Emma) sous forme d’ombres dans Betrayal | © Marc Brenner Betrayal : une pièce tout en émotion Quelle plus belle manière d’intensifier les émotions que d’impliquer l’absent dans les scènes des autres ? Ainsi, Jamie Lloyd implique davantage le personnage de Robert. Peu présent dans l’oeuvre originale, son omniprésence l’oblige ici à devenir le propre spectateur des trahisons de sa femme et son meilleur ami. Ce choix donne d’ailleurs l’impression de découvrir la relation d’Emma et Jerry à travers les yeux de Robert, et inversement. Poussant sa réflexion plus loin encore, le metteur en scène inclut parfois Robert dans les scènes où les deux amants batifolent. Une situation quelque peu comique puisque, si l’on est parfaitement conscient de son absence, lui brille par sa présence. Évidemment, Tom Hiddleston a parfaitement compris ce qu’on attendait de lui et n’hésite pas à réagir aux paroles de ses compères. Colère, aversion, tristesse, tout se manifeste à travers son regard ou un geste sans qu’il n’ait à ouvrir la bouche. Zawe Ashton et Charlie Cox sont exactement dans la même posture, jouant tantôt d’expressions faciales, tantôt de réactions physiques. En somme, le trio fonctionne parfaitement, nous faisant passer du rire aux larmes en un claquement de doigt. Zawe Ashton (Emma) and Tom Hiddleston (Robert) dans Betrayal | © Marc Brenner Betrayal c’est aussi différentes phases de l’amour. Avec Emma et Jerry, on retombe dans l’insouciance d’une relation naissante. À l’opposé, Emma et Robert déchantent et se déchirent. Les corps se cherchent, puis se repoussent. Les visages se tendent. Le désir s’évanouit. On le voit d’ailleurs explicitement lors d’une transition où le couple s’embrasse, cherchant précipitamment le contact de l’autre avant d’y mettre brutalement fin. À noter que le consentement implicite entre les comédiens, apporte une certaine douceur à cet instant déconcertant. Enfin, les silences du trio en disent long sur les non-dits de chacun face aux événements. Nos Conseils On préfère vous mettre en garde sur le fait que les oeuvres d’Harold Pinter sont influencées par le travail de Samuel Beckett. Il se peut donc qu’apprécier la pièce à sa juste valeur soit difficile car les nombreuses pauses dans les dialogues peuvent engendrer des longueurs. Dans le cas contraire, si vous êtes amateur•ice du théâtre de l’absurde, foncez car nous ne nous sommes pas ennuyées une seule seconde. Par ailleurs, si vous n’êtes pas bilingue, n’hésitez pas à vous procurer la pièce avant votre voyage. Bien que le texte soit en anglais courant, la lire en amont permet d’éviter les problèmes de compréhension. En plus, elle est très courte et se lit en un rien de temps, et ce, notamment grâces aux courtes répliques permettant un enchaînement agréable. Pour notre part, nous l’avons lu en français – non bilingue – et avons tout compris sur place. Avis aux lillois qui comptent faire le voyage, si vous ne souhaitez pas vous ruiner, Trahisons est disponible (en VF) dans deux médiathèques de la MEL. Images issues du n° spécial de : « L’avant-scène théâtre » | 1982 | Médiathèque Jean-Lévy, Lille Betrayal : Récompenses & nominations Si la pièce dirigée par Jamie Lloyd a récemment
Festival Séries Mania 2019 : Les rencontres et projections
Invités d’honneurs, projections spéciales, rencontres. Qui sont les comédien•nes• que vous pourrez rencontrer lors de la seconde édition lilloise du Festival Séries Mania du 22 au 30 mars 2019 ? Le Festival Séries Mania 2019 c’est aussi de nombreuses rencontres et plus de 100 projections gratuites. On fait le point avec vous sur les invités d’honneur, les marathons, séances spéciales et autres rencontres. Les invités d’honneur Cette année, le Festival Séries Mania frappe fort en proposant des masterclasses avec des invités prestigieux. N’ayant pu être présent l’an passé, Freddie Highmore se rattrape cette année avec une masterclass. Organisée le 23 mars au Nouveau Siècle elle permettra de converser avec ce jeune acteur talentueux vu dès son plus jeune âge dans Charlie et la Chocolaterie ou Neverland. Évidemment, les séries étant à l’honneur, on a hâte de l’entendre évoquer Good Doctor et Bates Motel. Le 25 mars, la réalisatrice Marti Noxon (Buffy Contre les Vampires – Mad Men) se prêtera au même jeu à l’UGC Ciné-Cité de Lille. Le lendemain, se déroulera au Nouveau Siècle une masterclass que l’on attend avec une grande impatience, celle de Uma Thurman. L’actrice internationale réputée pour ses nombreux rôles dans Pulp Fiction, Kill Bill ou encore Les Liaisons Dangereuses nous parlera de son parcours ainsi que de Chambers. Le temps du Séries Mania Culte, l’acteur, scénariste et réalisateur français Yves Rénier (Commissaire Moulin – Jacqueline Sauvage : c’était lui ou moi) donnera de sa personne. Cette rencontre organisée le 24 mars sera suivie de la projection de Pour tout l’or du Transvaal. Enfin, les scénaristes et producteurs de Black Mirror, Annabel Jones et Charlie Brooker seront présents à l’UGC le 28 mars. Qui rencontrer durant le Festival Séries Mania ? Entre les 22 et 30 mars, nombreuses seront les personnalités à participer au Festival Séries Mania. Cette année, le Fan Club accueillera le casting de Dix pour Cent, Les Grands ou encore Demain Nous Appartient. Pour tout savoir sur les dates et acteurs présents, rendez-vous sur le site de Séries Mania. Pour la première fois, la quasi entièreté du casting de Scènes de Ménage sera là afin de présenter des extraits inédits. Le tout suivi d’une séance de dédicace au Village Festival by Crédit Mutuel qui se tiendra au Tripostal. Seront de la partie : Anne-Élisabeth Blateau, David Mora, Marion Game, Gérard Hernandez, Amélie Etasse, Grégoire Bonnet et Claire Chust. Par ailleurs, suite à la projection de l’intégrale d’Eden (France|Allemagne), Dominik Moll viendra à votre rencontre. Ce sera aussi le cas d’Anna Paquin lors de la projection de Flack le 23 mars. Adam Scott sera quant à lui présent le 30 mars afin de présenter The Twilight Zone. Enfin, vous pourrez assister à un dialogue croisé avec Eric Rochant (Bureau des légendes – Un monde sans pitié) et Hugo Blick (Black Earth Rising – The Honourable Woman). Deux nuits blanches au programme Après le Mange ta Série dédiée à Game of Thrones l’an dernier, 2019 remet le couvert le 28 mars avec la programmation d’une nuit intitulée 7 Seasons of Winter. Cette fois-ci pas de repas mais l’organisation d’une nuit spéciale pour redécouvrir les épisodes emblématiques des précédentes saisons. Au programme : Baelor (S01E09), Blackwater (S02E09), The Rains of Castamere (S03E09), The Lion and the Rose (S04E02), Hardhome (S05E08), The Winds of Winter (S06E10) et Beyond the Wall (S07E06). GOT ne vous dit rien ? Laissez-vous tentez par La nuit des comédies le 23 mars. Six séries y seront projetées parmi lesquels Miracle Workers (USA) dont la diffusion a débuté le 12 février dernier sur TBS. Au casting, un Daniel Radcliffe toujours plus surprenant dans le rôle d’un ange essayant de convaincre son patron de sauver l’humanité. Lors de ce marathon, Séries Mania proposera aussi Hang Ups (RU) – avec l’excellent David Tennant -, Arde Madrid (Espagne), M’entends-tu ? (Canada), The Other Two (USA) et Women on the Verge (RU-Irlande). Cette dernière est d’ailleurs co-créée par Sharon Horgan (Catastrophe). Les séances spéciales Alors que la date fatidique du Brexit approche à grand pas, le 29 mars, Série Mania diffusera le téléfilm Brexit : The Uncivil War. Dans le rôle du directeur de campagne « Vote Leave », Dominic Cummings, nul autre que Benedict Cumberbatch. Le même jour, vous pourrez aussi assister à la projection du documentaire The Art of Television II de Charlotte Blum. Le lendemain, l’intégrale d’Eden sera diffusé en deux séances à l’UGC. La première aura lieu à 11h30, la seconde à 14h. Si votre choix s’est porté sur cette dernière, sachez que vous aurez l’occasion de rencontrer le réalisateur Dominik Moll. Grâce au Séries Mania Culte, plongez au coeur de séries cultes, populaires ou rares. À commencer le 26 mars par Angela, 15 ans, une série qui, au cours des années 90, a révolutionné le genre à l’écran. Les fans de DC Comics pourront quant à eux profiter de la projection de deux épisodes de la toute première série Batman(1966) le 27 mars au Majestic. Enfin, en collaboration avec les Éditions Montparnasse, Séries Mania fêtera les 40 ans de la série de Nina Companeez : Les Dames de la Côte (1979) le 30 mars. Une délocalisation du festival en région En soutien avec la Région Hauts-de-France, Séries Mania se décentralise tout au long de l’année, mais aussi durant le festival. En 2019, c’est donc six villes qui ont été choisies pour une projection en présence des équipes. Au programme, compétition officielle, panorama international mais aussi séances spéciales. Le dimanche 24 mars, la série britannico-américaine Les Misérables sera présentée au Casino d’Arras. Le 26 mars, le théâtre municipal Raymond Devos (Tourcoing) accueillera Les Petits Meurtres d’Agatha Christie et le théâtre municipal Le Colisée (Lens) Un avion sans elle. Le lendemain, dans le cadre de la compétition officielle, la ville de Dunkerque pourra découvrir Mytho au Studio 43. Roubaix accueillera quant à elle le jeudi 28 mars Meurtres à Lille au Colisée. Présentée dans le cadre du Panorama International, la série indonésienne Folklore : A Mother’s Love | Nobody | Tatami aura lieu le vendredi 29 mars à la Maison de la Culture – Cinéma Orson Welles. Alors, que comptez vous voir durant le Festival Séries Mania 2019 ?
Festival Séries Mania : L’édition 2019 se dévoile
Évènement de la région Hauts-de-France, le Festival Séries Mania a dévoilé sa programmation ! Du 22 au 30 mars 2019, le Festival Séries Mania investira Lille pour la deuxième année consécutive. Découvrez les séries en compétition pour cette seconde édition dans le Nord ainsi que les membres du jury International. Un jury international à dominance féminine Pour son édition 2019, le Festival Séries Mania met les femmes à l’honneur au sein même de son jury international. Cette année, la compétition officielle sera présidée par la productrice, scénariste et réalisatrice américaine Marti Noxon (To the Bone – Buffy contre les vampires). L’entoureront Julianna Margulies (Urgences – The Good Wife), Audrey Fleurot (Kaamelott – Engrenages) et Delphine de Vigan (No et moi – D’après une histoire vraie). Deux hommes seront aussi de la partie : les réalisateurs Thomas Lilti (Hippocrate – Première Année) et Podz (Minuit – Xanadu). La compétition française sera quant à elle supervisée par un jury de presse internationale. Pour le composer : Stefania Carini (Italie), Stuart Heritage (UK), Lola Lemaigre (Belgique) Henrik Palle (Danemark) et Claudia Tieschky (Allemagne). La compétition officielle Cette année, la compétition officielle sera l’occasion de présenter dix séries inédites en avant première mondiale. Parmi elles, Chambers, la nouvelle série américaine mettant en scène Uma Thurman dans le rôle titre. Jack Thorne sera aussi de retour. Après Kiri, l’an passé, le britannique revient avec une co-scénarisation sur The Virtues dont la musique est signée PJ Harvey. Series Mania sera aussi l’occasion de découvrir la série franco-allemande Eden avec Sylvie Testud. Quant à leurs concurrents il s’agit de : Baghdad Central (RU), Chimerica (RU), Identification (Russie), Just For Today (Israël), Lambs of God (Australie), Mytho (France) et Twin (Norvège). La compétition française Côté compétition française, La dernière vague (Rodolphe Tissot) a retenu notre attention. Située dans les Landes, cette série met en scène une compétition de surf. Jusque là, rien de bien original, si ce n’est que les surfeurs vont disparaître, puis, réapparaître de longues heures plus tard. La raison ? Une vague provenant d’un arcus (nuage). On ne sait pas vous, mais nous, ça nous intrigue ! On a tout autant envie de jeter un oeil à la dystopie de Julius Berg : Osmosis. À l’heure où même l’amour est trouvable sur le net, Osmosis nous a aussi sauté aux yeux. Dans cette dystopie signée Julius Berg, l’application Osmosis repousse les frontières de l’inimaginable. Son objectif ? Trouver l’âme soeur – pour la vie – grâce à des microrobots implantés dans le cerveau de chaque utilisateur. Intrigant n’est-ce pas ? Seront aussi en compétition : Double Je (Laurent Dussaux), Le Grand Bazar (Baya Kasmi), Soupçons (Lionel Bailliu) et Une île (Julien Trousselier). Les formats courts Le Festival Séries Mania est aussi l’occasion de récompenser les formats courts. Pour l’occasion, dix séries en provenance du monde entier seront projetées. À terme, une seule obtiendra une récompense. D’ailleurs, si vous aimez Stephen Frears (Les Liaisons Dangereuses), vous pourrez découvrir sa nouvelle réalisation qui met en scène Rosamund Pike (Gone Girl) et Chris O’Dowd (Good Morning England) : State of the Union. Zérostérone, réalisée par Nadja Anane et produite par La Dame de Coeur représentera quant à elle la France. Lors des séances de projection, vous pourrez aussi regarder People Talking (Espagne), Rasbhari (Inde), M (Argentine), Hell is Other People (Danemark), Germain s’éteint (Canada), Fourchette (Canada), Drive (Singapour) et Break up (France). Le panorama international À l’issu du visionnage, un jury entièrement constitué d’étudiants remettra le Prix des Étudiants de la Meilleure Série. Au total, quinze séries présentées en avant première française, européenne, voire mondiale constituent ce panorama international. Parmi elles, 8 Days. Une série qui suit une famille berlinoise tentant de survivre au chaos. La raison ? Une météorite va s’écraser sur le centre de l’Europe. Cry a tout autant piqué notre attention. En effet, cette production anglo-australienne met en scène un couple au coeur d’une enquête suite à la disparition de leur enfant. Évidemment, la presse va s’emparer de l’affaire. Notre amour pour les pleines écossaises nous donne aussi envie de nous attarder sur Curfew. Oscillant entre Angleterre et Écosse, la série se déroule sur fond de régime totalitaire et de course automobile. Au casting : Sean Bean (The Frankenstein Chronicles), Phoebe Fox (Eye in the sky), Adrian Lester (Primary Colors), Billy Zane (Titanic) ainsi que l’admirable Adrian Brody (The Singing Detective). Quant à la musique elle est signé par nul autre que Magnus Fiennes (Chromophobia). Enfin nous ne pouvions passer à côté d’une autre série anglaise : Flack. Portée par Anna Paquin (Margaret), l’histoire nous porte au sein d’une agence de relations publiques dans laquelle elle excelle alors que sa vie personnelle est un véritable fiasco ! Complètent cette compétition : Asylum City (Israël), Blackout (Russie), Exit (Norvège), Les Misérables (Royaume-Uni), Monzon (Argentine), Motherfatherson (Royaume-Uni), Pros and Cons (Danemark), Success (Croatie), Folklore (A Mother’s love, Nobody, Tatami), The Guest (Corée du Sud) et Hierro (Franco-espagnole). Un petit nouveau : Le Prix Vidocq En 2019, une nouvelle récompense voit le jour : le Prix Vidocq. Tout comme le Prix du Quai des Orfèvres en littérature, le Prix Vidocq récompensera le 29 mars prochain la meilleure série policière française. Évidemment, le trophée représentera la canne emblématique de Vidocq mais nous n’avons encore aucune information sur les séries nommées. Afin de décerner ce prix, le festival a fait appel à des professionnels de la sécurité intérieure. À sa présidence, la grande figure de la police nationale : Mme Mireille Ballestrazzi. Elle sera entourée d’un jury à dominance féminine constitué de Mme Cécile Dindar – secrétaire générale pour les affaires régionales auprès du préfet de la région Hauts-de-France -, de Mme Dominique Buffin – officier de police affectée au ministère de la Culture -, de Madame Blandine Clerc – commissaire de police -, de M. Michel Lalande – préfet de la région Hauts-de-France -, de M. Marc Drouet – directeur régional des affaires culturelles des Hauts-de-France – et de M. Christian Belpaire – commandant divisionnaire fonctionnel -. Comme les années précédentes, le public sera également invité à donner son avis sur les projections afin de discerner le Prix du Public. À noter que la Cérémonie d’ouverture sera présentée par Frédérique Bel (La Mante
Supernatural atteint le 300ème épisode
Avec son 300ème épisode diffusé le 7 février dernier, la série emblématique Supernatural entre dans le cercle très fermé des séries de longue durée. Début février, Supernatural a passé le cap du 300ème épisode. Pour l’occasion, la série diffusée par la chaîne américaine CW a proposé un épisode unique et émouvant en présence de John Winchester (Jeffrey Dean Morgan). Le retour de John Winchester C’est avec une grande excitation et émotion que l’on apprenait en décembre dernier que Jeffrey Dean Morgan, alias John Winchester, père des deux frères, serait de la partie pour ce 300ème épisode. À plusieurs reprises, l’acteur avait confirmé ne pas être contre un retour de son personnage lors d’épisodes de ce genre. C’est désormais chose faite ! Afin d’expliquer le retour du personnage mort à la fin de la saison 1, rien de mieux qu’un voeux de Dean (Jensen Ackles) fait avec une perle magique. Pour la première fois, on assiste alors à leurs retrouvailles ainsi qu’à une réunion de famille dans son entièreté. En effet, Mary (Samantha Smith), la mère des deux frères morte durant leur enfance a été ressuscitée depuis la saison 12. Un épisode tant attendu Depuis l’annonce de la présence de Jeffrey Dean Morgan, les fans trépignaient autant d’impatience que de crainte. En effet, ce 300ème épisode marque une étape supplémentaire pour la série. Un cap leur permettant de rejoindre des séries telles que NCIS ou Grey’s Anatomy. Quant aux craintes, elles s’expliquent surtout par le fait que les deux acteurs principaux, Jensen Ackles et Jared Padalecki, avaient déclaré par le passé que le meilleur moment pour arrêter la série serait le 300è épisode. Soyez rassuré, CW n’a aucune intention de s’arrêter en si bon chemin puisque la série est renouvelé pour une 15ème saison. OUF ! Au final, cet épisode réunissant la famille Winchester nous a ému. Désormais, on espère voir d’autres réunions avec d’anciens acteurs de la série ! Et vous, qu’avez-vous pensé de ce 300ème épisode de Supernatural ?
Indochine : La douche froide
Évènement de la semaine, la mise en vente des concerts d’Indochine les 22 et 23 juin au Stade Pierre Mauroy a eu ses déboires. Indochine est au coeur de l’actualité. Avec un premier stade affichant complet 4h après sa mise en vente fastidieuse, un second a été ajouté. Problème, si le groupe français a souhaité répondre à l’engouement collectif, la vente a rapidement viré au cauchemar. Une première mise en vente catastrophique À peine 10h a-t-il sonné mercredi 30 janvier, jour de pré-vente avec la FNAC pour la date du 22 juin au Stade Pierre Mauroy que les fans déchantent. Au lieu de se réduire, les files d’attentes se rallongent. En raison de bugs du serveur, l’accès à la page d’accueil devient mission impossible. L’un d’eux consistait d’ailleurs à vous remettre en fin de queue au lieu de vous donner accès à la page permettant la réservation. Rapidement, le quota de places dédiées à cette pré-vente s’envolent. Pour palier à la demande croissante, la mise en vente générale est alors avancée à l’après-midi même sur les autres plateformes. Décision qui déclenche autant de réactions positives que négatives. En effet, certains avaient posé un jour de congé le vendredi dans l’espérance d’obtenir une place. À 14h30, la ferveur n’est pas retombée, les bugs persistent et le demi stade se complète en l’espace de quelques heures. Une seconde date aussi difficile d’accès Face à l’engouement des fans, Indochine annonce le soir-même une seconde date pour le 23 juin avec une mise en vente générale le vendredi 1er février. Soit la date initiale de vente du premier stade. Si la nouvelle est déplorée par certains trouvant que les fans passent pour des pigeons, le reste de la communauté se réjouit de la nouvelle. #13Tour #LaDernièreVague : suite au succès des ventes pour le 22 juin, date supplémentaire au @StadePM le dimanche 23 juin. Ouverture de la billetterie le vendredi 1er février à 10h en points de vente habituels. Merci à tous ! pic.twitter.com/RDJMpcJqWj — Indochine (@indochinetwitt) January 31, 2019 Malheureusement, le jour J, même les points de vente habituels sont submergés face à la lenteur des serveurs. De notre côté, à 10h02, il était impossible d’obtenir la moindre place malgré les multiples essais d’une vendeuse compréhensive. On la remercie d’ailleurs d’avoir fait tout son possible, nous conseillant même d’essayer via nos téléphones. Vous ne pensiez pas que les choses puissent aller de mal en pis ? Comme nous, vous vous trompiez. Alors que les serveurs rencontrent de nouveaux problèmes, deux cas de figure se dessinent. D’un côté, certains – comme nous -, voient leurs comptes débités mais leur panier annulé après paiement. En ce cas, aucun suivi de commande et le dépit de comprendre que nous n’aurons pas de places, mais un compte en banque bien débité ( et ce pour plus de 48h avec le weekend). De l’autre, la réception d’une facturation avec confirmation de la commande suivi d’un numéro client. Là, l’espoir persiste, et pourtant, ces commandes sont factices. Une communication désastreuse Plus les heures passent, plus les messages annonçant l’annulation de commandes pleuvent. Tous sont déçus, énervés, dépités. Même pour des concerts d’artistes internationaux, personne n’avait jamais vu ça. Le préjudice moral est énorme. Les problèmes liés aux annulations, Justine les a appris via les réseaux sociaux. De panique, elle a même quitté son travail plus tôt dans l’espérance de récupérer ses places. Malheureusement, malgré les documents fournis, le numéro n’est pas reconnu au Furet du Nord. Plus tard, elle apprendra que sa « commande n’a pas pu aboutir et sera remboursée sous 48h« . Évidemment, à cet instant, le concert est déjà annoncé complet et elle ne pourra pas retenter sa chance. Sur Twitter, jlaur51 nous annonce également les dommages collatéraux. De son côté, ce sont 200€ de frais d’hôtel non remboursables. Et toutes deux ne sont pas des cas isolés. Comme elles, ils sont environ 4000 affectés par le bug. Compte tenu du problème, Ticketmaster ne compte visiblement faire aucun geste commercial. Pire encore, Caroline nous a appris que le compte de son conjoint avait été supprimé après un mail exprimant son mécontentement. En parcourant les réseaux, on s’est alors rendu compte qu’ils ne sont pas les seuls. Certains ont bien leur mail de confirmation, la facture mais leurs comptes sur le site gérant est inexistant. Problème ? Aucun mail afin d’annoncer l’annulation de la commande ne semble leur être parvenu. Quant à ceux ayant reçu un mail d’excuse de la billetterie, il n’est arrivé dans leurs boîtes mail qu’aux environs de 18h30… Soit bien trop tard pour essayer de récupérer de nouvelles places. La gestion de crise est donc catastrophique. Que faire pour ces fans laissés pour compte ? Tous les fans convergent en ce sens, Indochine n’est pas fautif. Cependant, l’annonce d’une remise en vente de 500 places peu avant les 22 et 23 juin pour palier au marché noir a fait parler d’elle. En effet, s’il s’agit d’un fait habituel sur les tournées du groupe, aucune solution n’a été proposée aux victimes du bug. Depuis, de nombreux commentaires afflux sur les réseaux sociaux. Tous remettent en cause la gestion pitoyable de Tickemaster. Sous les posts concernés, des victimes demandent une pensée pour eux. D’autres marquent une volonté de redistribution des places supplémentaires aux personnes touchées par ces annulations massives. Selon Stéphane, « un tirage au sort pour ceux qui ont eu une confirmation de commande serait le plus juste même s’il y aurait des déçus« . Fait sur lequel le rejoigne Nathalie qui « se sent désolée pour sa meilleure amie à qui elle espérait offrir le concert pour son anniversaire le 22 juin » ou Lo Ve qui aimerait voir deux places attribuées en cas de tirage au sort. Un autre cas pourrait s’envisager : une invitation sur une toute autre date du groupe. Solution qui plairait davantage à Nadia même si pour cela, elle devrait attendre plus longtemps pour revoir Indochine en concert. Aux dernières nouvelles, un commentaire Facebook posté il y a quelques heures annonce « qu’une demande pour que les personnes dont les commandes ont été annulées soient prioritaires pour les