MSF 2025 : les premiers noms sont tombés

Le MSF a dévoilé les premiers noms de l’édition 2025 au compte gouttes. Durant quasiment deux semaines, des noms ont été ajouté à la programmation du MSF. Si vous n’avez pas suivi, on vous fait un petit récap des artistes qui viendront jouer à la citadelle d’Arras du 4 au 6 juillet 2025. Et il n’y a qu’un seul mot d’ordre : artistes francophones ! Les français à l’honneur Le Main Square nous ayant habitué à une programmation plus que réchauffée et tournée vers la jeunesse ces dernières années, nous avons été étonnés de voir apparaître le nom de Julien Doré. Bien que le festival existe depuis plus de 25 ans, le chanteur français n’y avait jamais été programmé. Peut-être était-ce dû au fait qu’auparavant, le Main Square était plutôt tourné vers l’international alors qu’aujourd’hui, davantage d’artistes francophones font partis du line-up ? Allez savoir ! Nul doute qu’avec son nouvel album, Imposteur, Julien Doré saura entrainer le public arrageois dans ses délires. Pour nous, c’est un grand oui ! Si vous souhaitez assister à son passage au Main Square Festival, on vous donne rendez-vous le samedi 5 juillet. Ce jour là accueillera aussi pour la première fois le gagnant de la dernière édition de la Star Academy : Pierre Garnier. Nul doute que les nombreux fans de l’académicien vont venir chanter en choeur Ceux qu’on était et Chaque Seconde. https://www.youtube.com/watch?v=aIdXeqFLmrI&ab_channel=JulienDor%C3%A9 De cette première annonce, Mika est probablement celui qui nous réjouit le plus. S’il était déjà venu en 2008, il reviendra fouler les planches du MSF dimanche 6 juillet. Un passage que l’on peut presque considérer comme une première fois puisque son dernier passage remonte à l’époque ou le festival se déroulait encore sur la Grand Place de la ville. Autant dire que cela faisait une éternité ! Arras pourra donc compter sur son énergie pour faire soulever la poussière et danser les foules. Le même jour, Matthieu Chedid viendra présenter son projet Lamomali. Inspiré d’un voyage au Mali, Lamomali se veut être un hommage au pays. Matthieu sera accompagné de Toumani Diabaté et son fils Sidiki Diabaté afin de transporter le public à travers une pop africaine. Où sont les femmes ? L’an passé, nous reprochions déjà au MSF de ne pas programmer assez d’artistes féminines. Pour le moment, le festival ne fait guère mieux puisque seules deux femmes font partis du line up. La première est synonyme de chanson française et refrains entêtants : Clara Luciani. Tout comme son compère Julien Doré, c’est la première fois que la chanteuse se produira au MSF. Si vous avez envie de chanter avec elle La Grenade, Respire Encore ou son dernier titre Tout pour Moi, rendez-vous le 4 juillet 2025. La seconde est un pari réussi pour le Main Square puisqu’il s’agit de l’artiste TOP 1 de Cyrielle cette année, Gracie Abrams ! Si vous n’avez pas la possibilité d’assister à son concert à l’Accor Arena (Paris) le 27 février, le MSF vous offrira la seule possibilité de rattrapage. Et oui, le festival a réussi à obtenir l’exclusivité de sa présence à la Citadelle d’Arras le 5 juillet 2025. Ne reste plus qu’à espérer que le reste de la programmation ne soit pas à 90% masculine comme c’est à présent le cas ! https://youtu.be/jmzAf54Re8A?si=HinKZ9Fqdt9i9U2J Un vendredi rap Évidemment, le line up du MSF ne pouvait échapper au rap. En 2025, c’est donc Luidji et le duo toulousain BigFlo et Oli qui se produiront au Main Square. Ils fouleront tous l’une des scènes de la Citadelle vendredi 4 juillet. D’ailleurs, on se souvient encore de l’ambiance folle que ces derniers avaient mis lors de leur passage en 2019. Depuis, BigFlo et Oli ont parcouru du chemin, notamment avec la création de leur propre festival, le Rose Festival. Courant 2022, on a également pu retrouver Oli dans Rendez-Vous en Terre Inconnue. Et l’international dans tous ça ? Hormis Gracie Abrams, on s’inquiétait franchement de ne pas voir davantage d’artistes internationaux à la programmation du MSF. Heureusement, ils seront bien de la partie. À commencer par le groupe de métal alternatif américains Deftones. Plutôt rares sur scène, ils feront une apparition au Main Square pour une date unique en France vendredi 4 juillet. On ne sait pas vous, mais nous n’avions pas imaginé le combo BigFlo et Oli, Clara Luciani et Deftones le même jour. Pas sûr que cela soit du goût de tous. La seconde journée accueillera l’un de nos coups de coeur de 2024, l’américain David Kushner. Le jeune compositeur interprète a vu ses singles Miserable Man et Mr. Forgettable devenir virals sur TikTok. Si vous aimez les univers de Benson Boone, Hozier ou Noah Kahan, on vous recommande d’aller tendre une oreille à son set. D’ailleurs, allez écouter son deuxième album, The Dichotomy, sorti le 30 août dernier ! Le 6 juillet verra quant à lui se produire l’artiste arméno-américain Mark Ambor. Si vous ne voyez pas qui il est, son single Belong Together sorti au mois de février vous raffraichira certainement la mémoire tant il est entêtant. https://www.youtube.com/watch?v=7TCncxWNcPU Quels DJ en 2025 ? Comme tous les ans, le MSF fait la part belle aux DJ. Vous pourrez vous mettre dans l’ambiance dès vendredi avec l’accueil du trio australien Rüfüs Du Sol. Les fidèles seront aussi de la partie. Le plus fidèle au festival étant probablement DJ Snake qui est déjà passé par la Citadelle d’Arras en 2019 et 2022. Trois ans après son dernier passage, il sera de retour sur la Main Stage pour clôturer le festival dimanche 6 juillet 2025. Histoire de vous replonger un peu plus en 2019, le Main Square accueillera également à nouveau Martin Garrix samedi 5 juillet. Comptez-vous vous rendre au MSF en 2025? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Interview : Louis Albi se livre avant sa tournée

« Je parle à toutes ces personnes qui se sentent un petit peu seules, différentes. Que ce soit pour leurs émotions, leur sexualité, ou plus globalement, l’ethnie, la religion. Je parle à tout le monde.« Le 20 octobre 2023, Louis Albi a dévoilé son premier album, Pleurer de Joie. Avant son passage par La Bulle Café à Lille le 10 novembre prochain, nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec lui. Un entretien particulièrement inspirant autour de son projet mais aussi un peu de culture. Pour toi, tout a changé très vite après la Star Academy. Y a-t-il eu une prise en charge après l’émission ou tu t’es retrouvé livré à toi-même ? (ce qui peut causer du stress) Louis : J’ai eu beaucoup de stress, parce qu’on a toujours peur de se tromper, de faire les mauvais choix. Après j’avais quand même un contact avec les équipes de casting qui nous ont suivi et un peu materné tout au long de l’aventure. Donc je savais que je pouvais avoir ce soutien là. Même au niveau des professeurs, beaucoup ont continué à nous encadrer, nous aider un petit peu dans notre voie. Moi, j’avoue que j’ai mon avocate que j’avais pris avant l’aventure qui a continué, m’a aiguillé. Ensuite, Sony a pris le relais très très vite. De manière plus générale, aujourd’hui il est impossible de communiquer sans passer par les réseaux sociaux. Alors que beaucoup d’artistes ont des Community Manager pour les gérer, tu sembles t’en occuper toi-même. Est-ce une volonté de ta part? C’est une volonté de ma part parce que je trouve que c’est plus humain. Plus vivant. C’est plus moi, tout simplement. J’ai un projet qui est très personnel, donc ne pas se donner soi, ce serait un peu hypocrite je trouve (rires). Mais c’est du travail supplémentaire. Après, j’ai aussi des gens chez Sony qui m’aident parfois pour les grosses grosses échéances à faire un petit planning ou à préparer certaines choses. Mais tout vient de moi parce que j’ai besoin de cette authenticité. De créer un lien sincère avec les gens. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Louis Albi (@albilouis) Si on ne se trompe pas, tu es le premier de la saison 2022 à sortir ton album. Comment as-tu géré cette pression? Y a pas eu de pression d’être le premier, parce que pour moi l’aventure était terminée. C’est juste que chacun fait ses projets. Prend le temps qu’il a besoin, etc… Après je vais pas mentir, j’ai eu vachement de déferlement de haine parce que j’étais le premier. Dans le sens où beaucoup de personnes, qui étaient dans la fanbase de la gagnante (Anisha, ndlr) par exemple, ou d’autres personnes, ne me trouvaient pas légitime de sortir mon projet en premier parce qu’ils ont du mal à comprendre que la compétition est terminée. J’ai fait mon aventure et maintenant je suis artiste en fait. Je suis artiste. J’ai mon propre projet. Donc c’est plus là où il y a eu un petit peu de mélancolie qui s’est installée face à la haine un peu gratuite des gens et leur incompréhension. Parce que à l’époque, il y avait une idée de priorité sur le premier. Aujourd’hui ça n’existe plus. Et heureusement parce qu’on fait des projets tellement différents et aussi enrichissant que ce serait dommage de se priver de travailler juste pour laisser certains en priorité. Je trouve que c’est bien cette idée qu’on prenne tous le temps qu’on veut, et voilà. En parlant de ton album, dès ton premier single, Que Tu te mentes, on a tout de suite compris que tu allais jouer la carte personnelle. C’est plutôt rare pour une première réalisation. Qu’est-ce qui t’as donné envie de te livrer de cette façon? Déjà mes idoles – enfin, mes idoles -, les personnes dont je respecte énormément le travail, c’est des gens qui partagent et qui ont peut-être presque une non pudeur sur leur vie perso. Et qui partagent beaucoup. C’est ça que je trouve hyper riche chez les artistes. Donc je voulais en faire de même pendant l’aventure. J’étais quelqu’un mis à nu très facilement face aux autres, aux caméras, au public. Et je trouvais bien de rester dans cette continuité là. Continuer à leur donner de moi. Leur donner ma sincérité, mes larmes, mes rires, et qui je suis personnellement. On est aussi de grands hypersensibles. Du coup, Pleurer de joie nous a fait beaucoup de bien. Si tu l’as écrite comme pied-de-nez aux personnes critiquant ta sensibilité, est-ce que tu espères libérer, ne serait-ce qu’un peu, la parole sur ce sujet grâce à ce titre ? Totalement. Enfin, ce titre et l’album en général. Je parle à toutes ces personnes qui se sentent un petit peu seules, différentes. Que ce soit pour leurs émotions, leur sexualité, ou plus globalement, l’ethnie, la religion. Je parle à tout le monde. À tous les gens qui sont un petit peu à côté et pas forcément représentés ou écoutés. Et leur dire juste qu’ils ont le droit d’être comme ils sont. De vivre pleinement et d’être juste fier de qui ils sont. De leur chemin, leur travail. Donc oui, Pleurer de Joie, c’est une chanson sur l’hypersensibilité. Sur la mienne, mais aussi celle que des milliers, voir des millions de gens vivent au quotidien. Et voilà, c’est pour dédramatiser. Dire qu’on a le droit d’être comme on est. Et c’est beau. Nos larmes sont belles. Nos rires sont beaux. Toutes nos émotions doivent être vécues pleinement sans avoir besoin d’être bridées. https://www.youtube.com/watch?v=VZPZGOBNmZI D’ailleurs, tu joues la carte de la sensibilité à 100 % en incluant des mouchoirs dans l’un des packs proposés à la vente. Comment est venue cette idée très originale ? Alors l’idée vient pas de moi ! (rires) C’est mon avocate qui l’a eu. Et on trouvait ça vraiment super drôle. Avec mon équipe on s’est dit, pourquoi pas jouer le truc à fond ? Du coup, je leur ai dit, on pourrait faire ça et c’est moi qui