« La Femme qui danse » : Marie-Claude Pietragalla fête ses 40 ans de carrière !

Image représentant Marie-Claude Pietragalla en train de danser lors de son spectacle "La femme qui danse"

Avec La femme qui danse, Marie-Claude Pietragalla offre un spectacle de danse autobiographique. À 59 ans, Marie-Claude Pietragalla reste une danseuse emblématique. Aujourd’hui, elle présente La femme qui danse au Théâtre de la Madeleine à Paris. De danseuse Étoile de l’Opéra de Paris à chorégraphe de sa propre compagnie le Théâtre du Corps (co-fondée avec son mari Julien Derouault), Pietragalla vit la danse comme un art total. Dans ce spectacle d’1h15, elle présente de la danse mais aussi des textes inédits éclairant sa pensée, son ressenti, son expérience et ses sources d’inspirations. Un spectacle autobiographique Un souffle, c’est ce qu’on entend avant que le rideau se lève. Puis, des animations sonores et des projections sur les dorures du Théâtre de la Madeleine transformé pour l’occasion en véritable temple de danse. « Je suis un animal vivant, je suis un animal dansant. » C’est par ces paroles que Marie-Claude Pietragalla commence sa représentation. À travers La femme qui danse, nous redécouvrons le parcours de celle qui fut nommée danseuse étoile à 27 ans sous la direction de Patrick Dupond. De sa révélation pour la danse à l’âge de huit ans devant un spectacle de Maurice Béjart à ses moments père-fille en écoutant de la musique classique en passant par sa formation à l’école de l’opéra de Paris, Pietragalla nous transporte dans son univers. La danseuse revient également sur sa rencontre avec des maîtres prestigieux constituant un moment clé de sa carrière. Parmi les cités : Rudolf Noureev, Mats-Ek, Jerome Robbins, William Forsythe, Roland Petit, John Neumeier, Martha Graham, Ca-rolyn Carlson ou encore Jiri Kylian. Autant de noms qui ont façonné « La Pietra ». Sur scène, elle vole, interagit avec les éléments : feu, air et eau. Elle ne danse pas : elle EST la danse ! Les applaudissements nourris et la standing ovation du public le confirment. Comme elle dit si bien : « La danse est pour moi une pensée au quotidien, une douce dépendance, une nécessité de chaque instant. » Et de conclure par une citation de Barbara : « Ma plus belle histoire d’amour c’est vous » Quelques informations Si La femme qui danse est joué actuellement, il faut savoir que ce spectacle a été conçu il y a 3 ans. Soit avant la pandémie de Covid19 et ses nombreux confinements. Moment où la culture et les arts ont souvent été remis en question. Est-ce que la danse est essentielle ? Après avoir vu Marie-Claude Pietragalla sur scène, on ne peut que répondre : « Oui ». Ce spectacle doit sa mise en scène à Julien Derouault. Il sera joué au Théâtre de la Madeleine jusqu’au 4 décembre 2022. Par ailleurs, si nous vous avons donné envie de voir ce spectacle, vous devez prendre conscience des effets sonores et visuels. En effet, ces derniers peuvent créer des troubles chez les personnes épileptiques. https://youtu.be/DYef-JT_qAU Et vous, avez-vous envie de découvrir La femme qui danse de Marie-Claude Pietragalla ? ELISA SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Casse-Noisette et les Quatre Royaumes : un bon divertissement pour Noël

Ce noël, Disney marque le coup grâce à Casse-Noisette et les Quatre Royaumes en salle depuis le 28 novembre. Pour accompagner cette fin 2018, les Studios Disney nous offre Casse-Noisette et les Quatre Royaumes. Un film qui s’inscrit dans la mouvance féministe sans hésiter à reprendre des éléments du ballet. Girl Power Outre Clara Stahlbaum (Mackenzie Foy), Casse-Noisette et les Quatre Royaumes met largement les Femmes en avant. Omniprésentes, elles apparaissent d’abord sous les traits d’une soeur (Ellie Bamber) et d’une mère (Anna Madeley). Cette dernière est d’ailleurs le point de départ de l’histoire puisque suite à sa mort, Clara reçoit une sorte d’oeuf de Fabergé qu’elle ne peut ouvrir sans une clé à goupille. Petit à petit, le spectateur découvre donc que mère et fille sont aussi intelligentes qu’inventrices grâce à des situations spécifiques. Au pays des quatre royaumes deux femmes intrigues. En parfaite opposition, la Fée Dragée (Keira Knightley) est solaire quand Mère Gingembre (Helen Mirren) semble tout droit sortie d’un placard oublié. Mention spéciale pour Keira Knightley dont le timbre de voix haut perchée apporte à son personnage un aspect aussi féerique qu’arrogant. Avec elles, ce sont deux femmes mystérieuses, assurées et pleines de nuances qui s’offrent à nous. Et pour cela, nous tirons notre chapeau ! Une reprise du ballet Casse-Noisette Afin de raconter l’histoire des quatre royaumes, quoi de mieux qu’une reprise du ballet Casse-Noisette ? On y voit en effet certaines chorégraphies de Lev Ivanov et Marius Petipa sur la mythique musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski. On l’avoue sans modération, notre coeur a littéralement chaviré face à cette séquence reprenant des éléments du ballet original. Tels des enfants, nous avons regardé avec émerveillement Misty Copeland s’emparer de tout l’espace, nous transportant sans jamais nous ennuyer dans l’univers de Casse-Noisette. Pour l’accompagner, la production a fait appel à une autre célébrité de la danse classique : Sergei Poulunin. Pour le coup, les voir danser ainsi nous a donné envie de voir le ballet. Visuels et costumes sauvent le scénario Malheureusement, Casse-Noisette et les Quatre Royaumes est quelque peu tiré par le bas en raison d’un schéma assez linéaire. En effet, si comme toute héroïne qui se respecte, Clara rencontre des problèmes, ils sont rapidement résolus. Dommage puisque l’adolescente est présentée comme étant dotée d’un esprit particulièrement intelligent. Malgré un scénario qui traîne un peu la patte, le film reste un bon divertissement. Des décors, on a aimé la balance entre un univers jouant sur les codes de l’enfance et des mécanismes aux allures steampunk. En parlant d’enfance, on retrouve en Terre du Divertissement un parc d’attractions avec son carrousel et quelques clowns inspirés des matriochka. Côté costumes, ce sont les choix plus ou moins réalistes qui ont fait leur petit effet. Les soldats ne sont que de vulgaires soldats quand les souris mécaniques sont terriblement réelles. Dame Gingembre et son visage craquelé a quant à elle l’impression de ne plus être qu’une vieille poupée reléguée aux oubliettes. Le tout est accompagné d’un visuel époustouflant permettant à la magie de noël d’opérer. Et vous, qu’avez-vous pensé de Casse-Noisette et les Quatre Royaumes ?

mk2 présente son nouveau cycle mk2 Junior

Les cinémas mk2 réitèrent leur cycle mk2 Junior ! Profitez à moindre coût de films à (re)voir en famille ou entres nostalgiques. Depuis le 20 Juin, les cinémas mk2 du Quai de Loire, BnF (Bibliothèque Nationale Française) et Gambetta à Paris proposent un cycle Junior. Une offre qui contentera aussi bien petits et grands enfants. Bonus, les séances sont au tarif unique de 4€ et la  programmation s’étend jusqu’au 2 Juillet 2019. Pour cette nouvelle saison, ce sont Les Nouveaux Héros (2014) qui ont inauguré le cycle, avant d’enchaîner avec La Petite sirène (1989). On vous dit tout sur la programmation des films projetés dans les mois à venir. Les premiers Disney au programme Cette année, faites un bon dans le passé avec le mk2 Junior afin de découvrir deux classiques de l’animation. Entre le 22 mai et le 4 juin 2019, les mk2 vous proposerons tout simplement d’assister à des projections du tout premier long-métrage animé des Studios Disney : Blanche-Neige et les sept nains (1937). En plus d’avoir marqué l’histoire de l’animation, le film a remporté un Oscar d’honneur en 1939. Si vous aimez le cinéma autant que l’animation, Blanche-Neige et les sept nains devrait être l’un de vos immanquables du mk2 Junior. Auparavant, le mk2 célèbrera du 16 au 29 janvier un autre classique : Fantasia (1940). En plus d’inonder les toiles de sa magie, le troisième long-métrage des Studios Disney est une excellente occasion de s’initier à la musique classique. Sont notamment présents Toccata et fugue en ré-mineur (Bach), divers extraits du ballet Casse-Noisette (Tchaïkovski) ou encore l’Ave Maria (Schubert) Nos madeleines de Proust On continue notre virée dans l’univers Disney avec ces dessins animés qui nous ramènent irrémédiablement en enfance. Du 7 au 20 novembre, c’est le petit favori de Raine qui sera à l’affiche : Aladdin (1992). En plus, le film est sorti l’année de sa naissance. Coïncidence ? On ne croit pas !  Pour Zelophe, c’est Rox et Rouky, mais on vous en parlera plus tard ! Princesse à la pantouffle de verre égarée, Cendrillon (1950) sera quant à elle programmée du 2 au 15 janvier 2019. Une ocassion en or de retrouver les adorables Jack et Gus Gus ou fredonner le Bibbidi-Bobbidi-Boo avec la marraine-fée. Enfin, c’est l’éternel enfant turbulant du monde imaginaire, Peter Pan (1953), qui cloturera ce mk2 Junior 2019 avec des séances du 19 juin au 2 juillet. On avoue, on pense déjà à caler une séances afin de pouvoir retrouver le Capitaine Crochet et Lili la Tigresse. Les animaux s’emparent du mk2 Junior Parce que Disney c’est aussi des long-métrages centrés sur nos amis les bêtes, nos âmes d’enfants sont ravies de voir apparaître La Belle et le Clochard (1955), Les Aristochats (1970), le sous-côté Rox et Rouky (1981) et 1001 Pattes (1998) dans ce mk2 Junior. Le premier s’inscrit dans la lignée 50’s de la programmation et vous guidera du 5 au 18 juin vers une romance entre deux chiens issus de classes différentes. Pour l’anecdote, il s’agit du premier Disney ditribué par Buena Vista Pictures Distribution, une société créé par Walt Disney afin de prendre son indépendance. Du 21 novembre au 4 décembre prochain, foncez (re)découvrir le dernier Disney à entièrement utiliser la technique analogique : Rox et Rouky. On l’avoue, c’est l’un de nos favoris, et on est encore émues à l’idée que le mk2 le diffuse. Avec le printemps, seront diffusés du 27 mars au 9 avril 2019 1001 Pattes (1998), puis du 8 au 21 mai Les Aristochats. Ne nous demandez pas combien de fois nous avons regardé la VHS – inutile d’expliquer hein ? – de ce dernier, l’usure de la bande se suffit à elle-même. Les héroïnes prennent le pouvoir Vous le savez, chez Les Insouciantes on a un petit faible pour les héroïnes. Ce qui tombe bien puisque les femmes prennent le pouvoir dans quatre films. On craque déjà sur Pocahontas (1995) et Mulan (1998) qui nous promettent une retombée en enfance. Seront aussi de la partie les plus récentes Rebelle (2012) et La Reine des neiges (2013). Grâce à la première se dessineront du 10 au 23 octobre le goût de l’aventure et de la nature accompagné du trio infernal constitué de Flit, Meeko et Percy. Bien sûr, vous pourrez aussi profiter des conseils de grand-mère feuillage. S’en suit du 24 au 6 novembre, l’inspirante Mulan qui enjoindra les filles à s’accepter telles qu’elles sont tout en leur donnant une leçon de courage. Si vous préférez les nouvelles générations, les princesses de Rebelle (2012) et La Reine des neiges (2013) seront respectivement projetées sur grand écran du 24 avril au 7 mai 2019 et 19 décembre 2018 au 1er janvier 2019. Ainsi, vous pourrez terminer l’année 2018 en chantant un bon « Libérée, délivrée… » ! Des films pour les milléniales En plus de Rebelle et La Reine des Neiges que nous venons de mentionner, les mk2 vous offrent un florilège de dessin-animés qui vous rappeleront bien des souvenirs. Du 5 au 18 décembre, rejoignez Bob Razowski, Sulli et l’adorable Boo dans Monstres & Cie (2001). Poursuivez votre début d’année 2019 avec les aventures de Volt, Star malgré lui (2008) du 30 janvier au 12 février, avant de fondre pour Lilo & Stich (2002) du 13 au 26 février. Et ne nous faites pas croire que vous arrivez à résister à ce petit extraterestre aussi attachant que surprenant. Le mk2 Junior sera aussi l’occasion de (re)découvrir du 27 février au 12 mars Kuzco, l’empereur mégalo (2000). On avoue, il est loin d’être notre petit chouchou mais rien que pour les répliques cultes et voir un roi transformé en lama, ça vaut quand même le détour ! Mars sera également l’occasion de retourner en cuisine et de mijoter de bons petits plats en compagnie de Gusteau et Rémi. Les deux amis seront à l’affiche de Ratatouille (2007) dans vos mk2 du 13 au 26 mars. Pour clore notre tour d’horizon des années 2000, ce n’est ni plus ni moins que Le Monde de Nemo (2003) qui vous transportera à travers les océans du 10 au 23 avril 2019. On ne sait pas vous, mais nous on a déjà hâte de retrouver la jovialité de Dori et les requins végétariens.

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