[FESTIVAL ANNULÉ] Series Mania 2020 : Les séries en compétitions

Festival Series Mania 2020

Avant de débuter sa nouvelle édition le 20 mars 2020, Séries Mania dévoile la sélection de séries en compétition. Du 20 au 28 mars 2020, Séries Mania investira Lille pour une troisième saison. Cette année, les compétitions s’orientent majoritairement vers des thématiques comme la politique, l’histoire et le féminisme. Découvrez les séries sélectionnées dans les différentes catégories ainsi que les membres du jury international. Un jury international Séries Mania 2020 propose à nouveau un jury international majoritairement féminin. Afin de juger la Compétition Internationale, ont été invitées les françaises Caroline Proust (Engrenages) et la romancière Karine Tuil. Seront également présentes l’australienne Rachel Griffiths (Six Feet Under, Blow) et la canadienne Veena Sud (The Killing). Elles côtoieront le réalisateur israélien, Nir Bergman (Broken Wings), le tout, sous la présidence de l’américain Tom Perrotta (The Leftovers). Afin de juger la Compétition Française, Séries Mania a fait appel à un jury de presse internationale. Le composeront : Dov Alfon (Israël), Patrick Heidmann (Allemagne), Sarah Hugues (Royaume-Uni), Alberto Rey (Espagne) et May Synnøve Rogne (Norvège). Le Jury de la Compétition Formats Courts sera quant à lui constitué de Slimane-Baptiste Berhoun (France), Helen Bowden (Australie) et Flora Fischbach (France). La Compétition Internationale Cette année le féminisme est mis à l’honneur par le Royaume-Uni et le Danemark avec Adult Material et Cry Wolf. La première brosse le portrait contemporain d’une femme alliant vie de famille à son emploi : actrice de film porno. Une série avec Hayley Squires (Southcliffe, Collateral), Rupert Everett (Les liaisons dangereuses, Le Nom de la rose), Julian Ovenden (Downton Abbey, Person of Interest) et Joe Dempsie (Game of Thrones). Cry Wolf propose quant à elle un drame social. Le sujet ? La véracité des propos d’une adolescente décrivant les violences subit par sa famille dans une rédaction. À la création de ce drame Maja Jul Larsen (Borgen, Les héritiers). 2020 est aussi l’année des adaptations ! Pierre Lemaître adapte son roman Cadres Noirs sous le nom Dérapages. Elle met en scène Eric Cantona dans le rôle d’Alain Delambre, un cadre au chômage humilié par une entreprise prestigieuse. À ses côtés Suzanne Clément et Alex Lutz. Outre Manche c’est Little Birds d’Anaïs Nin qui sera porté sur le petit écran par Juno Temple, Jean-Marc Barr et Rossy de Palma. L’Espagne adapte quant à elle le best-seller Patria de Fernando Aramburu. Une série sur les blessures encore à vif du terrorisme basque malgré le dépôt des armes de l’ETA. L’Allemagne offre Unorthodox, une série autour d’une jeune femme fuyant un mariage imposé par sa communauté religieuse. Au scénario, Anna Winger (Deutschland 83) et Alexa Karolinski sont accompagnés par la réalisatrice Maria Schrader ! Côté société, Moloch d’Arnaud Malherbe abordera des questions sociales et psychanalytiques sous couvert de mystères inexpliqués. No Man’s Land – Prix du Meilleur Projet au Forum professionnel de Séries Mania en 2017 sous le nom de Fertile Crescent -, sera aussi de la partie. Un drame familiale aux accents de thriller d’espionnage suivant des combattantes kurdes en plein conflit syrien. Le football trouve aussi sa place avec El Presidente qui retrace la chute de Joseph Blatter à la tête de la Fifa. Cette farce satirique est conduite par Amando Bo (Oscar du Meilleur Scénario pour Birdman en 2015). Enfin, Valley of Tears racontent à travers les yeux de trois personnages le traumatisme de jeunes soldats isolés lors d’une attaque surprise de la guerre du Kippour en 1973. Réalisée par Yaron Zilberman, la série est le plus gros budget historique pour une série israélienne. La Compétition Française Après Insoupçonnable et Engrenages Virginie Brac revient avec Cheyenne et Lola. Le duo féminin mené par Veerle Baetens et Charlotte Le Bon s’unit face à l’adversité masculine sous couvert des trafics sur les ferrys du Nord. Dans le thème historique on notera la présence de La Garçonne. Ici, Laura Smet interprète une jeune femme accusée de meurtre en 1920. Usurpant l’identité de son frère, elle mène l’enquête en plein coeur des nuits parisiennes. C’est ensuite un retour à l’ère préhistorique avec Moah de Benjamin Rocher. Une série sans dialogue ni musique où un homme tente d’échapper à l’emprise de sa tribu anthropophage. Le célèbre roman Dix Petits Nègres d’Agatha Christie se voit quant à lui transposé dans les Caraïbes. Confié au réalisateur de films d’horreur Pascal Laugier, la série est présentée sous le nom de Ils étaient dix. Au casting on retrouve notamment Samuel Le Bihan (Alex Hugo) et Romane Bohringer (Le tueur du lac). La satire des coulisses de l’Union européenne Parlement réalisée par Emilie Noblet et Jérémie Sein donnera une touche politique à cette sélection française. Quant à Romance, le titre parle de lui-même. La dernière création d’Hervé Hadmar nous amène au coeur d’un thriller amoureux, musical et fantastique. Cette année, le Prix de la Meilleure Musique Originale rejoint les Prix de la Meilleure Série, Prix de la Meilleure Actrice et le Prix du Meilleur Acteur. Les Formats Courts On poursuit avec les dix séries en compétition pour la Meilleure Séries en format court. Cette année, vous pourrez découvrir en première internationale : #Martyisdead, Soul Food ou encore El Sueño del Pibe (The Kid’s Dream). La première est originaire de République Tchèque et évoque un père découvrant des vidéos perturbantes sur l’ordinateur de son fils décédé. La seconde, comme son nom l’indique, est une ode à la gastronomie singapourienne. La dernière est originaire d’Argentine et annoncée par Séries Mania comme « une folle histoire que n’aurait pas renié Michel Gondry« . Deux séries françaises vous seront également présentées en première mondiale : 18H30 de Maxime Chamoux et Sylvain Gouverneur, Couronnes de Salif Cissé et Fluide de Thomas Cadène et Joseph Sadieddine. Cette dernière abordera notamment la gentrification des banlieues. Avec Fluide, c’est une dramédie autour du désir et des injonctions contradictoires du couple au XXIe siècle qui vous attend. Toujours côté première mondiale, vous pourrez jeter un oeil à Laif (Mexique), La loi c’est la loi (Canada), Pulse (Danemark) ou encore What we talk about when we talk about sex (Luxembourg). On a d’ailleurs hâte de voir Pulse qui est décrit comme une série « racontant l’adolescence de façon brute et poétique« . Séries Mania : Le Panorama International Comme les années précédentes, c’est un Jury composé de sept étudiants qui

Trois choses à savoir sur le White Album des Beatles

50 ans après sa sortie, les Beatles nous enchantent toujours avec leur White Album. Découvrez les trois choses à savoir sur le neuvième album d’un groupe intemporel. Loin d’être nées au moment de sa sorti il y a 50 ans, le White Album des Beatles est aujourd’hui l’un de nos disques favoris. Que faut-il retenir de ce neuvième album paru un 22 novembre 1968 ? On vous dit tout. L’album de la discorde Si le White Album est le troisième plus gros succès commercial des Beatles, sa conception n’a pas été des plus simple. Pas moins de trois studios ont été utilisés par le groupe. Comprenez par là que chacun avait en quelque sorte son espace pour composer en solo avant de demander le renfort des autres. L’année 68 marque donc le début des tensions. De la présence de Yoko Ono aux départs de Geoff Emerick – leur ingénieur du son – et George Martin – producteur – en passant par la remise en question de Ringo Starr, rien ne semble aider les Beatles. Pour la petite anecdote, à son retour en studio, le batteur retrouvera son instrument couvert de roses par les trois autres membres. La présence d’Eric Clapton aidera également à apaiser un peu l’électricité ambiante. Au final, malgré cette discorde, c’est pas moins de 30 morceaux qui verront le jour. Parmi eux : Back in the U.S.S.R, Happiness Is a Warm Gun, Mother Nature’s Son, While My Guitar Gently Weeps ou encore Helter Skelter. Un invité prestigieux pour The Beatles Impossible d’évoquer le White Album sans une pensée pour While My Guitar Gently Weeps. Écrit et composé par George Harrison, ce titre est particulier au sens où il est inspiré du Yi-King. Ce livre chinois des transformations consistant à se fonder sur le hasard, le musicien a choisi un livre et décidé d’écrire une chanson après avoir lu les mots « gently weep » (pleure gentiment). Côté enregistrement, la première version mêla une guitare acoustique à la voix d’Harrison. Version que vous pouvez d’ailleurs écouter sur Anthology 3 (1996). Peu convaincu par cette première prise, George Harrison chercha le moyen de littéralement faire pleurer sa guitare. Pour cela, il tenta de passer le solo à l’envers mais n’en fut pas satisfait. 44 prises plus tard, le musicien décide d’inviter son ami Eric Clapton afin de jouer le solo de While My Guitar Gently Weeps. Clapton est le premier musicien étranger au groupe à avoir eu l’honneur de poser ses guitares sur un titre des Beatles. Il laissa également la guitare utilisée pour l’enregistrement à Harrison qui la nomma affectueusement « Lucy ». The White Album et Charles Manson Saviez-vous que les paroles du White Album avaient été interprétées d’une manière particulière par le criminel Charles Manson ? Le leader de la « Manson Family » voit en effet en cet album une Bible comptant une guerre apocalyptique entre Noirs et Blancs. The Beatles sont quant à eux considérés comme les quatre cavaliers de l’apocalypse. Parmi ses favoris, I Will, Blackbird, Revolution 9, Honey Pie, Piggies ou encore Helter Skelter. En 1969, ce dernier apparaîtra d’ailleurs sur un réfrigérateur orthographié Healter Skelter avec le sang d’une victime. Piggies, donnera quant à elle une bonne excuse pour « mettre une sacrée bonne raclée » à ses victimes. Vous l’aurez compris, les paroles du White Album auront servi à provoquer, puis, à justifier les meurtres commis par Manson et sa communauté. Et pour vous, que représente le White Album ?

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