Un premier clip pour Belfour
Ce vendredi 5 février, Belfour sort son premier clip « Si la rivière coule ». Un court-métrage à l’esthétique poétique qui ne nous laisse pas de marbre. Belfour, c’est deux Clermontois de coeur : Lucie Mena et Michael Sacchetti. Un duo à l’univers poétique et onirique dont le premier EP sortira en avril prochain. Néanmoins, ce vendredi 5 février, on vous offre une plongée dans leur premier clip, Si la rivière coule. Belfour – clip « Si la rivière coule » – 2021 – Walter Films production – Réalisation : Elizabeth Marre Un clip esthétique Belfour a pris la direction des terres auvergnates. En effet, c’est du côté du lac de Servières et des volcans des Roches Tuilière et Sanadoire que s’est tourné le duo. La première chose qui nous a frappé est l’aspect photographique du clip. Un véritable régale pour les yeux ! La voix de Lucie accompagne ce voyage poétique au sein d’une sorte de rêve où les rencontres sont toutes aussi étranges les unes que les autres. Ici, les inconnus arborent des masques d’animaux, jaugeant la chanteuse qui semble chercher quelqu’un, gardant un mystère sur cette épopée. Les couleurs de l’aube ou du crépuscule ajoutent un côté féérique au tout tandis que le texte nous immerge au coeur du conte. Belfour – clip « Si la rivière coule » – 2021 – Walter Films production – Réalisation : Elizabeth Marre Derrière le clip Pour ce premier clip, Belfour s’est tourné vers la réalisatrice franco-portoricaine Elizabeth Marre. Cette dernière a notamment été nominée aux Oscars 2007 pour son court-métrage Manon sur le bitume. On lui doit également la réalisation de quatre épisodes de la série française Ainsi soient-ils. La production de Si la rivière coule à quant à elle été confiée à Walter Films (Etienne Daho, Lescop, Savages…). Une collaboration dont le duo peut être fier puisque le clip est sélectionné au Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand ! Et vous, conquis par ce premier clip de Belfour ?
Deux jours au Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand
Pour son quarantième anniversaire, le Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand s’est mis sur son 31. Les Insouciantes y étaient et vous racontent leurs pérégrinations. Le Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand est un véritable marathon sportif et intense. Choisir une séance. Renoncer à une autre. Attendre une heure et demie pour s’assurer une place. Digérer les films, et surtout, enchaîner les séances du matin au soir. Les aficionados qui sont au rendez-vous chaque année, vous le diront. On a profité des deux derniers jours pour visionner quelques court-métrage. Une aventure de festival centré sur l’International Pendant ces deux jours d’exploration, nous avons pris l’ascenseur émotionnel de la vie, passant du rire à l’éblouissement, de l’ennui aux larmes. Ce qui nous amène à parler du touchant Photo Jaunie, de la québécoise Fanie Pelletier. À l’aide d’archives personnelles, la réalisatrice raconte la vie de son père entre désillusions et combat contre les maladies. Le rire a ensuite pris le dessus sur la tristesse avec Wibble Wobble de Daphné Do, autour d’une histoire de gelée d’ananas dans un déménagement. On reste dans la compétition internationale avec deux coups de cœur supplémentaires. Le premier, Une Nuit Douce (Xiao Cheng Er Yue) de Yang Qiu a d’ailleurs été primé au dernier Festival de Cannes. Frappant, il raconte l’errance et les inquiétudes d’une mère suite à la fugue de sa fille. Le second, Wave de Benjamin Cleary et TJ O’Grady Peyton, résume les aventures d’un homme parlant une langue incompréhensible à sa sortie d’un profond coma. Outre les films concourant pour les différentes récompenses, le festival accueillait l’intrépide bande venu du Groland, pour célébrer un autre anniversaire : les 25 ans du cinéma grolandais. Pour l’occasion, Benoît Delépine – Michael Kael – est venu en personne pour introduire la séance, qui est un documentaire d’une heure trente avec Bertrand Tavernier, baptisé L’Histoire du Cinéma Grolondais en version Intégrale ponctué de courts ayant marqué l’histoire du cinéma du pays fictif. Une fois les films visionnés, nous avons pu assister à la fameuse séance de clôture. Même si nous n’avons pu assister à toutes les projections, on vous recommande Vilaine Fille d’Ayce Kartal, sacré Grand Prix dans la catégorie nationale.