Diane Arbus : une artiste controversée

Des freaks à l’érotisme, Diane Arbus révolutionne la photographie grâce à sa vision originale. Photographe révolutionnaire, Diane Arbus a pourtant débuté cet art tardivement. Aujourd’hui, elle s’inscrit parmi les artistes les plus éminents grâce à des clichés originaux. Portrait d’une femme inspirante qui a permis de découvrir le monde sous un nouvel angle. Un début tardif Diane Arbus n’a pas toujours été derrière le déclencheur. Dans l’ombre de son mari, le photographe Allan Arbus, elle s’occupe essentiellement de la direction artistique et de l’administration du studio photo de pub et mode qu’ils ont monté ensemble. Il lui faudra attendre 1957 pour qu’elle quitte le studio et s’adonne enfin à sa passion. Suite à sa séparation avec son mari, Diane choisi d’approfondir ses connaissances concernant l’art de la photographie. Pour cela, elle décide d’étudier à la New School for Social Research de New York. Tout en menant son travail personnel, Diane Arbus devient photo-reporter pour des magazines tels que Esquire ou Harper’s Bazaar. Cette carrière tardive nous inspire chaque jour, puisqu’elle prouve qu’il est possible d’avoir des perspectives d’avenir qu’importe le chemin emprunté. Maria Christina Drew par Diane Arbus, N.Y.C., 1964 Maria Christina Drew par Diane Arbus, N.Y.C., 1964 Diane Arbus : une révolution du portrait Inspirée par le père du photo-journalisme américain, Walter Evans, Diane Arbus inscrit ses portraits dans une démarche de photo-documentaire. Déroutants, ses clichés s’immiscent dans l’intimité des sujets, révélant leurs quotidiens sans fioritures. On aime d’ailleurs cette façon particulière de se plonger au coeur de ses sujets. Les connaître avant de les saisir. Elle dit d’ailleurs : « Pour moi, le sujet d’une photographie est toujours plus important que la photographie elle-même. » Appareil photo sous le bras, Diane Arbus parcours les rues et bas-fonds de New-York à la recherche de personnes « hors-normes ». Ayant abandonné le format classique (24×36) pour un format plus adapté à sa propre vision du monde (carré : 6×6), elle rencontre bon nombre d’inconnus. Parmi ses autres sujets de prédilection on retrouve des participants à des concours de beauté du troisième âge, école de Pères Noël (si, si), congrès de jumeaux, mais aussi ses propres voisins. LADY AT A MASKED BALL WITH TWO ROSES ON HER DRESS, N. Y. C. Diane Arbus et les Freaks Impossible d’évoquer la photographe sans s’attarder sur ses portraits de freaks. Nains, travestis, handicapés mentaux, transgenres. Quel qu’ils soient, Diane Arbus leur voue une véritable fascination. « La plupart des gens traversent la vie en redoutant les expériences traumatisantes. [Mes personnages] sont nés avec leur traumatisme. Ils ont déjà rencontré l’épreuve de leur vie. Ce sont des aristocrates. » Chacune de ses photographies provoquent en allant à contre courant de la mise en scène. Elle nous met face au fait établi. Impose la vision d’hommes et femmes méprisés en raison de leurs différences. Grâce à elle, on entre pleinement dans un univers aussi fantasmagorique que terrifiant par sa réalité. Homme assis dans un fauteuil – Diane Arbus Ce fait, le film Für : un portrait imaginaire de Diane Arbus (2007) le met particulièrement en avant. Portée à l’écran par Nicole Kidman, une Diane Arbus, dont la vie n’a rien de trépidante, est intriguée par son étrange voisin, Lionel (Robert Downey Jr). Poussée par son mari à faire de la photographie, elle va à la rencontre de cet homme dont la totalité du corps est recouvert de poils. Ensemble, ils nous transportent dans un univers ou les freaks ont leur place. Nicole Kidman et Robert Downey Jr dans fur : un portrait imaginaire de Diane Arbus Une question de corps t sexualité Si Diane Arbus est réputée pour ses séries autour des « freaks », elle est surtout pionnière dans un tout autre genre : l’érotique. « J’ai toujours considéré la photo comme quelque chose de vilain, de pas sage – c’est ça, surtout, qui me plaît. La première fois, j’ai trouvé que c’était très pervers. » Cette vision de la photographie nous amène dans la plus stricte intimité de ses sujets. Fidèle à elle-même, ses nus sont frontaux et loin de ce que proposent les magazines de mode. Elle n’hésite d’ailleurs pas à se rendre dans des camps de nudistes ou à aller voir des échangistes. En 2003, sa fille a également présenté des planches inédites exposant la sexualité de couples. Ainsi, elle s’inscrit clairement en tant que photographe contemporaine. Girl Sitting in Bed with her Boyfriend, N.Y.C., Diane Arbus Aujourd’hui encore, bien que ses clichés fassent partis de l’Histoire de la Photographie, ils sont toujours aussi controversés. Et lorsque Diane Arbus dit « qu’il y a des choses que personne ne verrait si elle ne les avait pas photographiées« , nous lui sommes reconnaissantes d’avoir osé passer de l’autre côté de l’appareil. Et vous, que vous inspire Diane Arbus ?

Robert Downey Jr : du talent et du coeur !

Parmis les hommes qui nous inspirent, Robert Downey Jr est une source à bien des égards. On vous propose de revenir sur le parcours de cet homme attachant. Excentrique au coeur tendre, Robert Downey Jr est l’un des acteurs les plus prisés d’Hollywood. De part son engagement, sa personnalité touchante et sa multi-casquette, il est aussi l’une de nos plus grandes influences. Un homme engagé Si Robert Downey Jr est un homme au passé trouble, il s’est assagit sans oublier d’où il vient. En effet, il n’est pas rare qu’il mette en place des collectes de fond avec la Random Act Funding. Créée avec son épouse, la RAF soutient notamment des associations aidant des toxicomanes à revenir à une vie plus saine afin qu’ils puissent retrouver une place dans la société. Ainsi, l’acteur a par exemple dessiné un t-shirt qu’il a ensuite mis en vente pour la CRI-Help. Néanmoins, il ne s’agit pas du seul combat mené par Robert Downey Jr puisqu’il s’est aussi engagé auprès de la recherche médicale. En atteste bon nombre d’actions autour de maladies rares ou trop peu connues du grand public. Il a notamment profité de l’avant première d’Avengers : Infinity War pour soutenir la ROHHAD Association pour mettre en place une levée de fond.  L’acteur n’hésites pas non plus à aider des familles démunies affrontant la maladie au quotidien. Généralement, les différentes campagnes débouchent sur un tirage au sort permettant de rencontrer l’homme lors d’événements spécifiques. Des rôles qui nous touchent Homme au grand coeur, Robert Downey Jr est avant tout un acteur qui nous a permis de renforcer notre amour du cinéma. Ce qui nous bouleverse ? Sa capacité à émouvoir à travers l’interprétation de ses personnages. Découvert en 1992 sous les traits de Charlie Chaplin – inspirant l’un d’entre nous à se déguiser pour aller à l’école -, c’est dans le rôle de Merivel (Le don du roi – 1995) qu’il nous a le plus touché. En effet, choix de l’acteur ou non, les personnages qu’il interprète ont souvent un penchant pour une autodestruction généralement soulignée par des addictions. Nous tenons donc à saluer toutes les émotions que l’homme parvient à faire passer à travers un simple regard, donnant chaque fois envie de le protéger contre ses démons. Nous retiendrons notamment ses prestations dans Gothika (2003), Il était une fois dans le Queens (2006), A Scanner Darkly (2006), Charlie Bartlett (2007), Le soliste (2009), ou encore Le juge (2014). Un homme doué pour l’interprétation de personnages atypiques Robert Downey Jr est aussi très doué pour jouer des personnes atteintes de maladie. Si en 1997, il campe un homosexuel atteint du SIDA dans Pour une Nuit, c’est en interprétant l’écrivain sarcatisque Dan Dark dans The Singing Detective (2003) que Robert nous surprend. Avec aisance, l’acteur se glisse dans la peau d’un homme atteint d’une maladie dégénérative qui lui donne des crises de psoriasis ainsi que des hallucinations. Quatre ans plus tard, on le retrouve dans Für : Un portrait imaginaire de Diane Arbus. Face à Nicole Kidman, il incarne Lionel Sweeney, l’étrange voisin de Diane Arbus souffrant d’Hypertrichose; ce qui implique que son corps soit entièrement recouvert de poils. À travers ces rôles, l’interprétation de l’acteur passe avant tout par le regard, ce qui, en somme, est une véritable torture pour nos petits coeurs d’empathe ! Des rôles faits pour lui Impossible de parler de Robert Downey Jr sans mentionner son interprétation parfaite du personnage issu de l’univers Marvel : Tony Stark (aka Iron Man). Campant le multimilliardaire depuis 2008, l’acteur a su donner une part de lui-même à ce génie tout droit sortit des comics. Derrière l’excentrique playboy philanthrope, c’est un Tony Stark pourvu d’un coeur que nous apprenons à apprécier au fil des ans. Avec lui, on découvre alors les peurs de l’homme pour l’abandon et la mort, qu’elles soient siennes ou des personnes qu’il estime. Si Robert Downey Jr n’endossera plus le rôle de Tony Stark après Avengers : Endgame, l’homme donnera tout de même sa voix au personnage dans la série MARVEL What If… ?  Outre Iron Man, nous ne pouvons passer à côté de son personnage de Sherlock Holmes dans les films de Guy Ritchie. Passionnées par les aventures de l’enquêteur né sous la plume d’Arthur Conan Doyle, nous ne retenons à l’écran que trois interprétations : Basile Rahtbone (1939),  Robert Downey Jr. (2009) et Johnny Lee Miller (2012) dans Elementary. Concernant notre homme, il a su donner à son personnage un petit grain de folie et d’excentricité qui se confond avec l’époque des faits, le costume et les mimiques lui allant à ravir. On attend désormais impatiemment 2021 pour l’arrivée sur nos écrans du 3e volet de ses aventures. Un musicien accompli Robert Downey Jr est avant tout un excellent musicien et chanteur. Surement l’avez-vous déjà remarqué derrière un piano dans Ally McBeal où il interprète le titre River. Son passage dans cette série lui permettra également chanter Every Breath You Take avec Sting. Un peu plus haut, nous vous parlions de The Singing Detective. Et bien, l’occasion est rêvée pour vous plonger dans le film et (re)découvrir sa performance sur In My Dreams. Évidemment, nous ne pouvions évoquer la musique et Robert sans vous recommander son album, The Futurist (2004). Outre huit morceaux signés de sa propre main, le chanteur a repris deux titres : Smile, une composition de Charlie Chaplin et Your Move, qui n’est autre que la première partie du I’ve Seen All Good People de Yes. Pour la petite anecdote, son titre, Broken, apparaît dans le générique de Kiss Kiss Bang Bang (2005).

Aller au contenu principal