RES : La programmation complète !

Club Avant Seine, scène Firestone, journée 100% féminine ! On vous dit tout sur la programmation complète de RES ! Lundi 3 juin 2024, RES à compléter sa programmation. Découvrez qui se produira aux côtés de Lana Del Rey le mercredi 21 août ainsi que les artistes des scènes Firestone et du Club Avant Seine ! RES : Un mercredi Girl Power Tout comme c’était le cas l’an passé, la journée d’ouverture de Rock En Seine sera 100% féminine. Une volonté que l’on savoure et qu’on espère voir perdurer au fil du temps. Si nous en connaissions la tête d’affiche depuis plusieurs mois, on se demandait quelles artistes rejoindraient Lana Del Rey. Côté artistes francophones, sont programmées ce mercredi 21 août, Pomme et Rori. On ne vous présente plus la première qui a été sacrée à plusieurs reprises aux Victoires de la Musique. On est d’ailleurs ravie de la retrouver à la programmation de cette journée puisque Pomme n’a jamais caché son engagement pour la cause féministe. Notamment en prenant la parole à propos du mouvement #MusicToo. La seconde est belge et déjà prometteuse. Et oui, Rori – dont le nom est emprunté à la série Gilmore Girls – est déjà considérée comme l’un des espoirs de la pop francophone avec son EP Ma saison en enfer (2023).  Vous aurez aussi l’occasion de découvrir la danseuse, comédienne et metteuse en scène franco-suisse : YOA. Inspirée par Nina Simone, Madonna, Rosalía ou encore Lana Del Rey, la jeune femme présentera son EP Chansons (+) Tristes (2023) ainsi que son nouveau titre Matcha Queen. Lors de cette journée Girl Power, la jeune irlandaise Nell Mescal vous offrira un voyage aux accents pop-folk grâce à son EP Can I Miss It For A Minute? Enfin, cette première journée de RES mettra l’accent sur Towa Bird. Celle qui a été guitariste pour Olivia Rodrigo et dont Billie Eilish est visiblement fan promet de réveiller la foule avec des titres rock. https://www.youtube.com/watch?v=WHDjBjnuZ1s La scène Firestone Avec l’annonce de sa programmation complète, RES a révélé le line-up de la scène Firestone. Dès le jeudi 22 août, vous y retrouverez trois groupes ! Durry, un duo formé durant la pandémie et composé d’un frère et une soeur originaire du Minnesota. Peut-être avez-vous déjà entendu leur titre Who’s Laughing Now ? Soft Launch, qui ont récemment joué en première partie de Declan McKenna. Avec eux, on peut s’attendre à des titres oscillant entre pop, indier-rock et psyché. Et The Scratch qui nous emmèneront pour une balade en Irlande ! Le lendemain, quatre nouveaux artistes se produiront sur la Scène Firestone : Aili, Bina., New West et Emily Jeffri. Si vous êtes adeptes de Tik Tok, vous connaissez probablement Emily Jeffri depuis l’été 2023. On la recommande aux fans de Stranger Things et de Kavinski ! Toujours côté musique électroniques, le duo Aili mixera des rythmes chaloupés couplés à des textes en japonais. Pour notre part, on aurait plutôt tendance à tendre une oreille à Bina. En même temps, qui peut résister à un mix entre néo-soul, jazz et R&B? Samedi 24 août, les festivités continueront avec CVC, Vox Low et Loverman. On est particulièrement attiré par le projet de Loverman dont on nous promet un songwriting digne des plus grands ainsi qu’un timbre de voix grave. Tout ce qu’on aime ! Evidemment, on ne pourra pas non plus passer à côté de CVC (alias Church Village Collective). Le simple fait que le groupe soit originaire de Cardif nous suffit à vouloir écouter leurs compositions inspirés par la Californie et les sixties. Histoire de conclure les festivités sur la Scène Firestone, Monobloc, Martha Da’Ro, Joy (Anonymous) et les Dynamite Shakers viendront vous présenter leurs univers respectifs. Les premiers sont originaires de New-York et tenteront de vous charmer avec leur titre I’m Just Trying to Love You. Les seconds sont français et sont déjà comparés aux Arctic Monkeys. Autant dire qu’ils sont très prometteurs ! https://www.youtube.com/watch?v=LnaUA4OMUmY Le Club Avant Seine Depuis 2005, RES mise sur les talents émergeants. Cette année, pas moins de 15 artistes de tout horizons se produiront sur la scène du Club Avant Seine du 22 au 25 août.  Parmi cette sélection, 3 artistes féminines se dégagent : Lisa Ducasse, Joe La Panic et Nina Versyp. Coup de Coeur FORTE (Fond Régional pour les Talents Émergeants), Lisa Ducasse jouera au Club Avant Seine jeudi 22 août. L’occasion de découvrir son univers influencé par Barbara et Pomme. En plus d’avoir reçu le Coup de Coeur Give Me Five, Joe La Panic est également la lauréate du Prix Rock En Seine 2024. Avec cette artiste originaire de Montpelier, c’est la pop qui sera mis à l’honneur vendredi 23 août. Quant Nina Versyp, vous en avez peut-être entendu parler plus tôt dans l’année. En effet, la jeune femme a remporté le Prix Chorus des Hauts de Seine et s’est produit en première partie d’artistes telles que Pomme ou Clara Ysé. Vous la retrouverez au Club Avant Seine dimanche 25 août. Jeudi 22 août, vous retrouverez également au Club Avant Seine Menades et Past Life Romeo. D’ailleurs, cette dernière c’est d’abord fait connaître via le groupe de rock Sugar Pills. Aujourd’hui, elle met de côté le rock pour nous proposer des titres aux influences electro-pop. Le lendemain, ce sont 135, Please et Rallye qui rejoignent la programmation aux côtés de Joe La Panic. Samedi 24, les quatre groupes qui se produiront au Club Avant Seine sont : Astral Bakers, Clara Kimera, Dog Park et GeaGea. Enfin, Bada-Bada, Madam et Merryn Jeann vous emporterons dans leur univers respectifs dimanche 25 août. https://www.youtube.com/watch?v=4Q4tvXyRH_Y Retrouvez la programmation complète par jour ! Avez-vous hâte de vous rendre à l’édition 2024 de RES? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Nous sommes les Wildcats – Siobhan Vivian

Illustration "We are the Wildcats" ©Michelle Kondrich

Après « La Liste », Siobhan Vivian revient avec un roman coup de poing, « Nous sommes les Wildcats » paru le 17 juin chez Nathan. Nous sommes les Wildcats signe le retour de Siobhan Vivian sur nos étagères croulantes de livres. Sorti le 17 juin 2021, il aborde la toxicité des manipulations ainsi que les mensonges pour arriver à ses fins. On vous en dit plus sur ce livre dévoré en quelques heures tant il est prenant. Avis Général Nous sommes les Wildcats nous offre de suivre les péripéties d’une équipe féminine sénior de hockey sur gazon. Une aventure de 24 heures au cœur des problèmes que rencontrent les filles. Parmi eux, mensonges et non-dits. Pour cela, Siobhan Vivian fait preuve d’originalité puisque le roman retrace ces heures à travers six points de vue différents. Points de vues qui nous permettent de découvrir les forces et failles de chacune des six joueuses. À noter que toutes sont issues de milieux sociaux différents, d’origines différentes. Comme le soulève si bien Ali, Luci se rend-elle compte qu’elles ne sont que deux personnes racisées dans l’équipe cette année ? Au fil des pages on sent combien la pression mise sur leurs épaules est énorme. Autre point soulevé : la manipulation de leur coach. Afin d’envenimer les choses, il joue sur leur avenir pour mieux assouvir le sien. Cependant, les filles forment une équipe et elles lui réservent bien des surprises ! Ainsi, une certaine tension est palpable jusqu’à un dénouement laissant sur sa faim. En effet, l’issue du match n’est pas révélé. Une charge que Siobhan Vivian laisse à l’imagination du lecteur. We are the Wildcats – Couverture étrangère Une prévention sur le sport féminin Nul doute que Nous sommes les Wildcats serait à mettre entre toutes les mains. En effet, avec ce livre, Siobhan Vivian met en avant ce qui se produit dans la réalité : sous-estimation des sports féminins au profit des sports masculins et mental des athlètes relégué dans une zone sombre. À travers le regard de la toute jeune Luci, une partie des règles que les filles doivent respecter sont abordées. On compte parmi elles l’obligation du port d’une jupe ou robe les jours de match, l’interdiction de porter un jean ou encore proscription du maquillage, des bijoux ou des parfums. Pourtant, tant elles sont douées, les joueuses de cette équipe senior sont les seules à être désignées par le nom « Wildcats ». Preuve en est, certaines comptent déjà des sélections en équipe nationale ou obtiennent des bourses pour différentes universités. Grâce à ce roman, il serait sûrement possible d’ouvrir le débat sur ces sujets sensibles au sein d’écoles, mais aussi des clubs. Ainsi, élèves et athlètes disposeraient d’un meilleur accompagnement et d’une écoute afin d’éviter que de telles situations se répètent. Illustration « We are the Wildcats » ©Michelle Kondrich Un livre en lien avec l’actualité Alors que les JO de Tokyo – valides entendons-nous – se sont clos il y a peu, nous n’avons pu nous empêcher de faire un rapprochement avec Nous Sommes les Wildcats. En effet, de nombreuses athlètes y ont fait entendre leur voix. Et ce, pour des raisons diverses abordées dans ce roman. Sexisme dans le sport La santé mentale dans le sport La majorité du roman s’attarde d’ailleurs sur le moral des six joueuses. De leur point de vue mais aussi via les paroles que leur renvoient leur coach. En effet, selon lui, si ça ne va pas dans leur tête, elles perdront le match. On découvre également leurs blessures portées seules, leurs nons-dits, les mensonges et manipulations. Est aussi évoquée la notion des abus, si petits soient-ils, qui les empêchent d’avancer et de créer une cohésion parfaite. En France, ce phénomène se produit régulièrement. Notamment avec LE sport considéré comme masculin par excellence : le football. Il y a quelques années, une banderole mysogyne « Hommes au stade, Femmes à la cuisine » était en effet apparue lors d’un match de l’Olympique Lyonnais. Ce, alors même que l’équipe féminine gagne – encore aujourd’hui – plus de titres européens que leurs collègues masculins. Pourtant, les stades restent partiellement vides en raison de leur « jeu plus lent, moins technique et donc moins attrayant » (dixit certains hommes). Misogynie lors du match OL-LOSC le 28 janvier 2017 Les frustrations de l’adulte et leur dangerosité Nous l’évoquions un peu plus haut, Nous sommes les Wildcats, Siobhan Vivian revient sur les mensonges et la manipulation d’un adulte auprès de jeunes athlètes. Un fait reconnu quelque soit le pays et les coutumes. En effet, les adultes n’hésitent pas à mettre la pression sur les épaules de leurs enfants. Et ce, que cela concerne les activités extra-scolaires ou scolaires. Cependant, certains pays mettent la barre toujours plus haut. Par exemple, aux USA, les études sont si chères que décrocher une bourse pour rentrer à l’université devient une nécessité. Bourse d’excellence obtenue de deux façons : de très bons résultats en cours ou une bourse sportive. Ainsi, la pression est mise sur les épaules des enfants dès le plus jeune âge. Certains ont même un plan de vie tout tracé dès la naissance tandis que d’autres le découvre au cours de leur scolarité. Lorsqu’un enfant excelle dans une discipline, que ça lui plaît, pourquoi pas ? Cependant, la pression dont nous parle Siobhan Vivian dans ce roman est encore différente. Plus perverse. Il s’agit de celle des adultes frustrés de ne pas avoir atteint leurs objectifs de vie ou sportifs. Par exemple, ce vieux médecin qui rêvait d’être chirurgien ou cet entraineur de seconde zone qui souhaitait devenir un grand champion dans sa discipline. Vous la voyez venir cette frustration ? Dans Nous somme les Wildcats, ce dernier exemple prime. L’entraîneur oscille entre la manipulation, les mensonges et l’abus de pouvoir. Outrepassant ses droits et devoirs envers les filles qui lui sont confiées. Malgré le sacré palmarès – contrairement aux équipes masculines du lycée -, leur coach souhaite trouver une meilleure position sociale que son poste actuel. Pour cela, il est prêt à tout, quitte à ce qu’une joueuse se blesse au point de ne plus pouvoir évoluer. Quitte à faire croire à certaines joueuses qu’elles sont spéciales. Assez pour avoir une relation privilégiée avec lui.

Rencontre avec Mathilde Bourneuf, responsable de la Nana Academy

Mathilde Bourneuf répond à nos questions autour de la Nana Academy ! Ecole du girl power, la Nana Academy offre la parole auxNanas d’Paname, un collectif dont fait partie Mathilde Bourneuf, responsable de la Nana Academy. En cette journée internationale des Droits des Femmes, découvrez son univers.   En quoi consistent les Nanas d’Paname ? C’est un collectif de femmes solidaires avec des femmes leaders dans leur domaine et surtout porteuses de projets. Le but est de créer un réseau de femmes fortes et influentes et de défendre des valeurs telles que l’entraide, le partage, la sororité, la démarche d’accomplissement de soi… Le collectif est un écosystème d’entraide où les femmes se soutiennent, échangent, se rencontrent. Ceci est une alerte Je suis une description. Cliquez sur le bouton modifier pour changer ce texte. × Rejeter l’alerte Comment as-tu rejoint le collectif ? Assez jeune, j’ai su que je voulais faire de la communication et de l’événementiel. J’ai eu un parcours assez simple et normal : une école de pub. J’ai fait deux ans là-bas et une amie a eu l’idée de passer le CELSA. On a fait une prépa mais on n’a pas eu le CELSA. J’ai fini par faire un BTS Sup, une année de fac en L2 et une licence pro chef de projet à l’université Paris Descartes. Ça m’a donné un nouveau regard sur la communication avec trois principes : le bon sens, la logique et la créativité. Dans le cadre de cette année de licence pro, j’ai atterri chez les Nanas d’Paname pour un stage de 6 mois. En passant l’entretien, on m’a proposé un poste de social media manager. Un truc auquel j’avais jamais touché. Je me suis dit qu’il y avait un énorme potentiel dans le collectif. Mathilde Bourneuf – responsable de la Nana Academy – © Les Nanas d’Paname Je suis rentrée en janvier 2019 chez les Nanas d’Paname. À la fin de mon stage on m’a proposé de m’occuper de la Nana Academy. Je m’y occupe de tout sauf de la partie administrative. Depuis septembre 2019, j’en suis responsable. Qu’est-ce que la Nana Academy ? Quelle est son histoire après que tu aies repris les rênes ? C’était une idée que les directeurs des Nanas d’Paname, Édouard Couturier et Chloé Bonnard avaient en tête depuis très longtemps. Ils m’ont proposé de m’en charger à la fin de mon stage. L’histoire a été de dire que le collectif est un écosystème d’entraide où les femmes se soutiennent, échangent, se rencontrent. À la Nana Academy, on veut rendre cet écosystème d’entraide accessible. Nous sommes très présentes sur Instagram. La Nana Academy passe du virtuel au réel et rassemble la communauté autour de rendez-vous inspirants. Cela fait parti de nos quatre mots-clés : s’inspirer (grâce à des talks), apprendre (avec des masterclass), créer (avec des ateliers cuisine) et se rencontrer (grâce aux apéros-réseaux). La Nana Academy veut pouvoir faire intervenir des femmes des Nanas d’Paname et des femmes expertes dans leur domaine afin de vous offrir les meilleures pour vous inspirer. Le but ne s’arrête pas au féminisme. Celles qui ont besoin de se sentir écoutées, se sont les femmes. Et sur un large panel de sujets : de la confiance en soi à la charge mentale, en passant par comment se libérer des relations toxiques, l’écologie, octobre rose, le self-love ou plus récemment le plaisir féminin… Vous dites qu’il y a des sujets non-féministes, quels sont-ils ? En réalité les sujets sont très larges. Aujourd’hui les Nanas d’Paname, c’est avant tout un collectif basé sur cette force humaine. Ses relations humaines nous amènent à aborder de nombreux sujets comme : les relations toxiques, la question du harcèlement de rue, le harcèlement scolaire – et toutes formes de harcèlement -.  Mais également le handicap, le racisme… On a vraiment envie de diffuser des valeurs de bienveillance et d’entraide avant tout et ça vaut autant pour les relations hommes-femmes, femmes-femmes ou hommes-hommes.  Les Nanas d’Paname sont une “safe place” où il n’y aura aucun jugement, aucune discrimination par rapport à la différence puisque, justement, nous avons envie de cultiver cette différence. Vous dites que les Nanas d’Paname est un lieu d’entraide et de bienveillance. Le collectif est-il ouvert aux personnes transgenre, non binaires, intersexe,… ? Une future Nana d’Paname, qu’elle soit trans, non binaire ou cisgenre, ça n’a pas d’importance. On recrute des personnes inspirantes, porteuses de projets et qui ont envie de contribuer à un projet humain avant tout.  Les Nanas d’Paname sont une “safe place” où il n’y aura aucun jugement, aucune discrimination par rapport à la différence puisque, justement, nous avons envie de cultiver cette différence. D’inciter les femmes du collectif à embrasser cette différence. À en faire une force. Ce, que ce soit par rapport à leur orientation sexuelle ou si elles ont envie de prendre la parole. Le but est d’avoir des personnes ouvertes à l’idée d’en parler. Nous, on les accompagne pour donner de la force à leur message.  Ça peut aussi être des personnes avec des particularités physiques. Je pense notamment à Julie Bullier – fondatrice du compte Instagram La fille qui a des tâches -. En ce moment, elle sensibilise au harcèlement dans les écoles. La question du genre ne se pose donc pas dans le recrutement aux Nanas d’Paname, en tant que Nana d’Paname ou dans notre équipe. Sur le site des Nanas d’Paname une citation dit : « Notre force réside dans nos différences ». Qu’est que cela signifie pour vous ? C’est notre mantra. Elle veut dire que ce sont les différences qui font nos forces collectivement et individuellement. Chez nous, la différence signifie la diversité et la différence des standards de beauté imposés par la société. Quelle est la femme qui vous inspire ? J’en ai même trois ! D’abord un duo : « Elise et Julia ». Elles sont hyper badass. Elles ont eu la capacité de créer le média « Fraîches », puis, leur agence et d’affirmer leurs idées haut et fort.  Enfin, Audrey Contino. C’est la dernière à avoir rejoint le collectif même si, en réalité, elle connait Les Nanas d’Paname depuis le début. Elle a son agence de com et travaillait avant dans le textile. Elle a un cœur gigantesque. C’est sincèrement une

Main Square Festival : le recap

Quelques jours avant le début des festivités, découvrez ce que vous réserve la 15e édition du Main Square Festival d’Arras.

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