On a enfin vu Harry Potter et l’Enfant Maudit

Plus de deux ans après son démarrage au Palace Theatre, Harry Potter et l’Enfant Maudit se joue toujours à guichet fermé.  Le 13 septembre dernier, nos coeurs de potterheads se sont emballés pour Harry Potter et l’Enfant Maudit au Palace Theatre. Mise en scène par le célèbre dramaturge Jack Thorne, la pièce nous présente la nouvelle génération. Une pièce à guichet fermé À l’affiche du Palace Theatre depuis désormais plus de deux ans, Harry Potter et l’Enfant Maudit est toujours aussi difficile à booker. Après de nombreux essais infructueux, nous avons tout de même réussi à dégoter notre précieux sésame pour ce mois-ci durant l’été 2017. Oui, oui, vous avez bien lu. Il nous aura fallu attendre plus d’un an avant de pouvoir assister à l’un des événements de l’année 2016. Incroyable n’est-ce pas ? Si vous n’avez pas notre patience, vous pouvez toujours profiter du #FridayForty. Le principe ? Tous les vendredi, le Palace Theatre remet en vente 40 places pour la semaine suivante au prix tout doux de 20£ par partie. Depuis quelques mois, en plus de se jouer à Londres, Harry Potter et l’Enfant Maudit s’est délocalisé au Lyric Theatre de New-York. Dès l’automne 2019, elle prendra place au Curran de San Francisco, puis au Princess Theatre de Melbourne (Janvier 2019). Enfin, elle s’installera au Mehr ! Theater am Großmarkt de Hambourg à partir du printemps 2020 pour une première en version non anglaise. Malheureusement, aucun arrêt en France n’est prévu pour le moment. Une mise en scène à couper le souffle Peu convaincues par la lecture d’Harry Potter et l’Enfant Maudit, nous espérions qu’avec Jack Thorne aux manettes, la mise en scène sauverait l’honneur. Évidemment, lui qui nous avait bluffé avec A Christmas Carol au Old Vic l’année dernière a plus que réussi le pari de nous surprendre une fois encore. Décor, transitions, illusions. Tout est au rendez-vous pour que le spectateur ressorte des étoiles plein les yeux. Mention spéciale pour les instants transitoires ponctués de danse, mouvements de capes afin d’emporter les décors ainsi que les escaliers. Le tout, accompagné en musique est très agréable à regarder. Cependant, si les effets spéciaux de la première partie sont vraiment impressionnants et laissent sans voix, ceux de la seconde nous on parût plus négligés. Là ou l’on devinait les trucs et astuces mises en place, des mains sont visibles, gachant un peu la fête. Notre placement au dernier rang du balcon le plus haut ne nous a d’ailleurs pas aidé sur ce point. On regrette aussi le choix de mise en forme du patronus de Severus Snape qui aurait pu être bien plus magistral avec une création de toute pièce à faire voguer dans les airs. Harry Potter et l’Enfant Maudit : au coeur des relations familliales Harry Potter et l’Enfant Maudit met en scène les relations familiales sous diverses formes. Chez les Weasley, le père est davantage présent, Hermione délaissant sa famille pour son travail. Côté Potter et Malfoy, là ou Ginny et Astoria s’imposent comme des mères aimantes, Harry et Draco ont tous deux des difficultés avec leur fils. Au fil de la pièce, les confrontations marquantes entre Harry et Albus s’enchaînent. On découvre alors un Harry Potter surprotecteur, colérique et prenant des décisions allant à l’encontre du bien être de son propre fils. À l’opposée, Draco Malfoy n’hésite pas une seconde à s’opposer à sa némésis afin de défendre son enfant. Tout aussi complexe et intéressante, sa relation avec Scorpius s’avère d’autant plus émouvante que la mort d’Astoria entre en jeu. Entre enfin dans l’équation Amos Diggori et son envie de voir son fils, Cédric, revenir à la vie. Delphie a aussi sa part à jouer dans tout cela, mais nous vous laisserons découvrir par vous-même en quoi. La nouvelle génération convaincante  Alors que les retrouvailles avec le Trio d’Or et leur ennemi Draco Malfoy auraient dû nous réjouir, c’est finalement la nouvelle génération qui nous a séduite. Rapidement, on se prend d’affection pour Albus Potter et Scorpius Malfoy tandis que Rose Granger-Weasley se fait quelque peu détestable. Porté sur scène par Joe Idris-Roberts et Jonathan Case, le duo nous entraine sans difficulté dans ses mésaventures. On tiens notamment à saluer l’incroyable performance de Jonathan Case dont l’interprétation de Scorpius Malfoy gomme quasiment le reste du casting. À la fois timide et excentrique, drôle et émouvant, il est impossible de ne pas compatir pour ce jeune homme capable de nous faire passer du rire aux larmes en un clin d’oeil. On s’est même demandé si au final, ce n’était pas lui l’enfant maudit dont parle le titre. Malgré quelques longueurs, illusions et jeux des comédiens font de Harry Potter et l’Enfant Maudit un bon divertissement. Et qui sait, peut-être un jour sera-t-elle adaptée en français pour que les nons anglophones puissent la savourer à leur tour. Et vous, avez-vous vu Harry Potter et l’Enfant Maudit ?

[FEMMES INSPIRANTES] Emma Watson : De Harry Potter à l’ONU

Image à la UNE article Emma Watson

Femme de valeur, Emma Watson a parcouru du  chemin depuis Harry Potter. Actrice, mannequin et féministe, Emma Watson est aujourd’hui l’une des femmes les plus en vogue. On vous explique pourquoi elle est l’une de nos inspirations quotidiennes. Emma Watson : Des rôles de femmes fortes. À travers chacun de ses rôles, Emma Watson s’est rapidement forgée l’image d’une femme forte et inspirante. En incarnant à l’écran Hermione Granger, Emma a influencé de nombreuses petites filles – dont celles que nous étions, on l’avoue-. Suivant les aventures de la sorcière et ses amis, nous avons appris que l’intelligence n’est pas une honte et qu’elle permet de se tirer de situations périlleuses. Les années s’écoulant, l’enfance à laissé place à l’adolescence avec Le Monde de Charlie (2012) et The Bling Ring (2013). Suivant toujours son parcours, nous sommes à notre tour devenues adultes et avons évolué au gré de ses films. Tantôt, nous avons été compatissante pour Ila (Noé) et sa stérilité. Tantôt, nous avons éprouvé de la méfiance à l’égard de la technologie et des réseaux sociaux (The Circle). Évidemment, nous sommes retombées en enfance avec Belle et son amour des livres dans La Belle et La Bête. Qui d’autre aurait pu tenir le rôle aussi bien qu’elle ? Daniel Brühl & Emma Watson dans « Colonia » Plus mature et désireuse d’interpréter des femmes fortes à l’écran, Emma nous a bluffé avec Colonia (2016). Dans la peau de Lena, elle nous renvoie l’image d’une jeune femme prête à tout pour sauver son petit ami (Daniel Brühl), retenu prisonnier par la police secrète de Pinochet. Avec Régression, elle impressionne également par son interprétation d’Angela, fille accusant son père d’agression sexuelle. Un combat pour l’égalité des droits Réputée pour ses prises de positions féministes depuis quelques années, Emma Watson a su montrer qu’il ne s’agissait pas d’un mouvement engendrant la haine. Comme elle l’explique si bien, le féminisme n’est pas une détestation des hommes mais une attitude positive vers l’égalité des sexes. Ces mots nous ont d’ailleurs conforté dans notre vision du féminisme. Nommée ambassadrice de bonne volonté par l’ONU Femmes (Un Women) en 2014, Emma Watson a appelé hommes et femmes à faire de l’égalité des sexes une priorité lors d’un discours donné au siège des Nations Unies (Washington). Ce discours donné dans le cadre de la campagne HeForShe a d’ailleurs été approuvé par Malala Yousafzai, la jeune prix Nobel de la Paix. Préoccupée par la question de l’éducation des jeunes filles dans le monde, l’actrice n’a pas hésité à se rendre en Afrique et au Bengladesh, mais aussi en Uruguay où elle a incité les femmes à prendre part à la vie politique. Dernièrement, Emma Watson a montré son soutien à Time’s Up, une initiative visant à lutter contre le harcèlement sexuel, à Hollywood, mais aussi dans le reste des corps de métiers. Elle s’est notamment présentée vêtue de noir en présence de l’activiste britannique Marai Larasi sur le tapis des Goldens Globes. Côté Royaume-Uni, Emma a reversé 1,4 million de dollars au Fonds pour la justice et l’égalité mis en place à l’occasion des Bafta, et qui est nul autre que l’équivalent anglais de Time’s Up. Emma Watson et Marai Larasi lors de la cérémonie des Golden Globes Son club de lecture féministe Emma Watson, est, tout comme certains des personnages qu’elle incarne une férue de lecture. De cette passion, né en janvier 2016 son club de lecture dédié à la littérature féministe. Nommé Our Shared Shelf, il permet à l’actrice de partager avec ses fans ses lectures faites dans le cadre de son développement personnel. Aujourd’hui, il compte plus de 21 000 membres venus des quatre coins du monde. Parmi les lectures sélectionnées par l’actrice se trouvent Les Argonautes (Maggie Nelson), Persepolis (Marjane Satrapi), Le Pouvoir (Naomi Alderman), La Couleur Pourpre (Alice Walker) ou encore Les Monologues du Vagin (Eve Ensler). En complémentarité de ce club de lecture, Emma Watson est aussi devenue une Book Fairies. Ainsi, dès qu’elle en a l’occasion, elle cache des livres un peu partout dans le monde. Peut-être vous souvenez-vous de La Servante Écarlate (Margaret Atwood) déposée dans les rues de Paris lors de sa venue pour la promotion de son dernier film en date : The Circle. Emma Watson lisant « Les Monologues du Vagin » Chaque jour, Emma Watson nous donne envie d’ouvrir un nouveau livre afin d’en apprendre davantage sur nos sociétés. Page après page, elle insuffle une détermination dans nos actions et nous donne envie de montrer au monde qui nous sommes. Et vous, que retenez-vous d’Emma Watson ?

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