Manhattan Marilyn : Et si l’icône n’était pas morte ?

Manhattan Marilyn de Philippe Ward nous entraîne à New-York avec une intrigue centrée sur l’iconique Marilyn Monroe. Avec Manhattan Marilyn, Philippe Ward fait revivre l’icône hollywoodienne Marilyn Monroe pour une enquête sous l’ère Obama. Les femmes à l’honneur Comme son nom l’indique, Manhattan Marilyn s’attarde sur l’égérie hollywoodienne Marilyn Monroe. De photos inédites de l’actrice retrouvées dans de vieilles affaires à une enquête sur sa mort, Philippe Ward joue avec les mots. Et si l’icône ne s’était pas suicidée ? C’est là que réside le fond de cette histoire qui nous en apprend aussi bien sur cette femme plus futée et intelligente qu’il n’y paraît que sur son entourage. Au fil des pages, on redécouvre son lien avec les Kennedy mais aussi l’existence du Triangle de Fer – lobby militaro-industrielle – et du Monroe 6 – groupe d’adorateurs -. Bien sûr, ce roman ne serait rien sans l’hispanique Kristin Arroyo. Ancienne Marine en Irak, cette femme possède tact, sang-froid, intelligence et logique. Traits de caractères qu’elle devra mettre à rude épreuve lorsque son associé, le photographe Nathan Stewart est sauvagement tué. Par qui ? Kristin n’en aucune idée, mais sa vie en dépend. Soudainement traquée par le FBI et la mafia, il lui faudra ruser pour comprendre la situation. Une vision actuelle de la société américaine Marilyn Manhattan n’oublie pas la teneur cosmopolite de la ville. À travers les yeux de Kristin Arroyo, vous aurez l’occasion de faire connaissance avec tous milieux sociaux. Vous vivrez  de l’intérieur le mouvement Occupons Wall Street. Déambulerez au vernissage d’une exposition de clichés affichant des portraits inédits de Marilyn Monroe. Côtoierez la Mafia italienne ou vous dirigerez vers le quartier des affaires avec le milliardaire Micheal Pear. Parmi toutes ces personnalités, nous avons particulièrement apprécié la mise en avant de la pauvreté sous l’ère Obama. Alors que la Grosse Pomme en fait rêver plus d’un(e), Philippe Ward appuie sur l’envers du décor. Celui où, revenus du champ de bataille, les soldats sont à la rue. Celui où il faut lutter pour survivre. Car oui, si Kristin possède un appartement, ses convictions la pousse à s’allier au mouvement Occupons Wall Street ou à se terrer sous terre avec d’anciens collègues car traquée. Une poursuite dans le tout de New-York De Manhattan à Staten Island en passant par Little Italy, le quartier des finances ou Harlem, Manhattan Marilyn transporte sans problème à New-York. On perçoit d’ailleurs tout l’amour que porte l’auteur à cette ville. Bien que les descriptions ne soient pas énormément détaillés, suivre le mouvement n’est pas difficile. À chaque quartier son ambiance. Chaque lieu son rebondissement. Tout du long, on se trouve dans une position d’attente. Qu’importe les choix des personnages, on se doute des conséquences. Corruptions, intimidations, violences, meurtres. Voilà ce qui régit l’oeuvre de Philippe Ward. Pourtant, Kristin est bien décidée à braver les dangers pour en savoir plus sur les derniers jours de Marilyn Monroe. Pour cela, elle n’hésitera pas à diversifier les moyens de transports. Taxis, motos, traque à pied ; tout est bon dans cette course contre la mort. Manhattan Marilyn : Le hic Légère ombre au tableau, il nous a été impossible de nous identifier aux personnages. En plus d’un manque de fond, la rencontre entre Arroyo et Pear est suffisante pour savoir où tout cela va mener. On avoue, on a même clairement soupiré lors du passage à l’acte car nous aurions préféré qu’ils restent de simples connaissances. Ainsi, leur relation aurait pu garder cet aspect vindicatif qui régnait entre eux et apportait un peu de fraîcheur. Et vous, avez-vous envie de vous plonger dans une enquête sur Marilyn Monroe ?

Robert Downey Jr : du talent et du coeur !

Parmis les hommes qui nous inspirent, Robert Downey Jr est une source à bien des égards. On vous propose de revenir sur le parcours de cet homme attachant. Excentrique au coeur tendre, Robert Downey Jr est l’un des acteurs les plus prisés d’Hollywood. De part son engagement, sa personnalité touchante et sa multi-casquette, il est aussi l’une de nos plus grandes influences. Un homme engagé Si Robert Downey Jr est un homme au passé trouble, il s’est assagit sans oublier d’où il vient. En effet, il n’est pas rare qu’il mette en place des collectes de fond avec la Random Act Funding. Créée avec son épouse, la RAF soutient notamment des associations aidant des toxicomanes à revenir à une vie plus saine afin qu’ils puissent retrouver une place dans la société. Ainsi, l’acteur a par exemple dessiné un t-shirt qu’il a ensuite mis en vente pour la CRI-Help. Néanmoins, il ne s’agit pas du seul combat mené par Robert Downey Jr puisqu’il s’est aussi engagé auprès de la recherche médicale. En atteste bon nombre d’actions autour de maladies rares ou trop peu connues du grand public. Il a notamment profité de l’avant première d’Avengers : Infinity War pour soutenir la ROHHAD Association pour mettre en place une levée de fond.  L’acteur n’hésites pas non plus à aider des familles démunies affrontant la maladie au quotidien. Généralement, les différentes campagnes débouchent sur un tirage au sort permettant de rencontrer l’homme lors d’événements spécifiques. Des rôles qui nous touchent Homme au grand coeur, Robert Downey Jr est avant tout un acteur qui nous a permis de renforcer notre amour du cinéma. Ce qui nous bouleverse ? Sa capacité à émouvoir à travers l’interprétation de ses personnages. Découvert en 1992 sous les traits de Charlie Chaplin – inspirant l’un d’entre nous à se déguiser pour aller à l’école -, c’est dans le rôle de Merivel (Le don du roi – 1995) qu’il nous a le plus touché. En effet, choix de l’acteur ou non, les personnages qu’il interprète ont souvent un penchant pour une autodestruction généralement soulignée par des addictions. Nous tenons donc à saluer toutes les émotions que l’homme parvient à faire passer à travers un simple regard, donnant chaque fois envie de le protéger contre ses démons. Nous retiendrons notamment ses prestations dans Gothika (2003), Il était une fois dans le Queens (2006), A Scanner Darkly (2006), Charlie Bartlett (2007), Le soliste (2009), ou encore Le juge (2014). Un homme doué pour l’interprétation de personnages atypiques Robert Downey Jr est aussi très doué pour jouer des personnes atteintes de maladie. Si en 1997, il campe un homosexuel atteint du SIDA dans Pour une Nuit, c’est en interprétant l’écrivain sarcatisque Dan Dark dans The Singing Detective (2003) que Robert nous surprend. Avec aisance, l’acteur se glisse dans la peau d’un homme atteint d’une maladie dégénérative qui lui donne des crises de psoriasis ainsi que des hallucinations. Quatre ans plus tard, on le retrouve dans Für : Un portrait imaginaire de Diane Arbus. Face à Nicole Kidman, il incarne Lionel Sweeney, l’étrange voisin de Diane Arbus souffrant d’Hypertrichose; ce qui implique que son corps soit entièrement recouvert de poils. À travers ces rôles, l’interprétation de l’acteur passe avant tout par le regard, ce qui, en somme, est une véritable torture pour nos petits coeurs d’empathe ! Des rôles faits pour lui Impossible de parler de Robert Downey Jr sans mentionner son interprétation parfaite du personnage issu de l’univers Marvel : Tony Stark (aka Iron Man). Campant le multimilliardaire depuis 2008, l’acteur a su donner une part de lui-même à ce génie tout droit sortit des comics. Derrière l’excentrique playboy philanthrope, c’est un Tony Stark pourvu d’un coeur que nous apprenons à apprécier au fil des ans. Avec lui, on découvre alors les peurs de l’homme pour l’abandon et la mort, qu’elles soient siennes ou des personnes qu’il estime. Si Robert Downey Jr n’endossera plus le rôle de Tony Stark après Avengers : Endgame, l’homme donnera tout de même sa voix au personnage dans la série MARVEL What If… ?  Outre Iron Man, nous ne pouvons passer à côté de son personnage de Sherlock Holmes dans les films de Guy Ritchie. Passionnées par les aventures de l’enquêteur né sous la plume d’Arthur Conan Doyle, nous ne retenons à l’écran que trois interprétations : Basile Rahtbone (1939),  Robert Downey Jr. (2009) et Johnny Lee Miller (2012) dans Elementary. Concernant notre homme, il a su donner à son personnage un petit grain de folie et d’excentricité qui se confond avec l’époque des faits, le costume et les mimiques lui allant à ravir. On attend désormais impatiemment 2021 pour l’arrivée sur nos écrans du 3e volet de ses aventures. Un musicien accompli Robert Downey Jr est avant tout un excellent musicien et chanteur. Surement l’avez-vous déjà remarqué derrière un piano dans Ally McBeal où il interprète le titre River. Son passage dans cette série lui permettra également chanter Every Breath You Take avec Sting. Un peu plus haut, nous vous parlions de The Singing Detective. Et bien, l’occasion est rêvée pour vous plonger dans le film et (re)découvrir sa performance sur In My Dreams. Évidemment, nous ne pouvions évoquer la musique et Robert sans vous recommander son album, The Futurist (2004). Outre huit morceaux signés de sa propre main, le chanteur a repris deux titres : Smile, une composition de Charlie Chaplin et Your Move, qui n’est autre que la première partie du I’ve Seen All Good People de Yes. Pour la petite anecdote, son titre, Broken, apparaît dans le générique de Kiss Kiss Bang Bang (2005).

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