Jodie Foster : L’icône intemporelle du cinéma et de la résilience
Jodie Foster, icône du cinéma et femme inspirante ! Dans le monde du cinéma, certaines personnalités brillent par leur talent, leur détermination et leur charisme. Jodie Foster, actrice légendaire, est sans conteste l’une de ces figures. Au-delà de son immense succès sur grand écran, Jodie Foster incarne la force, la résilience et l’intelligence dans une industrie souvent marquée par les défis. À travers son parcours professionnel et personnel, elle a su inspirer des générations entières. Dans cet article, nous explorerons la vie, les combats et les réalisations de cette femme exceptionnelle. Les débuts d’une étoile montante Jodie Foster a amorcé sa carrière cinématographique à un âge où la plupart des enfants découvrent à peine le monde qui les entoure. Née le 19 novembre 1962 à Los Angeles, en Californie, elle fait ses premiers face caméra à l’âge de 3 ans dans la série télévisée Mayberry R.F.D. Le début d’une trajectoire qui allait la conduire vers les sommets de l’industrie cinématographique. Il faudra attendre 10 ans de plus pour qu’elle se révèle dans Les deux font la paire. Film de science-fiction ou elle incarne la jeune sœur intrépide d’un personnage principal joué par Martin Landau. Cette performance précoce a immédiatement attiré l’attention des critiques et du public sur son incroyable talent et sa présence à l’écran. 4 ans plus tard, Jodie Foster s’impose véritablement avec son rôle dans Taxi Driver (Martin Scorsese). À seulement 14 ans, elle incarne le personnage d’Iris, une prostituée adolescente, avec une maturité et une intensité qui dépassent de loin son jeune âge. Ce rôle lui a d’ailleurs valu une nomination aux Oscars dans la catégorie « Meilleure Actrice dans un second rôle », faisant d’elle la plus jeune nominée dans cette catégorie à l’époque. Cette nomination a été le début de la gloire puisqu’en 1980, Jodie décroche le rôle principal dans Les Accusés, où elle incarne Sarah Tobias, une jeune femme violée cherchant justice. Sa performance courageuse et émotionnellement éprouvante lui a valu son premier Oscar en tant que meilleure actrice. Elle en recevra un second dans la même catégorie pour son interprétation de Clarice Starling (Le Silence des Agneaux) en 1991. Ainsi, elle est devenue l’une des rares actrices à avoir remporté deux Oscars dans la même catégorie. Au fil des années, Jodie Foster a continué à diversifier ses rôles et à explorer une gamme de genres cinématographiques. De drames intenses à des comédies légères, elle a prouvé sa polyvalence et son talent incontestable, établissant ainsi sa réputation en tant qu’une des actrices les plus respectées de sa génération. Son parcours remarquable dans l’industrie cinématographique témoigne non seulement de son talent exceptionnel en tant qu’actrice, mais aussi de sa capacité à naviguer avec succès à travers les défis et les exigences de l’industrie du divertissement. Jodie Foster reste une icône intemporelle du cinéma, dont l’héritage perdurera bien au-delà des projecteurs et des écrans. Au-delà des projecteurs Bien que Jodie Foster soit largement connue pour ses performances sur grand écran, sa vie en dehors des projecteurs est tout aussi remarquable. En tant que femme publique, elle a navigué avec habileté entre sa carrière professionnelle et sa vie privée, tout en utilisant sa notoriété pour défendre des causes qui lui tiennent à cœur. Jodie Foster est réputée pour son activisme et son engagement envers diverses causes sociales. Elle a notamment utilisé sa plateforme pour défendre les droits des femmes, des LGBTQ+ et des enfants, par le biais de discours passionnés, de soutien financier et de participation à des événements caritatifs. Son engagement envers ces causes essentielles témoigne de sa conscience sociale et de son désir de faire une différence positive dans le monde. Parallèlement à son activisme, Jodie Foster a également prouvé son intelligence et son talent en dehors du monde du cinéma. Elle est diplômée de l’Université de Yale, où elle a étudié la littérature anglaise. Son engagement envers l’éducation et son désir de poursuivre ses passions au-delà du monde du divertissement illustrent sa profondeur et sa polyvalence en tant que personne. Le tout, en maintenant une distance respectueuse entre sa vie personnelle et sa carrière publique. Cette capacité à préserver son intimité tout en étant une figure publique lui a d’ailleurs valu le respect et l’admiration de ses pairs et ses fans. En fin de compte, Jodie Foster est bien plus qu’une actrice talentueuse. Elle est une voix influente pour le changement et une source d’inspiration pour ceux qui admirent sa détermination, son intégrité et son engagement envers les autres. Son impact sur et en dehors de l’écran témoigne de sa place en tant que véritable icône, dont l’héritage perdurera bien au-delà de sa carrière cinématographique. https://youtu.be/zgHD_VorukM?si=fo2V__bg5d78XaXp Résilience et triomphe Le parcours professionnel de Jodie Foster n’a pas été sans défis. Malgré son immense talent et son succès précoce, elle a dû surmonter plusieurs obstacles tout au long de sa carrière. Des périodes de moindre visibilité à Hollywood aux difficultés rencontrées en tant que femme dans une industrie dominée par les hommes, elle a fait face à des défis avec résilience et détermination. Au début des années 2000, Jodie Foster a fait le choix de se concentrer davantage sur sa carrière derrière la caméra en tant que réalisatrice et productrice. Cette transition témoigne de sa volonté de se réinventer et d’explorer de nouveaux horizons artistiques. Ses films, tels que Le Complexe du Castor (2011) et Money Monster (2016), démontrent sa capacité à aborder des sujets complexes et contemporains avec intelligence et sensibilité. Malgré les hauts et les bas de sa carrière, Jodie Foster a toujours su rebondir avec force et détermination. Son approche méticuleuse et son engagement envers son métier lui ont permis de maintenir une présence durable à Hollywood, où elle continue à être respectée et admirée tant pour son talent d’actrice que pour ses réalisations en tant que réalisatrice. En plus de sa carrière cinématographique, Jodie Foster a également réussi à concilier sa vie professionnelle avec sa vie personnelle. Mère de deux enfants, elle a toujours veillé à trouver un équilibre entre ses responsabilités familiales et ses engagements professionnels, démontrant ainsi sa capacité
Celui Qui Chante : un spectacle hommage à Michel Berger
Celui Qui Chante, un voyage à travers l’oeuvre de Michel Berger pose ses valises pour trois dates en France dont une à Lille ! Celui Qui Chante nous amène sur le chemin d’une icône de la chanson : Michel Berger. En effet, que ce soit ses textes et compositions pour les autres ou pour lui-même, la plume de ce grand auteur-compositeur-interprètre est des plus reconnaissables. Hommage à Michel Berger Avec pas moins de 25 titres de l’artiste disparu, Celui Qui Chante est un véritable hommage à Michel Berger. Produit par Jean-Charles Torres et mis en scène et chorégraphié par Carole Chauvy, le voyage à travers les œuvres de l’artiste est porté par une troupe de six chanteurs et deux danseurs passionnés. Accompagnés de quatre musiciens talentueux, la joyeuse troupe se retrouve autour de l’instrument de prédilection de Michel Berger : le piano. Les thèmes abordés sont fidèles à l’artiste puisque que l’odyssée passera par l’amour, le voyage, la musique ainsi que l’amitié. Trois dates en France Si vous souhaitez prendre part à la balade qu’offre la troupe de Celui Qui Chante, pensez à prendre vos places car, pour l’instant, il n’y a que trois dates en France cette année. D’ailleurs, c’est la partie Nord du pays qui est privilégiée puisque vous pourrez retrouver la troupe aux Casinos Barrière de Lille le 17 février, celui de Deauville le 23 mars et le lendemain à Enghien les Bains. https://youtu.be/DkvpE0_h_ss?si=QvyXXLmaVLT6sAUd Irez-Vous voir Celui Qui Chante en spectacle? SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Pick-up Full Of Pink Carnations : un bouquet mélancolique
The Vaccines sort un nouvel album, Pick-up Full of Pink Carnations, fleurit d’une guitare classique inspirée des 60’s, d’un peu d’Indie-Rock et de New Wave. Le sixième album studio du groupe The Vaccines, intitulé Pick-up Full Of Pink Carnations, est sorti le 12 janvier. Sur un fond mélancolique, The Vaccines servent une guitare classique inspirée par les années 60 qui conserve un savant mélange de New Wave et d’Indie-Rock. Andrew Wells aux manettes À l’écoute de Pick-up Full Of Pink Carnations, on sent les codes classiques de The Vaccines : Un air et un refrain qui restent en tête et donnent envie de danser. La question qui brûle à présent les lèvres des fans est de savoir si cet opus réussira à détrôner What Did You Expect from The Vaccines?(2011). Album qui les avait propulsés à la quatrième place des classements musicaux britanniques ! Pour ce sixième disque, le premier depuis le départ du guitariste, Freddie Cowan, le groupe londonien a confié la production à Andrew Wells. Producteur habitué aux réalisations plus pop puisqu’il a collaboré avec des artistes tels que Phoebe Bridgers et Halsey. Cette décision montre ainsi l’évolution du groupe vers de nouveaux horizons musicaux. https://www.youtube.com/watch?v=nIplJnJLre0 Désillusion et acceptation : le message profond de l’album Pick-up Full Of Pink Carnations s’affirme comme un disque traitant de la désillusion. Justin Young souligne d’ailleurs le fait qu’il cherche à accepter la perte, non pas en la pleurant, mais en tentant d’en acquérir une nouvelle compréhension. Quant au titre de l’album, il vient d’une parole mal mémorisée du morceau American Pie de Don McLean. Une chanson qui évoque la mort de l’innocence et le rêve américain. À ce sujet, The Vaccines ont réussi à rendre encore plus poétique “With a pink carnation and a pickup truck” du morceau original en remplissant le pickup de fleurs roses. Dans la mesure où Heartbreak Kid a été présentée pour la première fois à l’occasion d’un concert secret à Londres, ces circonstances de diffusion ont ajouté du mystère au disque. À propos de cette chanson, le chanteur, Justin Young explique : « Il y a deux sortes de personnes dans le monde : celles qui ont eu le cœur brisé et celles pour qui cela n’a pas été le cas ». Cette réflexion donne un avant-goût de l’ambiance mélancolique qui caractérise l’ensemble de l’album. On retrouve cette atmosphère dans le dernier morceau de l’album Anonymous in los Feliz où le chanteur semble hanté par la perte d’une relation passée. Ses souvenirs l’empêchent de dormir, il ne parait pourtant pas y avoir de fautif. Il semble essayer de comprendre, le cœur empli de mélancolie. https://www.youtube.com/watch?v=ncS6WWSWguI The Vaccines va enflammer les scènes européennes Arborant une pochette d’album qui évoque le voyage, The Vaccines se lance dans une tournée européenne. Deux ans après leur dernier album Back In Love City (2021), le groupe londonien prévoit un passage dans la ville de l’amour avec Pick-up Full Of Pink Carnations. Le 3O janvier, ils fouleront les planches du Trabendo, une scène parisienne renommée pour la proximité qu’elle offre entre public et musiciens. Pour ceux qui hésitent encore, les paroles de Discount De Kooning (Last One Standing) semblent indiquer qu’il faut aller les voir en concert. « Maybe we should keep on dancing » (peut-être qu’on devrait continuer à danser) » i feel like something good is gonna happen. » (j’ai l’impression quelque chose de bien va arriver). Comptez-vous aller découvrir Pick-up Full Of Pink Carnations en live ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Découvrez les premières parties du Central Tour
Avant le début de son Central Tour dans quelques mois, Indochine révèle les noms de ses premières parties. Ce vendredi 25 février 2022, Indochine a levé le voile sur les artistes qui joueront en première partie du Central Tour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la plupart sont des pointures depuis des années dans leur domaine. On vous dit tout sur les artistes qui ouvriront cette tournée anniversaire. Coach Party au Stade de France Avec le Central Tour, Indochine ne déroge pas à sa volonté de promouvoir de jeunes artistes. En atteste la première date de la tournée au Stade de France le 21 mai 2022 qui donnera sa chance à Coach Party. Bien sûr, si vous suivez Indochine sur les réseaux sociaux, Coach Party doit vous être familier. En effet, depuis 2019, pas moins de 7 titres issus de leurs deux EP ont été partagé dans la « Playlist d’Indo ». Mais revenons tout de même un peu sur le groupe. Originaire de l’Ile de Wight, Coach Party est un quatuor constitué de Jess, Steph, Joe et Guy. Depuis leur premier titre, Oh Lola en 2019, le groupe a sorti deux EP : Party Food (2020) et After Party (2021). Nul doute qu’avec un tel début de carrière Coach Party devrait atteindre les sommets sous peu. Ce qui serait d’ailleurs amplement mérité au vue de leurs titres à la voix parfaitement posée et aux instruments entraînants. Amateurs d’indie rock, Coach Party est fait pour vous ! Mansfield.TYA au Matmut Atlantique Le 4 juin 2022, le Central Tour accueillera à Bordeaux le duo iconique français Mansfield.TYA. Si vous n’avait encore jamais entendu parlé d’elles malgré leur début de carrière il y a 20 ans, vous connaissez forcément la chanteuse. En effet, Julia Lanoë n’est autre que Rebecca Warrior (Sexy Sushi). Avec elles, c’est une plongée dans un univers sombre et mélancolique ponctué de diverses influences qui vous attend. Hannes Bieger au Vélodrome Marseille accueillera le 11 juin Hannes Beiger. Ce musicien et producteur allemand est loin d’être inconnu de la scène internationale. Et oui, en 2015, il a été classé n°4 des 11 personnes les plus influentes pour la scène musicale berlinoise. Rien que ça ! Il faut dire qu’il a travaillé avec bon nombre d’artistes dont : Tales Of Us, Stephan Bodzin, Ellen Allien ou encore Monika Kruse. Hannes Bieger est également reconnu pour donner des cours, lectures et masterclass. Tout cela, dans son propre studio ou aux quatre coins du monde. Parmi ses collaboration compte par exemple l’Abbey Road Institute ou l’Insound Academy. Indochine vous laissera donc entre les mains d’un des hommes les plus calé sur les musiques électroniques pour un DJ set autour de ses productions solos. Clara 3000 au Groupama Stadium Originaire de Versailles, Clara 3000 sera au rendez-vous du Central Tour à Lyon le 25 juin. Si comme nous son nom ne vous dit rien, sachez que la jeune femme se produit déjà partout dans le monde. D’ailleurs, bien avant Indochine, c’est Justice qui avait eu du flair en la programmant en première partie de leur tournée en 2008. Pour aller un peu plus loin, Clara 3000 a même eu l’occasion d’être modèle pour Balenciaga ainsi que responsable des bandes son de leurs défilés. Aucun doute que l’artiste a une longue carrière devant elle et saura vous plaire par sa réinvention de la musique électronique. Superbus et Vitalic à Pierre Mauroy Histoire de terminer cette tournée des stades en beauté, Indochine investira le stade Pierre Mauroy les 2 et 3 juillet 2022. Et oui, il vous faudra choisir entre Main Square, Rock Werchter et les 40 ans d’Indochine. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les premières parties sont loin d’être inconnues au bataillon. En effet, le samedi 2 juillet 2022, Indochine confiera les rennes à un groupe qu’on apprécie particulièrement ici. D’ailleurs, rien que la nouvelle de leur présence nous a directement ramené à 2006 où nous chantions Wow à tue-tête dans nos chambres. On parle évidemment de Superbus. Depuis, le groupe à fait du chemin et a même dernièrement délaissé le rock pour… l’électro. Alors même si nous avons très envie de pouvoir fredonner Lola, Travel The World ou encore Apprends-Moi, on imagine que le set sera plutôt centré sur les titres issus de XX(2020). C’est donc à l’une des pointures de la musique électronique actuelle que reviendra l’honneur de conclure le Central Tour le 3 juillet 2022. En effet, l’auteur-compositeur français Vitalic vous fera danser au rythme d’un DJ set prometteur. À noter que plusieurs de ses compositions ont été utilisées dans des pubs, films,… Notamment Trahison dans la bande-annonce du film de Céline Sciamma, Naissance des Pieuvres. Pour notre part, on a encore un excellent souvenir de son passage au Main Square 2017. Qui avez-vous hâte de découvrir ou retrouver en live ? Raine ARTICLES SIMILAIRES NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin
5 films pour les JO d’Hiver
A l’occasion de l’ouverture des JO d’Hiver, on vous propose une sélection de cinq films pour vous plonger dans l’ambiance !
Rencontre avec Mathilde Bourneuf, responsable de la Nana Academy
Mathilde Bourneuf répond à nos questions autour de la Nana Academy ! Ecole du girl power, la Nana Academy offre la parole auxNanas d’Paname, un collectif dont fait partie Mathilde Bourneuf, responsable de la Nana Academy. En cette journée internationale des Droits des Femmes, découvrez son univers. En quoi consistent les Nanas d’Paname ? C’est un collectif de femmes solidaires avec des femmes leaders dans leur domaine et surtout porteuses de projets. Le but est de créer un réseau de femmes fortes et influentes et de défendre des valeurs telles que l’entraide, le partage, la sororité, la démarche d’accomplissement de soi… Le collectif est un écosystème d’entraide où les femmes se soutiennent, échangent, se rencontrent. Ceci est une alerte Je suis une description. Cliquez sur le bouton modifier pour changer ce texte. × Rejeter l’alerte Comment as-tu rejoint le collectif ? Assez jeune, j’ai su que je voulais faire de la communication et de l’événementiel. J’ai eu un parcours assez simple et normal : une école de pub. J’ai fait deux ans là-bas et une amie a eu l’idée de passer le CELSA. On a fait une prépa mais on n’a pas eu le CELSA. J’ai fini par faire un BTS Sup, une année de fac en L2 et une licence pro chef de projet à l’université Paris Descartes. Ça m’a donné un nouveau regard sur la communication avec trois principes : le bon sens, la logique et la créativité. Dans le cadre de cette année de licence pro, j’ai atterri chez les Nanas d’Paname pour un stage de 6 mois. En passant l’entretien, on m’a proposé un poste de social media manager. Un truc auquel j’avais jamais touché. Je me suis dit qu’il y avait un énorme potentiel dans le collectif. Mathilde Bourneuf – responsable de la Nana Academy – © Les Nanas d’Paname Je suis rentrée en janvier 2019 chez les Nanas d’Paname. À la fin de mon stage on m’a proposé de m’occuper de la Nana Academy. Je m’y occupe de tout sauf de la partie administrative. Depuis septembre 2019, j’en suis responsable. Qu’est-ce que la Nana Academy ? Quelle est son histoire après que tu aies repris les rênes ? C’était une idée que les directeurs des Nanas d’Paname, Édouard Couturier et Chloé Bonnard avaient en tête depuis très longtemps. Ils m’ont proposé de m’en charger à la fin de mon stage. L’histoire a été de dire que le collectif est un écosystème d’entraide où les femmes se soutiennent, échangent, se rencontrent. À la Nana Academy, on veut rendre cet écosystème d’entraide accessible. Nous sommes très présentes sur Instagram. La Nana Academy passe du virtuel au réel et rassemble la communauté autour de rendez-vous inspirants. Cela fait parti de nos quatre mots-clés : s’inspirer (grâce à des talks), apprendre (avec des masterclass), créer (avec des ateliers cuisine) et se rencontrer (grâce aux apéros-réseaux). La Nana Academy veut pouvoir faire intervenir des femmes des Nanas d’Paname et des femmes expertes dans leur domaine afin de vous offrir les meilleures pour vous inspirer. Le but ne s’arrête pas au féminisme. Celles qui ont besoin de se sentir écoutées, se sont les femmes. Et sur un large panel de sujets : de la confiance en soi à la charge mentale, en passant par comment se libérer des relations toxiques, l’écologie, octobre rose, le self-love ou plus récemment le plaisir féminin… Vous dites qu’il y a des sujets non-féministes, quels sont-ils ? En réalité les sujets sont très larges. Aujourd’hui les Nanas d’Paname, c’est avant tout un collectif basé sur cette force humaine. Ses relations humaines nous amènent à aborder de nombreux sujets comme : les relations toxiques, la question du harcèlement de rue, le harcèlement scolaire – et toutes formes de harcèlement -. Mais également le handicap, le racisme… On a vraiment envie de diffuser des valeurs de bienveillance et d’entraide avant tout et ça vaut autant pour les relations hommes-femmes, femmes-femmes ou hommes-hommes. Les Nanas d’Paname sont une “safe place” où il n’y aura aucun jugement, aucune discrimination par rapport à la différence puisque, justement, nous avons envie de cultiver cette différence. Vous dites que les Nanas d’Paname est un lieu d’entraide et de bienveillance. Le collectif est-il ouvert aux personnes transgenre, non binaires, intersexe,… ? Une future Nana d’Paname, qu’elle soit trans, non binaire ou cisgenre, ça n’a pas d’importance. On recrute des personnes inspirantes, porteuses de projets et qui ont envie de contribuer à un projet humain avant tout. Les Nanas d’Paname sont une “safe place” où il n’y aura aucun jugement, aucune discrimination par rapport à la différence puisque, justement, nous avons envie de cultiver cette différence. D’inciter les femmes du collectif à embrasser cette différence. À en faire une force. Ce, que ce soit par rapport à leur orientation sexuelle ou si elles ont envie de prendre la parole. Le but est d’avoir des personnes ouvertes à l’idée d’en parler. Nous, on les accompagne pour donner de la force à leur message. Ça peut aussi être des personnes avec des particularités physiques. Je pense notamment à Julie Bullier – fondatrice du compte Instagram La fille qui a des tâches -. En ce moment, elle sensibilise au harcèlement dans les écoles. La question du genre ne se pose donc pas dans le recrutement aux Nanas d’Paname, en tant que Nana d’Paname ou dans notre équipe. Sur le site des Nanas d’Paname une citation dit : « Notre force réside dans nos différences ». Qu’est que cela signifie pour vous ? C’est notre mantra. Elle veut dire que ce sont les différences qui font nos forces collectivement et individuellement. Chez nous, la différence signifie la diversité et la différence des standards de beauté imposés par la société. Quelle est la femme qui vous inspire ? J’en ai même trois ! D’abord un duo : « Elise et Julia ». Elles sont hyper badass. Elles ont eu la capacité de créer le média « Fraîches », puis, leur agence et d’affirmer leurs idées haut et fort. Enfin, Audrey Contino. C’est la dernière à avoir rejoint le collectif même si, en réalité, elle connait Les Nanas d’Paname depuis le début. Elle a son agence de com et travaillait avant dans le textile. Elle a un cœur gigantesque. C’est sincèrement une
Parée pour percer : Immersion dans le rap
Parée pour percer, le second roman autour du rap d’Angie Thomas. Dans Parée pour percer, Angie Thomas prolonge le plaisir de son premier roman. Après Starr, c’est au tour de Bri de faire entendre sa voix. Au programme, rap et une importante dose de harcèlement envers les minorités. Le rap au coeur du roman Premier très bon point de Parée pour percer : son traitement du rap. Angie Thomas maîtrise le sujet et nous montre comment Bri décompose tout ce qui lui arrive en mots et syllabes. Cela passe d’ailleurs par l’inclusion de vers dans le récit, ce que nous avons trouvé très rafraîchissant. L’objectif de Bri ? Percer dans le milieu, et ce, coûte que coûte. Et la musique, elle l’a dans le sang, puisqu’on lui rabâche sans cesse qu’elle est la digne héritière de son père. Parée de paroles percutantes, l’adolescente va cependant être rapidement confrontée aux limites de compréhensions de la société. En parallèle, l’adolescente fait affaire avec un manager peu scrupuleux affirmant qu’il faut « toujours être acteur pour réussir ce qu’on veut« . Évidemment, avec un personnage comme Bri, les références au rap sont quotidiennes. Désireuse de rejoindre la programmation du Ring où ont lieu des battles, la jeune fille suit le parcours des artistes s’y produisant via les réseaux. Grâce à sa tante, elle a également une très bonne culture musicale concernant le rap US. Et on ne parle pas essentiellement des pointures masculines puisque la demoiselle est aussi fan de Cardi B et Nicki Minaj. Au coeur de la pauvreté Si Angie Thomas nous avait proposé de suivre le parcours d’une adolescente dont les parents n’avaient aucune difficultés financières dans son premier roman, elle s’attaque ici à son opposé. Nous sommes d’ailleurs mis en garde dès le premier chapitre qui nous explique que « le gaz a été coupé » la semaine précédente, qu’il leur faut « faire bouillir de l’eau pour prendre un bain » ou qu’ils ont du « ajouter des couvertures dans leurs lits ». Avec cela, les bases sont posées. Ajoutez à cela que Jay, la mère de Bri est une ancienne toxico et vous comprendrez comment les choses ne peuvent que s’envenimer. En effet, après avoir perdu son emploi, il est difficile pour elle de joindre les deux bouts. L’aîné, Trey, a préféré un emploi dans une pizzeria plutôt que la poursuite d’études prometteuses et Bri deal des bonbons dans l’espoir de pouvoir acheter une nouvelle paires de chaussures. Avec Parée pour percer, vous n’aurez donc pas affaire à un livre tout gentillet sur une adolescente rêvant de devenir une star. Parce que si Bri, rêve de gloire, c’est aussi dans le but de promettre à sa mère un avenir où l’argent n’est plus un souci. Un avenir ou les coupures de gaz et d’électricité n’existent pas et où la nourriture ne manque jamais. Récurrence des thèmes En lisant Parée pour Percer on se rend compte d’à quel point ce nouveau roman s’inscrit dans la continuité de The Hate U Give. Mais pas d’inquiétude, si un écho est fait à certains événements, le récit est complètement indépendant. Vous pouvez donc vous y plonger sans avoir lu – ou vu – The Hate U Give. À nouveau, Angie Thomas nous entraîne à Garden Heights. Et qui dit Garden Heights dit guerre des gangs. Là où nous avions découvert les Crowns avec King, l’oncle de Starr, cette fois, c’est du côté des Garden Disciples que les choses se passent. En effet, Pooh, la tante de Bri étant dealeuse pour les GD, tous vivent dans la peur qu’elle se fasse arrêter ou tuer. Le rapport aux armes et lui aussi remit sur le tapis. Outre les mentions au meurtre du meilleur ami de Starr, la question revient sous une nouvelle forme : son utilisation par des civiles. Ainsi, Angie Thomas nous confronte frontalement à la distinction faite selon la couleur de peau d’une personne en usant. Harcèlement des minorités Tranchant, Parée pour Percer évoque avec justesse le traitement des minorités au sein même du système éducatif. Un fait important puisque, malgré la non présence de policier – comme c’est le cas dans certains établissements -, Bri et ses camarades se font quotidiennement malmenés. De l’obligation à repasser sous le détecteur à la fouille récurrente des sacs en passant par des exclusions de cours, voir, de l’établissement pour des motifs insignifiants, Bri subit une oppression constante. Sans parler du fait que l’école préfère se positionner du côté de ses employeurs plutôt que d’avouer la vérité. Un fait qui va encore une fois causer du tord au minorité au lieu de condamner un comportement persécuteur. « Pendant que certains et certaines parmi nous ont peur de l’impact que des chansons pourraient avoir sur nos enfants, d’autres parents sont terrifiés à l’idée que ceux et celles qui sont censés protéger leurs enfants pourraient leur faire du mal. » Jay(p356-357) Vous avez-lu Parée pour Percer, qu’en pensez-vous ? Si ce n’est pas le cas, ce livre vous tente-t-il ? Vous avez Pinterest ? N’hésitez pas à partager l’article !
Les Témoins : Un drame journalistique signé Yann Reuzeau
8 ans après avoir traité une campagne électorale dans La Chute d’une Nation, Yann Reuzeau revient avec Les Témoins. Une pièce à voir à la Manufacture des Abbesses jusqu’au 22 mars 2020. Les Témoins se déroule quelques heures après l’élection d’un certain Thomas Mérendien, candidat d’extrême droite élu président de la République. Un scénario dramatique et terriblement réaliste imaginé et mis en scène par Yann Reuzeau. La pièce Les Témoins est un journal reconnu pour son sérieux et son intégrité. Pourtant, l’arrivée au pouvoir d’un candidat d’extrême-droite va bouleverser l’unité de la rédaction désignée comme LA cible à abattre. Tous s’interrogent : faut-il jouer le jeu ou entrer en résistance et défier le pouvoir ? Tant de questions qui divisent brutalement la rédaction. En quête de liberté, les personnages se lancent dans une course effrénée avec des enquêtes aussi explosives les unes que les autres. En tête, la rédactrice en chef adjointe Catherine Stère (Sophie Vonlanthen) essaie tant bien que mal de garder l’espoir que la liberté de la presse ne sera pas muselée malgré la pression de plus en plus grandissante du pouvoir sur les journaux. Autour d’elle s’orchestre la vie de la rédaction. Alors que Eric (Frédéric Andrau), le rédacteur en chef, prend peur, les journalistes travaillent sur diverses affaires. Anna (Frédérique Lazarini) est sollicitée à l’Elysée tandis que Rebecca (Marjorie Ciccone) dévoile une affaire dantesque d’espionnage industriel commandité par un proche du nouveau président. De son côté, Cyril (Frédéric Andrau) s’infiltre dans un groupuscule écologiste radical et découvre leurs plans terroristes. Par le biais de Romain (Morgan Perez) on découvre également une ébauche de résistance armée préparant un Coup d’Etat. Quant à Hassan (Tewfik Snoussi), il suspecte qu’un pays ami ait tué un agent secret français. Une condamnation morale Les Témoins met en avant un système où les condamnations morales sont nombreuses. Rapidement, les premières mesures pleuvent, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont radicales. En effet, le président Mérendien – qui apparaît uniquement dans des séquences pré-filmées – met en place un système visant à classer la population selon leurs origines et leur arrivée sur le territoire français. La presse voit quant à elle ses droits durcis via le biais d’une loi nommée PAWLOC. Désormais, toute diffamation et injure est passable de cinq ans de prison ferme. Ainsi, les journalistes doivent obligatoirement dévoiler leurs sources sous peine de condamnation. À noter que cette loi ne vise pas seulement les écrits qui déplairaient au Président. Ainsi, on prend conscience de ce que serait le pays sous un tel diktat. Un décor modéré pour une ambiance discordante À peine entrés dans la salle, nous sommes confrontées à un homme assis. L’air soucieux et angoissé, il semble réfléchir. Alors que la salle se remplit, il fait les quatre cents pas. Outre cette présence intrigante, le plateau s’apparente à une cellule de crise. En bout de table, apparaissent les noms des Témoins tandis qu’au-dessus, un écran affiche la home page du journal, ses archives ainsi que le mode édition façon WordPress de chaque journaliste. La tension est permanente. Chacun explose à mesure que l’étau dictatorial se resserre. Les relations humaines se fissurent comme le décor, qui n’est plus qu’un champ de ruines à la fin de la représentation. Une pièce terriblement dystopique A côté des frictions entre les personnages, l’intrigue fait en sorte que le spectateur devienne lui aussi un témoin de ce vacillement du journalisme. On peut notamment y trouver des échos avec 1984 de George Orwell mais aussi avec les thématiques des fake news, largement relayées aux Etats-Unis ou au Brésil, au sens où Les Témoins se trouvent pris au piège d’un pouvoir qui les dépasse. Au-delà de l’épouvante grandissante, il faut souligner la qualité de jeu des comédiens, habités par leurs personnages au point que l’on ressent en nous-mêmes le climat anxiogène de la rédaction. Et si cela se produisait pour de vrai, que ferions-nous ? Rendez-vous jusqu’au 22 mars 2020 pour voir Les Témoins sur les planches de la Manufacture des Abbesses (Paris).
[ANNULÉ] Main Square Festival 2020 : Les premiers noms !
Quelques semaines avant noël, le Main Square Festival 2020 dévoile ses 13 premiers noms et la date de mise en vente de ses billets ! Comme l’année dernière le Main Square Festival 2020 lève le voile sur ses 13 premiers noms à travers une projection sur le beffroi de la ville d’Arras. Une nouvelle édition programmée entre les 3-4 et 5 juillet 2020 ! Un vendredi pop-rock Dès le vendredi 3 juillet, le Main Square 2020 nous offre une vague pop-rock avec Sting et LP. À noter que le premier était déjà venu chanter les standards de The Police ainsi que ses titres solos lors de l’édition 2013. Autant vous dire qu’on a déjà hâte d’y être afin de reprendre en coeur Roxanne ou encore Every Breath You Take. Quant à l’auteure-compositrice LP, on est curieuses de découvrir sur scène celle qui a composé pour Mylène Farmer, Rihanna, Christina Aguilera, Cher, ou encore, Leona Lewis. La house sera également de la partie avec le DJ Alan Walker, anciennement connu sous le nom de DJ Walkzz. Un samedi éclectique Le samedi 4 juillet, rap, pop et rock s’entremêleront à la programmation. Les plus jeunes seront ainsi ravis de retrouver à l’affiche du Main Square 2020 Therapie Taxi, Vald ou encore Koba Led. De notre côté, notre âme d’adolescent s’est éveillée avec l’annonce de la présence des Black Eyed Peas. Si le groupe était venu en 2010 avec David Guetta, c’est sans Fergie qu’ils reprendront possession de l’une des scènes du festival. Très attendus également The Pixies dont le Where is my Mine trotte souvent dans nos têtes. Quant à -M- alias Matthieu Chedid, le chanteur français devient abonné au Main Square avec une quatrième programmation depuis 2009. Le Main Square 2020 s’offre un tour du monde le 5 juillet Pour clore ses trois jours, la citadelle d’Arras s’offre Twenty One Pilots pour une date unique en France. Le retour du duo américain venu en 2014 était d’ailleurs espéré par leurs fans depuis plusieurs années. Après The Police et The Pixies, l’édition 2020 compte combler les nostalgiques de Supertramp. En effet, Roger Hodgson viendra interpréter les plus grands standards du groupe. Seront aussi de la partie l’australienne Tones & I ainsi que les rappeurs belges Caballero & Jeanjass. La mise en vente des billets débutera le mardi 26 novembre 2019 à 10h !
Hunger : une ode aux corps indisciplinés
Début janvier, la France a pu découvrir Hunger : Une histoire de mon corps. Un essai autobiographique signé Roxane Gay sur les répercussions de la société face à l’obésité. Deux ans après sa première publication, Hunger : Une Histoire de mon corps, est enfin disponible en France. Un essai dans lequel nous avions hâte de nous plonger, d’autant plus qu’il fait parti des choix du Our Shared Shelf. Prise de poids et répercussions psychologiques Dès les premières lignes on comprend que Hunger est tout sauf « un récit sur la perte de poids« . Encore moins un livre sur le bien être. En effet, Roxane Gay exprime sans filtre son vécu et pourquoi elle a désiré prendre du poids. Un poids désiré mais dont elle n’oublie pas l’ascendant psychologique. Une chose que l’on apprécie grandement car, tout comme elle, le notre peut varier de façon psychologique, et ce, malgré une alimentation plutôt saine. « J’ai une envie incontrôlable de me goinfrer, de satisfaire la douleur qui grandit en moi, de remplir le vide que crée ce sentiment de solitude au milieu de ceux qui m’aiment le plus, de soulager la souffrance que me fait revivre cette même conversation pénible, année après année après année après année. » Roxanne Gay Au gré des pages, on compatit fortement pour l’autrice. En effet, adolescente, ses parents l’obligeait à enchaîner les régimes sans jamais lui demander la cause de ses constantes prises de poids. Plus choquant encore, le fait qu’ils pensent qu’il soit impossible pour une personne obèse de trouver un emploi. Elle explique d’ailleurs que sa famille considère toujours son obésité comme un « problème familiale ». Fait que l’on peut lier à la dépression de Roxane Gay au sens où l’on sait combien les réflexions de la famille peuvent devenir pesantes tant elles font culpabiliser. Ainsi, on sent que le profond sentiment de solitude émanant de ces mots lui donne l’impression de ne pas appartenir à sa propre famille. Une société foncièrement grossophobe Ressort de Hunger le fait que la société américaine soit grossophobe. Roxane Gay expose notamment l’existence d’émissions de télévisions sur les obèses qui n’hésitent pas à humilier et maltraiter les candidats. Et tout cela pour quoi ? La promotion des corps disciplinés car « le monde n’accepte pas les corps en surpoids« . Son argumentation pousse même plus loin en ajoutant qu’en étant gros, la seule façon de se venger des moqueries est de maigrir. Ainsi, l’obésité est vue comme « une épidémie à éradiqué« . « Il y a un nombre choquant de personnes qui croient qu’elles peuvent tourmenter les gros jusqu’à ce qu’ils maigrissent, qu’ils domptent leur corps ou qu’ils le fassent disparaître de la sphère publique. » Roxanne Gay Vous l’aurez compris, la télévision fait tout pour nous mettre mal à l’aise par le biais d’émissions, mais aussi des publicités. Selon Roxane, chacun d’entre eux – spot publicitaire – n’est qu’opposition entre bonheur comme représentatif de la minceur et malheur comme celui de l’obésité. Ainsi, en voyant ces publicités, les obèses ne peuvent que se sentir comme des « imposteurs » puisqu’elles mettent en avant qu’un « corps mince se cache dans un corps gros« . Pour exemple, elle cite notamment Blue Apron ou Weight Watchers. D’ailleurs, saviez-vous que Oprah Winfrey détenait dix pour cent des actions de cette dernière ? Les difficultés du Body Positive À travers cet essai, Roxane Gay revient sur le Body Positive. Immédiatement, elle met en évidence le fait que si des revendications pour l’acceptation des gros sont importantes, le mouvement ne comprend pas forcément l’ascendant psychologique. Ainsi, on comprend que malgré la remise au point nécessaire faite par le mouvement quant à la culture des corps des femmes, sa propre lutte est quelque peu différente. « Soyons clairs, le mouvement pour l’acceptation des gros est important, il a des revendications et il est profondément nécessaire, mais je crois qu’il devrait aussi comprendre que certains d’entre nous luttent avec leur image et n’ont pas atteint la paix et l’acceptation de soi absolue. » Roxanne Gay Par ses mots, Roxane explique qu’elle a du mal à rejoindre un mouvement de ce genre car elle ne parvient pas à trouver la paix ainsi qu’à s’accepter telle qu’elle est. Elle ajoute même ne pas savoir où s’intégrer dans « les communautés des gros« . Cependant, cela ne l’empêche pas de montrer son admiration pour le travail et les messages divulgués par des mouvements comme Health ou Every Size qui « aident les femmes à s’aimer« . On a aussi aimé le fait qu’elle sache pertinemment que maigrir n’allait pas la rendre plus heureuse. Et vous, avez-vous lu Hunger : Une histoire de mon corps ? Raine NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin