Sum 41, un concert à guichets fermés au Zénith de Caen.

Pour son avant dernière date en France, Sum 41 s’est produit le 24 octobre au Zénith de Caen ! Avant leur ultime passage en France par l’Accor Arena de Paris le 23 novembre 2024, Sum 41 s’est produit au Zénith de Caen. Une soirée basée sur la nostalgie et la bonne ambiance. Il faut dire qu’il y a peu, Sum 41 a annoncé l’arrêt de leur carrière musicale après une tournée d’adieu. Quoi de mieux pour se quitter que des concerts ? Une ouverture de soirée sous le signe du punk. Ce soir, c’est The Bronx qui a eu l’opportunité d’ouvrir le show. Une première partie qui diffère légèrement du reste de la tournée européenne puisque c’est le groupe britannique Neck Deep qui prendra le relai, notamment à l’Accor Arena (Paris) le 23 novembre. The Bronx est un groupe de punk tout droit venu de Los Angeles. Formés en 2002 le groupe est composé du chanteur Matt Caughthran, des guitaristes Joby J. Ford et Ken Horn, du bassiste Brad Magers et du batteur Joey Castillo (ex- Queen of the Stone Age de 2002 à 2012). Leurs sons punk hardcore voire garage punk posent directement les bases et l’ambiance du concert.  Les fans de la série de jeux vidéos Need for Speed ont d’ailleurs probablement entendu l’un de leurs titres puisque Notice of Eviction apparait dans Need For Speed Underground (2004) et Around the Horn dans Need for Speed Carbon (2006). Deux titres présents sur leur premier album éponyme en 2004. Année de sortie de We’re all to blame de Sum 41. The Bronx ont mis une ambiance intense au Zénith de Caen dans un style qui n’est pas sans rappeler Rage Against The Machine. Les pogos s’enchaînent tels un échauffement hardcore pour un marathon (ou un match de boxe). Dans le public, les premiers wall of death et slam font timidement leur apparition. Matt Caughthran, The Bronx, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Matt Caughthran, The Bronx, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Une playlist incroyable En attendant Sum 41, c’est entre les deux shows que la meilleure playlist d’attente que nous ayons pu entendre a fait son apparition. Mieux que des musiques d’attentes téléphoniques ou d’ascenseurs, des sons à en faire des crises cardiaques émotionnelles.  Que des titres figurants dans ma playlist « NOT A PHASE » et qui ont marqués la générations d’emo rockeurs des années 2000. Cela signifie donc : Paramore, Fall Out Boy, Simple Plan, Green Day, The Offspring, My Chemical Romance,… De quoi faire imploser nos cœurs d’emo/adolescents sans aucun doute ! Une arrivée enflammée Suite à cet intermède emo, Sum 41 arrivent en fureur sur scène après une entrée fracassante sur T.N.T de AC/DC. C’est parti pour une soirée bouillante qui nous prépare à la température des enfers ! En guise de premier titre, Sum 41 joue Motivation. De quoi poser les bases pour la suite du concert : des pogos, des slams et des flammes ! Et quel concert enflammé que ce soit sur scène ou dans le public ! Sum 41 sont ravis d’être là et nous aussi ! Les gens présents dans la salle sont déchaînés, heureux de voir (ou revoir) Sum 41 avant leur séparation. Une setlist bien conçue Dès les chansons suivantes ils enchaînent déjà avec un classique : The Hell Song et Over My Head (Better off Dead). La setlist fut d’ailleurs plutôt bien conçue. Les titres phares du groupes s’enchaînaient tels que Walking Disaster et With Me.  Il y a également eu de beaux moments doux, bercés par des titres tels que War, Some Say, ou encore Pieces. Mais l’ambiance reprenait instantanément dès les sons plus pop punk du groupe. Quelques petites reprises se sont glissées dans la setlist comme Smoke On The Water (Deep Purple) Raining Blood (Slayer) ou encore Master of Puppets (Metallica). Il est également important de souligner que c’est une des plus longues setlists que nous avons pu voir puisqu’elle était composée de … 31 titres ! Dave Baksh, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Deryck Whibley, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Des rappels gravés en mémoire Soulignons quand même que le concert n’a pas eu un mais deux rappels. Et ce ne fut pas n’importe quels rappels ! Les titres choisis étaient une rétrospective « rapide » de leur carrière passant par leur premier album, Half Hour of Power avec la chanson Summer jusqu’au dernier album studio sorti Heaven :x: Hell avec le titre Waiting on a Twist of Faith. D’autres titres nous on également fait chaud au cœur avec So Long Goodbye qui n’avait pas été joué depuis 2007 et Skumfuk que Sum 41 considèrent comme l’hymne des fans qui portent le même nom. Entre tous ces beaux moments : le grand, indémodable et entraînant In Too Deep a été placé dans ce rappel. Un concert et une tournée sous le signe de la nostalgie C’est avec émotion que le concert se termine et que nous disons aurevoir à Sum 41 après leurs quasi trente ans de carrière (28 pour être exacts). Ce n’est pas sans un pincement au cœur que l’on se dit aurevoir. Mais c’est avec de le cœur rempli d’amour et d’adrénaline que la séparation se fait.  Bonne route Sum 41 ! Nous ne vous oublierons pas puisque l’on se reverra sûrement à la dernière date européenne à Paris le 23 novembre pour nous dire définitivement adieu. Deryck Whibley, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Tom Thacker, Jason McCaslin et Dave Baksh, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Et vous, serez vous présent pour le dernier concert de la tournée européenne de Sum 41 le 23 novembre à l’Accor Arena de Paris ? Mélanie Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. 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Jodie Foster : L’icône intemporelle du cinéma et de la résilience

JODIE FOSTER PHOTOGRAPHIÉE PAR ZOEY GROSSMAN. STYLISÉE PAR ALEX WHITE - ELLE MAGAZINE-

Jodie Foster, icône du cinéma et femme inspirante ! Dans le monde du cinéma, certaines personnalités brillent par leur talent, leur détermination et leur charisme. Jodie Foster, actrice légendaire, est sans conteste l’une de ces figures. Au-delà de son immense succès sur grand écran, Jodie Foster incarne la force, la résilience et l’intelligence dans une industrie souvent marquée par les défis. À travers son parcours professionnel et personnel, elle a su inspirer des générations entières. Dans cet article, nous explorerons la vie, les combats et les réalisations de cette femme exceptionnelle. Les débuts d’une étoile montante Jodie Foster a amorcé sa carrière cinématographique à un âge où la plupart des enfants découvrent à peine le monde qui les entoure. Née le 19 novembre 1962 à Los Angeles, en Californie, elle fait ses premiers face caméra à l’âge de 3 ans dans la série télévisée Mayberry R.F.D. Le début d’une trajectoire qui allait la conduire vers les sommets de l’industrie cinématographique. Il faudra attendre 10 ans de plus pour qu’elle se révèle dans Les deux font la paire. Film de science-fiction ou elle incarne la jeune sœur intrépide d’un personnage principal joué par Martin Landau. Cette performance précoce a immédiatement attiré l’attention des critiques et du public sur son incroyable talent et sa présence à l’écran. 4 ans plus tard, Jodie Foster s’impose véritablement avec son rôle dans Taxi Driver (Martin Scorsese). À seulement 14 ans, elle incarne le personnage d’Iris, une prostituée adolescente, avec une maturité et une intensité qui dépassent de loin son jeune âge. Ce rôle lui a d’ailleurs valu une nomination aux Oscars dans la catégorie « Meilleure Actrice dans un second rôle », faisant d’elle la plus jeune nominée dans cette catégorie à l’époque. Cette nomination a été le début de la gloire puisqu’en 1980, Jodie décroche le rôle principal dans Les Accusés, où elle incarne Sarah Tobias, une jeune femme violée cherchant justice. Sa performance courageuse et émotionnellement éprouvante lui a valu son premier Oscar en tant que meilleure actrice. Elle en recevra un second dans la même catégorie pour son interprétation de Clarice Starling (Le Silence des Agneaux) en 1991. Ainsi, elle est devenue l’une des rares actrices à avoir remporté deux Oscars dans la même catégorie. Au fil des années, Jodie Foster a continué à diversifier ses rôles et à explorer une gamme de genres cinématographiques. De drames intenses à des comédies légères, elle a prouvé sa polyvalence et son talent incontestable, établissant ainsi sa réputation en tant qu’une des actrices les plus respectées de sa génération. Son parcours remarquable dans l’industrie cinématographique témoigne non seulement de son talent exceptionnel en tant qu’actrice, mais aussi de sa capacité à naviguer avec succès à travers les défis et les exigences de l’industrie du divertissement. Jodie Foster reste une icône intemporelle du cinéma, dont l’héritage perdurera bien au-delà des projecteurs et des écrans. Au-delà des projecteurs Bien que Jodie Foster soit largement connue pour ses performances sur grand écran, sa vie en dehors des projecteurs est tout aussi remarquable. En tant que femme publique, elle a navigué avec habileté entre sa carrière professionnelle et sa vie privée, tout en utilisant sa notoriété pour défendre des causes qui lui tiennent à cœur. Jodie Foster est réputée pour son activisme et son engagement envers diverses causes sociales. Elle a notamment utilisé sa plateforme pour défendre les droits des femmes, des LGBTQ+ et des enfants, par le biais de discours passionnés, de soutien financier et de participation à des événements caritatifs. Son engagement envers ces causes essentielles témoigne de sa conscience sociale et de son désir de faire une différence positive dans le monde. Parallèlement à son activisme, Jodie Foster a également prouvé son intelligence et son talent en dehors du monde du cinéma. Elle est diplômée de l’Université de Yale, où elle a étudié la littérature anglaise. Son engagement envers l’éducation et son désir de poursuivre ses passions au-delà du monde du divertissement illustrent sa profondeur et sa polyvalence en tant que personne. Le tout, en maintenant une distance respectueuse entre sa vie personnelle et sa carrière publique. Cette capacité à préserver son intimité tout en étant une figure publique lui a d’ailleurs valu le respect et l’admiration de ses pairs et ses fans. En fin de compte, Jodie Foster est bien plus qu’une actrice talentueuse. Elle est une voix influente pour le changement et une source d’inspiration pour ceux qui admirent sa détermination, son intégrité et son engagement envers les autres. Son impact sur et en dehors de l’écran témoigne de sa place en tant que véritable icône, dont l’héritage perdurera bien au-delà de sa carrière cinématographique. https://youtu.be/zgHD_VorukM?si=fo2V__bg5d78XaXp Résilience et triomphe Le parcours professionnel de Jodie Foster n’a pas été sans défis. Malgré son immense talent et son succès précoce, elle a dû surmonter plusieurs obstacles tout au long de sa carrière. Des périodes de moindre visibilité à Hollywood aux difficultés rencontrées en tant que femme dans une industrie dominée par les hommes, elle a fait face à des défis avec résilience et détermination. Au début des années 2000, Jodie Foster a fait le choix de se concentrer davantage sur sa carrière derrière la caméra en tant que réalisatrice et productrice. Cette transition témoigne de sa volonté de se réinventer et d’explorer de nouveaux horizons artistiques. Ses films, tels que Le Complexe du Castor (2011) et Money Monster (2016), démontrent sa capacité à aborder des sujets complexes et contemporains avec intelligence et sensibilité. Malgré les hauts et les bas de sa carrière, Jodie Foster a toujours su rebondir avec force et détermination. Son approche méticuleuse et son engagement envers son métier lui ont permis de maintenir une présence durable à Hollywood, où elle continue à être respectée et admirée tant pour son talent d’actrice que pour ses réalisations en tant que réalisatrice. En plus de sa carrière cinématographique, Jodie Foster a également réussi à concilier sa vie professionnelle avec sa vie personnelle. Mère de deux enfants, elle a toujours veillé à trouver un équilibre entre ses responsabilités familiales et ses engagements professionnels, démontrant ainsi sa capacité

Celui Qui Chante : un spectacle hommage à Michel Berger

Celui Qui Chante, l’affiche du spectacle hommage à Michel Berger, produit par Jean-Charles Torres

Celui Qui Chante, un voyage à travers l’oeuvre de Michel Berger pose ses valises pour trois dates en France dont une à Lille ! Celui Qui Chante nous amène sur le chemin d’une icône de la chanson : Michel Berger. En effet, que ce soit ses textes et compositions pour les autres ou pour lui-même, la plume de ce grand auteur-compositeur-interprètre est des plus reconnaissables.  Hommage à Michel Berger Avec pas moins de 25 titres de l’artiste disparu, Celui Qui Chante est un véritable hommage à Michel Berger. Produit par Jean-Charles Torres et mis en scène et chorégraphié par Carole Chauvy, le voyage à travers les œuvres de l’artiste est porté par une troupe de six chanteurs et deux danseurs passionnés. Accompagnés de quatre musiciens talentueux, la joyeuse troupe se retrouve autour de l’instrument de prédilection de Michel Berger : le piano. Les thèmes abordés sont fidèles à l’artiste puisque que l’odyssée passera par l’amour, le voyage, la musique ainsi que l’amitié. Trois dates en France Si vous souhaitez prendre part à la balade qu’offre la troupe de Celui Qui Chante, pensez à prendre vos places car, pour l’instant,  il n’y a que trois dates en France cette année. D’ailleurs, c’est la partie Nord du pays qui est privilégiée puisque vous pourrez retrouver la troupe aux Casinos Barrière de Lille le 17 février, celui de Deauville le 23 mars et le lendemain à Enghien les Bains. https://youtu.be/DkvpE0_h_ss?si=QvyXXLmaVLT6sAUd Irez-Vous voir Celui Qui Chante en spectacle? SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Pick-up Full Of Pink Carnations : un bouquet mélancolique

Image à la une représentant le sixième album de The Vaccines, "pick up full of pink carnations" sortit le 12 janvier 2024

The Vaccines sort un nouvel album, Pick-up Full of Pink Carnations, fleurit d’une guitare classique inspirée des 60’s, d’un peu d’Indie-Rock et de New Wave. Le sixième album studio du groupe The Vaccines, intitulé Pick-up Full Of Pink Carnations, est sorti le 12 janvier. Sur un fond mélancolique, The Vaccines servent une guitare classique inspirée par les années 60 qui conserve un savant mélange de New Wave et d’Indie-Rock. Andrew Wells aux manettes À l’écoute de Pick-up Full Of Pink Carnations, on sent les codes classiques de The Vaccines : Un air et un refrain qui restent en tête et donnent envie de danser. La question qui brûle à présent les lèvres des fans est de savoir si cet opus réussira à détrôner What Did You Expect from The Vaccines?(2011). Album qui les avait propulsés à la quatrième place des classements musicaux britanniques ! Pour ce sixième disque, le premier depuis le départ du guitariste, Freddie Cowan, le groupe londonien a confié la production à Andrew Wells. Producteur habitué aux réalisations plus pop puisqu’il a collaboré avec des artistes tels que Phoebe Bridgers et Halsey.  Cette décision montre ainsi l’évolution du groupe vers de nouveaux horizons musicaux.  https://www.youtube.com/watch?v=nIplJnJLre0 Désillusion et acceptation : le message profond de l’album Pick-up Full Of Pink Carnations s’affirme comme un disque traitant de la désillusion. Justin Young souligne d’ailleurs le fait qu’il cherche à accepter la perte, non pas en la pleurant, mais en tentant d’en acquérir une nouvelle compréhension.  Quant au titre de l’album, il vient d’une parole mal mémorisée du morceau American Pie de Don McLean. Une chanson qui évoque la mort de l’innocence et le rêve américain. À ce sujet, The Vaccines ont réussi à rendre encore plus poétique “With a pink carnation and a pickup truck” du morceau original en remplissant le pickup de fleurs roses.  Dans la mesure où Heartbreak Kid a été présentée pour la première fois à l’occasion d’un concert secret à Londres, ces circonstances de diffusion ont ajouté du mystère au disque. À propos de cette chanson, le chanteur, Justin Young explique : « Il y a deux sortes de personnes dans le monde : celles qui ont eu le cœur brisé et celles pour qui cela n’a pas été le cas ».  Cette réflexion donne un avant-goût de l’ambiance mélancolique qui caractérise l’ensemble de l’album. On retrouve cette atmosphère dans le dernier morceau de l’album Anonymous in los Feliz où le chanteur semble hanté par la perte d’une relation passée. Ses souvenirs l’empêchent de dormir, il ne parait pourtant pas y avoir de fautif. Il semble essayer de comprendre, le cœur empli de mélancolie. https://www.youtube.com/watch?v=ncS6WWSWguI The Vaccines va enflammer les scènes européennes Arborant une pochette d’album qui évoque le voyage, The Vaccines se lance dans une tournée européenne. Deux ans après leur dernier album Back In Love City (2021), le groupe londonien prévoit un passage dans la ville de l’amour avec Pick-up Full Of Pink Carnations. Le 3O janvier, ils fouleront les planches du Trabendo, une scène parisienne renommée pour la proximité qu’elle offre entre public et musiciens. Pour ceux qui hésitent encore, les paroles de Discount De Kooning (Last One Standing) semblent indiquer qu’il faut aller les voir en concert.  « Maybe we should keep on dancing » (peut-être qu’on devrait continuer à danser)  » i feel like something good is gonna happen. » (j’ai l’impression quelque chose de bien va arriver). Comptez-vous aller découvrir Pick-up Full Of Pink Carnations en live ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

5 films pour les JO d’Hiver

une 5 films sur le JO d'Hiver

A l’occasion de l’ouverture des JO d’Hiver, on vous propose une sélection de cinq films pour vous plonger dans l’ambiance !

Un jour sur trois : le féminicide au coeur d’une enquête

Une livre "un jour sur trois" pour la chronique InsouciantesMag

Dans Un Jour sur Trois, Stephane Wegner met en exergue les failles de la justice française autour du féminicide. Un jour sur Trois n’est pas un titre choisi par hasard. Car un jour sur trois, c’est une femme qui meurt sous les coups de son conjoint. Un thème dont s’est intelligemment emparé Stéphane Wegner afin de nous plonger dans l’histoire de Marc Amin, un juge d’instruction en convalescence. Mise en avant des femmes Bien que derrière Un Jour sur Trois se cache un homme, le roman s’inscrit en véritable allié du féminisme. En effet, par le biais de son personnage féminin, Elena, Stéphane Wegner parvient à aborder des sujets particulièrement intéressants. Ainsi, il met en avant le fait que l’autrice d’articles de vulgarisation cherche systématiquement à mettre en avant le rôle des femmes dans la recherche scientifique ou les avancées technologiques. Un point qui nous parle d’autant plus que de nombreux travaux réalisés par des femmes ont été volés par leurs confrères masculins. Ici, Elena choisi cependant un tout autre angle : le manque de présence des Femmes dans les manuels éducatifs. Ainsi, Un jour sur Trois évoque la place infime et la minimisation des travaux réalisés par les Femmes. Pour cela, Elena se réfère à un épisode l’ayant choqué alors même qu’elle n’était qu’au lycée. Un épisode où Marie Curie était dépeinte comme la « simple assistante de son mari ». Un peu dur pour la seule femme au monde à avoir reçu deux Nobel, n’est-ce pas ? Pourtant, encore aujourd’hui, alors qu’on nous parle sans cesse de parité femmes-hommes, les programmes scolaires ne font que régresser. À ce sujet, on vous conseille d’ailleurs de lire Le grand complot des livres d’histoire contre les femmes par Titiou Lecoq sur Slate. Outre l’invisibilisation des Femmes dans nos manuels d’histoire, on pourrait également parler du fait que jusqu’en 2017, le clitoris était banni des livres de SVT. Image d’archive de la maternité d’Elne En parlant d’histoire, Stephane Wegner s’est directement inspiré d’un fait réel pour expliquer la spécificité du prénom d’Elena. Et oui, si le prénom de la jeune femme ne possède pas de H, ce n’est pas sans raison. Il vient en réalité de la ville d’Elne – Pyrénées Orientales -, où en 1939, Elisabeth Eidenbenz, une infirmière suisse, a monté une maternité pour les réfugiés espagnols. Ainsi, la jeune femme a permis à de nombreuses femmes d’accoucher sans avoir à craindre les conditions horribles des camps de réfugiés. Camps ou, une fois sur deux, une femme mourrait en couche.  Cette histoire est d’autant plus importante pour Elena qui tient son prénom de sa grand-mère, née dans cette même maternité. En plus d’avoir apprécié le fait de revenir sur un tel événement, nous avons adoré le fait que, pour ne pas oublier leur passé, ce prénom ait été transmis à chaque génération suivante. Ainsi, même si les livres ne racontent pas leur histoire, elle continue à se transmettre. Enquête sur fond de féminicides En France, le féminicide c’est 113 femmes tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints en 2021 et déjà 3 femmes tuées en 24h en 2022. Autant dire, beaucoup trop. Ces failles, Stéphane Wegner en parle en connaissance de cause dans Un Jour sur Trois. En effet, l’auteur travaille depuis 27 ans dans le monde judiciaire. Avec ce roman, il vise donc à montrer les failles du système.  Dès les premières pages, on constate combien il est difficile pour une femme de porter plainte quand la police, et plus majoritairement, la justice française manque de sérieux face aux violences faites aux femmes. Ainsi, comme dans la réalité, une femme est renvoyée sans protection à son domicile. Domicile qu’elle n’atteindra malheureusement jamais. On a d’ailleurs apprécié l’alternance de point de vue entre le personnage principal et des situations quotidiennes de femmes en danger. Cela passe par les coups, la manipulation ou l’impossibilité de se défaire de ses relations violentes. Ce dernier point est très bien mis en avant par la femme d’un haut magistrat incapable de s’enfuir sous peine de voir son mari faire appel à ses nombreuses ressources pour la retrouver. Grâce à ce personnage, apparaît aussi une phase préventive, l’une de ses amies la poussant à s’adresser à une association d’aides aux femmes victimes de violences. Par ailleurs, notre regard passe par celui de Marc Amin. Un juge d’instruction parisien particulièrement cartésien en convalescence dans les Alpes du Sud qui va se mêler d’une série de disparitions étranges. Mais quel est le rapport nous direz-vous ? Pour cela, il vous faudra lire le livre car le rapport ne se fait que dans le dernier chapitre ainsi que l’épilogue. Autant vous dire que nous n’avons aucunement l’intention de vous gâcher le dénouement. Tout ce que nous pouvons vous révéler est que Marc Amin est un allié au féminisme. Plongée au coeur de la justice française Plutôt que de s’attarder uniquement sur le féminicide, Stéphane Wagner en profite pour faire le tour des sujets qui fâchent : immigration clandestine, pédophilie, trafiques sexuels. Tout cela, dans le but de montrer combien la justice française peine à avancer. Un passage du livre relatant l’immigration nous a particulièrement marqué. En effet, alors qu’il cherche à découvrir comment des femmes peuvent disparaître sans laisser de traces, Marc Amin est témoin d’une scène violente entre des extrémistes et un migrant. On découvre ainsi qu’afin d’empêcher ces hommes et femmes d’entrer dans le pays, des citoyens lambdas pensent pouvoir remplacer la police. Et évidemment, cela dégénère. Autre sujet sensible en France : le cannabis. Avec Un Jour Sur Trois, Marc Amin n’hésite pourtant pas à évoquer le sujet. Le personnage admet notamment que la pénalisation n’est pas la bonne solution. Mieux, il aborde la question d’un point de vue culturel. Et quoi de mieux dans ce cas, que de comparer la consommation du cannabis à celle de l’alcool ? Pour Marc, « nous ne sommes pas gênés par l’alcool parce que c’est une tradition chez nous et que c’est un secteur économique important alors qu’il tue plus de 40 000 personnes par an, entre maladies et accidents de la route. » Le juge admet également qu’une légalisation du cannabis « assècherait le trafic et permettrait à

Parée pour percer : Immersion dans le rap

Parée pour percer, le second roman autour du rap d’Angie Thomas. Dans Parée pour percer, Angie Thomas prolonge le plaisir de son premier roman. Après Starr, c’est au tour de Bri de faire entendre sa voix. Au programme, rap et une importante dose de harcèlement envers les minorités. Le rap au coeur du roman Premier très bon point de Parée pour percer : son traitement du rap. Angie Thomas maîtrise le sujet et nous montre comment Bri décompose tout ce qui lui arrive en mots et syllabes. Cela passe d’ailleurs par l’inclusion de vers dans le récit, ce que nous avons trouvé très rafraîchissant. L’objectif de Bri ? Percer dans le milieu, et ce, coûte que coûte. Et la musique, elle l’a dans le sang, puisqu’on lui rabâche sans cesse qu’elle est la digne héritière de son père. Parée de paroles percutantes, l’adolescente va cependant être rapidement confrontée aux limites de compréhensions de la société. En parallèle, l’adolescente fait affaire avec un manager peu scrupuleux affirmant qu’il faut « toujours être acteur pour réussir ce qu’on veut« . Évidemment, avec un personnage comme Bri, les références au rap sont quotidiennes. Désireuse de rejoindre la programmation du Ring où ont lieu des battles, la jeune fille suit le parcours des artistes s’y produisant via les réseaux. Grâce à sa tante, elle a également une très bonne culture musicale concernant le rap US. Et on ne parle pas essentiellement des pointures masculines puisque la demoiselle est aussi fan de Cardi B et Nicki Minaj. Au coeur de la pauvreté Si Angie Thomas nous avait proposé de suivre le parcours d’une adolescente dont les parents n’avaient aucune difficultés financières dans son premier roman, elle s’attaque ici à son opposé. Nous sommes d’ailleurs mis en garde dès le premier chapitre qui nous explique que « le gaz a été coupé » la semaine précédente, qu’il leur faut « faire bouillir de l’eau pour prendre un bain » ou qu’ils ont du « ajouter des couvertures dans leurs lits ». Avec cela, les bases sont posées. Ajoutez à cela que Jay, la mère de Bri est une ancienne toxico et vous comprendrez comment les choses ne peuvent que s’envenimer. En effet, après avoir perdu son emploi, il est difficile pour elle de joindre les deux bouts. L’aîné, Trey, a préféré un emploi dans une pizzeria plutôt que la poursuite d’études prometteuses et Bri deal des bonbons dans l’espoir de pouvoir acheter une nouvelle paires de chaussures. Avec Parée pour percer, vous n’aurez donc pas affaire à un livre tout gentillet sur une adolescente rêvant de devenir une star. Parce que si Bri, rêve de gloire, c’est aussi dans le but de promettre à sa mère un avenir où l’argent n’est plus un souci. Un avenir ou les coupures de gaz et d’électricité n’existent pas et où la nourriture ne manque jamais. Récurrence des thèmes En lisant Parée pour Percer on se rend compte d’à quel point ce nouveau roman s’inscrit dans la continuité de The Hate U Give. Mais pas d’inquiétude, si un écho est fait à certains événements, le récit est complètement indépendant. Vous pouvez donc vous y plonger sans avoir lu – ou vu – The Hate U Give. À nouveau, Angie Thomas nous entraîne à Garden Heights. Et qui dit Garden Heights dit guerre des gangs. Là où nous avions découvert les Crowns avec King, l’oncle de Starr, cette fois, c’est du côté des Garden Disciples que les choses se passent. En effet, Pooh, la tante de Bri étant dealeuse pour les GD, tous vivent dans la peur qu’elle se fasse arrêter ou tuer. Le rapport aux armes et lui aussi remit sur le tapis. Outre les mentions au meurtre du meilleur ami de Starr, la question revient sous une nouvelle forme : son utilisation par des civiles. Ainsi, Angie Thomas nous confronte frontalement à la distinction faite selon la couleur de peau d’une personne en usant. Harcèlement des minorités Tranchant, Parée pour Percer évoque avec justesse le traitement des minorités au sein même du système éducatif. Un fait important puisque, malgré la non présence de policier – comme c’est le cas dans certains établissements -, Bri et ses camarades se font quotidiennement malmenés. De l’obligation à repasser sous le détecteur à la fouille récurrente des sacs en passant par des exclusions de cours, voir, de l’établissement pour des motifs insignifiants, Bri subit une oppression constante. Sans parler du fait que l’école préfère se positionner du côté de ses employeurs plutôt que d’avouer la vérité. Un fait qui va encore une fois causer du tord au minorité au lieu de condamner un comportement persécuteur. « Pendant que certains et certaines parmi nous ont peur de l’impact que des chansons pourraient avoir sur nos enfants, d’autres parents sont terrifiés à l’idée que ceux et celles qui sont censés protéger leurs enfants pourraient leur faire du mal. » Jay(p356-357) Vous avez-lu Parée pour Percer, qu’en pensez-vous ? Si ce n’est pas le cas, ce livre vous tente-t-il ? Vous avez Pinterest ? N’hésitez pas à partager l’article  !

Les Témoins : Un drame journalistique signé Yann Reuzeau

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8 ans après avoir traité une campagne électorale dans La Chute d’une Nation, Yann Reuzeau revient avec Les Témoins. Une pièce à voir à la Manufacture des Abbesses jusqu’au 22 mars 2020.  Les Témoins se déroule quelques heures après l’élection d’un certain Thomas Mérendien, candidat d’extrême droite élu président de la République. Un scénario dramatique et terriblement réaliste imaginé et mis en scène par Yann Reuzeau. La pièce Les Témoins est un journal reconnu pour son sérieux et son intégrité. Pourtant, l’arrivée au pouvoir d’un candidat d’extrême-droite va bouleverser l’unité de la rédaction désignée comme LA cible à abattre. Tous s’interrogent : faut-il jouer le jeu ou entrer en résistance et défier le pouvoir ? Tant de questions qui divisent brutalement la rédaction. En quête de liberté, les personnages se lancent dans une course effrénée avec des enquêtes aussi explosives les unes que les autres. En tête, la rédactrice en chef adjointe Catherine Stère (Sophie Vonlanthen) essaie tant bien que mal de garder l’espoir que la liberté de la presse ne sera pas muselée malgré la pression de plus en plus grandissante du pouvoir sur les journaux. Autour d’elle s’orchestre la vie de la rédaction. Alors que Eric (Frédéric Andrau), le rédacteur en chef, prend peur, les journalistes travaillent sur diverses affaires. Anna (Frédérique Lazarini) est sollicitée à l’Elysée tandis que Rebecca (Marjorie Ciccone) dévoile une affaire dantesque d’espionnage industriel commandité par un proche du nouveau président. De son côté, Cyril (Frédéric Andrau) s’infiltre dans un groupuscule écologiste radical et découvre leurs plans terroristes. Par le biais de Romain (Morgan Perez) on découvre également une ébauche de résistance armée préparant un Coup d’Etat. Quant à Hassan (Tewfik Snoussi), il suspecte qu’un pays ami ait tué un agent secret français. Une condamnation morale Les Témoins met en avant un système où les condamnations morales sont nombreuses. Rapidement, les premières mesures pleuvent, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont radicales. En effet, le président Mérendien – qui apparaît uniquement dans des séquences pré-filmées – met en place un système visant à classer la population selon leurs origines et leur arrivée sur le territoire français. La presse voit quant à elle ses droits durcis via le biais d’une loi nommée PAWLOC. Désormais, toute diffamation et injure est passable de cinq ans de prison ferme. Ainsi, les journalistes doivent obligatoirement dévoiler leurs sources sous peine de condamnation. À noter que cette loi ne vise pas seulement les écrits qui déplairaient au Président. Ainsi, on prend conscience de ce que serait le pays sous un tel diktat. Un décor modéré pour une ambiance discordante À peine entrés dans la salle, nous sommes confrontées à un homme assis. L’air soucieux et angoissé, il semble réfléchir. Alors que la salle se remplit, il fait les quatre cents pas. Outre cette présence intrigante, le plateau s’apparente à une cellule de crise. En bout de table, apparaissent les noms des Témoins tandis qu’au-dessus, un écran affiche la home page du journal, ses archives ainsi que le mode édition façon WordPress de chaque journaliste. La tension est permanente. Chacun explose à mesure que l’étau dictatorial se resserre. Les relations humaines se fissurent comme le décor, qui n’est plus qu’un champ de ruines à la fin de la représentation. Une pièce terriblement dystopique A côté des frictions entre les personnages, l’intrigue fait en sorte que le spectateur devienne lui aussi un témoin de ce vacillement du journalisme. On peut notamment y trouver des échos avec 1984 de George Orwell mais aussi avec les thématiques des fake news, largement relayées aux Etats-Unis ou au Brésil, au sens où Les Témoins se trouvent pris au piège d’un pouvoir qui les dépasse. Au-delà de l’épouvante grandissante, il faut souligner la qualité de jeu des comédiens, habités par leurs personnages au point que l’on ressent en nous-mêmes le climat anxiogène de la rédaction. Et si cela se produisait pour de vrai, que ferions-nous ? Rendez-vous jusqu’au 22 mars 2020 pour voir Les Témoins sur les planches de la Manufacture des Abbesses (Paris).

Skip The Use de retour à domicile !

Skip The Use - Aéronef, Lille - 2019 [Photo by Raine]

Dans le cadre de leur Past & Future Tour, Skip The Use a fait un passage éclair à domicile le 20 novembre. Ce 20 novembre 2019, l’Aéronef de Lille a accueilli les nordistes de Skip The Use pour un concert à guichet fermé. Retour sur une soirée centrée sur leur dernier opus : Past & Future ! Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine A-Vox : De l’énergie à revendre Sans surprise, c’est A-Vox qui ouvre pour Skip The Use. Un choix peu étonnant puisque le producteur de leur premier album, Not Afraid (2018) n’est autre que Mat Bastard. Composé d’Anthéa et Virgile, le duo nous a transporté dans un univers oscillant entre électro et rock. Un mélange particulièrement surprenant mais pas déplaisant pour autant. On avoue d’ailleurs avoir eu une préférences pour leurs titres rock où Anthéa semblait davantage dans son élément. Chanteuse dont on salue d’ailleurs la remarquable énergie et sa capacité à interagir avec le public. Anthéa – A-VOX | L’Aéronef, Lille | © Raine Skip The Use : on en redemande ! Sur cette tournée, Skip The Use a fait le choix de jouer Past & Future dans sa quasi intégralité. De Lead or Follow à Your Turn to Love en passant par Wait a Minute ou Du bout du doigt, les nordistes ont enchaîné les titres entêtants. Le public s’est quant à lui réellement électrisé au rythme des singles Forever More et Damn Cool. Un public qui semble d’ailleurs s’être renouvelé depuis le break du groupe en 2016. Toujours aussi bavard, Mat Bastard a donné un discours sur la tolérance avant Marine. L’interprétation de The Story of Gods and Men (Little Armageddon) a également été l’occasion de rendre hommage à la régisseuse lumière Nathalie Jardin. Un instant particulièrement émouvant puisque la jeune femme est décédée lors des attentats du Bataclan. Côté anciens albums, le groupe n’est pas passé outre Ghost, People In The Shadow ou encore PIL et Bastard Song. Des standards que l’on est toujours ravis de fredonner tout en dansant. Exit cependant Bullet, Don’t Want To Be A Star ou encore l’excellent Give Me Your Life. Comme mentionné lors du Main Square Festival, le manque d’un clavier sur scène fait défaut. À la place, une simple boucle remplace le musicien, nous faisant regretter le 100% live du Skip The Use d’avant break. Et si nous pensions que le concert allait se clore comme d’habitude sur Bastard Song, le groupe a décidé de rejouer Damn Cool. Un choix sympathique lors de la sortie d’un premier album mais qui nous fait grincer des dents quand le répertoire s’étoffe. Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine Et vous, ravis du retour de Skip The Use sur les routes ?

[ANNULÉ] Main Square Festival 2020 : Les premiers noms !

Quelques semaines avant noël, le Main Square Festival 2020 dévoile ses 13 premiers noms et la date de mise en vente de ses billets ! Comme l’année dernière le Main Square Festival 2020 lève le voile sur ses 13 premiers noms à travers une projection sur le beffroi de la ville d’Arras. Une nouvelle édition programmée entre les 3-4 et 5 juillet 2020 ! Un vendredi pop-rock Dès le vendredi 3 juillet, le Main Square 2020 nous offre une vague pop-rock avec Sting et LP. À noter que le premier était déjà venu chanter les standards de The Police ainsi que ses titres solos lors de l’édition 2013. Autant vous dire qu’on a déjà hâte d’y être afin de reprendre en coeur Roxanne ou encore Every Breath You Take. Quant à l’auteure-compositrice LP, on est curieuses de découvrir sur scène celle qui a composé pour Mylène Farmer, Rihanna, Christina Aguilera, Cher, ou encore, Leona Lewis. La house sera également de la partie avec le DJ Alan Walker, anciennement connu sous le nom de DJ Walkzz. Un samedi éclectique  Le samedi 4 juillet, rap, pop et rock s’entremêleront à la programmation. Les plus jeunes seront ainsi ravis de retrouver à l’affiche du Main Square 2020 Therapie Taxi, Vald ou encore Koba Led. De notre côté, notre âme d’adolescent s’est éveillée avec l’annonce de la présence des Black Eyed Peas. Si le groupe était venu en 2010 avec David Guetta, c’est sans Fergie qu’ils reprendront possession de l’une des scènes du festival. Très attendus également The Pixies dont le Where is my Mine trotte souvent dans nos têtes. Quant à -M- alias Matthieu Chedid, le chanteur français devient abonné au Main Square avec une quatrième programmation depuis 2009. Le Main Square 2020 s’offre un tour du monde le 5 juillet Pour clore ses trois jours, la citadelle d’Arras s’offre Twenty One Pilots pour une date unique en France. Le retour du duo américain venu en 2014 était d’ailleurs espéré par leurs fans depuis plusieurs années. Après The Police et The Pixies, l’édition 2020 compte combler les nostalgiques de Supertramp. En effet, Roger Hodgson viendra interpréter les plus grands standards du groupe. Seront aussi de la partie l’australienne Tones & I ainsi que les rappeurs belges Caballero & Jeanjass. La mise en vente des billets débutera le mardi 26 novembre 2019 à 10h !

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