Soirée nostalgique avec Kyo

Pour la seconde fois lors de cette tournée, Kyo a réussi à remplir le Zenith de Paris et ce à guichets fermés. Le 17 mars dernier, la tournée Le Chemin, 20 ans de Kyo s’est arrêtée au Zénith de Paris. Retour sur une soirée d’exception et de nostalgie ! Alice et nous Afin d’ouvrir la soirée, c’est Alice et Moi qui a performé sur la scène du Zénith de Paris. Autrice, compositrice et interprète française, elle a su nous transporter dans son univers aux sonorités électro-pop dès son arrivée. À noter que la jeune femme est une véritable touche à tout puisqu’elle supervise elle-même sa direction artistique, la réalisation de ses clips et son style vestimentaire. Si elle a débuté en 2017, c’est véritablement l’année dernière que l’artiste parisienne se fait remarquer avec son second album, Photographie (2023). On a également pu la retrouver lors d’un concert le 8 mars 2024 à la Cigale en tête d’affiche. N’oubliez donc pas le nom d’Alice et Moi car il s’agit là d’une grande artiste en devenir. Une entrée fracassante Avant que Kyo ne fasse son apparition sur scène, la tension monte grâce à des images rétrospectives de ces vingt dernières années. Images qui mettent clairement le public en haleine. Ainsi, leur entrée sur scène est fracassante !  Dès les trois premiers titres, le groupe pose les bases. Et quelles bases ! Trois titres, trois tubes. Le chemin, Je cours, et Dernière danse. On vous l’assure, le retour dans les années 2000 et bel et bien là. Mettre des mots sur l’émo (les maux) N’est-ce pas à travers les chansons que nous réussissons, pour la plupart, à extérioriser nos sentiments ? À nous sentir moins seuls ? Kyo l’avait parfaitement compris et a marqué une génération entière grâce à cela. Mettre des mots sur des maux donne un tout autre sens aux chansons.  Aujourd’hui, c’est indéniable, Kyo est un groupe emo français. Surtout au niveau des textes. Leur premier album éponyme sorti en 2000 n’avait pourtant à l’époque pas connu un franc succès… Cependant, le second album, Le chemin (2003) va faire exploser leur carrière jusqu’à ce qu’ils restent graver dans nos mémoires. C’est d’ailleurs cet album que Kyo a choisi de célébrer en l’interprétant en entier lors de cette tournée anniversaire. La soirée des duos Bien évidemment, lorsqu’on parle de duo, on ne parle pas de nous lorsqu’on se se filme en concert et que l’on chante aussi fort que les artistes filmés. « Problème » que l’on a tous connu au moins une fois… Paris oblige, Kyo nous a réservé plusieurs duos de qualité au cours de cette soirée d’exception. À commencer par l’arrivée de Nuit Incolore afin d’interpréter la nouvelle version de Je Cours. Cloud a également rejoint le groupe sur la scène du Zénith pour chanter Je Saigne Encore. Enfin, la dernière invitée n’était pas des moindre puisque c’est Sita qui est venue surprendre la Kyosphère pour une version acoustique de Le Chemin. Kyo a proposé un concert rempli de surprises placé sous le signe de la nostalgie. Désormais, on se demande ce qu’ils vont pouvoir nous réserver pour leur Accor Arena le 7 juin 2025 ! @insouciantesmag Retour en images sur le concert de @Kyo (Officiel) au @Zénith Paris – La Villette le 17 mars dernier ! #kyo #dernieredanse #music #tiktokmusic #live #show #concertphotography #concert #zenithparis ♬ Dernière danse – Kyo RAINE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Sam Smith à l’Accor Arena 

Sam Smith lors de son concert à l'Accor Arena le 13 mai 2023 | © Cyrielle Poilpré

Dans le cadre de sa tournée Gloria The Tour, Sam Smith s’est arrêté.e le 13 mai dernier à Paris et a désinhibé l’Accor Arena le temps d’une soirée ! Alors que son dernier album Gloria est sorti fin janvier, Sam Smith a débuté sa tournée en avril en Angleterre. Nous étions à Londres pour la troisième date de celle-ci et nous avons passé une soirée tellement remarquable que nous avons décidé de remettre le couvert, cette fois-ci à Paris, le 13 mai dernier !  Cat Burns Alors que la scène monumentale de Sam Smith est encore cachée par un drap blanc, c’est Cat Burns qui nous fait l’honneur d’ouvrir la soirée. Vous connaissez surement la jeune femme de 22 ans, autrice-compositrice-interprète britannique, dont le titre Go l’a propulsée au devant de la scène. Notamment via TikTok l’an dernier. Elle a même atteint la deuxième place du UK Singles Chart et a été trois fois nominée aux Brit Awards ! La chanteuse arrive on ne peut plus simplement sur scène, puisqu’elle est accompagnée uniquement de son micro. Notre voisin, Antoine, nous raconte l’avoir déjà vue performer en première partie de Ed Sheeran l’année dernière. Le public hétéroclite l’accueille chaleureusement, certains s’amusant à la saluer tout le long de sa performance.  La britannique n’hésite pas à se balader sur toute la scène alors qu’elle nous présente une à une ses chansons. Elle parle entre autres de sexualité, d’amour et de relations arrivant à leur terme. En effet, le second titre chanté, Free, parle de son coming out à sa famille. Sujet qui touche probablement une bonne partie du public de Sam Smith. Le suivant, You don’t love me anymore, raconte le départ d’un partenaire qui se serait tout simplement rendu compte que ses sentiments avaient disparu. C’est d’ailleurs son nouveau single sorti en ce 26 mai ! Après avoir repris Love Yourself de Justin Bieber, elle poursuit avec des titres auxquels nous nous identifions facilement, comme People Pleaser ou notre préféré Live More & Love More ! Le public participe, chantant et échangeant avec elle tout au long de sa performance. Son set se termine avec son tube Go, qui semble presque inachevé tellement son départ de la scène est brusque. Cat Burns à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | ©Cyrielle Poilpré Love… Il est 20h40 lorsque les lumières s’éteignent pour que se dévoile enfin la scène de Sam Smith. Une femme en robe dorée fait alors son apparition et vient provoquer le retrait du drap qui cachait une statue nue gigantesque. Elle aussi en or. Et c’est la couleur qui va dominer ce soir ! En effet, que ce soit pour le décor, les tenues, les micros, tout est en or ! Le show s’annonce luxueux. Le spectacle est annoncé en trois actes : Love, Beauty & Sex. Et c’est sur Stay with me que Sam va faire son entrée, acclamé.e par la foule et accompagné.e de ses chanteurs/chanteuses et musicien.ne.s. L’hymne résonne dans toute la salle, les fans chantant à tue tête l’un de ses plus grands tubes. Iel enchaîne avec I’m Not the Only One. Le concert a à peine débuté que l’osmose est déjà totale entre Sam et son public. Les frissons nous gagnent et le sourire est sur tous les visages ce soir ! L’artiste britannique n’attend pas longtemps pour échanger avec nous. Iel raconte avec émotion être passé.e à côté des petites salles parisiennes dans lesquelles iel avait joué quand iel n’avait que 21 ans. Après nous avoir remerciés pour notre soutien encore actuel, iel nous rappelle que la liberté est maître mot ce soir. Nous avons même l’autorisation de retirer notre haut si on en a envie ! L’acte I se termine avec Dancing With A Stranger avant que Sam ne quitte la scène. Celle-ci se retrouve baignée dans des lumières bleues, mettant encore plus en valeur l’imposante statue ! Sam Smith à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | © Cyrielle Poilpré … Beauty… L’acte II intitulé Beauty commence avec l’incroyable reprise de I’m Kissing You (Des’ree). Sam revient seul.e sur scène, habillé.e d’une robe bouffante violette, signée Valentino, et d’un serre-tête « Queer ». Toutefois, iel sera rapidement rejoint.e par Ladonna Young sur Lay Me Down. Leur duo nous transcende par son intensité. Les deux artistes se regardent dans les yeux et le moment est comme figé dans le temps ! La chanteuse ne quitte pas la scène pour autant. Elle retrouvera les deux autres choristes Lucita Jules et Patrick Linton pour la suite du concert. Sam continue quant à lui à interragir avec son public. Iel raconte qu’il y a 2 ans et demi, lorsqu’iel a commencé son album Gloria, on se trouvait dans une période très différente d’aujourd’hui. On ne pouvait pas faire ce qu’on fait aujourd’hui (ndlr : des concerts). Iel était à la maison et ce n’était pas arrivé depuis 10 ans. C’est à ce moment qu’iel a réalisé que ce qu’iel aimait le plus dans son métier c’était chanter, danser, être sur scène avec des artistes incroyables. Iel mentionne d’ailleurs sa pianiste, Ruth O’Mahony Brady, sans qui iel ne serait pas là ce soir. Ces soirées nous avait beaucoup manqué aussi ! Les titres s’enchaînent et le rythme du show ne s’estompe pas ! Promises puis I’m Not Here to Make Friends, son dernier single, nous font danser mais c’est surtout Latch qui retient tout particulièrement notre attention ! Et pour cause, on assiste à une séance de voguing avec Sakeema Peng Crook ! Slay Queen ! Sam terminera d’ailleurs son acte II par sa reprise de I Feel Love (Donna Summer), qu’on adore ! Sam Smith et Ladonna Young à l’Accor Arena le 13 mai 2023 | ©Cyrielle Poilpré … & Sex Impossible de parler du concert de Sam Smith sans mentionner son équipe de danseurs et danseuses incroyablement talentueuse. Entre autres : Daniel Alwell, Pfion Vince, Habibitch, Rio Allison… Nous assistons à un show digne d’un « cabaret gay », où se déhanche une équipe qui prend probablement autant de plaisir que nous ! Les

« La Femme qui danse » : Marie-Claude Pietragalla fête ses 40 ans de carrière !

Image représentant Marie-Claude Pietragalla en train de danser lors de son spectacle "La femme qui danse"

Avec La femme qui danse, Marie-Claude Pietragalla offre un spectacle de danse autobiographique. À 59 ans, Marie-Claude Pietragalla reste une danseuse emblématique. Aujourd’hui, elle présente La femme qui danse au Théâtre de la Madeleine à Paris. De danseuse Étoile de l’Opéra de Paris à chorégraphe de sa propre compagnie le Théâtre du Corps (co-fondée avec son mari Julien Derouault), Pietragalla vit la danse comme un art total. Dans ce spectacle d’1h15, elle présente de la danse mais aussi des textes inédits éclairant sa pensée, son ressenti, son expérience et ses sources d’inspirations. Un spectacle autobiographique Un souffle, c’est ce qu’on entend avant que le rideau se lève. Puis, des animations sonores et des projections sur les dorures du Théâtre de la Madeleine transformé pour l’occasion en véritable temple de danse. « Je suis un animal vivant, je suis un animal dansant. » C’est par ces paroles que Marie-Claude Pietragalla commence sa représentation. À travers La femme qui danse, nous redécouvrons le parcours de celle qui fut nommée danseuse étoile à 27 ans sous la direction de Patrick Dupond. De sa révélation pour la danse à l’âge de huit ans devant un spectacle de Maurice Béjart à ses moments père-fille en écoutant de la musique classique en passant par sa formation à l’école de l’opéra de Paris, Pietragalla nous transporte dans son univers. La danseuse revient également sur sa rencontre avec des maîtres prestigieux constituant un moment clé de sa carrière. Parmi les cités : Rudolf Noureev, Mats-Ek, Jerome Robbins, William Forsythe, Roland Petit, John Neumeier, Martha Graham, Ca-rolyn Carlson ou encore Jiri Kylian. Autant de noms qui ont façonné « La Pietra ». Sur scène, elle vole, interagit avec les éléments : feu, air et eau. Elle ne danse pas : elle EST la danse ! Les applaudissements nourris et la standing ovation du public le confirment. Comme elle dit si bien : « La danse est pour moi une pensée au quotidien, une douce dépendance, une nécessité de chaque instant. » Et de conclure par une citation de Barbara : « Ma plus belle histoire d’amour c’est vous » Quelques informations Si La femme qui danse est joué actuellement, il faut savoir que ce spectacle a été conçu il y a 3 ans. Soit avant la pandémie de Covid19 et ses nombreux confinements. Moment où la culture et les arts ont souvent été remis en question. Est-ce que la danse est essentielle ? Après avoir vu Marie-Claude Pietragalla sur scène, on ne peut que répondre : « Oui ». Ce spectacle doit sa mise en scène à Julien Derouault. Il sera joué au Théâtre de la Madeleine jusqu’au 4 décembre 2022. Par ailleurs, si nous vous avons donné envie de voir ce spectacle, vous devez prendre conscience des effets sonores et visuels. En effet, ces derniers peuvent créer des troubles chez les personnes épileptiques. https://youtu.be/DYef-JT_qAU Et vous, avez-vous envie de découvrir La femme qui danse de Marie-Claude Pietragalla ? ELISA SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

A la découverte de Colmar

Une pour l'article sur notre visite de la ville de Colmar en 2022, © Les Insouciantes

Connue pour sa Foire aux vins, Colmar est surtout une ville magnifique. Suivez nos pas à sa découverte. Lors de notre séjour en Alsace, nous avons eu l’occasion de rester quelques jours à Colmar. Le soir même, nous comprenons que sortir sans appareil photo sera impossible. Le centre est tellement agréable que nous aurions pu y flâner des jours durant sans cesser de capturer des détails. Les maisons à colombages et leurs couleurs. La beauté des ruelles. Les reflets des bâtiments dans la Lauch. Tout est fait pour attirer l’oeil. Et ce, qu’importe le moment de la journée. On apprécie aussi le calme en soirée. Les résidents ayant pour habitude de dîner tôt, après 21h les rues sont toutes à nous. Détails pris au détour de Colmar |©Raine À la découverte de la petite Venise Nous décidons de nous rendre dans le coeur historique de Colmar. Situé à environ 15 minutes à pied de notre logement, nous empruntons plusieurs rues jusqu’à la petite Venise. On en profite pour admirer le décor. Ici, l’ombre d’un réverbère sur le sol. Là, de petites cigognes en peluche trônent dans des arrosoirs. En face, la demeure où résida Voltaire. Tout au long du chemin, des ruelles nous poussent à nous arrêter. Prendre des photos afin que le souvenir reste. Même les marches de la Cour d’Assises du Haut-Rhin sont charmantes.  Enfin, nos pas nous mènent jusqu’à la rue Turenne et son pont donnant une vue incontournable sur la petite Venise. En contrebas, deux barques prennent l’eau. Après avoir profité de la beauté du lieu, nous décidons de nous offrir une petite virée sur le canal. Prêts à découvrir la ville sous un nouvel angle, nous nous laissons porter au fil de l’eau en écoutant les indications de notre guide.  On a passé un excellent moment ponctué entre détente et pédagogie. Nous avons notamment eu la réponse à la question que nous nous posions tous : pourquoi les maisons alsaciennes sont si colorées ? Tout simplement pour représenter les corps de métiers (bouchers, boulangers,…). À l’époque, même les maisons clauses avaient droit à leur propre couleur : le rose. Lors de cette balade, notre guide nous montre également la demeure d’Auguste Bartholdi. Si son nom ne vous dit rien, il a un point commun avec Gustave Eiffel. Et pas des moindres puisqu’il s’agit de la Statue de la Liberté. En effet, si le nom d’Eiffel est celui associé en pensant à la structure monumentale résidant à New-York, son sculpteur originel n’est autre que Bartholdi. Colmar possède d’ailleurs sa propre réplique en guise de décoration de l’un des ronds-points de la ville. On l’avoue, nous avons fait un petit détour pour l’observer avant notre départ. Balade sur la Petite Venise à Colmar |©Raine A la découverte des spécialités alsaciennes Qui dit Alsace ne dit pas seulement vin mais gastronomie. En grands gourmands, impossible de résister aux spécialités régionales. Dès le premier soir, nous avons profité de la douceur du temps pour manger en terrasse les pâtes régionales : des spaetzle. Le lendemain, on repart avec des bretzels et un kouglof après notre déambulation dans le marché couvert donnant sur la petite Venise. Nous les dégusteront au petit déjeuner le lendemain. Vous me direz, et la choucroute alors ? Remerciez mon père qui, par son envie nous a mené Aux Armes de Colmar. À deux pas de la rue commerçante, ce restaurant propose des spécialités régionales allant des tartes flambées à la choucroute en passant par du jambonneau braisé au munster. Pour ma mère et moi, ce sera cassolette de munster. Pour mon père, une choucroute. Les plats y sont si copieux qu’il nous a été impossible de penser au mot dessert. Comme à notre habitude, nous goutons les plats des uns et des autres, et pouvons certifié que la choucroute comme la cassolette étaient excellents. Côté accueil, le service a été parfait et les serveurs ont même fait preuve d’humour, nous proposant de revenir le soir même. En bref, on vous recommande Aux Armes de Colmar les yeux fermés ! Avant notre départ, nous avons pris le temps de nous arrêter place de la Cathédrale pour déguster une tarte au fromage blanc. On l’admet, on aurait adoré goûter la Forêt Noire, malheureusement, la dernière nous a filé sous le nez. Ce sera donc pour la prochaine fois. Au final, ces quelques jours à Colmar nous auront permis de complètement nous dépayser. Entre les maisons si colorées dont nous avons peu l’habitude dans le nord – ou en Charente Maritime pour mes parents – et des plats réconfortants, le départ fait de la peine. On ne peut qu’imaginer le charme que doit avoir la ville à l’approche de la Saint Nicolas, puis de Noël. Peut-être irons-nous un jour à cette période. Et vous, avez-vous visité Colmar ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Un dimanche au Main Square Festival 2022

Image à la une article MSF 2022 | ©Raine - Les Insouciantes

Dimanche 3 juillet 2022, la Citadelle d’Arras clotûrait la première édition post COVID19 du Main Square Festival ! Après 3 jours de concerts, le Main Square Festival s’est achevé sur une note particulièrement rock’n’roll. Retour sur ce dimanche où se sont côtoyés You Me At Six, Brass Against, Skip The Use, Sum41 et Twenty One Pilots ! Coup de coeur pour Dedhomiz ! Comme chaque année, nous avons la chance de pouvoir découvrir des artistes inconnus à notre bataillon. Pour le meilleur comme pour le pire. Soyons franc•hes, dans cette optique, Betical ne nous a fait ni chaud ni froid. En revanche, Dedhomiz s’est révélé comme un véritable coup de coeur.  Et on ne dit pas ça car on a eu la chance de voir évoluer Enzo sur scène depuis qu’il a 10-11 ans. Si nous le connaissions en tant que batteur, nous avons eu la surprise de découvrir que son talent ne se limite pas à un instrument. En effet, accompagnant son ami d’enfance Youv, il joue tantôt de la basse, tantôt de la guitare, et bien sûr, de la batterie.  Du set de Dedhomiz, on retient la richesse de l’univers, de l’humour à revendre et la voix de Youv. Une voix comportant un grain que nous apprécions d’autant plus qu’elle nous a rappellé le grain de Sam Smith ou le flow de Rag’n’Bone Man. Autant vous dire qu’on s’est largement laissé porter par leurs titres. Ce, qu’ils soient dansants ou plus « déprimants ». Chapeau également à leur superbe reprise du Crazy de Gnarls Barkley ! Dedhomiz sur la scène du Bastion – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Enzo du duo Dedhomiz au Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Youv du duo Dedhomiz au Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Enzo (Dedhomiz) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Youv du duo Dedhomiz au Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Enzo (Dedhomiz) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Précédent Suivant Un retour dans les années 2000 Bien que le Main Square soit un véritable tremplin pour les artistes en devenir, il nous permet aussi de retomber en adolescence. Cette année, c’est You Me at Six et Sum 41 qui ont produit cet effet. On se demande d’ailleurs comment on avait pu oublier le charme fou de Josh Franceschi. Mais là n’est pas la question. Que ce soit pour You Me at Six ou Sum 41, une chose nous a marqué : la proximité avec le public. L’un comme l’autre ont sans cesse chercher leurs fans, les laissant chanter à plusieurs reprises. Notamment sur Into Deep pour Sum 41 qui a vu la Citadelle se soulever et reprendre en choeur l’intégralité du titre. Même effet avec le mélancolique Pieces – qui reste probablement l’un des morceaux que l’on a le plus écouté. Josh-Franceschi – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Josh-Franceschi (You Me At Six) – Main Square Festival 2022 | ©Raine Josh-Franceschi (You Me At Six) – Main Square Festival 2022 | ©Raine Matthew James Barnes (You Me At Six)- Main Square Festival 2022 | ©Raine Deryck Whibley(Sum 41) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Précédent Suivant Une place pour les reprises au Main Square Le collectif new-yorkais Brass Against nous a offert un set composé de reprises survoltées. Accompagnée d’une section de cuivre, Sophia Urista a attisé le public dès les premières notes de Figure It Out (Royal Blood). Peu de temps après, on la retrouve en plein headband avant de prendre directement la température de la Greenroom. Tout leur set durant, s’enchaîneront des titres de Led Zeppelin, Bob Dylan, Alice in Chains et bien sûr Rage Against The Machine. Ces derniers nous ont d’autant plus fait plaisir qu’on adore Wake Up et Killing in the Name. Sophia Urista (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Brad Hammonds (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Wayne Tucker (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Sophia Urista (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Précédent Suivant Nos nordistes préférés Qui dit festival dans le Pas-de-Calais dit Skip The Use. Déjà présents lors de l’édition pré-COVID, les nordistes ont comme toujours enflammés la Main Stage. Venus défendre leur sixième opus, Human Disorder, le groupe enchaîne entre nouveaux et anciens titres.  Skip The Use a également gâté le public du Main Square avec deux duos. Pour The One Two, Mat Bastard a fait appel à sa femme, Anthéa (A-Vox) pour un moment entre énergie et complicité. Nul doute, ces deux là ce sont bien trouvés ! Un peu plus tard, histoire de marquer les esprits, c’est au tour de Youv Dee de rejoindre la Main Stage. On ne l’avait pas vu venir mais cette collaboration avec le rappeur parisien coche toutes les cases de la réussite. Avec Call Me, on sent à quel point le rock compte pour les deux artistes qui nous en ont mis plein la vue.  Et comme avec Skip The Use les surprises ne s’arrêtent jamais, c’est au milieu de la foule que le groupe a décidé de conclure. Non pas avec Bastard Song comme à l’accoutumé, mais avec leur reprise de Song 2 (Blur). Un instant qui restera aussi bien dans nos mémoires que celles des festivaliers ! Précédent Suivant Une clôture au TOP Cette année, le Main Square Festival a confié la clôture du festival au duo américain Twenty One Pilots. On l’admet, on ne connaissait d’eux que leurs singles et avons été agréablement surpris•es. De l’ouverture sur Heavens – BO de Suicide Squad – à Ride en passant par Chlorine, Car Radio et bien sûr Stressed Out, tous les succès du duo étaient là.  Côté spectacle, Twenty One Pilots a proposé un véritable show à l’américaine. Entre pyrotechnie, fumées, confettis, ambiance feu de camp et jeux de lumières, le duo nous a régalé. Josh Dun ira

Turnstile annule sa venue au Main Square Festival

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Qui pour remplacer Turnstile au Main Square Festival jeudi 30 juin ? C’est en dernière minute que nous apprenons que Turnstile ne se produira pas au Main Square Festival cette année. Mais qui remplacera le groupe de punk hardcore américain sur la Main Stage ce jeudi 30 juin ? On vous donne la réponse tout de suite ! Turnstile out – Structures en route ! Navrée pour les fans de Turnstile mais le groupe vient d’annuler sa venue au Main Square Festival. La veille du début des festivités, le festival a donc dû faire appel de dignes remplaçants aux américains. Pour cela, quoi de mieux que de piocher dans la région ? Après tout, les Hauts-de-France regorgent de groupes prêts à prendre la relève au pied levé.  À partir de 18h30, c’est donc Structures qui vous donnera rendez-vous sur la Main Stage ! Après s’être fait une place sur la scène rock française avec leur premier EP Long Life (2018), le groupe amiénois défendra à nouveau sa place au Main Square. Ayant marqué nos esprits au Bastion lors de l’édition 2019, nous avons hâte de les revoir sur scène. Et on ne dit pas ça parce qu’il s’agit du premier groupe que nous ayons eu l’occasion de voir en live après la pandémie en mai 2021 ! Amateur•ice•s de post punk, on vous conseil définitivement de venir tendre une oreille à Structures ! D’ailleurs vous aurez certainement le droit de découvrir leur deux nouveaux titres en live –  Expectations et Nothing Ever Lasts – qui sortiront vendredi ! https://youtu.be/jNhwqSBSqys Turnstile ayant annulé, comptez-vous vous profiter de Structures ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME SUJET READ MORE READ MORE NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin

5 films pour les JO d’Hiver

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A l’occasion de l’ouverture des JO d’Hiver, on vous propose une sélection de cinq films pour vous plonger dans l’ambiance !

Endgame : au coeur de l’absurde !

62 ans après sa première anglaise, Endgame se joue jusqu’au 28 mars 2020 sur les planches du Old Vic Theatre. Une pièce toujours d’actualité avec Alan Cumming et Daniel Radcliffe. Depuis le 27 janvier, le Old Vic accueil une nouvelle mise en scène du Endgame de Samuel Beckett par Richard Jones. Dix ans après l’avoir étudié pour le bac, impossible de passer à côté de cette pièce avec Alan Cumming et Daniel Radcliffe dans les rôles de Hamm et Clov. Bonus, la pièce se joue en double avec une interprétation de Rough For Theatre II jusqu’au 28 mars. Les pièces Créé en 1957, Fin de Partie est la seconde pièce de Samuel Beckett. Originellement écrite en français elle a été suivie d’une traduction anglaise sous le nom de Endgame. À travers cette pièce, Beckett met en scène quatre personnages handicapés : Nagg et Nell ont perdu l’usage de leurs jambes dans un accident de tandem, Hamm est aveugle et paraplégique et Clov est incapable de s’assoir. Toute l’action réside donc dans la capacité de mouvement de ce dernier. Pour cette nouvelle production, Richard Jones a confié les rôles de Hamm à Alan Cumming (Spy Kids, The Good Wife, Instinct), Clov à Daniel Radcliffe (Harry Potter, Insaisissable, Swiss Army Man), Nagg à Karl Johnson (Prick Up Your Ears, Mr Turner) et Nell à Jane Horrocks (The Rise and Fall of Little Voice, The Witches). Tout comme Endgame, Rough For Theatre II a d’abord été écrite en français sous le nom de Fragment de Théâtre II. Elle met en scène deux personnes (A et B) tentant de déterminer si un troisième personnage – muet – doit ou non se suicider. C’est d’ailleurs cette dernière que Richard Jones a décidé de présenter en premier au public du Old Vic. Jane Horrocks (Nell) et Karl Johnson (Nagg) dans « Endgame » | © Manuel Harlan Rough For Theatre II : une pièce sur le suicide Dès le lever de rideau, nos regards se posent sur un homme accolé à une fenêtre, dos à nous. Interprété par Karl Johnson, il ne bougera pas d’un pouce, laissant Daniel Radcliffe et Alan Cumming graviter autour de lui. Acteurs qui semblent d’ailleurs camper deux anges chargés de revenir sur la vie de cet humain afin de choisir son destin. Un aspect qui nous a fortement fait penser à l’un des derniers rôles de Daniel Radcliffe. En effet, dans la série Miracle Workers, le jeune homme interprète un ange de bas niveau chargé de recevoir les prières de l’humanité. Ici, il n’est cependant pas question de miracle mais de positionnement quant à laisser un homme mettre fin à ses jours. Si le sujet est grave, Rough For Theatre II revient de façon comique et grinçante sur la condition humaine. Via les dossiers compilés par nos deux anges bureaucrates, on découvre le passé parfois trouble de cet homme, le tout, en restant dans la tonalité de Beckett. Autant dire que ce fragment est aussi grinçants qu’hilarant. On a aussi particulièrement apprécié la façon dont sont mis en scène certains sous-entendus sur l’homosexualité de B. On a d’ailleurs été ravies que cette tâche ait été confiée à Alan Cumming, soit, une figure emblématique LGBTQ. À noter cependant que s’agissant d’un fragment de théâtre, la pièce s’interrompt assez brutalement, ce qui peut laisser perplexe avec une volonté d’en savoir plus. Malheureusement, aucune suite n’arrivera jamais. Intrigué ? Sachez que vous pouvez la retrouver à la suite de Pas dans une publication des éditions de Minuit. De gauche à droite : Karl Johnson (C), Daniel Radcliffe (A) et Alan Cumming (B) dans « Rough For Theatre II » (Samuel Beckett) | © Manuel Harlan Endgame Trois ans après avoir vu Daniel Radcliffe dans Rosencrantz et Guildenstern are Dead, le voici de retour sur les planches du Old Vic. Trois années durant lesquelles nous avons nourri l’espérance que l’une de ses prochaines productions dans le West End soit Endgame. C’est aujourd’hui chose faite ! Et on peut vous assurer que nous ne nous étions pas trompées quant à nos attentes ! En effet, Clov est parfaitement taillé pour cet acteur non effrayé par le ridicule. Dans cette pièce, vous le verrez monter et descendre un escabeau de façon ridicule ou encore s’asperger de talc jusque dans le pantalon. Le tout, montrant parfaitement le talent comique du jeune homme ! Face à lui, Alan Cumming interprète Hamm avec brio. Affublé de jambes factices donnant l’impression qu’il est particulièrement sous alimenté, l’acteur nous laisse pendu à ses lèvres. Et si nous avions peur de son accent irlandais, Cumming l’a complètement gommé, rendant ses paroles parfaitement compréhensibles. On s’est alors pleinement concentré sur la pièce et ce duo qui fonctionne à merveille. Avec eux, on rit, on se tend, on attend que « quelque chose suive son cours », et pourtant, rien ne vient. Car c’est aussi cela Beckett. L’attente d’un dénouement qui ne viendra jamais, laissant chacun imaginer ce qu’il souhaite. Alan Cumming (Hamm) et Daniel Radcliffe (Clov) | Old Vic Theatre | © Manuel Harlan À noter que si la pièce a soixante-trois ans, Endgame n’a pas prit une ride. En effet, on peut toujours s’identifier à Hamm et Clov. Hamm, comme un homme reclu et aux paroles sarcastiques. Clov, comme un homme désireux de quitter son « maître » sans jamais le pouvoir. On peut également replacer ce contexte post seconde guerre mondiale dans un contexte de terrorisme. On pourrait aussi vous parler du COVID-19 qui nous oblige à rester dans nos appartements sans trop savoir ce qui se passe à l’extérieur, mais ceci est une autre histoire ! Nos conseils Histoire d’avoir les deux pièces en tête le jour de la représentation, n’hésitez pas à (re)lire Fin de Partie et Fragment de Théâtre II. Nous ne connaissions pas la seconde et cela nous a vraiment permis de profiter pleinement de la mise en scène ainsi que du jeu des acteurs sans incompréhension. Concernant Endgame, on vous recommande davantage une version bilingue. En effet, après notre sortie du théâtre, nous nous sommes rendues compte que si certains jeux de mots fonctionnaient uniquement en français, il en va de même en anglais. Si vous ne voulez rien manquer, mieux vaut donc lire la pièce dans sa version anglaise. Côté tarif, le Old Vic est un théâtre particulièrement abordable. En effet, l’entrée de gamme est à £8,50 (≃10€). Vous pourrez également trouvez des places entre £12,50 (≃15€) et £20 (≃ 23,50€). Attention cependant à ces places qui

[FESTIVAL ANNULÉ] Series Mania 2020 : Les séries en compétitions

Festival Series Mania 2020

Avant de débuter sa nouvelle édition le 20 mars 2020, Séries Mania dévoile la sélection de séries en compétition. Du 20 au 28 mars 2020, Séries Mania investira Lille pour une troisième saison. Cette année, les compétitions s’orientent majoritairement vers des thématiques comme la politique, l’histoire et le féminisme. Découvrez les séries sélectionnées dans les différentes catégories ainsi que les membres du jury international. Un jury international Séries Mania 2020 propose à nouveau un jury international majoritairement féminin. Afin de juger la Compétition Internationale, ont été invitées les françaises Caroline Proust (Engrenages) et la romancière Karine Tuil. Seront également présentes l’australienne Rachel Griffiths (Six Feet Under, Blow) et la canadienne Veena Sud (The Killing). Elles côtoieront le réalisateur israélien, Nir Bergman (Broken Wings), le tout, sous la présidence de l’américain Tom Perrotta (The Leftovers). Afin de juger la Compétition Française, Séries Mania a fait appel à un jury de presse internationale. Le composeront : Dov Alfon (Israël), Patrick Heidmann (Allemagne), Sarah Hugues (Royaume-Uni), Alberto Rey (Espagne) et May Synnøve Rogne (Norvège). Le Jury de la Compétition Formats Courts sera quant à lui constitué de Slimane-Baptiste Berhoun (France), Helen Bowden (Australie) et Flora Fischbach (France). La Compétition Internationale Cette année le féminisme est mis à l’honneur par le Royaume-Uni et le Danemark avec Adult Material et Cry Wolf. La première brosse le portrait contemporain d’une femme alliant vie de famille à son emploi : actrice de film porno. Une série avec Hayley Squires (Southcliffe, Collateral), Rupert Everett (Les liaisons dangereuses, Le Nom de la rose), Julian Ovenden (Downton Abbey, Person of Interest) et Joe Dempsie (Game of Thrones). Cry Wolf propose quant à elle un drame social. Le sujet ? La véracité des propos d’une adolescente décrivant les violences subit par sa famille dans une rédaction. À la création de ce drame Maja Jul Larsen (Borgen, Les héritiers). 2020 est aussi l’année des adaptations ! Pierre Lemaître adapte son roman Cadres Noirs sous le nom Dérapages. Elle met en scène Eric Cantona dans le rôle d’Alain Delambre, un cadre au chômage humilié par une entreprise prestigieuse. À ses côtés Suzanne Clément et Alex Lutz. Outre Manche c’est Little Birds d’Anaïs Nin qui sera porté sur le petit écran par Juno Temple, Jean-Marc Barr et Rossy de Palma. L’Espagne adapte quant à elle le best-seller Patria de Fernando Aramburu. Une série sur les blessures encore à vif du terrorisme basque malgré le dépôt des armes de l’ETA. L’Allemagne offre Unorthodox, une série autour d’une jeune femme fuyant un mariage imposé par sa communauté religieuse. Au scénario, Anna Winger (Deutschland 83) et Alexa Karolinski sont accompagnés par la réalisatrice Maria Schrader ! Côté société, Moloch d’Arnaud Malherbe abordera des questions sociales et psychanalytiques sous couvert de mystères inexpliqués. No Man’s Land – Prix du Meilleur Projet au Forum professionnel de Séries Mania en 2017 sous le nom de Fertile Crescent -, sera aussi de la partie. Un drame familiale aux accents de thriller d’espionnage suivant des combattantes kurdes en plein conflit syrien. Le football trouve aussi sa place avec El Presidente qui retrace la chute de Joseph Blatter à la tête de la Fifa. Cette farce satirique est conduite par Amando Bo (Oscar du Meilleur Scénario pour Birdman en 2015). Enfin, Valley of Tears racontent à travers les yeux de trois personnages le traumatisme de jeunes soldats isolés lors d’une attaque surprise de la guerre du Kippour en 1973. Réalisée par Yaron Zilberman, la série est le plus gros budget historique pour une série israélienne. La Compétition Française Après Insoupçonnable et Engrenages Virginie Brac revient avec Cheyenne et Lola. Le duo féminin mené par Veerle Baetens et Charlotte Le Bon s’unit face à l’adversité masculine sous couvert des trafics sur les ferrys du Nord. Dans le thème historique on notera la présence de La Garçonne. Ici, Laura Smet interprète une jeune femme accusée de meurtre en 1920. Usurpant l’identité de son frère, elle mène l’enquête en plein coeur des nuits parisiennes. C’est ensuite un retour à l’ère préhistorique avec Moah de Benjamin Rocher. Une série sans dialogue ni musique où un homme tente d’échapper à l’emprise de sa tribu anthropophage. Le célèbre roman Dix Petits Nègres d’Agatha Christie se voit quant à lui transposé dans les Caraïbes. Confié au réalisateur de films d’horreur Pascal Laugier, la série est présentée sous le nom de Ils étaient dix. Au casting on retrouve notamment Samuel Le Bihan (Alex Hugo) et Romane Bohringer (Le tueur du lac). La satire des coulisses de l’Union européenne Parlement réalisée par Emilie Noblet et Jérémie Sein donnera une touche politique à cette sélection française. Quant à Romance, le titre parle de lui-même. La dernière création d’Hervé Hadmar nous amène au coeur d’un thriller amoureux, musical et fantastique. Cette année, le Prix de la Meilleure Musique Originale rejoint les Prix de la Meilleure Série, Prix de la Meilleure Actrice et le Prix du Meilleur Acteur. Les Formats Courts On poursuit avec les dix séries en compétition pour la Meilleure Séries en format court. Cette année, vous pourrez découvrir en première internationale : #Martyisdead, Soul Food ou encore El Sueño del Pibe (The Kid’s Dream). La première est originaire de République Tchèque et évoque un père découvrant des vidéos perturbantes sur l’ordinateur de son fils décédé. La seconde, comme son nom l’indique, est une ode à la gastronomie singapourienne. La dernière est originaire d’Argentine et annoncée par Séries Mania comme « une folle histoire que n’aurait pas renié Michel Gondry« . Deux séries françaises vous seront également présentées en première mondiale : 18H30 de Maxime Chamoux et Sylvain Gouverneur, Couronnes de Salif Cissé et Fluide de Thomas Cadène et Joseph Sadieddine. Cette dernière abordera notamment la gentrification des banlieues. Avec Fluide, c’est une dramédie autour du désir et des injonctions contradictoires du couple au XXIe siècle qui vous attend. Toujours côté première mondiale, vous pourrez jeter un oeil à Laif (Mexique), La loi c’est la loi (Canada), Pulse (Danemark) ou encore What we talk about when we talk about sex (Luxembourg). On a d’ailleurs hâte de voir Pulse qui est décrit comme une série « racontant l’adolescence de façon brute et poétique« . Séries Mania : Le Panorama International Comme les années précédentes, c’est un Jury composé de sept étudiants qui

Maléfique : le Pouvoir du Mal, une quête de liberté et de paix

Maléfique fait son retour au cinéma le 16 octobre pour un second opus intitulé Le Pouvoir du Mal. Un rendez-vous immanquable pour les amateurs de La Belle au bois Dormant. Réalisé par Joachim Rønning, Maléfique : Le Pouvoir du Mal arrive sur nos écrans le 16 octobre. Un film creusant à la fois la complexité des relations entre la sorcière et Aurore et explorant de nouvelles alliances. On vous dit tout sur ce film que l’on a pu découvrir en avant-première le 9 octobre dernier ! Un conflit maternel Si les liens entre Maléfique (Angelina Jolie) et la princesse Aurore (Elle Fanning) se sont renforcés et apaisés au fil du temps, ils n’en demeurent pas moins complexes. En effet, dans ce second volet Maléfique s’oppose farouchement à la future union de sa filleule et du Prince Philippe (Harris Dickinson), arguant que l’amour sincère n’existe pas, tout comme la paix entre les deux royaumes. Du côté d’Ulstead, la reine Ingrith (Michelle Pfeiffer), future belle-mère d’Aurore, n’est pas en reste et va jusqu’à provoquer la colère de Maléfique. Comment ? Tout simplement en déclarant qu’elle considère désormais la princesse Aurore comme sa propre fille. S’en suit alors un conflit entre les deux femmes, mêlant jalousie et désir avide de pouvoir sur les décisions d’Aurore. Évidemment, se dessine aussi la relation entre une mère et son fils. Relation qui n’est pas des plus saines puisque la reine Ingrith cherche à le manipuler afin qu’il prenne son parti. Deux femmes en quête de paix (ou presque) Bien que Maléfique émette des craintes quant à la sincérité des sentiments du Prince Philippe envers sa filleule, son désir le plus cher reste la paix définitive entre le monde de la Lande et celui des Humains. Malheureusement, avec la reine Ingrith dans les parages, cela semble impossible. Tout comme Maléfique, la reine Ingrith révèle une femme blessée, trahie par beaucoup d’hommes sans jamais se détourner de son but. Sous ses airs bienveillants, la reine Ingrith cherche en effet à anéantir le monde des fées par un moyen aussi radical qu’effrayant. Et pour cela, quel meilleur prétexte que la cérémonie de mariage entre son fils et la princesse Aurore ? Tout est alors soigneusement mis en oeuvre par la reine afin de montrer Maléfique sous un mauvais jour et l’éloigner d’Aurore. Dans ce rôle d’antagoniste, Michelle Pfeiffer est parfaite. À la fois égoïste, élégante et glaciale par moment, elle nous offre un personnage tout aussi humain qui fait que l’on adore la détester. Une vision pas si manichéenne que ça… Ce deuxième opus est aussi l’occasion pour Maléfique de retrouver ses semblables. Blessée par une sbire du roi (Jenn Murray), elle est secourue par Conall (Chiwetel Ejiofor). Grâce à ce personnage mystérieux, elle fait connaissance avec une bande de créatures ailées et cornues chassées jadis par les humains. Attirée par l’esprit de groupe et leur solidarité, Maléfique est alors tiraillée entre le désir de vengeance exprimée par certains membres de la tribu et son attachement pour les humains, de part son histoire avec Aurore. Au sein de la communauté, certaines Fées Noires, comme Borra (Ed Skrein), ont l’intime conviction que la violence est l’unique solution. Elles espèrent donc pouvoir tirer profit des pouvoirs de Maléfique. En effet, déterminés à protéger leur environnement et la nature, ces êtres sont en guerre contre l’espèce humaine. En somme, les deux camps ont chacun des choses à se reprocher. Choses qu’ils devront corriger s’ils veulent un jour cohabiter en paix. « Les humains sont des vautours qui pillent la Terre » – Borra Et vous, avez-vous envie de découvrir Maléfique : Le Pouvoir du Mal ?

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