Avengers Endgame : Entre émotions et déception

Un peu plus de dix ans après les débuts d’Iron Man (2008), Avengers Endgame boucle la boucle. Réalisé par Anthony et Joe Russo, cet opus réunit vos héros favoris dans l’espoir de vaincre Thanos. Un an après Infinity War, Avengers Endgame est dans nos salles. Que vaut la 22ème production des Studios Marvel sortie le 24 avril ? Voici notre avis AVEC SPOILER ! Avengers Endgame : La secousse émotionnelle Contrairement à ses prédécesseurs, Avengers Endgame verse dans l’émotion plutôt que l’action. Dès les premières minutes, le film se concentre sur des héros meurtris par la disparition de trillion de personnes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que chacun gère la défaite à sa façon. Clint Barton baigne dans le sang. Natasha Romanoff a du mal à gérer ses émotions. Thor est anéanti. Steve Rogers, malgré son chagrin, cherche à faire le bien autour de lui. Bruce Banner est en paix avec lui-même. Quant à Tony, il coule des jours paisibles dans un chalet avec Pepper. Qui dit émotion, dit performance. Et à ce petit jeu, Robert Downey Jr fait un sans faute. Une fois encore, l’interprète de Tony Stark nous attendrit autant qu’il nous émeut aux larmes par la justesse de son jeu. Mention spéciale pour le travail physique de l’acteur dont l’amaigrissement nous a fait frissonner. Mais il n’est pas le seul à briller. Paul Rudd offre un Scott Lang en plein détresse. À ses côtés, on vit crainte, douleur et soulagement. Quant à Natasha Romanoff (Scarlett Johansson), l’espionne ne nous est jamais apparue si ébranlée que dans Avengers Endgame. Ici, seule sa relation fraternel avec Clint Barton (Jeremy Renner) prime, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Seule ombre au tableau, celle que l’on nomme désormais Captain Marvel (Brie Larson) ne semble absolument pas affectée par la disparition de ses pairs. Un fait étonnant puisqu’elle demandait immédiatement des nouvelles de Fury dans la scène post-générique de son film. Pourtant, rien ne transparaît à l’écran. La raison ? La demoiselle à bien d’autres préoccupation que la souffrance terrienne. Pas présomptueuse du tout cette Carol Danvers. Poursuite d’une phase féministe Vous le savez, depuis quelques années maintenant, les Studios Marvel et Disney ont décidé de mettre les personnages féminins en avant. Évidemment, Avengers Endgame ne déroge pas à la règle. Après Infinity War et son temps accordé à Gamora (Zoe Saldana) et Scarlett Witch (Elizabeth Olsen), c’est au tour de Black Widow et Nebula (Karen Gillan) d’avoir leur heure de gloire. Cette dernière nous fait la surprise d’être au coeur même de l’intrigue. Une chose à laquelle on ne s’attendait pas une seconde et qui nous a fait le plus grand bien. L’arc de Black Widow nous a quant à lui touché tout au long du film, nous la présentant aussi secouée qu’indomptable. Tout aussi étonnant, le fait d’avoir survendu Captain Marvel (Brie Larson) pour finalement la reléguer au second plan. Okoye (Danai Gurira) voit également son temps de jeu se résumer à de brèves apparitions. Quant au snap volontaire de Shuri (Letitia Wright), on le regrette franchement. En effet, la jeune femme aurait probablement pu aider les Avengers à trouver une solution sans faire patauger le film. Évidemment, on ne pouvait vous parler des femmes du MCU sans évoquer la bataille finale. La scène réunissant les héroïnes en un seul et même endroit à eu l’effet escompté puisque largement applaudie dans notre salle. On avoue pourtant lui préférer un instant centré sur Scarlet Witch. Désireuse de venger Vision, elle compte bien en découdre avec ses opposants. Ou plutôt avec Thanos. Et franchement, elle est absolument badass comparée à une Captain Marvel mis à mal par le titan en moins de deux. Des personnages risibles On l’avoue, après Ragnarok et Infinity War, on espérait un Thor (Chris Hemsworth) à son apogée. Pourtant, de divin et mature, il n’est plus que misérable et idiot. Même sa nouvelle apparence drôle sur le coup de la surprise devient lourde – sans mauvais jeu de mot – et lassante. Ainsi, au lieu de profiter d’un Dieu du Tonnerre admirable sur le champ de bataille, on tremble à l’idée de le voir tomber au combat tant il est incapable de briller. Avengers Endgame nous permet aussi de renouer avec le côté extravagant de Bruce Banner (Mark Ruffalo)… en pire. D’homme en conflit permanent avec Hulk, il devient rapidement un mélange des deux. Soit, le Professeur Hulk. Sur le papier, l’idée est bonne mais c’est la douche froide. Comme le dit si bien la Valkyrie (Tessa Thompson), on préfère ses deux autres apparences. Après cela, quasiment plus rien ne va. Lui autrefois si sérieux n’est aujourd’hui plus qu’objet comique. Heureusement, sa rencontre avec l’Ancien (Tilda Swinton) permet de renouer un peu avec le scientifique qu’on aime tant. On retient également son geste de bravoure afin de ramener les disparus à la vie. Quant au redoutable et conquérant Thanos (Josh Brolin), il n’a plus rien de tel. Il devient même tellement passif qu’on en vient à se demander s’il y a bien un vilain avant la bataille finale. Une virée dans les scènes cultes du MCU Vous en rêviez ? Marvel l’a fait. En compagnie d’Iron Man, Captain America et Ant-Man, on se replonge gaiement dans Avengers (2012). Pour notre plus grand plaisir, on découvre l’envers de l’arrestation de Loki (Tom Hiddleston). Une scène qui ne manque pas de piquant, signant un nouvel instant culte du MCU. Avengers Endgame fait également un clin d’oeil au Soldat de l’Hiver (2014) en détournant la scène de l’ascenseur. Toujours la même année, on file ensuite dans l’univers pré Docteur Strange pour un moment très agréable. Et cette fois, c’est Tilda Swinton alias l’Ancien qui revient à l’écran. Rocket et Thor nous ramènent quant à eux sur Asgard. Détruite durant le Ragnarok, la cité offre au Dieu du Tonnerre un instant avec sa mère, Frigga (Rene Russo). On revoit aussi rapidement Loki emprisonné ainsi que Jane Foster (Natalie Portman). Toujours dans l’espace, War Machine (Don Cheadle) et Nebula

On a testé l’Été des Super Héros Marvel à Disneyland Paris

Jusqu’au 30 septembre 2018, la franchise Marvel débarque à Disneyland Paris avec son Été des Super Héros Marvel ! Par le beau temps qui court, Les Insouciantes n’ont aucune envie de rester enfermées. Puisque Disneyland Paris a ouvert les portes de son studio à l’Été des Super Héros Marvel depuis le 10 juin, nous avons foncé sur l’occasion. Au programme : danse, action, et bien sûr, vos héros favoris. Marvel : L’Alliance des Super Héros Direction Production Courtyard où nous attendent des statues géantes de Black Panther, Iron Man et Hulk ainsi que deux scènes extérieures. Le Studio Theatre accueille quant à lui une toute nouvelle production nommée Marvel : L’Alliance des Super Héros. Spectacle live se déroulant sur une scène de 400 mètres carrés, L’Alliance des Super Héros est une expérience immersive. S’y entremêlent effets spéciaux, une bonne dose d’action, et, pour la première fois en Europe, l’utilisation de drones en intérieur. Rien que pour cela, on vous recommande d’y jeter un oeil. Côté histoire, le spectacle revient sur l’origine des pouvoirs de nos super héros favoris et met en scène la volonté de Thanos à confronter les Avengers entre eux. Malgré deux, trois bémols , on ressort globalement satisfait de cette production. On note tout de même la voiture restée au sol alors qu’elle est censée voler. Pour plus d’étoiles dans les yeux, on aurait aussi adoré voir Iron Man et Thor davantage dans les airs durant la bataille finale. Quant à Hulk, vous ne le verrez que de brèves secondes. En vue des effets spéciaux mis en place, il aurait pu se balader dans le décor, mais il reste confiné à un seul endroit. Dernier point, si nous n’avons eu aucun mal à comprendre l’intégralité du show (bilingue), les réfractaires à la langue anglaise risque d’être mécontents. Deux spectacles extérieurs Après une première journée pluvieuse, nous avons profité d’un ciel ensoleillé le second jour pour assister aux spectacles extérieurs. Car oui, en cas d’intempérie, les shows extérieurs sont annulés. Vous rêviez d’assister à une Stark Expo ? Durant l’Été des Super Héros Marvel, c’est possible grâce à Stark Expo présente : une énergie pour demain. Ce show présente la nouvelle invention de Tony Stark : le réacteur ARC. Invention dont voudra s’emparer un Loki désireux de voir le monde à ses pieds. S’il est bien ficelé, ce show possède tout de même un inconvénient et pas des moindres : la non présence physique de Tony Stark. Pourtant, on l’imaginait parfaitement dans son costume trois pièces et revêtant un simple gant pour affronter Loki. À la place, ce sont Black Widow et Spider-Man qui contrecarre les plans du Dieu de la Malice. Thor apparaîtra lui aussi afin de ramener son frère sur Asgard. /!\ Ce spectacle est joué plusieurs fois par jour et alterne entre version française et anglaise. On vous conseille donc de bien regarder les horaires. On reste en extérieur pour un moment convivial avec les Gardiens de la Galaxie. Pendant ce spectacle bilingue, on retrouve Star-Lord et Gamora face à une nouvelle menace. Pour y mettre un terme, une seule solution : danser. Nos deux héros se retrouvant dans l’incapacité de braver la menace seuls, c’est vers les spectateurs qu’ils vont se tourner. Sur scène et dans le public, il vous faudra donc vous déhancher au rythme de quelques morceaux issus des bandes originales des films. Les cast members ayant très bien cernés leurs personnages, on avoue que, même en arrivant en cours de route, nous n’avons eu aucun mal à nous prêter aux jeux. Rencontrer des super héros, c’est possible ! Si durant notre séjour on pensait croiser une panoplie de personnages Marvel dans le parc, ça n’a pas vraiment été le cas. Hormis Captain America qui à droit chaque jour à sa rencontre héroïque organisée dans les Studios, aucune trace de Iron Man, Hulk, Black Panther et autre Scarlett Witch. Lorsque vos préférences vont à d’autres que ce très cher Steve Rogers, on l’avoue, c’est un peu la douche froide. On a tout de même eu la bonne surprise de voir Spider-Man sortir de nulle part pour donner quelques high five aux personnes présentes autour de lui. Cependant, le passage de l’homme araignée et si rapide qu’il est inutile de dégainer votre appareil photo. Disneyland propose tout de même une alternative permettant de rencontrer certains personnages. Le Séjour Signature Marvel (non testé) donne accès à une rencontre exclusive avec Spider-Man ainsi qu’un dîner buffet américain avec apparition de Black Widow, Thor ou Captain America – et oui encore lui -. Si cet Été des Super Héros Marvel nous a conquis sur quelques points, on espère que l’arrivée d’une zone dédiée à Marvel d’ici 2020 nous convaincra davantage. Sont notamment prévus « une attraction réimaginée où les passagers feront équipe avec Iron Man et leurs Avengers préférés dans une aventure à grande vitesse« . Et vous, que pensez-vous de l’Été des Super Héros Marvel ?

Robert Downey Jr : du talent et du coeur !

Parmis les hommes qui nous inspirent, Robert Downey Jr est une source à bien des égards. On vous propose de revenir sur le parcours de cet homme attachant. Excentrique au coeur tendre, Robert Downey Jr est l’un des acteurs les plus prisés d’Hollywood. De part son engagement, sa personnalité touchante et sa multi-casquette, il est aussi l’une de nos plus grandes influences. Un homme engagé Si Robert Downey Jr est un homme au passé trouble, il s’est assagit sans oublier d’où il vient. En effet, il n’est pas rare qu’il mette en place des collectes de fond avec la Random Act Funding. Créée avec son épouse, la RAF soutient notamment des associations aidant des toxicomanes à revenir à une vie plus saine afin qu’ils puissent retrouver une place dans la société. Ainsi, l’acteur a par exemple dessiné un t-shirt qu’il a ensuite mis en vente pour la CRI-Help. Néanmoins, il ne s’agit pas du seul combat mené par Robert Downey Jr puisqu’il s’est aussi engagé auprès de la recherche médicale. En atteste bon nombre d’actions autour de maladies rares ou trop peu connues du grand public. Il a notamment profité de l’avant première d’Avengers : Infinity War pour soutenir la ROHHAD Association pour mettre en place une levée de fond.  L’acteur n’hésites pas non plus à aider des familles démunies affrontant la maladie au quotidien. Généralement, les différentes campagnes débouchent sur un tirage au sort permettant de rencontrer l’homme lors d’événements spécifiques. Des rôles qui nous touchent Homme au grand coeur, Robert Downey Jr est avant tout un acteur qui nous a permis de renforcer notre amour du cinéma. Ce qui nous bouleverse ? Sa capacité à émouvoir à travers l’interprétation de ses personnages. Découvert en 1992 sous les traits de Charlie Chaplin – inspirant l’un d’entre nous à se déguiser pour aller à l’école -, c’est dans le rôle de Merivel (Le don du roi – 1995) qu’il nous a le plus touché. En effet, choix de l’acteur ou non, les personnages qu’il interprète ont souvent un penchant pour une autodestruction généralement soulignée par des addictions. Nous tenons donc à saluer toutes les émotions que l’homme parvient à faire passer à travers un simple regard, donnant chaque fois envie de le protéger contre ses démons. Nous retiendrons notamment ses prestations dans Gothika (2003), Il était une fois dans le Queens (2006), A Scanner Darkly (2006), Charlie Bartlett (2007), Le soliste (2009), ou encore Le juge (2014). Un homme doué pour l’interprétation de personnages atypiques Robert Downey Jr est aussi très doué pour jouer des personnes atteintes de maladie. Si en 1997, il campe un homosexuel atteint du SIDA dans Pour une Nuit, c’est en interprétant l’écrivain sarcatisque Dan Dark dans The Singing Detective (2003) que Robert nous surprend. Avec aisance, l’acteur se glisse dans la peau d’un homme atteint d’une maladie dégénérative qui lui donne des crises de psoriasis ainsi que des hallucinations. Quatre ans plus tard, on le retrouve dans Für : Un portrait imaginaire de Diane Arbus. Face à Nicole Kidman, il incarne Lionel Sweeney, l’étrange voisin de Diane Arbus souffrant d’Hypertrichose; ce qui implique que son corps soit entièrement recouvert de poils. À travers ces rôles, l’interprétation de l’acteur passe avant tout par le regard, ce qui, en somme, est une véritable torture pour nos petits coeurs d’empathe ! Des rôles faits pour lui Impossible de parler de Robert Downey Jr sans mentionner son interprétation parfaite du personnage issu de l’univers Marvel : Tony Stark (aka Iron Man). Campant le multimilliardaire depuis 2008, l’acteur a su donner une part de lui-même à ce génie tout droit sortit des comics. Derrière l’excentrique playboy philanthrope, c’est un Tony Stark pourvu d’un coeur que nous apprenons à apprécier au fil des ans. Avec lui, on découvre alors les peurs de l’homme pour l’abandon et la mort, qu’elles soient siennes ou des personnes qu’il estime. Si Robert Downey Jr n’endossera plus le rôle de Tony Stark après Avengers : Endgame, l’homme donnera tout de même sa voix au personnage dans la série MARVEL What If… ?  Outre Iron Man, nous ne pouvons passer à côté de son personnage de Sherlock Holmes dans les films de Guy Ritchie. Passionnées par les aventures de l’enquêteur né sous la plume d’Arthur Conan Doyle, nous ne retenons à l’écran que trois interprétations : Basile Rahtbone (1939),  Robert Downey Jr. (2009) et Johnny Lee Miller (2012) dans Elementary. Concernant notre homme, il a su donner à son personnage un petit grain de folie et d’excentricité qui se confond avec l’époque des faits, le costume et les mimiques lui allant à ravir. On attend désormais impatiemment 2021 pour l’arrivée sur nos écrans du 3e volet de ses aventures. Un musicien accompli Robert Downey Jr est avant tout un excellent musicien et chanteur. Surement l’avez-vous déjà remarqué derrière un piano dans Ally McBeal où il interprète le titre River. Son passage dans cette série lui permettra également chanter Every Breath You Take avec Sting. Un peu plus haut, nous vous parlions de The Singing Detective. Et bien, l’occasion est rêvée pour vous plonger dans le film et (re)découvrir sa performance sur In My Dreams. Évidemment, nous ne pouvions évoquer la musique et Robert sans vous recommander son album, The Futurist (2004). Outre huit morceaux signés de sa propre main, le chanteur a repris deux titres : Smile, une composition de Charlie Chaplin et Your Move, qui n’est autre que la première partie du I’ve Seen All Good People de Yes. Pour la petite anecdote, son titre, Broken, apparaît dans le générique de Kiss Kiss Bang Bang (2005).

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