Nothing But Thieves : de nouvelles dates européennes

Nothing But Thieves de retour en Europe en janvier et février 2025 ! À peine passés par le Main Square Festival et La Nuit de l’Erdre, Nothing But Thieves vient d’ajouter des dates Européennes pour début 2025. Aucune date française À partir de fin janvier 2025, Nothing But Thieves repartira sur les routes européennes. Malheureusement, cette deuxième partie de tournée ne passera ni par la France, ni par la Belgique. Ce qui peut s’expliquer par des concerts à l’Olympia (Paris) et à la Lotto Arena (Belgique) en février 2024. Pourtant, après les avoir vu en début d’année et être restés sur notre faim au Main Square, on aurait aimé pouvoir les revoir jouer en France. Notamment à Lille où ils ne sont plus venus depuis 2018. Concert à l’Aéronef que, allez savoir pourquoi, nous avions manqué ! Une date à Lille nous aurait ainsi permis de nous rattraper ! Sans parler qu’avec des passages par le Main Square en 2018 et 2024, nous sommes certains que nombreux sont les fans qui se seraient déplacer dans le Nord afin de pouvoir assister à l’un de leurs shows. https://www.youtube.com/watch?v=jnYfUU378gA Où voir Nothing But Thieves en Europe ? Il y a quelques temps, le guitariste Joe Langridge-Brown avait prévenu que Nothing But Thieves seraient en tournée jusqu’en février 2025 et nous l’avions pris au mot. C’est donc sans surprise que nous avons appris l’apparition de nouvelles dates européennes.  La seconde partie de ce tour européen démarrera le 28 janvier 2025 au Mitsubishi Electric Halle de Düsseldorf. Deux autres dates auront lieux en Allemagne. Le 29 janvier à Brême et le 12 février à Francfort. La tournée passera également par la Suède, Finlande, Norvège, Danemark ou encore la Lituanie, l’Estonie et la Pologne. À défaut de la France, les fans français pourront se tourner vers d’autres villes Européennes. Les fans de l’Est et du Nord pourront notamment regarder du côté du Luxembourg où Nothing But Thieves se produiront à la Rockhal le 13 février 2025. Deux jours plus tard ils seront à Rome pour un concert au Palazzo Dello Sport. Deux salles qui sont loin des capacités encore intimistes proposées en France puisque la première compte 6 500 (environ un Zénith) et la seconde 11 500. L’Italie est d’ailleurs chanceuse puisque NBT joueront également au Grand Teatro Geox de Padova le 16 février 2025. Il s’agira d’ailleurs de la dernière date. Fait étonnant, bien qu’étant anglais, le groupe n’a pas annoncé de nouvelles dates britanniques. Serait-il possible qu’ils en aient encore quelques unes sous le coude à nous proposer ? C’est ce que nous dira l’avenir ! Bonus, dès vendredi vous pourrez profiter de trois nouveaux titres dans une version deluxe étendue de leur album Dead Club City. De quoi faire patienter en attendant 2025. Les titres en questions sont Welcome to the DCC, Tomorrow is Closed et le dernier single en date, Oh No :: He Said What?. Les deux premières ont été enregistrées à la Wembley Arena (Londres) et la dernière au Ziggo Dome (Amsterdam). Et vous, comptez-vous aller voir Nothing But Thieves en 2025 ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Tour d’Horizon #3

Image montrant les sujets abordés dans le Tour d'Horizon #3 : une barbie atteinte de Trisomie 21, la pilule contraceptive gratuite pour toutes en Italie, Hunger Games et le groupe Hacienda

Musique, cinéma, actualités, découvrez notre Tour d’Horizon #3! Après quelques semaines d’errance, nous sommes de retour pour un Tour d’Horizon #3. Du cinéma en passant par la musique et bien sûr l’actualité, découvrez ce que nous avons retenu de ces derniers jours ! Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur On débute notre Tour d’Horizon #3 avec la bande annonce du préquel de la saga Hunger Games ! La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur se dévoile un peu plus et nous enchante. Bien que nous n’avions pas été forcément séduit.e.s par le choix de Tom Blyth pour incarner le jeune Coriolanus Snow, le reste du casting nous fait toutefois espérer que le film soit à la hauteur du dernier roman de Suzanne Collins. En effet, avec Rachel Zegler, Viola Davis, Peter Dinklage ou encore Hunter Schafer, on peut s’attendre à de la qualité. Il faudra cependant attendre jusqu’au 15 novembre prochain pour le découvrir au cinéma. Et puisse le sort vous être favorable ! https://www.youtube.com/watch?v=BLJSN_UNqbc Une barbie porteuse de Trisomie21 Bien sûr, on ne pouvait pas passer à côté de la poursuite d’inclusivité désirée chez MATEL. Après la sortie de barbies de couleurs, en fauteuil roulant ou encore atteinte de vitiligo, la marque a collaboré avec la National Down Syndrome Society (NDSS). Ainsi, nous pourrons retrouver dans les rayons de nos magasins une Barbie porteuse de Trisomie 21. En guise de caractéristiques, cette Barbie sera plus petite que ses consoeurs. Elle aura également un torse plus long, de petites oreilles, ou encore des yeux en amandes et un nez plat. MATEL a poussé les détails jusqu’aux lignes de la main. En effet, la poupée n’en comportera qu’une seule. Côté vêtements, le choix d’une robe représentant des papillons et des fleurs jaunes et bleus n’est pas anodin. Des couleurs associés à la sensibilisation du syndrome. Même le collier rose qu’elle porte est une référence puisqu’il comporte les trois copies du chromosome 21. La pilule contraceptive gratuite pour toutes en Italie Alors que le monde a les yeux rivés sur les USA où la pilule est en sursis, l’Italie fait un pas en avant. Enfin, de manière indépendante car le gouvernement ultra conservateur est contre cette mesure !  Et oui, si l’Agence Italienne des médicaments (AIFA) a voté une mesure afin que les femmes puissent accéder à la pilule contraceptive, le gouvernement lui demande de faire marche arrière. Bien sûr, l’AIFA ne compte pas changer d’avis, rendant ainsi la pilule gratuite pour toutes. Car si en France, elle ne l’est que jusqu’à 26 ans, en Italie, elle le sera à tout âge. Peut-être que notre gouvernement devrait en prendre de la graine ? Par ailleurs, l’AIFA a également décidé de rendre gratuit le traitement préventif contre le VIH, alias Prep. Une excellente nouvelle pour la communauté queer ! S’il faudra attendre quelques semaines avant leur entrée en vigueur, on est ravie d’apprendre que les italiennes pourront accéder à ce moyen de contraception. Surtout à l’heure où 67% des gynécologues du pays ont déjà refusé de pratiquer un avortement. Hacienda – Poor Lads Par le biais de ce Tour d’Horizon #3 nous avions également envie de mettre en avant Hacienda. Avec pour référence le mythique club mancunien, vous l’aurez deviné, leurs influences sont britanniques. Notamment avec la vague Brit Pop mais plus généralement la pop, rock, indé et même le mouvement post-punk. Histoire de pousser le délire jusqu’au bout, le quintuplé se revendique de Nantchester. Comprendre une contraction entre Nantes et Manchester. Et ce mois-ci, ils ont sorti leur premier clip :  Poor Lads. Le groupe explique que les paroles abordent le fait que « la vie n’est pas une ligne droite » à travers l’histoire « d’un mec qui se la joue Great Escape ».  Ainsi, ils nous questionnent nous-même sur nos vies afin de nous demander si nous ne sommes pas nous-même des « Poor Lads ». Si le morceau vous a plu, n’hésitez pas à checker leurs réseaux sociaux pour les découvrir en live près de chez vous ! https://www.youtube.com/watch?v=jxnrww-Felk Et vous, quelles actualités avez-vous retenues cette semaine ? LA REDACTION SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Måneskin galvanise l’Accor Arena !

Domiano David, Måneskin à l'Accor Arena (Paris) le 13 mars 2023. Image à la une pour le Live Report de Les Insouciantes

Lors de leur passage par Paris, Måneskin a prouvé que le rock était loin d’être mort ! Lundi 13 mars, les italiens Måneskin se sont produits à l’Accor Arena de Paris. Un concert à guichet fermé qu’il ne fallait surtout pas manquer ! Coup de chance, nous étions sur place pour votre plaisir – et aussi beaucoup le notre ! Un public international Comme c’est souvent le cas lors d’événements internationaux, le concert de Måneskin a rassemblé un public cosmopolite. Parmi les 20 000 chanceux à avoir décroché leur sésame, certains sont venus de plus ou moins loin. En effet, mêlés aux français, nous avons pu croiser des allemands, anglais ou plus surprenant encore, des brésiliens. Bien sûr, bon nombre d’italiens ont également fait le déplacement. En parlant des fans, nous tenions à féliciter la bonne ambiance qui a régné dans la salle. Car contrairement à certains concerts où les plus « hardcore » sont prêts à tout – même à mordre – pour obtenir la meilleure place ou toucher leur idole, ici, rien de tout cela. Au contraire, tout le monde semble s’être rassemblé dans le seul but de passer une bonne soirée. Et c’était franchement appréciable ! Il y a cependant eu une légère ombre au tableau : l’organisation. Alors que certains ont attendus des heures, leur patience n’a pas payé. La raison ? Le changement de salle dû au report de la date prévue en 2022. En effet, si on nous assurait que les places pour le Zénith restaient valides pour l’Accor Arena, ça n’a visiblement pas été le cas pour tous. Dans notre cas, nous avions pensé à re-télécharger nos billets à la bonne date, donc, aucun souci à l’entrée. On ne vous parle même pas des personnes ayant achetées leurs billets en revente et ayant eu de mauvaises surprises. Vraiment, qui achète ses billets sur Vinted? Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis et Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Måneskin : Rock is not Dead! Tubes sur tubes Il est un peu plus de 21 heures lorsque les lumières s’éteignent pour laisser place aux tant attendus Måneskin. Cachés derrière un voile rouge projetant leurs ombres, la musique rugit jusqu’à ce que Damiano David chante les premières paroles de Don’t Wanna Sleep. Pour le coup, nous ne sommes pas véritablement surpris par cette mise en scène puisque Indochine utilisait le même procédé durant son Black City Tour (2013). Cependant, cela fait toujours son petit effet. Surtout lorsque le voile tombe pour laisser les fans exulter leur joie ! Une fois retiré, on ne sait plus où donner de la tête tant le groupe prend possession de la scène sans rien avoir à envier aux plus grands. Taillés pour le live, les titres de Rush! se mêlent dans un ensemble harmonieux à ceux des précédents albums. D’ailleurs, si vous avez trouvé cet opus « trop commercial », on vous assure que le ressenti est bien différent en live. De Gossip à Zitti e Buoni, en passant par Supermodel, le groupe enchaîne ses standards. Même les titres en italiens sont repris en choeur pour le plus grand plaisir du groupe. À ce sujet, Coraline a été accompagnée d’une marée de flash blancs et bleus en provenance du public donnant l’impression d’un roulement de vagues. Après cette petite parenthèse, Måneskin redémarre sur les chapeaux de roue avec Baby Said. S’en suivent les excellents Bla Bla Bla et In Nome Del Padre avant que Damiano n’annonce l’un de « leurs morceaux les plus connus » : Beggin. En revanche, la pyrotechnie durant Gasoline nous a laissé sur notre faim. Cependant, nous ne leur en tiendront pas rigueur puisque  c’est l’Accor Arena qui semble peu friande de ce genre d’effets. Qu’importe, Måneskin se suffisent à eux-même, Thomas, Victoria et Damiano, n’hésitant pas à aller prendre des bains de foule à plusieurs reprises. Puis, Damiano et Thomas se retrouvent sur une plateforme en milieu de fosse afin de proposer deux titres en guitare-voix : Vent’anni  et If Not For You. Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Une deuxième partie de soirée 100% rock Suite au set acoustique, Måneskin ne nous laissera pas une minute de répit. À commencer par LE titre qui déchaine les foules : I wanna be your slave. Devenu l’un des hymnes du groupe, il a été repris par toute la salle. Damiano en profitera d’ailleurs pour littéralement mettre à genoux l’entièreté de l’Arena – gradins compris -. En poursuivant avec La Fine et de l’une de nos chansons feel good, Feel, impossible d’arrêter de se déhancher. Mais attention, elle est TRÈS entêtante ! Quelques jours sont passés, et pourtant, on fredonne toujours les La lalalalala. Vous les avez en tête ? Navrés ! Histoire d’accélérer encore un peu le mouvement, le groupe envoie Mark Chapman. Quant à Mammamia, elle ralentie légèrement la cadence mais ne nous arrête pas pour autant. Évidemment,

Rush! : Sex and Rock’n’Roll pour Måneskin

Visuel pour article des Insouciantes sur l'album "Rush" de Maneskin

Måneskin est de retour avec un troisième album, Rush! Une sortie à ne surtout pas manquer ! Le 20 janvier 2023, Måneskin a sorti son troisième album, Rush! Si on s’est pressé pour l’écouter, on a attendu de ne plus pouvoir s’en passer avant de vous en parler! De la rue au succès mondiale Bien avant Rush!,  Måneskin jouait dans les rues de Rome. C’est leur participation à la version italienne du télé-crochet X FACTOR en 2017 qui leur donne un premier coup de pousse. Repérés par le label Sony Music – RCA, Damiano, Victoria, Thomas et Ethan décrochent leur premier contrat. S’en suit aussitôt un premier EP, Chosen (2017). EP majoritairement composé de reprises dont les excellentes Beggin (The Four Seasons) ou Let’s Get It Started (Black Eyed Peas). Un an plus tard, Måneskin sort son premier album, Il ballo della vita. Il faudra cependant attendre quatre ans et une participation à l’Eurovision pour que la carrière de Måneskin prenne un tournant internationale. Malgré une rude concurrence – dont Gjon’s Tears (Suisse) et Barbara Pravi (France)-, le groupe décroche la victoire. C’est d’ailleurs lors de ce concours que nous les découvrons avec leur titre Zitti e buoni. Chanson figurant sur leur second album, Teatro d’ira : Vol.I (2021), qui pousse à être libre et rester nous-même. Depuis, le groupe est reconnu à travers le monde est remporte un franc succès partout où il passe. Ils ont même eu l’occasion d’ouvrir pour les Rolling Stones à Vegas fin 2021. Pour notre part, on a eu la chance de les voir au Global Citizen 2021 et on en redemandait déjà ! Rush! : Un album résolument Sex & Rock’n’Roll Lorsque l’on pense rock, on s’imagine une attitude, du sex et de la drogue. Ça tombe bien, c’est exactement le sentiment que nous laisse Rush! Produit par Max Martin (Simple Plan, Maroon 5), ce troisième LP est une véritable machine à tubes. En effet, sur les 17 titres, absolument aucun n’est à jeter.  On pourrait même l’écouter en boucle jusqu’à leur concert à l’Accor Arena de Paris le 13 mars prochain sans nous en lasser une seconde. Aucun doute, avec Martin, Fabrizio Ferraguzzo – manager du groupe – a su flairer le bon coup. Horny Time ! Après avoir écouté Rush!, on a aucun doute sur le fait que certain•e•s vont s’amuser au lit en l’écoutant. Entre sous-entendus et paroles cash, Måneskin a de quoi éveiller les fantasmes de ses fans. Parlons par exemple du prochain single du groupe : Baby Said. Ce titre particulièrement radiophonique aux influences américaines n’a rien de réservé. En effet, le refrain évoque clairement un rapport oral via « Baby said, let me taste your silhouette, you can talk between my legs » . On constate d’ailleurs que cette envie de désir de l’autre revient très fréquemment. De Own My Mind à Feel en passant par Bla Bla Bla ou le single Mammamia, toutes évoquent cette notion. Le tout, sur des rythmes aussi entraînants qu’entêtants. Par ailleurs, comme c’était le cas avec I Wanna Be Your Slave, Måneskin nous parle de sexe sans tabous. Parmi les sujets évoqués : les fantasmes, la masturbation, les rapports à risque, le fait de ne pouvoir bander ou encore le consentement. On retrouve aussi le côté LGBT dans la chanson d’ouverture Own My Mind avec les paroles suivantes : « In my civilisation, you’e the King and the Queen » . De cette manière, le titre n’englobe pas seulement un genre mais tous. On retient également Kool Kids qui évoque le fait que « Vic préfère les nanas chaudes ». https://youtu.be/ABbggjVQm6A Du sexe à l’amour ! Tout comme pour le sexe, Måneskin explore les relations amoureuses sous différents angles. Sont entre autres abordés : l’amour non réciproque, les relations à distance ou encore l’érotomanie. Ce dernier point apparaît dans Read Your Diary. Contrairement à la lenteur de Every Breath You Take (The Police), les italiens jouent la carte de la jeunesse avec un titre pop aux allures adolescentes. En l’écoutant, on imagine même parfaitement la scène dans nos esprits. Là, dans la chambre de la personne convoitée, son stalker lit son journal intime. Il en profite pour danser dans les chaussures de celle qu’il aime, allant jusqu’à porter son parfum pour « avoir le même goût » . Le côté malsain est notamment accentué par le fait de « pleurer sur les nudes » de son crush ou se masturbant en l’imaginant à la place de sa main. Chanson la plus rapide du groupe, Mark Chapman n’échappe pas à la règle. En italien, le groupe retrace « l’amour » d’un fan pour son idole. En l’occurence, celle de Mark Chapman pour John Lennon. Vous savez, l’homme qui finira par assassiner le chanteur en raison de son obsession malsaine. Timezone mentionne quant à elle une relation à distance. De part son tempo lent et la façon d’interpréter de Damiano, le titre résonne comme l’un de nos favoris. Même si le sujet n’est pas tout à fait le même, on la place au même niveau que Coraline (Teatro d’ira : Vol.I). Par ailleurs, la power ballade The Loneliest possède tout ce qu’on aime. Des couplets doux et des envolés sur les refrains ainsi que le break. https://youtu.be/odWKEfp2QMY Sans oublier la santé mentale et l’engagement Bien que Rush! aborde majoritairement les mêmes thèmes, d’autres sont parvenus à se glisser dans l’album. À commencer par Gasoline. Dévoilé en guise de soutien à l’Ukraine, Gasoline possède une ligne de basse proéminente couplée à une instrumentalisation minimaliste mais brute. Les pré-chorus et choeurs nous ont quant à eux fait penser aux titres de 30 Seconds To Mars. Nul doute qu’elle devrait prendre une tout autre dimension en live. Passons maintenant à la santé mentale. Don’t Wanna Sleep apparaît comme très borderline. On en retient notamment les paroles : « Gonna drink away all my feeling, and no, it’s not gonna heal » . De ce fait, on comprend le besoin de se noyer dans le sexe et l’alcool pour oublier le reste. Côté musique, on reste sur la même base que le reste de l’album. Un titre catchy avec un refrain entêtant. On peut également évoquer If not for you. Une balade d’autant plus poignante qu’elle marque une vraie sensibilité et une amitié solide entre les membres du groupes. Notamment via les paroles : « All thoses crowds,

Exposition Pompéi : une visite immersive au Grand Palais !

Jusqu’au 27 septembre, le site archéologique de Pompéi est à l’honneur au Grand Palais de Paris ! Une exposition entre statues, fresques, créations sonores et réalité virtuelle. Initialement prévue au mois de mars, l’exposition Pompéi s’est vue privée de son public pour cause de crise sanitaire. Loin de se laisser abattre, le Grand Palais – en collaboration avec le Parc archéologique de Pompéi -, a permis à de nombreux visiteurs de découvrir l’exposition avant la réouverture du musée. En effet, depuis le 1er juillet, il est possible de (re)découvrir en petit effectif l’histoire de Pompéi, cité figée dans le temps depuis l’an 79, date où le Mont Vésuve, volcan situé sur les hauteurs de la ville, entra en éruption et enfoui la ville de ses cendres. Un parcours entre archéologie et technologie D’entrée de jeu, des ombres projetées de part et d’autres sur les murs nous emmènent au coeur des rues de Pompéi. On y croise des habitants s’interpellant, des charrettes tirées par des ânes, des enfants jouant ou encore des légionnaires en patrouille. Un peu plus loin sur le parcours apparaissent également l’ombre d’ouvriers de chantiers et des touristes se photographiant sur ce site historique. En raison du contexte sanitaire, le Grand Palais s’adapte. Ainsi, les écrans tactiles habituels ont laissé place aux flashcodes à lire sur vos smartphones. Par ce biais, vous pourrez donc reconstituer des fresques ou visionner des animations. Ces derniers, peuvent également faire apparaître en réalité augmentée Livie, l’épouse de l’empereur romain Auguste. À noter que certains espaces sont dédiés aux fouilles effectuées par les archéologues et les chercheurs tandis que d’autres racontent le mode de vie ainsi que le quotidien des Pompéiens et Pompéiennes jusqu’à ce 24 octobre 79. Une cité figée dans le temps À voir les pompéiens déambuler dans les rues de la cité, on comprend qu’ils sont loin de se douter de ce qui les attend. En effet, à l’époque, les romains n’avaient aucune idée que sous cette montagne fertile se cachait un volcan. Volcan qui leur avait pourtant donné un premier avertissement le 5 février de l’an 62 par un tremblement de terre ayant détruit une première fois Pompéi. Un tremblement, c’est d’ailleurs ce que l’on ressent soudainement sous nos pieds. Citadins que nous sommes, nous pensons immédiatement au métro qui circule plusieurs mètres sous nos pieds. Mais ce n’est pas le cas. Alors que la salle s’assombrit, les projections à 360° montrent l’entrée en éruption du Vésuve. Rapidement, des pierres ponces pleuvent, encerclant les habitations. La pluie de cendres finit par jaillir pour laisser place à un silence de plomb dans le Salon d’honneur du Grand Palais. Effet réaliste garanti. La suite de la visite nous fait prendre conscience que l’éruption du Vésuve a figé la cité de Pompéi pour l’éternité. En effet, l’exposition vous propose d’observer des objets retrouvés lors des fouilles. Vous pourrez notamment y trouver des objets décoratifs tels que des sculptures de marbre issus de jardins de villas. Et vous, avez-vous envie de découvrir l’exposition Pompéi ?

[FEMMES INSPIRANTES] Asia Argento : portrait d’une femme forte aux multiples talents

Artiste pluridisciplinaire, Asia Argento mène ses combats sur tous les fronts. Actrice, productrice, réalisatrice, scénariste et chanteuse, Asia Argento est aussi une fervente défenderesse pour les droits des Femmes. Récemment mise en lumière en raison de l’affaire Weinstein, ses prises de paroles ont permis à des milliers de femmes de délier leurs langues. Portrait d’une femme inspirante. À l’écran depuis son plus jeune âge. Comment ne pas terminer devant la caméra lorsque l’on a pour père le Maître incontestable du Giallo, Dario Argento, nous direz-vous ? Pourtant, ce n’est pas dans l’un de ses films qu’a débuté Asia Argento. À 9 ans, Asia Argento joue pour la première fois face à la caméra du réalisateur italien Segio Citti, dans le téléfilm Sogni e bisogni (1984). Deux ans plus tard, elle réitère l’expérience dans le film Démons 2 (1986) de Lamberto Bava. Débute alors une longue carrière d’actrice pour la jeune italienne. Son talent a notamment été récompensé lors des Golden Globes Italy 1996 et des David di Donatello Awards 1997 où elle a décroché le prix de la meilleur actrice pour le film Compagne de voyage (1996) de Peter Del Monte. Contrairement à Robert Downey Jr que le père a mis sur les rails depuis son plus jeune âge dans ses propres films, Dario Argento n’a fait appel à sa fille qu’en 1993 pour Trauma. Débute alors une collaboration qui passera par Le Syndrome de Stendhal (1996), Le Fantôme de l’Opéra (1998) ou encore Dracula 3D (2012). Au fil de sa carrière, Asia a également collaboré avec de grands noms du cinéma. On retient particulièrement ses rôles dans Last Days (2005) de Gus Van Sant où elle donne la réplique à Michael Pitt ainsi que dans le Marie-Antoinette (2006) de Sofia Coppola. Asia Argento et le cinéma français Asia Argento semble aimer la France et la France le lui rend plutôt bien. En effet, entre 1994 et 2013, l’actrice italienne a joué dans pas moins de douze productions françaises. Parmi elles, Asia a pu donner la réplique à Isabelle Adjani et Daniel Auteuil dans La Reine Margot (1994 – Patrice Chéreau), être envoûtante dans Les Morsures de l’aube (2001 – Antoine de Caunes) ou encore une femme possessive dans Une vieille maîtresse (2007 – Chaterine Breillat). Son incarnation de Calhoune (Diamant 13) lui a également valu la réception du Prix Capri Arts Award 2009. D’actrice à réalisatrice Dès qu’elle en a l’occasion, Asia Argento passe derrière la caméra afin de mettre en scène des courts et longs métrages. On vous recommande d’ailleurs de jeter un oeil à son adaptation du roman de JT LeRoy, Le livre de Jérémie. Réalisé en 2004, elle y donne la réplique à Cole Sprouse (Riverdale) et Brian Warner alias Marilyn Manson. Ayant vu L’Incompris (1966 – Luigi Comencini), nous n’avons pu résister à L’Incomprise. Sélectionné dans la section Un certain regard au Festival de Cannes 2014, on y retrouve sa fille, Anna Lou Castoldi et Charlotte Gainsbourg. Bien sûr, on ne pouvait passer outre Scarlet Diva (2000) et son Award du meilleur nouveau directeur au Williamsburg Brooklyn Film Festival. Film semi-autobiographique, il met en scène Anna Batista (Asia Argento), une jeune femme tentant de s’extirper de sa descente aux enfers. Côté mode, elle a réalisé en 2012 un court métrage sur la première collection de la styliste Ludovica Amati. Une artiste pluridisciplinaire La carrière d’Asia Argento est bien loin de s’arrêter à la comédie. Si vous ne le saviez pas encore, en plus d’avoir tourné et réalisé des films, Asia est une musicienne et DJ accomplie. En 2002, elle a participé au collectif Trash Palace aux côtés de Alison Shaw, John Cale, Jean-Louis Murat, Harriet Robert, Dimitri Tikovoï et Brian Molko. Elle reprend notamment avec ce dernier Je t’aime…moi non plus de Gainsbourg. En 2013, elle produit son premier album Total Entropy et n’hésite jamais à prêter sa voix pour des duos. Histoire de vous faire une petite idée, Asia a collaboré avec Paulo Furtado – alias The Legendary Tigerman – sur les titres Life Ain’t Enough for You et My stomach is the most violent of all of Italy ainsi que sur Le Sacre Du Printemps avec The Brian Jonestown Massacre. Récemment, elle s’est illustrée sur l’album 13 d’Indochine en interprétant Gloria. Titre qui devrait d’ailleurs sortir sous peu dans sa version italienne, l’actrice ayant révélé son enregistrement avec le leader du groupe, Nicola Sirkis, il y a peu. À noter que Nicola Sirkis avait déjà confié la réalisation du clip de leur single La Vie Est Belle à l’actrice. En plus d’apparaître dans ce dernier, Asia est présente dans d’autres clips tels que (s)AINT (Marilyn Manson), Dead Meat (Sean Lennon), This picture (Placebo) ou encore Live fast die old (Munk). Entre mars et avril 2017, elle s’est aussi produite pour la première fois sur les planches du Theatro Eliseo de Rome dans la pièce Rosalind Franklin : Il Segreto della Vita. Elle y interprète le rôle titre, une célèbre scientifique ayant largement contribué à la découverte de la structure de l’ADN. Asia Argento : fervente activiste contre les agressions sexuelles Tout comme plus de cent autres femmes, Asia Argento a accusé fin 2017 le producteur américain Harvey Weinstein de l’avoir agressé sexuellement. Elle a notamment expliqué au magazine The New Yorker que par peur de voir sa carrière anéantie en cas de refus, elle s’est livrée à cinq années de rapports “consentis”. Dans cette lutte pour la vérité, elle rejoint son amie Rose McGowan et lance le #NoShameFist afin d’accompagner la #RoseArmy et le mouvement #MeToo. Plusieurs dizaines de femmes suivront leur exemple, portant plainte contre le producteur américain. Grâce à ces prises de paroles, les langues se sont déliées dans le monde du cinéma. Soutenue à travers le monde, Asia Argento ne l’est pas dans son propre pays ou elle a été décrédibilisée. Lors du Sommet Mondiale des femmes au Lincoln Center de New-York le 12 avril 2018, Asia a pris la parole pour mettre en garde les américains. Accompagnée de la députée italienne féministe Laura

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