One Night of Queen, quand Gary Mullen imite Freddie Mercury

Le public du Zénith de Paris à été conquis par un véritable show le 16 janvier 2024 Freddy Mercury est-il toujours en vie ? Gary Mullen & The Works ont créé One Night of Queen, un tribute qui nous donne presque l’impression d’une résurrection. En 2000, Mullen a remporté le concours de talents Stars in Their Eyes avec son imitation vocale et visuelle de Freddie Mercury. Il joue aujourd’hui avec David Brockett à la guitare, Jon Halliwell à la batterie, Alan McGeoch à la basse et Malcolm Gentles aux claviers. Ensemble, ils ont performé au Zénith de Paris le 16 janvier 2024. De fan à imitateur, il refait vivre Queen sur scène Gary Mullen est un chanteur écossais de 50 ans. Admirateur de Queen depuis sa tendre enfance, il a créé un véritable hommage à ses idoles. Aujourd’hui, il transporte les fans de Queen à travers une véritable expérience musicale avec son spectacle One Night Of Queen. Au cœur de sa performance, il offre un contact authentique avec le public. Mullen ne se contente pas de chanter les classiques de Queen. La soirée devient inoubliable pour les fans grâce à ces petites interactions avec le public. Il échange des « tcheks » chaleureux et n’hésite pas à donner son écharpe au premier rang. Les couleurs LGBT prennent vie à plusieurs reprises au cours du spectacle. Freddie Mercury est une icône queer. C’est un des premiers LGBTQ+ à s’afficher ouvertement sur scène. Jouant entre 100 et 150 fois par an, Gary Mullen & The Works offrent un véritable show qui va bien au-delà de la simple reproduction musicale. Le spectacle ne se limite pas à la voix de Mullen. Les moments où d’autres membres du groupe prennent le devant de la scène sont aussi acclamé, que ce soit pour un solo de batterie ou pour des riffs de guitare emblématiques. C’est un hommage collectif à la virtuosité de Queen et à l’impact de leur musique. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Un spectacle a kind of magic, magic… Au moment où les premières notes de la deuxième chanson résonnent, la foule se lève. Pourtant, chaque spectateur est initialement installé dans un siège. L’ambiance commence fort. Le spectacle fait échos à de nombreux live de Queen. Les fameux « Ay – Oh » résonnent à travers la salle et le public répond en chœur comme lors du Live Aid de 1985. L’utilisation d’accessoires et de tenues emblématiques crée l’illusion d’un retour sur scène de Freddie Mercury. C’est réussi : l’expérience est immersive. Quelques minutes plus tard, lors de son interprétation de Love of My Life, la scène s’illumine de nuances bleues. La foule, balance la lumière de leur téléphone de gauche à droite. Le public participe à cette atmosphère mélancolique. Mullen conclut la chanson avec un touchant « Paris, je t’aime« . Il enchaîne avec Bohemian Rhapsody, encourageant le public à laisser les lumières allumées : « Ne filmez pas, allumez les lumières !« . L’humour est également au rendez-vous tout au long du spectacle. Gary Mullen apporte une touche légère et comique à la soirée. Il se met à faire des abdos sur Another One Bites the Dust. Plusieurs fois, il montre ses fesses au caméraman. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Le rappel offre les musiques les plus cules Alors que le spectacle atteint son apogée et que les dernières notes résonnent dans la salle, certains spectateurs commencent à se diriger vers la sortie. Ils anticipent le mouvement de foule imminent. Cependant, ceux qui restent sont récompensés par un retour sur scène avec 3 chansons emblématiques : Show Must Go On, We Will Rock You et We Are the Champions. Dans la foule, les smartphones continuent à filmer, capturant chaque instant de cette expérience inoubliable, confirmant que la magie de Queen ne faiblit jamais. Le départ de la scène est accompagné d’un feu d’artifice. Pendant que la foule le réclame encore, Gary Mullen réapparaît avec la couronne et la cape, saluant le public avec une élégance royale. Freddie Mercury avait utilisé cette tenue tout au long de la tournée Magic en 1986. Plus qu’un costume, cette tenue montrait son dévouement aux fans. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Une tournée en France pour profiter d’une nuit avec Queen Pour bien commencer l’année 2024, One Night of Queen est en tournée française jusqu’à la fin du mois de janvier. Après la tournée 2022-2023 et ses 250 000 billets vendus en France, Gary Mullen revient conquérir la France avec un nouveau spectacle et une nouvelle scénographie. Depuis 2006, One Night of Queen se produit en France. Dix-huit ans plus tard, ils sont encore présents sur les scènes françaises avec la Société de production de concerts, Richard Walter production qui a à son actif plus de 3000 concerts produits avec les plus grands artistes tels que U2. Gary Mullen, avec son hommage passionné à Queen, réussit à capturer l’esprit et la magie intemporelle du groupe. Il offre aux spectateurs une expérience musicale qui restera gravée dans les mémoires bien après que le dernier accord a retenti. Avez vous déjà vu One Night Of Queen ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Glass : un film qui vole en éclats !
Après Incassable (2000) et Split (2016), M. Night Shyamalan revient dans un univers visionnaire et effrayant avec Glass. Il y a quelques jours, Les Insouciantes ont assisté à l’avant-première du film qui sortira en salles le 16 janvier. Avec Glass, M. Night Shyamalan réunit dans un crossover ce qui a fait le succès de ses deux précédents opus : de la baston, un environnement angoissant à souhait et une performance exceptionnelle de James McAvoy. Une création sonore angoissante D’une part, l’intrigue ne se repose jamais. On ne ressent pas de longueurs devant Glass. De l’autre, la bande son maintient le spectateur en alerte. Tantôt lancinante, tantôt semblable aux battements de cœur, elle accentue l’angoisse et la terreur au fil des scènes. Il en va de même pour les bruitages réalistes (surtout dans les scènes de bagarre) et fracassants. On remarque aussi que la moindre parole est accompagnée d’un son, qui va du bruit de pas sur le sol à la porte qui claque violemment en passant par les hurlements de La Bête. Des destins broyés en quête d’utilité Les trois protagonistes sont mis face à leurs démons et leurs traumatismes d’enfance : David Dunn (Bruce Willis) a survécu à une noyade « imposée » par ses camarades d’écoles, Kevin Crumb (James McAvoy) a subi des violences de la part de sa mère quand il avait neuf ans et Elijah Price (Samuel L. Jackson) s’est fracturé le corps 94 fois au cours de sa vie (dont une fois dans un manège forain). Alors que le Dr Staple (Sarah Paulson) tente de soigner Dunn de son prétendu délire, sa seule préoccupation est de protéger de La Bête le personnel de l’hôpital et le reste de la population. Dunn ne peut ainsi se résoudre à mettre un terme à sa mission car il pense être le seul capable de l’arrêter. Kevin, est quant à lui une âme brisée qui se protège de lui-même derrière des avatars. L’arrivée de ces deux personnages offre à Elijah l’occasion de se libérer et de révéler la vérité à la société : il existe bien des super-personnes parmi nous. Un raisonnement s’opposant à celui d’Ellie Staple qui pense que ces « surhommes » s’abusent eux-mêmes. Mais ce qui rend Elijah – ou Monsieur Glass – si dangereux, c’est avant tout son air tranquille sous lequel se cache la préparation d’un plan que personne ne soupçonne. Et lorsque le personnel s’en rendra compte, il sera déjà trop tard. Le film nous interroge alors sur cette question : Êtes-vous un super-héros ou ne s’agit-il que d’un fantasme malgré vos croyances ? Une performance d’anthologie Nul n’ignore la complexité que cela représente d’interpréter 24 personnages en même temps. C’est pourtant le challenge que James McAvoy relève avec brio, tantôt effrayant et émouvant, tantôt détestable et admirable. De son interprétation, on note les ressemblances avec des personnages tels que Wolverine ou Hulk lorsque Kevin/Patricia/Hedwig ainsi que le reste des personnalités se transforment en Bête. Les effets spéciaux rendent encore plus réalistes cette transition entre l’humanité et l’animosité qui caractérise ce personnage. Glass n’est pas seulement un film d’action violent. Il s’avère être une intrigue psychologique, où chaque personnage bascule dans sa mégalomanie pour se protéger. Au final, le méchant n’est pas celui auquel on pense ni celui qu’on voit dans un premier temps. La révélation de l’antagoniste et de l’existence des super-héros ne survient qu’à la fin, pour mieux faire raisonner la vérité au grand jour, et faire voler en éclats l’ordre autoritaire comme une glace qui se brise en mille morceaux. Et les femmes dans tout ça ? Outre les trois personnages principaux, le Dr Ellie Staple (Sarah Paulson) est primordial dans l’intrigue. Directrice de l’hôpital psychiatrique, elle est en charge de la sécurité des patient.e.s, et plus particulièrement de Dunn, Price et Crumb. Trois hommes considérés comme des éléments dangereux. Mais s’ils n’étaient pas le réel danger ? Pour cela, il vous faudra vous rendre en salle. En effet, empathique au premier abord, le Dr Staple est hardie dans son ambition d’établir un progrès dans sa profession. Mais, est-elle là pour réparer ces hommes, ou les briser ? Madame Price (Charlayne Woodard), bien qu’étant un personnage secondaire, occupe quant à elle une place très spéciale dans la construction du personnage de son fils. Déterminée à ne pas l’abandonner, elle est convaincue qu’Elijah a besoin d’un déclic pour redevenir actif. Enfin, le film met en avant Casey Cook (Anya Taylor-Joy). Ancienne victime de La Bête et unique personne à avoir survécu à son kidnapping, elle fascine l’opinion. Elle prend la défense de Kevin Crumb car il a été le premier à voir sa douleur lorsqu’elle était son otage. En retour, elle a vu la sienne. Et si au premier abord, on pourrait croire que Casey est atteinte du syndrome de Stockholm, c’est bien plus complexe que cela. Casey serait en quelque sorte l’alter-ego de Kevin, de par les violences familiales qu’elle a aussi subi sans pour autant être devenue schizophrène. Au final, ces trois femmes soutiennent à leur manière des hommes brisés, violents malgré eux, mais terriblement attachants. Et vous, avez-vous hâte de découvrir Glass au cinéma ?