Rencontre avec Mathilde Bourneuf, responsable de la Nana Academy

Mathilde Bourneuf répond à nos questions autour de la Nana Academy ! Ecole du girl power, la Nana Academy offre la parole auxNanas d’Paname, un collectif dont fait partie Mathilde Bourneuf, responsable de la Nana Academy. En cette journée internationale des Droits des Femmes, découvrez son univers.   En quoi consistent les Nanas d’Paname ? C’est un collectif de femmes solidaires avec des femmes leaders dans leur domaine et surtout porteuses de projets. Le but est de créer un réseau de femmes fortes et influentes et de défendre des valeurs telles que l’entraide, le partage, la sororité, la démarche d’accomplissement de soi… Le collectif est un écosystème d’entraide où les femmes se soutiennent, échangent, se rencontrent. Ceci est une alerte Je suis une description. Cliquez sur le bouton modifier pour changer ce texte. × Rejeter l’alerte Comment as-tu rejoint le collectif ? Assez jeune, j’ai su que je voulais faire de la communication et de l’événementiel. J’ai eu un parcours assez simple et normal : une école de pub. J’ai fait deux ans là-bas et une amie a eu l’idée de passer le CELSA. On a fait une prépa mais on n’a pas eu le CELSA. J’ai fini par faire un BTS Sup, une année de fac en L2 et une licence pro chef de projet à l’université Paris Descartes. Ça m’a donné un nouveau regard sur la communication avec trois principes : le bon sens, la logique et la créativité. Dans le cadre de cette année de licence pro, j’ai atterri chez les Nanas d’Paname pour un stage de 6 mois. En passant l’entretien, on m’a proposé un poste de social media manager. Un truc auquel j’avais jamais touché. Je me suis dit qu’il y avait un énorme potentiel dans le collectif. Mathilde Bourneuf – responsable de la Nana Academy – © Les Nanas d’Paname Je suis rentrée en janvier 2019 chez les Nanas d’Paname. À la fin de mon stage on m’a proposé de m’occuper de la Nana Academy. Je m’y occupe de tout sauf de la partie administrative. Depuis septembre 2019, j’en suis responsable. Qu’est-ce que la Nana Academy ? Quelle est son histoire après que tu aies repris les rênes ? C’était une idée que les directeurs des Nanas d’Paname, Édouard Couturier et Chloé Bonnard avaient en tête depuis très longtemps. Ils m’ont proposé de m’en charger à la fin de mon stage. L’histoire a été de dire que le collectif est un écosystème d’entraide où les femmes se soutiennent, échangent, se rencontrent. À la Nana Academy, on veut rendre cet écosystème d’entraide accessible. Nous sommes très présentes sur Instagram. La Nana Academy passe du virtuel au réel et rassemble la communauté autour de rendez-vous inspirants. Cela fait parti de nos quatre mots-clés : s’inspirer (grâce à des talks), apprendre (avec des masterclass), créer (avec des ateliers cuisine) et se rencontrer (grâce aux apéros-réseaux). La Nana Academy veut pouvoir faire intervenir des femmes des Nanas d’Paname et des femmes expertes dans leur domaine afin de vous offrir les meilleures pour vous inspirer. Le but ne s’arrête pas au féminisme. Celles qui ont besoin de se sentir écoutées, se sont les femmes. Et sur un large panel de sujets : de la confiance en soi à la charge mentale, en passant par comment se libérer des relations toxiques, l’écologie, octobre rose, le self-love ou plus récemment le plaisir féminin… Vous dites qu’il y a des sujets non-féministes, quels sont-ils ? En réalité les sujets sont très larges. Aujourd’hui les Nanas d’Paname, c’est avant tout un collectif basé sur cette force humaine. Ses relations humaines nous amènent à aborder de nombreux sujets comme : les relations toxiques, la question du harcèlement de rue, le harcèlement scolaire – et toutes formes de harcèlement -.  Mais également le handicap, le racisme… On a vraiment envie de diffuser des valeurs de bienveillance et d’entraide avant tout et ça vaut autant pour les relations hommes-femmes, femmes-femmes ou hommes-hommes.  Les Nanas d’Paname sont une “safe place” où il n’y aura aucun jugement, aucune discrimination par rapport à la différence puisque, justement, nous avons envie de cultiver cette différence. Vous dites que les Nanas d’Paname est un lieu d’entraide et de bienveillance. Le collectif est-il ouvert aux personnes transgenre, non binaires, intersexe,… ? Une future Nana d’Paname, qu’elle soit trans, non binaire ou cisgenre, ça n’a pas d’importance. On recrute des personnes inspirantes, porteuses de projets et qui ont envie de contribuer à un projet humain avant tout.  Les Nanas d’Paname sont une “safe place” où il n’y aura aucun jugement, aucune discrimination par rapport à la différence puisque, justement, nous avons envie de cultiver cette différence. D’inciter les femmes du collectif à embrasser cette différence. À en faire une force. Ce, que ce soit par rapport à leur orientation sexuelle ou si elles ont envie de prendre la parole. Le but est d’avoir des personnes ouvertes à l’idée d’en parler. Nous, on les accompagne pour donner de la force à leur message.  Ça peut aussi être des personnes avec des particularités physiques. Je pense notamment à Julie Bullier – fondatrice du compte Instagram La fille qui a des tâches -. En ce moment, elle sensibilise au harcèlement dans les écoles. La question du genre ne se pose donc pas dans le recrutement aux Nanas d’Paname, en tant que Nana d’Paname ou dans notre équipe. Sur le site des Nanas d’Paname une citation dit : « Notre force réside dans nos différences ». Qu’est que cela signifie pour vous ? C’est notre mantra. Elle veut dire que ce sont les différences qui font nos forces collectivement et individuellement. Chez nous, la différence signifie la diversité et la différence des standards de beauté imposés par la société. Quelle est la femme qui vous inspire ? J’en ai même trois ! D’abord un duo : « Elise et Julia ». Elles sont hyper badass. Elles ont eu la capacité de créer le média « Fraîches », puis, leur agence et d’affirmer leurs idées haut et fort.  Enfin, Audrey Contino. C’est la dernière à avoir rejoint le collectif même si, en réalité, elle connait Les Nanas d’Paname depuis le début. Elle a son agence de com et travaillait avant dans le textile. Elle a un cœur gigantesque. C’est sincèrement une

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