Main Square Festival 2022 : La programmation se dévoile !
Jeudi 25 novembre 2021, le Main Square Festival 2022 s’est doté de 55 nouveaux noms et d’une journée supplémentaire. Sum41, -M-, LP, Pixies, Madeon. Nombreux sont les artistes à avoir reconfirmé leur présence au Main Square Festival 2022. On vous dit tout sur les 55 nouveaux noms, la journée supplémentaire ainsi que les changements à venir sur le site de la Citadelle. Une programmation semblable aux précédentes Pour son grand retour, le Main Square 2022 a pris le risque d’une programmation peu surprenante. En effet, le festival a fait le pari de reprogrammer bon nombre d’artistes des éditions physiques annulées en 2020-2021. Une volonté qui se traduit par la confiance donnée par la majorité du public qui n’a visiblement pas souhaité de remboursement. Mais venons-en au programme. Alors que nous vous avions déjà annoncé la présence de Sting, des Black Eyed Peas ainsi que de Twenty One Pilots, ce sont pas moins de 18 artistes qui ont reconfirmé leur présence à la Citadelle d’Arras. Vendredi 1er Juillet, Sting – premier artiste à confirmer revenir sur la Main Stage en 2022 – sera accompagné de l’américaine LP dont le titre Lost On You (2016) résonne encore dans nos oreilles. Autour d’eux graviteront deux DJ : Alan Walker et Henri PFR ainsi que du rap avec les français YN. La région sera quant à elle massivement représentée puisque Pastel Coast, Last Night We Killed Pineapple et les excellents Marcel & son Orchestre seront également de retour. https://www.youtube.com/watch?v=ds4bH3wqiRk Samedi 2 juillet, ce sont The Black Eyed Peas qui se produiront en tête d’affiche. Rempilent aussi les légendaires Pixies. Côté français, vous retrouverez le DJ nantais Madeon, la pop rock de -M- ou encore le rap de Vald. Les nordistes Baasta! défendront quant à eux les couleurs de la région. Autant dire que si vous compter être au Main Square ce jour-là, il y en aura pour tous les goûts. Enfin, Dimanche 3 juillet, le rock sera à l’honneur. Après Twenty One Pilots, ce sont Sum41, Brass Against et les français Last Train qui reviendront à la Citadelle d’Arras. Si vos influences vont davantage électronique, pas d’inquiétude puisque Tones and I compte bien vous faire fredonner sur son tube Dance Monkey. Les frangins du duo Betical s’invitent aussi à la fête pour vous faire danser. Enfin, côté rap, ce sont les belges Caballero & JeanJass qui ont à nouveau répondu à l’appel du Main Square. https://www.youtube.com/watch?v=q0hyYWKXF0Q Une journée supplémentaire La vraie surprise du Main Square 2022 réside clairement dans l’ajout d’une journée supplémentaire à la fête. Et oui, l’année prochaine, le festival ne débutera pas un vendredi mais un jeudi. Une décision qui s’explique par la volonté du festival de compenser l’absence de ces dernières années. Il s’agit également d’une récompense pour le public particulièrement fidèle à l’événement. Lors de la conférence de presse du 25 novembre 2021, Armel Campagna – Président de Live Nation France Festivals – a d’ailleurs ajouté que cette journée était vouée à rester en place. En cas de succès, on suppose donc que les prochaines éditions passeront au même format. Pour sa 16e édition, le Main Square vous donne donc rendez-vous dès le jeudi 30 juin 2022. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la cette journée fait la part belle aux artistes français. En effet, ils sont pas moins de 7 à rejoindre la programmation dont 4 régionnaux. Parmi eux : The Breakfast Club, Ninon et l’ancien vainqueur du Tremplin Main Square, Bekar. Mais la plus grande fierté du festival est cette année Louane. En effet, habituée du Main Square depuis 10 ans en tant que spectatrice, elle passera pour la première fois côté scène. https://www.youtube.com/watch?v=Ulwt4wnMxXk La rap français sera aussi au rendez-vous avec La Juiice et SCH. Évidemment, qui dit Main Square, dit DJ set. Pour bien commencer, le festival a fait appel à la techno du duo français Kas:st et à un habitué du festival : DJ Snake. Côté internationaux, le britannique Yungblud et le groupe punk américain Turnstile offriront des sets aux allures rock tandis que Kennyhoopla vous baignera dans une ambiance rap US. Après son passage remarqué en 2019, Angèle sera de retour pour présenter ses nouveaux titres. Au vue de la Green Room bondée à l’époque, on ne peut qu’imaginer cette prestation sur la Main Stage. Qui rejoint la 16e édition ? Toujours aussi éclectique, la programmation du Main Square 2022 devrait parvenir à contenter tout le monde. Vendredi 1er juillet 2021, le festival fera honneur à la France avec pas moins de 9 artistes français. En plus des nommés un peu plus haut, le Main Square 2022 proposera une ambiance mêlant indie, rock et folk. On y retrouvera l’indie rock du groupe franco-belge Almost Lovers, la folk de Richard Allen, le rock envoûtant de Feu! Chatterton ou encore l’inclassable P.R2B. Cette dernière avait d’ailleurs participé au Main Square au balade. Les amateurs de rap auront quant à eux la possibilité de profité d’un set de Niska & Gazo & Tiakola. De notre côté, on a particulièrement hâte de pouvoir découvrir les britanniques The Lathums et les allemands Giant Rooks qui proposeront des sets indie rock. https://www.youtube.com/watch?v=M4XvDmiJciw La programmation du samedi 2 juillet sera beaucoup plus éclectique puisque pop, rap, glam-rock et blues s’entrechoqueront. Seront de la partie les lillois Space Alligators et Midos Ladowz, la roubaisienne Lena Deluxe ou encore l’amiénois Okala. Vous pourrez également compter sur Gambi et un groupe que l’on ne présente plus en France : La Femme. Les internationaux ne manqueront pas non plus à l’appel. Outre Madeon et The Black Eyed Peas, Iris Gold, Larkin Poe et Declan McKenna s’invitent à la fête. On avoue d’ailleurs avoir un énorme coup de coeur pour le jeune Declan et son glam-rock emprunt de tout ce que l’on aime chez nos amis britanniques. Enfin, le dimanche 3 juillet sera une ode au rock’n’roll sous toutes ses coutures. Le blues sera représenté par le prometteur Christone « Kingfish » Ingram et Maasto et le post-rock par Junon. George Ezra, dont un album devrait sortir en 2022, reviendra quant à lui sur
Rencontre avec Mustang avant la sortie de leur troisième album
« Lorsqu’on s’adresse à des français et que l’on fait quelque chose, une musique spontanée, simple comme du rock ou de la pop, il ne faut pas qu’il y ait un filtre qui sépare le chanteur de l’auditeur » Suite à la sortie de leur EP deux titres intitulé Le Sens des Affaires le 24 Février Les Insouciantes sont allées à la rencontre des membres de Mustang qui ont gentiment accepté de répondre à quelques questions un peu plus d’un mois avant la sortie de leur troisième album Ecran Total. Les insouciants : D’où vous est venu votre nom de scène ? Jean Felzine : On l’a trouvé il y a longtemps (8 ans). Au tout début du groupe on commençait à découvrir la musique américaine. Les sons de la fin des années 50, du début des années 60, et c’est à ce moment-là qu’on a commencé à donner ce nom à des guitares, même à plein d’autres trucs. Donc c’est ce mot qui évoquait la vitesse, une certaine sauvagerie qui nous faisait rêver. Quels ont été vos différents parcours musicaux avant de créer Mustang ? Johan Gentile : On a commencé la musique ensemble, toujours joué ensemble, et on a appris la musique ensemble. Donc on a pas de formation différente, ce qui veut dire qu’on est un groupe qui a appris à faire de la musique ensemble et qui a écouté des disques ensemble. C’est votre premier groupe en quelque sorte ? Johan : Plus ou moins. J’ai joué de la batterie avec un groupe mais c’est avec Mustang qu’on a sérieusement commencé la musique ensemble. Vous avez sorti un EP de reprises (Mustang reprend) en 2012, comment vous êtes-vous arrêtés sur vos choix? Johan : C’étaient des morceaux que l’on faisait sur scène car on s’était astreint à faire des chansons en français. On aimait faire des reprises de temps en temps donc on a décidé de reprendre des titres américains ou anglais. Et à un moment donné on s’est dit que ce serait mieux d’inclure des reprises en français étant donné qu’on chante dans cette langue. On s’est donc mis à en travailler plusieurs qu’on a joué sur scène et petit à petit on les a enregistré et on les a mis ensemble, c’est pas allé plus loin que ça. C’était histoire de graver des choses qu’on maîtrisait. Vous avez eu la chance d’avoir pu tourner à l’étranger avec des titres en français alors même que la majorité des groupes français comme Skip The Use par exemple préfèrent écrire en anglais dans le but d’atteindre un plus large public. Pourquoi avoir fait le choix d’écrire en français? Johan : C’est un choix par rapport à la musique qu’on aime : le rock’n roll, la country,… Les musiques américaines sont chantées en anglais pour des anglo-saxons, des gens qui comprennent les paroles. Je sais qu’il y a beaucoup de français qui chantent en anglais, je ne leur jette pas la pierre. Mais je trouve que lorsqu’on s’adresse à des français et que l’on fait quelque chose, une musique spontanée, simple comme du rock ou de la pop, il ne faut pas qu’il y ait un filtre comme ça qui sépare le chanteur de l’auditeur. Il faut qu’on comprenne ce qu’il raconte. On s’est jamais posé la question, pour nous on chantait des chansons en français pour que les gens les comprennent. Je trouve qu’il doit y avoir une espèce de trinité dans les bons albums. Il faut qu’il y ait de l’humour, de la sensualité et un peu de tristesse. Comment expliquez-vous votre succès à l’international comme au Japon ou dans des pays d’Amérique latine ? Johan : Au Japon on a eu de bonnes expériences. Avec le public ça s’est bien passé, je pense que les gens étaient là pour s’amuser. On a joué dans le cadre d’un festival qui s’appelle le Fuji rock festival et les gens étaient là pour s’amuser donc peu importe la langue, il fallait vraiment qu’on se défende sur scène. Notre musique ne repose pas uniquement sur le texte et la voix car on est devenu des musiciens et on a donc du rythme à proposer. Il y a des gens qui peuvent se contenter tout simplement d’écouter la musique. Vos texte sont assez humoristiques, ils tournent aussi bien autour de thèmes plus traditionnels comme l’amour mais également autour de sujets plus insolites comme la cuisine – Mes oignons (qui ne font pleurer que moi) – ou les jeux vidéo –Je vis des hauts -, d’où vous viennent ces idées ? Johan : C’est fondamental, ça fait partie du rock’n roll depuis le début, quand Elvis (Presley ndlr) joue That’s All Right (Mama) ça part d’une espèce de blague. Les musiciens sont fatigués et ils se disent : « ah mais si on jouait super vite ce morceau qu’on connait? » ou quand Little Richard fait ses textes absurdes il y a une part d’humour. Je trouve qu’il doit y avoir une espèce de trinité dans les bons albums. Il faut qu’il y ait de l’humour, de la sensualité et un peu de tristesse. C’est ce qu’on retrouve dans la plupart des disques qu’on aime. Et il faut qu’il y ait de l’énergie aussi. On essaie pas de faire de l’humour à tout prix, il y a aussi des chansons qui sont très premiers degrés mais on essaie de rigoler, c’est important. Vous essayez de ne pas vous prendre au sérieux ? Johan : Sur un album en entier je trouve ça dommage d’utiliser un seul sentiment ou une unité de sentiments. Que ce soit la tristesse ou la joie, c’est bien de passer par différentes sensations donc l’humour en fait partie. Le titre Ecran Total est beaucoup plus rock que le reste de l’album, est ce que ça provenait d’une volonté de partir dans différentes voies ? Jean : Je pense qu’au contraire Je Vis des Hauts est une chanson beaucoup plus rock. Ce morceau était à la base juste un instrumental. J’avais