Frank Carter & The Rattlesnakes @ Aéronef
Une fin en folie pour Frank Carter & The Rattlesnakes ! Le 15 novembre 2024, Frank Carter & The Rattlesnakes ont fait leurs adieux pour une durée indéterminée au public français. Retour sur cette soirée mémorable à l’Aéronef (Lille). Kid Kapichi Histoire de boucler la boucle, Frank Carter and The Rattlesnakes ont fait appel à Kid Kapichi afin d’assurer leurs premières parties. Et cela n’a rien d’un hasard. En 2019, le groupe originaire de Hastings (Sussex) avait déjà eu l’occasion, d’ouvrir pour Frank Carter and The Rattlesnakes. Une rencontre qui a eu lieu grâce au passage d’un titre de Kid Kapichi en radio un jour où Frank Carter s’y trouvait. Anecdote qui nous est raconté par Jack Wilson (chant) durant le concert. Cette tournée pré-hiatus est donc un parfait moment pour se retrouver entre amis ! Si nous n’avions encore jamais eu l’occasion de voir Kid Kapichi sur scène, leur énergie nous a tout de suite plu. On ne pouvait espérer mieux pour débuter cette soirée ! Jack Wilson plaisante même sur le fait que si d’ordinaire anglais et français ne s’entendent pas, ce soir, il nous aime. Et c’est franchement réciproque ! Mais cela n’est qu’un détail puisque vous connaissez déjà notre amour inconditionnel pour la scène britannique. Lors de leur set, Kid Kapichi ont interprété par moins de 10 titres dont leurs singles : Sardines, New England, Get Down, Newsnight et Can EU here me ? Mention spéciale pour cette dernière qui se présente comme une ode à l’Europe est anti-brexit. D’ailleurs, on a toujours le refrain « Hello, bonjour ça va ? Adiós, au revoir » dans la tête. Kid Kapichi, Aéronef, Lille | ©RainePhotographie Eddie Lewis, Kid Kapichi, Aéronef, Lille | ©RainePhotographie Jack Wilson, Kid Kapichi, Aéronef, Lille | ©RainePhotographie Frank Carter & The Rattlesnakes : Tout en bienveillance Il est plus de 21h15 quand Frank Carter and The Rattlesnakes débarquent enfin sur scène devant un Aéronef plein à craquer. Ce soir, le mot d’ordre est à la fête et à la bienveillance. À plusieurs reprises, Frank demande au public de s’espacer afin de pouvoir garder une safe space. Mosh Pit et slams bienvenues mais toujours en prenant soin de ne blesser personne. Ça, le public l’a bien compris, écoutant les consignes du chanteur et lui répondant avec joie. Également appréciable le fait que depuis quelques année, les concerts de Frank Carter and The Rattlesnakes soient ouverts aux mosh Pit essentiellement féminins. Deux morceau durant, les femmes de la salle ont donc pu se lancer dans des pogos entre elles sans hommes autour. Et la joie transpirait de leurs visages radieux! Dean Richardson, L’Aéronef, Lille | ©RainePhotographie FrankCarter, L’Aéronef, Lille | ©RainePhotographie Elliot « El » Russell, L’Aéronef, Lille | ©RainePhotographie Se quitter en joie On l’admet, si une part de nous est triste de faire un au revoir indéterminé à Frank Carter and The Rattlesnakes, cette soirée ne nous a pas rendu triste. Bien au contraire. C’est également l’ambiance que l’on ressent dans la salle, de nombreux sourires s’affichant sur les visages des spectateurs lillois. Cette joie c’est d’autant plus ressenti lorsque le chanteur s’est offert un long bain de foule au milieu d’un Aéronef survolté. Certainement l’un des plus beaux moments qui nous ait été permis de voir en live ! « Are you happy? » scande soudainement quelqu’un. Réponse de Frank Carter ? « Je n’ai jamais été aussi heureux« . Bonheur qui transparaît sur scène jusqu’à l’invitation de sa compagne sur scène pour une petite danse et un baiser. Danse qu’il proposera au public de poursuivre durant le titre suivant. Évidemment, ce concert ne pouvait pas échapper à des titres qu’on adore écouter tels quel Wild Flowers, Self Love, Crowbar et I Hate You. Dark Rainbow étant sorti au début de l’année 2024, on a également pu profiter une dernière fois de Self Love, Can I Take you Home ou encore les excellents Man of The Hour et Brambles. Après cinq albums en 9 ans, le groupe mérite amplement cette pause à durée indéterminée. S’ils reviennent sur scène, nous serons ravis de les y retrouver. S’ils préfèrent poursuivre chacun de leurs côtés, qu’il en soit ainsi ! D’ailleurs, vous pourrez retrouver Frank Carter sur scène très rapidement puisque le chanteur va se produire avec les Sex Pistols. Dans tous les cas ce dernier concert de Frank Carter and The Rattlesnakes était parfait de bout en bout FrankCarter, L’Aéronef, Lille | ©RainePhotographie Dean Richardson, L’Aéronef, Lille | ©RainePhotographie Elliot « El » Russell, L’Aéronef, Lille | ©RainePhotographie Si on a dit au revoir pour une durée indéterminée à Frank Carter & The Rattlesnakes, on sait qu’ils reviendront avec des projets personnels. RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
MSF 2025 : les premiers noms sont tombés
Le MSF a dévoilé les premiers noms de l’édition 2025 au compte gouttes. Durant quasiment deux semaines, des noms ont été ajouté à la programmation du MSF. Si vous n’avez pas suivi, on vous fait un petit récap des artistes qui viendront jouer à la citadelle d’Arras du 4 au 6 juillet 2025. Et il n’y a qu’un seul mot d’ordre : artistes francophones ! Les français à l’honneur Le Main Square nous ayant habitué à une programmation plus que réchauffée et tournée vers la jeunesse ces dernières années, nous avons été étonnés de voir apparaître le nom de Julien Doré. Bien que le festival existe depuis plus de 25 ans, le chanteur français n’y avait jamais été programmé. Peut-être était-ce dû au fait qu’auparavant, le Main Square était plutôt tourné vers l’international alors qu’aujourd’hui, davantage d’artistes francophones font partis du line-up ? Allez savoir ! Nul doute qu’avec son nouvel album, Imposteur, Julien Doré saura entrainer le public arrageois dans ses délires. Pour nous, c’est un grand oui ! Si vous souhaitez assister à son passage au Main Square Festival, on vous donne rendez-vous le samedi 5 juillet. Ce jour là accueillera aussi pour la première fois le gagnant de la dernière édition de la Star Academy : Pierre Garnier. Nul doute que les nombreux fans de l’académicien vont venir chanter en choeur Ceux qu’on était et Chaque Seconde. https://www.youtube.com/watch?v=aIdXeqFLmrI&ab_channel=JulienDor%C3%A9 De cette première annonce, Mika est probablement celui qui nous réjouit le plus. S’il était déjà venu en 2008, il reviendra fouler les planches du MSF dimanche 6 juillet. Un passage que l’on peut presque considérer comme une première fois puisque son dernier passage remonte à l’époque ou le festival se déroulait encore sur la Grand Place de la ville. Autant dire que cela faisait une éternité ! Arras pourra donc compter sur son énergie pour faire soulever la poussière et danser les foules. Le même jour, Matthieu Chedid viendra présenter son projet Lamomali. Inspiré d’un voyage au Mali, Lamomali se veut être un hommage au pays. Matthieu sera accompagné de Toumani Diabaté et son fils Sidiki Diabaté afin de transporter le public à travers une pop africaine. Où sont les femmes ? L’an passé, nous reprochions déjà au MSF de ne pas programmer assez d’artistes féminines. Pour le moment, le festival ne fait guère mieux puisque seules deux femmes font partis du line up. La première est synonyme de chanson française et refrains entêtants : Clara Luciani. Tout comme son compère Julien Doré, c’est la première fois que la chanteuse se produira au MSF. Si vous avez envie de chanter avec elle La Grenade, Respire Encore ou son dernier titre Tout pour Moi, rendez-vous le 4 juillet 2025. La seconde est un pari réussi pour le Main Square puisqu’il s’agit de l’artiste TOP 1 de Cyrielle cette année, Gracie Abrams ! Si vous n’avez pas la possibilité d’assister à son concert à l’Accor Arena (Paris) le 27 février, le MSF vous offrira la seule possibilité de rattrapage. Et oui, le festival a réussi à obtenir l’exclusivité de sa présence à la Citadelle d’Arras le 5 juillet 2025. Ne reste plus qu’à espérer que le reste de la programmation ne soit pas à 90% masculine comme c’est à présent le cas ! https://youtu.be/jmzAf54Re8A?si=HinKZ9Fqdt9i9U2J Un vendredi rap Évidemment, le line up du MSF ne pouvait échapper au rap. En 2025, c’est donc Luidji et le duo toulousain BigFlo et Oli qui se produiront au Main Square. Ils fouleront tous l’une des scènes de la Citadelle vendredi 4 juillet. D’ailleurs, on se souvient encore de l’ambiance folle que ces derniers avaient mis lors de leur passage en 2019. Depuis, BigFlo et Oli ont parcouru du chemin, notamment avec la création de leur propre festival, le Rose Festival. Courant 2022, on a également pu retrouver Oli dans Rendez-Vous en Terre Inconnue. Et l’international dans tous ça ? Hormis Gracie Abrams, on s’inquiétait franchement de ne pas voir davantage d’artistes internationaux à la programmation du MSF. Heureusement, ils seront bien de la partie. À commencer par le groupe de métal alternatif américains Deftones. Plutôt rares sur scène, ils feront une apparition au Main Square pour une date unique en France vendredi 4 juillet. On ne sait pas vous, mais nous n’avions pas imaginé le combo BigFlo et Oli, Clara Luciani et Deftones le même jour. Pas sûr que cela soit du goût de tous. La seconde journée accueillera l’un de nos coups de coeur de 2024, l’américain David Kushner. Le jeune compositeur interprète a vu ses singles Miserable Man et Mr. Forgettable devenir virals sur TikTok. Si vous aimez les univers de Benson Boone, Hozier ou Noah Kahan, on vous recommande d’aller tendre une oreille à son set. D’ailleurs, allez écouter son deuxième album, The Dichotomy, sorti le 30 août dernier ! Le 6 juillet verra quant à lui se produire l’artiste arméno-américain Mark Ambor. Si vous ne voyez pas qui il est, son single Belong Together sorti au mois de février vous raffraichira certainement la mémoire tant il est entêtant. https://www.youtube.com/watch?v=7TCncxWNcPU Quels DJ en 2025 ? Comme tous les ans, le MSF fait la part belle aux DJ. Vous pourrez vous mettre dans l’ambiance dès vendredi avec l’accueil du trio australien Rüfüs Du Sol. Les fidèles seront aussi de la partie. Le plus fidèle au festival étant probablement DJ Snake qui est déjà passé par la Citadelle d’Arras en 2019 et 2022. Trois ans après son dernier passage, il sera de retour sur la Main Stage pour clôturer le festival dimanche 6 juillet 2025. Histoire de vous replonger un peu plus en 2019, le Main Square accueillera également à nouveau Martin Garrix samedi 5 juillet. Comptez-vous vous rendre au MSF en 2025? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Nuit Incolore enchante le Théâtre Sébastopol
Nuit Incolore est passé par le Théâtre Sébastopol de Lille mercredi 9 octobre 2024 ! Retour sur cette soirée suspendue hors du temps. La veille de la journée mondiale de la santé mentale, Nuit Incolore a présenté La Loi du Papillon Tour au Théâtre Sébastopol de Lille. Un passage différent de sa précédente venue dans le Nord avec une nouvelle setlist. Nuit Électrique Théo, alias Nuit Incolore se présente à nous seul en scène. Prétextant un retard de ses compères, il se met derrière son clavier histoire « d’occuper le temps » en attendant leur arrivée. Devenant l’espace d’une « première partie », Nuit Électrique, le chanteur en profite pour raconter des morceaux de sa vie tout en jouant des extraits de quelques uns de ses titres. De nouveaux titres en live Découvert grâce à son feat avec Kyo sur Je cours – oui on a loupé le coche du confinement -, on avait hâte de voir Nuit Incolore sur scène. Entre textes parlant de santé mentale à sa sensibilité, tout nous donnait envie d’assister à l’un de ses concerts. De sa direction artistique à ses tenues en passant par sa présence scénique, Théo a su nous captiver toute la soirée. Alors que la réédition de son premier album, La Loi du Papillon, La Note Noire sortira le 15 novembre prochain, Nuit Incolore a retravaillé sa setlist afin d’interpréter de nouveaux titres. À commencer par son excellent dernier single, On S’écrira où le public s’est parfaitement prêté au jeu des choeurs. On aurait presque voulu que Loïc Nottet fasse une apparition sur scène. Nul doute que les surprises, Nuit Incolore les réservent pour son Olympia le 29 novembre prochain. Parmi les nouveaux titres joués compte également Adieu et Je me déteste. Alors qu’on papillonne dans son univers, on apprécie le mélange des genres qui n’enferment pas le chanteur dans une seule case. Puisant leurs inspirations à la fois dans la pop, le rock, les musiques électroniques ou encore les animés, les compositions de Nuit Incolore trouvent le parfait équilibre pour nous plaire. Et en live, elles prennent une autre dimension. Nuit Incolore, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Nuit Incolore, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Isia Marie, Nuit Incolore, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Proximité avec son public Bien sûr, Nuit Incolore n’est pas venu à Lille uniquement pour nous présenter ses nouveaux titres. La setlist comptait plusieurs autres featuring dont Paradoxe ou encore Rendez-Vous. Afin de palier à l’absence de Mentissa sur l’un et Benoît Poher (Kyo) sur l’autre, leurs voix résonnent en fond. Jusqu’à ce que la guitariste, Isia Marie, prennent le relai concernant Paradoxe. Pendant le concert, on rit – car le chanteur ne manque pas d’humour-, chante, danse et ressent de fortes émotions. D’ailleurs, l’immense affection dont fait preuve le public lillois à son égard ne laisse pas Théo en reste. Exprimant ses émotions, on le sent à plusieurs reprises au bord des larmes. Sur scène, on sent la prise de conscience de son succès, ses peurs, ses doutes mais aussi sa joie d’être là ce soir. En somme, Nuit Incolore est un artiste humble méritant amplement sa place dans l’industrie musicale française. Alors qu’il exprime sa peur à jouer dans un théâtre en raison des conditions assises, le Sébastopol lui a montré qu’il n’avait aucune crainte à avoir. Debout, le public chante et danse au fil des titres. Notamment à plein poumons durant Dépassé. Les fans se montrent aussi généreux en cadeaux. Il n’est donc pas étonnant de voir le chanteur se faufiler dans l’allée principale pour chanter au plus près de ses fans. Un moment dont se souviendront bon nombre d’entre eux. Nuit Incolore, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Nuit Incolore, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Isia Marie, Nuit Incolore, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Retrouvez toutes les dates de la tournée Et vous, comptez-vous entrer dans La Loi du Papillon Tour de Nuit Incolore ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES GAB Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Styleto à L’Olympia !
Une salle comble pour le premier Olympia de Styleto ! Après une tournée de 26 dates dans plusieurs salles et festivals francophones, c’est dans une salle très mythique que Styleto a décidé de clôturer le premier chapitre de sa carrière de chanteuse : L’Olympia ! Une safe-place de 4 800 personnes ! Samedi 19 octobre 2024, c’est les yeux plein de larmes que Styleto – de son vrai nom Laure – est montée sur scène pour la dernière date de sa première tournée : Le Mini Tour. Une tournée au caractère exceptionnel puisqu’elle a été remplie alors que cette jeune artiste française n’a pas encore sorti d’album. À L’Olympia, comme pour ses précédents concerts, le public était au rendez-vous et… en folie ! D’ailleurs, si vous avez lu notre précédent live report sur Styleto lors de son concert à La Cigale en mai dernier, vous ne serez pas surpris de l’ambiance qu’il y avait à L’Olympia ! Durant 1h30, 4 800 personnes étaient réunies dans cette safe-place géante. Le public a ri, pleuré, chanté, dansé, et nous aussi ! Accompagnée de ses amis et musiciens, Styleto a fait chavirer le coeur de L’Olympia par son énergie solaire et débordante. Sa proximité avec son public – aussi bien sur scène, que via ses réseaux sociaux depuis ses débuts sur Youtube, il y a 10 ans – nous a donné l’impression qu’on retrouvait une copine sur scène ! Styleto à L’Olympia | ©ByKahina Pour cette dernière date, et tout au long de cette tournée, ses fans ont pu (re)découvrir ses plus grandes reprises et ses premiers singles. Styleto, qui aime faire des surprises à son public, nous a fait découvrir quelques morceaux inédits de son prochain album, notamment une chanson écrite par son chanteur français préféré, Ben Mazué, ou encore La Fille Lacrymale. Cependant, les surprises ne s’arrêtent pas là ! La chanteuse a invité son amie Adèle Castillon à partager un moment unique sur scène. Ensemble, elles ont repris le titre d’Adèle Castillon aux millions d’écoutes : Amour Plastique. Un instant hors du temps rempli de bonnes ondes, qui a fait vibrer et chanter tout l’Olympia ! Styleto à L’Olympia | ©ByKahina Styleto à L’Olympia | ©ByKahina Styleto à L’Olympia | ©ByKahina Que faut-il retenir de Styleto et de son incroyable parcours ? Tout d’abord, Laure a commencé en tant que créatrice de contenus sur Youtube et Instagram il y a 10 ans. Ce n’est seulement qu’en 2016 qu’elle décide de poster des covers sur ses différentes plateformes. Quelques années plus tard, en, 2022, elle sort son premier EP de reprises intitulé Carrousel. Cet album révéla au grand jour le talent et la voix singulière de la jeune femme. Il lui a également permis de savoir si elle envisageait (ou non) un avenir dans la musique. La suite, on la connait. Styleto fait aujourd’hui partie des artistes émergentes françaises à suivre. Mais ce n’est pas tout ! Cette tournée quasi sold-out a permis de donner un avant goût à ses fans de son futur album qui sortira en 2025. Un nouveau projet très attendu par son public, et plein d’émotions. Dans celui-ci, nous pourrons retrouver toutes les influences musicales de Styleto. Des ballades pleines de vérité, en passant par des chansons plus rythmées au texte engagé, chaque personne pourra se retrouver dans cet album. Voilà à quoi s’attendre ! Styleto à L’Olympia | ©ByKahina Styleto à L’Olympia | ©ByKahina Styleto à L’Olympia | ©ByKahina Malgré le fait que sa première tournée ce soit terminée il y a quelques semaines, ce n’est pas la dernière fois que l’on verra Styleto sur scène ! En effet, elle a déjà été annoncée à la programmation du Printemps de Bourges 2025, soit l’un des plus grands festivals de musique français ! Alors, restez connecté.e.s, et n’hésitez pas à aller découvrir cette artiste au grand cœur dont on entendra parler en 2025. Et vous, avez-vous hâte de découvrir le premier album de Styleto ? BYKAHINA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Linkin Park : un retour sur scène haut en émotions
Dimanche 3 novembre 2024 signait le grand retour de Linkin Park sur la scène française, à La Défense Arena de Nanterre. Retour sur cette soirée remplie de nostalgie et joie de vivre. Depuis le décès tragique du chanteur (et leader) de Linkin Park, Chester Bennington en 2017, le groupe a fait une longue pause dans leur carrière. Ici, tout le monde pensait que le groupe ne reviendrait plus sur scène même si Mike Shinoda (rappeur du groupe) faisait encore des apparitions en solo ou lors de concerts d’autres artistes comme Sum 41 afin de rendre hommage à son grand ami disparu. Mais quelle fut la surprise des fans de voir leur groupe préféré faire un retour sur scène avec cette fois-ci une nouvelle chanteuse : Emily Armstrong ?Son arrivée annonce le retour de Linkin Park en studio mais aussi sur scène. Depuis, tout s’est enchainé très vite et … nous voici en concert à Nanterre le 3 novembre 2024, deux nouveaux singles sortis et un nouvel album en route. Retour sur cette soirée d’exception ! Sleep Token : la première partie qui fait plaisir Après avoir franchi les bancs et vagues de personnes, nous arrivons enfin à l’intérieur de la salle qui bout d’impatience. Il faut dire que c’est nul autre que l’un des grands groupes en devenir, Sleep Token qui ouvre le concert. Formés en 2016, les membres de ce groupe britannique de métal sont constamment masqués afin de garder leur anonymat. Et cela ne fera que renforcer leur incroyable prestance scénique. Tout y est : jeux de lumières, présence sur scène, prestation vocales, instrumentation,… Un bonheur pour les yeux et les oreilles ! Imaginez vous. Fermez les yeux et plongez dans l’atmosphère de Sleep Token bercés par la voix du chanteur qui se fait appeler « Vessel« . Des instruments doux mais violents. Une voix calme et puissante avec quelques screams. Sur scène, la présence de choristes renforce davantage l’intensité du show. De la puissance musicale et vocale à en faire vibrer notre âme. Vraiment, ne passez plus à côté de cette merveille musicale qu’est Sleep Token en concert ! Un concert haut en émotions Après cette ouverture de show qui a fait plaisir à plus d’un, l’heure fatidique arrive. Lorsque Linkin Park arrive sur scène, on sent combien le groupe a marqué les générations. Sur scène, ils sont heureux. Ça se voit et ça se ressent ! Évidemment, la joie est partagée. L’ouverture du concert nous met clairement des frissons avec la foule qui est déjà en ébullition. La voix de Chester résonne également avec des éléments de Castle of Glass pendant l’introduction. Durant tout le concert on aura vu le groupe et le public en cohésion. Un fait qui nous fait chaud au coeur lorsque l’on pense à la tragédie qui a pu les toucher. D’ailleurs, le public a fait largement entendre sa voix afin de remplacer celle de Chester sur les parties des anciens morceaux qui lui appartenaient. Le temps est alors suspendu. Si vous voulez notre avis, c’est le plus des hommages. À La Défense Arena, les gens applaudissent et se réjouissent du concert. Un changement considérable par rapport à leur passage au Download Festival. Si comme nous vous avez assisté à ce concert en 2017, vous avez peut-être vécu l’un des derniers en présence de Chester. Un concert marquant du fait d’un mauvais accueil du public qui n’avait pas hésité à huer le groupe sur scène. Apparemment, les gens ont changé de discours suite au décès du leader de Linkin Park. Hypocrisie ou prise de conscience ? Ici le public était bien différent de celui de ce fameux festival (qui n’existe plus en France). Une nouvelle ère Avec l’arrivée d’Emily Armstrong, Linkin Park signe une nouvelle ère et le public sait aussi en être reconnaissants. Même si cela a clairement été la guerre pour obtenir des places pour ce concert de la tournée From Zéro World Tour. Depuis les gradins nous pouvions déjà observer au moins trois catégories différentes en fosse. Cependant, tout le monde semblait ravis d’être ici. Mike Shinoda a gardé un sourire aux lèvres la plupart du temps, partageant une belle complicité avec Emily sur scène. Cette dernière reste tout de même par moments sur la réserve, laissant le public chanter et rendre hommage. Ainsi, la chanteuse a su garder un équilibre de présence sur scène tout en ayant à l’esprit que le public avait besoin de rendre faire ses adieux avant de tourner la page. Car même si Linkin Park restera a jamais marqué par cette tragédie et perte immense, leur évolution et joie sur scène reste à souligner. Leur setlist a su mettre en valeur les titres phares du groupe tels que Crawling, Burn It Down ou encore One Step Closer. Elle était d’ailleurs divisée en quatre actes différents, laissant le groupe nous interpréter 28 titres. Un retour sur scène marqué par la reconnaissance et l’hommage. Le temps était en lévitation durant des morceaux piano / voix uniquement comme pour Lost qui marquera l’acte III de la setlist avant de se faire rattraper par Breaking the Habit et What I’ve Done. L’acte IV lui est quant à lui vraiment marqué par les morceaux les plus forts à vivre en concert de Linkin Park (selon nous) : Numb et In the End. Soit les grands classiques indémodables du groupe. Le rappel marque la cohésion entre les anciens et nouveaux morceaux. Dont le single Heavy is the Crown, interprété la veille à Londres pour la sortie du jeu League of Legends. Le concert s’est terminé en beauté avec Bleed It Out (Minutes to Midnight, 2007). Album qui aura marqué une génération entière avec des titres comme What I’ve Done, Shadow of the Day, ou encore Given Up. Un nouvel album très bientôt … N’oublions pas qu’en plus de leur tournée, Linkin Park sont retournés en studio. En plus des deux nouveaux singles (Over Each Other et Heavy is the Crown) ils nous reservent de nombreux autres titres. Leur nouvel album From Zero sort le 15 novembre prochain ! Et vous, qu’attendez vous pour voir (ou revoir) Linkin
Dire Straits Experience au Zénith de Lille
Les amateurs de riffs de guitares se sont retrouvés au Zénith de Lille le 9 novembre pour The Dire Straits Experience. Un groupe hommage formé par le saxophoniste Chris White. Samedi 9 novembre 2024, The Dire Straits Experience s’est produit au Zénith de Lille dans le cadre de leur tournée Shiver in the dark. Retour sur une soirée sous le signe des riffs de guitares. Gaëlle Buswel Avec déjà quatre albums au compteur, l’artiste Gaëlle Buswell a été choisie pour ouvrir les dates françaises de The Dire Straits Experience. Un choix judicieux puisqu’elle propose un set d’une petite demie-heure seule en scène avec sa guitare. De quoi attirer l’attention entièrement sur sa performance. Tout au long de son set, la chanteuse interprètera des titres telles que Lya (issu de son album Black To Blue) ou encore Jealousy. Pour clore son passage, Gaëlle interprète Save My Soul avec en guise d’accompagnement son pied et ses mains pour battre le rythme. De quoi nous rappeler les premieres heures du blues ou aucun instrument n’était nécessaire pour vous prendre aux tripes. Car c’est ce qu’elle a réussi à faire ce soir. D’ailleurs, le public n’a pas hésité à donner de la voix, reprenant le refrain à chaque signe de la chanteuse. Nul doute que ce soir, Gaëlle Buswel est repartie de Lille avec de nouveaux fans à son compteur. Si vous ne la connaissez pas encore, la chanteuse a déjà eu l’occasion d’ouvrir des concerts pour Ringo Starr (The Beattles) et ZZ Top. Gaëlle Buswell, Zenith de Lille | ©RainePhotographie Gaëlle Buswell, Zenith de Lille | ©RainePhotographie Gaëlle Buswell, Zenith de Lille | ©RainePhotographie The Dire Straits Experience : la musique au premier plan Au premier abord, The Dire Straits Experience donne l’impression d’assister à un buff entre musiciens. Si vous êtes venus dans l’espérance d’entendre note pour note les versions albums des titres phares de Dire Straits, ce concert n’est pas fait pour vous. Ici, la musique est au premier plan. Si l’on retrouve les riffs intemporels du groupe, les 7 musiciens s’autorisent quelques écarts afin de faire durer les morceaux. Ce qui permet également de les faire vivre d’une nouvelle manière tout en respectant les codes Dire Straits. Bien sûr, tout comme les fans présents ce soir, nous sommes ravis d’avoir pu entendre en live Walk of Life, Romeo & Juliet, Brothers In Arms ou encore Sultans of Swings et l’incontournable Money For Nothing. Des titres attendus au Zénith de Lille au vue de la réaction du public. D’ailleurs, parmi les spectateurs certains ont fait le voyage depuis l’étranger puisque devant la salle et derrière nous dans le public, de l’anglais résonnait dans nos oreilles. Comme quoi, même s’il s’agit d’un Tribute Band, The Dire Straits Experience fait se déplacer les foules. À noter que The Dire Straits Experience n’est pas n’importe quel tribute band puisque le saxophoniste Chris White été l’un des membres de Dire Straits entre 1985 et 1992. De quoi réjouir les fans qui ont pu le voir passer du saxophone à différents cuivres durant le concert. L’occasion également de découvrir sur scène le chanteur et guitariste Terence Reis dont la performance nous a subjugué. Car si Mark Knopfler a laissé une marque indélébile de sa voix et ses guitares, Terence n’a rien à lui envier. Terence Reis, DSE, Zénith de Lille | ©RainePhotographie Terence Reis, Richard Barrett et Yoyo Buys, DSE, Zénith de Lille | ©RainePhotographie Chris White, DSE, ZénIth de Lille | ©RainePhotographie Un public en demi teinte En termes d’ambiance, le Zénith de Lille n’était pas paré de son ambiance des grands soirs. De ci de là, quelques personnes se levaient et dansaient, mais globalement, c’est un public lillois particulièrement sage et venu se détendre en musique qui était présent ce soir. Il aura fallu attendre Sultans of Swings pour que certains décident de quitter leurs sièges et se rendent devant la scène afin de se déchaîner. Soit 2 titres avant la fin du concert. Qu’on se le dise, si aujourd’hui les jeunes sont largement critiqués pour leur utilisation massive des téléphones lors de concerts, on peut vous assurer que ce soir, alors qu’ils ne faisaient pas partis de l’audience, de nombreux écrans étaient visibles depuis le public. Comme quoi, il ne s’agit pas d’une affaire de génération ! Richard Barrett, DSE, Zénith de Lille | ©RainePhotographie DSE, Zénith de Lille | ©RainePhotographie Chris White et John Maul, DSE, ZénIth de Lille | ©RainePhotographie Et vous, avez-vous assisté à un concert de The Dire Straits Experience ? Raine Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Sum 41, un concert à guichets fermés au Zénith de Caen.
Pour son avant dernière date en France, Sum 41 s’est produit le 24 octobre au Zénith de Caen ! Avant leur ultime passage en France par l’Accor Arena de Paris le 23 novembre 2024, Sum 41 s’est produit au Zénith de Caen. Une soirée basée sur la nostalgie et la bonne ambiance. Il faut dire qu’il y a peu, Sum 41 a annoncé l’arrêt de leur carrière musicale après une tournée d’adieu. Quoi de mieux pour se quitter que des concerts ? Une ouverture de soirée sous le signe du punk. Ce soir, c’est The Bronx qui a eu l’opportunité d’ouvrir le show. Une première partie qui diffère légèrement du reste de la tournée européenne puisque c’est le groupe britannique Neck Deep qui prendra le relai, notamment à l’Accor Arena (Paris) le 23 novembre. The Bronx est un groupe de punk tout droit venu de Los Angeles. Formés en 2002 le groupe est composé du chanteur Matt Caughthran, des guitaristes Joby J. Ford et Ken Horn, du bassiste Brad Magers et du batteur Joey Castillo (ex- Queen of the Stone Age de 2002 à 2012). Leurs sons punk hardcore voire garage punk posent directement les bases et l’ambiance du concert. Les fans de la série de jeux vidéos Need for Speed ont d’ailleurs probablement entendu l’un de leurs titres puisque Notice of Eviction apparait dans Need For Speed Underground (2004) et Around the Horn dans Need for Speed Carbon (2006). Deux titres présents sur leur premier album éponyme en 2004. Année de sortie de We’re all to blame de Sum 41. The Bronx ont mis une ambiance intense au Zénith de Caen dans un style qui n’est pas sans rappeler Rage Against The Machine. Les pogos s’enchaînent tels un échauffement hardcore pour un marathon (ou un match de boxe). Dans le public, les premiers wall of death et slam font timidement leur apparition. Matt Caughthran, The Bronx, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Matt Caughthran, The Bronx, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Une playlist incroyable En attendant Sum 41, c’est entre les deux shows que la meilleure playlist d’attente que nous ayons pu entendre a fait son apparition. Mieux que des musiques d’attentes téléphoniques ou d’ascenseurs, des sons à en faire des crises cardiaques émotionnelles. Que des titres figurants dans ma playlist « NOT A PHASE » et qui ont marqués la générations d’emo rockeurs des années 2000. Cela signifie donc : Paramore, Fall Out Boy, Simple Plan, Green Day, The Offspring, My Chemical Romance,… De quoi faire imploser nos cœurs d’emo/adolescents sans aucun doute ! Une arrivée enflammée Suite à cet intermède emo, Sum 41 arrivent en fureur sur scène après une entrée fracassante sur T.N.T de AC/DC. C’est parti pour une soirée bouillante qui nous prépare à la température des enfers ! En guise de premier titre, Sum 41 joue Motivation. De quoi poser les bases pour la suite du concert : des pogos, des slams et des flammes ! Et quel concert enflammé que ce soit sur scène ou dans le public ! Sum 41 sont ravis d’être là et nous aussi ! Les gens présents dans la salle sont déchaînés, heureux de voir (ou revoir) Sum 41 avant leur séparation. Une setlist bien conçue Dès les chansons suivantes ils enchaînent déjà avec un classique : The Hell Song et Over My Head (Better off Dead). La setlist fut d’ailleurs plutôt bien conçue. Les titres phares du groupes s’enchaînaient tels que Walking Disaster et With Me. Il y a également eu de beaux moments doux, bercés par des titres tels que War, Some Say, ou encore Pieces. Mais l’ambiance reprenait instantanément dès les sons plus pop punk du groupe. Quelques petites reprises se sont glissées dans la setlist comme Smoke On The Water (Deep Purple) Raining Blood (Slayer) ou encore Master of Puppets (Metallica). Il est également important de souligner que c’est une des plus longues setlists que nous avons pu voir puisqu’elle était composée de … 31 titres ! Dave Baksh, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Deryck Whibley, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Des rappels gravés en mémoire Soulignons quand même que le concert n’a pas eu un mais deux rappels. Et ce ne fut pas n’importe quels rappels ! Les titres choisis étaient une rétrospective « rapide » de leur carrière passant par leur premier album, Half Hour of Power avec la chanson Summer jusqu’au dernier album studio sorti Heaven :x: Hell avec le titre Waiting on a Twist of Faith. D’autres titres nous on également fait chaud au cœur avec So Long Goodbye qui n’avait pas été joué depuis 2007 et Skumfuk que Sum 41 considèrent comme l’hymne des fans qui portent le même nom. Entre tous ces beaux moments : le grand, indémodable et entraînant In Too Deep a été placé dans ce rappel. Un concert et une tournée sous le signe de la nostalgie C’est avec émotion que le concert se termine et que nous disons aurevoir à Sum 41 après leurs quasi trente ans de carrière (28 pour être exacts). Ce n’est pas sans un pincement au cœur que l’on se dit aurevoir. Mais c’est avec de le cœur rempli d’amour et d’adrénaline que la séparation se fait. Bonne route Sum 41 ! Nous ne vous oublierons pas puisque l’on se reverra sûrement à la dernière date européenne à Paris le 23 novembre pour nous dire définitivement adieu. Deryck Whibley, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Tom Thacker, Jason McCaslin et Dave Baksh, Sum 41, Zénith de Caen | © Mélanie Pierrat Et vous, serez vous présent pour le dernier concert de la tournée européenne de Sum 41 le 23 novembre à l’Accor Arena de Paris ? Mélanie Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. 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DEADLETTER retourne le Grand Mix
Deadletter enflamme le Grand Mix le 11 octobre dernier. Retour sur leur deuxième date du Hysterical Strength Tour ! Pour la seconde date de leur Hysterical Strength Tour, Deadletter était au Grand Mix (Tourcoing) le 11 octobre 2024. Une soirée qu’il ne fallait surtout pas manquer ! Ġenn du girl power comme on aime Tout droit venues de Brighton, le quintet féminin anglo-maltais Ġenn (à prononcer Jenn) signe notre premier coup de coeur de la soirée. Avec ses titres aux influences post-punk et psychédélique, on retrouve l’essence de ce qu’on aime dans le rock / post-punk féminin. Vous savez, celui qui vous prend aux tripes comme le font si bien SAVAGES, Siouxsie and the Banshees ou The Runaways. Alors que leur énergie est débordante, Leona nous envoute avec sa voix capable de superbes envolées. Notamment pendant sur Rohmeresse dont la musique est entêtante. Elles font aussi preuve d’humour, Leanne (basse) annonçant que si Leona perd son pantalon, ce n’est pas grave car cela fait un effet ventilation. Ce dont elles ont besoin car il fait chaud. À noter que Ġenn a déjà eu l’occasion de jouer en première parties de PINS (qu’on adore), Hands Off Gretel, Honeyblood ainsi que Acid Mother Temple. Si vous aimez les groupes issus du mouvement Riot Grrls, Ġenn est certainement fait pour vous ! Leona Farrugia (chant), Ġenn, Le Grand Mix, Tourcoing | ©RainePhotographie Ġenn, Le Grand Mix, Tourcoing | ©RainePhotographie Leanne Zammit, Ġenn, Le Grand Mix, Tourcoing | ©RainePhotographie DEADLETTER Si vous écoutez nos Playlist sur Spotify, vous savez que DEADLETTER y a sa place depuis quelques temps. Nous ne pouvions donc pas manquer leur venue au Grand Mix afin de découvrir les morceaux issus de leur premier album, Hysterical Strength en live. Apparemment nous ne sommes pas les seuls puisque, initialement programmé au Club, le concert a eut droit à un upgrade de dernière minute, leur permettant de jouer dans la grande salle. D’entrée de jeu avec DEADLETTER, on se laisse happer par la voix de Zac Lawrence (chant). Voix qui n’est pas sans nous rappeler les heures glorieuses de Ian Curtis ou Morrisey. Bien que le groupe joue sous des lumières ultra-saturées, on profite de l’ambiance et de leur prestation simple et efficace. S’agissant d’un premier album, Hysterical Strength a été joué en intégralité. Sur scène, le groupe a également interprété Hero (Pop Culture Connoisseur, 2022) et The Snitching Hour (2023). Ce soir, le public du Grand Mix et le groupe britannique étaient en parfaite symbiose. Car s’il est une chose que l’on ne peut reprocher à DEADLETTER c’est bien d’être proche de son public. Et ce, du début à la fin de leur set, Zac, n’hésitant pas à venir chanter au milieu de la foule. Deadletter, Le Grand Mix, Tourcoing | ©RainePhotographie Deadletter, Le Grand Mix, Tourcoing | ©RainePhotographie Poppy Richler, Deadletter, Le Grand Mix, Tourcoing | ©RainePhotographie Retrouvez DEADLETTER EN Tournée ! Et vous, avez-vous découverts DEADLETTER durant l’une de leurs dates françaises? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Sidilarsen et MADAM ont mis le feu Chez Paulette
Sidilarsen et MADAM ont fait fureur samedi 5 octobre Chez Paulette ! Samedi 5 octobre, les amoureux de rock’n’roll se sont donnés rendez-vous Chez Paulette pour le concert de Sidilarsen et MADAM. Une soirée qu’il ne fallait pas manquer à Pagney Derrière Barine (54). Pub rock iconique, Chez Paulette – qui tient le nom de sa propriétaire – existe depuis 1969. Véritable centenaire et mamie du rock, elle a toujours su animer la salle afin d’en faire un lieu convivial et agréable. Chez Paulette est également connu pour accueillir fréquemment des groupes locaux dans le cadre de répétitions ou échanges avec la population. Ce, en gardant une programmation éclectique. D’ailleurs, heureusement que des lieux comme celui-ci subsistent. Des lieux vibrants d’histoires et bienveillance. On y fait des rencontres formidables et simples, gorgées de chaleur humaine. Quant aux membres du staff, ils nous accueillent à bras ouverts, avec toute la sympathie des rockeurs à barbe. Sur les murs, des photos de la patronne, Paulette aux cheveux blancs, qu’évidemment, tout le monde connaît. En attendant le début de la soirée, beaucoup boivent un verre ou mangent un sandwich maison. Vous l’aurez compris, Chez Paulette, pas de chichis, que du bon son ! @Lou @Lou MADAM : une très belle découverte Pour cette soirée, Chez Paulette a programmé deux groupes : MADAM et Sidilarsen. Composé de trois femmes, MADAM est un power trio rock. Ce soir, elles ont eu l’occasion de nous proposer quelques morceaux de leur premier album, Thanks for the noise sorti au printemps 2024. Autant être honnête, on s’est pris une méga claque ! MADAM a de l’énergie à revendre et joue avec les tripes. Toutes les trois sont fortes, douées, splendides et heureuses d’être sur scène afin de partager leur art. Les mélodies sont travaillées et les riffs impeccables. Tout le groupe assure pour créer une silhouette sonore suave et puissante. Sur scène, ça déménage, ça parle pour de vrai, et nous, on aime. MADAM est un vrai plaisir à écouter et voir. D’ailleurs, elles n’ont pas eu de mal à embarquer la salle avec elles. Cette soirée débute donc avec une très belle découverte dont on recommande l’écoute ! @Lou @Lou Sidilarsen : un groupe intergénérationnel Juste le temps de repasser au bar et d’admirer tous les noms de groupes peints sur les murs, la soirée s’enchaîne ! Sidilarsen, avec son esthétique toute particulière, entre en scène. Ce groupe de métal formé en 1997 compte pas moins de 8 albums. Leur dernière réalisation, Que la lumière soit, est sorti en 2024. Et ce soir, la lumière fut ! Côté live, la formation compte un nouveau batteur, Marvyn. Un fait qui n’a pas dérangé les fans qui sont immédiatement entrés en communion avec le groupe. Ce, malgré le fait que le son n’était pas au mieux à l’endroit où nous étions dans la salle. En effet, la voix des chanteurs était bien souvent couverte par les instruments. Que voulez-vous, le gros son si caractéristique du groupe suffit à faire sa magie. Dès le départ, l’ambiance était au rendez-vous. Avant même le début du concert, le public attendait dans une effervescence mêlant toutes les générations. Les titres se sont enchaînés, puissants, captivants et face à une cohue générale hurlant les refrains. Il faisait chaud Chez Paulette. Très chaud ! Ce qui donnait envie de headbanger avant de foncer dans les pogos. Après un Wall Of Death et une Checheu-baston, on aurait suivi Sidilarsen partout dans le Tourbus pour revivre ce genre de soirée ! L’ambiance dans le public était à la bienveillance. Tout le monde sautait à en perdre haleine. C’est également ça qui est beau, le partage entre les générations. On aime le métal et c’est tout ce qui compte. Surtout lorsque toute une salle chante ensemble, d’une même voix des paroles pleines d’humanité, de respect et de tolérance. Qu’est-ce qu’on était bien Chez Paulette ! À noter que Sidilarsen entame actuellement une tournée en Tourbus, enchaînant les dates partout en France. Il y a donc de fortes chances qu’ils passent près de chez vous. Leur passage Chez Paulette marquait le troisième stop de cette tournée. Nous avons donc eu la possibilité de les voir au début de leur périple qui les mènera le 11 octobre 2025 à l’Olympia. Rien que ça ! @Lou @Lou Et vous, quand avez-vous passé une soirée aussi magique ? AZRAEL Rédactrice MES ARTICLES LOU Photographe MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Drag Race France : un show féerique et engagé
Cette année, Drag Race nous plonge dans l’univers des contes et légendes. Un spectacle drôle, engagé et parfait pour l’automne ! Du 30 septembre au 2 octobre, les reines de la saison 3 de Drag Race France se sont emparées du Théâtre Sébastopol (Lille) pour 3 dates LÉ-GEN-DAIRES avec pour thème Contes et Légendes. Retour sur la première soirée ! Contes et Légendes Mis en scène par Savary & Zaffuto, à qui l’on doit notamment le FANTASMA Circus Erotica, ce troisième spectacle Drag Race France s’inspire des Contes et Légendes. Le tout, en prenant en compte l’univers de chacune des Queens sur scène. Alors que Afrodite Amour offre un tableau inspiré de la mythologie, Norma Bell nous entraîne au coeur du Piton de la Fournaise. Il y a aussi celles qui ont vu les choses de façon plus décalées. À commencer par Ruby on the nail qui a décrété que sa légende serait Dalida. Avant sa performance, Nicky insiste même de façon humoristique sur le fait qu’elle n’a jamais rien eu d’autre en tête que… Dalida. Ce qui nous convient parfaitement puisque la chanteuse reste une légende de la musique. Toujours de façon décalée, Le Filip nous propose sa propre version de La Belle au bois dormant devenu La Belle au bois bandant. Très loin du conte de fées, la « Belle » version Le Filip – entourée de son harem – est à la fois capricieuse, imbuvable et impétueuse. Soit, tout le contraire de ce qu’on attend de la « princesse version Disney ». Après tout, Le Filip étant notre nouvelle reine, elle peut bien faire ce qui lui chante ! C’était évidemment sans compter sur Nicky Doll et son costume de reine digne d’un podium de défilé. Ici, l’inspiration est clairement celle de Maléfique (Blanche-Neige). Elle demandera même à plusieurs reprises qui est la plus belle ? Même si le public lillois aux aguets, a crié son nom avant même qu’elle le réclame. Norma Bell, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Afrodite Amour, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Ruby on the Nail, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Des performances de saison Rien de mieux que Drag Race France et son Elle était une fois… pour nous mettre d’humeur automnale. Via ces contes et légendes, Lula Strega, Misty Phoenix, Perseo ou encore Leona Winter ont offert des performances de saison. Un avant goût d’Halloween qui nous donne déjà envie d’assister à un Drag Show le 31 octobre. Misty Phoenix met les vampires à l’honneur dans une performance encore accrochée à nos rétines à l’heure actuelle. Des costumes à la mise en scène en passant par la chorégraphie, tout était parfait. En parlant de performance, Perseo – vêtue en pirate – a suspendu le temps grâce à un sublime ballet au claire de lune avant de nous impressionner avec son fameux grand écart. La standing ovation qui a suivi était donc amplement méritée. Qui dit légendes dit sorcières. Ça tombe bien, cette année le casting compte sur la plus douce et poétique des sorcières : Lula Strega. Telle la mère de la forêt, elle nous laisse pénétrer son antre afin de nous ensorceler. Pari réussi puisqu’on aurait voulu que son passage dure bien plus longtemps. Quant à Leona Winter, elle se présente à nous comme la reine des loups pour un moment entièrement live. Peu étonnant puisqu’elle s’est fait connaître du grand public dans la saison 8 de The Voice. Lula Strega, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Perseo, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Misty Phoenix, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Un show engagé Depuis sa première saison, Drag Race France véhicule un engagement politique et social. Valeurs qui ont été transposées sur scène. Notamment grâce à Nicky Doll qui, avant l’entracte remet une couche concernant les propos transphobes de J.K Rowling. Car dans son royaume, aucune potion ne sert de transphobie. On peut donc déguster toute boisson servie sur place en paix ! Les droits trans se retrouvent également au coeur de la performance de Edeha Noire. Logique nous direz-nous puisqu’elle-même est concernée. À l’instar d’un Frankenstein moderne, Edeha Noire se révèle à nous dans un costume de tissus rapiécés rappelant des bouts de peau. De cette renaissance, elle apprend qu’on a le droit d’avoir des émotions. Le droit de pleurer. Le tout superbement mis en scène dans un décor futuriste. Quant aux danseurs, leurs binder font écho à la transition – et / ou la dysphorie de genre -. Tout comme l’écran qui inscrit en fin de performance, Protect Trans Rights. Et qui de mieux que Magnetica pour évoquer la non binarité ? Dès le début, un Gender Error apparaît. L’artiste revêt un costume d’une créature imaginaire non genrée. En fond, un univers et des planètes inconnues. Pourtant lorsque les lumières s’éteignent nous avons l’impression d’observer une créature des fonds marins à bioluminescence. Du costume à la performance, Magnetica a su nous transporter dans son monde. L’engagement de ce spectacle passe également par le harcèlement scolaire. Notamment grâce à la performance de Lula Strega sur Run Boy Run (Woodkid) qui fait écho à son harcèlement scolaire en raison de son orientation sexuelle. Si Lula nous avait ému lors de la saison 3 de Drag Race en parlant de son expérience, elle nous a aussi touché en plein coeur ce soir. Magnetica, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Edeha Noire, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Nicky Doll, Théâtre Sébastopol, Lille | ©RainePhotographie Des Queens régionales à l’honneur On l’avait déjà remarqué en début d’année lors du spectacle de Paloma, le public lillois est friand de Drag. Comme nous n’avions pas eu la possibilité d’assister aux deux précédents show Drag Race France, nous avons sauté sur l’occasion cette année. Dans la salle, sequins, paillettes et superbes maquillages sont de sorties. Tout comme les éventails et quelques Drag Queens régionales. Parmi elles, Miss Coco Kennedy, La Gorgone Wild et The Glitter Wild. Au cours de la soirée, Nicky Doll a invité ces deux dernières à se lancer dans un lypsinc sur Freed From Desire (Gala). Un moment des plus appréciables puisqu’il met