As You Like It : De Shakespeare à l’inclusivité
Josie Rourke offre une merveilleuse vision de As You Like It adaptée aux personnes sourdes et malentendantes ! Jusqu’au 28 janvier 2023, le Soho Place (Londres) accueille As You Like It. Habitués du West End, nous avons été surpris par l’inclusivité au sein de la pièce. De son casting LGBT friendly à une adaptation pensée pour les personnes sourdes et malentendantes, Josie Rourke prouve que Shakespeare est accessible pour tous ! Une pièce adaptée aux sourds et malentendants Cette version de As You Like It nous a agréablement surpris car elle est accessibles à tous. Chose que nous n’avions encore jamais expérimenté, et ce, que cela soit en France ou de l’autre côté de la Manche. Nous saluons donc cette superbe initiative de Josie Rourke qui montre que le théâtre ne doit pas faire preuve d’élitisme. En franchissant les portes du Soho Place, nous nous apprêtons donc à assister à une performance unique en son genre. En effet, le site du théâtre prévenait en amont que Rose Ayling-Ellis et d’autres membres de l’équipe utiliseraient le BSL (Langue des Signes Britannique). Cette dernière étant elle-même sourde, nous avons été ravis de savoir que c’était à nous de nous adapter à elle et non l’inverse. D’ailleurs, la production a mis en place une performance entièrement en BSL le 26 janvier. Son succès est déjà garantie puisqu’elle est sold out. De plus, afin d’offrir la meilleure expérience possible, des écrans ont été disposés au quatre coins du Soho Place. Ainsi, il est possible de suivre le texte et les paroles des diverses chansons tout au long de la performance. Ne maîtrisant pas le BSL, nous nous sommes donc reportés à eux afin de comprendre le texte de Rose. Par ailleurs, en tant que français assistant pour la première fois à un Shakespeare dans sa langue natale, ces écrans nous ont été bien utiles. Et oui, comprendre le texte en français est une chose, mais l’entendre en anglais Elizabéthain en est une autre. Grâce à eux, nous avons donc pu comprendre l’entièreté de la pièce sans souci. Leah Harvey (Rosalind) & Rose Ayling-Ellis (Célia) parlant en BSL, Soho Place | ©Manuel Harlan Un casting inclusif Autre bon point de As You Like It : son casting. Et on commence par Rose Ayling-Ellis ! Cette actrice sourde de naissance s’est fait connaître via le court-métrage primé de Ted Evans, The End. Elle a également gagné l’award du plus beau moment de l’année pour sa danse silencieuse avec son partenaire Giovanni Pernice dans le show Strictly Come Dancing. Bien sûr, Rose n’en est pas à sa première pièce puisqu’elle est passée par le Deafinitely Youth Theatre. Elle est également très appréciée en Grande Bretagne pour son envie de devenir un model pour les enfants déficients. Ce qu’elle n’avait pas elle-même durant son enfance. En interprétant le rôle de Célia, la cousine de Rosalind, Rose propose une performance éblouissante que nous ne sommes pas prêt d’oublier. La question du genre étant au coeur de la pièce, le fait de mettre en avant des acteur•ice•s transgenre et non-binaire nous a paru complètement logique. En effet, après avoir été bannie par son oncle, Rosalind décide de se travestir en homme. Renommé Ganymede, cela lui permet ainsi de ne pas éveiller de soupçons au cours de son voyage. Dans ce cas, qui de mieux qu’une personne non-binaire pour tenir le rôle ? Et bien nous avons été servis puisque c’est vers Leah Harvey que s’est tourné l’équipe. Le Beau est quant à lui interprété par Cal Watson, eux aussi, non binaire. On retrouve également Mary Malone, qui est transgenre, dans le rôle de Phoebe. Par ailleurs, des rôles originellement masculins sont interprétés par des femmes. Ainsi, l’excellente Martha Plimpton interprète Jaques, Allie Daniel prend les traits de Amiens et June Watson se glisse dans les costumes de Adam et Corin. Là encore, rien ne nous choque. En effet, il faut se rappeler qu’à l’époque où ces pièces ont été écrites, tous les rôles étaient interprétés par des hommes. Pourquoi l’inverse ne pourrait donc pas avoir lieu ? Martha Plimpton dans le rôle de Jaques, Soho Place | ©Johan Persson As You Like It : Les performances Côté acting, impossible de retenir le jeu d’une seule personne tant chacun fait briller l’autre. Bien sûr, on admet avoir eu un coup de coeur pour Rose Ayling-Ellis. Dans la peau de Célia, elle laisse transpirer toute l’innocence du personnage. Le fait qu’elle utilise le BSL plutôt que des mots rend également certains passages d’autant plus comiques. Par exemple, évoquant Cupidon, elle tire une flèche invisible dans le coeur de Rosalind. Ses expressions faciales laissent aussi paraître à merveille la palette de ses émotions. Une fois en scène, nos regards étaient incapables de se détacher d’elle. On espère donc que cette première réussie dans le West-End lui ouvrira de nombreuses portes. Leah Harvey suit la même voie. En effet, si doté de parole, iels signent constamment et entre dans le jeu de Rose, rendant le duo aussi joyeux que candide. On se délecte alors de chacune de leurs apparitions promettant humour et tendresse. D’autant plus si iels sont accompagnées de Touchstone. Car si nous le savions maîtriser le phrasé Elizabétain à la perfection, Tom Mison (Sleepy Hollow, Watchmen) nous a subjugué par sa brillante interprétation de ce fou plein d’esprit. Avec lui, aucune chance de s’ennuyer durant 2h40. Par ailleurs, l’alchimie entre Leah Harvey et Alfred Enoch (Murder, Harry Potter) est aussi forte que celle entre Harvey et Ayling-Ellis. La prestation d’Enoch nous a aussi ravi, Shakespeare coulant avec fluidité dans sa bouche. Quant à Martha Plimpton, nous avons littéralement bu la moindre de ses paroles. Notamment lors de l’un de nos passages favoris déclamant que « le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs« . Tom Mison dans le rôle de Touchstone, Soho Place | ©Manuel Harlan Seul bémol, des problèmes techniques ont eu lieu à deux reprises. Dès les premières scènes, la performance a notamment dû être arrêtée un certain temps en raison des écrans diffusant le texte. En effet, nous avons remarqué qu’ils ne défilaient pas de façon normale. Une
Que faire à Londres en 1 journée ?
L’hiver vous donne envie de rester au chaud sous la couette ? Pourtant, Londres n’attend que vous. Et ce, même pour une seule journée! Qu’importe la saison, Londres permet de s’évader. En ce début d’année 2023, nous faisons le pari de vous la faire aimer en une journée hivernale ! Découvrez le programme que nous nous sommes concoctés pour profiter pleinement de la capitale anglaise ! Pourquoi Londres en hiver? Le cliché voulant qu’il pleuve constamment en Angleterre, on comprend votre perplexité. Pourtant, on vous l’assure, il n’y a pas de quoi en avoir peur. En effet, en cas de pluie, vous pouvez toujours vous réfugier dans l’un des 240 musées gratuits de la capitale. Parmi eux : la National Gallery, le British Museum, le Natural History Museum ou encore le Tate Modern. Si vous aimez le théâtre, c’est également la saison parfaite pour profiter des « matinee performance ». En effet, certain jours, des représentations ont lieu à 14h ou 14h30. En ce début d’année 2023, on compte notamment To Kill A Mockingbird avec Matthew Modine (Stranger Things, Full Metal Jacket) dans le rôle d’Atticus Finch ou encore Mother Goose avec l’immense Sir Ian McKellen. Vous pouvez aussi vous laisser tenter par l’un des nombreux musicals qui peuplent la capitale. Parmi les plus réputés : The Lion King, Wicked et pour une touche française, Moulin Rouge ou Les Misérables. Enfin, on admet que Londres en hiver est un atout afin de pouvoir éviter le tumulte des vacanciers en pleine saison. Certes, rien n’est fleuri, mais on découvre un tout autre charme à la ville sous ses couleurs hivernales. Il faut dire que vivant à Lille, ce sont des couleurs qui nous parlent et nous inspirent ! Ne manquerait plus qu’un peu du légendaire Fog pour que notre journée soit parfaite ! La lune de Luke Jerram exposée au Old Royal Naval College (Greenwich) Préparation d’un itinéraire Avant notre départ pour Londres, nous avons longuement hésité sur le programme à suivre. Expositions, musées, théâtres, marchés. La capitale ne manque pas d’activités. Initialement, nous comptions nous diriger du côté de Greenwich afin de découvrir The Museum and the Moon at the Painted Hall. Après une première exposition en 2019, l’installation de Luke Jerram est de retour au Old Royal Naval College jusqu’au 5 février 2023. Cependant, devant nous rendre au théâtre à Soho en début d’après-midi, nous n’aurions eu que 2h30 à 3h sur place. Ce qui est très peu pour un quartier qui mériterait qu’on s’y attarde une à deux journées. Afin de ne pas avoir à courir partout, nous avons donc préféré focaliser notre matinée autour de la City. En effet, le quartier abritant le quartier des affaires mêle à la fois monuments historiques et modernes. C’est donc l’occasion d’emprunter le Millenium Bridge pour se rendre à la Cathédrale St Paul ou observer The Shard, le London Eye, la Tour de Londres ou encore le mythique Tower Bridge depuis le Sky Garden. Le tout, en évitant au maximum de prendre les transports en commun. Si nous avons décidé d’un itinéraire à suivre pour la matinée, notre après-midi et soirée n’a pas de programme précis. La pièce étant à Tottenham Court Road, nous pensons à la possibilité de profiter des soldes. De là, on pourrait aussi se rendre à la House of Mina Lima avant de poursuivre notre route jusqu’à Chinatown. À moins que l’on ne déambule dans les allées de Foyles. Une chose est sûre, notre bus partant de Victoria Station, il est fort possible que nous passion par la Elizabeth Tower avant notre départ. Passage par la Plateform 9³/⁴ Arrivés en provenance de Lille par le premier train à 9h57, on décide de traverser la rue afin de nous rendre à King’s Cross. D’une part, pour son architecture. De l’autre, parce que c’est un point incontournable pour les fans d’Harry Potter! Et oui c’est ici-même que vous pourrez vous rendre sur la fameuse Voie 9³/⁴. Enfin, sa reproduction, puisque le véritable passage n’est accessible qu’aux personnes ayant un billet de train. On l’avoue, si ce n’était pas prévu, nous n’avons pas pu résister à l’appel de la boutique Platform 9³/⁴. Nous espérions que notre heure d’arrivée nous permette de déambuler sans bousculade, mais non. D’autres ont visiblement eu la même idée. D’ailleurs, si vous voulez immortaliser l’instant, vous pouvez profiter d’un chariot à l’extérieur. Ainsi, vous pourrez prétendre pouvoir prendre le Poudlard Express. Si vous n’êtes pas patient, on vous conseille de venir le matin. En effet, la queue pour vous faire prendre en photo par un membre de la boutique est bien moins longue. Vous pourrez même choisir une écharpe de la couleur de votre maison. Si vous avez choisi un bus de nuit et que votre arrivée est très tôt le matin, vous pouvez aussi en profiter pour venir faire votre photo avant l’ouverture du magasin. Une matinée du côté de la City En parlant d’Harry Potter l’une des premières destinations de notre journée n’est autre que l’un des lieux ayant servi d’inspiration ainsi que de lieu de tournage à la Saga : Leadenhall Market. Pour cela, nous prenons la Nothern Line depuis King’s Cross jusqu’à Banks. Une vingtaine de minutes plus tard, nous voilà dans le centre historique des affaires de la City. Cependant, avant de nous rendre sur les traces de notre sorcier favori, nous avons rendez-vous au Sky Garden. Sur place, une queue est déjà formée. Puisqu’il n’y a aucune indication autre que « queue avec billets », « queue sans billets », nous attendons notre tour. À noter que si une heure est indiquée sur votre billet, il est tout de même possible d’entrée en avance. En effet, l’heure indiquée sur le notre était 11h15 mais nous avons pu pénétrer dans le bâtiment vers 11H. Une fois au 35e étage, la vue sur Londres est imprenable. Devant nous se dresse fièrement le Shard. En contrebas, le HMS Belfast. Sur notre gauche, le Tower Bridge et la Tour de Londres. À droite, le London Eye, le Millenium Bridge et dans la périphérie, St Paul. Malgré le vent et la pluie, on en prend plein les yeux. De retour à l’intérieur, on prend un peu plus de hauteur
Découvrez ce que vous réserve la saison 2023 du West End
La Saison 2023 du West End est lancée ! Découvrez quelles pièces voir à Londres cette année ! La Saison 2023 du West End annonce encore de bons moments à passer dans les théâtres londoniens. Puisque nous aimons tant leurs productions, on vous fait un petit topo sur les pièces dans lesquelles joueront vos acteur•ice•s favoris mais aussi sur les immanquables ! Qui voir sur scène en 2023? Lors de cette saison 2023, le West End va faire peau neuve. Du 15 janvier au 16 avril, Steven Moffat (Doctor Who, Sherlock) présentera sa première création, The Unfriend, au Criterion Theatre. Écrite avec l’aide de Mark Gatiss (Sherlock, La Favorite), la pièce a été acclamée et sold-out dès sa première au Chichester Festival Theatre. De plus, elle compte à son casting Reece Shearsmith (Coup de Théâtre, Good Omens), Amanda Abbington (Sherlock) et Michael Simkin (V pour Vendetta, Mamma Mia!). Nul doute qu’il s’agit de la production à ne pas manquer en ce début d’année ! Par ailleurs, Josie Rourke dirigera la première pièce du scénariste Sam Steiner. Jouée du 18 janvier au 18 mars au Harold Pinter, Lemons Lemons Lemons Lemons Lemons mettra en scène Aidan Turner (Poldark, Le Hobbit) et Jenna Coleman (Sandman, Le Serpent). Puis, Lenny Henry (The Witcher, Broadchurch) foulera les planches du Bush Theatre dans August In England. Et contrairement au titre de la pièce, les représentations auront lieux au printemps : du 28 avril au 10 juin. The Unfriend de Steven Moffat avec Amanda Abbington, Michael Simkin et Reece Shearsmith L’année sera également l’occasion de voir des acteurs de renoms. Par exemple, Sir Ian McKellen joue dans Mother Goose aux côtés de John Bishop (Footloose) jusqu’au 29 janvier. Les amateurs de séries ne seront pas non plus en reste. En effet, Zachary Quinto (Star Trek, AHS) et David Harewood (Supergirl, Homeland) sont à l’affiche de Best Enemies au Noel Coward Theatre jusqu’au 18 février. La suite de la saison 2023 accueillera en ce même lieu Patriots du 26 mai et 19 août. L’occasion de (re)voir Tom Hollander (The Night Manager, Pirates des Caraïbes), Will Keen (His Dark Materials, La Ruse) et Luke Thallon (La Favorite) dans cette pièce autour de la chute de l’Union Soviétique. Si vous aimez Sam Mendes (American Beauty, 1917), il revient dans le West End avec la pièce de Stefano Massini, The Lehman Trilogy. Une pièce que le réalisateur et metteur en scène avait déjà dirigé en 2019. Cette année, la pièce investira le Gillian Lynne Theatre du 24 janvier au 20 mai. Et en tête d’affiche, ni plus ni moins que Hadley Fraser (Les Misérables, Coriolanus). En parlant de retour, Andy Karl (Into The Wood, Jersey Boys) reprendra le rôle de Phill Connors qui lui a valu un Olivier Award dans Groundhog Day. Les performances auront lieu au Old Vic du 20 mai au 12 août. L’été permettra également de découvrir Lilly Allen dans le revival de Martin McDonagh, The Pillowman. Les représentations auront lieu au Duke of York’s Theatre du 10 juin au 2 septembre. Emma Corrin dans l’adaptation du roman de Virginia Woolf, Orlando. Depuis le 10 mars 2022, le West End offre également une adaptation du roman d’Harper Lee, To Kill A Mokingbird. Cette fois, c’est Matthew Modine (Stranger Things) qui y interprète Atticus Finch. Vous aurez jusqu’au 23 juillet 2023 pour en profiter au Gielgud Theatre. Enfin, du 25 mars au 18 juin, c’est un casting 4 étoiles qui foulera les planches du Harold Pinter pour jouer A Little Life. En effet, ce sont James Norton (Happy Valley, Guerre et Paix), Luke Thompson (Bridgerton, Dunkerque), Omari Douglas (It’s a Sin) et Zach Wyatt (The Witcher) qui vous permettront de découvrir le second roman de Hanya Yanagihara. Ou voir du Shakespeare? Évidemment, qui dit West End, dit Shakespeare à foison. Cette année, la Saison 2023 débute sur les chapeaux de roue avec Othello et As You Like It (Comme il vous plaira). Ce dernier est mis en scène par Josie Rourke (Marie Stuart, reine d’Ecosse) sera au Soho Place jusqu’au 28 janvier 2023. Parmi les membres du casting, Alfred Enoch (Murder, Harry Potter), Tom Mison (Watchmen, Sleepy Hollow) ou encore Martha Plimpton (The Good Wife). En parallèle, Othello se jouera au Lyttelton Theatre jusqu’au 21 janvier. Côté casting, vous pourrez retrouver Giles Terera (Hamilton) et Rosie McEwen (L’Alliéniste). Vous pouvez aussi vous laisser tenter par Much Ado about Nothing du 7 au 10 février 2023 au Duke York’s Theatre. Quitte à vivre l’expérience comme à l’époque, pourquoi ne pas vous rendre au Globe ? En effet, en plus de visiter le lieu, il est possible d’y assister aux pièces de Shakespeare là où elles étaient jouées. Lors de sa saison hivernale 2022-2023, le théâtre propose notamment Titus Andronicus, The Winter’s Tale et Henri V. Cette dernière verra d’ailleurs Oliver Jonstone (Un espion ordinaire, Skyfall) dans le rôle titre. Si vous êtes prêts à rester debout, vous n’aurez qu’à débourser 5£. Les places assises sont quant à elles disponibles à des prix variants entre 25£ et 62£. Pour plus d’infos, on vous conseille de vous rendre directement sur le site du Globe ! Les Incontournables Le West End foisonnant de théâtres, certains shows sont visibles d’une année sur l’autre. C’est notamment le cas de bon nombre de musicals. Ainsi, vous pouvez assister sans mal à des représentations de Wicked, Les Misérables ou encore The Phantom of the Opera. & Juliet s’est également fait une place de choix. Actuellement, ce musical est joué jusqu’au 25 mars 2023 au Shaftesbury Theatre. Il est cependant fort probable qu’elle soit reconduite dans un autre lieu passé cette date. Le succès a aussi permis à d’autres pièces de s’installer durablement à Londres. Si vous êtes Potterheads, il est toujours possible de découvrir Harry Potter & The Cursed Child. Pièce que l’on vous recommande car, si le livre ne casse pas trois pattes à un canard, Jack Thorne a créé une mise en scène absolument magique. On en oublie alors complètement la faiblesse de l’histoire. Actuellement, les réservations sont ouvertes jusqu’au 1er octobre 2023. La pièce s’étant exportée aux USA, en Australie, au Japon et dernièrement en Allemagne, il est désormais possible de booker facilement ses places via le site officiel. Malheureusement, aucune adaptation n’est encore prévue en France. Dans un autre genre, la saison hivernale voit désormais revenir A Christmas Carol au Old Vic. Si vous comptez profiter des Christmas Lights, pourquoi ne pas faire un petit arrêt
WEST END 2022
Le West End londonnien vous manque ? Voici les pièces à ne pas manquer en 2022 ! Si vous avez lu notre article sur le sujet en 2019, vous le savez, le West End est un excellent moyen de voir ses acteur•ice•s préféré•e•s sur scène. Le tout, souvent à moindre coût puisque les premiers prix des théâtres londoniens oscillent souvent avec les 10£ (≈11€). Et bien que les conditions soient encore un peu contraignantes pour se rendre au Royaume-Uni, les voyages restent possibles. On vous propose donc un petit récap des pièces auxquelles vous pourrez assister dans le West End londonien courant 2022. Quels acteurs sur scène en 2022 ? On l’avait mentionné lors de la saison 2019-2020, voir ses acteur•ice•s favori•te•s dans le West End, c’est possible ! Depuis la reprise des shows, la capitale anglaise ne laisse d’ailleurs pas en reste. Voici donc les célébrités que vous pourrez voir durant la saison 2022. Si vous avez envie de voir Eddie Redmayne danser et chanter, on ne peut que vous pousser à voir Cabaret. Il y figure notamment aux côtés de la chanteuse et actrice irlandaise Jessie Buckley (Judy, Romeo & Juliet). Mais attention, si le musical est prévu jusqu’au 2 octobre 2022, tous deux n’y figureront que jusqu’au 21 mars. Le début de l’année sera quant à lui l’occasion de voir Paapa Essiedu (I May Destroy You) et Lennie James (The Walking Dead) dans A Number. Une pièce à retrouver au Old Vic Theatre du 24 janvier au 19 mars 2022. Eddie Redmayne dans « Cabaret » | ©Marc Brenner Mars 2022 vous donnera d’ailleurs du choix. En effet, Jonathan Bailey (Bridgerton) et Taron Egerton (Kingsman) seront à l’affiche de l’Ambassadors Theatre. Tous deux joueront du 5 mars au 4 juin 2022 un couple gay dans l’adaptation de la pièce Cock de Mike Bartlett. De son côté, Rafe Spall interprètera Atticus Finch dans l’adaptation de l’oeuvre de Harper Lee, To Kill A Mokingbird. Un rendez-vous à ne pas manquer entre les 10 mars et 14 août 2022 au Gielgud Theatre. À noter que Ralph Fiennes sera également à Londres. Vous pourrez le retrouver du 14 mars au 18 juin dans Straight Line Crazy au Bridge Theatre. Évidemment, nous n’oublions pas les amateu•ice•s de Shakespeare. Du 11 février au 9 avril 2022, on vous recommande Henri V. En plus de Kit Harrington à l’affiche, la pièce sera jouée au Donmar Warhouse. Soit, un lieu à la capacité d’accueil d’environ 250 personnes. Qui n’a jamais rêvé d’une telle expérience ? Enfin, du 23 mai au 27 août, c’est Amy Adams (Sharp Object, Man of Steel) qui se produira dans The Glass Menagerie au Duke of York’s Theatre. En parlant de Shakespeare, Keala Settle (The Greatest Showman) se produira à partir du 29 mars 2022 dans & Juliet. L’actrice y interprétera le rôle de la nurse aux côtés de Miriam-Teak Lee et Cassidy Janson. Toutes deux ont d’ailleurs reçu pour ce musical réinterprétant Roméo & Juliette un Olivier Award. Miriam-Teak Lee en tant que meilleure actrice dans un musical et Cassidy Janson comme meilleur second rôle féminin dans un musical. Visuel promotionnel pour « The Glass Menagerie » avec Amy Adams Pluie de stars au Harold Pinter Theatre Alors que la pandémie avait obligé les théâtres à clore leurs productions, certaines pièces vont avoir droit à une seconde chance. C’est notamment le cas de deux productions mises en scène par Jamie Lloyd : Cyrano et The Seagull. Après des débuts à guichet fermés au printemps 2020, la première vous proposera une adaptation moderne du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. James McAvoy y interprétera d’ailleurs une nouvelle fois le rôle principal. Cyrano sera à l’affiche du Harold Pinter Theatre du 3 Février au 12 Mars 2022. En suivant, c’est sa costar de His Dark Materials, Ruth Wilson, qui montera sur les planches dans The Human Voice. Une pièce de Jean Cocteau ici mise en scène par Ivo van Hove à aller voir entre les 17 mars et 9 avril 2022. Malheureusement écourtée en Mars 2021, The Seagull (La Mouette), va avoir droit à une reprise en bonne et due forme. Évidemment, Emilia Clarke (Game of Thrones) y reprendra le rôle de Nina. S’il vous vient l’envie de découvrir l’une des pièces les plus connues d’Anton Tchekhov, prenez rendez-vous avec le West End entre les 29 Juin et 10 Septembre 2022. Outre ces deux pièces, le Harold Pinter Theatre vous proposera une rencontre avec un acteur britannique bien connu du petit écran français : David Suchet. En effet, l’homme s’est immiscé dans la peau de Hercule Poirot 13 saisons durant et à même reçu le British Academy Television Awards du meilleur acteur en 1991. Série que l’on peut encore voir sur nos écrans très régulièrement. Si vous aimez son interprétation de l’éminent détective belge, peut-être aurez-vous envie de découvrir la personne se cachant derrière. On vous donne donc rendez-vous du 4 au 22 Janvier 2022 pour son Poirot and More, A Retrospective. Enfin, au printemps, c’est Jodie Comer (Killing Eve) qui fera ses débuts sur les planches du West End. L’actrice se produira du 15 Avril au 18 Juin 2022 dans la pièce de Suzie Miller : Prima Farcie. Visuel promotionnel pour « The Seagul » avec Emilia Clarke Les Musicals Si vous cherchez une expérience en famille mais qu’une pièce semble trop complexe, quoi de mieux qu’un musical ? En effet, nul besoin d’une compréhension parfaite de l’anglais pour profiter des parties musicales rythmant ces shows. De plus, il y en a toujours pour tous les goûts, les couleurs et même les saisons. Si vous avez des enfants, sachez que le West End propose des Musicals liés à des Disney et autres animés. Le plus connu reste Le Roi Lion, mais vous pouvez également vous tourner vers Cindirella (Cendrillon) ou Disney’s Frozen (La Reine des Neiges). Et oui, Anna et Elsa ont bien droit à leur propre musical. Jusqu’au 8 Janvier 2022, il est également possible d’assister à une performance de l’adaptation du classique DreamWorks : The Prince of Egypt. Une virée à Londres peut également être l’occasion d’assister à l’excellent Hamilton de Lin-Manuel Miranda. Musical qui a reçu pas moins de 11 Tony Awards, dont celui du meilleur Musical. À noter que la gamme de prix s’étend de 20£ à 175£. Il existe cependant un tirage au sort permettant d’obtenir des
Alan Rickman : Du théâtre à l’écran
De sa voix mémorable à ses rôles marquants, en passant par son engagement, Alan Rickman a tout d’un homme inspirant ! Le décès d’Alan Rickman, on s’en souvient comme si c’était hier. Les mains pianotant sur son clavier, Raine effectuait ses recherches pour un mémoire autour de l’esthétique du film A Little Chaos (Les Jardins du Roi). Chaos, c’est la sensation que nous avons eu à l’annonce de la nouvelle. En son honneur, retour sur cet homme dont la voix profonde et les rôles nous ont marqué. Une voix mémorable Rien qu’à l’entente du nom Alan Rickman, on est persuadées que la première chose qui vous vient à l’esprit est sa voix. Mais saviez-vous que ce timbre profond, lent et calme, c’est à un handicap de l’enfance qu’il le doit ? En effet, en raison de sa mâchoire inférieure très serrée, il lui était impossible d’articuler. Résultat, ses paroles sortent de manière étouffées. Avouons-le, cela n’a aucun inconvénient tant il est capable de nous faire frémir au moindre mot. Et en parlant de frémir, son interprétation du Vicomte de Valmont dans l’adaptation théâtrale de Christopher Hampton des Liaisons Dangereuses en 1985 doit son succès à cette voix inoubliable. The Guardian assurait même qu’avec « cette voix traînante empreinte de largeur, et ce visage impassible, il se glisse sournoisement et imperceptiblement dans l’action comme un chat qui connaît le chemin vers la crème« . À noter que suite à ce succès, l’acteur britannique désirait reprendre ce rôle dans Les Liaisons Dangereuses de Stephen Frears. Malheureusement, la production lui a préféré John Malkovich dont la carrière était plus florissante. Imaginez la dimension qu’aurait pu prendre le film si Alan Rickman en avait fait parti. Lindsay Duncan (Marquise de Merteuil) et Alan Rickman (Valmont) – Les Liaisons Dangereuses Courant 2008, une étude de l’Université de Sheffield conduite par le Professeur Andrew Linn a même affirmé que Alan Rickman avait une voix parfaite. En effet, après la notation de 50 voix basée sur une combinaison impliquant tonalité, fréquence, intonation, vitesse et mots à la minute, Rickman est arrivé en première position. On y retrouve également Jeremy Irons et Dame Judy Dench. Alan Rickman et le théâtre S’il est reconnu pour sa carrière cinématographique, il ne faut pas oublier qu’Alan Rickman vient avant tout du théâtre. Théâtre qu’il n’a jamais oublié, y revenant fréquemment au court de sa carrière. Parmi son nombre de crédits impressionnant, on compte pas moins de 13 pièces de Shakespeare. Enfin, 10 puisqu’il a endossé à deux reprises le rôle de Jacques dans Comme il vous plaira, joué Angelo, puis Friar Peter dans Mesure pour Mesure et Laertes, puis, Hamlet dans la pièce éponyme. Alan Rickman dans le rôle d’Hamlet | Mise en scène : Robert Sturua | Londres | 1992 N’ayant jamais eu l’opportunité de le voir sur scène, on aurait tout donné pour être assez âgé à l’époque pour le découvrir face à Helen Mirren dans Antoine et Cléopâtre ou dans une pièce d’Anton Tchekhov. En effet, il a joué dans Oncle Vania et La Mouette. Plus étonnant encore, si l’on connait les différents interprètes au cinéma de Sherlock Holmes, saviez-vous qu’Alan Rickman avait endossé les traits du célèbre détective dans une pièce en 1976 ? Nous non, mais on aurait adoré voir ça. D’autant plus que c’est David Suchet – alias Hercule Poirot – qui y incarnait le Professeur Moriarty. Alan Rickman (Sherlock Holmes) et Michael Hugues (Dr. Watson) lors d’une représentation de Sherlock Holmes au Birmingham Rep (1976) Des antagonistes iconiques On ne va pas se le cacher, les incarnations les plus marquantes d’Alan Rickman restent des « méchants ». À commencer par le charismatique, élégant et rusé Hans Gruber (Die Hard : Piège de Cristal). Premier rôle, premier succès. D’ailleurs, si Gruber reste aujourd’hui l’un des meilleurs vilains de tout les temps, c’est entièrement grâce à son interprète. En effet, en se détachant du cliché du terroriste, il a permis à son personnage de prendre une nouvelle dimension. Évidemment, nous ne pouvions aborder ses rôles d’antagonistes sans mentionner le Shérif de Nottingham (Robin des Bois : prince des voleurs). Rôle accepté uniquement après avoir eu carte blanche concernant la création du personnage. Personnellement, rien que la vue de sa coupe de cheveux suffit à nous effrayer. Mais celui qui vous a certainement le plus marqué reste certainement Severus Snape. Ayant campé le rôle pendant 10 ans, Alan Rickman a offert au personnage tout ce dont nous pouvions rêver – jeunesse en moins -. Car bien que Snape haïsse Potter, le jeu de l’acteur transpire l’histoire en résultant. Un background dont lui seul avait le secret depuis le premier film. Un acteur capable de tout jouer Bien que la carrière d’Alan Rickman ait tardivement décollé, sa filmographie n’en reste pas moins conséquente. De la romance à la comédie en passant par le drame, la palette de l’acteur est impressionnante. De part son aisance à jouer des antagonistes, le drame lui colle à la peau. On le retrouve notamment dans le téléfilm Raspoutine (1996) ainsi que dans Dark Harbor (1998), drame lent et complexe ou il se retrouve face à Norman Reedus. Il apparaît également dans Une promesse (2013) de Patrice Leconte. Mais Alan Rickman a un véritable sens de l’humour et l’a prouvé à plusieurs reprises. Notamment en jouant dans Galaxy Quest, Gambit : Arnaque à l’anglaise ou Blow Dry. Dans ce dernier, il nous a d’ailleurs étonné en coiffeur habitué des concours et délaissé par sa femme. https://thumbs.gfycat.com/CookedAffectionateHoatzin-mobile.mp4 Côté romances, impossible de ne pas citer Raison et Sentiments et son interprétation du Colonel Brandon. Sans compter sur Love Actually qu’on ne peut s’empêcher de regarder chaque année à l’approche de noël ! Qui n’a pas adorer y détester Harry, cet homme attiré par sa secrétaire alors que sa femme – incarnée par Emma Thompson – y est si charmante ? Plus surprenant encore, l’homme est capable de chanter. Vous aurez donc l’occasion d’entendre sa voix grave dans le film Sweeney Todd (2007) de Tim Burton mais aussi dans Gloups ! je suis un poisson et CBGB (2013). On affectionne tout particulièrement ce dernier car il revient sur ce grand club new-yorkais où sont passés de nombreuses pointures musicales (The Ramones, Patti Smith, Sex Pistols, AC/DC…). En parlant musique, Alan Rickman a également posé sa voix sur le titre Start a family de Texas. Il a également chanté en français au cours de l’enregistrement de l’audiobook The Return of the Native de Thomas Hardy. https://www.youtube.com/watch?v=SJIaRnsyaIc Nos rôles favoris Impossible d’aborder nos rôles favoris sans le thriller psychologique Closet Land (1991). Rien que le fait qu’il s’agisse d’une sorte de huis clos permet de nous concentrer
Endgame : au coeur de l’absurde !
62 ans après sa première anglaise, Endgame se joue jusqu’au 28 mars 2020 sur les planches du Old Vic Theatre. Une pièce toujours d’actualité avec Alan Cumming et Daniel Radcliffe. Depuis le 27 janvier, le Old Vic accueil une nouvelle mise en scène du Endgame de Samuel Beckett par Richard Jones. Dix ans après l’avoir étudié pour le bac, impossible de passer à côté de cette pièce avec Alan Cumming et Daniel Radcliffe dans les rôles de Hamm et Clov. Bonus, la pièce se joue en double avec une interprétation de Rough For Theatre II jusqu’au 28 mars. Les pièces Créé en 1957, Fin de Partie est la seconde pièce de Samuel Beckett. Originellement écrite en français elle a été suivie d’une traduction anglaise sous le nom de Endgame. À travers cette pièce, Beckett met en scène quatre personnages handicapés : Nagg et Nell ont perdu l’usage de leurs jambes dans un accident de tandem, Hamm est aveugle et paraplégique et Clov est incapable de s’assoir. Toute l’action réside donc dans la capacité de mouvement de ce dernier. Pour cette nouvelle production, Richard Jones a confié les rôles de Hamm à Alan Cumming (Spy Kids, The Good Wife, Instinct), Clov à Daniel Radcliffe (Harry Potter, Insaisissable, Swiss Army Man), Nagg à Karl Johnson (Prick Up Your Ears, Mr Turner) et Nell à Jane Horrocks (The Rise and Fall of Little Voice, The Witches). Tout comme Endgame, Rough For Theatre II a d’abord été écrite en français sous le nom de Fragment de Théâtre II. Elle met en scène deux personnes (A et B) tentant de déterminer si un troisième personnage – muet – doit ou non se suicider. C’est d’ailleurs cette dernière que Richard Jones a décidé de présenter en premier au public du Old Vic. Jane Horrocks (Nell) et Karl Johnson (Nagg) dans « Endgame » | © Manuel Harlan Rough For Theatre II : une pièce sur le suicide Dès le lever de rideau, nos regards se posent sur un homme accolé à une fenêtre, dos à nous. Interprété par Karl Johnson, il ne bougera pas d’un pouce, laissant Daniel Radcliffe et Alan Cumming graviter autour de lui. Acteurs qui semblent d’ailleurs camper deux anges chargés de revenir sur la vie de cet humain afin de choisir son destin. Un aspect qui nous a fortement fait penser à l’un des derniers rôles de Daniel Radcliffe. En effet, dans la série Miracle Workers, le jeune homme interprète un ange de bas niveau chargé de recevoir les prières de l’humanité. Ici, il n’est cependant pas question de miracle mais de positionnement quant à laisser un homme mettre fin à ses jours. Si le sujet est grave, Rough For Theatre II revient de façon comique et grinçante sur la condition humaine. Via les dossiers compilés par nos deux anges bureaucrates, on découvre le passé parfois trouble de cet homme, le tout, en restant dans la tonalité de Beckett. Autant dire que ce fragment est aussi grinçants qu’hilarant. On a aussi particulièrement apprécié la façon dont sont mis en scène certains sous-entendus sur l’homosexualité de B. On a d’ailleurs été ravies que cette tâche ait été confiée à Alan Cumming, soit, une figure emblématique LGBTQ. À noter cependant que s’agissant d’un fragment de théâtre, la pièce s’interrompt assez brutalement, ce qui peut laisser perplexe avec une volonté d’en savoir plus. Malheureusement, aucune suite n’arrivera jamais. Intrigué ? Sachez que vous pouvez la retrouver à la suite de Pas dans une publication des éditions de Minuit. De gauche à droite : Karl Johnson (C), Daniel Radcliffe (A) et Alan Cumming (B) dans « Rough For Theatre II » (Samuel Beckett) | © Manuel Harlan Endgame Trois ans après avoir vu Daniel Radcliffe dans Rosencrantz et Guildenstern are Dead, le voici de retour sur les planches du Old Vic. Trois années durant lesquelles nous avons nourri l’espérance que l’une de ses prochaines productions dans le West End soit Endgame. C’est aujourd’hui chose faite ! Et on peut vous assurer que nous ne nous étions pas trompées quant à nos attentes ! En effet, Clov est parfaitement taillé pour cet acteur non effrayé par le ridicule. Dans cette pièce, vous le verrez monter et descendre un escabeau de façon ridicule ou encore s’asperger de talc jusque dans le pantalon. Le tout, montrant parfaitement le talent comique du jeune homme ! Face à lui, Alan Cumming interprète Hamm avec brio. Affublé de jambes factices donnant l’impression qu’il est particulièrement sous alimenté, l’acteur nous laisse pendu à ses lèvres. Et si nous avions peur de son accent irlandais, Cumming l’a complètement gommé, rendant ses paroles parfaitement compréhensibles. On s’est alors pleinement concentré sur la pièce et ce duo qui fonctionne à merveille. Avec eux, on rit, on se tend, on attend que « quelque chose suive son cours », et pourtant, rien ne vient. Car c’est aussi cela Beckett. L’attente d’un dénouement qui ne viendra jamais, laissant chacun imaginer ce qu’il souhaite. Alan Cumming (Hamm) et Daniel Radcliffe (Clov) | Old Vic Theatre | © Manuel Harlan À noter que si la pièce a soixante-trois ans, Endgame n’a pas prit une ride. En effet, on peut toujours s’identifier à Hamm et Clov. Hamm, comme un homme reclu et aux paroles sarcastiques. Clov, comme un homme désireux de quitter son « maître » sans jamais le pouvoir. On peut également replacer ce contexte post seconde guerre mondiale dans un contexte de terrorisme. On pourrait aussi vous parler du COVID-19 qui nous oblige à rester dans nos appartements sans trop savoir ce qui se passe à l’extérieur, mais ceci est une autre histoire ! Nos conseils Histoire d’avoir les deux pièces en tête le jour de la représentation, n’hésitez pas à (re)lire Fin de Partie et Fragment de Théâtre II. Nous ne connaissions pas la seconde et cela nous a vraiment permis de profiter pleinement de la mise en scène ainsi que du jeu des acteurs sans incompréhension. Concernant Endgame, on vous recommande davantage une version bilingue. En effet, après notre sortie du théâtre, nous nous sommes rendues compte que si certains jeux de mots fonctionnaient uniquement en français, il en va de même en anglais. Si vous ne voulez rien manquer, mieux vaut donc lire la pièce dans sa version anglaise. Côté tarif, le Old Vic est un théâtre particulièrement abordable. En effet, l’entrée de gamme est à £8,50 (≃10€). Vous pourrez également trouvez des places entre £12,50 (≃15€) et £20 (≃ 23,50€). Attention cependant à ces places qui
Que vous réserve le West End londonien ?
Lieu incontournable du théâtre anglophone, le West End de Londres regorge d’une programmation alléchante. Découvrez ce que vous réserve la saison 2019-2020 ? Misant sur l’art et la culture, Londres offre une programmation éclectique. Un choix gagnant puisque le succès du West End est tel qu’il amasse aujourd’hui plus de spectateurs que Broadway. Avant de traverser l’Atlantique, pensez donc à faire un tour de l’autre côté de la Manche. Promis, le déplacement vaut la peine! Les musical Tout comme Broadway, le West End londonien regorge de Musical avec une cinquantaine de shows programmés. Si comme nous vous aimez la littérature, pourquoi ne pas vous laisser tenter par une adaptation ? De Wicked et son univers tiré du magicien d’Oz à Matilda ou The Book of Mormon, tous les genres sont représentés. La littérature française est quant à elle illustrée par Les Misérables ou Le Fantôme de l’Opéra. Deux superproductions qui, depuis des décennies, font parties des pièces à avoir le plus de succès au monde. Un musical dans le West End est aussi le parfait moyen de s’offrir un bon moment en redécouvrant un artiste ou un groupe. En tant qu’amatrices de rock, on a forcément envie de vous parler de School of Rock ou du Thriller Live. Le premier est tout simplement l’adaptation de l’iconique film avec Jack Black tandis que le second offre une plongée dans les tubes de Michael Jackson. Notre préférence va cependant au Tina – The Tina Turner Musical. En effet, quoi de mieux que cette production pour découvrir l’histoire de la reine du rock’n’roll ? Dans un autre style, il est également possible d’aller se déhancher sur les titres phares d’ABBA avec Mamma Mia!. Quitte à faire un tour dans le West End, pourquoi ne pas replonger en enfance ? Si Le Roi Lion ou Aladdin connaissent déjà un large succès à Londres, Mary Poppins fera son entrée en scène à partir du 28 octobre 2019 au Prince Edward Theatre. Elle remplace ainsi Aladdin dont la dernière représentation aura lieu le 24 août prochain. Autre bonne nouvelle, Le Prince d’Egypte a lui aussi droit à son musical. Il faudra cependant attendre le 5 février 2020 pour assister à l’une des représentations au Dominion. L’automne 2020 devrait quant à lui voir l’arrivée au Royal Drury Lane de Frozen alias La Reine des Neiges. Quels acteurs voir en 2019-2020 Voir vos acteur•ices favori•es sur les planches, c’est tout à fait possible. De Jude Law à Idris Elba en passant par Kit Harington, Martin Freeman ou encore Maggie Smith, nombreux sont ceux à fréquemment fouler les planches du West End. Nous-même avons eu la chance d’y voir Daniel Radcliffe, Joshua McGuire et David Haig dans Rosencrantz and Guildenstern are dead, Rhys Ifans en Ebenezer Scrooge dans A Christmas Carol, et plus récemment, Charlie Cox, Zawe Ashton et Tom Hiddleston dans une superbe mise en scène de Betrayal. Mais quels sont les stars à se produire à Londres courant la saison 2019 -2020 ? Si vous êtes de passage à Londres avant la rentrée, Sheridan Smith et Jason Donovan partagent actuellement l’affiche de Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat, et ce, jusqu’au 8 septembre. Depuis le 7 juin, le fantastique John Malkovich interprète Barney Fein dans Bitter Wheat de David Mamet. La dernière représentation ayant lieu le 21 septembre, on se damnerait pour assister à l’une d’elles. Du côté du Noel Coward Theatre, c’est Clive Owen qu’il est possible de venir applaudir jusqu’au 28 septembre dans The Night of the Iguana. La rentrée théâtrale 2019 sera bien fournie puisque mi septembre, Stephen Fry sera au Palladium Theatre avec Mythos A Trilogy. Les 13 et 17 septembre, il présentera Gods et le 14 septembre les deux suivantes : Heroes et Men. À partir du 20 septembre le Harold Pinter Theatre accueillera la légende Ian McKellen pour son On Stage. Un véritable immanquable puisque l’acteur revient sur son expérience tout en partageant des anecdotes avec son public. Le tout, jusqu’au 5 janvier 2020. Pèle-mêle, mi septembre, Zoë Wanamaker sera à l’affiche de Two Ladies au Bridge Theatre et Sharon D.Clarke à celle de Death of a Salesman à partir du 24 octobre. L’acteur gallois Rhys Ifans sera à l’affiche de To Kill a Mockingbird au Gielgud Theatre à partir du 19 Mai 2020. Dans le cadre de sa saison au Playhouse Theatre, Jamie Lloyd propose trois pièces : Cyrano de Bergerac, The Seagull (La Mouette) et A Doll’s House. Dans la première, James McAvoy interprète le célèbre personnage d’Edmond Rostand du 27 novembre au 29 février 2020. Du 11 mars au 30 mai une adaptation de The Seagull verra Emilia Clarke faire ses débuts dans le West End. Enfin, du 10 juin au 5 septembre, c’est Jessica Chastain qui fera ses premiers pas à Londres dans A Doll’s House. À partir du 11 juin, Jake Gyllenhaal reprendra son rôle dans le musical Sunday in the Park With George. Entre les 29 juillet et 30 août 2020, le Eventim Apollo accueillera Whoopi Goldberg et Jennifer Saunders pour une nouvelle production de Sister Act. Dès le 6 octobre 2020 David Tentant, Fenella Woolgar et Elliot Levey se produiront au Playhouse Theatre avec un revival du Good de Cecil Philip Taylor. Juste pour le plaisir de vous parler du Old Vic Theatre, sachez que cet l’hiver A Christmas Carol sera de retour pour la troisième année consécutive. Et cette fois, c’est Paterson Joseph qui endossera le rôle du vieil Ebenezer Scrooge. Si vous passez du côté de Londres entre le 23 novembre et le 18 janvier, on vous recommande fortement de vous y rendre, la mise en scène de Jack Thorne étant magnifique. On est extrêmement ravies d’y voir également l’apparition du Endgame – Fin de Partie – de Samuel Beckett. Bonus, ce sont Alan Cumming et Daniel Radcliffe qui interprèteront respectivement Hamm et Clov entre les 27 janvier et 28 mars 2020. Enfin, Eileen Atkins et le petit prince d’Hollywood, Timothée Chalamet seront dans 4000 Miles du 6 avril au 23 mai 2020. Allez au théâtre, oui, mais à quel prix ? OK, on vous entends d’ici penser « c’est sympa tout ça mais les prix doivent être exorbitants« . FAUX ! À Londres, la culture est accessible à tous. Et oui, même avec
Betrayal : L’ombre de soi-même vue par Pinter !
Un peu plus de 40 ans après sa première anglaise, Betrayal revient sur les planches du Harold Pinter Theatre du 6 mars au 1er juin 2019 avec une mise en scène de Jamie Lloyd. Le West End londonien regorge de pépites mais c’est sur Betrayal que nous avons jeté notre dévolu. Mise en scène de manière contemporaine et minimaliste par Jamie Lloyd, cette pièce revient non sans émotions sur les relations humaines et leurs non-dits. La pièce Betrayal – Trahisons en français – est une pièce directement inspirée de l’expérience personnelle d’Harold Pinter. En effet, il a lui-même eu des relations extra-conjugales qui se reflètent à travers cette oeuvre un peu particulière. En effet, elle débute deux ans après qu’Emma et Jerry aient mis un terme à leur liaison pour se clore aux origines de celle-ci. Mais ne dit-on pas qu’un « vrai livre se termine là où il doit commencer » ? À travers des mots simples et vifs, Betrayal s’attarde sur la relation des deux amants et de leur entourage. Son omniprésents l’importance de la famille, l’amitié indéfectible de Jerry pour Robert – le mari d’Emma -, ainsi que la désillusion de ce dernier face aux trahisons. Le tout, en eviron 90 minutes. Pour interpréter Emma, Jamie Lloyd a porté son choix sur Zawe Ashton. Récemment apparue dans la série Netflix Velvet Buzzsaw aux côtés de Jake Gyllenhaal, elle a aussi joué dans St Trinian 2. Le duo de meilleurs amis est quant à lui interprété par Chalie Cox (Une merveilleuse histoire du temps | Daredevil ) dans le rôle de Jerry et Tom Hiddleston (Crimson Peak | Only Lovers Left Alive) dans celui de Robert. Décor minimaliste pour une superbe mise en scène En restreignant les décors à deux chaises, une table, un plateau tournant et un mur, Jamie Lloyd oblige le spectateur à faire preuve d’imagination. Si ce fait peut être déroutant pour certains, il ne l’est pas pour nous qui avons l’habitude de ce genre de choix. Seul objet délimitant la scène, le mur se fait aussi oppressant que libérateur. En limitant les comédiens dans leur espace de jeu au moment clé, il resserre l’atmosphère, ne permettant plus qu’une concentration sur les corps tendus, tandis qu’en reprenant sa place initiale, il libère les ombres. Et les ombres parlons en justement. Les jeux d’ombres soignés sont superbes, habillant chaque scène d’une atmosphère à la fois singulière et intime. Tantôt, ils nous renvoient l’impression que la présence de Robert plane autour des deux amants. Tantôt c’est la solitude de cet homme qui transparaît alors que l’ombre d’Emma est projetée non loin de lui, tel un lointain souvenir de leur relation. Visibles ou ombragés, chaque corps a une disposition spécifique traduisant les non-dits du trio et la présence continuelle de chacun dans les esprits. Appréciable aussi le plateau tournant tel les aiguilles du temps filant au gré des liaisons et trahisons. On retient notamment une scène. Tandis qu’Emma et Jerry discutent au centre du plateau, assis sur une chaise, Robert, son enfant dans les bras, tourne autour d’eux, semblant complètement impuissant face aux événements. Ainsi, il semble vouloir coûte que coûte se raccrocher à ce qui représente le mieux sa famille. Charlie Cox (Jerry) ainsi que Tom Hiddleston (Robert) & Zawe Ashton (Emma) sous forme d’ombres dans Betrayal | © Marc Brenner Betrayal : une pièce tout en émotion Quelle plus belle manière d’intensifier les émotions que d’impliquer l’absent dans les scènes des autres ? Ainsi, Jamie Lloyd implique davantage le personnage de Robert. Peu présent dans l’oeuvre originale, son omniprésence l’oblige ici à devenir le propre spectateur des trahisons de sa femme et son meilleur ami. Ce choix donne d’ailleurs l’impression de découvrir la relation d’Emma et Jerry à travers les yeux de Robert, et inversement. Poussant sa réflexion plus loin encore, le metteur en scène inclut parfois Robert dans les scènes où les deux amants batifolent. Une situation quelque peu comique puisque, si l’on est parfaitement conscient de son absence, lui brille par sa présence. Évidemment, Tom Hiddleston a parfaitement compris ce qu’on attendait de lui et n’hésite pas à réagir aux paroles de ses compères. Colère, aversion, tristesse, tout se manifeste à travers son regard ou un geste sans qu’il n’ait à ouvrir la bouche. Zawe Ashton et Charlie Cox sont exactement dans la même posture, jouant tantôt d’expressions faciales, tantôt de réactions physiques. En somme, le trio fonctionne parfaitement, nous faisant passer du rire aux larmes en un claquement de doigt. Zawe Ashton (Emma) and Tom Hiddleston (Robert) dans Betrayal | © Marc Brenner Betrayal c’est aussi différentes phases de l’amour. Avec Emma et Jerry, on retombe dans l’insouciance d’une relation naissante. À l’opposé, Emma et Robert déchantent et se déchirent. Les corps se cherchent, puis se repoussent. Les visages se tendent. Le désir s’évanouit. On le voit d’ailleurs explicitement lors d’une transition où le couple s’embrasse, cherchant précipitamment le contact de l’autre avant d’y mettre brutalement fin. À noter que le consentement implicite entre les comédiens, apporte une certaine douceur à cet instant déconcertant. Enfin, les silences du trio en disent long sur les non-dits de chacun face aux événements. Nos Conseils On préfère vous mettre en garde sur le fait que les oeuvres d’Harold Pinter sont influencées par le travail de Samuel Beckett. Il se peut donc qu’apprécier la pièce à sa juste valeur soit difficile car les nombreuses pauses dans les dialogues peuvent engendrer des longueurs. Dans le cas contraire, si vous êtes amateur•ice du théâtre de l’absurde, foncez car nous ne nous sommes pas ennuyées une seule seconde. Par ailleurs, si vous n’êtes pas bilingue, n’hésitez pas à vous procurer la pièce avant votre voyage. Bien que le texte soit en anglais courant, la lire en amont permet d’éviter les problèmes de compréhension. En plus, elle est très courte et se lit en un rien de temps, et ce, notamment grâces aux courtes répliques permettant un enchaînement agréable. Pour notre part, nous l’avons lu en français – non bilingue – et avons tout compris sur place. Avis aux lillois qui comptent faire le voyage, si vous ne souhaitez pas vous ruiner, Trahisons est disponible (en VF) dans deux médiathèques de la MEL. Images issues du n° spécial de : « L’avant-scène théâtre » | 1982 | Médiathèque Jean-Lévy, Lille Betrayal : Récompenses & nominations Si la pièce dirigée par Jamie Lloyd a récemment
StageCon : Londres s’offre sa première convention dédiée au théâtre
Les 3 et 4 Novembre 2018, Londres lancera sa première Stage Con au Shoreditch Town Hall. Une convention entièrement consacrée au théâtre. Cette année, les anglais se lancent pour défi l’organisation d’une convention célébrant la « magie du théâtre » : la StageCon. Un événement qui devrait réjouir les férus européens de théâtre. StageCon : le nouvel événement londonien Fraichement annoncée, la StageCon compte déjà devenir l’un des immanquables de la capitale anglaise. Pour James Yeoburn (directeur général du R-U), cet événement est « une opportunité excitante de rassembler les amateurs anglais et du reste de l’Europe » autour du théâtre. Ce principe pré-existant aux États-Unis (BroadwayCon) proposera de nombreuses activités dont des discussions, panels, meet and greets, showcase, ateliers, jeux, et bien, sûr des exclusivités. Cette convention sera aussi l’excellente occasion d’assister à des performances regroupant vos spectacles favoris du West End et d’ailleurs. Les premiers invités Qui dit convention dit invités de prestige. Pour sa première édition, la StageCon recevra l’actrice Samantha Bond (Golden Eye, Mansfield Park, Downton Abbey) ou encore de l’auteure de Ce que je sais (enfin!), Carrie Hope Fletcher. Côté théâtre, l’actrice et chanteuse interprétera l’héroïne du musical Heathers au Theatre Royal Haymarket à partir du 3 Septembre. L’acteur et chanteur Michael Xavier sera également de la partie, tout comme Christina Bennington, Cameron Blakely, Sharon D Clarke, Louise Dearman, Sophie Evans, Alice Fearn, David Hunter, Debbie Kurrup, Scott Paige, Steph Parry, Stuart Matthew Price, Caroline Sheen, Cherrelle Skeete et Charlotte Wakefield. Les exposants Comme dans toute convention, vous pourrez déambuler à travers des stands divers et variés. Vous seront proposés du merchandising ainsi qu’une backstage experience. Parmi les exposants, ont déjà confirmé leur présence Zeat Art, SIMG Records, WhatsOnStage, The Royal Theatrical Fund, Theatrical Rights Worldwide, MX Academy ou encore The Theatre Café. Il devrait aussi être possible de se procurer quelques livres sur le sujet grâce au stand du National Theatre Bookshop. À noter que la StageCon reversera une partie de ses fond à l’association The Royal Theatrical Fund (RTF), une structure qu’il est important d’aider au sens où elle apporte son soutien à toute personne ayant travaillé dans l’industrie du divertissement et étant désormais en mauvaise passe. Alors, prêt(e)s à faire le déplacement ?
13 Tour : dates supplémentaires, prochain single. Que vous réserve Indochine ?
Prochain single. Nouvelles dates. 40 ans. Zénith de Nancy. Indochine offre une pluie de nouvelles informations pour son 13 Tour. Ce vendredi 25 mai, Indochine a révélé quatre nouvelles dates pour son 13 Tour, dont un nouveau Bercy le 14 Novembre. Le groupe de rock français en a également profité pour revenir sur différents points. Les Insouciantes vous disent tout ce qu’il ne fallait pas manquer de cette conférence de presse ! Le 13 Tour s’offre quatre nouvelles dates Voilà une nouvelle qui devrait réjouir les fans d’Indochine. Avec plus de 600 000 spectateurs et des concerts à guichets fermés, le groupe étoffe son 13 Tour. Au programme quatre dates supplémentaires qui passeront par un quatrième Palais 12 à Bruxelles le 4 Novembre, un sixième Bercy (Accorhotels Arena) le 14 Novembre, Nantes le 23 Novembre et Clermont-Ferrand le 11 Décembre. Malheureusement pour nous, aucun nouveau passage prévu à Lille ! Mise à disposition des places dans tous vos points de vente habituels le 13 Juin 2018. Autre nouvelle, le groupe envisagerait de se produire de nouveau à Londres. Et pour ceux que la question intéresserait, les groupes qui ouvriront pour Indochine lors de cette seconde vague n’ont pas encore été choisis. Nancy : une date particulière Depuis quelques semaines, le concert prévu au Zénith de Nancy le 23 Juin était sujet à une rumeur concernant un changement de setlist. Aujourd’hui, elle s’avère véridique puisque le chanteur et leader, Nicola Sirkis a affirmé que le groupe répétait déjà de nouveaux morceaux pour ce concert. Quant au plein air, il s’explique tout simplement par le fait que la salle ne permette pas d’accueillir la structure proposée pour cette tournée. Les fans présents à cet événement particulier pourront aussi se réjouir d’un nouveau jeu de lumières et d’un long proscenium pour une visibilité optimale. Cerise sur le gâteau, l’actrice et chanteuse italienne, Asia Argento rejoindra le groupe sur scène pour interpréter Gloria. En revanche, pas de zone 13 sur cette date ! Indochine vous réserve également d’autres surprises ainsi que des invités ! Les premières parties de cette soirée seront assurées par Hollysiz et Dream Wife. Et le prochain single sera… Station 13 ! L’été approchant, le choix de ce titre dansant n’étonnera probablement personne. Le titre aux allures de Bronsky Beat sur ses envolées se verra d’ailleurs doté d’un clip tourné en Afrique du Sud. Une question se pose désormais : la version italienne de Gloria enregistrée il y a peu en Italie avec Asia Argento sera-t-elle en face B ? Quarante ans. Album live. Qu’en est-il ? En raison de sa difficulté à être filmé, le 13 Tour ne devrait pas voir sortir d’album ou de DVD live. Déçus ? Pas d’inquiétude, une diffusion en direct de l’un des concerts d’Indochine à l’Accorhotels Arena de Paris (probablement le 16 novembre) est actuellement en pourparlers. Vous devriez donc pouvoir avoir la chance de pouvoir regarder l’un de leur concert depuis votre canapé ! Nicola Sirkis a également abordé la question des 40 ans du groupe. Le projet ? Proposer trois soirs de concerts dans plusieurs villes afin de jouer l’intégralité des 13 albums, soit environ 155 morceaux. Ça vous parait dingue ? À nous aussi, mais rien qu’à l’idée de pouvoir entendre des titres tels que La Main Sur Vous, Mire-Live, More, June, Ultra S, Je N’embrasse Pas, Rose Song, La Chevauchée des Champs de Blé et tant d’autres encore, on signe immédiatement. Alors, êtes-vous prêts à embarquer dans ce vaisseau vers des horizons encore inconnus ? 23 juin : Zénith de Nancy – Amphithéâtre Plein Air, Maxeville (54) 28 juin : Festival Garorock, Marmande (47) 07 juillet : Fête du Bruit à Saint-Nolff, Saint Nolff (56) 13 juillet : Festival de Nimes, Arnes de Nimes (30) – COMPLET 14 juillet : Musilac, Aix Les Bains (73) 22 juillet : Paleo Festival, Nyon (Suisse) – COMPLET 27 juillet : Foire aux Vins, Colmar (68) – COMPLET 2e VAGUE : 01 novembre : Zénith de Rouen -Grand Quevilly, Rouen (76) – COMPLET 03 novembre : Palais 12, Bruxelles (Belgique) – COMPLET 04 novembre : Palais 12, Bruxelles (Belgique) – NOUVELLE DATE 08 novembre : Zénith de Toulouse, Toulouse (31) – COMPLET 10 novembre : Bordeaux Métropole Arena, Floirac (33) – COMPLET 14 novembre : Accorhotels Arena, Paris (75) – NOUVELLE DATE 16-17 novembre : Accorhotels Arena, Paris (75) – COMPLET 21 novembre : Zénith de Dijon, Dijon (21) – COMPLET 23 novembre : Zénith de Nantes, Nantes (44) – NOUVELLE DATE 24 novembre : Zénith de Nantes, Nantes (44) – COMPLET 01 décembre : Zénith Europe de Strasbourg, Eckbolsheim (67) – COMPLET 05 décembre : Zénith de Lille, Lille (59) – COMPLET 08 décembre : Halle Tony Garnier, Lyon (69) – COMPLET 11 décembre : Zénith d’Auvergne, Clermont-Ferrand (63)- NOUVELLE DATE